Dans la série « Ensemble, pour le meilleur et pour le pire », ces couples ont disputé plusieurs finales de Grand chelem. Retour sur les joutes de ces inséparables du dernier dimanche !
Le typique couple mi-ange mi-démon. Dans le coin droit nous avons IceBorg, le maître du zen et métronome du fond du court. Dans l’autre coin se dresse SuperBrat, l’enfant gâté colérique à la volée géniale. Bref, Borg-McEnroe c’est le yin et le yang ! Ils s’affronteront 14 fois en tout pour un bilan d’une parfaite parité, 7 victoires chacun. En revanche dans leurs confrontations en finales de Majeurs c’est McEnroe qui a nettement l’avantage : 3 victoires à 1, dont deux en finale de l’US Open, brisant par là-même définitivement les rêves de gloire américains de Borg.
Le détail de leurs finales :
- Wimbledon 1980 : Borg 1/6, 7/5, 6/3, 6/7, 8/6
- US Open 1980 : McEnroe 7/6, 6/1, 6/7, 5/7, 6/4
- Wimbledon 1981 : McEnroe 4/6, 7/6, 7/6, 6/4
- US Open 1981 : McEnroe 4/6, 6/2, 6/4, 6/3
Le match : Un cran au-dessus de l’excellente finale de l’US Open 1980, c’est sans surprise qu’on parlera de leur mythique finale de Wimbledon 1980, match qui attribuait aussi la 1ère place mondiale. Après un premier set aux abonnés absents, Borg se retrouve à un point du KO technique à 4-4 dans le deuxième. McEnroe obtient 3 balles de break mais Borg s’en sort grâce à d’excellentes premières balles. L’état de grâce change de camp et le Suédois réussit à l’emporter 7/5. La machine implacable est en route et Borg prend tranquillement le contrôle du match : il remporte le troisième set 6/3 et breake l’Américain à 4-4 au quatrième set pour servir pour le titre. A 40/15 personne ne doute que le match est fini : l’Américain a bien lutté mais Borg est décidément trop fort. Et pourtant… McEnroe s’accroche et sauve les deux balles de match de façon magistrale (un superbe passing de revers le long de la ligne pour la première et volée gagnante pour la deuxième). Le destin du set se joue lors d’un tie-break de 21 minutes et 34 points qui restera gravé dans les mémoires : Borg obtient en vain cinq balles de match (dont une sauvée par McEnroe grâce à la bande du filet, la balle venant mourir du côté de Borg), mais c’est McEnroe qui s’impose au bout du suspense à sa septième balle de set ! Plus personne ne doute dès lors de la victoire de l’Américain, tant il est improbable que Borg ne soit pas abattu par ses 7 balles de championnat ratées ! Et le début du cinquième semble le confirmer : Borg est mené 0-30 sur son service et semble au fond du gouffre. Mais on ne le surnomme pas Iceborg pour rien ! Imperturbable, il ne perdra plus qu’un point sur son service de toute la cinquième manche ! Après 7 balles de break dans différents jeux, il finit par l’emporter 8-6 face à un McEnroe au bout du rouleau. Il peut enfin s’agenouiller et fêter son cinquième titre (consécutif) londonien. Ce qu’il ne sait pas, c’est que ce sera son dernier…
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- Novak Djokovic – Rafael Nadal : 4 finales (3-1)
Inutile de présenter feu Nakunpoumon et le taureau de Manacor, tant ils font l’actualité. Vainqueur de leur première finale en Grand chelem, l’avenir semblait sourire à l’Espagnol qui venait de réaliser à la fois un Petit chelem et son Career slam. Mais la diète no-gluten a apparemment métamorphosé le Serbe dont l’endurance n’a plus rien à envier à celle de l’Espagnol. Résultat : 7 victoires de rang de Djokocop sur toutes les surfaces, dont 3 finales du Grand chelem consécutives.
Le détail de leurs finales :
- US Open 2010 : Nadal 6/4, 5/7, 6/4, 6/2
- Wimbledon 2011 : Djokovic 6/4, 6/1, 1/6, 6/3
- US Open 2011 : Djokovic 6/2, 6/4, 6/7, 6/1
- Australian Open 2012 : Djokovic 5/7, 6/4, 6/2, 6/7, 7/5
Le match : Leur finale record de l’Open d’Australie 2012 sur laquelle il est inutile que je revienne tant elle a récemment été objet de débat sur le site.
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Les Lendl – Wilander à Roland-Garros, ou le souvenir atroce de longues finales chiantes à mourir ! Pour être honnête, celle de 1985 fut très correcte avec un Wilander qui proposa un jeu étonnement (et relativement) offensif. Dans mon imaginaire de l’époque, Lendl était la brute, la sorte de croisement Terminator/Ivan Drago au coup droit robotique dévastateur tandis que Wilander était le blondin, un lapin duracell sans grand coup mais avec un intelligence tactique hors norme. Bourreau de Lendl lors de leurs premières finales du Grand chelem, Mats ne put rien lors de l’apogée du Tchèque en 1986-87, avec deux défaites en finales de Grand chelem et une au Masters. Dominateur en 1988, il rencontra une dernière fois Lendl en finale majeure à l’US Open, lors d’un match décisif pour la 1° place mondiale.
