Coups de tonnerre sur Montréal

By  | 11 août 2011 | Filed under: Bord de court

Broroum – Broroum – Broroum – Broroum – Broroum. Je vous écris du haut du court Ban­que Nationale, at­tendant le seul Ar­gentin dont les fées ont oublié le be­rceau… Ques­tion char­me j’en­tends. Ques­tion ten­nis, on ne peut trop y trouv­er à re­dire.

Broroum – Broroum – Broroum – Broroum – Broroum. In­génieuses, ces petites mac­hines pour sécher le court en moins de deux. Sauf qu’elles font un bruit pas pos­sible. Qu’elles ne sont que quat­re. Et que de­puis une demie-heure que la pluie a cessé, ca n’avan­ce pas be­aucoup je trouve. Et que font ces ab­rutis tout de rouge vêtus à papot­er sur le court au lieu de s’escrim­er, suer, et enfin, sécher ? Ça dragouil­le, moi je vous le dis. Je di­rais même plus, ca « cru­ise », en bon québécois. Mais que fait la police ? Où est donc passée la légen­daire ef­ficacité nord-américaine ? Par­don ? Je râle ? Moi ? « Maudite française » !? Ah ! Tabanark !

Car la soirée tant at­tendue a bien fail­li être gâchée par la pluie. 17H30. Début de la night sess­ion. L’orage éclate. Plus syn­chro tu meurs. Comme ca pas be­soin d’in­sist­er pour con­vaincre l’as­sistan­ce de vider les lieux. Tout le monde de­hors ! Mais en ordre s’il vous plait ! En­core une fois, c’est l’Amérique du nord ici ! – je précise que je ne suis pas racis­te, je fais juste feu de tout bois, et aujourd’hui ca tombe sur les grin­gos sorry !

Je décide de découv­rir un peu plus les lieux. Sous mon mag­nifique poncho vert (mais voyons mon­sieur ouil­le, pas avec votre poncho !), mon para­pluie dégin­gandé, et ma casquette-béret de velours côtelé rouge, si si, celle-là même que je sors pour les gran­des oc­cas­ions, (comme lorsque j’hyper­ventile et que je me meurs d’évanouis­se­ment en face de Bébé) je m’avan­ce, seule, au pre­mi­er rang du court centr­al, noyé sous une pluie de lar­mes (le court, pas moi, je vous ras­sure). Re­ten­tit soudain la mer­veil­leuse mélodie de « Sing­ing in the rain » qui m’en­velop­pe chaude­ment. Toute seule sous mon para­pluie bi­scor­nu, et mon poncho, et ma casquette-béret rouge côtelée, je m’es­saie alors à quel­ques pas de danse, à gauc­he, à droite, d’abord sur un léger déhanché. Qui de­vient un peu plus pro­noncé. La musique m’entraine, m’em­porte. Je tour­ne, virevol­te, mon para­pluie n’est pas en reste d’ail­leurs. Je suis Gene Kelly soudain, fusionné avec Mary Pop­pins. Quand tout à coup, mon re­gard est attiré par une cabine vitrée sur­plom­bant le court. Dieu ! Mais c’est re­mpli de monde tout ca ! Et ça me re­gar­de ! La joie dis­paraît brutale­ment, le sol s’ouvre sous mes pieds, et je me retro­uve penaude, nigaude. Je fais demi-tour et ab­an­donne là mes rêves chorégraphico-érotiques avec Doudou.

Une fois n’est pas co­utume, je traine mes guenil­les dans l’allée marchan­de, qui par temps d’ouragan, n’ayons pas peur des mots, a l’avan­tage d’être au sec. J’erre entre les stands, pan­neaux pub­licitaires di­v­ers et variés, cer­tains plus heureux que d’aut­res. C’est un peu comme les gout­ers Kind­er. Il y en a qui font plaisir : Feder­er la mèche au vent, en­touré d’alléchants mariages de chocolats Lindt. Et d’aut­res moins, comme Nadal mor­dillant l’oreil­le d’une raquet­te Babolat. Cer­tains en­core ont tiré le mauvais chev­al et ar­borent fiè­re­ment une photo de notre Andy nation­al… Mais assez de bla bla, place au ten­nis !

