Tennis Race 2012 : Après le super-GP de New-York

By  | 15 septembre 2012 | Filed under: Tennis Race

Flush­ing Meadows : Ça fait un mo­ment que je te suis, Andy !

Allez, Andy, quoi, dis-moi oui !… Hélas, même si Andy Rod­dick est un garçon poli, cette fois il a dit « stop »… Et donc, ce fut la dernière ap­pari­tion en Grand Prix TRWC pour l’Américain, à New York, sur le cir­cuit de Flush­ing Meadows où il s’im­posa en 2003, l’année où il fut sacré champ­ion du monde. Rod­dick ter­mine sa carrière avec une vic­toire en Super GP au com­pteur, ainsi que 5 aut­res GP, tous re­mportés sur l’asphal­te du con­tinent nord-américain (2 fois à Miami, 1 fois au Canada et 2 fois à Cin­cinnati). Il a d’ail­leurs re­lative­ment bien réussi sa dernière co­ur­se par rap­port à ses modes­tes stan­dards de 2012, cer­tes bien loin de ses per­for­mances d’antan, mais pour la première fois de­puis longtemps dans le top15 (13e ex­ac­te­ment). Clap de fin. Andy se hâte, il re­ntre chez lui.

L’autre Andy, lui, a toujours évité les en­nuis… ainsi que, jusqu’à ce jour, les vic­toires en Super GP. Déjà vain­queur de 8 GP, Andy Mur­ray a enfin at­teint son Graal, le sacre en Super GP qui lui échap­pait de­puis si longtemps. Le temps se gâte ? Andy s’en soucie… peu, car il a été celui des cog­neurs qui a le moins souf­fert des con­di­tions at­mosphériques « par­ticuliè­res » qui ont per­turbé la co­ur­se. Celle-ci a dû être in­ter­rompue à de nombreuses re­prises pour cause de pluie di­luvien­ne voire carrément de mini-tempête. La con­duite dans un vent violent est un sport en soi, dont Mur­ray a su déjouer les pièges, juste un tout petit peu mieux que Djokovic, qui finit deuxième.

Be­rdych prend une belle troisiè­me place, pour as­sur­er un podium 100% Head, tan­dis que Ferr­er, avec une quat­rième place, ap­porte le mini­mum syn­d­ical à l’ar­mada es­pagnole en l’abs­ence de Nadal, toujours blessé.

Le grand per­dant de la co­ur­se est Feder­er, seule­ment 7e à Flush­ing Meadows et qui ab­an­donne pratique­ment tout es­poir dans la co­ur­se au titre 2012.

Clas­se­ment après onze co­ur­ses

Djokovic n’a plus be­soin de gagn­er des co­ur­ses, il lui suf­fit désor­mais d’ac­cumul­er les places d’hon­neur pour décroch­er le titre de champ­ion de la Ten­nis Race 2012. Son nouveau podium à New York, couplé à la contre-performance de Feder­er, l’as­sure quasi­ment de con­serv­er son sceptre.

La vic­toire d’Andy Mur­ray sur le cir­cuit ven­teux de Flush­ing per­met au « Big 4 » de se re­constitu­er enfin au som­met du clas­se­ment, car même si Ferr­er a tenu son rang sur l’asphal­te new-yorkaise, il doit main­tenant re­prendre sa tradition­nelle place de 5e homme.

La prin­cipale gamel­le du clas­se­ment est à mettre au pas­sif de Tson­ga, qui rétrog­rade à la 8e place, doublé à la fois par Be­rdych et del Potro. Le français voit désor­mais poindre la menace Tip­sarevic pour lui dis­put­er la qualifica­tion au Mast­ers GP de Londres.