Le détail de leurs finales :
- Australian Open 1983 : Wilander 6/1, 6/4, 6/4
- Roland-Garros 1985 : Wilander 3/6, 6/4, 6/2, 6/2
- Roland-Garros 1987 : Lendl 7/5, 6/2, 3/6, 7/6
- US Open 1987 : Lendl 6/7, 6/0, 7/6, 6/4
- US Open 1988 : Wilander 6/4, 4/6, 6/3, 5/7, 6/4
Le match : Avant le Djokovic – Nadal de l’Australie 2012, le record de la finale la plus longue était le leur. 4h54 minutes de bataille à New York en 1988 pour la revanche de la finale 1987 (elle aussi d’une longueur inouïe : 4h47 !). Triple tenant du titre, n°1 depuis 159 semaines et vainqueur lors de leurs 6 dernières confrontations, Lendl est le favori logique face à Wilander, vainqueur toutefois de deux Majeurs en 1988. Le Suédois prend le meilleur départ en empochant une première manche soporifique 6/4 (avec plusieurs échanges dépassant les 30 coups) et menant 4-1 dans la deuxième. Lendl se rebelle pour remporter le set 6/4 mais l’éclaircie ne dure pas longtemps. Wilander reprend l’avantage en remportant le troisième set et menant 4-3 service à suivre au quatrième, mais Lendl refait à nouveau son retard pour égaliser à deux sets partout. Mené 0-2 au cinquième, il réussit à nouveau à recoller au score et mener 3-2 mais Wilander est trop solide et multiplie les attaques au filet. Mats réalise le break décisif au 7e jeu et ne le lâche plus pour conclure 6/4 et atteindre enfin la place de n°1 tant convoitée. Sa carrière venait de se conclure en fanfare…
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- Andre Agassi – Pete Sampras : 5 finales (1-4)
Dédé la moumoute contre Pete the King of Swing, le roi de la prise de balle précoce et du jeu en cadence contre l’un des derniers serveurs-volleyeurs à avoir gagné un Grand chelem. Malgré de nombreuses belles empoignades, Sampras mène largement aussi bien dans leur tête-à-tête (20-14) que dans leurs finales majeures (4-1). Pour approfondir leur rivalité, rien de mieux que de relire l’excellent opus de Karim où tout est dit, et très bien dit.
Le détail de leurs finales :
- US Open 1990 : Sampras 6/4, 6/3, 6/2
- Australian Open 1995 : Agassi 4/6, 6/1, 7/6, 6/4
- US Open 1995 : Sampras 6/4, 6/3, 4/6, 7/5
- Wimbledon 1999 : Sampras 6/3, 6/4, 7/5
- US Open 2002 : Sampras 6/3, 6/4, 5/7, 6/4
Le match : Aussi bizarre que cela puisse paraître, s’ils ont joué d’excellents quarts et demi-finales en tournois du Grand chelem, aucune de leurs cinq finales n’a atteint des sommets de tennis. On pourrait citer la finale de l’US Open 1995, mais à part le fameux point de 32 coups sur balle de set, le match en soi était assez décevant avec un Sampras nettement supérieur. Idem pour leur dernière finale, en 2002. Je pencherai plutôt vers la finale de l’Open d’Australie 1995, match assez disputé qu’André a remporté en quatre manches (sa seule victoire en finale face à Pete).
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A tout seigneur, tout honneur, le duo Fedal s’adjuge haut la main la palme du plus grand nombre de finales disputées durant l’ère Open, huit au total (4 Roland-Garros, 3 Wimbledon et 1 Open d’Australie) ! Jamais durant l’ère Open deux joueurs n’ont autant monopolisé les finales sur autant de surfaces. Après quatre premières finales équilibrées où chacun avait son royaume de prédilection (Roland-Garros pour Nadal, Wimbledon pour Federer), l’Espagnol a nettement pris l’avantage après 2008, avec 4 victoires de rang à Paris, Londres et New York.
Le détail de leurs finales :
- Roland-Garros 2006 : Nadal 1/6, 6/1, 6/4, 7/6
- Wimbledon 2006 : Federer 6/0, 7/6, 6/7, 6/3
- Roland-Garros 2007 : Nadal 6/3, 4/6, 6/3, 6/4
- Wimbledon 2007 : Federer 7/6, 4/6, 7/6, 2/6, 6/2
- Roland-Garros 2008 : Nadal 6/1, 6/3, 6/0
- Wimbledon 2008 : Nadal 6/4, 6/4, 6/7, 6/7, 9/7
- Australian Open 2009 : Nadal 7/5, 3/6, 7/6, 3/6, 6/2
- Roland-Garros 2011 : Nadal 7/5, 7/6, 5/7, 6/1
Le match : Un mois après la déculottée prise à Roland-Garros en 2008, Federer espère remettre les pendules à l’heure dans son royaume londonien et dépasser Borg dans la légende en remportant un sixième titre consécutif à Wimbledon. Mais Nadal ne l’entend pas de cette oreille et breake le Suisse dès le troisième jeu du match. Malgré 3 balles de break obtenues (dont 2 à 5-4 Nadal), Federer ne parvient à refaire son retard et laisse Nadal empocher la manche 6/4. Les choses semblent se remettre sur les bons rails en début de deuxième set : Federer fait le break et mène 4-1, mais un mauvais jeu de service permet à Nadal de recoller. Federer a deux autres occasions de breaker à 4-3 et à 4-5 mais rien à faire, Nadal est trop solide dans le money time et s’impose à nouveau 6/4. Malgré la perte de la troisième manche au tie-break, Nadal semble avoir le match en main quand il obtient deux balles de match au tie-break du quatrième, mais Federer les sauve pour recoller à 2 sets partout. A 4-3 en sa faveur, le Suisse obtient une balle de break qui lui permettrait de servir pour le titre mais n’arrive pas à la concrétiser. A 5-5 c’est au tour de Nadal d’obtenir deux balles de break mais Roger repousse l’échéance. Le break décisif de l’Espagnol arrive à 7-7. Malgré une troisième balle de match sauvée magistralement par Federer, Rafa est trop fort et finit par s’imposer 9-7 au bout de la nuit pour remporter son premier trophée majeur hors de sa surface ocre de prédilection.
