Ères, partie II.

By  | 23 septembre 2011 | Filed under: Insolite

On dit que cer­tains an­imaux se révèlent quand ils sont dos au mur. Acculés, ils montrent les crocs et dévoilent des re­ssour­ces in­soup­çonnées. C’est aussi le cas quand on menace leur ter­ri­er ou leur nid. Aujourd’hui nous som­mes dans leur posi­tion. Hiboux, cerfs, mar­tes, loups : aujourd’hui nous im­itons leur com­por­te­ment pour défendre ce qui nous est cher.

Zyon­hyu se jette à corps perdu dans la mêlée. Ses mouve­ments fluides et à faib­le amplitude trouvent les fail­les des ar­mures en­nem­ies. Près de lui se tient Tes­quag, co­uv­rant les arrières de son par­tenaire. A eux deux ils for­ment une tor­nade de coups, les moulinets de leurs frap­pes se joig­nent pour n’offrir aucune ouver­ture à leurs ad­versaires. En­goncés dans leurs lour­des pro­tec­tions, ces guer­ri­ers para­is­sent bien patauds face aux frères bon­dissants.

Mar­ryu est au som­met de son art. Il berne ses ad­versaires avec une in­solen­te facilité : d’abord faisant mine de fuir, il chan­ge de garde et les abat avant qu’ils n’aient le temps de réalis­er quoi que ce soit. Je suis fier de lui. Il n’usur­pe pas sa réputa­tion. Lui qui me bat souvent aux en­traî­ne­ments, lui à qui on re­proc­he de ne pas avoir un fait d’arme à la hauteur de ce que l’on at­tend. Peut-être est-ce pour main­tenant ? Cela en prend en tout cas le chemin. Je l’aperçois en­caiss­er les coups, es­quiv­er et contre-attaquer sans ver­gogne. C’est un tac­tici­en, il faud­ra plus que des sous-fifres pour en venir à bout. Cette pensée ne me réjouit pas, je sais que ces vagues de fan­tassins ne sont que du menu fretin. Jidoc­kov at­tend pour ab­attre ses car­tes maîtres­ses.

Mais il n’est pas le seul à pouvoir se van­t­er de jouer la stratégie. Moi, Landa, j’ai aussi un plan en tête. J’ai décidé de ne pas en­voy­er tous mes com­bat­tants à la fois. Je préserve Ban­dialann. Il man­que d’en­duran­ce et ne révèle son poten­tiel que face aux meil­leurs. Pour le re­mplac­er j’ai misé sur son dis­ci­ple, Gyabh, qui ne de­man­dait rien de plus et s’ac­quit­te de sa tâche avec un en­train rare. Je me de­man­de s’il sait qu’il ris­que sa vie tant son en­thousias­me est troub­lant. J’ai con­sci­ence que l’endroit où nous com­bat­tons n’est pas celui qu’il préfère. Gyabh préfère les en­viron­ne­ments plus dégagés, au climat trop­ical. Le tem­ple de Lor­dan Grosar avait été bâti dans l’op­tique de re­produire les Grands Jar­dins de l’Ouest. La tempéra­ture sèche de la région n’a pas per­mis à l’herbe de pouss­er con­venab­le­ment, aussi les maîtres avaient décidé de re­couv­rir le sol de sable, afin d’ob­tenir un tem­ple inédit, sembl­able à aucun autre. C’est peut-être par amour pour ce lieu pour­tant défavor­able que Gyabh com­bat le sourire aux lèvres. Il se sait con­damné, mais il y a dif­féren­tes façons de mourir.

Un bruit lourd et réguli­er se fait soudain en­tendre. Je vois les com­bats s’arrêter et les sol­dats s’écart­er. Deux géants font leur ap­pari­tion. Ce sont Bychdre et Dosel, sur­nommés les Jumeaux de la Mon­tagne : grands, sembl­ables et brutaux. Bychdre est aveug­le de l’œil gauc­he et Dosel du droit. Ils ne com­bat­tent jamais séparément et ils com­pen­sent leurs cécités par­tiel­les par une ag­ressivité et une hargne sans borne. Enfin, nous voilà au pali­er supérieur !

