Le top 5 du « Cocorico ! »

By  | 22 août 2011 | Filed under: Top 5

La récente demi-finale de Jo-Wilfried Tson­ga à Wimbledon a remis au goût du jour une vieil­le in­ter­roga­tion bien de chez nous et déjà posée par Colin il y a quel­ques années: quel est le meil­leur joueur français de­puis Yan­nick Noah ?

De­rni­er vain­queur tri­colore en Grand chelem, le grand Yan a de­puis connu bien des hériti­ers poten­tiels, puis­que pas moins de neuf Français ont, de­puis ce fameux Roland-Garros 1983, un jour at­teint les demi-finales d’un Grand chelem : Noah lui-même, puis Lecon­te, Pioline, Escudé, Clément, Gros­jean, Gas­quet, Tson­ga et Mon­fils. Une santé cer­taine donc… un peu atténuée par le fait qu’aucun d’entre eux n’a jamais pu aller au bout. Revue d’ef­fectif du quin­tet pouvant prétendre à ce titre de meil­leur Français des vingt-cinq dernières années. A vos avis !

Henri Lecon­te : le plus talen­tueux.

Un bras gauc­he de feu, réguliè­re­ment com­paré à celui de Rod Laver him­self, mais fin­ale­ment assez peu récom­pensé dans les pal­marès : une fin­ale à Roland-Garros en 1988, des de­m­ies à Roland en 1986 et 1992, ainsi qu’à Wimbledon en 1986… Un CV déjà plus que re­spect­able, et pour­tant quand on parle de « Riton » on évoque tout de même un « talent gâché », ce qui mine de rien vous clas­se un pedig­ree. Vain­queur de neuf tit­res en carrière – dont un équivalent Mast­er 1000 à Ham­bourg en 1986 – Lecon­te aura avec le recul im­primé l’image du héros de la fin­ale de Coupe Davis 1991, quand il re­vint de nulle part pour ap­port­er deux points à la troupe de Yan­nick Noah, dont une sen­sation­nelle vic­toire sur Pete Sampras (6/4 7/5 6/4). Mais Lecon­te était égale­ment une tête de lard cap­able de per­dre con­tre le Sud-Coréen Bong-Soo Kim (365e mon­di­al) aux Jeux de Séoul, juste parce qu’il boudait, mécon­tent d’avoir été obligé de faire le déplace­ment en Corée du Sud. Doc­teur Henri et Mis­t­er Riton, en quel­que sorte. A côté de ça, Henri Lecon­te aura aussi battu à cinq re­prises Ivan Lendl, dont une à Wimbledon, ce qui suf­fit à lui at­tir­er la re­con­nais­sance éter­nelle d’An­toine.
- Le plus : sa capacité à battre les meil­leurs.
- Le moins : sa capacité à per­dre con­tre n’im­porte qui.

Guy For­get : le plus titré.

Il y a un para­doxe For­get, un joueur qui aurait tout pour prétendre être le meil­leur hériti­er spor­tif de Noah. Tout, sauf l’es­sentiel : les coups d’éclat en Grand chelem. Jamais Guy la sauterel­le n’y a dépassé les quarts de fin­ale, at­teints à cinq re­prises : Open d’Australie 1991, Wimbledon 1991, Wimbledon 1992, Australie 1993, Wimbledon 1994… mais le tout sans jamais réel­le­ment faire d’étin­celles. Pour­tant, pour le reste, le pal­marès de For­get se passe de com­men­taires : 11 tit­res – N°2 Français de l’ère Open, derrière l’in­contourn­able Yan­nick – dont plusieurs de gros calib­re, à Bercy, Cin­cinnati et même Bruxel­les, im­por­tant tour­noi in­door à l’époque. Trois équivalents Mast­ers 1000, per­son­ne n’a pour l’instant fait mieux. Deux Co­upes Davis égale­ment au pal­marès de l’ac­tuel capitaine de l’équipe nationale (1991 et 1996), sans oub­li­er quel­ques gran­des vic­toires ob­tenues durant l’une des périodes les plus con­cur­rentiel­les de l’ère moder­ne : Sampras, Ed­berg, Be­ck­er, Co­uri­er, Stich, Noah…
- Ses points forts : ses vic­toires à Cin­cinnati et Paris-Bercy, ses vic­toires sur des gros clients.
- Son point faib­le : une réelle car­ence en Grand chelem.