Tags: Agassi, Borg, Lendl, McEnroe, Sampras, Wilander
Bonne victoire de Fed, score logique vu la rapidité de la surface même si Lopez n’a pas très bien servi.
Je suis content de voir enfin un peu de tennis vu que j’ai raté tout Rotterdam et tout Marseille. Je pense qu’on aura droit à notre Djoko-Fed en finale…
Lopez est un joueur de surface rapide aussi..
Djoko n’est pas très bon, Murray non plus, ce sera peut être Berdych que je n’ai pas vu jouer mais qui a l’air en forme si l’on en juge par les scores de ses deux premiers matchs..
Même si Roger ne bénéficie pas d’un WO, je ne vois pas bien Jo ou Del Po le battre après-demain, bien que l’un ou l’autre ait sa chance, enfin celui des deux qui aura au préalable battu l’autre..
Chaque set peut aller au tie break et le match se jouer sur un ou deux points, d’un côté ou de l’autre, mais la surface est trop rapide pour que Del Potro ou Jo aient le temps d’armer leur coup droit et de développer leur jeu. Si Roger joue comme aujourd’hui, il passera…
Je sais plus si qq’un l’avait abordé, mais je suis tombé par hasard sur un portrait/interview de Gulbis (oui oui, c’est encore un joueur de tennis. Enfin je crois) sur un espèce de blog/site. Le voilà si ça vous intéresse :
http://www.tennisfr.com/t1997-ernest-gulbis
C’est une traduction en « français » d’un article paru dans « The Telegraph ». La traduction a été vite faite, probablement à partir d’un traducteur automatique, du coup elle a laissé passer quelques perles comme celle-ci:
« Je me sentais mal après être allé à l’usine de Chef en Autriche où ils fabriquent les raquettes, et j’ai vu tout le travail qu’ils font. Il est fabriqué à la main, ils font tout pour les joueurs, ils réfléchissent vraiment à ce dont les joueurs ont besoin, et puis un imbécile comme moi vient et il les casse. Désolé, c’est mes émotions, je ne peux pas les occulter. »
L’usine de Chef… C’est celaaaaa, oui !
Oui en effet, il est visible que la traduction a été baclée ^^. Mais bon il n’y a pas de difficulté de compréhension et c’est plutôt marrant, ça montre ou confirme du moins ce qu’on pensait du personnage.
Jo est en train de pulvériser Rosol: 3-0 et 12 points gagnés sur 15..
Jo est très brutal: 5-0…
Bon, ok, pas vu le match, mais il n’y a effectivement apparemment qu’un seul joueur sur le court : 5/0 Jo…
Rosol a sauvé deux balles de bulle et remporté son service: 5-1..Il a un bon service pourtant, mais ne peux pas taper deux fois dans la balle sans l’envoyer dans le filet ou out…
Jo se met à arroser en tapant de plus en plus fort…et paume son service..5-2
Rosol a décidé d’imiter Jo: 3 aces..5-3..
Vexé, Jo enquille un jeu blanc et gagne ce premier set 6-3..
A 40-0, il rigole avec les spectateurs français qui l’encouragent..
Tiens, Fawaz, il n’y a pas que Fish qui a le meilleur classement de sa carrière à 30 piges…Je viens d’apprendre que c’est également le cas de Lopez, actuellement 15ème…Cela ne l’a certes pas empêché de perdre contre Roger pour la 10ème fois en autant de rencontres au cours des 9 dernières années.
Une série qui se prolonge donc pour Roger. Demain, ce sera au tour de Youzhny, en avance d’une rencontre sur Lopez: 11 défaites à la suite pour l’instant..
Tout le monde n’a pas le talent de Gilou…
Merci Antoine de ramener ce sujet sur le tapis!
Le débat est parti du fait que j’ai affirmé que le top d’une carrière se situait généralement dans la tranche de 22-27 ans, ce que je ressens depuis assez longtemps que je suis le tennis et qui a été corroboré par une étude publiée sur 15love.
Cela n’a jamais signifié qu’on ne pouvait pas très bien joué à 30 ans, voir y faire sa meilleure saison (même si cela reste statistiquement moins probable)
Je crois aussi qu’on n’a pas la même acception du terme « être au top ». J’entends par être au top pour un joueur de tennis qui a généralement entre 10 et 15 ans de carrière, les 2 voire 3 années où il est le plus performant sur la moyenne de ses aptitudes tennistiques, physiques et mentales.