  • Cilic, mon héros

Moi qui venait célébrer la vic­toire du pays de mon cœur, l’Ar­gentine, j’en ai eu pour mon re­tour­ne­ment de pan­talon. Round d’ob­serva­tion sous les nuages toujours menaçants. Mais très vite, del Potro ne séduit pas. On sent le ten­nis 3.0 poindre, mais qu’est-ce que la mac­hine azimut­ée peut con­tre ce joueur bourré de talent ? Quel­ques gram­mes de fin­es­se dans un monde de brutes… Et aujourd’hui Cilic est la per­fec­tion suis­se. Les coups les plus puis­sants de la Pout­re se heur­tent avec in­compréhens­ion con­tre les trésors d’in­tellig­ence, les mer­veil­les de trajec­toires du Marin. Ajoutez-y du cœur sur ces deux montées au filet aussi hasar­deuses que co­urageuses, des montées « à la Rod­dick » (co­pyright je-ne-sais-plus-qui lors des présen­ta­tions de Wimby), « un peu n’im­porte com­ment, mais avec du cœur ». Cilic EST tout. Re­tours à la per­fec­tion. Marin y ex­cel­le et se joue des coups de butoirs ad­verses. Geste de ser­vice origin­al et in­trinsèque­ment plaisant à re­gard­er. Le travail de la balle a raison des approxima­tions ar­gentines. Les coups gag­nants touc­hent à la fluidité et au raf­fine­ment cris­tallin. La con­fian­ce passe croate… Un nouvel amour est né. Eh oui, de­main, mon cœur sera suisso-franco-croate.

  • Rafa, acte I

6/1 3/1. J’ar­rive à l’entrée du centr­al. Le match est plié et n’a aucun intérêt. Mais il me faut, enfin, me con­front­er à ma Némésis. A celui par qui le mal est arrivé. A l’homme dit aux moon­balls, au jeu de­struc­tif et peu créatif. Au cul bordé de nouil­les.

Rafa. C’est ma première fois. Je rougis. J’entre sur le centr­al et je suis… SUB­JUGUEE. Par Rafa. Im­aginez. Tout bril­le. Le court éclairé. La peau dorée et salée de Rafa, son en­semble T-shirt vert et short bleu, en har­monie avec les co­uleurs du court. Mais sur­tout… par ses bal­les, puis­santes et félines. Il nous offre cer­tes d’un coup la volée la plus laide de l’his­toire du ten­nis, mais j’ai soudain l’impress­ion que le film joue en accéléré. Ohhhhh !!! Re­tour de re­v­ers chopé dans les pieds ! Digne de Fed ! Mais c’est vrai­ment sa balle qui hy­pnot­ise, sou­ple et violen­te, ronde et ex­plosive. Des moon­balls ? Peuchère ! Quel­les moon­balls ? Oh ! Le plus beau point ! Rafa, lobé, s’ar­rache, la remet (pas en tween­er faut pas déconn­er, Doudou reste Doudou), et lobe à son tour l’im­pudent !

Cepen­dant le petit Dodig semble avoir du répon­dant, c’est un bon faire-valoir. J’en viens à me de­mand­er un in­stant si ce boulever­se­ment des équilib­res entre les deux joueurs a quel­que chose à voir avec mon arrivée, tout en haut, sec­tion 315… Rafa émotionné par moi ? Je n’ai vrai­ment pas be­aucoup de succès avec mon grand amour, mes ar­deurs venant se heurt­er con­tre le front de l’im­pertur­babilité suis­se. Mais le sang es­pagnol qui coule dans mes veines ne peut laiss­er in­différent le Rafa. La nuit pro­m­ise à Doudou sera peut-être alors oc­troyée à l’Ibère, et Feder­er, ivre de tri­stes­se, aura alors perdu Roland-Garros et mon amour, la Fran­ce en somme. Mais qui sait si dans un an, Porte d’Auteuil, il ne nous re­con­quer­ra pas tous deux ? Je fais souvent ce rêve étran­ge et pénétrant…

Sus­pen­se ! Le jeune li­on­ceau a pris feu et sort ses grif­fes tendres. Ivan tient, Rafa dérape, la balle est de­hors, Ivan à deux points du set ! Mais la fougue est aux débutants ce que Rafa est à Feder­er, un poison. Rafa ne meurt jamais. Ivan donne tout. Rafa re­col­le.