Cog­neur
Pts
TRWC-GP01
TRWC-GP02
TRWC-GP03
TRWC-GP04
TRWC-GP05
TRWC-GP06
TRWC-GP07
TRWC-GP08
TRWC-GP09
TRWC-GP10
TRWC-GP11
TRWC-GP12
TRWC-GP13
TRWC-GP14
1
N. Djokovic 274 50 12 25 18 6 18 36 30 25 18 36
2
R. Feder­er 197 24 25 25 12 24 50 25 12
3
R. Nadal 163 36 15 12 25 25 50
4
A. Mur­ray 150 30 18 4 12 36 50
5 D. Ferr­er 125 20 10 10 15 30 16 24
6
T. Be­rdych 87 16 12 18 10 1 30
7
J.M. Del Potro 66 8 10 12 8 12 16
8
J.W. Tson­ga 58 4 6 8 16 24
9
J. Tip­sarevic 46 8 15 15 8
10
J. Isner 30 18 12
11
M. Cilic 28 8 20
-
R. Gas­quet 28 2 2 6 18
13
N. Al­mag­ro 26 4 20 2
14
S. Waw­rinka 25 10 15
15
M. Fish 24 6 8 10
-
G. Simon 24 8 1 15
17
J. Monaco 20 15 1 4
-
M. Youzhny 20 20
19
M. Raonic 14 4 6 4
20
F. Mayer 12 12
-
K. Nis­hikori 12 12
22
T. Haas 10 10
23
M. Granoll­ers 8 2 6
-
R. Haase 8 8
-
P. Kohlschreib­er 8 8
-
F. Ver­dasco 8 8
27
D. Nal­bandian 6 6
-
A. Seppi 6 4 2
29
A. Dol­gopolov 5 1 4
30
J. Char­dy 4 4
-
L. Hewitt 4 4
-
X. Mal­is­se 4 4
33
T. Be­lluc­ci 2 2
-
M. Kukushkin 2 2
-
F. Lopez 2 2
-
S. Quer­rey 2 2
-
B. Tomic 2 2
-
V. Troic­ki 2 2
39
N. Davyden­ko 1 1
-
M. Ebden 1 1
-
G. Mon­fils 1 1

Sig­nalons que le nouveau barème imposé par la FIA de­puis la saison 2010, favor­ise plus le vain­queur de chaque co­ur­se, et per­met aux 10 pre­mi­ers de mar­qu­er des points: 25-18-15-12-10-8-6-4-2-1.

Rap­pelons que 14 Grands prix sont dis­putés cette année, dont 4 «super grands prix» (Mel­bour­ne, Paris-outdoor, Londres-outdoor et New-York) qui ap­portent deux fois plus de points qu’un GP clas­sique, et un «mast­ers GP» in­door qui clôture l’année (réservé aux huit meil­leurs cog­neurs de la saison, ce de­rni­er rap­porte 50% de points en plus qu’un GP clas­sique; il sera dis­puté cette année, comme lors des trois édi­tions précéden­tes, à Londres).

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Sous d'aut­res cieux et en d'aut­res temps, je fus connu sous le sob­riquet de "Colin Mail­lard et Tar­temp­ion".

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12 Responses to Tennis Race 2012 : Après le super-GP de New-York

  1. Nath 16 septembre 2012 at 21:40

    J’aime bien cette fois encore, mention spéciale au « L’autre Andy, lui,a toujours évité les ennuis… ainsi que, jusqu’à ce jour, les victoires en Super GP »
    …Sauf que je sens que je vais garder l’air dans la tête toute la semaine…

    Est-ce que Djoko va réussir à entrer dans les points dans les 3 GP restants ? Ce serait un sans faute question régularité.

    Entre Andy et Andy, il y a une certaine symétrie : Roddick gagne la première finale de GC qu’il dispute et perd les 4 suivantes, Murray perd les 4 premières et gagne la cinquième. Assez étrange, ce tournoi.

    • MarieJo 18 septembre 2012 at 17:26

      ah oui tiens, c’est les 2 faces d’une même médaille pour l’instant ! ou le négatif l’un de l’autre !

  2. Antoine 17 septembre 2012 at 10:58

    Ce que je trouve fascinant en regardant ton classement Colin, c’est que l’on se demande pourquoi l’ATP se casse la tête avec un mode de classement aussi compliqué alors que ta méthode, beaucoup plus simple, donne quasiment les meême résultats.

    Ton classement est un classement Race (depuis le 1er jancier et non sur les 52 dernières semaines) et c’est donc avec le classement Race, « réhabilité » par l’ATP puisque c’est celui que l’on trouve en premier en tapant sur ranking sur leur site, qu’il faut le comparer.

    Quelles sont les différences ?