Cela ne veut pas dire l’année où il obtient son meilleur classement, ni celle où il obtient le meilleur pic de performance (victoire en tournois, tour élevé en GC, campagne victorieuse en CD).
En effet, nonobstant son propre niveau de jeu, les paramètres du classement et du pic de performance dépendent beaucoup de l’opposition. Cette opposition peut consister en des joueurs de sa génération, de la précédente ou de la suivante.
Suivant qu’on soit en début, en milieu ou en fin de carrière, que l’on rencontre un SAMPRAS ou un McENROE en début ou en fin de carrière ça change tout. On peut être au top de sa forme et perdre constamment contre eux dans les 1ers tours, et attendre leur veillissement ou sa propre maturité pour parvenir enfin en 1/2 ou en F de GC, tout en étant moins bon.
RECHERCHE STATISTICIEN FERU DE TENNIS DESESPEREMENT
L’histoire du meilleur classement de F. LOPEZ me fait penser à un sentiment que j’ai depuis 2, 3 ans que la génération FEDERER (les joueurs nés en 1980-81-82) a des résultats hors norme « after their prime years » (équivalent Us des 2,3 meilleures saisons auxquelles je faisais allusion dans mon post précédent), c-a-d à partir de 28,29, 30 ans.
Je cite pêle-mêle SAFIN (80), FERRERO (80), MALISSE (80), MONTANES (80), HEWITT (81), MELZER (81), F. LOPEZ(81), FEDERER (81), DAVYDENKO (81), O. ROCHUS (81), FERRER (82), RODDICK (82), NALBANDIAN (82), YOUZHNY (82), MAHUT (82), sans compter (LJUBICIC (79), KARLOVIC (79) ou BLAKE (79), qui à l’exception notable de SAFIN et de HEWITT, se maitiennent allègrement dans le top 100 voire top 50, tout en réussissant des performances de pointe au cours de ces 3 dernières années.
Est-ce un phénomène courant? Ou la génération FEDERER est vraiment un bon cru?
Break Jo dans le second set: 3-1…
Sauf pétage de plombs total, on va donc avoir droit à un nouveau match entre Jo et Del Po, faisant suite à la finale de Vienne, gagnée par Jo, et la demie de Marseille la semaine dernière qui est allée à l’Argentin…
A qui la belle ?
La belle, la belle… Del Potro mène quand même 4-1 je crois.
Tsonga qui pulvérise Rossol ? Qui ? C’est comme jouer à la piecette avec un bock bavarrois.
Je vois bien Berdych passer Murray, qui n’aime pas le jouer.
Del Potro-Tsonga, encore un match très ouvert mais l’Argentin devrait l’emporter sur la forme du moment. En plus il peut jouer à une cadence bien plus élevée que Jo… Le survivant héritera d’un apparemment très bon Roger, pas un cadeau. Allez Roger, fais nous claquer le Djoker !
Les commentaires d’Antoine sur les performances de Tsonga Jo Wilfried empruntent étonnamment au registre porno tendance brutal hard core: Jo est en train de pulvériser Rosol, Jo est très brutal, Jo se met à arroser en tapant de plus en plus fort…
Dans ce monde tennistique aseptisé, ça ne peut pas faire de mal.
A part ça, je trouve que Lopez est décidément un joueur nécessaire. Il a un joli jeu, sait perdre contre Fed en le mettant bien en valeur, leur match était plutôt agréable à regarder. Un joueur nécessaire, c’est un type dont on se dit que même s’il n’est pas un top, le jour où il ne sera plus là, il y aura comme un vide. Nous avions déja évoqué ici le cas Troicsky (bref, Troi machin), pour conclure qu’il était tout le contraire: un joueur totalement dispensable, uniquement conçu pour remplir une ligne sur le site de l’Atp. Lopez, c’est tout le contraire.
Ca n’a rien à voir, mais sur le débat sur le pognon gagné par Murret à ne pas forcément aller très loin, force est de constater que pour le même prix, les organisateurs ont aujourd’hui aussi, souvent, Lendl.
Bon Roger a fait le boulot proprement ce soir. Impérial au service, solide dans les autres compartiments du jeu, du très bon boulot.
J’attends de voir les « meilleurs coups » sur « Ta télé » pour me régaler.
Comme le disait Will ou Arno (je ne sais plus), ça fait quand même du bien de voir une surface où les attaques ne reviennent pas inlassablement jusqu’à provoquer la faute adverse. Moi j’en redemande!
Sinon, petites précisions concernant le débat sur la mononucléose de tout à l’heure.
- comme dit par Clément, les manifestations cliniques de la mono sont extrêmement variables d’un individu à l’autre. Cela va du gros syndrome grippal +/- une bonne angine qui dure une semaine et à la fatigue chronique vous empêchant toute activité physique durant de nombreux mois. Tout dépend de la réaction de l’hôte face au virus.
- le virus responsable de la mono (EBV) est l’un si ce n’est le plus fréquent dans la population générale, et ce quelque soit le pays concerné. C’est bien simple, à l’âge adulte, près de 95% des personnes ont rencontré le virus et développent donc des anticorps aisément dosables par un laboratoire de biologie médicale (sérologie EBV). Rien de plus facile de que de faire le diagnostic.