Cédric Pioline : le seul multi-finaliste en Grand chelem.

Voilà bien le seul domaine où Yan­nick Noah est battu : le nombre de fin­ales majeures dis­put­ées durant l’ère Open. Avec ses deux rendez-vous du de­rni­er di­manche, US Open 1993 et Wimbledon 1997, Cédric Pioline a fait fort. Le hic : il n’a pas pris le moindre set à Pete Sampras en deux affron­te­ments. Le pre­mi­er, à New York, était le plus im­pres­sion­nant en ter­mes de par­cours, avec en chemin une vic­toire sur le N°1 mon­di­al Jim Co­uri­er (7/5 6/7 6/4 6/4), vic­toire his­torique d’ail­leurs puis­qu’el­le faisait per­dre son leadership mon­di­al à « Big Jim » au pro­fit de Pete Sampras, qui en­tamait là un des plus beaux règnes de l’his­toire du ten­nis. Pas découragé par sa défaite sèche en fin­ale (4, 4 et 3), Cédric Pioline remit ça en 1997, cette fois à Wimbledon… où l’at­tendait une nouvel­le douc­he con­tre « Pis­tol Pete » (4, 2 et 4). Plus générale­ment, et contra­ire­ment à notre can­didat précédent Guy For­get, Cédric était un joueur de Grand chelem, égale­ment demi-finaliste à Roland-Garros en 1998, à l’US Open en 1999 (in­oub­li­able vic­toire sur Gus­tavo Kuert­en), quart de fin­alis­te à Wimbledon en 1993, 1995 et 1999, ainsi qu’à Roland-Garros en 1996. Un pal­marès mas­toc… hélas pas concrétisé en ter­mes de tit­res, l’ar­moire à trophées étant restée bloquée à cinq breloques, et même seule­ment trois durant les meil­leures années du Fran­cili­en : Co­pen­hague, Prague, Not­tingham, tous équivalents ATP250. La vic­toire tar­dive de Pioline à Monaco, en 2000, n’est pas réel­le­ment venue in­vers­er sa réputa­tion de « loser » de fin­ales – il a at­tendu sa 10e ten­tative pour enfin re­mport­er un tour­noi !
- Le plus : deux fin­ales de Grand chelem.
- Le moins : peu de tit­res, tout par­ticuliè­re­ment durant ses fas­tes années.

Sébas­ti­en Gros­jean : le plus haut sur une saison.