Sans réfléchir, Tes­quag et Zyon­hyu fon­dent sur eux. Leurs raquet­tes tour­billon­nent au bout de leurs poig­nets, tel­les des ser­pes ou des faucil­les. D’un re­v­ers de la main, Dosel les re­nvoie à leurs chères études. Tant d’années d’entraî­ne­ments, tant de sac­rifices pour se faire con­tr­er par un sol­dat contre-nature ? Les choses sont décidément mal faites et le de­stin n’est pas clément… Bychdre part d’un rire idiot en voyant les dégâts que vient de faire son jumeau. Dosel roule ses muscles sous sa tunique et fait le fier. Son frère l’imite : une dis­pute éclate entre eux. Est-ce là le futur de l’art des com­bat­tants ? Des golems mus­culeux in­cap­ables d’agir de con­cert ? Après quel­ques coups la rixe s’es­tompe et les Jumeaux sont de nouveaux prêts à en découd­re. Ils ne savent pas pour­quoi ils se bat­tent, c’est simple­ment un ordre venu d’en haut. Suf­fisant pour qu’ils ac­ceptent.

De lui-même, Ban­dialann s’avan­ce alors. Aussi bon vivant que sage, il veut éviter à nos deux amis de souffrir davan­tage, ils ne sont pas de tail­le. Je le vois se mettre en posi­tion. De dos ses épaules semblent n’en pas finir. De face, son ventre af­fiche quel­ques bour­relets, fruits de son man­que d’entraî­ne­ment et de son hygiène de vie douteuse. Mais je sais la force qu’il est pour nous et quel­le menace il représente pour eux. Je leur souhaite bonne chan­ce. Goguenard, Ban­dialann jauge le duo auquel il est opposé. Et soudain s’élance. D’une vivacité retro­uv­ée, le vieux Ban­dialann bon­dit sur Bychdre et Dosel, sur­pris par l’explosivité de l’at­taque. Leurs armes lour­des sont trop len­tes pour con­tr­er les as­sauts du vieux maître. Roués de coups peu puis­sants mais précis, les deux géants vacil­lent. Ils ne com­pren­nent pas ce qui leur ar­rive. Jidoc­kov leur avait pro­mis une vic­toire facile avec ce matériel moder­ne. Ces raquet­tes mas­sives qui font crach­er le feu. Ce cor­dage meurtri­er plus dur que l’acier. Mais les voilà face à quel­que chose qu’ils ne con­nais­sent pas : Ban­dialann a re­cours à toute les ar­canes de son art et il abat sur eux des siècles de sci­ences mar­tiales. Vain­cus, les jumeaux s’ef­fondrent dans un fracas as­sour­dissant.

Je re­gar­de alors auto­ur de moi. Le tem­ple est en mauvais état. Les statues des an­ciens sont re­nversées, les cal­ligra­phies sur les murs sont déchirées, le bois des toi­tures est fendu. Malgré les dégâts le lieu préserve une cer­taine aura ; les com­bats à mort ont re­couvert la gran­deur du monu­ment d’une co­uc­he d’épique. Cepen­dant les dégâts ne sont pas que matériels. Zyon­hyu et Tes­quag pan­sent leurs bles­sures. Gyabh aide son vieux maître à s’as­seoir pour récupérer de son tri­omphe. Mar­ryu et moi-même som­mes les deux seuls valides et sus­cep­tibles de com­battre.

J’étais si con­centré que je ne l’avais pas en­ten­du ar­riv­er. Je n’avais pas noté le sil­ence qui avait ac­compagné son ap­pari­tion. Pour­tant il était là. Jidoc­kov en per­son­ne était venu régler l’af­faire. Il se tenait à quel­ques mètres moi, sûr de lui, comme habité par un esprit malin. Ses yeux bril­laient d’une lueur nouvel­le, comme si ses com­bats gagnés de­puis notre dernière re­ncontre l’avaient éloigné un peu plus de sa na­ture d’homme. Mais moi aussi je me suis entraîné dur de­puis la dernière fois. Moi aussi j’ai pro­gressé. Il ne tenait plus qu’à moi de le lui pro­uv­er. L’oc­cas­ion de cess­er le con­flit en un duel se présen­tait à moi. C’est à moi de port­er haut nos idéaux !

