A chacun ses Mousquetaires (4/4)

By  | 23 septembre 2009 | Filed under: Rencontres

Sébastien Grosjean (photo Guillaume)C’est une sen­sa­tion curieuse que de se retro­uv­er face à face avec un type qui vous a scotché de­vant la télé quand vous étiez môme. Pour­tant, il faut bien en finir avec la madeleine de Pro­ust et en­tam­er l’entreti­en. Téléphone port­able posé tout près de lui, gobelet de Coca à la main, Sébas­ti­en Gros­jean se con­fie pour 15-lovetennis.

Quand il vous parle de son re­tour, ses yeux bril­lent. De la même manière qu’ils bril­laient quel­ques heures plus tôt lors d’un en­traî­ne­ment com­mun avec Ric­hard Gas­quet et Fab­rice San­toro, de la même manière aussi qu’ils bril­laient pen­dant la demi-finale qui l’op­posait à ce même San­toro.

On n’avait plus vu Sébas­ti­en Gros­jean sur les co­urts de­puis début juil­let et un ab­an­don au pre­mi­er tour à New­port. De­puis, il s’est reposé, pas mal entraîné aussi, avant de choisir une re­pr­ise en douceur à l’Open de Rue. A la clé, un pre­mi­er match gagné, une défaite en­suite, et sur­tout la satis­fac­tion d’avoir joué « sans douleur. Mon épaule est un peu lour­de, fatiguée, mais pas douloureuse. Ca fait du bien, lâche l’an­ci­en N°4 mon­di­al de sa voix traînante si caractéris­tique. Jouer deux matchs de suite sans douleur, il y a longtemps que ça ne m’était pas arrivé ».

De­puis déjà quel­ques années, il a appris à com­pos­er avec les petits pépins physique. Mais, en fin d’année dernière, cette satanée épaule droite a dit « stop » et Sébas­ti­en a du se décider à arrêter les frais : « J’ai eu mal toute la saison. Je ne jouais pas be­aucoup et, dès que je met­tais les pieds sur un court, j’avais mal ». Le di­ag­nostic des médecins est sans appel : « J’avais un ten­don fis­suré, un autre pratique­ment mort. Je n’avais pas 36 opt­ions : soit j’arrêtais ma carrière, soit je me faisais opérer ». Après réflex­ion, « Seb » opte pour la secon­de sol­u­tion, quit­te à re­st­er sur le flanc un mo­ment. « Les médecins m’ont dit entre neuf à douze mois. Ef­fective­ment : j’ai re­pris au mois de mai, lors de la saison sur gazon, et c’était en­core trop tôt : l’épaule me faisait en­core mal ». Nouvel­le co­upure forcée… jusqu’à cette semaine.

Envie de jouer… et de gagn­er

A 31 ans, Sébas­ti­en Gros­jean veut croire qu’il peut re­venir parmi les meil­leurs. « C’est sûr que c’est plus dif­ficile à mon âge qu’à 20 ans. Mais c’est un chal­lenge… [Sil­ence]. Un vrai chal­lenge. La motiva­tion est là. L’an de­rni­er, quand mon épaule me lais­sait en rade une semaine sur deux, j’ai pu me re­ndre com­pte que l’envie de jouer était toujours là. Jouer, et ne pas avoir mal. Quand j’ai choisi de me faire opérer, l’al­ternative la plus pénible – il aurait été plus sim­ple d’arrêter les frais –, c’est parce que j’avais cette envie de re­jou­er. Ca répon­dait à la ques­tion : est-ce que ça en vaut le coup ? Et cette réponse était oui, sans hésita­tion ». L’an­ci­en N°1 Français, quat­re fois demi-finaliste en Grand chelem, espère main­tenant être arrivé au bout du tun­nel. « Je me donne le tour­noi de Metz, puis les Chal­leng­ers de Re­nnes et Orléans, pour voir si l’épaule tient. Je ferai un pre­mi­er bilan à l’issue de ces trois tour­nois ».

Dans le jeu, c’est sur­tout au niveau du ser­vice qu’il re­ssent en­core des séquel­les de son op­éra­tion : « A l’échan­ge, ça va, je frap­pe sans aucune appréhens­ion. C’est au niveau de ma bouc­le au ser­vice que c’était de­venu intolérable. Aujourd’hui, je re­ss­ers à 170/180 km/hr sans problème, et je pense pouvoir grap­pill­er en­core un peu de vites­se. Je suis réalis­te : je ne ser­virai plus à 210, comme je pouvais par­fois le faire dans le temps. Mais 190 km/h serait déjà un bon chiffre. » Une arme et des réflexes qu’il ten­tera d’aiguis­er ces pro­chaines semaines : si tout va bien, Sébas­ti­en Gros­jean s’alig­nera en­suite à Lyon, voire Bercy, puis re­par­tira pour une saison 2010 placée sous le signe de la re­nais­sance. Sinon… « Je re­viens pour jouer, mais aussi pour gagn­er des matchs. Ce que je veux c’est re­venir à un très bon niveau, jouer des grands tour­nois, retro­uv­er l’adrénaline de la vic­toire dans un gros match. » Visib­le­ment, quand on est monté aussi haut qu’a pu faire Gros­jean, l’âme du com­pétiteur de n’évanouit jamais : « Je ne veux pas faire de la figura­tion ni me pro­men­er sur le cir­cuit, assène t-il. Sinon, autant que je donne une raquet­te à mes en­fants et que je joue avec eux dans la cour du jar­din ! »

