Bercy est à nous

By  | 12 novembre 2009 | Filed under: Bord de court

Marat Safin (photo Guillaume)Lundi 9 novembre. Night Sess­ion. Safin bat As­cione (6/4 4/6 7/6), Ljubijic bat Gros­jean (7/6 6/4).

Par Mar­tin

Après co­ur­te réflex­ion, et sur­tout après avoir pris con­nais­sance du pro­gram­me de la soirée, j’ai décidé de venir à Bercy ce soir-là. Soyons clair : si Marat Safin n’avait pas été au pro­gram­me, je serais resté sage­ment chez moi.

Quin­ze minutes de queue à la cais­se, une place en catégorie 2 en poche, c’est bon, je peux m’install­er con­for­table­ment au milieu de 100 sièges vides, pour as­sist­er au pre­mi­er match de la soirée.

Safin mène déjà 2 jeux à 1, sans avoir fait le break. Le niveau glob­al du match fut désespérant, sur­tout du coté russe. En fait, il me semble qu’ils ont peu ou prou joué au même niveau, mais… on at­tend bien mieux de la part de Safin que de celle de notre ami As­cione, 168e mon­di­al et qualifié. Très honnête­ment, As­cione a même plutôt bien joué, com­pte tenu de son clas­se­ment. Il a bien servi, a été re­lative­ment sol­ide dans l’échan­ge. Il n’avait pas grand chose à faire cela dit car au bout de trois frap­pes, Marat faisait la faute. Nous avons donc eu droit, de la part des deux joueurs, à quel­ques fort jolis points, un di­ction­naire de fautes di­rec­tes, une tren­taine d’aces et… trois bal­les de matches sauvées par Marat.

Ces trois bal­les de matches… As­cione mène 5-4 dans le troisiè­me set et 15-40, sur le ser­vice de Safin. Alors qu’il s’apprête à ser­vir, je réalise que je suis peut-être sur le point d’as­sist­er au de­rni­er point of­ficiel du Russe. Tout simple­ment. Je re­con­nais avoir re­ssen­ti un peu d’émo­tion. Et de crain­te aussi. Non, je ne veux pas qu’il parte comme ça. De­vant un pub­lic aussi clair­semé, au pre­mi­er tour du tour­noi qu’il préfère, dans cette salle où il a tant de fois brillé… La fin aurait été top tri­ste. Il mérite mieux.

L’am­bian­ce est plutôt animée, malgré un con­tin­gent de moins de 2000 per­son­nes. Bien sûr, la présence des joueurs de l’équipe de Fran­ce de foot, ac­compagnés de leur sélec­tion­neur, a aidé. Les « Allez Raymond ! » chambreurs fusent. C’est de bonne guer­re : s’il ne veut pas en­tendre ces sifflets con­tre lui, il n’a qu’à re­st­er chez lui, notre Raymond préféré !

15-40, donc. La fin de l’his­toire ne dépend que de Marat. Il a les car­tes en mains. Le champ­ion qu’il fut fait un pas­sage éclair sur le court, juste pour dégain­er les aces (as ?). 30-40. Puis 40A. Un point oub­li­able et oublié plus tard, et notre Français, qui n’avait pas le rôle le plus facile hier soir, a l’avan­tage. Troisiè­me balle de match. Troisiè­me ace. Facile. Ton­nerre d’applaudis­se­ments. A 2000, on peut faire du bruit, quand même… As­cione qui doit se dire : « P…. mais c’est qui le Français sur le court ??? » Eh oui, la vie est cruel­le, par­fois. Tomb­er con­tre Safin au pre­mi­er tour de Bercy en 2009, c’est pas un cadeau, Français ou pas Français.

Dans quelques instants, une malheureuse raquette va perdre la vie (photo Guillaume)Le match s’est ter­miné au tie-break. As­cione a fait trop de fautes, Safin a servi sérieuse­ment, et il a gagné. Mais sincère­ment, il ne méritait pas de gagn­er. Il a trop mal joué. Il ne doit sa vic­toire qu’à son ser­vice. Le reste… Qu’il est loin le grand (mais épisodique) Safin du début du siècle !!! J’aime énormément ce joueur. Charis­me, sens de l’humour, franc-parler, talent évident, il a tout. Il de­vrait jouer son de­rni­er match mercredi. L’Ar­gentin del Potro ne de­vrait pas lui laiss­er plus de huit jeux. Il ris­que même une sévère raclée. Ca serait tri­ste mais c’est la loi du jeu.

So long Mon­sieur Safin ! Pro­fitez bien de vos de­rni­ers in­stants sur le court de Bercy. Vous pour­rez vous con­sol­er en con­ser­vant précieuse­ment les clés du court. Elles sont à vous.

La suite fut in­téres­sante mais Sébas­ti­en Gros­jean n’avait pas sa chan­ce. Une fois le moteur di­esel d’Ivan Ljubicic lancé (il a at­tendu trois jeux de ser­vice avant de claqu­er son pre­mi­er ace !), ça al­lait trop vite pour le corps usé de Gros­jean. Il s’est bien défendu mais avec ses moyens du bord… Con­tre le récent vain­queur de Lyon, sur une sur­face similaire, ils étaient vrai­ment trop limités.