Je n’ai plus l’esprit très clair. J’en­tends Mar­ryu me crier des con­seils mais je ne dis­tin­gue pas ses mots. Je suis tout simple­ment sonné. Jidoc­kov joue avec moi comme un chat sauvage avec sa proie. Notre com­bat a débuté de­puis plusieurs minutes déjà et je ne peux rien faire : il est plus rapide, plus end­urant, plus puis­sant que moi. Moi qui pen­sait maîtris­er un style si per­son­nel ! Moi qui me voyait comme un modèle de ver­satilité ! Ne suis-je donc pas un guer­ri­er si différent des aut­res ? Serais-je… re­produc­tible ?! Plus que les coups de Jidoc­kov, ce sont les doutes qu’il fait naître en moi qui me bles­sent. Toute ma philosop­hie de jeu est brisée. J’es­saie de me re­lev­er. Je secoue ma tête pour re­prendre mes esprits. Mar­ryu est près de moi, prêt à li­vr­er le coup de grâce si je par­viens à pre­ndre l’avan­tage. Mais je n’y suis toujours pas par­venu. C’est alors que Jidoc­kov com­met une er­reur. Il se re­tour­ne vers ses troupes et en­tame un dis­cours préten­tieux, un dis­cours dans lequel il se tar­gue d’être le meil­leur, l’in­vincib­le sol­dat. Il ne savait ap­parem­ment pas qu’il ne fal­lait pas me li­vr­er la moindre oc­cas­ion de re­venir à niveau dans un duel. Toujours à terre, je saisis sa jambe et l’entraîne au sol.

« Mar­ryu, main­tenant ! » Je crie. Jidoc­kov se débat mais je l’en­serre de mes bras, comme un ser­pent qui étouf­fe un rat. Que fait Mar­ryu ? Pour­quoi ne l’attaque-t-il pas ? Je le cherche du re­gard et d’un coup je l’aperçois. Pétrifié, il nous re­gar­de en tremblant. Ce n’est pas vrai, com­ment peut-il hésiter au mo­ment de port­er le coup fatal ? Les mauvaises lan­gues qui le traitaient de poule mouillée avaient en fait raison, il était in­cap­able d’ac­hev­er son en­nemi. Je lui of­frais pour­tant sa tête sur plateau ! C’était fini main­tenant, je le savais. Je de­sser­rais len­te­ment mon étrein­te, à moitié par dépit et à moitié car les for­ces com­men­çaient à me man­qu­er. Je savais que cela sig­nait mon arrêt de mort. J’étais prêt. Je m’étais battu, nous av­ions résisté, nous av­ions perdu. A moi d’ac­cept­er la défaite comme j’ac­ceptais la vic­toire.

C’est alors que j’entrevis un éclair rouge sur le toit du tem­ple. Un homme nous ob­ser­vait de­puis les tuiles gravées de la toi­ture. Il se tenait là, fier, avec sa raquet­te naturel­le, plus fine qu’aucune autre. Était-ce pos­sible ? Mon maître, de re­tour ? Je le pen­sais mort, ou pire, banni ! Pour­tant c’est lui. Silen­cieux comme à son habitude, il se lance tel un aigle sur Jidoc­kov. Le bras droit tendu, il se sert de sa raquet­te comme d’une bouc­li­er pour con­tr­er les at­taques lour­des du super-soldat. D’un côté il con­tre, puis d’un rapide mouve­ment de la main il fait pivot­er sa raquet­te et se sert de la tranche la plus affutée pour fendre l’air. Il ne lais­se pas de répit à Jidoc­kov et le prend de vites­se sur toutes ses at­taques. C’est pro­digieux. Je le con­tem­ple comme un en­fant de­vant un adul­te. Et soudain tout me semble évident. Cet homme que j’ai re­specté en tant que supérieur mérite mon re­spect à bien d’aut­res égards. Il in­car­ne mon art comme per­son­ne, il est mon art. Je ne le lâche pas du re­gard, je ne rate pas une miet­te du spec­tacle. La puis­sance ter­rible mais mono­lit­hique de Jidoc­kov est sans sol­u­tion face à cet ad­versaire qui virevol­te, saute, s’accroupit, se tour­ne et se re­tour­ne. Qui danse.

