Bienvenue chez Bruguera

By  | 8 décembre 2011 | Filed under: Bord de court

Le chemin est long entre les séances de frap­pes sur le vieux mur de son club et les crépite­ments des flash du Centr­al Arthur Ashe. La for­ma­tion des jeunes joueurs peut pass­er par des centres d’entraî­ne­ment ouverts à un large pub­lic. C’est le cas de la « Bruguera Ten­nis Academy ». C’est ainsi que l’an­ci­en champ­ion de ten­nis es­pagnol a nommé son étab­lisse­ment. Située à quel­ques en­jambées du centre de Bar­celone, cette académie offre des stages de per­fec­tion­ne­ment à court ou long terme. Je découv­re cette in­stitu­tion par l’in­termédiaire de mon co­usin, qui re­vient d’un mois d’entraî­ne­ment in­ten­sif sous les yeux des Bruguera père et fils. Armé de mon iP­hone, je m’improv­ise jour­nalis­te et me lance à l’as­saut de la for­teres­se d’impress­ions et d’anec­dotes qu’il représente ! Compte-rendu.

Pour com­menc­er, com­ment se passe l’arrivée au centre ? Procède-t-on à une évalua­tion de ton niveau pour te plac­er dans un groupe adapté ?

Non, il n’y a pas d’essai. C’est pre­sque à la tête du client, les entraîneurs ont le coup d’œil et si quel­qu’un n’est pas à sa place les groupes sont très rapide­ment équilibrés. Comme c’est un centre d’entraî­ne­ment privé, chaque entraîneur n’a que deux ou trois élèves à char­ge, ce qui per­met une opt­imisa­tion de l’appren­tissage ainsi qu’un suivi per­son­nalisé. L’arrivée au centre est par­faite­ment huilée, tout se fait vite et bien.

Quels types de joueurs y rencontre-t-on – âges, nationalités… ?

Au niveau de l’âge j’étais l’un des plus vieux. En effet, les joueurs avaient entre 11 et 19 ans, la li­mite d’âge théorique pour pouvoir par­ticip­er au pro­gram­me étant de 24 ans. La plupart des élèves sont jeunes et pleins d’envie. On trouve vrai­ment de toutes les nationalités : quel­ques Français, des Es­pagnols bien sûr, mais aussi des Be­lges, Américains, Mexicains… J’ai sur­tout vu un Arménien de 14 ans qu’il faud­ra sur­veill­er de très près dans les pro­chaines années !

C’est gen­til de me tuyaut­er, je re­tiens ! Et qu’en est-il des joueuses ?

Un tiers des pen­sion­naires sont des fil­les, ce qui est un pour­centage qui peut paraître élevé. Du point de vue du jeu de jam­bes et de l’en­duran­ce elles sont im­pres­sion­nantes : il est très dif­ficile de les pre­ndre à la co­ur­se à pied !

Tu as pu les ob­serv­er pen­dant les cours, qu’as-tu re­tenu de leur façon de jouer ? On parle be­aucoup de la pauv­reté tech­nique du ten­nis féminin ac­tuel, as-tu eu cette im­press­ion chez ces joueuses juniors ?

Il est clair que ça ne varie pas be­aucoup. Elles sont très physiques, donc elles frap­pent très fort dans la balle et souvent à plat. Elles peuvent co­urir très longtemps et très vite… Le plan de jeu ne saute pas forcément aux yeux, c’est dans la con­tinuité de ce qu’on voit à la télévis­ion, en fait.

Tu par­lais tout à l’heure de « pen­sion­naires » : l’académie fonction­ne sur ce mode ?

A la base, oui. Il ne faut pas oub­li­er qu’il y a be­aucoup de jeunes éloignés de leurs parents, c’est donc plus sim­ple pour eux. Ce n’était pas mon cas, mais j’avais l’oc­cas­ion de loger près de l’académie, ce qui est une bonne chose com­pte tenu de la fatigue physique…

Parles-moi just­e­ment de ces ex­er­cices. Quel était le déroule­ment d’une journée-type ?

