Ball wars, the Masters fight

By  | 20 novembre 2011 | Filed under: Actualité

Ils sont les Maîtres et ils n’ont peur de rien. Ils ont la force, mais pas toujours du bon côté. Ils défen­dent l’Em­pire du jeu de fond de court ou le com­bat­tent de l’intérieur. Ils sont huit. Il n’en re­stera qu’un.

Le de­rni­er rendez-vous de l’année poin­te le bout de son nez au terme d’une saison 2011 qui aura vu la fin du règne du duopole le plus titré du sport. Une année marquée par la domina­tion sans par­tage, ou pre­sque, d’un Novak Djokovic impérial. Si les deux pre­mi­ers mon­diaux avan­cent masqués à l’en­tame de cette semaine, al­imen­tant les in­ter­roga­tions auto­ur de leurs pépins physiques, d’aut­res ar­rivent au contra­ire re­gonflés par une fin de saison en­couragean­te, Andy Mur­ray et Roger Feder­er en tête. Rapide pas­sage en revue des for­ces en présence avant le début des hos­tilités cet après-midi.

Groupe A

- Novak Djokovic

L’homme qui voulait être le Roi aura enfin réussi son pari, à savoir franchir les deux re­mparts qui le séparaient de la première place mon­diale. Qui aurait cru qu’une cure sans glut­en pouvait pro­duire de tels résul­tats ? C’est pre­sque à se de­mand­er si Novak n’aurait pas aussi percé le mystère de l’anti-matière…

Les super­latifs n’ont en effet pas manqué pour soulign­er l’incroy­able saison du Serbe qui n’a, sur l’année, perdu que deux matchs à la régulière et été contra­int à trois ab­an­dons (si on com­pte Bercy). Son bilan est tout simple­ment phénoménal : avec ses trois levées du Grand chelem et ses cinq Mast­er 1000, il a vrai­ment écrasé tout le monde. Le contra­ste est saisis­sant avec 2010, où il ne re­mpor­te que deux « 500 », n’at­teint aucune fin­ale en M1000 et signe 4 vic­toires pour 8 défaites con­tre le Top 10. Avant de faire son entrée à Londres, il af­fiche là un bilan ahuris­sant de 20 vic­toires pour seule­ment 2 défaites (dont une sur ab­an­don) et se paye égale­ment le luxe d’inflig­er un cinglant 6-0 à Nadal en autant de fin­ales. Entre l’Australie et New York, il rafle 13 070 points sur 14 750 pos­sibles. Aouch.

Pour­tant, de­puis son sacre new-yorkais, la mac­hine s’est enrayée et les pépins physiques se sont succédés. Contra­int à l’aban­don en Coupe Davis, il an­nule en­suite sa tournée as­iatique et n’opère sa rentrée qu’à Bâle où il perd à nouveau sur bles­sure. Après un léger sus­pens, il s’alig­ne fin­ale­ment à Paris, pour évacu­er la polémique auto­ur de son prize money, pense-t-on, mais re­mpor­te tout de même deux matchs avant de déclar­er for­fait quel­ques heures avant sa re­ncontre con­tre Tson­ga. En cause, une épaule douloureuse qui l’empêche de ser­vir con­venab­le­ment. Sera-t-il réel­le­ment prêt à en découd­re cette semaine ? Ap­parem­ment, oui. Il vient de déclar­er qu’il ser­vait « au maxi­mum de [s]es pos­sibilités de­puis deux ou trois jours », af­firmant qu’il était « vrai­ment à 100%. » Info ou intox ? Pre­mi­ers éléments de réponse ce lundi soir face à Tomas Be­rdych.

- Andy Mur­ray

L’année ou jamais pour Mur­ray ? De­puis qu’il par­ticipe au rendez-vous des maîtres, il n’est jamais arrivé dans d’aussi bon­nes dis­posi­tions. Etin­celant durant la tournée as­iatique, avec 3 tour­nois re­mportés, per­for­mant en Grand chelem (trois de­m­ies et une fin­ale), Mur­ray est en outre le seul joueur à avoir battu le Top 2 cette année, et peut légitime­ment prétendre à une place dans le de­rni­er carré. Pour une fois, il ne tombe pas sur Feder­er et de­vrait logique­ment ab­ord­er tous ses matchs en favori, posi­tion qui, mal­heureuse­ment, ne lui con­vient pas trop… Parviendra-t-il à mieux gérer la pre­ss­ion cette année et enfin décroch­er un titre sig­nificatif qui ferait taire les critiques ? Le groupe du nouveau lead­er syn­d­ical de l’ATP ap­parait en tout cas bien plus favor­able à son jeu et son entrée en lice, face à David Ferr­er, de­vrait lui per­mettre de rapide­ment pre­ndre ses mar­ques avant d’affront­er le Djok­er.