La somptueuse valse de mon maître a enfin raison de l’en­vahis­seur. D’un ul­time fouetté éclair du poig­net, il fait s’écras­er Jidoc­kov. Le tem­ple de Lor­dan Grosar a tenu. Je me relève pénib­le­ment mais empli d’un sen­sa­tion que j’avais plus sen­tie de­puis longtemps. Alors que les troupes de Perry quit­tent len­te­ment le champ de batail­le, la popula­tion nous acclame et moi je cours vers mon maître. Je veux le re­mer­ci­er, je veux lui de­mand­er com­ment a-t-il fait pour trouv­er les re­ssour­ces néces­saires pour dépass­er cet ob­stac­le. Mais il est déjà sur le départ. Au milieu des débris, il se tient droit et me re­gar­de. Sans pro­nonc­er un mot, il lève l’index vers le ciel et agite douce­ment la main en signe d’aim­able re­montran­ce. « Je vous avais dit que je pouvais le faire », semble-t-il me dire, « Je vous l’avais dit mais vous ne m’avez pas cru ». Enfin, silen­cieuse­ment, il se re­tour­ne et quit­te le tem­ple.

Je ne l’ai pas revu de­puis. J’ai tout de même com­pris son mes­sage. Sa vic­toire n’est pas que la vic­toire d’un homme sur un autre. C’est un idéal qui a été préservé. C’est la sur­vivan­ce d’un mode de pensée uni­que, d’une voix qui me chuc­hote de par­courir les chemins les moins em­pruntés. Cette vic­toire est un souffle qui me pro­uve que cela vaut en­core la peine d’être soi-même, malgré les ten­dances et malgré les pre­ss­ions ex­térieures. C’est un mur­mure qui m’in­time de con­tinu­er de dans­er au milieu des ruines.

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A fait l'ac­quisi­tion d'un re­v­ers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famil­le des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agas­si, Safin, Kuert­en, Feder­er...

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90 Responses to Ères, partie II.

  1. David 24 septembre 2011 at 20:34

    Très belle saga William !
    Pour Metz, belle finale en perspective avec Tsonga qui peut grappiller de précieux points en vue de la course au Master et Ljubicic qui montre une fois encore qu’à trente deux ans il demeure très compétitif, particulièrement en indoor. Il va très certainement finir dans les trente voire les vingt-cinq premiers à l’ATP. Il faut dire cependant qu’à part servir cet après-midi (et extrêmement bien avec vingt-six aces en deux sets !), il ne savait pas faire grand chose, sa capacité à tenir l’échange étant très limitée. Il a eu la chance d’avoir en face Müller qui ne fait guère mieux et des nerfs d’acier dans les deux tie-break, sortant les aces au bon moment… J’aimerais bien voir le croate s’imposer.

  2. William 24 septembre 2011 at 21:04

    Ljubicic, je l’aime bien mais j’ai du mal à voir ses points forts. Il sait plus ou moins tout faire, il peut très bien servir mais n’a aucune solution si ce dernier critère n’est pas rempli. Il peut faire jouer l’expérience mais souffre d’un manque de puissance, c’était criant contre Nadal à Roland où il avait été incapable d’attaquer malgré de nombreuses occasions… L’indoor est une surface qui lui réussi, c’est vrai, mais c’est également le cas de Tsonga. Le Français devrait s’imposer, et ainsi enfin mettre un titre sur sa belle forme des derniers mois…

  3. MarieJo 24 septembre 2011 at 21:31

    très sympa cette saga faussement japonaise… :)
    dommage qu’il manque un petit chapitre, que j’aurai bien aimé lire, l’année prochaine peut être ?

  4. William 25 septembre 2011 at 11:28

    Je livre les ultimes clefs du texte, histoire que rien ne tombe aux oubliettes.
    Les noms d’abord, qui ont tous été déchiffré :
    Landa = Nadal, Zyonhyu = Youzhny, Tesquag = Gasquet, Bandialann = Nalbandian, Gyabh = Baghy (Baghdatis), Marryu = Murray.
    Les vilains pas beaux : Jidockov = Djokovic, Dosel = le Sod (Soderling), Bychdre = Berdych.

    Les lieux maintenant :
    Lordan Grosar = Roland Garros.
    Les Grands Jardins de l’Ouest = Wimbledon.

