Précocité, maturité, domination et longévité : les carrières des champions

By  | 29 octobre 2009 | Filed under: Regards

Cannibales ou spécialistes, carrières longues ou météoriques, les carrières des champions (photo DR)En raison de la dif­ficulté à com­par­er les époques reculées à l’ère Open, cet ar­ticle n’abor­dera que le cas des joueurs ayant gagné des tour­nois du Grand chelem pen­dant l’ère Open, y com­pris ceux en ayant re­mporté à chev­al sur l’époque amateur et l’époque open.

Sur les 48 vain­queurs de Grand chelem à ce stade de l’ère Open, plusieurs groupes se détac­hent net­te­ment, et même évidem­ment :

  • D’abord les très grands champ­ions de l’his­toire, gros­so modo une quin­zaine de joueurs, dont cer­tains en­core en ac­tivité : des joueurs qui ont tous re­mporté au moins six tit­res majeurs et qui ont su re­st­er au som­met plus que le temps d’un feu de pail­le, et même plus de trois ans.
  • En­suite les multi-vainqueurs qui n’ont pas eu la longévité suf­fisan­te ou qui étaient can­tonnés sur une sur­face, ou en­core les feux de pail­le, qui ont su domin­er le ten­nis mais de façon non dur­able.
  • Enfin les faire-valoir de luxe, les champ­ions one shot par­ticuliè­re­ment chan­ceux, ou en­core les mal­heureux qui auraient pu faire mieux s’ils ne s’étaient pas vu barr­er la route de la gloire par un monstre sacré.

Pour finir, un deuxième ar­ticle sera con­sacré à l’élite de l’élite, qui est par défini­tion seule con­cernée par cer­taines ques­tions.

I – L’émerg­ence au sein de l’élite : com­ment se répar­tissent les 48 vain­queurs des tour­nois du Grand chelem de l’ère Open ?

A / les précoces : Pre­mi­er titre ou première fin­ale entre 17 et 19 ans (tout juste 19).

On com­pte dans ce groupe Michaël Chang, Mats Wiland­er, Boris Be­ck­er, Bjorn Borg, Ken Rosewall, Pete Sampras et Rafael Nadal.

Un con­stat s’im­pose d’emblée dans ce groupe. Il ne lais­se pas la place aux im­pos­teurs. On n’a là que des multi-finalistes, et sur­tout, 6 des 14 plus gros pal­marès du Grand chelem dans l’ère Open.

Tout juste, en faisant la fine bouc­he de manière out­ranciè­re, remarquera-t-on que Chang détonne à côté des six aut­res, lui qui n’a joué « que » quat­re fin­ales de Grand chelem dont un titre.

Précocité en GC (1)

B / Ceux qui émer­gent dans la norme : pre­mi­er titre ou première fin­ale entre 20 et 22 ans bien frappés.

Ce groupe centr­al est logique­ment celui qui re­groupe le plus grand nombre de vain­queurs (24 sur 48 joueurs titrés) en Grand chelem.

Il va de Stefan Ed­berg (quasi­ment 20 ans à l’Open d’Australie 1985) à Guil­lermo Vilas (22 ans bien frappés lors de sa première fin­ale à Roland-Garros 1975), en pas­sant par Andre Agas­si (Roland-Garros 1990), Rod Laver (Wimbledon 1959), John McEn­roe (US Open 1979), Jim Co­uri­er (Roland-Garros 1991), Gus­tavo Kuert­en (Roland-Garros 1997), Ivan Lendl (eh oui ! Première fin­ale à Roland-Garros 1981, même s’il lui a fallu at­tendre 1984 pour se sol­idifi­er suf­fisam­ment les tri­pes et le ment­al), Roger Feder­er (Wimbledon 2003), Jimmy Con­nors (Wimbledon 1974) et aut­res John New­combe (US non-Open 1966).

On y trouve bien sûr le reste de la crème de la crème : 8 des 14 plus beaux pal­marès en Grand Chelem (ou en­core 15 des 25 plus beaux pal­marès en Majeurs).

Précocité en GC (2)

C / Les tar­difs : pre­mi­er titre ou première fin­ale pas avant 23 ans, voire aux al­en­tours de la tren­taine.

Ce n’est pas une sur­pr­ise de voir que ce groupe se com­pose de joueurs dont le pal­marès est be­aucoup plus mince que les précédents. La plupart des vain­queurs one shot ou des faire-valoir de luxe s’y trouvent. Et notam­ment, tous les joueurs qui ont su pro­fit­er de la déser­tion quasi-générale de l’open d’Australie jusqu’en 1983 quand les cadors se sont enfin décidés à y par­ticip­er à nouveau.

