Mes années Lendl

By  | 8 janvier 2012 | Filed under: Histoire

Le Som­met

D’où peut venir une quasi-fascination pour un type comme Ivan Lendl, a priori anti­pat­hique, peu spec­taculaire et même pas tel­le­ment talen­tueux. Aucune idée, à vrai dire. Peut-être une es­time par­ticuliè­re que j’avais pour ces for­cenés venant de l’Est qui pas­saient le rideau de fer à grand coup de volonté et de co­urage. Lendl curieuse­ment est de­venu l’idole spor­tive de ma jeunes­se, et même plus: le champ­ion qui m’a fait aimer le ten­nis.

En 1983, je suis peut-être bien le seul Français à sup­port­er Lendl plutôt que Noah lors de leur quart de fin­ale à Roland-Garros. Noah est pour­tant tel­le­ment fort ce jour-là. Il écœure Lendl qui finit par balanc­er le de­rni­er set 6/0. Je souffre.

Mais j’exul­te quand en 1984 il re­mpor­te son pre­mi­er grand titre à Roland-Garros en bat­tant John McEn­roe à l’issue d’un match au scénario im­prob­able et mer­veil­leux.

Be­aucoup con­sidèrent que l’ère Lendl com­m­ence le 9 juin 1984 au terme de ce match myt­hique. Pas tout à fait. 1984 est l’année McEn­roe et la vic­toire de Lendl, aussi super­be soit elle, est plus an­ec­dotique qu’autre chose. Lendl sub­ira en­core quel­ques mois plus tard deux défaites cinglan­tes face au même McEn­roe en fin­ale de l’US Open et du Mast­ers.

Non, le règne du Tchèque com­m­ence véritab­le­ment en sep­tembre 1985 quand il sur­clas­sera enfin McEn­roe en fin­ale de l’US Open. Le len­demain il s’em­pare de la place de numéro 1 mon­di­al, et y re­stera in­déboulonn­able pen­dant 157 semaines.

Lendl domine le ten­nis mon­di­al de 1985 à 1989. Cer­tes en 1988 il sera dépassé par Wiland­er, en 1989 par Be­ck­er. Mais sur l’en­semble de cette période, Lendl est l’homme à battre, le plus réguli­er au som­met, un­anime­ment con­sidéré comme le meil­leur.

Curieuse­ment, Lendl est tel­le­ment fort ces années-là que ce sont de ses défaites dont on se souvient le plus. L’incroy­able match face à Chang à Roland-Garros en 1989, la fin­ale du Mast­ers 1988 per­due con­tre Be­ck­er dans le tieb­reak du cin­quiè­me set sur une balle ‘let’, ou en­core la demi-finale en Australie 1985, match qui a révélé Ed­berg au grand pub­lic. Des matchs mag­nifiques et mémor­ables, d’autant que per­son­ne ne s’at­tendait à ce que le Tchèque soit défait.

Quand Lendl l’em­portait, c’était souvent des raclées ter­ribles. Ça ne plaisait à per­son­ne, moi je jubilais. Quel bon­heur de voire ce teenag­er sur­musclé de Be­ck­er pre­ndre un leçon de ten­nis en fin­ale du Mast­ers 1986. Mag­nifique, la résur­rec­tion de Noah stoppée nette par un Lendl de pier­re en Australie 1990. Ou en­core mer­veil­leux spec­tacle que ce McEn­roe, sour­ce de tant de frustra­tion par le passé, atomisé à l’US Open 1987 lors d’un énième re­tour avorté.

L’empr­ise de Lendl sur le ten­nis mon­di­al, sa régularité au som­met se résume en quel­ques chiffres : 8 fin­ales con­sécutives à l’US Open de 1982 à 1989, et huit égale­ment au Mast­ers de 1981 à 1988. Tout cela, bien sur, jamais égalé.

Wimbledon

Lendl et Wimbledon. C’est pre­sque une his­toire à part. L’his­toire d’un champ­ion doté d’une volonté hors du com­mun, prêt à tous les sac­rifices pour ac­complir ses rêves et qui pour­tant n’at­teindra jamais le rêve ul­time : s’im­pos­er sur le gazon an­glais.