    Aucun changement en ce qui concerne les 5 premiers. Etonnant, non ? La seule différence est que l’avance du Djoker est très significative dans ton classement alors qu’elle est beaucoup plus faible à la Race (10% de points en plus pour le Djoker que pour Roger). Le Djoker est assuré de terminer premier dans ton classement alors que Roger a encore une bonne chance de le griller d’ici la fin de l’anéne au classement officiel. Il me semble en effet que même si le Djoker ne marque plus un point et que Roger gagne les trois derniers GP, il termine néanmoins second vu son retard.

    Ensuite, Del Po est juste devant Berdych dans ton classement alors que c’est l’inverse à la Race. Le seul changment significxatif après est que dans ton classement Isner est 10ème et Almagro 13ème, alors qu’à la Race, Almagro est 10ème et Isner 11ème. Isner gagne donc une place dans ton classement et Almagro en perd trois.

    Après, les différences sont plus notables en particulier parce qu’il y a pas mal de joueurs, au dela du top 10, qui gagnent surtout des points dans les 500 et 250 qui ne sont pas pris en compte dans ton classement.

    A la Race, Gasquet et Monaco sont 12ème ex-aecquo. Gasquet est 11ème ex-aecquo dans ton classement mais Monaco n’y occupe que la 17ème place. C’est la seule différence importante entre les deux classements en ce qui concerne le top 15.

  3. Colin 18 septembre 2012 at 09:58

    Merci pour vos remarques. Je ne me suis pas livré, cette fois, à la comparaison entre ma Tennis Race et celle de l’ATP, et j’ai eu raison puisque Antoine l’a fait à ma place. Mais c’est vrai que ça fait toujours bizarre de voir que deux barèmes différents (mais pas opposés) donnent des résultats assez proches. D’ailleurs si on prenait le classement race ATP en supprimant tous les points obtenus en 250 et 500 on devrait obtenir un classement quasi identique, au moins pour les 10 premiers.

    Federer peut encore théoriquement remporter la TRWC 2012, mais il faudrait pour cela qu’il fasse un quasi sans faute dans les trois dernières courses et que Djoko, au contraire, ne marque presque aucun point.

    Preuve que cette année Fed a mieux réussi dans les ATP 500 et 250 que Djoko.

  4. Patricia 18 septembre 2012 at 10:59

    La fonction des points glanés dans les 500 et 250 est donc double : concurrencer les derniers entrants directs en M1000 (mettre de la pression sur le top 30-40) et contrebalancer(un peu) la stabilité du classement autour de la 12ème place, renforcée par les 8 TS principales et la dotation forte des « grands prix ». La raison pour laquelle, une fois dans le top 12 pour les GC, on a tendance à se maintenir, c’est qu’on écope d’un top 4 (donc actuellement, élimination très probable) en 1/4 au lieu d’en 1/8. La différence de points est tout bénèf comparée au gain sur le terrain, dans les tournois de 2ème rang.
    Le système de restriction du nombre de tournois comptabilisés dans le total pour ces derniers complète cette pondération souveraine des « grands prix ».

    J’entends d’ailleurs souvent acquiescer à la pondération hyperfavorable aux gros tournois (par exemple Tsonga protestant contre la comptabilisation un tout petit peu remodelée en faveur des 250 par la nouvelle règle est soutenu dans les forums sur le fond). Dans les faits, actuellement, elle revient à sacraliser « l’exploit » de battre un super poids lourd au détriment de la capacité à dominer régulièrement les condisciples. Est-ce si favorable que ça à l’intérêt du tennis, en particulier à sa diversité ?

    Le plus simple serait justement de comptabiliser tous les points, où qu’ils soient gagnés. Les petits tournois seraient ainsi valorisés par la « course aux points » et moins obligés peut être de faire grimper démesurément les garanties pour faire venir des gars bénéficiant d’un minimum de visibilité… M’est avis que ça ne changerait rien au sommet, mais que les top 8-12 auraient beaucoup plus chaud aux fesses.

    • Guillaume 18 septembre 2012 at 18:36

      Tu veux parler de ceux que Jo-Wilfried Tsonga appelle « rats de 250 » pour mieux désigner son poursuivant à la Race Janko Tipsarevic :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: , je suppose ?

