A chacun ses Mousquetaires (3/4)

By  | 22 septembre 2009 | Filed under: Rencontres

Le Never ending Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fabrice Santoro raccroche. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un dernier Open d’Australie en janvier prochain, il a finalement choisi de ranger les raquettes après le tournoi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magicien » continuera à faire le show et à remplir les salles pour sa tournée d’adieu.

15Lt : Fabrice Santoro, pourquoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quinzaine d’années que j’essaie de jouer au moins un tournoi de club dans ma saison. C’est comme un retour aux sources : j’y retrouve l’ambiance dans laquelle j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – surtout que j’avais gagné ! – et j’avais promis d’essayer de revenir. La date collait bien avec mon calendrier et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tournois dans une saison, on en joue 20 à l’étranger, donc c’est toujours un plaisir de venir à la rencontre des gens. On se sent à domicile. »

Ce n’est pas trop difficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien prendre la décision. 21 ans passés sur la route, c’est quand même beaucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chance de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de couper pour des blessures ou autres raisons. Alors je touche du bois ! »

Etes-vous nostalgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maximum pendant 21 ans et, en retour, j’ai été franchement gâté. Il me reste maintenant six tournois : Metz, Bangkok, Tokyo, Moscou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça ressemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de France ! Au bout d’un moment, il faut savoir quand on arrive au bout du chemin. Et puis l’envie de passer à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décennies de carrière, quelles évolutions avez-vous constaté dans votre sport ?

« Je dirais que tout a changé. Le milieu du tennis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont encadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est devenu très, très professionnel. »

Si vous deviez ne retenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est difficile. J’ai quelques centaines de matchs au compteur, voire quelques milliers, donc c’est dur de ressortir un moment exact. Ma victoire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quelque chose de très fort. Plus généralement, j’ai beaucoup de bons souvenirs, même en dehors du court. J’ai rencontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’autres cultures… C’a été très enrichissant. »

Un match perdu que vous auriez tout particulièrement voulu gagner ?

« Les matchs perdus sont parfois d’excellents souvenirs, à l’image de ma rencontre contre Federer à New York. Je perds, mais c’est un match exceptionnel niveau émotions. Je pourrais vous dire que j’aurais aimé tous les gagner. Mais quand on veut gagner à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi partie du quotidien du sportif. »

Un dernier face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ organisée par la Fédération ? Il faudrait leur en toucher un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, passer du temps en famille. Je ne me suis pas encore demandé ce que je voulais faire ensuite. Ah si, depuis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrainer ces derniers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fiches techniques que vous dressiez à propos de chacun de vos adversaires ?

« Elles sont toujours sur mon ordinateur. Elles peuvent très bien y passer des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas beaucoup de place ! Mais je ne les jetterai pas. »

Quatrième partie : Sébastien Grosjean à la relance.

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Le Never ending Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fabrice Santoro raccroche. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un dernier Open d’Australie en janvier prochain, il a finalement choisi de ranger les raquettes après le tournoi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magicien » continuera à faire le show et à remplir les salles pour sa tournée d’adieu.

Fabrice Santoro, pourquoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quinzaine d’années que j’essaie de jouer au moins un tournoi de club dans ma saison. C’est comme un retour aux sources : j’y retrouve l’ambiance dans laquelle j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – surtout que j’avais gagné ! – et j’avais promis d’essayer de revenir. La date collait bien avec mon calendrier et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tournois dans une saison, on en joue 20 à l’étranger, donc c’est toujours un plaisir de venir à la rencontre des gens. On se sent à domicile ».

Ce n’est pas trop difficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien prendre la décision. 21 ans passés sur la route, c’est quand même beaucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chance de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de couper pour des blessures ou autres raisons. Alors je touche du bois ! »

Etes-vous nostalgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maximum pendant 21 ans et, en retour, j’ai été franchement gâté. Il me reste maintenant six tournois : Metz, Bangkok, Tokyo, Moscou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça ressemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de France ! Au bout d’un moment, il faut savoir quand on arrive au bout du chemin. Et puis l’envie de passer à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décennies de carrière, quelles évolutions avez-vous constaté dans votre sport ?


« Je dirais que tout a changé. Le milieu du tennis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont encadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est devenu très, très professionnel. »

Si vous deviez ne retenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est difficile. J’ai quelques centaines de matchs au compteur, voire quelques milliers, donc c’est dur de ressortir un moment exact. Ma victoire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quelque chose de très fort. Plus généralement, j’ai beaucoup de bons souvenirs, même en dehors du court. J’ai rencontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’autres cultures… C’a été très enrichissant. »

Un match perdu que vous auriez tout particulièrement voulu gagner ?