La roue tour­ne dites-vous ? Le petit va se décourag­er, « Occasion-manquée », si tu nous éco­utes… mais pas du tout, pas du tout. Ser­vice volée de l’ami Dodig. Deux ser­vices gag­nants. 40-0. Et là, il m’est donné de voir, enfin, une de ces mer­veil­les de pass­ing co­pyright Nadalou. Et bien qu’il n’y ait aucun enjeu sur ce point, ni même sur ce match, une douleur aiguë traver­se mon corps, mon cœur se serre. Oh ! Com­bi­en cruels ces pass­ings im­pos­sibles, in­jus­tes, crie mon âme blessée. Je re­viens cinq ans en arrière. Quat­re ans. Trois ans. Deux ans. Deux mois… A chaque fois que mon ange déployait ses ailes, Nadal tirait à vue. La balle déchirait les plumes soudain teintées de rouge… Mille traumatis­mes me bom­bardent… Je re­vois Feder­er le mag­nifique arrêté en plein vol, tombé au champs d’hon­neur, le re­gard incrédule… Non, jamais Rafa ne pre­ndra sa place.

Tie-break. Amor­tie cor­rec­te de Nadal, Dodig s’ar­rache, remet tant bien que mal, et at­tend, vic­time ex­piatoire, son châti­ment au filet. Il ne viendra pas. Dif­ficile, le pass­ing est de­hors. Mini-break Ivan. Le taureau voit rouge. Le pass­ing suivant crucifiera le Croate. De­break. 3-3. La tens­ion est à son com­ble. Mais voilà que Dodig prend une in­itiative contrôlée ! 4-3 mini-bris Dodig (ben vi pour­quoi pas mini-bris). Montée à la volée, amor­tie, et cette fois pass­ing valeureux, re-mini-debreak, c’est la folie ! Dodig re­mon­te à la volée, y entraîne Rafa, re-contre-volée-triple-boucle-piqué, 6-4 Dodig ! Rafa sauve la première. Vamos Rafa ! Allez Ivan ! Je fais feu de tout bois et je bouf­fe à tous les râteli­ers, par­faite­ment ! Après six ser­vices volée Dodigi­en de suite, dans la famil­le « on n’a peut-être pas une équipe qui gagne tout le temps mais on la chan­ge pas quand même », je de­man­de un septième ser­vice volée… Il est mag­nifique. Et c’est le set… Je re­prends mes esprits et m’en­vole loin du chant des sirènes ibères qui ne m’auront fait dout­er qu’un in­stant. Rafa le sent, et me fait le coup du T-shirt. Je reste coite (ah ah), enfin non, plutôt in­sen­sible ; sorry Rafa, le numéro un mon­di­al, de mon cœur of all time, et du séchage de torse nu, ca reste Roger…

  • Le doub­le

Bon, faut pas déconn­er, le troisiè­me va être vite plié par Rafa, mais je veux voir Gas­quet et Simon. Donc je cherche mon petit Ric­hard ; je ne trouve que Jo-Wilfried et Stan, ainsi que les de­rni­ers points de leur doub­le, vic­torieux. Mais qu’il est im­pres­sion­nant de se retro­uv­er si près sur un petit court… Deux, trois rangs, c’est tout. Et je me rends com­pte que je suis en fait bête­ment plantée… à la case auto­grap­hes ! Qui plus est, avec papi­er et stylo à la main, car je rédige déjà mon com­pte rendu. Qu’à cela ne tien­ne, je vais en de­mand­er un ! (pas sur les seins, ça c’est réservé à Feder­er). J’es­saie d’approch­er l’homme qui com­munique par ondes avec Bébé, mais il s’échap­pe, et je me retro­uve nez à nez avec Tson­ga ! Euh… C’est-tu toi qui a éliminé Roger à Wimbledon ? Et le défie de­main ? J’peux-tu te faire la tête au carré ? Bon, parce qu’il est quand même beau, et que je suis là, je lui tends be­noî­te­ment une feuil­le, en pen­sant que j’aurais dû em­poisonn­er le stylo. Pour Roger vous savez, c’est plus sûr. Puis je cul­pabil­ise de ces pensées. Mais comme Jo ne me re­gar­de même pas ni ne daig­ne rire à ma petite blague (im­pos­sible !!!), je me dis quand même bien fait pour lui, ah ah ! Et je re­tour­ne voir le sacre de Rafa.