Ce qui parle en faveur de Gros­jean, plus en­core que son coup droit fan­tastique, c’est l’en­semble de sa saison 2001, la plus belle livrée dans sa globalité par un tri­colore de­puis Noah. Déroulons le tapis rouge : demi-finaliste de l’Open d’Australie, demi-finaliste à Roland-Garros, vain­queur à Bercy, fin­alis­te au Mast­ers, vain­queur de la Coupe Davis. Au pas­sage, Gros­jean s’est af­firmé comme le pre­mi­er – et à ce jour seul – Français à at­teindre la fin­ale du Mast­ers. Il agrémente tout cela de vic­toires de pre­stige sur Agas­si (deux fois, Roland-Garros et Mast­ers), Kafel­nikov (deux fois, Bercy et Mast­ers), mais aussi Raft­er ou Safin. Le Mar­seil­lais touc­hera les di­viden­des de son ex­cell­ence l’année suivan­te, en venant cul­min­er au 4e rang mon­di­al. Pour autant, la carrière de « Seb » Gros­jean ne se résume pas à cette seule saison 2001 : avec deux demi-finales suc­ces­sives dans le Tem­ple du ten­nis (2003 et 2004), des quarts à répéti­tion en Australie (2003, 2004, 2006), Roland-Garros (2002) et Wimbledon (2005), il s’est aussi af­firmé comme un ex­cep­tion­nel joueur de Grands chelems, au point d’être le Français présent le plus souvent en quarts de fin­ale majeurs, une unité seule­ment derrière Noah (9 con­tre 10). Il est égale­ment, toujours derrière Yan­nick, le tri­colore ayant passé le plus de semaines dans le Top 10 mon­di­al (111).
- Ses points forts : sa saison 2001 dans sa globalité, sa con­stan­ce dans l’ex­cell­ence en Grand chelem.
- Ses points faib­les : son faib­le total de tit­res re­mportés (4 seule­ment).

Jo-Wilfried Tson­ga : celui qui peut en­core mettre tout le monde d’ac­cord.

Il est le de­rni­er préten­dant en date, et à 26 ans rêve en­core d’un titre en Grand chelem. Jo-Wilfried Tson­ga s’est révélé à l’Open d’Australie 2008, à l’oc­cas­ion notam­ment d’une in­croy­able démonstra­tion de puis­sance con­tre Rafael Nadal en demi-finales. Il a con­firmé son af­fec­tion pour l’Australie par une demie en 2010, bat­tant au pas­sage Novak Djokovic, puis signa un autre de­rni­er carré à Wimbledon, en 2011, après avoir sorti Roger Feder­er en cinq sets. Les trois de­rni­ers N°1 mon­diaux ont donc subi les foud­res de « Jo » en Grand chelem. La clas­se. Mais, trop souvent blessé, Tson­ga écrit pour l’instant sa carrière en poin­tillés, entre périodes d’arrêt qui lui font loup­er une fin­ale de Coupe Davis, et re­tours fracas­sants qui le voient re­mport­er Bercy. A suiv­re…
- Le plus : ses états de ser­vice face aux meil­leurs, par­ticuliè­re­ment en Grand chelem.
- Le moins : des bles­sures qui re­ndent ses saisons décousues et le pénalisent dans les statis­tiques.

On ter­minera en décer­nant des ac­cessits aux aut­res French­ies qui ont un jour at­teint un de­rni­er carré majeur : Ar­naud Clément (arrivé jusqu’en fin­ale de l’Open d’Australie 2001), Nicolas Escudé (Open d’Australie 1998), sans oub­li­er Ric­hard Gas­quet (Wimbledon 2007) et Gaël Mon­fils (Roland-Garros 2008), tous deux en­core loin de la re­traite. Et si l’un d’eux fin­is­sait par co­iff­er tout ce petit monde au poteau ?

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157 Responses to Le top 5 du « Cocorico ! »

  1. Sylvie 27 août 2011 at 10:41

    Et pour bien commencer la journée, l’aphorisme monfilsien du jour :

    « La pire souffrance est dans la solitude qui l’accompagne… »

    A méditer

  2. Sylvie 27 août 2011 at 10:44

    Une autre citation du même auteur :

    Un jour tu m’as demandé de choisir entre ma vie et toi, j’ai choisi ma vie et tu m’as quitté sans savoir que ma vie c’était toi…

    J’écrivais ce genre de trucs sur mon sac de cours quand j’avais 15 ans.

    • William 27 août 2011 at 10:57

      Du Baudelaire !

    • Jeanne 27 août 2011 at 15:58

      Sylvie, en combien de temps cours-tu le 100 mètres ?