Une vic­toire à Londres pour­rait boost­er une con­fian­ce en­core trop chan­celan­te et lui per­mettre de con­firm­er là où ça com­pte vrai­ment, à savoir en Grand chelem. Greg Rusedski, en tout cas, y croit à mort : « L’an pro­chain sera très im­por­tant pour Andy Mur­ray. […] Feder­er a déjà 30 ans et Djokovic ne pour­ra pas rééditer les mêmes per­for­mances. Enfin, Rafael Nadal gagne sur­tout Roland-Garros. Du coup, je suis sûr que Mur­ray gag­nera un Majeur en 2012. » Bref, si Greg le dit !

- David Ferr­er

Souvent placé, jamais vain­queur. On pour­rait ainsi résumer le par­cours de l’increv­able David Ferr­er, dont la postérité se souviendra sur­tout qu’il fût le méritoire par­tenaire de PlayS­ta­tion de Rafael Nadal. Il par­ticipe au tour­noi pour la troisiè­me fois et ne part pas vrai­ment avec la faveur des pro­nos­tics.

Son bilan face à ses ad­versaires di­rects n’est, il est vrai, pas très en­courageant, pour quel­qu’un qui af­fiche un ratio sur carrière de 33-62 face au Top 10. Sur dur, il n’a battu Djokovic qu’à une seule re­pr­ise, au Mast­ers 2007 où Nole était arrivé, tiens tiens, laminé par une saison épro­uvan­te. Il n’a jamais battu Mur­ray sur cette sur­face non plus et vient d’ail­leurs de le re­ncontr­er coup sur coup à Shanghai et Tokyo. Seul son match face à Tomas Be­rdych peut être en­visagé avec sérénité, uni­que par­ticipant du tour­noi qu’il domine au head to head (5-2). Pour­tant, celui qui réalise, de son pro­pre aveu, sa meil­leure saison jusqu’ici (deux tit­res, demi-finale en Australie, deux fin­ales en M1000), a montré de be­lles dis­posi­tions lors de la tournée as­iatique, par­ticuliè­re­ment à Shanghaï où il at­teint la fin­ale (défaite face à l’Ecos­sais donc), bat­tant suc­ces­sive­ment des spécialis­tes de la sur­face (Raonic, Rod­dick, Lopez). Favori des book­ies pour une défaite précoce, le petit David pour­rait bien tirer son épingle du jeu s’il par­vient à cueil­lir un Djokovic di­minué et con­firm­er son avan­tage sur Be­rdych. Son jeu de défense et de con­tre pour­rait bien ac­hev­er des or­ganis­mes déjà usés par une saison lon­gue. Une place en demie pour le « pou » n’est pas aussi im­prob­able qu’il n’y para­it. D’autant plus que per­son­ne ne l’at­tend.

- Tomas Be­rdych

A défaut de véritab­le­ment brill­er cette année, le grand Tomas s’est souvent montré réguli­er et a assuré sa présence à Londres grâce à son uni­que titre de la saison, re­mporté à Pékin. Sol­ide joueur d’in­door, sa pre­sta­tion face à Andy Mur­ray à Bercy est la par­faite démonstra­tion de son jeu à plat et dévas­tateur, à con­di­tion que ça re­ntre et qu’il ait le temps de préparer ses gran­des frap­pes. S’ap­puyant sur une sol­ide première balle, il peut, dans un bon jour, priv­er l’ad­versaire de temps et lui faire faire l’essuie-glace pen­dant deux heures. Mais Be­rdych a rare­ment aligné une série de plusieurs « bons jours » de suite, à for­tiori con­tre l’élite. S’ex­tirp­er de son groupe serait donc déjà un ex­ploit pour celui qui signe ici sa deuxième présence d’affilée.