- cette prévalence dans la population générale implique, contrairement à ce qu’Ines semblait croire plus haut, que le risque de contracter la maladie suite à une transfusion est très minime puisque cela impliquerait que la personne recevant la transfusion hétérologue (plutôt qu’hétéro-transfusion) fasse partie des 5% restants… De plus si le virus persiste à vie dans l’organisme, avec notamment des excrétions plus ou moins fréquentes dans différents fluides biologiques dont la salive, les phases sanguines ou virémiques sont rares voire exceptionnelles après la primo-infection.
Enfin en France, toutes les poches de sang sont « déleucocytées », c-à-d que l’on enlève des dons de sang les globules blancs pour qu’il ne soit pas injecté au receveur. Hors, l’EBV est latent dans les lymphocytes B esentiellement, donc le risque résiduel de transmission de l’agent de la mononucléose infectieuse via les transfusions est de l’ordre de l’exceptionnel.
Alors comment expliquer l’explosion des cas de mono chez les joueurs de tennis des années 2000?
- 1ère possiblité : ils font tous partis des 5% à 10% des personnes n’ayant jamais rencontrés l’EBV au cours de leur vie et le contracte donc vers 20-25 ans. Possible car combien de cas de mono par rapport à l’intégralité des joueurs du circuit…?
- 2ème possibilité : les instances dirigeantes étaient en manque de bonnes idées pour couvrir certains joueurs pris par la patrouille et on a trouvé de bon ton d’invoquer une mononucléose à chaque fois…
Pas très crédible.
Ce qui sûr en tout cas, c’est que c’est un très mauvais argument pour se convaincre de dopage par transfusion chez un sportif, qu’elle soit de nature autologue ou hétérologue…
Merci Dr Fieldog.
Ne penses-tu pas aussi que se déclarer atteint d’une mono ne permet pas de prendre en traitement des produits masquants (comme la proportion incroyable d’asthmatiques dans le TDF qui ne se déplacent pas sans leur ventoline, produit qui a le bon goût de masquer je ne sais plus quoi d’interdit et de manifestement très répandu).
Il n’existe pas de traitement spécifique pour la mono. C’est une affection bénigne.
On peut éventuellement prescrire des antibiotiques si on suspecte une surinfection bactérienne de l’angine virale! (pas mal comme principe ça non? ) et éventuellement des corticoides pour diminuer le syndrome inflammatoire lors de la phase initiale de la maladie. Mais 1) ce sont des produits dopants 2) la durée de traitement est tellement courte (5j au max) que le bénéfice pour l’athlète est quasi-nul, athlète de toute façon cloué au lit par son syndrome grippal…
Tu confirmes ce que je disais: corticoïdes. L’intérêt n’est pas l’effet dopant du traitement en soi, c’est de masquer par cette prise légitime la prise antérieure et plus intensive de corticoïdes.
Non je ne pense pas Ulysse. Utiliser un produit dopant pour masquer un produit dopant ne me paraît pas très perspicace…
De plus il y a certainement des substances bien plus efficaces en terme de doping. D’autant plus que les corticoïdes ont des effets indésirables non négligeables (amyotrophie musculaire,…).
En revanche je me pose une question : y a-t-il des contrôles sanguins au tennis?
Je suis bluffée, tu fais médecine ? Ça concorde avec ce que j’avais lu et détruit les arguments rencontrés souvent de la mononucléose bidon de Federer. Il y a de nombreuses formes de mononucléose et la sienne n’était évidemment pas une forme sévère. Le seul impact qu’elle ait eu c’est, comme il l’avait expliqué, d’avoir réduit à néant le bloc de travail fait avant Melbourne et celui qui aurait du se faire après, phase où il avait été le plus malade. Sinon, la maladie elle-même n’a pas duré longtemps.
Je connais une fille qui en a eu une très récemment et le médecin lui a dit qu’il fallait une bonne année pour que le virus disparaisse de l’organisme. Elle a des phases normales et des phases de grande fatigue mais a néanmoins repris le tennis au bout de quinze jours ou 3 semaines, certes pas à haut niveau.
Pas loin . Je suis interne en biologie médicale mais je suis passé par la filière pharmacie…
Quelqu’un qui sait de quoi il parle alors
j’avais discuté une fois avec une fille qui jouait assez régulièrement, et elle me disait qu’elle chopait facilement le premier virus qui passe, et qu’elle était plus souvent malade lorsqu’elle était en compète que l’inverse…
comme si ton corps s’épuisait bcp plus vite, pour cause de surrégime en qque sorte…
ce qui est curieux, c’est que la mono affecte bcp plus les joueurs de tennis que d’autres sportifs, à moins qu’il n’en soit pas fait étalage, mais on ne peut pas vraiment savoir.
moi, je me dis que les nombreux voyages et décalages horaires, d’une semaine à l’autre, d’un pays à un autre doivent forcément affecter tes défenses immunitaires non stop… à force d’être sollicité le corps n’arrive plus a réagir correctement à une infection…
la mono reste une maladie d’ado, y’en a avait toujours un dans l’année qui se la chopait.
après s’il y a dopage via transfusion, c’est sans doute un facteur aggravant, même s’il n’est pas une cause directe de la maladie, car il faut encaisser ce genre de traitement.