Deux ou trois noms méritent cepen­dant les hon­neurs :

  • Ilie Nas­tase l’ar­tiste show­man et ses cinq fin­ales en Grand chelem dont deux tit­res (US Open 1972 et Roland-Garros 1973),
  • Pat­rick Raft­er et ses quat­re fin­ales dont deux tit­res (US Open 1997 – 1998 et quel­les splen­dides fin­ales de Wimbledon !),
  • Jan Kodès et ses cinq fin­ales dont trois tit­res, ou plutôt serais-je tenté de dire deux tit­res et demi tant celui de Wimbledon 1973 est dévalué par l’abs­ence de quasi­ment toute con­curr­ence sérieuse.

Mais pour pro­long­er la morale de la fable, quand on ne part ni précoce­ment, ni même à point, on n’a tout simple­ment pas les moyens de co­urir assez pour se faire un pal­marès à la hauteur des plus grands. Au maxi­mum peut-on com­pt­er sur deux tit­res du Grand chelem.

Précocité en GC (3)

II – Longévité et maturité : Com­ment et com­bi­en de temps « durent » les champ­ions une fois arrivés dans l’élite des vain­queurs ou fin­alis­tes en Grand chelem ?

Les dix années qui co­urent à par­tir de 1968 ont été une ère de trans­i­tion. A l’époque où la tech­nique primait en­core très lar­ge­ment sur le physique, les meil­leurs pouvaient pour­suiv­re une carrière au plus haut niveau net­te­ment plus tard qu’aujourd’hui où la prépara­tion scien­tifique et l’en­gage­ment physique et ment­al total rac­cour­cissent les carrières. Le ten­nis moder­ne exige plus et use plus vite.

A / La résis­tance des sur­vivants de l’ère pré-Open.

Une cita­tion par­ticuliè­re à l’ordre de la na­tion ten­nis doit être décernée au plus méses­timé des monstres sacrés de l’his­toire de ce sport : Ken Rosewall. Voilà un joueur qui en 1974, à pre­sque 40 ans, est cap­able de se hiss­er en fin­ale à Wimbledon et à l’US Open. Cer­tes, la dérouillée est sévère, mais on verra que le même Con­nors, une des référ­ences en matière de longévité, a joué sa dernière fin­ale en Grand chelem avant d’avoir fêté son 32ème an­niver­saire.

Rosewall a dis­puté et gagné sa 1ère fin­ale du Grand chelem à moins de 19 ans, soit 21 ans d’écart entre sa première et sa dernière fin­ale en Grand chelem ! 18 ans et demi d’écart entre son pre­mi­er et son de­rni­er titre du Grand chelem…

Il a, en outre, été privé de tour­nois du Grand chelem pen­dant rien moins que 11 années, de 1957 à 1967 in­clus. Quand on sait qu’il était le roi de la terre bat­tue et qu’il était égale­ment un des meil­leurs sur sur­faces rapides, qu’il était globale­ment le meil­leur du cir­cuit pro­fes­sion­nel de la fin des années 1950 jusqu’à 1964, on en re­vient à la con­clus­ion cer­tes vaine mais sol­ide qu’il aurait gagné bien plus de tit­res majeurs. Of co­ur­se, à ce jeu-là, les tit­res re­mportés en amateur pour­raient être con­testés, mais même en les soustrayant, il n’est pas exagéré d’émettre l’hypothèse que Rosewall aurait à son com­pteur entre 12 et 15 tit­res du Grand chelem.

Quant à Rod Laver, s’il a été le maître du ten­nis pro à par­tir de 1964 et s’il a été privé d’accès aux tour­nois du Grand chelem pen­dant cinq années, a priori ses cinq plus be­lles années, il est resté au som­met pen­dant une durée moins hors du com­mun que Rosewall : 10 ans d’écart entre ses première et dernière fin­ales, 9 ans et demi entre ses pre­mi­er et de­rni­er tit­res du Grand chelem.
Il faut toutefois rap­pel­er qu’il n’a pratique­ment plus par­ticipé aux tour­nois majeurs après 1969, alors même qu’il est resté dans l’équivalent du Top 5 jusqu’à 1973. On peut émettre l’hypothèse que, dans d’aut­res cir­constan­ces, il aurait fini sa carrière avec un chouia plus de tit­res que Rosewall : 14 à 17, voire 18 tit­res ?