Groupe B

- Rafael Nadal

Sept. Cette année, Rafa a perdu sept fois en fin­ale, dont six face au même ad­versaire, et deux fois en Grand chelem. La statis­tique est assez ex­cep­tion­nelle pour être soulignée, sur­tout dans le chef d’un joueur qui, just­e­ment, avait la réputa­tion de mait­ris­er ces im­por­tants rendez-vous. Il faut re­mont­er à 1984 pour trouv­er pareil­le décon­venue avec Lendl qui per­dait 7 fin­ales sur le cir­cuit (dont l’US Open et le Mast­ers) pour 3 vic­toires égale­ment (dont Roland-Garros). Face à Djoko, Rafa doute. Le Serbe lit son jeu à mer­veil­le et par­vient à le con­tr­er par­tout, même sur terre. Jamais il n’a re­ncontré pareil­le bête noire, jamais il n’avait échoué 6 fois de suite con­tre le même ad­versaire.

Comme l’an de­rni­er, il ar­rive à Londres sans avoir joué de­puis la tournée as­iatique. Porté par son Petit chelem, il avait at­teint la fin­ale, après un match d’anthologie face à Andy Mur­ray. Dif­ficile de prédire quel­le sera l’issue de son par­cours cette semaine. Défait en Asie, il s’est par la suite in­fligé de sol­ides séances d’entraine­ment chez lui, s’oc­casion­nant même une petite bles­sure à l’épaule.

Son pre­mi­er match face à Mardy Fish, con­tre lequel il a perdu pour la première fois à Cin­cinnati, sera un bon révélateur de son état de forme, et sur­tout de con­fian­ce. Le match suivant, face à Feder­er, sera assurément l’af­fiche de ce début de tour­noi, à con­di­tion bien sûr que les deux jouent à leur niveau. Habitué à mont­er pro­gres­sive­ment dans les tours, Rafa devra se montr­er très vigilant face au Suis­se mais bénéficiera d’une entrée en matière à priori en­vi­able. Comme pour Novak, ce pre­mi­er match ser­vira de baromètre pour mesur­er le niveau de jeu de l’Es­pagnol qui sera sans doute désireux de montr­er qu’il faud­ra com­pt­er sur lui.

- Roger Feder­er

Roger est en forme, merci pour lui. In­vain­cu de­puis 12 matchs, il vient de re­mport­er deux tour­nois in­door con­sécutifs, brisant sa mal­édic­tion à Paris au pas­sage. Le niveau de jeu af­fiché par le Suis­se a ras­suré, tutoyant à nouveau les som­mets dans son match con­tre Be­rdych notam­ment. Après un été américain moyen et une défaite douloureuse (pour ses fans sur­tout) à l’US Open, tous les voyants semblent de re­tour au vert et c’est déjà une bonne nouvel­le en soi, même si le désor­mais n°4 mon­di­al n’a pas vrai­ment été testé ces dernières semaines.

A contra­rio, pour la première fois de­puis longtemps (pour la première fois tout court ?), il ab­or­de ce de­rni­er rendez-vous avec un bilan lar­ge­ment défavor­able con­tre le Top 10. Si l’on com­pare à 2010, cela de­vient même effrayant. Il y avait en effet été le plus per­for­mant de tous, s’ad­jugeant 16 vic­toires con­tre 6 défaites (11 vic­toires avant le Mast­ers). Cette année, le ratio est re­tombé à seule­ment 5-9… Défaites par­fois cinglan­tes (Dubaï, Miami, Monte-Carlo, Cin­cinnati) ou plus dis­put­ées (Roland-Garros, Wimbledon, US Open), mais défaites quand même. S’il peut mathématique­ment en­core re­nvers­er la vapeur et ter­min­er sur un ratio favor­able, Roger a claire­ment manqué de ce petit plus face aux meil­leurs cette année et devra re­ndre une copie par­faite s’il veut de­venir le pre­mi­er joueur à en­quill­er 6 Mast­ers Cup.