Cet article va dans le même sens que toi, les athlètes ont une fragilité immunitaire plus grande
http://www.nutri-site.com/dossier-entrainement–maladies-rares-sportifs–2–104.html
Même chose ici
http://www.e-sante.be/mononucleose-sportifs-aussi/actualite/1773
Donc rien de surprenant à voir cette pathologie plus fréquente chez les sportifs.
merci sylvie !
je pense que bcp de sportifs ne sont pas capables d’endurer les changements de climat, de pays et d’horaires sur toute la durée de leur carrière, y’a forcément un moment où le corps dit stop…
savoir ménager sa monture semble la leçon numéro un, et même quand on s’appelle roger et qu’on a eu la meilleure planification sportive, on n’est pas à l’abri.
j’espère que soderling ne suivra pas le cas d’ancic qui n’a jamais pu revenir durablement, et qui a su profiter de ses périodes de repos pour étudier le droit… à qque chose malheur est bon, mais se serait dommage pour notre super krisproll.
Thanks doc (désolé Antoine !). En plus même moi je comprends !
La mononucléose est la maladie la plus cool qui soit. Chopé ça une fois : l’impression d’être r… def… du matin au soir, complètement dans le coltard. Très drôle. En plus, une véritable et indiscutable autorisation à ne rien, rien foutre. Parfait. Par contre, pas terrible pour le tennis.
@ Sylvie : pour parler un peu de mon expérience personnelle (c’est bien beau les bouquins mais rien ne vaut la vraie vie ), j’ai eu la mono durant mes études à 20 ou 21 ans je crois. Très probablement en soirée étudiante où, à force de boire dans tous les verres, tu finis par chopper ce genre de bestiole .
Je me suis jamais expliqué comment je n’avais pas été en contact avec le virus plus tôt malgré toutes les nénettes que j’avais emballé pendant l’adolescence (je dis ça parce que j’ai un avatar Barney Stinson!!! ).
Plus sérieusement, il y a une explication scientifique à cela : si le virus est bien présent chez 90-95% de la population, seuls 20-30% d’entre eux excrètent le virus dans la salive et sont donc contaminants (baiser, boire dans un verre, etc…).
Pour ma part, la mono m’a mis KO une semaine et puis après tout est revenu dans l’ordre donc rien d’exceptionnel à ce qu’un athlète comme Fed par exemple, rejoue si peu de temops après…
Mon propos n’a rien à voir avec des « croyances », fieldog.
La seule possibilité crédible que tu évoques comme réponse à la question qui nous préoccupe n’est pas suffisante.
Ce serait en quelque sorte un hasard et un pourcentage d’apparition proche de la population générale. Mais justement ça ne l’est pas !
Le dopage sanguin a lieu dans des contextes pas forcément bien aseptisés des cabinets médicaux privés car bien évidemment, cela ne se passe pas à l’hôpital !
L’un des dangers est donc dans le risque d’une inoculation virale dont la mononucléose n’est qu’un des exemples le plus connu.
Depuis 2004, l’agence mondiale antidopage (AMA) l’a placé dans sa liste à la section « amélioration du transfert d’oxygène ». Le dopage sanguin est défini comme étant « l’utilisation de produits sanguins autologues, homologues, hétérologues ou de globules rouges de toute origine dans un autre but que pour traiter un problème médical avéré ».
De Mondenard, spécialiste du dopage sportif, utilise aussi les termes d’autotransfusion ou d’hétérotransfusion.
La mononucléose n’est pas vraiment le problème, c’est son apparition qui l’est dans le monde de la haute performance car tous savent ce que cela signifie !
Sauf que tant qu’on n’aura pas apporté la preuve que la fréquence de survenue d’une infection par l’EBV est plus fréquente chez les sportifs que dans la population générale, on ne peut rien en déduire du tout.
De plus comme expliqué plus haut, les phases virémiques, autrement les phases où la transmission de l’agent pathogène sont possibles sont extrêmement réduites pour l’EBV.
Encore une fois, la question n’est pas de prouver si dopage ou non il y a dans le tennis mais de définir si la survenue d’une infection par l’EBV est un signe de transfusion sanguine. Et dans ce référentiel la réponse est clairement non.
De plus il est très facile de détecter une transfusion hétérologue puisque (sans entrer dans les détails), il existe dès lors une double population de GR dans le sang du receveur et il est très aisé de l’identifier. De plus, cela est visible 4 mois, soit la durée de vie d’un GR…
Toute la question est de savoir quels sont les types de contrôles dans le tennis…
Et n’en déplaise à Mr DE MONDENARD, on parle de transfusion hétérologue ou autologue… Mais c’est un détail.
Tu as raison sur les points 1 et 2. Ceci dit, il est possible qu’il y ait un article précis que tu ne connaisses pas et que je n’ai pas été rechercher.
Pour le point 3, ce ne sont pas les transfusions hétérologues qui sont aujourd’hui en usage dans le domaine sportif pour les raisons que tu donnes d’ailleurs.
Tout à fait, ce sont les transfusions autologues qui semblent répandues comme pratique dans le doping.