Nous som­mes dès le départ divisés en deux groupes : les plus forts physique­ment et ceux qui le sont moins. Pour la première catégorie, la journée com­m­ence à neuf heures avec deux heures de prépara­tion physique pure : de l’en­duran­ce, des sprints, des ex­er­cices sur le jeu de jam­bes, du re­nfor­ce­ment mus­culaire et par­fois un peu de foot­ball en fin de semaine pour décompress­er… C’est très varié mais cela reste du fon­ci­er. On enchaîne par deux heures d’exer­cices raquet­te en main. On ap­pelle ça « faire du pani­er ». L’entraîneur nous en­voie des bal­les qu’il nous de­man­de de re­lanc­er long de ligne, court croisé, c’est du clas­sique. Il faut savoir qu’il n’y a pas de pause et que la con­sig­ne est de frapp­er très fort à chaque fois. Le seul temps mort dis­ponib­le pour re­prendre son souffle, c’est quand on ramas­se les bal­les pen­dant que les aut­res les tapent. C’est court comme temps de récupéra­tion et c’est cela le plus dif­ficile au début. A tre­ize heures, c’est l’heure de déjeun­er. Tu as tel­le­ment faim que tu ne fais même pas at­ten­tion à ce qu’il y a dans ton as­siet­te ! On peut se ser­vir à volonté, les plats sont sim­ples et adaptés à une hygiène de vie spor­tive : des pâtes, de la vian­de, de la salade, des fruits…

Que se passe-t-il en­suite ? Enfin les matchs ?

C’est plus dif­ficile que ça ! On re­prend la prépara­tion physique avec notam­ment du travail en salle : des haltères, des mac­hines de mus­cula­tion. Par­fois, lorsque la matinée a été par­ticuliè­re­ment chargée, on se con­ten­te de faire de la récupéra­tion ac­tive comme du vélo et des étire­ments. Ce n’est qu’après que vien­nent les matchs. Cela dure une heure tren­te et tu affron­tes à chaque fois un joueur de l’académie différent. Il faut bien se dire qu’après une telle journée tu ne peux pas jouer à 100% et il faut apprendre à gard­er sa con­centra­tion malgré la fatigue et la tempéra­ture par­fois caniculaire ! Le but de toute cette prépara­tion est de te per­mettre, une fois sorti de l’académie, de tenir la dis­tan­ce et de répondre présent physique­ment pour pouss­er son ad­versaire dans ses de­rni­ers re­tranche­ments et lui faire per­dre sa con­centra­tion.

Et les types de jeu alors ? Plutôt robots ou variés ?

Honnête­ment, on voit de tout. Les entraîneurs ne brident en rien ta façon de jouer. Ils te montrent ce que tu fais, ce qu’il faut faire dans l’idéal et en­suite c’est à toi de trouv­er le juste milieu. Le jeu à la volée ne choque per­son­ne et on voit des types qui y sont vrai­ment à l’aise. En re­vanche, on nous apprend vrai­ment une volée sim­ple, c’est-à-dire poser une volée souvent croisée à mi-court quand l’ad­versaire est aux fraises. Il n’y a pas d’exer­cices où on travail­le la lon­gueur des volées.

Je te posais la ques­tion parce qu’on sait qu’en Es­pagne, c’est le jeu de fond de court qui est privilégié…

Mais c’est le cas. Il y a une an­ec­dote amusan­te d’ail­leurs. La seule di­rec­tive, c’est de ne jamais pre­ndre la balle en demi-volée et de frapp­er fort. On te dit de jouer un peu derrière ta ligne mais sur­tout de « re­st­er mobile sur tes jam­bes ». Si une balle lon­gue et haute ar­rive, il faut re­cul­er et pre­ndre son temps pour la re­nvoy­er, sans cherch­er l’échan­ge ping-pong. En ce sens, oui, on peut dire qu’ils ne préconisent pas le jeu dit « en cad­ence ». C’est pro­bab­le­ment une différence d’avec un jeu plus rapide à la française par ex­em­ple. En re­vanche si une balle co­ur­te se présente la con­sig­ne est de re­ntr­er dans le ter­rain rapide­ment pour pouvoir faire un coup d’at­taque.

C’est très in­téres­sant. Et qu’en est-il des re­v­ers ? Toujours une tyran­nie du deux mains ?

J’étais l’un des seuls à jouer d’une main. Mais il y avait un jeune qui ne jouait son re­v­ers que slicé, même en doub­le, c’était amusant. Sinon, oui, que du deux mains. L’ap­port des entraîneurs est vrai­ment précieux, je pense à mon re­v­ers à une main just­e­ment. Ils me dis­aient com­ment me ser­vir de mon bras gauc­he pour équilibr­er mon corps lors de la frap­pe, ce genre de con­seils.