Dans ce long chemin qui mène à l’élite mon­diale, Sébas­ti­en Gros­jean avoue trouv­er de l’inspira­tion dans l’inat­tendu re­tour au pre­mi­er plan en 2009 de quel­ques tren­tenaires : « Ce que font Lleyton Hewitt ou Tommy Haas, qui ont eux aussi été lour­de­ment blessés, c’est très beau. Bien sûr, d’aut­res n’ont pas eu cette chan­ce. Quand on voit com­ment s’est achevée la carrière de Nicolas Escudé, de Mag­nus Nor­man, de Tim Hen­man… » Il rigole. Mais j’ai plutôt envie de re­gard­er en di­rec­tion de ceux qui ont pu re­par­tir ! »

La Coupe Davis, l’apothéose rêvée ?

S’il ne se dépar­tit pour l’instant pas d’am­bi­tions à court terme – « l’ob­jectif pre­mi­er, c’est re­jou­er sans douleur » – une part de lui rêve d’une fin de carrière en beauté : « J’ai trois souvenirs forts dans le ten­nis : ma vic­toire à Bercy, mon quart de fin­ale gagné con­tre Agas­si à Roland-Garros, et la Coupe Davis. Toute la Coupe Davis, pas seule­ment la vic­toire en Australie. La vic­toire con­tre les USA à Roland-Garros, la défaite en fin­ale con­tre les Rus­ses… J’adore l’am­bian­ce de la Coupe Davis. Le ten­nis est un sport in­dividuel, mais la Coupe Davis… Quand j’ai gagné Bercy, j’étais vac­he­ment heureux. Mais je n’avais pas be­aucoup de monde avec qui par­tag­er ça. Alors qu’en Coupe Davis, on vit des trucs forts, des grands mo­ments qui soudent un groupe. Vous savez, je suis quel­qu’un qui aurait bien voulu faire un sport d’équipe, donc je me suis vrai­ment épanoui en Coupe Davis. En plus, j’y jouais avec Ar­naud Clément, mon meil­leur ami de­puis 22 ans, le par­rain de ma fille… C’est fort, forcément ». De là à le voir réintégrer le groupe Fran­ce… Sébas­ti­en reste lucide : « Une nouvel­le généra­tion est arrivée, que je con­nais moins bien et qui est bien armée pour gagn­er un jour la com­péti­tion. D’un autre côté, j’ai une ex­péri­ence que per­son­ne n’a en­core dans l’équipe. »

Mais, pour l’instant, le présent de Sébas­ti­en Gros­jean, c’est une sévère défaite en demi-finales de l’Open de Rue face à Fab­rice San­toro. Un match venu lui rap­pel­er que la route est en­core bien lon­gue. De quoi faire peur ? Pas quand on s’ap­pelle Gros­jean, qu’on re­vient d’aussi loin et qu’on a en­core tant d’émo­tions for­tes à vivre…

Sébastien Grosjean / Charles Roche (photo Guillaume)

« Super tour­noi » pour Char­les Roche

An­ci­en bon joueur junior, passé entre les mains de Be­rnard Fritz (coach his­torique d’un cer­tain… Sébas­ti­en Gros­jean), Char­les Roche n’a jamais franchi le cap sur le grand cir­cuit. Agé aujourd’hui de 25 ans, son meil­leur clas­se­ment reste à ce jour un 1144e rang mon­di­al. Un niveau qui lui per­met tout de même de vivre du ten­nis. « Je donne quel­ques cours de-ci, de-là, mais dans l’en­semble je vis de mon sport », dit-il. La semaine dernière, il a vécu l’un des meil­leurs mo­ments de sa carrière en don­nant la réplique à Sébas­ti­en Gros­jean, pour le pre­mi­er match de celui-ci de­puis son re­tour de bles­sure. Un match fin­ale­ment perdu 6/4 6/1, mais… « C’était génial de jouer ce mec que je re­gar­dais, gamin, de­vant ma télé ! » Face à un joueur pour­tant en man­que de rythme, le natif du Tréport a vu la différence par rap­port aux ad­versaires qu’il affron­te au quotidi­en : « C’est sim­ple, j’étais en surrégime tout le temps. C’est claire­ment un autre monde au niveau de l’in­tensité du jeu. Avec ce genre de joueurs, les points sont hyper durs à gagn­er. J’avais l’impress­ion de de­voir jouer tout le temps à 120% quand lui se con­ten­tait d’être à 60% pour me neut­ralis­er ! » Cette Open 2009 re­stera malgré tout pour lui un très bon résul­tat sur le plan spor­tif : avant de s’inclin­er con­tre Gros­jean, Char­les Roche avait sorti deux sacrés ‘clients’, Juli­en Jean­pier­re et An­tony Dupuis.