Et dans ce cas, la contamination par un agent infectieux quelqu’il soit, est encore moins possible puisque le principe est de s’injecter son propre sang ; donc soit tu présentes l’agent avant et après l’injection (sans aucune conséquence clinique puisque tu étais déjà porteur de ce virus), soi tu étais séronégatif pour tel agent pathogène,et il n’apparaîtra pas par magie dans la poche que l’on va te réinjecter.
Après tout cela, une seule décision à prendre: nommer Dr Fieldog responsable de la rubrique « les toubabs vous parlent du dopage, en direct sur 15-Love »..
Excuse-moi d’avoir voulu apporter ma maigre contribution au débat Antoine… Loin de moi l’idée de prétendre apporter une vérité universelle mais simplement quelques éléments supplémentaires à ladiscussion.
Enfin bref…
Mais pas du tout Dr Fieldog, je suis très impressionné par tes connaissances médicales. Ta nomination me parait aller de soi..
Une question Dr: comment pourrait on inoculer le virus Ebola à Djokodope sans se faire gauler ?
Pierre me semble un vecteur idéal
Phase 1) kidnapper Pierre Djokovic
Phase 2) lui injecter le virus après avoir récupéré une souche en Afrique sans oublier de lui administrer conjointement le virus de la rage (étape cruciale pour la suite…)
Phase 3) rendre le chien à Djoko
Phase 4) après une courte période d’incubation, pierre Djokovic enragé mordra son maître et lui transmettra les 2 virus. Conscient du caractère malade de l’animal, le staff de Djoko préviendra la transmission de la rage mais ne pensera aucunement à la possibilité de l’inoculation d’un second agent infectieux…
Et tac, l’affaire est jouée. Un parfait cheval de Troie, le Pierre…
Génial, des volontaires pour coordonner cette belle opération ? Je suis prête à en faire un article, si on y arrive, pour tremper cet exploit dans le plus beau marbre fondu.
L’alliance Antoine-Doc Fieldog est diabolique…
Lopez joueur nécessaire. Ouarff mais très vrai.
Autant Tsonga ou Delpo peuvent se faire battre par Federer ou Djoko la tête haute car ils ne jouent pas sur le long terme dans la même catégorie, autant ils sont entre eux des adversaires directs, candidats au même strapontin dans le top 5.
Juan Manuel a montré des aptitudes supérieures à l’USO, mais après tout Jo aussi à Melbourne et à Londres. Ils sont tous deux des trouble-fêtes avec pignon sur rue, capables de faire péter un GC avec une ou deux occasions favorables sans trop tirer sur la ficelle. Je suis sur qu’ils prennent très au sérieux leurs rencontres qui sont autant d’occasions de marquer leur territoire.
Surface rapide = surprises. Mon cul (si je puis me permettre d’être aussi grossier).
Sur les 8 TS à Dubaï tout le monde est en quarts sans transpirer sauf Fish qui était un intru dans le groupe dès le départ de toutes façons. Je vois bien la logique être respectée à la lettre à partir de là, sauf pour la finale.
Merci Colin.
Si Sam l’a fait, Oluive peut le faire aussi.
Allez Oluive on est tous derrière toi!
Colin, j’adore ton coaching stratégique ès icônes WordPress.
BREAKING NEWS
Gulbis a gagné son 2e match consécutif.
Donc si j’en crois les stats, ça veut dire qu’il va sur sa victoire en tournoi annuelle.
Il souhaite peut-être se débarrasser de cette corvée tôt dans l’année pour pouvoir continuer à perdre aux 1er et 2ème tours jusqu’à fin 2012 et continuer à faire la bringue.
visiblement c’est un kiné qui le suit ces derniers temps : novotny ! comme quoi il n’y a pas que les coachs pur sucre qui savent faire le job !
go ernest !
!
Le choc de la journée, Fieldog a été plus loin que le CE2. Je pense qu’il va me falloir un certain temps pour m’en remettre. Si ça c’est pas une surprise…
personne ne s’est arrêté au CE2 sur 15LT, sache le
Désolé de te décevoir Karim…
Il n’y a pas besoin d’avoir été jusqu’au CE2 pour devenir Toubab Karim, du moins en France. Saches le. En Côte d’Ivoire, je ne sais pas, peut être êtes vous plus exigeants..
Je suppose que tu voulais dire toubib, parce qu’au sénégal un toubab c’est un… blanc!! Vous devenez blancs à partir du CE2 c’est bien ça?
Non, je voulais dire toubab parce que j’ai un pote toubib qui a fait sa coopération à Dakar et qui parlait de toubabs…Je pensais qu’il s’agissait de toubibs
Mais rien de grave, Fieldog n’a pas été jusqu’au CE2 pour être toubib, mais c’est autorisé chez les toubabs, c’est bien cela..De toute façon un a plutôt qu’un i, tout le monde s’en fout, non ? Sinon, c’est du racisme ou je ne m’y connaît pas..
Bonsoir la compagnie! Comme d’hab je passe en coup de vent pour vous remercier de vos compliments. Heureux que la photo de Borg vous ai plu: en fait j’en cherchais simplement une avec lui et Mac pour l’article et je suis tombé par hasard sur celle-ci…et (pour paraphraser Votrefils) j’ai trop kiffé dessus
Sinon j’ai trouvé quelques extraits de la fameuse prise de bec entre Nastase et McEnroe à l’USO 79 dont parlait Antoine. Ca commence à la minute 8:53 de ce lien:
http://www.youtube.com/watch?v=iRJVoKOaM9Y&feature=related
Bon divertissement!