Dans les années 1980, il est ob­ligatoire de jouer service-volée pour gagn­er à Wimbledon. C’est l’après-Borg et l’avant-Federer. Im­pens­able de gagn­er sur gazon en jouant du fond du court.

La volée, et en­core plus le service-volée, c’est ce qu’il y a de plus ar­tificiel chez Lendl. Alors il apprend, il se force. Il apprend tel­le­ment bien qu’il ar­rive en fin­ale en 1986, où Be­ck­er est be­aucoup plus fort. L’année d’après je le vois gagn­er, car il joue son meil­leur Wimbledon. Il bat Lecon­te en quarts et sur­tout Ed­berg en de­m­ies, d’une manière tel­le­ment con­vain­cante face à des joueurs in­fini­ment plus à l’aise que lui sur gazon que la vic­toire semble pro­che. Mais rien n’y fait. Pat Cash en fin­ale, et toute la différence entre un joueur qui a le gazon dans le sang et l’autre dans la sueur. Vic­toire de l’Australi­en. Et en trois sets, sans l’ombre d’une chan­ce pour le Tchèque.

Après ses échecs répétés, L’idée fixe de Lendl tour­ne à l’obstina­tion. En 1990, il décide de ne pas jouer Roland-Garros pour mieux préparer Wimbledon. Moi je n’y crois déjà plus car à cette époque Be­ck­er et Ed­berg ont annexé le Centre Court et le de­rni­er di­manche est désor­mais réservé à l’his­toire de leur duel. Mais Lendl, lui, re­fuse d’ad­mettre l’évid­ence et se bat jusqu’au bout. Et il a raison. Il re­mpor­te le Queen’s cette année-là et s’offre une première et uni­que vic­toire con­tre Be­ck­er sur gazon. Alors tous les es­poirs sont per­mis.

Mais l’his­toire s’arrêtera là. A Wimbledon le rêve se brise une nouvel­le fois, une dernière fois : Ed­berg le sur­clas­se en demi-finale.

La fin

Quand un champ­ion re­mpor­te un titre du Grand chelem, il est dif­ficile d’imagin­er qu’il est sur le déclin. Pour­tant quand Lendl gagne une deuxième fois en Australie en 1990, on sen­tait la fin du règne. En fin­ale Ed­berg est ob­jec­tive­ment le plus fort. Mais il se bles­se en cours de match, déclare for­fait et lais­se la coupe à Lendl. En la soulevant, le Tchèque sourit jaune. Sait-il que c’est la dernière ? Moi je le de­vine. La généra­tion Be­ck­er – Ed­berg cette fois prend le de­ssus, et dans quel­ques mois, l’éclos­ion de Pete Sampras mettra un terme à la série de huit fin­ales de Lendl à l’US Open. Fin de série, fin de règne. Lendl a marqué son époque, mais celle-ci s’approc­he de son terme.

La fin, la vraie, elle a eu lieu sous mes yeux. In­éluct­able et poig­nante. Roland-Garros 92. J’avais mon sésame comme tous les ans pour en­tr­er dans le tem­ple de la terre bat­tue le pre­mi­er mercredi. Et je croyais être verni car ce jour-là, j’al­lais pouvoir as­sist­er au deuxième tour de Lendl, face à un Brésili­en de moyen­ne gamme, Jaime On­cins, qui n’est resté dans aucune mémoire. Sauf la mien­ne.

In­grats or­ganisateurs qui en­voient Lendl jouer sur le petit court numéro 2. Loin des clameurs du Centr­al, où il a pour­tant soulevé la Coupe trois fois. Étran­ge ce court numéro 2. Quel­ques rangées de gradins de part et d’aut­res et une gran­de tri­bune, une seule, surélevée, sur la droite. Comme un cer­cueil. Qui va se re­ferm­er.