    Les autres références :
    « Pendant quatre ans il mena l’opposition, terrassant les soldats de Perry ainsi que ses meilleurs lieutenants » = référence aux quatre années de règne de Federer (de 2004 à 2007) au sommet de l’ATP. Federer étant bien sûr le mystérieux senseï reclus.
    « Par trois fois, mon maître le défia. Par trois fois, il fut défait » = les trois premiers affrontements 2011 entre Djokovic et Federer (Melbourne, Dubaï et Miami).
    « Gyabh préfère les environnements plus dégagés, au climat tropical » = référence à la finale australienne de Baghdatis.
    « Le temple de Lordan Grosar avait été bâti dans l’optique de reproduire les Grands Jardins de l’Ouest. La température sèche de la région n’a pas permis à l’herbe de pousser convenablement, aussi les maîtres avaient décidé de recouvrir le sol de sable, afin d’obtenir un temple inédit, semblable à aucun autre » = référence à la création de la terre battue sur les courts français, la chaleur du Sud n’ayant pas permis la construction de courts en herbe.

    La défaite de Landa correspond à la victoire à Madrid et Djokovic sur Nadal.
    Le moment où Marryu est incapable d’achever Jidockov au sol est une référence à la demi-finale de Rome où Murray sert pour le match dans le troisième set avant de s’incliner au tie-break.
    Enfin la victoire finale du senseï est en réalité la demi-finale de Roland Garros, gagnée par Federer contre Djokovic…

  5. William 25 septembre 2011 at 11:35
  6. Kaelin 25 septembre 2011 at 15:50

    Moi non plus c’est pas un joueur qui me transcende, mais ne serait ce que pour son Indian Wells 2010 et son parcours incroyable jle respecte ^^. Pour ceux qui auraient oublié, tete de serie numero 20, il écrase Djokovic en 2 sets en 8ème, puis Monaco en quart puis retrouve Nadal en demi pour un match où il montre un niveau époustouflant et dégoute Nadal. En finale, il rencontre Roddick, qui s’est défait de Soderling en demi. 2 ties breaks et le match dans la poche pour Llubi.
    J’avais adoré, très émouvant.. Lorsqu’il est à son niveau le plus haut sur dur c’est un très très gros client, même avec la trentaine.

    • Kaelin 25 septembre 2011 at 15:51

      (Je parle de Papi Llubi hein ^^, en réponse aux commentaires plus haut)

    • Colin 25 septembre 2011 at 17:13

      Tu fais bien de préciser, je croyais que tu parlais de PHM

    • Jeanne 25 septembre 2011 at 19:33

      Moi aussi et j’ai eu une sensation extrêmement bizarre de monde un peu parallèle, effrayant, un peu sauvage…

    • Kaelin 25 septembre 2011 at 20:52

      Lol oui jme suis rendu compte de mon erreur après, ceci dit je respecte aussi PHM, pour d’autres raisons et sa tenacité pour un retour potentiel est admirable vu les blessures qui le pourrisse depuis si longtemps. Pour un gars sans mental, on a vu pire..

  7. Colin 25 septembre 2011 at 17:15

    6/3 4/1 pour le gars Tsonga.

    Attention, tous aux abris, danse des pouces en vue!

    • May 25 septembre 2011 at 17:51

      Pas encore! Ljubi doit bénir les Tie-breaks.

  8. William 25 septembre 2011 at 17:50

    Tsonga perd le tie break, dommage il avait fait le mini-break et menait 4-3 deux services à suivre…

  9. Sylvie 25 septembre 2011 at 18:13

    Le chauvinisme de Forget est insupportable sur ce match.

    • Jeanne 25 septembre 2011 at 19:32

      C’est encore Captain Forget qui veut remporter la Coupe Davis ??

  10. Geô 25 septembre 2011 at 19:45

    Couilles-de-Mammouth! Allez hop, du vent le barbon.

  11. Sam 26 septembre 2011 at 13:44

    ###################################
    ###############Et c’est parti###########
    ###############pour le premier##########
    ################FLASH RENNES#########
    ################FLASH RENNES#########

    Et que nous dit-il ? Ceci:
    « C’est mardi 27 septembre que seront annoncés les noms des 22 joueurs qui rentrent directement dans le tableau final de l’Open. La conférence de presse se tiendra à 11h00, à la salle Colette Besson. Jamais le plateau n’aura été aussi relevé que pour cette sixième édition… »

    Vous avez bien lu: « jamais le plateau n’aura été aussi relevé que pour cette sixième édition ».