      • Colin 18 septembre 2012 at 21:00

        Grâce au 250 de Metz, Tsonga va avoir l’occasion (à condition qu’il aille au moins en finale) de se donner un peu d’air par rapport à Tipsa qui ne joue pas cette semaine. Lequel peut se le permettre vu qu’il a atteint les quarts à l’US Open, lui…

    • Colin 18 septembre 2012 at 20:47

      Je viens de cliquer sur le lien de la race quotidienne, pour vérifier si à la race ATP, Tipsa est également juste derrière Tsonga, comme aux TRWC. Hé bien oui. Sauf que Tsonga et Tipsa apparaissent aux 7ème et 8ème place car David Ferrer a purement et simplement été zappé.

      « David Ferrer, the player nobody cares about… »


      • Antoine 18 septembre 2012 at 22:55

        Tu aurais aussi bien pu afficher la page classement du site de l’ATP car depuis l’US Open, quand on clique sur « rankings », le premier classement qui apparaît est celui de la Race..C’est pour cela que j’ai écrit que le classement Race avait été réhabilité par l’ATP…

        Pour avoir le classement ATP lui même, sur 52 semaines, il faut cliquer sur un autre bouton après. C’est donc assez trompeur…

      • Colin 19 septembre 2012 at 09:58

        Certes mais la race quotidienne a un avantage non négligeable (à part celui de faire disparaître Lord Farquaad) c’est qu’elle est, comme son nom l’indique, remise à jour quotidiennement. De plus les colonnes Next pts et Max pts permettent de faire des prévisions sur l’effet du tournoi en cours sur le classement. Du côté de l’ATP, ça fait quelques années maintenant qu’ils ressortent le classement race de la naphtaline quelques semaines voire, désormais, quelques mois avant le Masters. Ils appellent ça « Race to London » (mais je ne me souviens pas s’il y avait déjà une « Race to Shanghaï » auparavant).

        A noter que le fan club de David Ferrer (sa maman, sa concierge, son banquier et Albert Costa) a dû sévir car Lord Farquaad est réapparu aujourd’hui à sa traditionnelle 5ème place.

        « David Ferrer, le cinquième homme ».

  5. Guillaume 18 septembre 2012 at 18:33

    Extra ! Je l’avais loupé à publication, celui-là, et c’est véritablement de la bombe, Mister Colin. Un vrai petit morceau de cool frénésie !

  6. Patricia 19 septembre 2012 at 02:15

    On a pas mal glosé le système de dotation de points et la règle des MS 1000 obligatoires pour le top 40, et sa logique m’est à peu près claire.
    Mais celui de comptabilisation des tournois, tout de même très tordu, m’apparaît moins… Est-ce que quelqu’un a pigé le but de la manoeuvre sur la régle des 18 meilleurs résultats ?

    Actuellement, outre les 12 tournois obligatoires pour le top 30, c’est l’ancienne règle qui est en vigueur : on comptabilise les 3 meilleurs résultats en 500 + MC ou un autre 50 et les deux meilleurs 250, mais il n’y a pas de 0 pointé pour quelqu’un qui joue moins de 4 « 500/MC » (je n’ai pas compris comment ils s’y prennent). La modif’ qui fait hurler Tsonga, votée mais pas en vigueur, garderait 4 « 500 » – obligatoires à jouer en théorie – mais un joueur qui obtient un meilleur total de points en 250 pourrait comptabiliser deux résultats à la place de 2 « 500 ». On pourrait donc avoir jusqu’à 4 « 250 » pris en compte pour le top 30 – ce qui ne me paraît pas non plus la mer à boire, et concerne finalement peu de joueurs, si j’ai bien compris : pour un gars qui gagne 4 « 250 », joue MC, cela voudra dire qu’il comptera ses points pour un « 500 », MC, et les donc les 4 tournois, s’il a fait moins bien que 2 finales dans ses 2 autres 500. S’il a gagné ses 2 « 500 » supplémentaires, il les garde et ses deux « 250 » de plus ne sont pas comptés. Mais d’ordinaire, un joueur qui perfe en 250 fait de même en 500…
    Cela arrangera un joueur blessé qui fait une contre perf sur un de ses 500 et basta !

    Il me semble que le système a pour but d’inciter le top 30 à jouer les 500, mais était-ce vraiment nécessaire, dans la mesure où l’on gagne de toutes façons plus de points et de sous pour lesdits tournois, à résultat égal ? Bref, si quelqu’un a une explication, tant à la règle des 18 tournois que de la répartition 500/250 pour les 6 du top 30, je suis preneuse !

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