Pour­tant tout a bien com­mencé, deux sets zéro pour Lendl qui im­pose sa cad­ence au Brésili­en in­sipide, de 10 ans son cadet. Le match n’est d’ail­leurs pas pal­pitant. Par con­tre, sur le Centr­al, Jim Co­uri­er et Thomas Must­er sont en train de faire un show, et les ova­tions du grand court se font en­tendre jusqu’ici. Ir­résis­tible ten­ta­tion. Je re­tour­ne sur le Centr­al pour voire les cog­neurs, On­cins n’en a de toutes façons plus pour longtemps.

Et Co­uri­er et Must­er nous li­vrent en effet un sacré com­bat. Il y a de la hargne, de la puis­sance, et de la sueur. Le Centr­al vibre au rythme des grands coups droits. Pour­tant au milieu des clameurs, une rumeur se répand : Lendl s’est fait re­mont­er. Il en est au cin­quiè­me set. Les bruits de co­uloir de Roland-Garros, je les con­nais et j’ai appris à les re­lativis­er. Mais au bout de plusieurs minutes, la rumeur se fait in­sis­tante et je finis par y croire.

Tant pis pour Jim, il faut que je re­tour­ne sur le numéro 2. Pass­er du Centr­al à un an­nexe à Roland n’est pas si sim­ple. On at­tend les chan­ge­ments de coté, on fait la queue, ça prend du temps. Et ces minutes-là m’ont paru éter­nelles. Je cours jusqu’au numéro 2, mais j’ar­rive trop tard. De Lendl, ne reste plus qu’un nom sur la tab­leau d’af­fichage. Il a quitté le court, de suite après la défaite. In­explic­able et humilian­te. Il ne re­viendra pas, et je ne le re­ver­rai plus. Une his­toire se ter­mine, un champ­ion s’en va. Cette fois, c’est bien fini.

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241 Responses to Mes années Lendl

  1. karim 10 janvier 2012 at 22:38

    Oh la la ça vient de me parvenir par ondes cosmiques delpotro va gagner l’open d’Australie!!! Vous entendez ça? Ça me troue le cul, je l’attendais pas du tout pas aussi tôt. Bon c’est clair je prends quoi mais bon wahouuu quand même quoi.

  2. Guillaume 10 janvier 2012 at 22:42

    En parlant de del Potro, une vidéo rigolote. L’un a bien changé, l’autre pas. http://www.youtube.com/watch?v=YTkVrlksDus

    • May 10 janvier 2012 at 23:22

      Oui… impressionnant. Le coup droit faisait déjà des dégâts.

    • William 10 janvier 2012 at 23:25

      Super cette vidéo !

  3. Guillaume 10 janvier 2012 at 23:39

    Bon allez, une dernière séquence vidéo pour la soirée, un match que j’avais loupé en live à l’époque et qui mérite le détour.

    http://www.youtube.com/watch?v=LSi-re2G0n4&feature=related

    Extrêmement fluide dans sa gestuelle et très malin dans le jeu, je sens que je vais bien l’aimer, le Nanard.

    • Antoine 10 janvier 2012 at 23:49

      Le Djoker is a joke..un bouffon…

  4. Antoine 10 janvier 2012 at 23:41

    Depuis qu’ils ont mis en ligne leur bibiothèque de vidéos sur le site de l’OA, j’en regarde de temps en temps et voilà qu’ils ont sorti hier la finale de 75 entre Newcombe et Connors, première finale de l’OA à avoir été diffusée sur les chaînes TV US…Vraiment top ! Toutes les autres vidéos sont beaucoup plus récentes mais ils sont, semble t il, en train d’archiver tout ce qu’ils peuvent..une mine d’or !

    A ma très grande surprise je dois dire, il y a même un point ou Connors fait volontairement une double faute pour rendre un point à Newcombe, victime d’une erreur d’arbitrage sur le point précédent..Quelque chose de très rare, et encore plus venant de lui..

