Le problème Dinara Safina

By  | 26 avril 2012 | Filed under: Les filles

Est-il pos­sible de vivre son annus hor­ribilis l’année d’une ac­cess­ion à la place de nº 1 mon­diale ? Est-il pos­sible de se faire re­proch­er des per­for­mances décevan­tes alors même que l’on ob­tient les meil­leurs résul­tats de sa carrière ? Di­nara Safina a montré que oui.

En jan­vi­er 2009, la petite sœur de Marat Safin est N°3 mon­diale, à dis­tan­ce re­spect­able de la N°1 en ex­er­cice Jelena Jan­kovic. A 21 ans, après une fin­ale à Roland-Garros l’année précédente, Di­nara Safina fait par­tie des prin­cipales favorites de la saison qui s’ouvre, tout comme l’Américaine Serena Wil­liams.

Le début d’année semble con­firm­er les es­poirs placé en Safina : alors que Jan­kovic chute dès le quat­rième tour à Mel­bour­ne, Di­nara sauve deux bal­les de match con­tre Alizé Cor­net au même stade de la com­péti­tion, avant d’accéder à la fin­ale con­tre Serena Wil­liams. Leur ex­plica­tion du de­rni­er samedi est décevan­te, le match à sens uni­que : 6/3 6/0 pour Serena. La com­paraison est en­core plus cruel­le avec la spec­taculaire fin­ale hom­mes du len­demain. Alors que le cir­cuit ATP bril­le de mille feux, la WTA – en pleine crise de leadership de­puis la re­traite sur­pr­ise de Just­ine Hénin – n’a pu of­frir qu’une fin­ale sans grand intérêt, la faute à une Safina para­lys­ée par l’enjeu.

Néan­moins la Russe peut être fière de son tour­noi. Elle de­vient d’ail­leurs N°2 mon­diale derrière la cadet­te des Wil­liams le sur­len­demain de la fin­ale. Espérant con­tinu­er la saison sur sa lancée, Safina est cepen­dant stoppée dès le deuxième tour à Dubaï con­tre Vir­ginie Raz­zano, qui ira jusqu’en fin­ale. En l’abs­ence des sœurs Wil­liams, qui boycot­tent le tour­noi de­puis 2001, Safina est bom­bardée tête de série N°1 à In­dian Wells, avec à la clef une défaite en quarts con­tre la tête de série N°8 Vic­toria Azaren­ka. Bat­tue dès le troisiè­me tour à Miami par Stosur, elle de­vient pour­tant N°1 mon­diale quel­ques semaines plus tard, le 20 avril, sans avoir jamais re­mporté de tour­noi du Grand chelem… comme auparavant Clijst­ers, Maures­mo et Jan­kovic (les deux premières citées ayant cor­rigé cette lacune par la suite). La faute notam­ment à Serena Wil­liams, qui ne joue sérieuse­ment que les tour­nois du Grand chelem et man­que donc de régularité dans la récolte des points, contra­ire­ment à la Russe.

La ques­tion qui se pose alors est de savoir quel effet aura cette place de N°1 mon­diale sur le jeu de Safina. Cette dernière ap­porte rapide­ment une première réponse positive en réus­sissant le doublé Rome – Mad­rid sur terre bat­tue. Son bour­reau de la fin­ale précédente Ana Ivanovic n’ap­parais­sant plus comme une rivale sérieuse, Safina s’avan­ce à Roland-Garros avec le doub­le dos­sard de N°1 et de gran­de favorite à la vic­toire fin­ale, avec toute la pre­ss­ion qui va avec.

Pour­tant, Di­nara Safina pour­suit sur sa lancée : im­pres­sion­nante, elle se hisse en fin­ale après avoir balayé tous ses ad­versaires, ex­cepté une Azaren­ka un peu plus cor­iace. Face à Svet­lana Kuz­netsova qu’elle a bat­tue en fin­ale à Rome, elle a enfin l’oc­cas­ion d’ouv­rir son com­pteur en Grand chelem et d’ef­fac­er sa décep­tion de l’année passée. Mais la Russe déçoit de nouveau, pas­sant com­plète­ment à côté de sa fin­ale, per­due 6/4 6/2 avec une doub­le faute pour con­clure ce match ex­trême­ment décevant. Les critiques médiatiques fusent : voilà bien la pre­uve selon nombre de jour­nalis­tes que Safina n’a rien à faire à la tête du clas­se­ment !