Merci Robert. Incroyable ! La vidéo fait partie de cette série de très bonnes émissions produites par la BBC et j’ai regardé celle là sur Big Mac en entier. Absolument super.
Son comportement et son caractère sont également indissociables de l’époque et je trouve toujours aussi magique de revoir ce tie break du 4ème set entre Borg et lui en 80 qui demeure, pour moi et tant d’autres, THE tie break jusqu’à aujourd’hui..
La seule fois ou, depuis, j’ai eu l’impression de participer à quelque chose d’aussi énorme, en même temps que des millions d’autres personnes, et d’être sûr de pouvoir me rappeler trente ans après ou plus, de là ou j’étais à ce moment là est quand j’ai suivi le « match du siècle » entre Isner et Mahut…..
Si tu as aimé la sériesur Mac, tu vas certainement apprécier celle-ci sur Jimbo: http://www.youtube.com/watch?v=t0U9Dxg3hFQ&feature=youtube_gdata_player
Elle est excellente mais je la connaissait..Cela commence bien « a ghetto street fighter »..
Le pire voyou à s’être produit sur un court de tennis..J’ai adoré Connors, dont j’étais totalement fan..
Une autre époque..mais il faut voir d’où on venait avant..
Saucisse, je suis émerveillée ! Je comprends la catatonie de Karim. Il pensait moquer une saucisse basse du front, et tu dévoiles une culture sublime.
Jeanne, tu as réussi à placer le mot « catatonie » à minuit passé…. Tu m’effraies et me fascines à la fois! Mais qui es-tu?!
Kleybanova de retour après son Hodgkin, belle victoire.
Un exemple de site qui n’a pas survécu au passage d’Oluive
http://www.googleimageripper.com/ avec ce triste message Bandwidth Limit Exceeded
The server is temporarily unable to service your request due to the site owner reaching his/her bandwidth limit. Please try again later.
Fais attention Jeanne,
A me suivre d’aussi près, tu vas finir par chopper une maladie.
LES POINTS ATP SONT A VALEUR VARIABLE, CHAPITRE 2
Dans la série « les prize money influent sur le classement » :
Dans la série « d’un 500 l’autre » :
1/4 DUBAI ATP 500 :
Djokovic (N°1 ATP) / Fed (3) / Murray (4) / Tsonga (5) / Berdych (7) / Tisparevic (9) / Del Potro (10) / Youzhny (34) !
Non, ce n’est pas le tableau de l’USO.
1/4 ACAPULCO ATP 500 :
Ferrer (N°6 ATP) / Almagro (12) / Verdasco (27) / Wawrinka (29) / Berlocq (43) / Andujar (50) / Chardy (64) / Giraldo (80)
Avec une programmation novatrice : les hommes sur le central ; les femmes sur le N°2. Et on en parle plus.
En l’espèce, ce ne sont donc pas les catégories de tournois qui font le classement, mais bien le prize money. A quand
un prize moneydes garanties pour les ATP 1000 et GC (oh non, cette année je fais pas RG, je vais à Buenos Aires) ?Je trouvais ton commentaire un peu austère, du coup je l’ai un peu décoré. Ça te plait?
Sur le fond, je ne comprends pas ta dernière interrogation « A quand un prize money pour les ATP 1000 et GC? »
C’est déjà le cas… Et il est colossal:
http://www.atpworldtour.com/Tournaments/Event-Calendar.aspx
Mais je n’ai pas dû saisir le message, je pense…
:correction:
Dans le message qui précède, remplacer « Prize money » par « garantie »
Que ne suis-je pas dûment habilité à me corriger moi-même…
Pour la décoration, cf infra. Aha. Très drôle Colin, vraiment. Merci bien.
Je viens de réaliser avec stupéfaction que la Murène n’a plus battu « l’autre riant tchèque » (Berdych) depuis… 2005!
http://www.atpworldtour.com/Players/Head-To-Head.aspx?pId=BA47&oId=MC10
La présence d’un autre riant tchèque (le seul, l’unique!) à ses côtés va-t-elle lui permettre de conjurer le sort?
Ah tiens toi, puisque tu es là :
Non mais.
Na
« Vous envoyez vos commentaires trop rapidement. Calmez-vous. »
Trop fort le message que je viens de me prendre !
15LT est entrée en guerre pour protéger sa bande passante !
Jeanne, je sais que c’est toi !
Mac Carthy, sors de ce corps !
Sans oublier l’ami de tous les quiz comportant plus de 8 questions:
8)
A ce compte là, on a aussi
Qui sont tous rempli de gros morceaux de sens dedans.
Bravo! Tu as bien bûché depuis hier soir. Je te mets 19/20 (à cause du qui a mis un peu de temps à arriver)
Toi, si tu continues d’émoticôner mes coms je vais véroler la race !
Enfin pas moi, tu l’auras compris. Mais quelqu’un. Oui, quelqu’un, parfaitement.
MESSAGE GARANTI D’ORIGINE SANS EMOTICÔNE RIDICULE
SANS DOUDOU GROTESQUE
SANS « NADAL » DEDANS
Merde, je l’ai dit
Quelqu’un ! Faites le taire !
Mdr. C’était le mot de la fin, je crois