      • Sylvie 27 août 2011 at 16:16

        J’ai dit quand j’avais quinze ans pas 24 ;)

      • Jeanne 27 août 2011 at 16:55

        :lol:

  3. Jeanne 27 août 2011 at 10:56

    Super article mais où est la joueuse qui sert à 360 km/h ?

    http://www.dailymotion.com/video/xknmdr_aravane-rezai-service-a-360-km-h_sport#from=embed

    • Sylvie 27 août 2011 at 11:03

      Et où est l’article ?

    • Jeanne 27 août 2011 at 15:59

      Je parlais de l’article de Guillaume

  4. Nath 27 août 2011 at 12:07

    Première à Flushing Meadows !!!
    Les Irlandais Conor Niland et Louk Sorensen se sont qualifiés tous deux pour le tableau principal. Ce sera la première fois que 2 Irlandais joueront ce tournoi.

    Je situe les gars pour ceux qui n’ont pas tout suivi ?
    A bientôt 30 ans, Niland, Irlandais né en Angleterre, s’est qualifié pout la première fois dans un tournoi du GC à Wimbledon, il y a deux mois. Il avait perdu en 5 sets au premier tour contre Mannarino.
    Louk Sorensen, 26 ans, n’avait également réussi à accéder au tableau principal d’un GC qu’une seule fois, à Melbourne en 2010. Il y avait battu Lu, devenant ainsi le premier Irlandais à gagner un match en GC depuis le début de l’ère Open. Isner s’était chargé de lui au tour suivant.
    Autre particularité de Sorensen, qui réside à Stuttgart : il est très bien placé pour le titre de la retraite sportive la plus courte. En effet, il a décidé de raccrocher en mai dernier en raison de blessures, pour finalement changer d’avis et participer à un Future à la mi-juin. L’US Open est son 5° tournoi depuis sa mini-retraite.

    Pour revenir à l’« US Opengate », je trouve les chiffres troublants, mais il s’agit du premier tour, dans des tableaux comportant dorénavant 32 TS. Je ne vois pas de raison jutifiant une magouille éventuelle.
    Djokovic jouera au premier tour Conor Niland, le mieux classé de ces deux compatriotes (199), Soderling affrontera Sorensen(614).

    • Jeanne 27 août 2011 at 15:56

      Nath, parfois tu me fais peur, tu sais.

  5. Djita 27 août 2011 at 14:53

    Djoko fait encore des siennes avec la présence de son amie Sharapova.

    http://youtu.be/P990PhE4ZsU

    C’est un peu lourd à la longue. Les meilleures blagues sont souvent les plus courtes. ;)

    • Jeanne 27 août 2011 at 15:57

      Ben c’est pas du même genre, c’est juste de la pub

  6. Yaya 27 août 2011 at 18:49

    Hello la tennis family.

    Bon le tirage au sort est sorti; Fed encore une fois avec Djoko. A ce niveau c’est exceptionnel. La probabilité que cela arrive est faiblissime pourtant.
    Néanmoins il n’y a pas de trucage. Si Djoko n’avait pas interverti sa place avec Nadal, Federer ne se serait pas retrouver dans la moitié de tableau de Djoko. Les dernières fois c’était le n°2 contre le n°3. Là le n°1 contre le n°3

    Je vois que Fed pourrait rencontrer Tsonga. Si cela se produit, je donne Tsonga vainqueur immédiatement. Je pense que mentalement il est désormais clairement au-dessus du Suisse. Il ne le craint pas et à son top il a le jeu pou repousser Federer loin derrière sa ligne.

  7. Jeanne 27 août 2011 at 19:15

    Benneteau qui prend le premier set à Isner ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

  8. Sylvie 27 août 2011 at 20:49

    Pas de miracle pour Benneteau malgré un beau parcours. 5 finales, 5 défaites. Un peu dur.

    • Geô 27 août 2011 at 22:26

      Bravo Benneteau! C’est bien, Julien (qui ne sert à…) 5 finales, 5 défaites, c’est le Pioline du miséreux pour rester dans les considérations franchouillardes.