Rap­pelons aussi le cas d’un Ashe qui, ayant com­mencé dans les années 1960 en gag­nant son pre­mi­er grand titre en Australie pen­dant l’ère amateur, réussit aussi son pas­sage à l’ère Open et se paiera le luxe de réalis­er une de ses plus be­lles saisons en 1975 en bat­tant notam­ment de manière im­pres­sion­nante en fin­ale de Wimbledon un Jimmy Con­nors qui était la ter­reur du cir­cuit de­puis 1974. 9 ans et demi entre la première et la dernière de ses 7 fin­ales en Grand Chelem. 7 ans d’écart entre le pre­mi­er et le de­rni­er de ses trois tit­res.

Ou en­core celui d’un Gimeno, qui dis­pute sa première fin­ale du Grand chelem à 32 ans et gagne son pre­mi­er et uni­que titre du Grand chelem à 35 ans en 1972.

B / « Pour­vu que ça dure » (Letizia Bonapar­te)

Le tab­leau ci-dessous montre que les pro­fils types re­couv­rent d’im­portan­tes dis­parités.

Longévité finales GC

Mis à part les deux cas tout à fait hors nor­mes de Rosewall et Agas­si, globale­ment, il n’est guère sur­prenant de voir qu’une forte majorité des 48 champ­ions re­censés ne bril­le pas au delà de 28 ans.

La barrière de référence est d’une di­zaine d’années (de 9 à 11 ans).

Sampras sur 12 ans parce qu’il a su ouv­rir le com­pteur à tout juste 19 ans. Un peloton com­posé de Laver, Be­ck­er, New­combe, Con­nors, Ashe et Lendl a fréquenté les som­mets du Grand chelem sur une décen­nie, en­core que cette approc­he mas­que par­fois de longs pas­sages à vide. En témoig­ne celui qui fait quel­que peu figure d’intrus : Goran Ivanisevic.

On a aussi un groupe « centr­al » qui dure au som­met de 5 à 7 ans, avec Ed­berg, Borg, Vilas, Wiland­er, Mac Enroe, Stich et Nas­tase.

Et enfin, il y a les champ­ions qui durent moins de 5 ans au som­met, ce qui ne les empêche pas de brill­er très in­tensé­ment.

Parmi eux figurent Safin, Bruguera, Kuert­en, Raft­er, Kodès, Co­uri­er et Stan Smith.

Men­tion par­ticuliè­re pour Co­uri­er dont la domina­tion a été brève mais in­ten­se. 7 fin­ales (2 en 1991, 2 en 1992 et 3 en 1993) et 4 tit­res du Grand chelem en l’es­pace de deux ans et demi.

Les pas­sages à vide sont par­fois longs pour les champ­ions les plus dur­ables :

  • 5 ans entre le 5ème et le 6ème titre du Grand chelem de Be­ck­er et 4 ans entre sa fin­ale de Wimbledon 1991 et celle de Wimbledon 1995.
  • 4 ans et quel­ques entre le 3ème et le 4ème titre d’Agas­si et pre­sque 4 ans entre sa 7ème fin­ale (US Open 1995) et sa 8ème fin­ale (Roland-Garros 1999).
  • 4 ans et quel­ques entre le 1er et le 2ème titre de Safin.
  • 4 ans entre le 5ème et le 6ème titre de Con­nors qui con­stituaient égale­ment ses 11ème et 12ème fin­ales.

Re­ndons un hom­mage par­ticuli­er en­core une fois à l’im­mense Agas­si. Son plus grand ex­ploit, bien plus que ses 8 tit­res du Grand chelem en forme de « Care­er Slam », c’est peut-être bien l’écart de 15 ans entre sa première fin­ale de Grand chelem dis­put­ée à 20 ans et sa dernière (la 15ème) jouée à 35 ans en ter­minant sur un com­bat ab­solu­ment somptueux con­tre rien moins que Feder­er. A 35 ans, Agas­si n’était pas dépassé et pouvait lui col­l­er un 6/2. Cet événe­ment peut paraître loin­tain et pour­tant, il re­mon­te à seule­ment 4 ans.

C / L’ex­cep­tion des vain­queurs tren­tenaires à l’ère du ten­nis moder­ne

C’est fon­cière­ment l’évolu­tion du ten­nis et du cir­cuit pro­fes­sion­nel qui ex­plique qu’on ne trouve plus de carrière du type de cel­les des grands an­ciens à par­tir de la secon­de moitié des années 1970. Prépara­tion de plus en plus rigoureuse, en­gage­ment physique et ment­al plus poussé, avant que sur­vien­ne une évolu­tion des matériaux facilitant la révolu­tion de la puis­sance sont l’explica­tion du fait qu’on ne peut plus être frin­gant jusqu’à 35 ans comme pouvaient l’être les joueurs de l’ère de l’ère pré-Open et en­core un peu jusqu’au milieu des années 1970. Jusqu’en 1974, Laver est con­sidéré comme mem­bre du Top 4.