    Alors nous saurons quand ? Demain ? Oui, mais mieux que ça, l’un des tops informateurs de 15 L, qui tient à rester anonyme et dont le prénom commence par G. et qui n’est ni Gongombre ni Gwilliam peut déja nous annoncer en exclu que cette année le plateau, ça pourrait bien être …
    - Arnaud Clément.
    - Marc Gicquel.
    - Et bien d’autres.

    • Colin 26 septembre 2011 at 13:54

      Arnaud Clément et Marc Gicquel… C’est un tournoi du Sénior tour?

      • Sam 26 septembre 2011 at 14:00

        Je passe sur cette pointe de perfidie pour revendiquer le respect Rennais aux jouerurs EXPERIMENTES et annoncer également la venue possible de …

        - Rainer Shuettler.

      • Colin 26 septembre 2011 at 14:51

        Et pas Delaitre/Santoro dans le tournoi de double?

        • Sam 26 septembre 2011 at 14:54

          TSsss,

          L’année dernière on a eu Dimitrov et Berankis. Alors, hein ?

          En même temps, j’avoue que j’aimerai bien voir Muster.

        • Guillaume 26 septembre 2011 at 18:12

          Une finale Clément – Schuettler à Rennes ?

          http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=21309

        • Colin 26 septembre 2011 at 19:05

          Y a pas à dire, une finale à Rennes, ça vaut bien un quart à Wimbledon.

  12. antsiran23 26 septembre 2011 at 14:38

    Paraît que Sidorvski participera. Et Djokovic !

  13. Ulysse 26 septembre 2011 at 17:53

    Ouf, JWT est repassé devant Lamonf. Ça évolue vers un peu plus de dignité dans le top 10 et ça devrait s’améliorer encore vus les points à défendre dans les prochains mois.

    A part ça, vous prendrez bien un ****** FLASH ALEXEI FILENKOV ***** ?
    Alexei vient de perdre contre le Russe Boris Sikalchuk lors de son premier match des qualifications du Future d’Antalya (Turquie). Boris avait déjà gagné un match sur le circuit ITF l’année dernière et ne comptait en tout et pour tout que deux défaites cette années, c’était donc une trop grosse pointure d’entrée, et de plus parfaitement reposée. Décidemment c’est pas de chance pour Alexei !

    • Nath 26 septembre 2011 at 18:28

      Merci Ulysse, nous sommes suspendus à ton clavier lorsque tu nous laisses sans nouvelles de ce cher Alexei.

    • Antoine 26 septembre 2011 at 18:29

      Je ne crains pas de dire qu’il n’est pas exagéré d’avancer, sous les réserves d’usage bien sûr, que la deuxième quinzaine de novembre risque d’être déterminante pour la suite de la carrière d’Alexei..

      En effet, ce dernier n’a plus que 5 points ATP, dont 4 seront remis en jeu lors de cette quinzaine. En cas de défaite, Alexei se retrouverait donc avec un seul point ATP et rétrograderait en deça de la 1500ème place du classement. Il rejoindrait ainsi la nombreuse cohorte, 415 joueurs si j’ai bien compté, de ceux dont le total se réduit donc à un point..

      A ce compte si vite fait, à 30 ans, une retraite bien méritée semble tendre les bras à Alexei. Je laisse le soin aux commentateurs spécialisés d’épiloguer sur cette perspective et lance pour ma part le pari suivant:

      Alexei Filenkov mettra t il fin à sa carrière à la fin de cette saison 2011 ? Oui: faites le 1, non: faites le 2.

    • Colin 26 septembre 2011 at 19:41

      @Guillaume: comme prochaine bannière sur la page d’accueil du site, je propose: « Site officiel du fan club d’Alexeï Filenkov »

  14. Antoine 26 septembre 2011 at 18:40

    Sinon, il y a un Thaïlandais de 30 piges, classé au delà de la 200ème place qui a bénéficié d’une WC à Bangkok et qui vient de sortir Fognini..la honte..

  15. Sam 26 septembre 2011 at 21:14

    H-13 avant la découverte des noms des 22 élus.

    Je trouve curieuse cette association d’idées qui nous fait passer de l’Open de Rennes à Filenkov, mais bon, passons.

    D’ailleurs, à réfléchir, ce Filenkov doit avoir au final un niveau correspondant à du -4/6, voire -2/6 en classement français. Sauf son respect, il ne pourrait éventuellement prétendre qu’à une invit’ aux qualifs de l’Open de Rennes.