Ljubicic, lui, avec son al­lure de faux mou (vrai­ment mou à par­tir de 3-0 pour lui au pre­mi­er set, toutefois), pro­menait son grand corps non­chalant d’un bout à l’autre du court. Et de temps en temps, il vous claquait un re­tour de coup droit bien saig­nant, ou une accéléra­tion de re­v­ers très élégante. Son re­v­ers à une main est très agréable à voir, comme tous les re­v­ers à une main, d’ail­leurs.

Gros­jean et As­cione ont fini leur tour­noi quand d’aut­res ne l’ont pas en­core débuté. Ainsi va la vie. Au re­voir et à l’année pro­chaine !

Et s’il vous plait Mon­sieur Safin, faites un peu d’exer­cice avant de retro­uv­er Juan Mar­tin del Potro sur le court ! Vous ne méritez pas une raclée. Pour­tant, elle vous pend au nez. Ne fin­is­sez pas comme ça…

Mercredi 11 novembre. Sess­ion de jour. del Potro bat Safin (6/4 5/7 6/4), Nadal bat Al­mag­ro (3/6 7/6 7/5).

Par Guil­laume

Nicolas Almagro (photo Mariejo)Mar­tin a donc été exaucé. Marat Safin a réussi ses adieux face à un Juan Mar­tin del Potro plutôt con­ciliant. Hier, le Russe n’avait pas envie de foir­er son de­rni­er match. Alors il s’est appliqué. Et comme la boîte à aces était de sor­tie (15 en tout, et autant de ser­vices gag­nants), Marat a pu faire jeu égal avec le vain­queur du de­rni­er US Open.

Alors cer­tes, ce n’était just­e­ment pas le del Potro de Flush­ing Meadows que l’on a vu sur le court. Sans être bril­lant, l’Ar­gentin a fait son match, per­met­tant de faire durer le plaisir pour un pub­lic venu en nombre. De son côté, Marat Safin a tenu le choc, gratifié le pub­lic de quel­ques re­v­ers sautés fusant sur la ligne, de quel­ques raquet­tes cassées aussi (deux pour être exact, re­spec­tive­ment ses 428e et 429e en carrière, soit autant que de matchs gagnés par Fab­rice San­toro en vingt ans), et a même chipé un set à l’Ar­gentin. La cérémonie d’adieu, avec re­m­ise des clefs de Bercy et dis­cours mal­icieux obligé, était un show bien rodé, saupoudré d’un hétéroc­lite con­tin­gent de joueurs dont on se de­man­de bien ce que cer­tains fic­haient là : Kar­lovic ? Simon ? Al­bert Costa ? Nous aurait-on caché qu’ils étaient les meil­leurs amis de Marat Safin ? On aura en re­vanche souri tendre­ment quand Marc Ros­set, connu pour être l’un des très grands potes du Russe, lui fit un petit bisou sur le crâne, à la Laurent Blanc.

Bref, une mécanique bien huilée, un truc pas forcément très spon­tané, mais l’émo­tion était telle de­vant les adieux de l’une des per­son­nalités les plus charis­matiques de la décen­nie qu’on n’en tiendra pas rigueur aux or­ganisateurs.

Et pour­tant, sur le centr­al du POPB, un joueur a volé la vedet­te à Marat Safin, faisant pre­sque oub­li­er ce de­rni­er match et la cérémonie en l’hon­neur du Russe. Nom : Al­mag­ro. Prénom : Nicolas. Signe par­ticuli­er : fait les ven­danges hors-saison. Tout com­men­ça pour­tant bien. Nadal, timide, jouant très loin de sa ligne, tout en défense et re­mises sans con­sis­tance à mi-court. Al­mag­ro, ten­nis ex­plosif, re­v­ers dynamite et coup droit TNT, lui re­ntre de­dans bille en tête, et c’est sans sur­pr­ise et même sans trop d’émo­tions que l’Es­pagnol au pro­fil de hibou re­mpor­te le pre­mi­er set 6/3. Re­belote dans le deuxième set : Al­mag­ro breake rapide­ment. C’est là que le match bas­cule, et le pub­lic de Bercy avec lui, suf­foqué par ce match fou fou fou. On rit, on trépigne, on applaudit, on se désespère, on s’égosil­le. Car Nadal débreake. Pas grave, Al­mag­ro re­prend le ser­vice du Major­quin et sert pour le match à 6-5. 40-0, trois bal­les de match. Le début du cal­vaire. Le ser­vice ne passe plus, le coup droit TNT de­vient haute­ment in­st­able, et l’amor­tie, si payan­te face à un Nadal qui joue quat­re mètres derrière sa ligne, est oubliée. Nadal re­col­le à 40A. Deux aut­res bal­les de match suiv­ront. Toujours pas. Un peu gêné de se voir of­frir tant de cadeaux, Rafa finit par poli­ment ac­cept­er et hop ! tie-break rapide­ment em­poché 7/2.