Seuls 9 des 48 vain­queurs de l’ère Open ont re­mporté des tit­res du Grand chelem une fois franchi le cap de la tren­taine. Si l’on ex­cep­te les glorieux di­nosaures de l’ère pré-Open sus­men­tionnés, ils ne sont que 4 à avoir re­mporté tren­tenaires des tit­res du Grand chelem :

  • Con­nors tout juste 30 ans lors de l’US open 1982 et tout juste 31 ans à l’US open 1983,
  • Sampras tout juste 31 ans à l’US Open 2002,
  • Agas­si 30,5 ans à l’Open d’Australie 2001 et 32,5 ans à l’Open d’Australie 2003,
  • Gomez 30 ans pour son seul GC (Roland Gar­ros 1990).

Lendl gagne son de­rni­er titre du Grand chelem avant d’avoir soufflé ses 30 boug­ies.

Maturité titres GC

En élar­gissant des vain­queurs aux fin­alis­tes (y com­pris donc les vain­cus), seuls 11 des 48 vain­queurs de l’ère open ont dis­puté leur dernière fin­ale une fois at­tein­te la tren­taine. A la liste précédente s’ajoutent :

  • Nas­tase, 30 ans à Wimbledon 1976
  • Lendl, 30,5 ans à l’Open d’Australie 1991.

Maturité finales GC

Con­clus­ion par­tiel­le : hors les plus grands de l’his­toire moder­ne, des pro­fils variés

1 – Les one shot et faire-valoir de luxe

Pas­sons rapide­ment sur eux. Ces joueurs n’ont pas été n°1 ni même n°2 et n’en ont jamais eu les moyens. On y trouve les Ed­mondson, Gomez, Noah et aut­res Gaudio. Leur pas­sage dans l’élite est bref et ils peinent à se rapproch­er de leur perf d’un jour.

2 – Les pat­rons pas assez dur­ables

On trouve parmi eux des joueurs qui ont été au top du ten­nis mon­di­al pen­dant 1 à 2 ans.

Pre­mi­er pro­totype, Stan Smith qui est n°1 mon­di­al en 1971-1972. A sa suite Nas­tase en 1972-1973. Un Vilas qui a son année de folie en 1977, pro­fitant toutefois du fait que Borg ait séché Roland-Garros.

Plus récem­ment, Co­uri­er qui, en l’es­pace de deux ans (entre Roland-Garros 1991 et Wimbledon 1993), dis­pute 7 fin­ales du Grand chelem sur 10 pos­sibles et en re­mpor­te 4 (2 Roland-Garros et 2 Open d’Australie).

Voire un Hewitt qui, outre des pépins physiques, a donné précoce­ment le maxi­mum de son poten­tiel et n’a tout simple­ment pas été en mesure de suiv­re l’évolu­tion et la pro­gress­ion im­prim­ées au ten­nis par Feder­er à par­tir de fin 2003/début 2004.

3 – Les champ­ions contra­riés et mal­chan­ceux

On y trouve notam­ment un Ivanisevic, systématique­ment barré à Wimbledon (demi-finale con­tre Be­ck­er en 1990, fin­ale con­tre Agas­si en 1992, fin­ale con­tre Sampras en 1994, demi-finale con­tre Sampras en 1995, fin­ale con­tre Sampras en 1998) avant de s’im­pos­er quand on ne l’at­tendait plus en 2001. Ivanisevic avait les armes pour foud­roy­er n’im­porte qui dans le tem­ple du ten­nis, mais il n’a pas eu la tête pour le faire plus qu’une fois.

Ou en­core un mal­heureux Rod­dick qui n’a gagné qu’un seul titre du Grand chelem à l’oc­cas­ion de sa 1ère fin­ale, mais a eu la pois­se d’être un con­tem­porain de Feder­er con­tre lequel il a perdu 4 fin­ales (3 Wimbledon et 1 US Open). Rod­dick, c’est le joueur qui aurait eu un pal­marès à la Co­uri­er s’il n’avait pas eu à affront­er Feder­er.