    • Sylvie 28 août 2011 at 00:06

      Il aura au moins atteint 5 finales. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

    • Geô 28 août 2011 at 06:15

      En effet, Lionel Roux: 2 finales, Marc Gicquel: 3 finales, Thierry Champion: 1 finale et 3 bulles. Julien Benneteau est bien le GOAT des chèvres.

    • Pat 28 août 2011 at 08:20

      Il y a des tas d’autres personnes qui ne servent à rien !
      C’est curieux de considérer comme une chèvre quelqu’un qui perd en finale mais pas ceux qu’il a battus pour arriver en finale.
      Pioline perd deux finales de GC contre Sampras : la honte !

    • Geô 28 août 2011 at 09:25

      Tout à fait. Des succès consécutifs sur Mello, Kunitsyn, Andreev, Stakhovsky et Haase sont une de ces folles chevauchées qui resteront dans les annales.

    • Sylvie 28 août 2011 at 10:10

      J’avoue avoir du mal à comprendre ce mépris pour les obscurs du circuit. Ils ont à mon avis au moins autant de mérite sinon plus que les cadors qui brillent sous les lumières, jouent sur les grands courts, sont bien payés, ne passent plus par les qualifs ni les challengers. Il en faut du mérite quand on revient de blessure pour arriver en finale d’un tournoi en étant passé par les qualifs et en ayant jouer trois sets sur la plupart des matches. Son score en finale est plus qu’honorable sachant qu’il est 113e mondial.

      Dommage de ne voir que les meilleurs et les plus charismatiques en pensant que les autres genre Gicquel, Benneteau et leurs équivalents étrangers sont des pauvres types à qui ont devrait presque interdire de jouer.

      • Nath 28 août 2011 at 10:32

        Je cosigne. Rien à ajouter, si ce n’est que Bennet’ vaut plus que 113 ;)

      • William 28 août 2011 at 11:20

        Attention Sylvie je ne parlais que de Benneteau ! Il ne s’agit absolument pas de mépris, je corrige le tir tout de suite si c’est l’impression que mon post plus haut a pu donner. Bien sûr que le commun des joueurs a beaucoup de mérite à galérer pour atteindre rêves et objectifs, mais il me semble que c’est le quotidien de chacun et pas seulement des sportifs de haut niveau. J’estime qu’on a le droit de s’attendre à ce que l’on nous propose quelque chose de réjouissant sur le court, après tout on parle quand même de types qui sont supposés vivre de leur passion, et Benneteau n’est pas le plus à plaindre du circuit non plus.
        Quand je pense à Benneteau, ça me fait soupirer voilà tout. Au-delà de son implication certaine on peut lui reprocher de nombreuses choses, notamment le fait de n’être pas fascinant pour un sou. Et son classement ou ses résultats n’y changent pas grand chose. Dans la catégorie « français de deuxième catégorie » je préfère largement voir Benoit Paire par exemple.

        • Nath 28 août 2011 at 12:22

          Benneteau est ton Granollers perso alors ?
          C’est vraiment le tout dernier, celui qui te fait hésiter à regarder un match quand il joue contre un joueur que tu aimes bien ?

          • William 28 août 2011 at 12:35

            Le tout dernier ça je ne sais pas ! Mais il est dans mon top, c’est clair. Pour toi c’est donc Granollers ? Qu’a bien pu te faire le brave Marcel ?

          • Nath 28 août 2011 at 17:05

            Il crie trop fort, trop longtemps, sur chaque frappe de balle. Normalement je tolère les cris masculins mais lui, je peux pas.
            En plus, du haut de son 1,90m, il a fait moins d’aces que Fognini (l’exemple que j’ai trouvé avec le même nombre de matches). Il a vraiment un service tout pourri. Antoine écrit souvent que Ferrer ne sait pas servir (tiens, je viens de voir qu’il est 16° en terme de % de jeux de service gagnés, c’est le plus petit des 20 premiers), mais là on atteint un autre niveau.