C’est loin d’être utopique. Son groupe est cer­tes très relevé, mais il a une bonne carte à jouer et se présente en favori pour la première place. Aucun des aut­res mem­bres du groupe ne l’a en­core jamais battu en in­door et sur ses 9 par­ticipa­tions, il ne s’est arrêté qu’une seule fois en poule. Reste à voir com­ment il ab­or­dera son pre­mi­er match qu’il doit im­pérative­ment bien négoci­er pour se per­mettre un match plus « détendu » con­tre Rafa, qui l’a en­core battu à deux re­prises cette année.

- Jo-Wilfried Tson­ga

Au terme d’une saison en dents de scie, Jo ar­rive à Londres avec le meil­leur clas­se­ment de sa carrière et rêve de mar­qu­er les esprits. Vain­queur au moins une fois cette année de ses op­posants di­rects, il ne se présente plus en vic­time à moitié con­sen­tante comme en 2008 où le sim­ple fait d’être présent était déjà une vic­toire en soi.

Deux fois vain­queur de Feder­er, dont le mémor­able re­tour­ne­ment de situa­tion à Wimbledon, Tson­ga sait quel jeu il doit déploy­er s’il veut gêner la mécanique Suis­se. S’il venait à re­mport­er ce match, le boost de con­fian­ce pour­rait lui per­mettre d’avanc­er tran­quil­le­ment sur Mardy Fish avant l’ul­time re­ncontre face à un Rafa peut-être lui aussi déjà qualifié. Par con­tre si son ser­vice est branché sur co­urant al­ter­natif, comme à Paris, les jeux ris­quent de défiler rapide­ment…

En­core trop souvent blessé, Tson­ga mise désor­mais sur une nouvel­le prépara­tion physique qui de­vrait lui éviter de trop mal­men­er un corps fragile et ainsi enfin con­firm­er qu’il peut réguliè­re­ment jouer les troubles-fêtes parmi l’élite, et pas uni­que­ment ponctuel­le­ment.

- Mardy Fish

L’invité sur­pr­ise de cette édi­tion qui a su pro­fit­er, comme l’an de­rni­er, d’un été favor­able pour thésauris­er tran­quil­le­ment et se plac­er en posi­tion idéale pour ce rendez-vous très select. Auteur de be­lles per­for­mances, il n’a cepen­dant guère brillé en Grand chelem et doit sur­tout sa place parmi les 8 à ses résul­tats dans les tour­nois « secon­daires ». Top 10 à 29 ans, Fish a dépassé Rod­dick pour la première fois de sa carrière et semble porté par un souffle nouveau.

Il ar­rive au Mast­ers, comme Ferr­er, dans la peau de l’out­sid­er qui n’aura rien à per­dre et ten­tera de forc­er un peu le de­stin, même si la bles­sure à la cuis­se gauc­he contra­ctée à Bâle et réveillée à Bercy sera forcément préoc­cupan­te. Cet attaquant-né devra éco­urt­er les échan­ges, en ten­tant le tout pour le tout s’il veut per­turb­er le jeu de Rafa dans son match d’ouver­ture. Les matchs qui durent, très peu pour lui. Mail­lon faib­le du groupe, une sur­pr­ise n’est pas à écart­er, même si on n’y croit pas trop. La vraie sur­pr­ise fin­ale­ment, serait qu’il soit en­core là l’année pro­chaine.

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444 Responses to Ball wars, the Masters fight

  1. Elmar 22 novembre 2011 at 00:09

    Berdych va cauchemarder longtemps de ce match.

    • Antoine 22 novembre 2011 at 00:14

      Il a l’habitude, cela fait 8-1 pour Djoko contre lui désormais..

  2. Antoine 22 novembre 2011 at 00:10

    Voilà, au fond, ce n’est pas compliqué: il y a Djoko, Nadal et Federer…

    Et puis il y a la Murène qui est un imposteur..

    • Jérôme 22 novembre 2011 at 00:13

      Pas sûr que l’emploi du masculin soit approprié pour la Murène. La Murène c’est du féminin. La Murène, c’est la papesse Jeanne du tennis masculin.

    • Julie 22 novembre 2011 at 00:16

      Eh oh c est quoi ce machisme?

      Il faut wuoi pour que doudou reprenne lq plus basse place acceptable par lui? Qu il gagne le masters?