On ne donne pas cher de la peau d’Al­magro au troisiè­me set, et un break de Nadal dès le pre­mi­er jeu semble nous donn­er raison. Mais non, Al­mag­ro de­breake tout de suite, et prend une secon­de fois le ser­vice ad­verse pour mener 3-1 ser­vice à suiv­re. Seule­ment Al­mag­ro menant au score n’est pas le même joueur qu’Al­magro co­urant derrière. Même symptômes qu’à la fin du second set : an­gine au ser­vice, grip­pe du poulet en coup droit. Reste ce mer­veil­leux et in­fail­lible re­v­ers à une main, suf­fisant pour multi­pli­er les égalités. Le tour­nant ? Peut-être cette scène ubues­que. Sur une balle de jeu pour Al­mag­ro, Nadal de­man­de un ar­bitrage vidéo… mais re­tour­ne s’as­seoir, genre « je suis con­vain­cu qu’elle était de­hors, j’ai juste de­mandé la vidéo par ac­quis de con­sci­ence ». Les deux joueurs ont retro­uvé leur siège et avalent leur mor­ceau de banane. Les por­tes ont été ouver­tes et les gens com­men­cent à aller et venir dans les allées. Sauf que le hawk-eye, que l’on avait pre­sque oublié, vient donn­er raison à Nadal : il faut re­jou­er le point. Quel­ques minutes plus tard, Nadal co­ureur de fond en défense a raison d’un Al­mag­ro qui fait les points et, en l’oc­curr­ence ici, les fautes.

Fin de l’his­toire ? Et bien non. Al­mag­ro breake une nouvel­le fois, mène 5-3… avant de se retro­uv­er tétanisé par les cram­pes. In­ter­ven­tion du kiné, qui était déjà venu soign­er Nadal pour des am­poules au pied quel­ques jeux plus tôt. Vous suivez toujours ? 4-5 puis 5-5, puis 6-5 Rafael Nadal. Le Major­quin sert pour le match… et, lui, ne tremble pas. Pas de blague : il fal­lait bien que quel­que chose vien­ne nous rap­pel­er que l’un est N°2 mon­di­al quand l’autre n’est que N°20.

Une belle poignée de main, mais pas de cri de joie chez Rafael Nadal. Il sait qu’Al­magro a plus perdu ce match que lui ne l’a gagné. Le Mur­cian quit­te d’ail­leurs le court sous des applaudis­se­ments bien plus nour­ris que ceux réservés à son vain­queur.

Gros­se journée, et je dois bien dire que je suis bien con­tent d’avoir sur un coup de tête (merci Mar­tin) décidé d’aller voir Marat Safin « en vrai », pour la première et dernière fois. L’autre révéla­tion de la journée – le ment­al en papi­er mâché de Nicolas Al­mag­ro n’en est hélas plus précisément une – con­cer­ne Rafael Nadal : je n’avais jamais vu un joueur mettre autant de viol­ence dans sa frap­pe de balle. En live, c’est réel­le­ment im­pres­sion­nant. Bref, une belle et riche journée de ten­nis. Le speak­er lui-même n’en est tel­le­ment pas re­venu qu’à la fin du match, il an­non­cera « on a vécu des choses énor­mes aujourd’hui : les adieux de Rafael Nad… euh non, de Marat Safin ! »

Jeudi 12 novembre. Sess­ion de jour. Djokovic bat Clément (6/2 6/2), Cilic bat Ver­dasco (3/6 6/3 6/4), Stepanek bat Mur­ray (1/6 6/3 6/4).

Par Isabel­le

Marin Cilic (photo Guillaume)J’ar­rive à Bercy vers 14h, flan­quée de mon pique-nique, pour le match de Djokovic. Bon, autant vous dire que je n’étais pas très motivée pour le pre­mi­er match au pro­gram­me, Davyden­ko con­tre Soderl­ing. Après une night sess­ion achevée très tard la veil­le, j’avais bien be­soin d’une gras­se matinée ! Un mot rapide sur Feder­er : je ne suis pas sûre que Bercy le motive vrai­ment. Je crois que quoi qu’il en dise n’avait pas trop envie d’être là. Mais je pen­sais quand même qu’il s’en sor­tirait. Be­nneteau a fait un match énorme, mais… ce n’est que Be­nneteau, quoi !

Bref, me voilà fin prête pour as­sist­er au match d’un de mes chouch­ous, Novak Djokovic. Heureuse­ment que je ne suis pas arrivée en re­tard, car Ar­naud Clément n’a pas fait le poids. Une vraie pro­menade pour le Serbe : je l’ai rare­ment vu aussi détendu sur un court. En gros, il s’est of­fert un en­traî­ne­ment un peu poussé. J’at­tends avec im­pati­ence le quart de fin­ale qui va l’op­pos­er à Robin Soderl­ing : gros mor­ceau en vue.

Les joueurs Français (Tson­ga, Simon, Mon­fils, Be­nneteau) en­vahis­sent le Centr­al… et nous on émigre sur le Court N°1, où Marin Cilic affron­te Fer­nando Ver­dasco. Cilic, c’est ce Croate teig­neux qui re­nvoie tout sans jamais s’énerv­er, hyper-patient. Le genre de gars qui at­tend tran­quil­le­ment que passe l’orage… et donc le genre de gars pro­pre à faire dis­jonct­er Ver­dasco. Pas manqué : l’Es­pagnol at­taque très fort – break d’entrée – et bouc­le le pre­mi­er set très facile­ment. Mais dès qu’il com­m­ence à faire des fautes, Cilic est à l’affût et en pro­fite. Le Croate re­mpor­te la par­tie, Ver­dasco n’a plus son de­stin en main pour le Mast­ers. Il est re­tombé dans ses trav­ers et lais­se une nouvel­le fois une sen­sa­tion de gâchis. Il avait pour­tant un bon tab­leau avec l’élimina­tion de Fed… L’Open d’Australie 2009 re­stera sans doute une parenthèse dans sa carrière. Sur­tout qu’il aurait dû gagn­er la demi-finale con­tre Rafa.