L’avenir n’est d’ail­leurs pas par­ticuliè­re­ment rose pour Safina qui en­tame la saison sur herbe, sa plus faib­le sur­face. Pour­tant, alors qu’elle n’était jamais par­venue à dépass­er le troisiè­me tour à Wimbledon, la petite sœur de Marat par­vient à re­joindre le de­rni­er carré. Mais c’est une vérit­able humilia­tion qui l’at­tend : Venus Wil­liams, tenan­te du titre et quin­tu­ple lauréate du tour­noi, l’écrase 6/1 6/0.

Pour Safina, c’est la curée : alors que le cir­cuit ATP vit des mo­ments jugés « his­toriques » avec le doublé Roland-Garros / Wimbledon de Feder­er et son re­tour à la première place mon­diale, la WTA n’a à pro­pos­er en figure de proue qu’une joueuse sans tour­noi du Grand chelem à son pal­marès, souffrant de la com­paraison avec son frère Marat, re­nfrognée avec les jour­nalis­tes qui se montrent de plus en plus caus­tiques, et sans ment­al dans les gran­des oc­cas­ions. Le jeu de la Russe in­car­ne tous les problèmes du cir­cuit féminin : gros­ses frap­pes à plat du fond du court, aucune varia­tion, ça passe (par­fois) ou ça casse (souvent). Si Venus Wil­liams défend Safina, sa sœur cadet­te qui vient de gagn­er Wimbledon ne se prive pas d’exploit­er la faib­lesse psyc­hologique de la Russe pour l’en­fonc­er davan­tage. Safina a beau présent­er un bilan très honor­able avec deux fin­ales et deux demi-finales sur les quat­re de­rni­ers tour­nois du Grand chelem dis­putés, aux yeux du grand pub­lic Serena Wil­liams avec ses trois tour­nois du Grand chelem de­vrait être la N°1. Curieuse­ment, per­son­ne n’in­terroge l’Américaine sur sa pro­pre re­spon­sabilité dans cet état des choses : toute la faute est re­portée sur Safina.

Pour la Russe, c’est le début d’une de­scen­te aux en­f­ers. Après une fin­ale à Cin­cinnati per­due con­tre Jan­kovic malgré une vic­toire con­tre la re­venan­te Kim Clijst­ers en quarts de fin­ale, elle enchaîne les contre-performances avec une défaite au deuxième tour con­tre Rezaï à Toron­to, puis un échec con­tre Kvitova dès le troisiè­me tour d’un US Open re­mporté par Clijst­ers. Pire, elle est vic­time d’une bles­sure au dos qui ne la lâchera plus. A-t-elle trop forcée à l’entraine­ment dans l’es­poir de répondre aux at­tentes, les sien­nes comme cel­les du pub­lic ? Son jeu a-t-il fragilisé son dos ? Ou plus simple­ment a-t-elle un physique fragile en cette par­tie du corps ? Toujours est-il que sa fin de saison re­ssemble à un long cauc­hemar. Ses défaites au deuxième tour de Tokyo con­tre la qualifiée Chang Kai-Chen puis au deuxième tour de Pékin con­tre la 226e joueuse mon­diale Zhang Shuai entraînent la perte de sa place de N°1.

Néan­moins, elle retro­uve la tête du clas­se­ment à l’en­tame des Mast­ers 2009 avec le re­trait des points des Mast­ers 2008 où elle avait perdu ses trois matchs de poule sans pre­ndre une seule man­che à ses rivales. En­core en co­ur­se donc pour la place de N°1 mon­diale en fin d’année, Safina ne peut défendre ses chan­ces puis­qu’el­le ab­an­donne dès son pre­mi­er match con­tre Jan­kovic pour bles­sure au dos. En re­mpor­tant le tour­noi, Serena Wil­liams s’as­sure de la première place mon­diale en fin d’année. Safina ter­mine deuxième, soit la meil­leure saison de sa carrière, et ne désespère pas de re­mport­er enfin un tour­noi du Grand chelem en 2010.