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52 Responses to A chacun ses Mousquetaires (4/4)

  1. Antoine 23 septembre 2009 at 18:09

    Excellente cette interview de Grosjean ! C’est sympa qu’il ait répondu aussi longuement..Je constate qu’elle parait ici, et non dans « l’Equipe » !

    A son sujet, il faut espérer qu’il arrivera à servir normalement. A Bercy, l’année dernière, il avait très bien joué mais était incapable de servir à plus de 140..Il lui manque encore 10 km/h mais pas beaucoup plus, parce que Sebastien servir à 210, je ne crois pas l’avoir vu dans le passé..

    Si tout s’enclenche bien il faut lui souhaiter de faire une saison comme Tommy Haas..

  2. Kristian 23 septembre 2009 at 18:28

    Great! Sans beaucoup y croire, je lui souhaite de revenir…

  3. Hasek 23 septembre 2009 at 19:02

    Je lui souhaite également mais j’ai peur que ça ne représente la fin de l’époque Clément-Grosjean dans le tennis français et qu’une page se tourne. Je ne le vois pas aussi teigneux qu’un Hewitt ou Haas pour revenir. Enfin, j’espère me tromper

  4. colin 23 septembre 2009 at 19:04

    Super d’avoir pu décroché l’IW de Grosjean après celle de Papi Santoro. Tu nous gâtes Guillaume.

    Gagner à nouveau un tournoi ATP me semble être le maximum qu’on puisse attendre du retour de Grosjean (comme à Lyon 2007). Faire une nouvelle 1/2F en Grand Chelem en revanche, là faut pas rêver, ou alors à Wimby avec un improbable concours de circonstances genre Schuettler’08.

  5. Franck-V 23 septembre 2009 at 19:31

    Bravo Guillaume, si ce n’est pas une exclusivité ça?

    Quel chemin 15LT depuis le fameux: « Are you Viktor Hanescu?  » :-)

    Question culte qui mérite de figurer en page d’accueil ;-)

  6. fieldog38 23 septembre 2009 at 19:49

    J’ai toujours trouvé que Grosjean était un mec sympa et le fait qu’il accepte cette interview semble aller dans se sens. Quoiqu’on en dise ce mec restera comme un super joueur et j’ai rarement vu un coup droit décalé partir aussi vite. C’était clairement son atout maitre.

    Ah la victoire contre Agassi à RG : un grand moment d’autant plus que j’avais vu ce match en compagnie d’un pote qui supportait l’américain…On est passé par tous les états et les vannes fusaient de tous les côtés. Après le match, on réglait ça façon western avec 2 raquettes, une balle en mousse et des chaises de jardin en guise de filet…mais sur tapis vert cette fois-ci, lol.

    PS : belle perf de Grosjean qui sort Mahut à Metz. Vas-y mon gars, tu tiens le bon bout!

    • fieldog38 23 septembre 2009 at 19:50

      Ah j’oubliais, encore mes félicitations pour cette épopée Guillaume ;)

  7. Alex 23 septembre 2009 at 20:26

    Il avait commenté quelques matchs pour le groupe canal durant l’US open,il a l’anecdotique tic de citer systématiquement les joueurs par leur nationalités : « l’Espagnol remet la balle en coup court croisé que le Français va chercher en bout de course pour finir par une amortie.. »

    Ce très bon Français avait une bonne pêche en coup droit tout en coordination car pas spécialement costaud et je me souviens de son quart « in the zone »contre André après un set à sens unique,l’arrivée de Bill « cigar » Clinton,et puiit ! Le demi-tour complet que fit le match avec un festival de retours et de coups gagnants de la part d’un Seb qui atomise l’Agassé impuissant.Il a bien dû atteindre les 210 en pointe car je me souviens qu’il servait pas mal du tout tout en coordination là aussi,ça fusait et il ne rougissait pas trop de la comparaison avec les gros serveurs de l’époque.Je dis bien « l’époque » parce qu’il est d’un temps ancien déjà, accompagné de cartes de visite impressionnantes pour un Français mais qui commencent à remonter pour la dernière à 2006 et l’OA.

    Parmi les Français il est le seul à avoir réussi quelque chose de sérieux au Masters,avec …Gilles Simon..Je lui souhaite de se faire plaisir en tout cas et de ne pas se faire mal à nouveau surtout.

    Pour sa reconversion,encore un qui pourrait se reconvertir dans le billard où le clinicien en chef,Richard Krajicek,l’attend de pied ferme(?) pour une revanche ami-ami. :)

  8. Guillaume 23 septembre 2009 at 21:09

    Thanks pour les réactions.