Le court N°1 est main­tenant pris d’as­saut : les or­ganisateurs n’ont rien trouvé de mieux qu’y pro­gramm­er Andy Mur­ray. Forcément, ça se bous­cule pour trouv­er un siège. Je n’ai jamais vu autant de monde sur ce court, pas même pour un « Char­lie » Moya – David Nal­bandian en 2007. Bon, le match con­tre Radek Stepanek est bi­zar­re : je crois que le Scot n’a pas récupéré de son match con­tre James Blake. Mais en tout cas, con­ten­te pour Stepanek. Voir un at­taquant battre un N°4 mon­di­al, ça fait toujours plaisir !

Vendredi 13 novembre. Djokovic bat Soderl­ing (6/4 1/6 6/3), Nadal bat Tson­ga (7/5 7/5), Mon­fils bat Cilic (3/6 6/4 6/4), Stepanek bat del Potro (4/0 ab.).

Par An­toine

Rafael Nadal (photo Guillaume)Hier, vendredi 13, jour de chan­ce, marqué d’abord et fon­damen­tale­ment par une réunion de 15 Lov­ers, dans un bi­strot du côté de Bercy, com­pos­ée de Marie Jo, sa soeur Isabel­le, Guil­laume et votre ser­viteur. Une première pour moi, ce qui m’a per­mis non seule­ment de faire la con­nais­sance de ces de­rni­ers, de siffl­er une bière avant de re­prendre des for­ces pour aller voir Mon­fils et Cilic en découd­re.

Quat­re matchs de suite dans la journée à Bercy, c’est très fatiguant, et je re­mer­cie Juan Mar­tin del Potro de m’avoir per­mis de re­ntr­er à une heure en­core décente (minuit quand même) pour libérer ma nièce, em­ployée comme baby sitt­er pour l’oc­cas­ion. J’ai été sur­pris comme tout le monde par son ab­an­don mais il n’était guère frin­guant Juan Mar­tin, per­dant ses deux pre­mi­ers jeux de ser­vice que Stepanek n’avait guère de dif­ficulté à re­tourn­er, se retro­uvant à 0-4 après que ce de­rni­er eut fin­ale­ment re­mporté son deuxième jeu de ser­vice, très dis­puté celui-là, mené 15-30, pour fin­ale­ment ab­an­donn­er. Jusqu’à ce moment-là, je me dis­ais que l’Ar­gentin tapait fort, mais pas si fort que cela, moins que Soderl­ing, Djoko, Tson­ga ou Cilic en tout cas ; il est vrai que taper sans abdos, ce n’est pas pos­sible et il a préféré arrêter les frais afin man­ifes­te­ment de ne pas pre­ndre de ris­ques à dix jours du Mast­ers.

Avant lui, Mon­fils avait réglé son com­pte à Cilic en jouant très bien. Cilic n’a pas été mauvais et jouait net­te­ment plus vite au pre­mi­er set avant de baiss­er un peu, sur­tout au ser­vice, et finir par com­mettre les fautes que la défense de Mon­fils lui forçait à com­mettre. Quel­ques coups in­croy­ables de la part de Slider­man, vrai­ment dif­ficile à débord­er. Le prix de la meil­leure défense de la journée avec Nadal of co­ur­se. Le court est assez in­termédiaire : l’avan­tage des at­taquants réside dans le fait que le re­bond est bas, celui des défen­seurs dans le fait que la balle perd énormément de vites­se au re­bond. Il faut vrai­ment taper pour faire avanc­er la balle qui prend peu le lift, net­te­ment mieux le slice.

Avant lui, Tson­ga avait perdu sans gloire con­tre Nadal, contra­ire­ment à mon prono. Il a dominé assez net­te­ment la plus gran­de par­tie du pre­mi­er set, a raté le coche à 2-3 0-40, mais à par­tir de 5-5, Nadal a net­te­ment pris le de­ssus, ne com­met­tant plus une faute et ser­vant très bien durant tout le match. Dès l’échauf­fe­ment, je trouvais que Tson­ga man­quait de pêche et il est fin­ale­ment ap­paru assez rapide­ment que c’était bien le cas. Il a fait l’es­sentiel des points et des fautes comme on pouvait s’y at­tendre mais la balan­ce a in­exorab­le­ment penché du côté de Nadal, très sérieux, très appliqué et qui globale­ment mis à part au début, a été bon, voire très bon quand il le fal­lait. Quand j’écris qu’il ser­vait très bien, je veux dire par là qu’il a tapé de très nombreux aces (à 195 sur le T), très bien varié et qu’il était donc très loin d’être ridicule sur ce coup en com­paraison de Jo qui perd aussi faute d’avoir été cap­able de pass­er plus d’une première sur deux… Plus de problèmes aux abdos pour Rafa en tout cas.

Un Rafa qui va donc retro­uv­er Djoko cette après-midi pour ce qui est la fin­ale avant la lettre parce que de l’autre côté Stepanek / Mon­fils, ce n’est quand même pas le même niveau. C’est Djoko qui me para­it jouer le mieux, même s’il est fatigué de façon assez éviden­te. Fin­ale­ment il s’en tire parce qu’à la fin, Soderl­ing était en­core plus fatigué que lui, lui faisant lit­térale­ment cadeau du match ser­vant à 3-4 au de­rni­er set, faisant quat­re fautes, et Djoko que de ser­vir pour le match deux minutes plus tard…En tout cas, pas un match de poètes que celui-là ; cela tapait, et fort… Au fond, je me dis que c’est en cas­sant les pat­tes de Sod avec ses amort­ies de re­v­ers (une bonne di­zaine et plus des deux tiers qui amènent le point) que le Djok­er qui a su laiss­er pass­er l’orage au second, a fin­ale­ment réussi à être un peu plus frais que le Suédois en fin de re­ncontre… Fatigué mais il joue bien le Djok­er, peu de fautes hier.