    • Nath 26 septembre 2011 at 21:38

      Toi tu vises à la fois le premier et le dernier post du jour si je ne m’abuse…

    • Colin 26 septembre 2011 at 22:12

      « Je trouve curieuse cette association d’idées qui nous fait passer de l’Open de Rennes à Filenkov, mais bon, passons. »

      MDR

  16. Guillaume 26 septembre 2011 at 21:48

    Jetons un œil au classement ATP de cette semaine, et jouons à détecter les potentielles vedettes que Sam pourra contempler à l’Open de Rennes.

    Du Frenchie, ah ça oui :
    - Nicolas Mahut (84e ATP, mais qui doit bien justifier ses engagements en Challengers, où le statut du-joueur-qui-a-disputé-le-plus-long-match-de-l’histoire fait toujours fantasmer les directeurs de tournois)
    - Edouard Roger-Vasselin
    - Stéphane Robert
    - Florent Serra

    Des stars du tennis breton :
    - Marc Gicquel
    - Romain Jouan
    - Charles-Antoine Brezac
    - Mathieu Rodrigues

    Des Belges tout juste débarqués du Challenger de Mons :
    - Steve Darcis
    - Ruben Bemelmans

    Un ancien vainqueur de l’Open de Rennes :
    - Alejandro Falla

    D’anciens finalistes de l’Open d’Australie :
    - Arnaud Clément
    - Rainer Schuettler

    Des rois du stand-up :
    - Benoît Paire
    - Dustin Brown

    • Colin 26 septembre 2011 at 22:15

      Un match Nicolas Mahut / Dustin Brown, ça doit avoir un petit goût de service/volée pas dégueu. Il suffit d’imaginer que l’un est Edberg et l’autre Noah et tu peux presque t’y croire.

    • Nath 26 septembre 2011 at 22:38

      Ça fait 15, j’en ajoute 2 :
      Kenny De Schepper qui navigue entre Challengers et ATP après avoir écumé les Futures français et belges ; Andreas Beck alias « Poupon inquiétant » qui avait participé en 2008, été suffisamment bien classé en 2009 pour la tournée asiatique et blessé en fin de saison dernière.

  17. MarieJo 26 septembre 2011 at 21:55

    ahaha ! filenkov vs l’open du siècle à Rennes, faites votre choix !!!!

    @sam… heureusement que l’open revient chaque année, je ne t’imagine même pas sans ta petite dose de « colette besson tribune A » au premier rang une année de plus :)

  18. Sam 27 septembre 2011 at 00:22

    Guillaume a un talent très particulier de Imitateur de liste de joueurs de l’Open de Rennes, puisque effectivement, personne n’a été oublié.

    A part peut-être le joueur à la fois français ancien vainqueur star du tennis Breton: Josselin Ouanna (be your dog).

    Dans le rôle de la star qui vient pas, mais pourquoi pas: PHM.

  19. Antoine 27 septembre 2011 at 00:40

    Soyons sérieux: il faut demander à Alexei Filenkov de s’inscrire au tournoi de qualifs de l’Open de Rennes..S’il parvenait en effet à se qualifier, il gagnerait 5 points ATP, soit plus que son total actuel et, même battu au premier tour, empocherait le somme rondelette de 660 $, presque le tiers de ses gains annuels ! L’Open de Rennes pourrait donc être une excellente affaire pour Alexei à tous points de vue !

  20. Sam 27 septembre 2011 at 08:46

    Oui, mais,
    Déjà il devrait se faire un AR en TGV Paris Rennes (dans les 80 à 100 €, en seconde). Après, si on compte mettons nuits au Kyriad, avec petit dès à 79 € (avec le petit dèj, c’est important pour un sportif) et tous ses repas au mac do, avec des menus maxi best of à 6 euros à peu près, et puis son ticket de bus pour aller à l’open (2€ 20 l’AR)…Son pactole est déjà bien entamé. Si je compte bien, il ne lui reste qu’environ 85 €.

    Donc, obligé de venir en covoiturage, de dormir plutôt au formule 1, de préparer ses sandwichs dans sa chambre, et d’aller à l’open en Vélib. Là, il commence à avoir des possibilités de gains plus significatifs. Pour pouvoir aller sur un autre tournoi.

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