Mais en réalité, la carrière de Safina est déjà ter­minée. Sa bles­sure au dos ne la lâchera plus, et après une série de désil­lus­ions tel­les que sa défaite au pre­mi­er tour de Roland-Garros 2010 con­tre Kimiko Date (âgée de 39 ans !), ou le 6/0 6/0 in­fligé par Clijst­ers au pre­mi­er tour de l’Open d’Australie 2011, elle décide juste avant Roland-Garros 2011 de pre­ndre une pause dans l’es­poir de soign­er sa bles­sure récur­rente au dos.

Même si l’an­nonce de sa re­traite par Marat Safin le 7 oc­tob­re de­rni­er a été démen­tie par la prin­cipale intéressée, il est peu pro­b­able que Safina re­vien­ne au plus haut niveau à l’avenir. Quand la Russe a quitté le court de Doha en lar­mes ce soir d’oc­tobre 2009, ses détrac­teurs ne savaient pas en­core qu’ils auraient pu pouss­er un grand soupir de soulage­ment : à ce moment-là, c’est fini pour Safina. On ne la re­ver­ra plus.

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Pal­marès Di­nara Safina (25 ans) :

  • Fin­alis­te Roland-Garros 2008 et 2009 ; fin­alis­te Open d’Australie 2009. Demi-finaliste US Open 2008 ; demi-finaliste Wimbledon 2009. Médaillée d’ar­gent Jeux Olym­piques de Pékin 2008.
  • 12 tit­res WTA, dont 5 équivalents Mast­ers 1000 : Be­rlin 2008, Montréal 2008, Tokyo 2008, Rome 2009, Mad­rid 2009.
  • Gag­nante de la Fed Cup avec l’équipe de Rus­sie en 2005.

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185 Responses to Le problème Dinara Safina

  1. Marc 29 avril 2012 at 21:33

    Quand on voit Ferrer psychoter sur les balles de set au 1er set ou faire n’importe quoi au moment de servir pour le 2è set, on voit bien qu’il a quand même un léger complexe d’infériorité par rapport à Nadal alors qu’il était très proche et aurait pu et dû gagner en 2 sets.

    Les matchs sur TB ne me font toujours pas rêver…

    • MacArthur 29 avril 2012 at 22:21

      Tout le monde a un complexe d’infériorité par rapport à Nadal sur TB. Tu peux l’occulter pendant le match en donnant tout, en lui rentrant dedans comme l’a fait Ferrer. Mais lors des moments décisifs, au moment de réaliser l’exploit tu psychotes…tu n’en reviens pas de tenir la tête au meilleur joueur de tous les temps sur sa surface…C’est trop beau pour être vrai…tu trembles…et soit tu joues petit bras, soit tu surjoues…

      Ça prend trop d’énergie mentale et physique pour battre ce garçon sur cette surface. Il faut réaliser le match parfait et ne baisser à aucun moment.

  2. Antoine 29 avril 2012 at 22:27

    J’ai déjà dit ce qu’il était advenu des cinq balles de premier set que Ferrer a eues. Il n’y a que sur la troisième ou il a qq chose à se reprocher, à mon avis, mais il est plus dur que cela avec lui même: il se reproche de ne pas avoir été assez agressif sur ces balles là. Cela ne m’a pas frappé du tout..IL ne m’a en aucune façon paru psychoter comme le dit Marc, sauf peut être sur cette troisième balle de set, mais c’est bien tout..

    A 3-1 au deuxième pour Nadal, j’ai décroché mais lu après que Ferrer avait eu une balle de deuxième set sauvée par miracle, dit l’Equipe, par Nadal. Soit..

    Je l’ai trouvé excellent Ferrer et il dit que c’était son meilleur match de la semaine. Nadal dit lui qu’il n’a pas pu jouer son meilleur tennis au premier set. Effectivement..Mais le résultat est là: au final deux sets pour Nadal, zéro pour un pourtant excellent Ferrer qui est le vrai top 4 sur terre battue..