A l’arrivée, deux de­m­ies très ouver­tes pour cette après-midi, le vain­queur de la première ayant quand même sur le papi­er les meil­leures chan­ces pour la fin­ale. La demie entre le Djok­er et Rafa me para­it im­por­tante pour tous les deux. A suiv­re…

Di­manche 15 novembre. Fin­ale. Djokovic bat Mon­fils (6/2 5/7 7/6).

Par Isabel­le

Novak Djokovic (photo Guillaume)Bon, Djokovic a gagné. Je suis heureuse pour lui, ça se voyait qu’il en voulait, qu’il avait la rage. On a eu un beau match, avec des échan­ges de fous. A un set zéro, 3 – 1, je me suis dit que c’était bon, que dans un quart d’heure ce serait fini, et puis non… Mon­fils s’est accroché, comme con­tre Cilic, et Djoko était fatigué. Il a eu un gros coup de pompe à par­tir du deuxième set. Le Serbe, ça se voit tout de suite quand il est fatigué, il se traîne un peu sur le court, tête basse, un peu comme Marat. A chaque fois qu’il a le break, dans les deuxièmes et troisiè­mes sets, il se fait re­prendre et se retro­uve fin­ale­ment tout prêt de per­dre. Cinq défaites en fin­ale de Mast­er 1000 cette année, ç’aurait été vrai­ment dur !

Il a puisé la rage de vaincre en re­gar­dant son box, où ses parents étaient venus avec l’un des petits frères. Marian Vajda a même dansé après la balle de match. Moi, sur mon siège, j’es­sayais de ne pas trop man­ifest­er mon souti­en à Djoko : j’étais un peu seule cette après-midi à le sup­port­er et j’avais pas envie qu’on me re­gar­de de trav­ers. J’étais une sup­portrice silen­cieuse !

Gaël, lui, a été trop at­tentis­te. Il faut vrai­ment qu’il appren­ne à de­venir ag­ressif, sur­tout qu’il a la frap­pe pour ça. Sur la balle de match, au mo­ment où Gaël sert sa secon­de, quel­qu’un a crié « allez Novak ». Stupide.

Mais Mon­fils a mérité d’être en fin­ale. Ses vic­toires con­tre Cilic et Stepanek sont ad­mir­ables, sur­tout la secon­de. Con­tre Radek, il a moins bien joué que con­tre Cilic, mais s’est ar­raché et a vrai­ment gagné au ment­al.

Bercy 2009 aura donc été un bon cru. Am­bian­ce très chouet­te tout le week-end. Quand les Français sont là en fin de semaine, l’am­bian­ce est tout de suite différente. Ca reste bon en­fant mais c’est be­aucoup plus chaud.

On a vu pas mal de beaux matchs, des gros­ses bagar­res, quel­ques ab­an­dons sul­fureux… Mes meil­leurs matchs ? Le Djokovic/Nad­al pour le niveau de jeu de Djoko. Il était sur un nuage. Et c’est fort d’être en­core cap­able de pro­duire ça en fin de saison. Pour l’in­tensité, je di­rais le Cilic/Mon­fils ou le Nadal­/Almag­ro. J’ai vu tel­le­ment de matchs cette semaine que j’ai un peu du mal à faire une synthèse. Mais le match de Djoko con­tre Nadal est vrai­ment le truc qui me saute à l’esprit. Le bijou de la semaine.

Bon, un mot sur le Mast­ers pour finir : Djoko va avoir intérêt à sérieuse­ment se re­pos­er la semaine qui vient s’il veut faire quel­que chose à Londres. Feder­er est-il motivé ? Nadal, lui, le sera, Mur­ray à domicile en­core plus. Rod­dick, non, je n’y crois pas… Si je de­vais pari­er, je di­rais Mur­ray vain­queur. Il doit rattrap­er ses échecs en Grands chelems cette année. Et puis il joue à la maison. Nadal en chal­leng­er prin­cip­al s’il re­gag­ne de la lon­gueur de balle. Une pièce sur l’out­sid­er Ver­dasco en de­m­ies s’il ne fait pas sa tête de co­chon. Soderl­ing hyper dan­gereux aussi s’il y va. Mais c’est dif­ficile de se li­vr­er au petit jeu des pro­nos­tics tant que l’on n’a pas le tirage des poules.

Rendez-vous à Roland-Garros pour retro­uv­er la baroudeuse dans ses gran­des œuvres !

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156 Responses to Bercy est à nous

  1. antsiran23 15 novembre 2009 at 23:43

    J’avoue que le spectacle donne cet apres-midi par Nole et la Monf ne me passionne pas. Coups lourds et surpuissants. Match de boxe a distance. Des frappes d’une violence inouie. Pas mon truc. J’ai bien aime la lecon de tennis de Stepanek hier. Il n’avait malheureusement aucune chance. Comme le tennis d’aujourd’hui est engage dans une course aux gros bras… J’ai un peu de mal pour me passionner pour ce qui se passe en ce moment.