  • Rafa, acte II

2/0 Nadal dans le troisiè­me. Bon, cette fois, c’est vrai­ment plié. Décidément, il joue mieux en mon ab­s­ence, trois fautes di­rec­tes de suite pour Nadalou. Il ap­paraît soudain si petit, por­tant le poids de ses succès, de ses échecs, sur les épaules… Soudain, chaque point com­pte ! Je ne peux les décrire tous, mais tout y est, et de toute beauté. At­taques, amort­ies, du jeu ! Mais après la quat­rième égalité, Dodig prend sa chan­ce, at­taque, et vient con­clure d’une amor­tie… qui se meurt de­hors. Décidément…. Madame la chan­ce aussi a envie de faire la fête en Es­pagne.

Eh bien NON ! Sur un énième super­be point volée – pass­ing, Dodig de­breake ! Si je rajoute qu’au jeu suivant nous con­tinuons avec les deux joueurs au filet en même temps, des pass­ings, quat­re égalités, vous com­prendrez l’in­tensité du jeu.

Woooooouf ! Et un 20e (au moins) pass­ing nadali­en de folie… Chacun son truc, San­toro, c’est le let, Nadal, le pass­ing… Ser­vice volée. Cin­quiè­me égalité. C’est de toute beauté, cinq égalités. C’est de toute beauté, sixième. Ace. Dodig re­col­le. 3-3.

Trop de points in­croy­ables pour les décrire tous. Mais Rafa touc­he au génie. Et breake. 5-3. Sert pour le match. Dodig nous offre alors les deux plus beaux re­v­ers long de ligne du match. Notam­ment le pre­mi­er, at­taqué, sauté, la totale. Et sur un pass­ing in­croy­able, de Dodig cette fois, c est le de­break !

Nadalou com­m­ence à être en dif­ficultés. Et un ser­vice volée pour Nadal ! A ce moment-là de la par­tie, quel cran pour lui ! Un re­v­ers im­pres­sion­nant. Un ace ! En­core sorti de nulle part. Rafa tient. 6-5. The final co­untdown.

Le puceau joue la gagne, l’at­taque, plan­te deux aces. Et c’est le tie-break de tous les dang­ers… Sur un coup de génie, Dodig mène 2-0. Mais Rafa ne meurt jamais. Une er­reur due à la prise de ris­que for­cenée du li­on­ceau, et Rafa mini-debreake. Puis chacun tient, ad­mirab­le­ment, jusqu’à 4-3, ser­vice à suiv­re Dodig. Et soudain la pre­ss­ion est énorme pour Rafa… qui met ses deux points avec un savant mélange d’audace et de mesure. Sa balle con­tinue d’explos­er : 5-4 Rafa. Ce match ne se ter­minera donc jamais… Impérial au ser­vice, Dodig al­ig­ne deux aces. Deux aces qui créent l’im­pens­able. Pour la première fois du match, Dodig sera de­vant Rafa au score… Rafa tremble. 6-5 balle de match. Il re­fuse de pre­ndre l’avan­tage et de tent­er. Dodig lui n’hésitera pas. Pilon­ne. Avan­ce. Avan­ce. Avan­ce. Je tremble. Rafa. Ce n’est pas pos­sible. Le re­v­ers long croisé traver­se la balle. Très légère­ment lifté. Sur­puis­sant. Le centr­al re­tient son souffle. Suit la balle des yeux. Les cœurs s’arrêtent. Le temps aussi. Sil­ence as­sour­dissant…

Ligne.

Ligne. Le centr­al ex­plose, se lève, d’un seul homme, m’entrainant au pas­sage. Rafa est tombé.

Il est tombé sous les coups répétés d’un ad­versaire sans prud­ence, mais plein de folie, de co­urage, de cœur. Et ne pour­ra se re­proch­er qu’un point, le de­rni­er. Si frileux. Mais face à ce Dodig, cela n’a pas par­donné… Bravo, bravo à lui.

Le li­on­ceau, dépucelé, de­vient roi. Et de quel­le manière ! Une première fois, ça ne s’oub­lie pas. Alors de cette manière qui plus est… Mais aujourd’hui, j’ai envie de dire quel­que chose, parce que c’est une première fois pour moi aussi : Rafa, te quiero mucho.