    En complément, petit making-of de l’entretien. Là où pour Fabrice Santoro j’ai dû me « contenter » d’une conférence de presse commune avec la presse régionale, concernant Grosjean ce fut vraiment un entretien en tête-à-tête – exclusivité 15-love ! Si vous retrouvez ça ailleurs, il y aura du copier-coller dans l’air ;) . Nous étions le vendredi, la foule et les autres médias n’étaient pas attendus avant le lendemain… Assis à la buvette du TC Rue, MJ et moi sommes restés pas loin d’une demi-heure à discuter avec lui. Pour cet article, je suis vraiment resté sur la thématique de son comeback, mais on a pu aborder d’autres sujets (l’équipe de France de DC actuelle, la concialiation paternité/sport de haut niveau…).

    Sébastien Grosjean, c’est le plus beau palmarès du tennis français des années 2000. Quatre demi-finales en GC, une finale au Masters, un TMS, une Coupe Davis, N°1 Français pendant cinq ans, N°4 à l’ATP… En gros, seuls Noah, Leconte et Pioline ont fait mieux dans toute l’ère Open. Surtout, c’est une floppée de gros matchs qui ont bercé mon éveil au tennis : le 1/4 à Roland contre Dédé, ses victoires sur Kafel et Agassi encore pour aller jouer la finale du Masters, sa façon méthodique d’écraser Roddick et Kafel sur terre battue lors de la campagne 2002 de DC, la finale de Bercy, bien sûr (encore Kafelnikov !), sa victoire sur Henman à Wimb 2003 dans une ambiance indescriptible…

    Pour moi, il aurait pu aller chercher un Grand Chelem durant la période dite de « transition » de 2001-2003. Je garde l’intime conviction que s’il avait pu battre Agassi en 1/4 de l’OZ 2003, il aurait gagné le tournoi derrière. Ce n’étaient que les quarts de finale, mais c’était le dernier obstacle. Ca ne s’explique pas, c’est juste une certitude que j’ai.

    Et ce décalage coup droit… Pas la puissance brute de Gonzalez, mais quelle vitesse ! Dès l’armé de la frappe, tu savais que l’autre ne pourrait pas la remettre.

    Aujourd’hui, il a gagné son premier match officiel, à Metz contre Nicolas Mahut. Je ne sais pas trop jusqu’où il peut aller. Grosjean a toujours été un homme d’objectifs, parfois à la rue plusieurs semaines de suite dans les petits tournois mais tout à coup présent dans les évènements qui lui tenaient à coeur. Si le corps suit, pourquoi pas déjà un retour dans les 50 ? Santoro y est encore à 36 ans, un Grosjean en paix avec son épaule peut donc en avoir les moyens. Mais ce sera très dur.

    • Jérôme 24 septembre 2009 at 07:04

      Forget n’a jamais été un grand performeur en grand chelem, mais je me souviens bien de son année 1991 où il a gagné un nombre de tournois tonitruant (6 je crois), dont notamment les MS de Cincinnati et Bercy (et pas contre n’importe qui !) avant de s’imposer en Coupe Davis. Ca, c’est, je crois, la plus belle année réalisée par un français à part Noah 1983.

    • Kenny 24 septembre 2009 at 07:46

      OZ 2003? je pense plutôt à l’OZ 2001, où Grosjean n’aurait jamais du perdre sa demi face à Clément ! C’est la seule fois où j’y ai cru…
      Mais joueur sympa, un des premiers français à développer un jeu de fond agressif, ça lui a valu quelques grosses victoires, une place dans le top5, mais j’ai un peu le sentiment qu’il manque quelque chose… un grand chelem sans doute… ou plus de titres, il est quand même moins titré que Santoro quoi !
      pour l’anecdote, je crois me souvenir d’une simulation de tennis sur console où Grosjean était surnommé « le magicien »… je ne me souviens pas vraiment de cet aspect de son jeu mis à part ses lobs incroyables parfois.
      sinon super boulot, avec des envoyés spéciaux pareils, ce site c’est la classe totale !

    • Guillaume 24 septembre 2009 at 08:52

      On est d’accord pour Forget. Mais son manque en Grand Chelem (pas une seule demi-finale) n’en fait pour moi que le N°5 français si l’on établit un classement à travers les âges.

      La plus belle année pour un Français ? C’est pas Gilles Simon en 2008 ?

  9. karim 23 septembre 2009 at 23:31

    Si ça continue comme ça dans un an on aura un reportage exclusif de Guillaume et Marijo depuis la Federer Mansion à Bâle!! Super boulot abattu et surtout une leçon d’implication dans la volonté de faire vivre et alimenter ce site de qualité. On l’a déjà dit mille fois, mais franchement chapeau quoi, vous avez réalisé quelque chose de grand.

    Pour Seb vous avez déjà tout dit. Pour un GC je ne sais pas, mais battre Hewitt au Masters ça oui je me dis que ça aurait dû être la ligne dorée dans son palmarès.

  10. Benoît 24 septembre 2009 at 18:31

    Bravo pour cette super saga cher Guillaume ! (et Marie Jo également !!)

    J’étais à l’Open de Moselle hier, mais ai du partir avant le match de Seb. Il a fait un bon match d’après les échos que j’ai eu, Mahut n’a pas été bon. Ca reste un bon résultat.