Com­ment étaient les in­frastruc­tures ? De la terre bat­tue, j’imagine ? Y avait-il des équipe­ments rares pour le joueur du di­manche ?

Oui, de la terre bat­tue bien sûr, mais aussi des ter­rains en dur. On al­ter­nait d’une semaine à l’autre. C’était à nous de nous adapt­er, les entraîneurs ne nous im­posaient pas de style de jeu par­ticuli­er en fonc­tion de la sur­face. Pour les en­traî­ne­ments physiques on avait accès à la vidéo pour voir nos défauts. Les ex­er­cices se faisaient avec du matériel qu’on voit chez les pros, comme les élas­tiques fixés auto­ur de la tail­le et dont l’autre extrémité est fixée au gril­lage. Le but était de com­pliqu­er notre pro­gress­ion vers l’avant, le tout avec des ob­stac­les et par­fois même raquet­te en main. On peut aussi voir sa vites­se au ser­vice. J’ai découvert que ma première pas­sait en moyen­ne à 140-150 km/h, mais pour cer­tains c’était du 200km/h, sans forc­er en plus… C’est im­pres­sion­nant.

Sergi Bruguera était présent ?

On le voit par­fois. Tout de­vient d’un coup très militaire, il faut s’appliqu­er au maxi­mum. Toutes les semaines, des re­cruteurs pas­sent voir les jeunes jouer et, bien sûr, il faut faire bonne im­press­ion et les co­achs nous font trans­pir­er comme jamais ! Il y a eu des évic­tions à cause de mauvais com­por­te­ments : des Français, ce qui n’a étonné per­son­ne ! On a aussi eu la visite d’un club an­glais. Les entraîneurs nous ont chargé de leur montr­er le cir­cuit de co­ur­se qu’on em­prun­tait le matin en nous glis­sant dis­crète­ment de leur mettre au moins un tour. Il fal­lait aussi les im­pres­sionn­er en match. Résul­tat : pas plus de trois jeux par An­glais ! Une bonne vieil­le tac­tique d’in­timida­tion pour faire parl­er de l’académie, mais c’était savoureux !

Quel bilan tires-tu de cette ex­péri­ence ?

C’est vrai­ment un pied dans un autre monde. On se rend de l’écart physique entre un amateur et un pro, ou même un semi-pro. La prépara­tion de­vient es­sentiel­le et in­dis­pens­able à la mise d’un plan de jeu ef­ficace. En tout cas je garde un très bon souvenir de cette académie. Les cours sont per­tinents et les progrès réels, l’am­bian­ce est rigoureuse mais agréable, le melt­ing pot en­ric­hissant.

About

A fait l'ac­quisi­tion d'un re­v­ers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famil­le des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agas­si, Safin, Kuert­en, Feder­er...

Tags:

106 Responses to Bienvenue chez Bruguera

  1. MarieJo 11 décembre 2011 at 21:38

    bon, ben le bar ne ferme jamais et dès demain on vous attend de pied ferme y’a l’arrivée à Ithaque qui se profile ;)

  2. Arno 11 décembre 2011 at 23:14

    Oh putain Fred, je crois que je sais ce que t’as fait!!!! Oh la vache, ce mec… Cours vite, mon gars!

    • Antoine 11 décembre 2011 at 23:21

      Qu’est ce qu’il est censé avoir fait Fred ? Et pourquoi racontes tu qu’il subirait mes foudres ?? Je ne comprends pas non plus le post de Guillaume..encore moins celui d’antisiran qui a l’air de parler de Fred aussi..Cela vaut mieux pour lui d’ailleurs..

      Sinon, Guillaume et vous autres, je rappelle que le règlement du jeu « Performers & Tocards 2012″ a été établi voici une semaine et je suis donc disposé à vous en faire part sous forme d’un article du type de celui de Cucumber.

    • Arno 11 décembre 2011 at 23:29

      Oh ben je crois que ça devrait sortir bientôt au grand jour, si toutefois je ne me trompe pas… Et tu vas le dézinguer, le Fred, oh oui!

      Sinon vas-y Antoine, je pense qu’on a tous hâte de voir à quoi ressemble ton jeu!