About

Pas­sionnée de ten­nis de­puis main­tenant 5 ans, je jouais un peu mais désor­mais me con­ten­te de re­gard­er. J'ai 26 ans et je fais des pare-chocs à Buenos Aires (et oui, quit­te `faire des pare-chocs autant les faire à Buenos Aires!) où je suis arrivée début décembre, cad juste apres la fin­ale de coupe Davis! J'es­pere que l'Ar­gentine sera en­core en fin­ale et gag­nera le titre cette fois. Et bien sur que je pour­rai y as­sist­er pour vous faire un com­pte rendu!

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300 Responses to Coups de tonnerre sur Montréal

  1. Jeanne 14 août 2011 at 23:39

    C’est fait pour un Djoko pas souverain aujourd’hui mais avec suffisamment de marge et de confiance pour l’emporter. Chapeau !

  2. Jeanne 14 août 2011 at 23:41

    19/29 – 29/42 pour les pts gagnants et erreurs de Djoko et Fish. La signature d’un pas très bon match

    • William 15 août 2011 at 00:53

      C’est le moins que l’on puisse dire !

  3. Marc 15 août 2011 at 09:02

    Bonjour a tous,
    D’abord un grand bravo a Julie pour son article aussi vivant et avec son style inimitable. Difficile d’imaginer une plus grande FFF, si Doudou savait dans quel état il peut mettre une Julie …
    Djoko gagne encore et toujours, il a le record de McEnroe dans les jambes, il suffit de perdre moins de 2 matchs d’ici la fin d’année, facile…
    Monsieur No Gluten (très bon surnom) est surtout un jour très complet sans aucune faiblesse dans son jeu, en pleine confiance et en super condition physique. Il faut un match exceptionnel pour pouvoir le taper, et c’est ce qu’a fait Roger a RG.
    Depuis, je trouve que le Suisse est assez irrégulier et que surtout, il ne sait plus tuer un match (cf ses 2 défaites contre Tsonga), et il m’inquiète beaucoup par ses fins de match, qu’il s’agisse de matchs en 5 sets ou en 3 sets.
    On va voir ce que va donner Cincinztti il est quand même tenant du titre… Pour l’instant. Il n’a gagne que Doha en 2011, c’est peu !

  4. Nath 15 août 2011 at 09:03

    Bizarre le programme de Cinci : Verdasco – Bellucci sur le central, Harrison – Chela sur le Grandstand, Bogomolov – Ginepri sur le 3, pas 100% chauvins donc.
    http://www.atpworldtour.com/posting/2011/422/op.pdf

    • Jeanne 15 août 2011 at 10:57

      Pas fous les organisateurs. Verdasco/Bellucci c’est quand même plus sexy que Bogomolov – Ginepri.

    • Nath 15 août 2011 at 11:09

      Oui mais Fognini – Troicki dur le Grandstand quand même… Bon, j’arrête là, je vais pas tous les commenter.

  5. Sylvie 15 août 2011 at 10:33

    Bon le rideau est tiré sur Montréal avec une victoire supplémentaire de Monsieur No Gluten. Quelle année pour le Serbe !

    Je ne le vois pas faire le doublé Montréal/Cincinatti car il risquerait trop d’y laisser des plumes. Son objectif c’est L’USO et ça va être dur de le stopper vue la montagne de confiance engrangée.

    • Jeanne 15 août 2011 at 10:55

      Sylvie, NG a montré qu’il est en capacité de gagner deux MS consécutifs (Madrid Rome ; Indian Wells, Miami). Et sauf un Federer des grands jours à RG, il s’adjugeait ce dernier également. Comme il le dit lui-même, il est très costaud physiquement. Exit la poupée de cire qui fondait à 30°C / 86 °F.

      Cette semaine passée ne l’a pas épuisé, même le Djokofish final. Faudra quand même tenir compte de la vivacité extrême de la surface qui rend dangereux les kamikazes qui volent à plus de 130 mph et biquette à l’aise.

      J’apprends qu’Eurosport, non content de diffuser l’UO, propose des séquences « Coach Mouratoglouten ». Elle est pas belle, la vie ?

    • Sylvie 15 août 2011 at 11:01

      Il me semble que IW et Miami et Madrid/Rome sont séparés par une semaine, non ? J’ai toujours entendu dire que l’enchaînement Canada/Cincy était l’un des plus durs. Mais tu as sans doute raison. Rien n’est impossible à Novak version 3.0. Il pourrait même jouer deux tournois en même temps.