    Je pense qu’il peut battre la Monf ce soir, celui ci a l’air usé par sa superbe performance à Maastricht…

  11. MarieJo 24 septembre 2009 at 20:20

    c’est le calme plat avant la tempête ??? ou une hécatombe de 15-lovers à eu lieu à bastille, moscou, nancy etc ???
    mais bien sûr ! votre chef à découvert que 15-love vous occupait trop l’esprit pendant le travail et il en a interdit l’accès pendant les heures de boulot ?
    alors que de pauvres malheureux ne peuvent pas se connecter au site à cause d’un bug ? honteux !

    :) :)

    je sais bien que le retour de seb n’allait pas soulever les foules ici, même si tout le monde est bien content pour lui… c’est sûr qu’une bonne vielle guerre du genre fed ira-t-il jouer l’espagne et nadal en CD sur terre revigorerai les plus amorphes !!!

    pour avoir parlé avec seb, j’avoue que je l’ai trouvé très cool, dispo… j’ai eu l’impression qu’il était bien content qu’on s’interresse à lui, alors que les télés locales ont préféré la star « fabrice » ! ce qui m’a le plus frappé, c’est sa motivation, son appétit pour la compétition alors qu’il se doute bien que pour réussir, il lui faudrat bcp ded travail et sûrement un peu de bol avec les tirages dans les tableaux… bref rien de facile !

    au moment où on l’a abordé pour lui demander l’entretient, on lui demandé des nouvelles des potes en hollande, c’est lui qui nous a appris la défaite de monfils… je ne suis pas sûre qu’il ait dit mal barrés ou mal menés, je lui ait posé la question de la coupe davis, et je suis sûre qu’il donnerait plus pour reparticiper à cette compète que d’être tête de série à roland !

  12. Benoît 24 septembre 2009 at 21:01

    Bon ben beau plantage, Seb s’est fait torché en bonne et due forme !

    • MarieJo 24 septembre 2009 at 21:10

      salut ben,
      en même temps, il peut voir le fossé à combler… ça évite de se bercer d’illusions.
      j’espère qu’il pourra faire de bons matchs d’ici la fin de saison

  13. Sam 24 septembre 2009 at 21:05

    Hello,
    Elle a quelque chose de touchant cette interview. Et je m’aperçois que si ce type, au plus haut de sa carrière, semblait être un champion de la langue de bois préchi-précha habituelle au sportif, en réalité il a manifestement des trucs à dire, et d’une manière sinçère. En fait,c’est parce que vous lui avez posé de vraies et bonnes questions.

    L’exploit serait de créer le même effet avec Monfils. Mais là…

  14. Guillaume 24 septembre 2009 at 21:54

    Oui, c’est un peu dur pour Seb. Maintenant, par rapport aux stats du match, le score (1 et 1) est peut-être un peu dur. Grosjean a surtout manqué de mordant sur les points clés (1/7 seulement en balles de break) et est en recherche de réglages au service (45% de points gagnés sur sa seconde, autant que Monfils donc pas si mal, mais… 45% de points gagnés sur sa première, contre 80% au zouave qui prétend adorer les grandes occasions). Disons que, plus que contre Mahut hier, Seb doit pouvoir tirer pas mal d’enseignements de ce match-ci.

    @ Sam : y’a pas de secret. Dans n’importe quelle profession, les gens apprécient toujours quand leur interlocuteur maîtrise le sujet abordé. La personne en face prend elle-même plus de plaisir à répondre si elle n’est pas obligée toutes les 30 secondes de rappeler ou d’expliquer des fondamentaux. Au bout d’un moment, c’est fatiguant de faire de la vulgarisation en vue du profane : tout le monde n’a pas une âme d’Alain Decaux !

    Et puis nous avions l’avantage d’être là, en petit comité, à discuter sans se presser. Tout le contraire d’une conférence de presse traditionnelle où le joueur doit faire face au feu d’une pelletée de journalistes agglutinés de l’autre côté de la table, tous à poser leurs questions sans réelle continuité dans l’interview et tous plus ou moins en speed parce qu’il y a un papier à écrire derrière. Faut le voir pour le croire mais c’est parfois surréaliste, une conférence de presse !

  15. Pierre 25 septembre 2009 at 08:44

    Très bonne interview, voilà un joueur qui en veut encore malgré un palmarès déjà bien garni et des blessures à répétition qui, à son âge, en auraient définitivement éloigné plus d’un des courts de tennis. Sébastien Grosjean n’est pas un idiot : il sait bien qu’il ne sera plus dans le top 10, le match contre Sonfils confirmant ce sentiment. N’empêche que ce type simple n’a jamais eu besoin de se frapper la poitrine ou d’invectiver la foule pour arriver à sortir ses plus beaux coups (ce fameux coup droit en décalage !).
    Au risque de répéter les fleurs déjà déposées au pieds de nos brillants reporters, vous avez fait là un bien joli boulot et c’est justement ce côté « discussion » qui me plaît dans l’interview.
    Bien joué !