  3. Julie 22 novembre 2011 at 00:14

    Non non jerome, je ne couche pas avec tous les elus de mon coeur tennistique (ou les elus tennistiques de mon coeur?) (marquise d amour mourir beaux yeux me font?) , seulement avec le top un. Je te laisse devnier qui c est…

    Non mais c etait surtout un enflammage du moment, et puis pq ca m aurait fait bien plaisir que djoko perde (meme si finalement ca aurait pu etre mauvais pour doudou qui va je ne vous permettrai pas d en douter finir premier de sa poule et qui devrait eviter djoko en demies a mon avis…)

    Pourquoi kapo? C est vrai qu il a la tete he he mais est ce que ca se base sur d autres faits, ou c juste a la tete du client? Pq quand je dis que djoko est ulranationaliste tres limite tres limite c est vrai, pour rajouter au charme du personnage…

    En tout cas finalement le favori qui a eu le moins de mal (ou dont le poulain a craque en premier? ) c est bebe

    Ps: je vous lis en diagonale je suis en exams de la mort qui tue mais pour moi la comparaison de rafa et hulk c etait un compliment non, hulk c est pas un boxeur tres musclé?

    • William 22 novembre 2011 at 00:18

      Misérable ! Hulk est un personnage de comic (américain donc). Bruce Banner ? Qui devient une montagne de muscles verte quand il s’énerve ? Mais si, tu connais forcément.
      Hulk Hogan est un catcheur très célèbre, nommé d’après le personnage.
      Comme quoi on ne parle pas que tennis !

    • Antoine 22 novembre 2011 at 00:19

      C’est beau ce que tu écris Julie..

    • Julie 22 novembre 2011 at 00:24

      Bon ok ok quand tu dis hulk, et vert, dans la meme phrase, y a comme un de mes derniers neurones restant(s?) qui comme gresille un tout petit peu et tente de ocnnecter…

      Mais en tout cas les gars vous etes jaloux, pq quand nadal a enleve son t shirt hier c etait juwte monstrueux d effluves sexuelles, les filles, vous confirmez?

      • Antoine 22 novembre 2011 at 00:32

        Moi je ne suis pas jaloux puisque tu m’as demandé en marriage..

      • Alexis 22 novembre 2011 at 00:37

        Eh bien figure-toi que je l’ai trouvé à la limite de la bedonnance : où sont les tablettes de chocolat passées? Du coup, avec mon physique de criquet mou, il m’a semblé tout de suite plus sympathique.

        • Julie 22 novembre 2011 at 00:48

          Alexis, j aime aussi les criquets mou tu sais.

          Ce qui compte, c est la beaute interieure

          Pom pom pom pom
          Pom pom pom pom

      • Julie 22 novembre 2011 at 00:47

        Oui mais tu m as repondu que tu y reflechirai

        Pendant ce temps la nadal lui,i se montre nu a moi

        Et fedou gagne des titres (pour moi) (mais je oui ai dit qu il fallait qu il gagne RG contre nadal en finale pour que je couche ENFIN avec lui, depuis le temps qu il me supplie…)

        Tu avoueras qu ils font un peu plus d efforts…

        • Antoine 22 novembre 2011 at 00:54

          Moi, je vais gagner le Master’s.

    • Jérôme 22 novembre 2011 at 00:39

      Je revendique, Julie, que je reproche à Berdych un pur délit de sale gueule, avec double circonstances aggravantes : son style de jeu stupide et son mauvais esprit.

    • Julie 22 novembre 2011 at 00:50

      Ah non mais delit de sale gueule c est un tres tres bon argument

      Le concours de pouffes aussi

      Bon arretez de poster, j ai un exam de maths demain moi et si vous continuex de papoter je vais jamais reviser moi….

  4. William 22 novembre 2011 at 00:19

    Au moins on est rassuré sur le niveau de Djoko : ça va mieux et il a dû gagner pas mal de confiance sur ce match. Vu l’état de Murray, le Serbe vient peut-être de remporter son match le plus difficile. Et si Tipsarevic remplace la Murène, n’en parlons pas !