  2. benja 16 novembre 2009 at 07:42

    je pense surtout que Nole a mis 6 mois à s’habituer à sa nouvelle raquette.

    Il est donc très bien placé pour prendre la place de numéro un aprèès l’ausopen.

    Allez, je prends le pari que Nole sera numéro un au plus en mars 2010.

  3. karim 16 novembre 2009 at 08:53

    Je ne pense pas que la perf de Nole soit à tempérere par l’état de fatigue générale du circuit. Je rappelle qu’il est le joueur qui a gagne le plus de matches cette année, il est donc au moins aussi entamé que les autres. Et le physique n’a jamais été son fort. Ils évoluent tous donc dans des conditions similaires, et toutes choses étant égales par ailleurs, il est donc tout simplement le meilleur joueur à l’heure actuelle.

    Et pour 2010 il se pose clairement comme un des vrais favoris. Je crois en tout cas beaucoup plus en lui qu’en Murray dont le jeu ne me convaincra jamais on dirait bien. Si JMDP se remet dans le sens dans la marche, ces deux-là risquent de se tirer la bourre l’an prochain, suivis de près par ceux qui sont devant eux à l’heure actuelle.

    Nadal vous savez ce que j’en pense suite à nos échanges « off » d’hier.

    Fed je fais parti de ceux qui pensent que son doublé était un formidable cadeau d’adieu de la part des dieux du tennis, reconnaissants. peut-être encore un ou deux Wimbledon. Paradoxalement c’est sur les surfaces naturelles que ses chances restent les meilleures en ce début de fin de carrière.

    Murray… c’est qui?!!!!

  4. Lionel 16 novembre 2009 at 11:16

    à part la peur ou déception du fan, je ne vois pas ta ritournelle sur la fin de Federer. Il a juste fait 17 des 18 dernières finales du Grand Chelem.
    2010 et 2011 et 2 pas mal risquent d’être pareil, Fed sera toujours un candidat plus que sérieux pour la gagne. Allons Karim, soit raisonnable! Il a été à quoi, quelques points UC Open et Australie réunis de faire le Grand CHelem le SUISSE.

    C’est quoi le nadaloff?

    • fieldog38 16 novembre 2009 at 21:07

      17 sur 18! C’est clairement sa statistique la plus impressionnante, plus encore que ses 15 GC et elle risque bien d’être encore d’actualité dans un 1/2 siècle…C’est juste incroyable. Ce qui l’est encore plus c’est la manière dont on banalise de tels exploits. Faut dire que c’est aussi un peu de la faute du suisse ;)

  5. Chewbacca aime Federer 16 novembre 2009 at 11:23

    Je suis entièrement d’accord avec Guillaume Apollinaire ….et c’est quoi le nadaloff?des commentaires en coulisse sous amphétamines?

  6. Antoine 16 novembre 2009 at 12:30

    Ceux qui pensent que le Suisse ne va pas tarder à décrocher risquent d’être surpris. Il pense manifestement qu’il peut jouer au top jusqu’à 32 ou 33 ans sans problème:

    http://www.timesonline.co.uk/tol/sport/columnists/paul_kimmage/article6917213.ece

  7. MarieJo 16 novembre 2009 at 17:31

    ça va être dur d’attendre le prochain gd chelem, heureusement que le masters fera mise en bouche, et que la coupe davis sera la cerise sur mon gateau !!! vamos españa ! :)

    • Antoine 16 novembre 2009 at 17:45

      Le Master’s, cela peut être pas mal parce qu’il y a trois ou quatre joueurs qui peuvent le gagner, les quatre premiers au classement je pense..pour les autres, et notamment Del Potro, cela risque d’être beaucoup plus difficile tout de même..

      Mais Marie Jo, pour la finale de la Coupe Davis, il n’y a guère de suspense: on voit mal comment les espagnols pourraient se débrouiller pour perdre, chez eux, sur terre battue avec Nadal dans l’Equipe et un bon double..Maintenant si Nadal se blesse d’ici là, les choses peuvent être plus ouvertes mais il n’y a pas de raison a priori..

    • MarieJo 16 novembre 2009 at 19:21

      pour moi ferrer n’est pas sûr de battre stepanek, le double me parait très périlleux… l’espagne peut se retrouver à 1-2, rafa égalise et l’avenir des espagnols pourrait reposer sur verdasco contre berdych !
      c’est extrêment piégeux, surtout que ferrer n’a plus joué depuis valence, et qu’en 2008 il a eu toutes les peines du monde à battre stepanek su terre à roland garros, il a été mené 2 sets à 1… et c’était assez mal parti.

  8. Benoît 16 novembre 2009 at 22:12

    Le seul prétendant sérieux au titre est Radek Stepanek. Profitant des nombreux forfaits et continuant sur sa lancée Bâle-Bercy, il surprendra son monde en s’imposant face à Djokovic en finale en sauvant 3 balles de match.

  9. Hasek 16 novembre 2009 at 22:28

    Interview lucide de Simon sur lequipe.fr, j’aime pas trop le joueur mais faut reconnaitre qu’il est vraiment pas mal sur cette interview (en tout cas + que sur le court :D ). Bon à part le passage sur Dancevic où on sent que c’est bien un canadien qui dit ça

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20091116_195046_-ma-blessure-m-a-libere-dans-la-tete.html

  10. Jérôme 17 novembre 2009 at 08:18

    Largement d’accord avec Karim sur le fait que Djoko est la question positive de l’année 2010. Il est très possible que ce ne soit pas un feu de paille et que Djokovic reprenne la trajectoire qu’on l’avait vu dessiner début 2008 mais qui s’était interrompue à mi-année.