    Marc dit qu’il aurait pu et du gagner en deux sets. Pu: oui, comme beaucoup de joueurs qui ont perdu en deux sets face à Nadal depuis des années, par exemple Federer en finale à Madrid en 2010..Du ? Je ne sais pas ce que cela veut dire…

    Pas très encourageant pour les autres…mais je trouve que c’était un très bon match, très plaisant à voir…

  3. MacArthur 29 avril 2012 at 22:38

    J’ai regardé le match mais il ne m’a semblé à aucun moment que Ferrer aurait « pu et dû gagner en 2 sets ». En revanche, un troisième set n’était pas impossible. Mais rien ne dit que Ferrer l’aurait gagné.

    • Antoine 29 avril 2012 at 22:53

      Il aurait certainement pu gagner le premier mais le deuxième aurait été très différent sans doute..Je suis tout à fait d’accord: ce n’est pas parce qu’on a des balles de sets dans deux sets que l’on doit gagner en deux sets..

      Cela ne sert à rien d’épiloguer sur ce qui se serait passé si un premier ou un deuxième set se passe autrement que ce qu’il est advenu: cela change toujours tout pour les deux joueurs et ce n’est qu’après un match que l’histoire se dévoile..

      Par exemple, l’année dernière en finale de RG, si Federer avait gagné le premier set 6-2, que se serait il passé ensuite ? Personne n’en sait rien mais ce qui est sur, c’est que les autres sets ne se seraient pas passés de la même façon…

      • Bapt 29 avril 2012 at 23:05

        Ce qui est sûr c’est que c’est un résultat inespéré : je ne voyais avant le match absolument pas une telle configuration. Ferrer n’a jamais été aussi près depuis bien longtemps de battre Nadal sur terre battue. Et il a fait bien mieux que l’an dernier sur ce même court.
        Au final, un très bon Fed ou très bon Djoko aurait sans doute pu maîtriser ce Rafa là aujourd’hui. (Murray je n’y crois pas). Tout n’est peut-être pas complètement bloqué cette année. Il y a de l’espoir… 

        • MacArthur 29 avril 2012 at 23:34

          Comme le fait remarquer à juste titre Antoine, on ne saura jamais ce qui ce serait passé si si si et si…Et sur ce point Bapt, rien ne dit qu’un bon Fed ou un très bon Djoko aurait pu maîtriser Rafa aujourd’hui ne serait ce parce qu’on ne sait pas quel Rafa se serait présenté devant ces deux joueurs.

          • Bapt 29 avril 2012 at 23:46

            Il n’y a aucune raison que face à Fed ou à Djokovic soudainement Rafa montre un visage plus conquérant que face à un adversaire qui ne lui pose aucun problème sur terre battue depuis des lustres. Le moins qu’on puisse dire c’est que Rafa était confiant avant de rentrer sur le terrain. Et il a eu du fil à retordre notamment parce qu’il a été agressé par un type qui tient l’échange, tout le contraire du Djoko version MC 2012.
            On sait que Federer est moins régulier sur terre battue que Ferrer mais il a des coups plus léthaux pour compenser.
            J’en reste à ma conclusion : Nadal est très bon mais pas imprenable. C’est déjà ça.
            S’il avait collé 6/2 6/3 à Ferrer, on aurait pu sans doute zapper la fin de la saison.

            • MacArthur 30 avril 2012 at 01:47

              Je suis d’accord avec toi que Nadal est prenable hein…Il est toujours prenable d’ailleurs par les meilleurs…Mais force est de constater qu’ils l’ont que très rarement pris sur cette surface. Cela dit, Ferrer a le jeu pour poser des problèmes à Rafa. D’ailleurs, moi je ne voyais pas une balade de Nadal et j’ai affirmé avant la finale que ce serait serré.

              Mais ce que je dis, c’est qu’avec des si…on tourne en rond. Une idée déjà, si c’était Djoko ou Federer en face aujourd’hui, ce serait déjà un adversaire différent pour Nadal en finale. Pas un ami (toujours difficile de bien jouer face à des amis) qu’on affronte une 4ème fois dans un tournoi qu’on veut gagner pour la 7ème fois….la grande lassitude quoi…Voilà c’est un autre « si »!

    • Colin 29 avril 2012 at 23:08

      Je me suis plusieurs fois rejoué dans ma tête la finale de RG2012 en imaginant que Fed ait converti cette balle de 1er set à 5-2.