  5. Clément 22 novembre 2011 at 00:21

    Bon ben, ça s’est avéré être le meilleur match du premier « tour » au final, nettement même. Berdych a été vraiment bon, surtout au 1er. Après il se craque dans les moments chauds mais c’est normal, c’est Berdych. Le Djoko a été vraiment solide aussi, pas encore au top mais comme quoi les « je suis à 100% [physiquement] » ce n’était pas que du blabla…

    Vivement demain que le 2ème tour d’ATP 500 entre Roger Federer et Rafael Nadal commence.

    • Antoine 22 novembre 2011 at 00:31

      Tout à fait d’accord: le meilleur match so far..

      Et le Djoker absolument là, contrairement à ce que je pensais avant le début du tournoi..

      Berdych très bon aussi, au même niveau que contre la Murène à Bercy, avec un peu moins de réussite et surtout un type bcp plus solide en face..Même quand il a eu une balle de match, je n’ai pas pensé qu’il allait gagner..

      Sinon, dans ce groupe, Ferrer moyen et la Murène nullissime..

      Malgré cette défaite, cela ne m’étonnerait pas que Berdych se qualifie quand même..

      • Jérôme 22 novembre 2011 at 00:38

        Ca dépend. Primo je le vois bien battre Ferrer. Et secundo, si Nadal continue d’avoir ses problèmes de liquéfaction lui aussi, c’est assez ouvert pour le tchèque.

        • Antoine 22 novembre 2011 at 00:39

          Nadal ? Ferrer tu veux dire..

          • Jérôme 22 novembre 2011 at 00:53

            Non, mes sens commencent à être sérieusement embrouillés. Nadal n’est pas dans la poule de Berdych. Mais quand on est fatigué, le subconscient s’exprime plus librement.

  6. Antoine 22 novembre 2011 at 00:49

    Mauvaise nouvelle tout cela: primo, je comptais sur Berdych pour assommer le Djoker d’entrée, deuxio, vu le déroulement du match, cela va booster encore plus le Djoker qui gagne un nouveau match en sauvant une balle de match, tertio il a le niveau pour gagner le tournoi..

    ..enfin, ce n’est pas la Murène qui va lui barrer la route, c’est sûr..

    Résultat: il va terminer premier de sa poule, c’est à peu près certain..cela vaut la peine de terminer premier de l’autre, d’autant que le deuxième pourrait être Ferrer..

    En dehors du fait qu’un match de poule rapporte 200 points, il y a donc un fort intérêt à gagner le match de demain pour Nadal et Federer. Federer favori mais la pression est sur lui. Il ne vaudrait mieux pas qu’il se vautre contre Nadal demain. Au passage cela maintiendrait son invincibilité contre lui en indoor, ce qui est toujours bon à prendre vu la façon dont tournent leurs autres matchs sur dur extérieur..Bref, c’est le moment pour sortir un match abouti du début jusqu’à la fin..

    Enfin, la bonne nouvelle de la journée, c’est quand même que les roastbeefs et la Murène ont morflés..

  7. Jérôme 22 novembre 2011 at 00:55

    Je suis d’accord, à ceci près que je ne suis pas sûr que le Djoker ait eu un si bon niveau que ça. Solide bien sûr, et régulier. Mais je suis sûr que si on regarde ses stats, on constatera qu’il a fait un nombre étonnamment faible de points gagnants. Berdych a tout fait, les vendanges comme les points gagnants.

    Que va donner Djoko contre un type qui sait aligner plus de 2 revers d’affilée ? C’est une autre histoire.

    Sur ce je vais dormir. A demain.

  8. antsiran23 22 novembre 2011 at 07:52

    Nole et Nadal sont quand même les plus forts ! Qu’ils aient la chiasse ou qu’ils soient multi-blessés, ils reviennent toujours plus forts. Muscles du dos en charpie, épaule détruite, genoux en bouillie, en quelques semaines ils déchirent (leurs adversaires) à nouveau. Respect !!!

    Sinon, à propos de Noah et du dopage… Enfin un gars qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Dommage qu’il se soit pris à une nation… En tout cas çà fait bien chier tout le monde. Il n’y a que la vérité qui blesse.

    Mais nos deux gars d’en haut s’en sortiront toujours.

    • Ulysse 22 novembre 2011 at 10:08

      Noah a été évidemment maladroit, sans précautions, pas assez explicite, et politiquement incorrect en s’en prenant sans discernement aux Espagnols. Il a quand même raison de pointer l’accumulation statistique d’affaires de dopage étouffées en Espagne. Ce n’est certainement pas aux sportifs espagnols qui font leur boulot qu’on peut en vouloir. Ce sont aux instances juridiques du sport espagnol qui curieusement ne vont jamais jusqu’à la sanction.