    Moi non plus, contrairement à Agassi dont les substances ingérées ont du altérer le jugement, je ne vois vraiment pas Murray n°1. Djoko a un jeu nettement mieux fait pour dominer le tennis sur surfaces rapides. Lui et Del Potro.

    Pour Federer, c’est une autre histoire vu qu’il aura 29 ans l’année prochaine. Un des enjeux pour lui, c’est de maintenir le niveau physique et la rapidité/qualité de placement qui lui permettent de dérouler son jeu avec un bon taux de réussite. Un gars de 22/23 ans n’a pas tout à fait les mêmes contraintes.

    Pour Nadal, j’ai toujours pensé qu’il n’était pas le mieux armé sur surfaces rapides par rapport au suisse, au serbe et à l’argentin. Et que chaque victoire en tournoi est autant un hommage à son mental exceptionnel qu’une entaille dans son physique.

    S’agissant des pronos, voici 1 an sur un autre site, je pronostiquais 2 victoires en GC pour Fed, et 1 pour Nadal. Je me suis planté juste sur la répartition puisque je voyais Fed gagner l’OA (qu’objectivement il aurait du gagner) et Wimbledon, et Nadal gagner Roland Garros (qu’objectivement il n’était pas évident de voir Fed gagner et où l’élimination prématurée de Nadal a été pour beaucoup).

    Pour 2010, allez, j’y vais.
    1 pour Fed : Wimbledon
    1 pour Nadal : RG
    2 pour Djoko qui sera n°1 mondial : OA et US Open.

    Del Potro aura besoin de digérer. Et pour Murray ? De la panse de brebis farcie à la peaud’zob.

  11. Kristian 17 novembre 2009 at 09:08

    Difficile de se pronocer pour 2010.
    Djokovic est le + fort cet automne, mais Nadal et Murray reviennent de blessure, Federer est en pre-vacances, Del Potro n’arrive pas a avaler son nouveau statut.
    Federer a gagne 2 GC, mais en l’absence de Nadal, et profitant des contre-performances majeures de Djokovic et Murray.
    Finalement la seule periode ou a eu au moins Nadal, Murray, Djokovic, Federer au top ce sont les 4 premiers mois de l’annee. Et Nadal etait le meilleur. Et encore Djokovic venait de changer de raquette, et Federer n’a ete bon qu’en Australie.

    Bref tout ca pour dire que les meilleurs ont fait les montagnes russes en 2009, et en deduire qui est veritablement au dessus semble difficile. Nadal a ete le seul joueur vraiment dominant pendant une assez longue periode. Mais c’est aussi lui qui est aujourd’hui le plus loin de son meilleur niveau.

  12. Jean 17 novembre 2009 at 09:21

    Je voudrais préciser ce que j’ai écrit plus haut : j’ai trouvé Djokovic très bon, il est logique qu’il termine l’année avec au moins un MS et il sera bien l’un des grands favoris de l’année 2010. Mais force est d’avouer que les autres en cette fin de saison ne sont pas très fringants. Il ne s’agit d’ailleurs pas là de fatigue de fin de saison, contrairement à ce qu’on lit partout (un gros mois de pause depuis l’USO), mais de coïncidence des objectifs avec les programmes de repos, préparation,… Djokovic possède probablement un surcroît de motivation dû à la virginité de son palmarès cette saison, à son impératif de retrouver des sensations. Et également, il est très bon en indoor, il est dommage que cette partie de la saison soit un peu tronquée. Mais l’AO est encore loin, on se souvient de sa défaite un peu prématurée l’an dernier après son titre aux Masters. Comme tout le monde, je le vois jouer les premiers rôles (le premier ?) en 2010, mais il faudra le montrer lors des GC [on avait presque grandchelemisé Murray après ses tournées sur dur (printemps et été), et il fait pschit (© Jacquot)]. Qui vivra verra.

  13. Jean 17 novembre 2009 at 10:27

    Sur Murray : de là où je suis, sa progression et sa démarche me semblent être très raisonnées. Gros travail physique, tennis-pourcentage, le tout visiblement sous la houlette d’une équipe dense. Un truc qui m’avait laissé cette année l’impression d’une montée en puissance régulière devant presque automatiquement déboucher sur la domination du circuit d’ici quelques saisons. Le truc, c’est que le tennis garde une part de spontanéité, de fraîcheur mentale, et que c’est souvent celui qui arrive à se sortir les tripes qui s’impose dans les grandes épreuves.

    On verra ce que donne sur le long terme cette approche scientifique du tennis, plus Lendlienne que Lendl, au-delà de toute autre considération, c’est ce qui me rebute complètement chez ce joueur, ce manque de générosité de caractère, de spontanéité et de plaisir, cette démarche si rationnelle qu’elle semble ambitionner d’exclure du jeu tout son aspect aléatoire et personnel pourtant si fascinant. J’espère qu’il s’étouffera dans sa démarche et qu’un type moins artificiel, comme Cilic à l’USO, se dressera toujours sur sa route.