            La plupart des mal aimés ne me dérangent pas, Ferrer, Simon, même Clément tiens ! Sauf Monfils, faut pas déconner. Mais Granollers 8O En plus, je crois qu’il a un petit frère qui débarque sur le circuit, si en plus ils se multiplient… :roll:

            Bennet’ je l’aime bien en fait, malgré que sa tête me fait de plus en plus penser à un rat au fur et à mesure qu’un match avance. Il se donne à fond, il a un bon revers, et puis il est capable de perfs sans lendemain, parfois au terme de matches pleins de suspense. Je ne suis pas partisane du « Tu as sorti untel, que ce ne soit pas pour rien :x « . Ce dernier point se discute ;)

            Heu, je sens que je vais alerter la modération, moi :mrgreen:

            • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 28 août 2011 at 18:56

              « Je ne suis pas partisane du « Tu as sorti untel, que ce ne soit pas pour rien « . Ce dernier point se discute »

              Antoine, tu laisses passer ça???

              Take care Nath, take care…

        • Sylvie 28 août 2011 at 12:48

          En fait je ne réagissais pas à ton post mais à celui de Géo mais à le relire ce n’est guère mieux effectivement ;)

          Comprenons nous bien, je ne demande à personne de s’enthousiasmer pour ce type de joueur et chacun est libre d’avoir des réactions épidermiques mais disons que je vous trouve parfois un peu durs. Je trouve toujours que les sportifs de haut niveau ont bien du mérite et surtout ceux qui s’accrochent quand les résultats ne suivent pas toujours.
          Perso, je ne vais pas m’enthousiasmer pour un Benneteau juste parce qu’il est Français mais le pulvériser en quelques lignes, je trouve cela toujours un peu injuste et ça me donne toujours envie de le défendre même si c’est le type de joueur qui ne me fait pas fantasmer non plus.

    • Geô 28 août 2011 at 10:35

      Pour en savoir un plus sur mon « aversion » de Marc Gicquel : http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=23584 Et ne pas confondre virtuel et réel, mépris et raillerie…

      • Sylvie 28 août 2011 at 10:42

        Il est difficile de sentir sur le net les différences quand elles ne sont pas soulignées. J’avoue avoir ressenti tes posts comme méprisants envers ces joueurs plus que comme des traits d’humour. Tu m’excuseras si je me suis trompée mais le mépris et les critiques faciles sont légion sur internet.

      • Pat 28 août 2011 at 16:41

        Dans ces tournois de décembre, on trouve de tout, des joueurs en vacances mais qui honorent leur contrat (Santoro), d’autres en vacances et qui estiment que leur présence est déjà plus que suffisante (Pioline au Tampon il y a quelques années), des joueurs qui préparent la saison à venir comme Robredo l’an dernier. Rochus il y a quelques années passait deux heures sur le court annexe à s’entraîner après son match.
        Ces joueurs sont tous impressionnants au niveau vitesse de jeu quand on voit surtout le haut niveau à la télé ou du haut du Chatrier.
        Ce qui fait la différence c’est surtout le comportement humain.