      • William 15 août 2011 at 11:13

        Hé non, pas de pause entre les deux autres couples de M1000 ! Lors de l’enchainement Madrid-Rome, NG avait donc battu Nadal deux fois en tout juste 7 jours.

      • Nath 15 août 2011 at 11:13

        Miami commence en milieu de semaine, voire fin de semaine pour les TS, donc là il y a la place pour souffler.
        Pour Madrid et Rome, ça n’arrête pas de changer, cette année les 2 se sont joués à la suite.

      • Nath 15 août 2011 at 11:20

        Ce qui nous ramène à la question, pourquoi la paire de M1000 de l’été nord-américain est-elle considérée comme plus difficile que Madrid / Rome ?
        Peut-être tout simplement à cause du climat ? Il me semble avoir lu que cinci ressemblait à un four à cette période de l’année. D’après les prévisions que j’ai trouvées ( http://monde.lachainemeteo.com/meteo-etats-unis/ville/previsions-meteo-cincinnati-6243-0.php ), il a l’air de faire très lourd…
        Pire que Madrid et son bloc de béton, non ?

      • Jeanne 15 août 2011 at 11:26

        Oui le climat de Cincy est une horreur en cette saison, à la fois très humide et chaud. C’est très éprouvant pour les organismes. Il faut aussi tenir compte (en tout cas dans le passé) d’une grande différence de réactivité des surfaces (le contraste semblait plus fort qu’entre Madrid et Rome, ou IW et Miami).

      • Sylvie 15 août 2011 at 11:43

        Effectivement cette année Madrid et Rome se sont enchaînés mais il me semble qu’il y avait une coupure entre les deux avant. Ils étaient inversés d’ailleurs. Il y a eu un enchaînement Rome/Hambourg, un temps aussi.

        IW/Miami s’enchaînent mais pas dés le lundi comme le dit Nath. Et la température doit jouer un rôle, je pense dans ce critère.

        Il y a eu plusieurs enchaînement IW/Miami, Rome/Madrid mais peu de Toronte-Montréal/Cincy, il me semble. Roddick l’a fait. Fed jamais. Avant, il faudrait chercher.

        • Sylvie 15 août 2011 at 11:44

          Jeanne a répondu plus bas. Agassi, Roddick…

    • Coach Kevinovitch 15 août 2011 at 13:50

      Le véritable enchaînement impossible que d’ailleurs personne n’a fait c’est Rome-Hambourg ou Hambourg-Rome à la grande époque des Masters Series avec 6 matches à jouer pour tout le monde (pas de bye pour les têtes de série 1 à 8.) et finale au meilleur des cinq sets!!

  6. Jeanne 15 août 2011 at 11:31

    Sur ce doublé, Agassi 1995 – Roddick 2003
    donc un écart de 8 ans, ce qui nous amène à un nouveau doublé en… 2011 ? :wink:

    • Jeanne 15 août 2011 at 11:34

      Ah non ça marche pas, j’ai oublié Rafter.

  7. Jeanne 15 août 2011 at 12:04

    Original ce Tipsa : http://goo.gl/ipCIO plus philosophe que Connors : http://goo.gl/ydwps

    • Colin 15 août 2011 at 12:33

      « L’omnium des états-unis »… Oui bon d’accord pour la francophonie, mais je préfère quand même « US Open », c’est plus court et tout le monde comprend.

  8. Kristian 15 août 2011 at 17:35

    Les plus ancients qui font depuis quelques mois le paralelle Mac 84 / Djokovic 2011 se souviendront certainement que la deuxieme et avant derniere defaite de l’americain cette annee la, c’etait a.. Cincinnati. La premiere tout comme pour le Djoker, c’etait a RG.

  9. Pat 15 août 2011 at 21:48

    Je ne sais pas si beaucoup ici ont vu la finale hier, en tout cas, ça ne se bousculait pas pour commenter. J’ai pu voir une bonne partie avec un stream pas trop pourri et, vraiment Djokovic ne surjouait pas. Il a breaké au 3ème sur des grosses fautes de Fish et dans le dernier jeu, il mène 40/0 en passant des premières que Fish n’a pas renvoyé dedans puis il perd 3 points en ne faisant rien ; Fish fait alors une faute de débutant puis retourne dehors. Il fallait savoir que Djokovic était numéro 1 et en passe de battre tous les records sur une saison !

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