Mais aussi un Safin qui est pro­bab­le­ment le plus grand es­poir déçu des années 2000 et qui, âme slave con­juguée aux problèmes physiques, s’en sera sorti avec 4 fin­ales dont 2 tit­res mais quels tit­res. A l’US Open 2000, il a atomisé Pete Sampras en fin­ale. En demi-finale à l’Open d’Australie 2005, il a re­gardé Feder­er dans les yeux et l’a battu dans un des plus beaux matches en 5 sets de l’his­toire du ten­nis.

Sans oub­li­er un Raft­er, splen­dide joueur de touch­er et de­rni­er vrai re­présen­tant du service-volée parmi les joueurs du plus haut niveau.

4 – Les super-spécialistes

Vilas, 4 fois vain­queur et 8 fois fin­alis­te, malgré 2 tit­res trom­peurs sur un gazon australi­en déserté par tous les cadors, a avant tout été l’homme d’une sur­face, la terre bat­tue. Même chose pour Bruguera, 2 fois vain­queur et 1 fois fin­alis­te à Roland-Garros et Kuert­en, 3 fois vain­queur Porte d’Auteuil.

Avec un pal­marès moins étoffé, on trouve aussi un Cash bril­lant de mille feux sur sur­faces rapides en 1987-1988.

Ces joueurs ont en com­mun de n’avoir pas été très dur­ables. Rapide­ment, les pépins physiques les ont han­dicapé et empêché de durer au som­met.

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93 Responses to Précocité, maturité, domination et longévité : les carrières des champions

  1. Guillaume 31 octobre 2009 at 18:48

    A revenir sur l’article lui-même.

    Félicitations d’abord pour l’ensemble du travail accompli, c’est une synthèse très claire. Allez, je suis bon prince :) et te pardonne pour l’oubli de Petr Korda. De toute façon, sa victoire est surtout dûe à un Marcelo Rios auteur de l’un des plus grands numéros d’autodestruction jamais vu en finale de Grand chelem.

    Quelques observations/remarques pour ma part :

    - On voit bien ce que les parcours de Jimmy Connors et d’Agassi, chevelu ou non, ont d’extraordinaire dans le tennis moderne. La longévité est une denrée de plus en plus rare au top niveau mondial.

    - Jim Courier reste finalement un joueur largement sous-côté. Ses saisons 91-93, exemplaires de régularité en GC et riches d’un doublé IW/Miami, en font un N°1 sacrément costaud sur cette – courte – période. En plus, infidélité à mes amours de revers à une main, j’adore son revers frappé façon coup de baseball.

    - Rafter, Rafter, Rafter… Dire que c’est Hewitt qui a gagné Wimbledon.

    Je ne suis pas convaincu que l’ajout du Masters à cette étude apporterait grand-chose. Le Masters, c’est gentil, ça représente bien sûr quelque chose, mais ça ne vaut pas un Grand chelem. Tant mieux si Alex (et accessoirement Nalbide) font du coup leur entrée dans ces tableaux, mais bon… Ceci dit, je concède être dans ma période blasée vis-à-vis du Masters. Entre les cascades de forfaits avant, les abandons pendant, les finales rabiotées en deux sets gagnants et l’exil dans des pays sans réelle tradition tennistique, je ne sais plus à quand remonte la dernière édition du Masters qui m’ait réellement enthousiasmé.

  2. Baptiste 31 octobre 2009 at 19:47

    breaking news, pour revenir a agassi apparement il portait une perruque !

    • Franck-V 31 octobre 2009 at 20:45

      Oui, Dédé a vendu la mèche.

      ok je sors.

  3. Jean-Pierre 11 novembre 2009 at 14:51

    Bravo pour l’analyse et la qualité des infos !
    Pas d’accord toutefois sur l’idée reçue selon laquelle les victoires de Vilas en Australie seraient dévaluées parce que certains des meilleurs, notamment Borg et Connors, étaient absents. Gagner un tournoi du GC (surtout sur une surface qu’on affectionne pas) est toujours un exploit, quel que soit le tableau. De plus, Vilas a battu des joueurs qui n’étaient certes pas dans les 10 ou 15 meilleurs mondiaux, mais étaient de grands spécialistes du gazon (ce qui n’existe plus gère aujourd’hui), comme Chris Lewis (finaliste à Wimbledon), Amaya, Tony Roche, McNamara, Sadri … Enfin, il faut rappeler que Vilas a gagné sur le même court, sur gazon donc, le Masters en 75, en battant Newcombe, Nastase et Borg ! Il était donc vraiment très fort sur le gazon australien.

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