      Ceci dit, rien à faire, c’est toujours Nadal qui gagne à la fin :
      2-6 6-0 6-7 6-1 6-4

      • Antoine 29 avril 2012 at 23:20

        Tout le monde doit avoir sa petite idée sur la question. Je n’ai pas vu le match, mais le seul scénario que j’imagine ou Roger peut gagner; c’est celui ou il gagne le deuxième set aussi, un peu comme contre Djoko en demies, par exemple 6-2 7-6 2-6 7-6 ou 6-2 7-6 2-6 3-6 6-4, non ?

        • Colin 30 avril 2012 at 11:19

          Ouais mais là c’est carrément science-fictionesque comme scénario. Ça ne correspond pas à ce qui s’est passé sur le terrain ce jour là.

          Federer a totalement décroché après la perte de cette fameuse balle de set, et s’est pris quelque chose comme 7 jeux d’affilée, permettant à Nadal de remonter dans le 1er set et de faire le break d’entrée dans le 2ème.

          Par ailleurs, même s’il aurait pu en effet passer en tête à deux sets à un, il aurait lâché le quatrième (impossible de prendre deux sets d’affilée à ce Nadal là. On n’était pas à Madrid en 2009!). Tout se serait joué dans le cinquième set. En fait c’est ça que j’aurais souhaité avoir, un cinquième set à Roland entre Nadal et Federer, comme à Rome en 2006.
          Mais soyons réaliste, vue la physionomie générale du match, Federer aurait lâché prise à un moment ou à un autre dans le cinquième.

  4. karim 29 avril 2012 at 23:43

    Quelqu’un pour me réveiller après RG SVP? merci d’avance.

    • MacArthur 30 avril 2012 at 01:49

      On peut te reveiller pendant RG si un scénario du type 2009 se produisait ? :-)

  5. Antoine 29 avril 2012 at 23:54

    Cette semaine, 3 petits 250 en attendant Madrid qui rapportent donc tous autant de points mais de niveau très différents quand on regarde la liste des joueurs..

    Le tournoi sans aucun intérêt, c’est Belgrade, avec Andujar (38ème) en TS1. Seul intérêt si l’on veut, c’est que Nalbandian fait son retour..Pour les autres, des points facile à ramasser..

    A Estoril, c’est nettement mieux avec Del Po, Richard et Stan. Del Po est tenant du titre…

    Le plus relevé, de loin, est Munich avec Jo, Almagro, Lopez, Cilic, Youzhny, Kohly et Davy, tenant du titre qui n’a rien gagné depuis..

    Ceux des joueurs mentionnés qui vont aller en finale de ces trois tournois vont sans doute avoir du mal à enchaîner derrière Madrid et Rome et juste une semaine de battement avant Roland Garros..

    • Coach Kevinovitch 1 mai 2012 at 13:19

      Ben ils iront demander conseil à Novak qui a enchainé Belgrade, Madrid et Rome l’an dernier en gagnant les trois tournois.

  6. benja 30 avril 2012 at 06:56

    Cette victoire donne encore plus de crédit à l’incroyable série de Nadal à Monte-Carlo et Barcelone. 15 titres en autant de participations, il faut tout de même se rappeler que c’est unique, et que ça n’arrivera plus que probablement plus jamais.

    Pour un joueur qui avait la tête sous l’eau il y a peu, on peut dire qu’il a à nouveau montré quel immense champion il était. Ceux qui le critique régulièrement regrettrons vite sa pension dans quelques années.

    Maintenant, il est temps de voir un tournoi avec tous les meilleurs réunis, on verra donc Rome et Madrid. Mais le vainqueur de Madrid n’est pas souvent le vainqueur de RG….

  7. benja 30 avril 2012 at 07:16

    Ceci dit, ce nouveau doublé de Rafa est une bien mauvaise nouvelle pour Roger.
    En effet, avec 1300 pts de retard sur l’Espagnol ce matin, on voit mal comment le Rodg pourrait repasser 2° avant RG.

    Rafa n’ayant « que » 2 finales à défendre, il ne perdra sans doute pas de point car on voit comment il ne ferait au moins aussi bien. Ca fait donc 1200 pts pour Nadal et 450 pour Roger.