  16. Jean 25 septembre 2009 at 10:31

    Bonne chance à Sébastien, même si j’ai beaucoup de mal à croire en son retour (il est sorti du Top50 depuis maintenant deux ans et demi), souhaitons lui de pouvoir au moins éloigner définitivement ses douleurs à l’épaule et d’évoluer avec plaisir. Ce qu’il dit sur la Coupe Davis est très bon et explique pourquoi cette compétition est indispensable au tennis moderne.

    Cette série d’articles sur l’épreuve de Rue nous donne une vision essentielle d’un aspect méconnu du quotidien des sportifs et contrebalance un peu notre tendance (de la plupart des intervenants) un peu « people » à ne regarder que le haut du panier. Des nouvelles de certains également (je ne me souvenais même pas que Bovina existait). C’est vrai qu’au départ, une semaine sur le Baie de Somme Open of Rue-Le Crotoy, c’était pas gagné, grands bravos donc aux rédacteurs pour leur implication et leur volonté de mettre en avant ce tennis là, beaucoup moins lointain que celui des stars de l’ATP, mais néanmoins essentiel barreau de l’échelle.
    Guillaume, j’ai compris qu’il existait une cinquième partie que tu as décidé de ne pas faire paraître, peut-être peux-tu la balancer en post, en totalité ou les grandes lignes, il est dommage de perdre un travail et je ne doute pas de son intérêt.

    • Guillaume 25 septembre 2009 at 11:13

      Je pense que c’est ce qui explique la série de succès de la France en Coupe Davis pour cette génération (victoire 2001, finale 2002 et même déjà finale 1999 pour quelques-uns) : un esprit d’équipe prononcé. Grosjean dit ici qu’il aurait voulu pratiquer un sport d’équipe, Nicolas Escudé vient d’une famille de footeux (dont le petit frère Julien au plus haut niveau)… Je pense qu’il doit en aller de même pour Arnaud Clément. Avec Santoro, un Pioline apaisé après un long désamour de l’équipe de France, puis un Llodra tout de suite intégré à l’esprit groupe, il résultait l’impression d’une bande de potes. Des joueurs capables de se transcender pour leurs potes, joueurs ou staff. Ils ont écrit une belle page sportive et humaine.

      En fait, pour la partie 5, je voulais faire un portfolio avec les clichés les plus sympas du WE. Photos de jeu, de l’environnement immédiat du court, des petits détails surprenants… Je verrai, je le ferai plutôt en fin d’année. Une sorte de portfolio de Noël, avec les clichés les plus sympas que j’ai pu prendre à Madrid, Roland-Garros et l’Open de Rue.

  17. Guillaume 25 septembre 2009 at 16:38

    Quelques infos du jour :

    - Federer annonce son forfait pour Tokyo (quelqu’un a vraiment cru qu’il irait ?) ainsi que le MS de Shanghai. Pas forcément un mauvais calcul : il zappe la tournée asiatique, reprend en douceur à Bâle, arrive pour une fois frais à Bercy, souffle une semaine et arrive au Masters relativement fringant. Un calendrier qui peut payer.

    - Après Kim, après Justine (pour laquelle on n’a pas de doute quant à la réussite de son retour), Kimiko Date apporte son petit coup de pioche à la démolition de l’édifice WTA : à 39 ans, elle bat Kleybanova (30e mondiale), Hantuchova (20e) et s’en jouer à Séoul ses premières demi-finales sur le circuit depuis… 1996. Steffi, pas envie de venir gagner un dernier petit Roland-Garros ?

    - 28e match gagné sur terre battue cette année pour Juan Monaco, plus que Nadal et Federer. Bon c’est vrai aussi que Bucarest, dernier tournoi sur terre de la saison, perdu au beau milieu des surfaces rapides, présente un tableau qui fait rêver : Ramirez-Hidalgo, Ventura, Montanes, Hernandez, Cuevas… Honnêtement, je suis pas loin de penser que le plateau de l’Open de la Baie de Somme était plus relevé !

    • fieldog38 25 septembre 2009 at 17:15

      Et ils sont partis où les gens là??? C’est la grippe « du cochon mexicain classé A » qui a fait des ravages dans les rangs des 15 lovers?

      Bon trêve de plaisanteries. En ce qui concerne l’actu :

      -qualif pour Paul-henri en 1/2 d’un tournoi (bien), à metz (ne soyez pas médisant, ça reste bon à prendre)…

      -Fed qui montre que sa place de n°1 ne lui monte pas à la tête et continue de gérer son calendrier avec brio. Du coup il sera peut-être en forme à Bercy et la masters cup sera, à coup sûr, une de ses priorités.

      -la WTA n’a pas fini de nous étonner mais après tout Connors faisait bien 1/2 à 38 ans à l’US…

      -’savais même pas qu’un tournoi se jouait encore sur TB à cette époque de l’année. C’est peut-être le décalage horaire?… (je suis déjà parti…)

  18. Antoine 25 septembre 2009 at 17:16

    Quand Federer avait donné une conférence de presse après l’Us Open en mentionnant ses priorités pour la fin de l’année (demeurer numéro un, Bâle et le Masters), j’avais interprété ses propos comme signifiant qu’il s’apprêtait certainement à zapper Shangaï et Tokyo pour lequel il était également inscrit..Il jouera Bâle, Bercy et le Masters..