      • Geô 28 août 2011 at 17:26

        Oté Pat, ou sort La Rényon koué ?
        J’ai assisté à tous les matches de Robredo l’an dernier, lequel ôtait son tee-shirt dès la fin du match pour… se faire remonter les bretelles par son coach puis transpirer à grosses gouttes afin de peaufiner son entraînement. Tommy (très apprécié de certains membres du site) était impressionnant de densité physique, beaucoup moins de dimension humaine. Parlant couramment espagnol, j’espérais, pourquoi pas, échanger quelques mots avec lui après la finale, il s’est enfui comme un voleur ! Ce qui m’a surtout choqué, c’est qu’il ne prenne pas une petite demi-heure de son précieux temps pour les enfants. Du reste, pendant le match qu’il dominait largement, j’ai lâché deux, trois bêtises dans la langue de Cervantès pensant qu’il allait plaisanter à son tour. Son staff s’est gaussé, lui m’a dévisagé le regard vide et interloqué (on dirait qu’il louche un peu). Bref, une impression plus que mitigée.
        Benoît Paire était notamment de la partie, ça fait « vouf ! » quand il frappe dans la balle, un joli bras. Enfin, à deux mètres du court, ils ont tous un joli bras. Je dirai même qu’à partir de 2ème série, je prends beaucoup de plaisir à regarder du tennis en live. Un Julien Benneteau (je prends cet exemple au hasard) honorerait de sa présence l’un des tournois que je décris dans l’article, j’irais voir tous ses matches. En revanche, nous sommes ici dans un univers doublement virtuel, des cyber-échanges sur du tennis vidéo (le plus souvent). Tout cela, au-delà du plaisir pris (ou pas) à voir évoluer tel ou tel joueur, n’est donc pas très sérieux.
        Quoi qu’il en soit, personne n’oubliera « la formidable combativité » de Benneteau et qu’il était « un joueur très sympathique ».

        • Le concombre masqué 29 août 2011 at 10:20

          Midi a ou, si ou coz enkor de « l’adversaire de young » mi totoch ton Kabos!

      • Pat 28 août 2011 at 18:24

        J’ai vu effectivement ces matches à la Réunion. Je partage ton avis, un match de seconde série, négatif, ça envoie déjà quand on est près et on a un peu l’impression qu’ils jouent comme les pros mais en face, ils se font torpiller rapidement.
        Je ne suis pas sûr que Bennetteau soit très sympathique (ce n’est pas sa victoire sur Fed à Bercy qui me fait dire ça) ni sûr du contraire mais perdre contre Isner en ce moment n’est pas une honte.

  9. William 28 août 2011 at 11:23

    Federer évoque une surface « plus lente que l’an dernier » à New York.

    • William 28 août 2011 at 11:26

      Auto-correction : « Le court semble un peu lent ici, à New York. Mais aucune différence tranchante par rapport à l’année précédente ».

    • Sylvie 28 août 2011 at 13:05

      L’avis de Fish : « “I don’t think [serve and volley] is coming back in. They’ve even slowed down this surface, which is frustrating, because this was definitely the fastest Slam surface-wise that we’ve had.

      “Cincinnati and Montreal were extremely fast: I would prefer to play on that surface every single tournament, but it’s not how it works. I will certainly come to the net here—I have to—but maybe a little bit less than there.”

      Many have talked of an ongoing trend towards slower courts and Fish clearly agrees: “There are a lot of really slow Grand Slams now, surface-wise. Now with it being much slower out here this year, it sort of fits right in with Australia.”

      And that, he believes, should make Djokovic an even hotter favourite than he already is. »

      • William 28 août 2011 at 13:13

        Ca, c’est pas une super bonne nouvelle…

      • Nath 28 août 2011 at 17:11

        J’avais lu ça, j’espérais que ce n’était que des rumeurs sans fondement :|

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 28 août 2011 at 18:53

          En parlant de fondement, je me demande bien où est passé notre ami karim??? :lol:

  10. Patricia 28 août 2011 at 11:31

    Concernant l’USO, un élément qui montre qu’on vit un changement d’air : sur le site de jeu des pronos interforums 47% voient Djoko vainqueur (un score réservé jusque là à Fed, constamment premier mm après sa descente au classement), 27% pour le second qui est Murray, et l’ancien duopole est loin derrière, en dessous mm des scores de choix anciennement détenus par Djoko et Murray… Fed à 15%, Nadal à 6% !!! combien de tenants du titre ayant comme récents résultats de GC un titre et une finale ont ils par le passé connu pareille soudaine baisse de foi !

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