    Pour ceux qui ont connu cette période (ou qu’elle intéresse), Newcombe gagne ce match en expérimentant ce qui sera la tactique gagnante d’Arthur Ashe quelques mois plus tard en finale de Wimbledon: servir extérieur sur le revers de Connors, son meilleur coup…La vidéo rend assez bien compte de ce qu’était le service de Newcombe si l’on veut bien se souvenir qu’à cette époque les pieds ne devaient pas décoller du sol au moment de l’impact…Néanmoins excellent le Newk ! Il a quand même gagné trois Wimbledon, à la fois en tant qu’amateur (en 67) et en tant que Pro (en 70 et 71)…A l’époque, il est numéro deux derrière Connors, Borg 3ème, et Laver encore 4ème….

    Il faut dire que cela jouait sérieusement: on n’avait quand même pas le droit de faire partie du Top 4 sans avoir gagné un GC. Il a fallu attendre Lendl pour cela..

    • Coach Kevinovitch 11 janvier 2012 at 00:16

      C’est très bas, ta dernière phrase. J’ai des vidéos « représailles » en réserve, tu es prévenu… :mrgreen:

      PS: Fais attention à Jeanne aussi.

      VIVE IVAN LENDL!

      • Antoine 11 janvier 2012 at 00:24

        Quelque chose ne va pas Coach ?

        Rafa a trouvé le moyen se se rentrer tout son slip à l’entraînement et même les meilleurs chirurgiens de Melbourne n’ont rien pu faire pour l’extraire de son postérium, c’est ça ?

      • Jeanne 11 janvier 2012 at 00:55

        postérium ? Antoine tes provocations sont scandaleuses : tu seras désormais systématiquement filé par mes services.

        Et là tu viens de briser un mythe, tu fais de l’iconoclastie à rebours ? Connors aurait été bon, on m’aurait menti ? Il doit y avoir une explication alternative.

        Coach vas-y ! Donne l’assaut vidéo.

        à cette époque les pieds ne devaient pas décoller du sol au moment de l’impact quelle est la date du changement et pourquoi ?

  5. Jérôme 11 janvier 2012 at 01:13

    Salut à tous, et merci à Kristian pour son article sur Lendl (moi, je n’arrive pas à me décider à boucler celui sur lequel j’ai commencé et qui risque d’être très long, ce qui ne vous surprendra pas).

    Je commence par relever quelques coquilles dans la longue série d’échanges que vous avez eus.

    Lendl a joué non pas 8 mais 9 finales consécutives du Masters (au Madison Square Garden), de 1980 à 1989. Eh oui, l’explication tient au changement de calendrier qui s’est grosso modo traduit en 1986/87 par une inversion entre l’open d’Australie et le Masters. En 1977 il y a eu 2 OA et en 1986, pour remettre les pendules à l’heure, il n’y en a eu aucun.
    Entre ces 2 dates, le Masters de l’année n se jouait en réalité en début d’année n+1.

    Sur le nombre de finales de GC perdues par Lendl, comme rappelé par Guillaume, Lendl a perdu non pas 10 mais bel et bien 11 finales du GC : RG 81, USO 82, USO 83 et OA 83 (contre Wilander sur gazon) (sa 4ème défaite en finale avant de perdre son pucelage dans la plus belle et la plus dramatique finale de Roland Garros qui m’ait été donné de voir : RG 84), USO 84, RG 85, Wimb 86, Wimb 87, USO 88, USO 89 et OA 91.

    Quant à la pire défaite de Nadal en GC, il me semble que ce n’est pas Tsonga qui la lui a infligée à l’OA 2008 (il laisse 7 jeux à Rafa) mais bien Del Potro à l’USO 2009, à 1 jeu près (6/2-6/2-6/2).

    Autre réaction sur vos commentaires relatifs à Laver, Emerson et Borg. Je crois que la différence fondamentale entre les 2 premiers et le 3ème, c’est que Borg n’a jamais pu cacher à quel point il n’aimait pas que ses records tombent, voire soient seulement égalés. Il a confié qu’en 2001, il s’était réjoui que Federer empêche Sampras de réaliser lui aussi la passe de 5. En 2008, il appelait de ses voeux la défaite de Nadal. Et je suis sûr qu’en 2012 il sera un fervent ardent de Djokovic, de Murray, de Federer ou de tout autre joueur susceptible de stopper Nadal dans sa quête d’un 7ème titre à Roland Garros.