    Il s’agit (une fois de plus) d’une gestion intelligente de son calendrier qui devrait l’amener à disputer sur l’ensemble de l’année 78 matchs s’il va en finale à chaque fois, ce qui est bien suffisant..

    La nouveauté, c’est qu’il zappe délibérément un MS, le plus richement doté de l’année de surcroît. Or le règlement de l’ATP lui interdit de le faire sauf pour des raisons médicales..D’ou le communiqué alambiqué ou il déclare renoncer en indiquant avoir pris l’avis de ses médecins, sans invoquer un quelconque pb physique, disant simplement qu’il a besoin de repos..

    Cela ne risque pas d’être du goût de l’ATP. Comme il a pris sa décision suffisamment à l’avance, Shangaï devra se contenter d’un certificat médical qui sera de toute évidence de pure complaisance..

    Il va perdre un bonus important en fin d’année, réservé à ceux qui ont disputé tous les MS, il risque une amende dont il se fiche, mais également des ennuis plus sérieux. J’espère que cet exemple sera imité et que va voler en éclat la règle stupide obligeant les joueurs à disputer obligatoirement tous les MS (sauf Monte Carlo depuis cette année)..

    La bonne nouvelle également comme le dit Guillaume, c’est que pour une fois il aura envie de jouer à Bercy et sera donc un candidat sérieux à la victoire..

  19. fieldog38 25 septembre 2009 at 17:19

    Ah oui Guillaume, il ne serait pas possible de mettre en place une fonction « edit » pour les commentaires afin de pouvoir rapidement modifier son post si on s’aperçoit d’un coquille???

    • Antoine 25 septembre 2009 at 17:21

      Tu cliques sur « modifier » et tu le modifies Fieldog..

      • fieldog38 25 septembre 2009 at 17:32

        Hum, je ne sais pas si c’est moi qui ne suit pas doué ou quoi, mais je ne vois pas cette fonction, même en cliquant sur mon profil…

        • Antoine 25 septembre 2009 at 17:35

          ..mais c’est en haut en à droite de ton commentaire, après la date et l’heure Fieldog !

          • fieldog38 25 septembre 2009 at 17:43

            Ben écoute je veux bien ne pas être un as de wordpress mais si je pose la question c’est bien qu’il y a une raison. Moi j’ai rien après la date et l’heure. Point barre

        • Guillaume 25 septembre 2009 at 17:43

          Je pense que seule la fonction « administrateur » offre l’accès à la touche « modifier ». D’où le fait que certains l’ont et d’autres non. Par contre, c’est curieux, j’aurais pensé que les « auteurs » avaient aussi cette compétence…

          • fieldog38 25 septembre 2009 at 17:52

            Merci de l’explication. Donc Antoine doit avoir ce statut, CQFD.

            • Antoine 25 septembre 2009 at 18:08

              Ah, c’est cela ! Guillaume m’avait effectivement demander de faire de modérateur durant ses vacances..

            • fieldog38 25 septembre 2009 at 18:44

              Oui il t’a lâchement exploité pendant que Mr se prélassait au soleil…. Dictateur ;)

    • Franck-V 25 septembre 2009 at 18:56

      La fonction existe seulement pour l’administrateur ainsi que pour l’auteur de l’article.

      C’est uniquement sous mon article que j’ai eu accès à « modifier », ce qui était très pratique d’ailleurs.

      Une solution: écrire beaucoup d’articles :-)

      {Message de Colin : Bewarrre, bewarrrre, le terrrrible adminiztrator peut modifier vos commentaires!!! La preuve…}

  20. Ulysse 25 septembre 2009 at 17:29

    Bon j’étais moins présent cette semaine pour poster mais j’ai tout lu avec surprise et beaucoup d’intérêt. Je me joins au concert de louanges et de félicitations pour les deux envoyés 15-lovers. Très original. J’aime beaucoup la « vue de l’intérieur » sur le haut niveau que donne votre pentalogie en quatre volumes, avec sa savante gradation du joueur de première série jusqu’à Grosjean.

    • Antoine 25 septembre 2009 at 17:39

      Dis moi Ulysse, ce n’est pas toi qui devait nous pondre les résultats du concours de pronos sur l’Us Open par hasard ?

    • Guillaume 25 septembre 2009 at 17:41

      J’allais également le réclamer !

    • colin 26 septembre 2009 at 11:40

      « Pentalogie en quatre volumes » : Guillaume = Douglas Adams, et sa saga aurait pu s’appeler « The hitchhiker’s guide to the Rue-Le Crotoy open »

  21. Guillaume 25 septembre 2009 at 17:57

    Il est capable de jolies choses, le dénommé Petzschner. J’avais un a priori négatif après avoir vu son non-match contre Nadal à Montréal, où il était parti battu d’avance, mais là je découvre un type pas dégueu techniquement.

    • fieldog38 25 septembre 2009 at 18:01

      En tout cas, il a une 1ère qui claque bien et il semble avoir un schéma de jeu plutôt offensif.