      Voici quelques exemples :
      - Un contrôle capillaire fait sur un échantillon de 100 sportifs en France (foot, athlétisme, …) a récemment montré 22 usages de DHEA.
      - Les joueurs de tennis prennent un produit non détectable par les contrôles sanguins et urinaires qui stimule les mouvements oculaires et l’acuité, pour des retours perforants.
      - Tout un tas de coureurs cyclistes ont des prescriptions de salbutamol, car les coureurs ont curieusement une facheuse tendance à être asthmatique. Certaines années, près de la moitié du peloton avait sa petite prescription de Salbutamol. On y croit à fond: des dizaines d’asthmatiques dans un peloton contre 2% d’asthmatiques dans la population générale.

      En se documentant un peu plus on pourrait multiplier les exemples qui montrent que le dopage est assez bien généralisé dans le sport de haut niveau, et dans tous les pays un tant soit peu développés. C’est loin d’être une spécificité espagnole.
      La spécificité espagnole c’est l’indulgence très surprenante statistiquement des autorités transalpines qui encourage nécessairement un certain type de comportement puisque la gravité du risque de dopage y est finalement réduite.

  9. May 22 novembre 2011 at 09:33

    Apparemment Djoko était en mode rodage et il s’en sort plutôt bien vu le niveau de Berdych. Je me doutais bien que s’il s’alignait au Masters s’est qu’il était prêt à gagner. Il n’avait pas besoin de faire un bon tournoi ni à Bâle ni à Bercy, les forfaits sur blessures c’était du pipo sinon comment se remettrait-il si vite d’une blessure à l’épaule ou même au dos. Donc il va finir sûrement 1er de sa poule et a une grande chance de rafler le trophée, je vois bien Berdych prendre l’autre place pour la demi. Dans l’autre groupe Federer devrait terminer 1er et pour la seconde place c’est plus ouvert…

  10. antsiran23 22 novembre 2011 at 09:44

    Bercy il a fait une affaire stictement comptable : toucher les sous et ne pas perdre de points vs/A-1

    Décidément, c’est un mec bien ce Nole. Il force le respect.

  11. Arno 22 novembre 2011 at 13:11

    Hier fut une journée riche d’enseignements, quand on y pense. Murray out ou presque, Djoko vainqueur à l’arrachée d’un match de très bon niveau contre Berdych.

    Djoko est du coup quasi sûr de terminer en tête de son groupe, car ni un Ferrer, ni un Murray diminué et encore moins un Tipsarevic tout dévoué à la cause de son leader ne pourront le battre.

    De l’autre côté, seul Federer parait armé pour contrer NG, avec peut-être un excellent Tsonga sur cette surface. Nadal n’a plus la solution, ça fait un moment qu’on le sait, et il n’y a pas de raison que ça change en indoor…

    Du coup, il va devenir très important pour ces trois-là de terminer en tête du groupe, spécialement pour Rafa qui doit absolument éviter Nole et espérer que Doudou s’en charge à sa place comme à RG. En tout cas, vu le niveau du Serbe hier, Rafa n’est plus mon favori sur ce tournoi: s’il rencontre Nole, il perdra à coup sûr.

    Pour Fed aussi, il est important de terminer premier, d’abord pour prendre Berdych ou Ferrer en 1/2 plutôt que Djoko, et ensuite pour s’éviter un enchainement Djoko/Rafa qui lui a été fatal à RG…

    Tsonga, lui, va déjà essayer de se qualifier, mais une défaite de Fed ce soir pourrait lui permettre de finir en tête. Battre Fish en 2 sets serait un bon début.

    En tout cas, le match de ce soir entre les 2 furieux est d’une importance capitale pour la suite du tournoi de chacun des 3 favoris. Je suis prêt à parier que Nole va suivre ça de très près.

    En tout cas, maintenant, on sait quel était le groupe le plus relevé, et de loin: celui qui joue aujourd’hui, et comme d’hab Doudou est mal tombé…

    COMPLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT!!!

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