      Mais je crois qu’il y a déjà l’arrivée à Ithaque prévue demain d’après Marie-Jo.

      • Antoine 11 décembre 2011 at 23:34

        Je crois que tu te trompes car je viens de faire défiler tous les posts écrits depuis dix jours et n’ai rien vu émanant de Fred qui puisse justifier les propos allusifs de Guillaume ou les tiens..

        Néanmoins, comme tu as l’air d’en savoir plus et de tremper dans un sale coup, je te conseille plutôt de me dire ce que tu sais ou crois savoir parce que sinon, je serais à mon grand regret obligé de te considérer comme complice..

      • Arno 11 décembre 2011 at 23:47

        Alors je ne suis pas complice, j’ai juste mis mon grand sens de la déduction en route. Mais si je ne me trompe pas, va y avoir du sport, alors je ne t’en dirai pas plus: faut pas gâcher la fête!

  3. William 11 décembre 2011 at 23:41

    Je prédis 150 posts demain soir à la même heure sur l’article à paraître.

  4. Antoine 11 décembre 2011 at 23:56

    Arno, tu es complice d’une escroquerie et tu viens d’être trahi par William.

    • Arno 12 décembre 2011 at 00:12

      Hein?? Alors pour le coup, c’est moi qui suis aux fraises…

      • Antoine 12 décembre 2011 at 00:20

        Tu auras encore la chance de pouvoir démontrer toute ta loyauté demain Arno..

  5. karim 12 décembre 2011 at 09:36

    Antoine, tu penses que le serveur du site est assez costaud pour héberger le règlement de ton jeu?

    • Antoine 12 décembre 2011 at 09:41

      Vu ce que je vais lui faire subir sous peu, c’est effectivement loin d’être évident.

  6. Antoine 12 décembre 2011 at 09:40

    A quand un article sur le double sur 15 Love ? Le double est vraiment le parent pauvre du site..

    Avec 271 semaines comme numéros un, les Bryan viennent de battre un vieux record qui appartenait encore à Big Mac. Ils ont autant de Gc que les Woodies et ne vont pas tarder à faire tomber cet autre record là. Ils comptent 75 titres en double et risquent bien de déposséder en 2012 Big Mac d’un autre record, celui du plus grand nombre de titres (78)..

    Le double a beau être très spectaculaire, nettement plus que le simple en général, rien n’y fait: cela n’attire guère les foules, sauf en GC et encore, plutôt sauf à Wimbledon en réalité.

    Le double est la victime de l’évolution du jeu et du fait que les joueurs, depuis longtemps, réduisent continuellement le nombre de matchs auxquels ils participent chaque année. Contrairement au discours convenu sur les cadences supposées infernales les joueurs jouent de moins en moins et les meilleurs ne participent qu’épisodiquement au double.

    Résultat: les Bryan ont encore de belles années devant eux..Tant mieux pour eux mais c’est dommage..

    • Robert "AxelBob" 12 décembre 2011 at 11:00

      tu pourrais te dévouer et nous en pondre un sur l’évolution du double durant l’ère open (surtout que tu sembles être le mieux informé à ce sujet). Tu peux le diviser en 4 épisodes style: de 1968 à 1979, puis les 80′s, les 90′s et les années 2000.

      Si tu penses que même un gars comme Connors a 2 titres du GC en double dans les années 70, un historique de l’évolution (négative) du double serait très intéressant à lire.

    • karim 12 décembre 2011 at 11:10

      Antoine, ton com aura valeur d’article pour le double. Le débat est ouvert.

      QUoi comment ça personne ne réagit? C’est parce que le double on s’en fout!

      Ceci dit c’est vraiment dommage parce que je me souviens des rencontres de coupe davis quand j’étais ado, à l’époque où le tennis avait vraiment un public ici on avait une équipe au niveau africain assez intéressante. Bah le point chaud du week-end c’était le double. qu’est-ce qu’on s’éclatait! en double y’avait que des points spectaculaires et l’osmose et l’émulation entre les partenaires faisait qu’il n’y avait pas de petit bras. Une discipline de « terrain », de live. à la télé déjà par exemple c’est soulant. ça passe beaucoup moins bien que le simple alors qu’en live c’est mieux.
      Si aussi ils pouvaient arrêter de se taper dans la main entre chaque point…