      • Antoine 25 septembre 2009 at 18:09

        Oui, et Gasquet vient de foirer ce tie break…

    • fieldog38 25 septembre 2009 at 18:50

      En regardant le match de Gasquet, je me faisais la réflexion que le seul atout maître de ce garçon était son revers long de ligne. Sorti de ça, c’est quand même loin d’être eceptionnel; sa volée est correcte sans plus (loin d’un Edberg ou Mac ou même d’un Fed), son service ne lui ramène que trop rarement des points faciles, il ne faisait absolument jamais la différence avec son coup droit (là où des Fed, Nadal ou Delpo enchainent les winners), sa couverture du terrain et son endurance sont juste dans la moyenne à ce niveau,du point de vue tactique c’est très loin d’un murray par exemple et mentalement…no comment.

      En fait on est très loin du « génie » que l’on nous dépeint encore trop souvent et finalement c’est fort logique que Richard n’ait jamais réussi à gravir les derniers échelons car il en avait tout simplement pas les moyens.

    • Guillaume 25 septembre 2009 at 19:01

      Karim (il est où d’ailleurs, le zouave ?) avait pondu une tirade assez juste une fois, à propos de Gasquet : Richard est à la base un joueur assez quelconque (service, coup droit, volée, physique dans la moyenne, sans plus), doté d’un très grand coup : le revers. Qui plus est le revers à une main. Or, pour beaucoup de puristes, le revers à une main c’est ZE coup du tennis. Celui qui esthétiquement séduit le plus. De là, les attentes sont nées pour Richard : on a confondu « revers exceptionnel » et « tennis exceptionnel ». Parce qu’il s’agissait du revers. Et c’est vrai qu’on entendra jamais ce genre de confusion à propos du coup droit de Berasategui ou du service de Karlovic.

      Et Richard s’en va en demi-finales. Bon résultat pour se relancer.

      • fieldog38 25 septembre 2009 at 19:03

        Karim? Éparpillé aux 4 coins de « tu sais où… » :)

        • karim 25 septembre 2009 at 22:51

          J’avais un séminaire perce-cul cette semaine, je suis vanné… mais je reste très dangereux, voire létal. Alors le Teckel et le Gredin, bewarrrrrrrrrrrre.

  22. Franck-V 25 septembre 2009 at 18:58

    Sinon excellente nouvelle ce forfait de Federer à Shanghaï et Tokyo.

    C’est définitivement le joueur le plus intelligent quant à la gestion conjuguée de son calendrier et de ses objectifs.

    Ce qu’il confirmera de nouveau j’espère en zappant le 1er tour de CD en mars.

  23. Franck-V 25 septembre 2009 at 19:49

    Incroyable, le Maître avait prévenu ses apôtres de son absence en Asie!!

    « En vérité je vous le dis, je reviendrai à Bâle, Bercy et Londres »

    http://i88.servimg.com/u/f88/12/78/50/89/hbbt7k10.jpg

  24. karim 25 septembre 2009 at 22:54

    Gasquet, pour répondre à la question, a le même tennis qu’à 17 ans. Chez les juniors ça le faisait, mais chez les vrais, ça ne passe pas. Réfléchissez un peu, cherchez bien, c’est le SEUL joueur « phare » de cette génération chez qui on n’ait observé aucune amélioration dans le jeu, ou le physique. Gasquet n’a pas changé, évolué. Et le monde ne l’a pas attendu, il est largué désormais.

    La semaine prochaine je marquerai un retour fracassant sur le site, reposé et cinglant dans mes coms. Je vous préviens ça va chier.

    • Hasek 26 septembre 2009 at 14:45

      ça me fait d’ailleurs penser à une ITW où on s’étonnait des résultats des français en juniors qui ne se traduisait pas vraiment en pro, article rédigé avant l’émergence de Tsonga (genre fin 2007). Il parlait notamment de la victoire de Santoro à RG juniors et il donnait deux raisons pour dire que c’était en trompe-l’oeil: 1. le fait que les Espagnols eux vont directement disputer des matchs en challengers ou futures face à des pros au lieu de faire le circuit junior / 2. le fait que Santoro avait déjà un très haut degré de maturité tactique et technique à l’époque (genre si on dit qu’il est aujourd’hui à 100% de connaissances tactiques, il était déjà à 90% à l’époque alors que les autres, même s’ils ne sont qu’à 90% en moyenne des « connaissances » tactiques de Santoro qui bénéficie en plus de sa longue expérience, ils n’étaient en moyenne qu’à 50-60% des possibilités tactiques). Peut-être un phénomène similaire avec Gasquet mais sur le plan technique cette fois?

  25. alfred 25 septembre 2009 at 23:32

    Super ce nouvel article qui relate une interview avec Grosjean. Finalement je ne me suis pas trompé sur la qualité de ce site. On a des personnes qui vont rencontrer les joueurs en vrai.

    Grandiose!!

    J’ai constaté que Guillaume et Mariejo seraient les initiateurs de tout ça.

    Congratulations!!!!

  26. alfred 26 septembre 2009 at 00:18

    corrigé ;)

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