    Après ces longs détours, je reviens à l’article de l’ami Kristian. Pour dire que j’ai fait partie de l’innombrable cohorte de ceux qui ne pouvaient pas encadrer Lendl, notamment pour toutes les raisons citées par Kristian mais pour d’autres raisons. Pour moi, la domination de Lendl, c’était comme une occupation militaire sur le tennis mondial, de gros soupçons sur l’utilisation des méthodes d’Europe de l’est (même s’il vivait aux States).

    En murissant, j’en suis venu à le respecter, et ce de plus en plus, car comme l’a rappelé Guillaume, personne n’a au long de sa carrière eu à faire à une concurrence aussi folle que Lendl. Il a commencé contre Borg, Connors et Mac Enroe et terminé avec Sampras, Agassi et Courier. Et au milieu, il y a eu Wilander, Edberg, Becker, Cash, pour se limiter aux grands champions. Le respect ne m’en fait pas moins penser qu’il faut le pendre, mais avec respect.

    Lendl a certainement loupé par son mental de chicken un palmarès beaucoup plus conséquent en GC. Je pense que l’USO n’aurait pas du lui échapper en 1982 et 1983, pas plus que RG en 1985 ni l’OA en 1983. A chaque fois, il s’est assomé tout seul à cause d’un mental de « chicken » (le terme anglais de l’époque pour dire « p’tit zguègue » mais après il s’est fait faire une greffe ou a du utiliser un développeur).

    J’ose écrire ici que Lendl aurait dû être l’écrasant champion du tennis des années 80 dès l’année 1982 (hormis l’année stratosphérique de Mac Enroe en 1984) et ce jusqu’en 1989 où certes Becker a gagné 2 tournois du GC mais où globalement Lendl a gagné beaucoup plus de tournois que Becker et mérité son classement de n°1.

    Fort heureusement, les années « chicken » de Lendl nous ont épargné un règne beaucoup plus long et mortifère pour le tennis.

    • Coach Kevinovitch 11 janvier 2012 at 12:04

      Beau texte mais un bémol. Pour moi qui le lit au réveil ou presque voir dès le début un paragraphe du style « la plus grosse défaite de Nadal en GC…. » est assimilé à de la provocation.

      Tu veux qu’on reparle de la pus grosse défaite de Roger en GC, c’est ça? :mrgreen:

      Tu veux que je remette des highlights? :mrgreen:

      • Antoine 11 janvier 2012 at 12:31

        La défaite de Nadal contre Jo me parait également bien pire que celle contre Del Potro même si Nadal a gagné un jeu de plus au cours du premier match cité. Contre Del Potro, Nadal n’avait aucune chance: il aurait du être éliminé depuis longtemps. Il avait une déchirure aux abdos et ne pouvait ni servir à plus de 160, ni faire autre chose qu’un service slicé. C’est déjà incroyable qu’il soit arrivé en demies. Cela ne vaut pas dire que Del Potro ne l’aurait pas battu s’il était en forme mais ce n’est pas une défaite embettante pour Nadal et il ne l’avait d’ailleurs pas pris pour telle, contrairement à celle contre Jo à propos de laquelle il était très mécontent et l’est toujours d’ailleurs quand on lui en reparle. Contre Jo, il estime avoir très mal joué mais je n’en suis pas convaincu même s’il a loupé quelques passings. A mon avis, il n’y avait rien à faire..Jo a joué le meilleur match de sa vie jusqu’à ce jour…et c’est dommage pour lui mais c’est tombé sur Nadal qui était en peine forme et qui n’avait pas perdu un set jusque là..Autrement dit, juste avant cette demie, il avait une très bonne chance de remporter son premier OA alors que quand il a perdu contre Del Potro, il ne se faisait pas la moindre illusion sur ses chances de gagner le tournoi…

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