    • Alex 17 novembre 2009 at 15:46

      C’est d’autant plus dommage qu’il possède du touché ! Il a le potentiel de spontanéité d’un Mecir moderne,de loin,il a notamment une facilité à sortir des amorties de coup droit d’un autre monde,lorsqu’il n’en abuse pas.Lendl en son temps avait un coup qui faisait vraiment mal,c’était son coup droit ! Murray n’a pas cette arme et devra compenser en tentant plus de choses à la volée par exemple s’il veut franchir un cap en GC.

  14. Antoine 17 novembre 2009 at 11:06

    Djokovic me parait avoir surtout marqué le pas comme c’est souvent le cas après une première victoire en GC, puis avoir connu des problèmes de confiance, avant de revenir plus fort et plus haut. Il me parait bien parti pour confirmer en 2010 et monter que son titre à l’OA n’était pas un accident isolé..

    L’année prochaine, c’est peut être Del Potro qui marquera le pas à son tour comme semble le monter ses sorties très décevantes depuis qu’il a gagné à Flushing mais on verra; peut être fera t il un bon Master’s par exemple.

    Celui qui devrait obtenir de meilleurs résultats en GC cette année, c’est Murray. Ces deux dernières années, il a gagné 10 de ses 11 titres sur dur et c’est lui qui perd le moins sur cette surface, malheureusement pour lui en GC..Une meilleure gestion de sa préparation pour les GC devrait donc logiquement lui permettre d’y arriver. Compte tenu de son bilan sur dur depuis 15 mois, sa meilleure surface, dire qu’il a un type de jeu qui lui empêcherait d’y arriver me parait infondé. Il joue surtout en contre et n’est pas le premier à le faire..

    Sinon, il y a bien sur les deux autres et chaque tournoi du GC sur dur sera donc très ouvert, un peu moins en ce qui concerne RG et Wimby bien sûr..

  15. Hasek 17 novembre 2009 at 13:14

    Pour Del Po, je pense que c’est plus le physique que le mental qui est entamé actuellement. Faut pas oublier que Del Po est le plus jeune de la bande des 5 et qu’il est celui qui est arrivé le + tard au très haut niveau. De plus, l’an dernier, il avait déjà bien galéré en fin de saison avec notamment un gros raté en finale de la CD. Je pense qu’avec les vacances puis la préparation, il reviendra à un bon niveau, reste à voir si cette année il pourra tenir la distance sur toute une saison.

  16. maedel 17 novembre 2009 at 14:50

    Hello,
    I needed to catch up (c’etait bercy, apres tout!!!) and wanted to leave un petit mot et surtout un bravo a isabelle for her contributions!

  17. isabelle 17 novembre 2009 at 16:31

    hello Maedel
    nice to see you around on the site! well, my best contribution is to go every day to watch the matches live! ;)
    sinon un petit pronostic pour 2010:
    AO: delpo ou djoko: nole a l habitude de faire de bons débuts de saisons, il sait bien récupérer a l’inter saison (fin 2007 il était cramé au masters, il gagne AO en 2008 + indians wells). il a faim, il n’a rien gagné cette année, il n’a plus de problème de raquette. mais il faut voir s’il fera trop chaud ou pas. delpo aura fini de digérer son 1er grand chelem.
    RG: nadal, mais il va ramer plus que les autres années, maintenant il y en a plein qui sentent qu’ils peuvent le battre, sauf les espagnols…je vois bien djoko ou fed le battre sur un des tournois de préparation sur terre battue
    wimbledon: fed archifavori, en attendant que les autres progressent sur gazon…je ne vois pas nadal faire le doublé, il est trop cramé physiquement
    USO: le plus ouvert, aucune idée: fed, delpo,djoko voire murray, depuis le temps qu’on l’attend en grand chelem; il faudra voir qui est le plus en forme pendant la tournée américaine.
    favoris pour le masters:
    murray, djoko s’il n’est pas fatigué; delpo a déclaré qu’il voulait le master dans la presse argentine (s’il est au top physiquement).
    verdasco voudra bien y figurer,il va bien se payer un scalp…fed se cherche une motivation, nadal une longueur de balle, roddick des matchs préparatoires. davy, euh…encore une finale?
    j’espère que mes pronostics seront aussi exacts que ceux que je fais pendant les matches…des fois j’arrive à deviner le score en live, guillaume et mariejo peuvent en témoigner! :)

  18. Franck-V 17 novembre 2009 at 18:22

    Roddick forfait pour Londres, c’est donc Söderling qui le remplace.

    Voilà qui me plait plus, non pas de voir A-Rod hors course mais Robin présent au Masters. Je l’espérais déjà plutôt que Verdasco.

    Tsonga devient premier remplaçant en cas d’éventuelle défaillance de DP.

    • Jérôme 17 novembre 2009 at 22:48

      Vers un Nadal-Soderling en match de poule au Masters ?

      Ca promet. ;-)

  19. Thomas 18 novembre 2009 at 12:50

    Ce sera Nadal-Soderling!

    Groupe A: Federer, Murray, Del Potro, Verdasco

    Groupe B: Nadal, Djokovic, Davydenko, Soderling

  20. Jérôme 18 novembre 2009 at 16:59

    Wouaou ! Le groupe A est vraiment très relevé. Ca rappelle le Masters de la plus grande époque.

    Il y a un peu plus d’éclopés et de seconds couteaux dans le groupe B.

    Logiquement, je verrais bien une demi Murray (tête de groupe)-Soderling et une autre demi Djoko (tête de groupe)-Fed.

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