    Voila donc Roger obligé de faire un doublé Madrid-Rome pour avoir une chance de repasser n°2. Sans quoi, il devra se farcir Novak et Rafa(ou l’inverse)au meilleur des 5 sets pour gagner RG.

    Pas gagné, ça.

    • Remy 30 avril 2012 at 08:57

      RG est un tournoi particulier tout de même. Personne, à part Nadal, n’est à l’abri d’une élimination particulière. Des immenses champion s’y sont perdus et des inconnus ont brillé.
      On peut espérer des éclairs de la part d’Isner ou d’autres.
      Parce que les top 4 qui défoncent sans suspense, ça devient vraiment redondant …

      • Ulysse 30 avril 2012 at 11:21

        Heu… Redondant, c’est pas ce qui a un rapport avec l’agriculture ?
        Je sors.

        • Arno, l'homme des antipodes 30 avril 2012 at 17:32

          Agricole. ;)

          • Guillaume 30 avril 2012 at 21:43

            PHM ?

            Kamoulox !

  8. Antoine 30 avril 2012 at 15:19

    En fait Benja, depuis qu’il a perdu contre Roddick à Miami, il est clair que la perspective de devenir numéro 2 avant Roland Garros a été réduite à néant s’agissant de Federer. Ce n’est donc pas un scoop. Par ailleurs, rien ne dit que cela aurait eu le moindre impact sur le résulat du tournoi, tout au plus une chance sur deux…C’est un non sujet.

  9. Guillaume 30 avril 2012 at 22:12

    Retour d’une semaine de vacances et rattrapage en accéléré : le tennis masculin, le tennis féminin, le football, la politique, le macramé… 15love-râleurs, bonjour ! C’est pourtant vrai qu’on aime ronchonner parmi nous.

    Sur le débat foot. Je suis fan du Barça depuis longtemps, pour tout dire depuis l’époque des Hollandais craignos à la Zenden ou Rochemback. Autant dire que j’ai bu du petit lait ces dernières années, depuis le Barça de Ronnie à celui de Messi. N’empêche que j’ai été impressionné par ce qu’a fait Chelsea sur ces deux matchs. Tactiquement, ils ont parfaitement joué le coup, s’engouffrant dans les faiblesses actuelles du Barça avec gourmandise. Même s’il tombe un peu trop facilement, Drogba est par exemple un p*** de footballeur. Sur ce coup-là, ils étaient plus forts que les Catalans, c’est tout. Le foot, ça n’est pas tenir la gonfle pendant 180 minutes sans rien en faire,pêché mignon des Catalans ces dernières semaines/mois. Barcelone était émoussé, Chelsea avait bien préparé son affaire… C’est moins spectaculaire que le Barça, c’est sûr, mais le foot est un sport collectif, hors les Blues étaient la meilleure équipe sur cette double confrontation….. Bon après faut bien avouer que la défaite du Real le lendemain m’a bien aidé à relativiser !!

    L’article de Quentin : J’ai toujours fait une nette différence entre Safina et le binôme Wozniacki / Jankovic. Ces deux-là ont pour moi plafonné au niveau qui a été le leur, c’est-à-dire, en gros, les demi-finales majeures. Safina, elle, a accumulé les finales d’importance : en 12 mois, 3 Grands chelems et 1 Jeux olympiques, du lourd quand même. Les finales majeures, elle les atteignait donc sans souci. Son seul problème, ç’a été de gérer la pression de ce dernier rendez-vous, vite exacerbée par la peur de mal faire et de devoir justifier les critiques sur sa place de N°1 dite illégitime. Mais le niveau, elle l’avait clairement, et je rejoins Antoine : cette première place mondiale prématurée a en réalité été un frein pour elle. Dans le fond, ça lui a pourri sa carrière plus qu’autre chose.

    A Kaelin : non, ce n’est pas sale. Je suis tombé par hasard sur le match de Barthel contre Bartoli, et cette fille a quelque chose, en dehors des boutons d’acné. Elle possède une sacrée qualité de frappe, que ça soit au service, en coup droit ou en revers. Ca part vite, avec beaucoup d’angles, tout en fluidité… Clairement une nana à suivre.

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