    • Robert "AxelBob" 12 décembre 2011 at 11:18

      Allez, j’y vais de ma petite tentative d’explication à 2 balles du déclin du double:

      1- Avant, tous les titres du GC étaient considérés comme importants, quelle que soit la catégorie (simple, double ou mixte). Ce n’est plus le cas aujourd’hui

      2- le double servait « d’entrainement » à beaucoup de joueurs, leur permettant d’améliorer leur capacités à la volée

      3- le facteur thune. Avant, les sportifs ne gagnaient pas autant d’argent qu’aujourd’hui, raison pour laquelle ils préféraient boycotter un AO ou un RG pour jouer des exhibitions bien plus lucratives. C’est peut-être pour ça qu’ils s’alignaient aussi en double lors d’un même tournoi: ça te fait deux chèques au lieu d’un (certes, celui du double vaut moins, mais on crachera pas sur ce pognon extra)

    • Ulysse 12 décembre 2011 at 13:00

      Je crois que Colin avait commis un article sur le double à une époque. Ça remonte peut-être à SV…

      En attendant c’est vrai que les disciplines du simple et du double sont en train de diverger complètement avec deux populations de plus en plus distinctes. Bientôt elles seront devenues génétiquement incompatibles et on ne pourra plus les croiser.

    • Colin 12 décembre 2011 at 13:26

      J’avais fait un quiz consacré au double, qui m’avait bien fait phosphorer, et qui avait été publié peu de temps après un double article sur le double, rédigé par Poisson Jean. Ça avait donc été la grande quinzaine du double sur SV.

      Le quiz : « Quitte ou Double… Mixte »

      L’article de Little Big Fish en deux parties s’appelait « Le double dans l’ère open » et il a malheureusement disparu de la base de SV…

  7. Fred 12 décembre 2011 at 09:46

    Ah, vous voulez parler de mon insolente domination à TOUS les jeux de prono de 2011 ?
    Alors dans ce cas, je ne fuis plus, je me retourne et me dresse fièrement devant vous tous, attendant qu’on se prosterne devant moi ! Même Antoine. si.

  8. Djita 12 décembre 2011 at 10:38

    À vous lire il y’a quelque chose de très intéressant qui va tomber aujourd’hui. ;)
    J’ai hâte de savoir ce que c’est. J’ai déjà eu ma crise de fou rire avec le CC. Donc je reste dans le coin pour voir ce que c’est. :D

  9. William 12 décembre 2011 at 11:04

    Super interview de Marc Gicquel, loquace et très sympathique : http://www.welovetennis.fr/interview-wlt/42654-marc-gicquel-quand-federer-affronte-djokovic-il-sait-quil-va-devoir-lui-rentrer-dans-la-gueule
    Le pauvre, il n’est jamais sur place lors des grands matchs !
    J’adore ce genre d’entretiens, avec des mecs qu’on voit peu mais qui, eux, voient beaucoup. J’aime bien le coup de l’entraînement avec Nadal, je l’imagine : « Bon, Rafa, viens, je vais te faire bosser ton coup droit lifté parce qu’en ce moment je te trouve moyen ! ».

  10. William 12 décembre 2011 at 11:07

    J’aime beaucoup voir des doubles quand je tombe dessus, mais c’est vrai que je ne me réveillerais pas à 3h du mat pour en voir un match.
    C’est souvent très impressionnant, mais ce que j’aime moins c’est que l’opposition de style n’est forcément pas très évidente. Mais c’est spectaculaire et les joueurs se permettent souvent des coups peu ordinaires.
    Les meilleurs devraient s’y mettre un peu plus, cela porterait cette facette de la discipline qui manque un peu de reconnaissance.

  11. William 12 décembre 2011 at 11:12

    Pour le point tennis du jour : ce soir je vais aux Interclubs de Caen, j’espère voir du niveau !

  12. Guillaume 12 décembre 2011 at 12:50

    Bon puisque je vous devine tous aux aguets, je vous informe qu’à chaque fois qu’on pense en avoir fini avec cette saloperie d’Odyssée on découvre qu’il y a un nouveau problème quelque part. [Vapeurs de fumée qui sortent du crâne] et que je sens qu’à la place d’un article résultats de l’Odyssée 2011 on va avoir droit à un article enterrement de toute Odyssée future. Antoine tu peux déjà préparer ton nouveau jeu.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis