A chacun ses Mousquetaires (3/4)

By  | 22 septembre 2009 | Filed under: Rencontres

Le Never end­ing Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fab­rice San­toro raccroc­he. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un de­rni­er Open d’Australie en jan­vi­er pro­chain, il a fin­ale­ment choisi de rang­er les raquet­tes après le tour­noi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magici­en » con­tinuera à faire le show et à re­mplir les sal­les pour sa tournée d’adieu.

15Lt : Fab­rice San­toro, pour­quoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quin­zaine d’années que j’es­saie de jouer au moins un tour­noi de club dans ma saison. C’est comme un re­tour aux sour­ces : j’y retro­uve l’am­bian­ce dans laquel­le j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – sur­tout que j’avais gagné ! – et j’avais pro­mis d’es­say­er de re­venir. La date col­lait bien avec mon calendri­er et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tour­nois dans une saison, on en joue 20 à l’étrang­er, donc c’est toujours un plaisir de venir à la re­ncontre des gens. On se sent à domicile. »

Ce n’est pas trop dif­ficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien pre­ndre la décis­ion. 21 ans passés sur la route, c’est quand même be­aucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chan­ce de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de co­up­er pour des bles­sures ou aut­res raisons. Alors je touc­he du bois ! »

Etes-vous nos­talgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maxi­mum pen­dant 21 ans et, en re­tour, j’ai été franche­ment gâté. Il me reste main­tenant six tour­nois : Metz, Bangkok, Tokyo, Mos­cou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça re­ssemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de Fran­ce ! Au bout d’un mo­ment, il faut savoir quand on ar­rive au bout du chemin. Et puis l’envie de pass­er à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décenn­ies de carrière, quel­les évolu­tions avez-vous con­staté dans votre sport ?

« Je di­rais que tout a changé. Le milieu du ten­nis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont en­cadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est de­venu très, très pro­fes­sion­nel. »

Si vous de­viez ne re­tenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est dif­ficile. J’ai quel­ques cen­taines de matchs au com­pteur, voire quel­ques mil­li­ers, donc c’est dur de re­ssor­tir un mo­ment exact. Ma vic­toire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quel­que chose de très fort. Plus générale­ment, j’ai be­aucoup de bons souvenirs, même en de­hors du court. J’ai re­ncontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’aut­res cul­tures… C’a été très en­ric­hissant. »

Un match perdu que vous auriez tout par­ticuliè­re­ment voulu gagn­er ?

« Les matchs per­dus sont par­fois d’ex­cellents souvenirs, à l’image de ma re­ncontre con­tre Feder­er à New York. Je perds, mais c’est un match ex­cep­tion­nel niveau émo­tions. Je pour­rais vous dire que j’aurais aimé tous les gagn­er. Mais quand on veut gagn­er à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi par­tie du quotidi­en du spor­tif. »

Un de­rni­er face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ or­ganis­ée par la Fédéra­tion ? Il faud­rait leur en touch­er un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, pass­er du temps en famil­le. Je ne me suis pas en­core de­mandé ce que je voulais faire en­suite. Ah si, de­puis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrain­er ces de­rni­ers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fic­hes tech­niques que vous dres­siez à pro­pos de chacun de vos ad­versaires ?

« Elles sont toujours sur mon or­dinateur. Elles peuvent très bien y pass­er des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas be­aucoup de place ! Mais je ne les jet­terai pas. »

Quat­rième par­tie : Sébas­ti­en Gros­jean à la re­lan­ce.

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Le Never end­ing Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fab­rice San­toro raccroc­he. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un de­rni­er Open d’Australie en jan­vi­er pro­chain, il a fin­ale­ment choisi de rang­er les raquet­tes après le tour­noi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magici­en » con­tinuera à faire le show et à re­mplir les sal­les pour sa tournée d’adieu.

Fab­rice San­toro, pour­quoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quin­zaine d’années que j’es­saie de jouer au moins un tour­noi de club dans ma saison. C’est comme un re­tour aux sour­ces : j’y retro­uve l’am­bian­ce dans laquel­le j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – sur­tout que j’avais gagné ! – et j’avais pro­mis d’es­say­er de re­venir. La date col­lait bien avec mon calendri­er et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tour­nois dans une saison, on en joue 20 à l’étrang­er, donc c’est toujours un plaisir de venir à la re­ncontre des gens. On se sent à domicile ».

Ce n’est pas trop dif­ficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien pre­ndre la décis­ion. 21 ans passés sur la route, c’est quand même be­aucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chan­ce de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de co­up­er pour des bles­sures ou aut­res raisons. Alors je touc­he du bois ! »

Etes-vous nos­talgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maxi­mum pen­dant 21 ans et, en re­tour, j’ai été franche­ment gâté. Il me reste main­tenant six tour­nois : Metz, Bangkok, Tokyo, Mos­cou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça re­ssemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de Fran­ce ! Au bout d’un mo­ment, il faut savoir quand on ar­rive au bout du chemin. Et puis l’envie de pass­er à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décenn­ies de carrière, quel­les évolu­tions avez-vous con­staté dans votre sport ?


« Je di­rais que tout a changé. Le milieu du ten­nis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont en­cadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est de­venu très, très pro­fes­sion­nel. »

Si vous de­viez ne re­tenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est dif­ficile. J’ai quel­ques cen­taines de matchs au com­pteur, voire quel­ques mil­li­ers, donc c’est dur de re­ssor­tir un mo­ment exact. Ma vic­toire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quel­que chose de très fort. Plus générale­ment, j’ai be­aucoup de bons souvenirs, même en de­hors du court. J’ai re­ncontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’aut­res cul­tures… C’a été très en­ric­hissant. »

Un match perdu que vous auriez tout par­ticuliè­re­ment voulu gagn­er ?

« Les matchs per­dus sont par­fois d’ex­cellents souvenirs, à l’image de ma re­ncontre con­tre Feder­er à New York. Je perds, mais c’est un match ex­cep­tion­nel niveau émo­tions. Je pour­rais vous dire que j’aurais aimé tous les gagn­er. Mais quand on veut gagn­er à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi par­tie du quotidi­en du spor­tif. »

Un de­rni­er face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ or­ganis­ée par la Fédéra­tion ? Il faud­rait leur en touch­er un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, pass­er du temps en famil­le. Je ne me suis pas en­core de­mandé ce que je voulais faire en­suite. Ah si, de­puis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrain­er ces de­rni­ers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fic­hes tech­niques que vous dres­siez à pro­pos de chacun de vos ad­versaires ?

« Elles sont toujours sur mon or­dinateur. Elles peuvent très bien y pass­er des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas be­aucoup de place ! Mais je ne les jet­terai pas. »

Quat­rième par­tie : Sébas­ti­en Gros­jean à la re­lan­ce.

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Le Never end­ing Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fab­rice San­toro raccroc­he. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un de­rni­er Open d’Australie en jan­vi­er pro­chain, il a fin­ale­ment choisi de rang­er les raquet­tes après le tour­noi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magici­en » con­tinuera à faire le show et à re­mplir les sal­les pour sa tournée d’adieu.

Fab­rice San­toro, pour­quoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quin­zaine d’années que j’es­saie de jouer au moins un tour­noi de club dans ma saison. C’est comme un re­tour aux sour­ces : j’y retro­uve l’am­bian­ce dans laquel­le j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – sur­tout que j’avais gagné ! – et j’avais pro­mis d’es­say­er de re­venir. La date col­lait bien avec mon calendri­er et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tour­nois dans une saison, on en joue 20 à l’étrang­er, donc c’est toujours un plaisir de venir à la re­ncontre des gens. On se sent à domicile ».

Ce n’est pas trop dif­ficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien pre­ndre la décis­ion. 21 ans passés sur la route, c’est quand même be­aucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chan­ce de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de co­up­er pour des bles­sures ou aut­res raisons. Alors je touc­he du bois ! »

Etes-vous nos­talgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maxi­mum pen­dant 21 ans et, en re­tour, j’ai été franche­ment gâté. Il me reste main­tenant six tour­nois : Metz, Bangkok, Tokyo, Mos­cou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça re­ssemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de Fran­ce ! Au bout d’un mo­ment, il faut savoir quand on ar­rive au bout du chemin. Et puis l’envie de pass­er à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décenn­ies de carrière, quel­les évolu­tions avez-vous con­staté dans votre sport ?


« Je di­rais que tout a changé. Le milieu du ten­nis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont en­cadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est de­venu très, très pro­fes­sion­nel. »

Si vous de­viez ne re­tenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est dif­ficile. J’ai quel­ques cen­taines de matchs au com­pteur, voire quel­ques mil­li­ers, donc c’est dur de re­ssor­tir un mo­ment exact. Ma vic­toire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quel­que chose de très fort. Plus générale­ment, j’ai be­aucoup de bons souvenirs, même en de­hors du court. J’ai re­ncontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’aut­res cul­tures… C’a été très en­ric­hissant. »

Un match perdu que vous auriez tout par­ticuliè­re­ment voulu gagn­er ?

« Les matchs per­dus sont par­fois d’ex­cellents souvenirs, à l’image de ma re­ncontre con­tre Feder­er à New York. Je perds, mais c’est un match ex­cep­tion­nel niveau émo­tions. Je pour­rais vous dire que j’aurais aimé tous les gagn­er. Mais quand on veut gagn­er à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi par­tie du quotidi­en du spor­tif. »

Un de­rni­er face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ or­ganis­ée par la Fédéra­tion ? Il faud­rait leur en touch­er un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, pass­er du temps en famil­le. Je ne me suis pas en­core de­mandé ce que je voulais faire en­suite. Ah si, de­puis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrain­er ces de­rni­ers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fic­hes tech­niques que vous dres­siez à pro­pos de chacun de vos ad­versaires ?

« Elles sont toujours sur mon or­dinateur. Elles peuvent très bien y pass­er des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas be­aucoup de place ! Mais je ne les jet­terai pas. »

Quat­rième par­tie : Sébas­ti­en Gros­jean à la re­lan­ce.

ena Bovina a faim de vic­toires

Souvenez-vous : Elena Bovina est l’une des poupées rus­ses. Avec les De­men­tieva, Mys­kina, Kuz­netsova et aut­res Sharapova, elles ont débarqué avec culot sur le cir­cuit au début des années 2000. Dotée d’un grand ser­vice et d’un re­mar­qu­able jeu de con­tre, Bovina n’était pas la moins douée du lot. Au point d’émarg­er au 14e rang mon­di­al à 22 ans. A une époque où le top niveau féminin re­ssemblait en­core à quel­que chose (Venus, Serena, Just­ine, Kim, Li­ndsay, Amélie, Maria, Mary), Elena se tail­lait douce­ment sa petite part de gloire : trois tit­res WTA, un quart de fin­ale à l’US Open, six sélec­tions parmi l’hyper com­pétitive équipe russe de Fed Cup (et au pas­sage le titre en 2005)… Jusqu’à ce qu’une bles­sure à l’épaule vien­ne en­trav­er sa pro­gress­ion. S’en­suivirent plusieurs années blanches.

Aujourd’hui, la Russe veut re­venir. « Quand elle nous a con­tacté, ex­plique le di­rec­teur du tour­noi, Laurent Chaumont, elle a bien précisé qu’elle ne venait pas pour s’amus­er, mais bien pour jouer à fond et gagn­er le tour­noi ». Ce qu’elle ne s’est pas privée de faire. « Je veux me re­construire un clas­se­ment, dit-elle, lucide. Je vais pass­er la fin d’année à jouer des tour­nois ITF, afin de pro­gress­er dans mon jeu et de re­gagn­er des places dans la hié­rarchie. Si tout va bien, je vise les tour­nois WTA en 2010. Mais ce sera en­core trop juste pour l’Open d’Australie. Je ne veux pas de­mand­er de wild-card si je ne me sens pas prête ».

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79 Responses to A chacun ses Mousquetaires (3/4)

  1. Alex 23 septembre 2009 at 14:03

    Chez les hommes,concernant les retour de l’enfer ou du néant,on a quand même des Connors à 38-39 ans qui revient pour faire demi à Flushing après un total d’un an et demi d’arrêt presque complet : 3 matchs joués et perdus en 90 ; Haas,retombé au delà de la millième place je crois,début 2004 après des opérations au poignet,qui déboule au 17 è huit ou neuf mois plus tard après un quart à l’US et trois titres sur l’atp tour ; Canas qui revient pas mal aussi la même année que l’Allemand après sa saison d’éviction du circuit pour dopage..Et j’en oublie sûrement plusieurs..

    Mais il faut reconnaître que leur percée de retour ne s’est pas faite sur leur premier tournoi de rentrée qu’ils auraient gagné,non,ça a pris plus de temps que ces demoiselles qui cassent tout et nous font un remake du vol du phœnix et de deux ans de vacances de Jules Vernes..Je parle de Seles et de Clijters,connais t-on d’autres cas aussi spectaculaires d’ailleurs ?

  2. Alex 23 septembre 2009 at 14:14

    Hingis par exemple n’avait pas tout cassé lors de son retour après..combien déjà ?..Peut-être était-ce une période de compétition plus dense,au sein (et quels seins) des WIWI,Clijters,Hénin (déjà moins),Mauresmo,Sharapova…des joueuses à leur meilleur physique et plus ambitieuse et forte mentalement que le gratin actuel qui ne parvient pas à assumer son top four.

  3. Antoine 23 septembre 2009 at 14:51

    La moitié haute du tableau de la Coupe Davis 2010 est beaucoup plus impressionnante que la partie basse; c’est le moins que l’on puisse dire !

    Et pour la Suisse, c’est mal barré..L’Espagne reçoit pour la cinquième fois consécutive chez elle, c’est à dire sur terre battue et avec ou sans Federer, la Suisse n’a presque aucune chance si Nadal est là comme prévu…

    • fieldog38 23 septembre 2009 at 16:15

      Aucune peut-être pas mais disons que si on part du principe que Nadal est toujours le boss sur TB (et je ne doute pas que ce soit le cas) ça fait 2 points pour l’espagne. Autrement dit il faut que Fed et Stan gagne chacun leur 2ème simple et qu’en plus la suisse remporte le double…Soit aucune marge de sécurité.

      En revanche clairement, la présence ou non de Fed change les choses : sans lui les suisses n’ont aucune chance, avec lui ils auront une petit chance (petite mais réelle).

    • Ulysse 23 septembre 2009 at 16:26

      L’Espagne recoit pour la 5ème fois consécutive. Qu’est-ce qui décide du lieu de la rencontre. C’est tiré au sort ?

    • colin 23 septembre 2009 at 16:57

      Le dernier match entre l’Espagne et la Suisse a eu lieu en 2007 en Suisse. C’est donc l’Espagne qui reçoit cette fois selon la règle de l’alternance.

      Ce match de 2007 était déjà un premier tour. Fed n’était pas venu. Nadal et Wawrinka étaient sélectionnés mais n’avaient joué ni l’un ni l’autre (blessure de dernière minute). L’Espagne s’était imposée 3/2 grâce à Ferrer, Verdasco et Lopez.

      • Antoine 23 septembre 2009 at 18:18

        Je pense que cela fera trois à un: les deux points de Nadal plus le double puisque les Espagnols ont maintenant une très bonne équipe de double que seule la paire Federer-Wawrinka pourrait battre mais s’ils faisaient cela, ils n’auraient aucun chance de gagner le troisième jour..

        La seule petite chance des Suisses, c’est que Wavrinka gagne son premier match contre Verdasco le premier jour, ce qui est très loin d’être fait, et que Federer batte Nadal, ce qu’il n’a jamais fait en trois sets gagnants sur terre battue..

        Si Nadal n’est pas là, les Suisses ont leur chance mais début mars, il devrait être capable de jouer..

    • Guillaume 23 septembre 2009 at 18:29

      Salut à tous. Je ne sais pas vous, mais je sens que ce choc annoncé va se transformer en pétard mouillé : comme souvent – remember 2007 -, je suis prêt à parier que l’un des deux caïds (voir les deux) manquera à l’appel.

      Tout dépendra bien sûr du verdict de l’OZ (et de la course au classement mondial qui sera à ce moment en jeu entre les deux rivaux), mais d’ici à ce qu’on ait Stan/Chiudinelli vs Ferrer/Robredo/Almagro…

      • Hasek 23 septembre 2009 at 19:07

        ça me ferait chier mais c’est sans doute ce qu’il va se passer.
        Enfin bon, je trouverais quand même dommage que Federer, maintenant qu’il a battu le record individuel ne se consacre pas à la CD car, même si je reste sceptique sur les chances de victoire finale de la Suisse, il y a quand même un vrai potentiel avec Stan. C’est pas donné à tout le monde leur perf en Italie sur terre.

        • Hasek 23 septembre 2009 at 19:07

          quand je dis « se consacre », je veux bien entendu dire « y aille » et non pas « ne s’occupe que de ça »

      • Franck-V 23 septembre 2009 at 19:19

        Qu’est-ce que Fed irait s’épuiser à disputer un 1er tour de CD sur TB en Espagne juste avant les MS US sur dur?

        Je ne sais pas ce que fera Nadal d’ici là, mais concernant Roger, ça m’étonnerait qu’il fasse cette erreur de casting à haut risque, bouleversement de préparation et risque de blessure pour une chance de qualification très moyenne.

        Bon je dis ça, mais en même temps, je ne suis pas Suisse… :-)

        Federer fait beaucoup plus pour la Suisse tel qu’en lui-même, plutôt qu’avec la conquête d’un saladier d’argent.

        Pour les Français, c’est différent, ils n’ont pas vraiment le choix…

        • fieldog38 23 septembre 2009 at 19:36

          « Federer fait beaucoup plus pour la Suisse tel qu’en lui-même, plutôt qu’avec la conquête d’un saladier d’argent.

          Pour les Français, c’est différent, ils n’ont pas vraiment le choix… »

          C’est tellement vrai. La France a plus de chance de gagner à nouveau la CD dans les 5 années qui viennent que d’ajouter un petit frère au palmarès de Noah dans les 30 années à venir…ou pas…Let’s go Monfils! mdr

  4. Jérôme 23 septembre 2009 at 20:51

    Hasek, je pense que les plus grands champions ne limitent pas leurs ambitions à battre d’1 cran les records en vigueur. Leur but est d’établir les records.

    Borg avait établi en 1979 le record de 4 titres consécutifs à Wimbledon (Renshaw ne compte pas). Cela ne l’a pas empêché de tout donner en 1980 pour parvenir à franchir un échelon de plus.

    Si les joueurs se satisfaisaient de battre d’un cran un record, alors ils perdraient toute motivation et partiraient savourer une retraite bien méritée.

    Pour ce qui est de la Coupe Davis, je considère qu’eu égard au fait que le tennis est foncièrement un sport individuel, elle arrive, par ordre d’importance, bien en deça des tournois du GC et même en deça de la finale ATP (les seuls vrais Masters).

    Guy Forget a gagné comme joueur 2 Coupes Davis. Je n’ai pas le moindre doute, quelles que soient les dénégations, sur le fait qu’il aurait préféré n’en remporter aucune mais inscrire une seule fois son nom au palmarès d’un tournoi du GC.

    • Antoine 23 septembre 2009 at 21:19

      Forget n’en a gagné qu’une en tant que joueur, en 1991..

      Ce qui fait l’originalité de la Coupe Davis, c’est précisément le fait qu’elle est une compétition par équipe dans un sport avant tout individuel, de même que les doubles d’ailleurs..

      Historiquement la Coupe Davis est une épreuve plus importante que les GC jusqu’à l’heure Open.. Cela a changé par la suite, en particulier à cause de la stupidité de la fédération Internationale qui a continué à ostraciser les joueurs pro jusqu’en 1975. IL y a d’autres causes au déclin de la Coupe Davis, la bien moindre importance des doubles aux yeux des meilleurs qu’autrefois est un deuxième facteur. Le dernier, mais non le moindre est lié à l’argent dans un monde devenu pro. Pas de « prize money » mais seulement des accords entre les Fédérations et les joueurs..Comme en France par exemple..Pas de points ATP non plus jusqu’à cette année..

      Ceci pourrait changer, notamment à cause de la distribution (encore bien modeste) de points ATP. Il y a peu de joueurs de premier plan qui refusent de jouer la Coupe Davis; je ne désespère nullement de lui voir gagner en prestige au cours des années à venir..

      Aujourd’hui, la Coupe Davis est tout de même l’un des six évènements importants de l’année avec les GC et le Masters..

      • Jérôme 24 septembre 2009 at 07:01

        C’est vrai, mais du point de vue individuel, la Coupe Davis joue le rôle d’un lot de consolation national pour les joueurs au palmarès desquels il aura manqué quelque chose de plus fondamental.

        Par exemple, si Federer avait gagné la Coupe Davis mais n’était pas parvenu à s’imposer à Roland Garros, il n’aurait pas été apaisé comme il l’est depuis juin 2009.
        Je ne dis évidemment pas que la joie et la fierté des joueurs s’imposant en CD ne sont pas réelles et très grandes. Mais ce n’est pas la même chose qu’un GC.

    • Guillaume 23 septembre 2009 at 21:36

      C’est bien deux pour Forget : il était titulaire en double en 1996

      • Antoine 23 septembre 2009 at 21:38

        Autant pour moi ! C’est vrai et en plus, ils l’avaient gagné ce double contre les Suédois !

      • colin 23 septembre 2009 at 21:47

        et pas que contre les suédois: 4 victoires en double pour Forget en 96.

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