« Les matchs perdus sont parfois d’excellents souvenirs, à l’image de ma rencontre contre Federer à New York. Je perds, mais c’est un match exceptionnel niveau émotions. Je pourrais vous dire que j’aurais aimé tous les gagner. Mais quand on veut gagner à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi partie du quotidien du sportif. »

Un dernier face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ organisée par la Fédération ? Il faudrait leur en toucher un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, passer du temps en famille. Je ne me suis pas encore demandé ce que je voulais faire ensuite. Ah si, depuis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrainer ces derniers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fiches techniques que vous dressiez à propos de chacun de vos adversaires ?

« Elles sont toujours sur mon ordinateur. Elles peuvent très bien y passer des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas beaucoup de place ! Mais je ne les jetterai pas. »

Quatrième partie : Sébastien Grosjean à la relance.

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Le Never ending Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fabrice Santoro raccroche. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un dernier Open d’Australie en janvier prochain, il a finalement choisi de ranger les raquettes après le tournoi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magicien » continuera à faire le show et à remplir les salles pour sa tournée d’adieu.

Fabrice Santoro, pourquoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quinzaine d’années que j’essaie de jouer au moins un tournoi de club dans ma saison. C’est comme un retour aux sources : j’y retrouve l’ambiance dans laquelle j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – surtout que j’avais gagné ! – et j’avais promis d’essayer de revenir. La date collait bien avec mon calendrier et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tournois dans une saison, on en joue 20 à l’étranger, donc c’est toujours un plaisir de venir à la rencontre des gens. On se sent à domicile ».

Ce n’est pas trop difficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien prendre la décision. 21 ans passés sur la route, c’est quand même beaucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chance de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de couper pour des blessures ou autres raisons. Alors je touche du bois ! »

Etes-vous nostalgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maximum pendant 21 ans et, en retour, j’ai été franchement gâté. Il me reste maintenant six tournois : Metz, Bangkok, Tokyo, Moscou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça ressemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de France ! Au bout d’un moment, il faut savoir quand on arrive au bout du chemin. Et puis l’envie de passer à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décennies de carrière, quelles évolutions avez-vous constaté dans votre sport ?


« Je dirais que tout a changé. Le milieu du tennis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont encadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est devenu très, très professionnel. »

Si vous deviez ne retenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est difficile. J’ai quelques centaines de matchs au compteur, voire quelques milliers, donc c’est dur de ressortir un moment exact. Ma victoire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quelque chose de très fort. Plus généralement, j’ai beaucoup de bons souvenirs, même en dehors du court. J’ai rencontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’autres cultures… C’a été très enrichissant. »

Un match perdu que vous auriez tout particulièrement voulu gagner ?

« Les matchs perdus sont parfois d’excellents souvenirs, à l’image de ma rencontre contre Federer à New York. Je perds, mais c’est un match exceptionnel niveau émotions. Je pourrais vous dire que j’aurais aimé tous les gagner. Mais quand on veut gagner à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi partie du quotidien du sportif. »

Un dernier face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ organisée par la Fédération ? Il faudrait leur en toucher un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, passer du temps en famille. Je ne me suis pas encore demandé ce que je voulais faire ensuite. Ah si, depuis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrainer ces derniers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fiches techniques que vous dressiez à propos de chacun de vos adversaires ?

« Elles sont toujours sur mon ordinateur. Elles peuvent très bien y passer des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas beaucoup de place ! Mais je ne les jetterai pas. »

Quatrième partie : Sébastien Grosjean à la relance.

ena Bovina a faim de victoires

Souvenez-vous : Elena Bovina est l’une des poupées russes. Avec les Dementieva, Myskina, Kuznetsova et autres Sharapova, elles ont débarqué avec culot sur le circuit au début des années 2000. Dotée d’un grand service et d’un remarquable jeu de contre, Bovina n’était pas la moins douée du lot. Au point d’émarger au 14e rang mondial à 22 ans. A une époque où le top niveau féminin ressemblait encore à quelque chose (Venus, Serena, Justine, Kim, Lindsay, Amélie, Maria, Mary), Elena se taillait doucement sa petite part de gloire : trois titres WTA, un quart de finale à l’US Open, six sélections parmi l’hyper compétitive équipe russe de Fed Cup (et au passage le titre en 2005)… Jusqu’à ce qu’une blessure à l’épaule vienne entraver sa progression. S’ensuivirent plusieurs années blanches.

Aujourd’hui, la Russe veut revenir. « Quand elle nous a contacté, explique le directeur du tournoi, Laurent Chaumont, elle a bien précisé qu’elle ne venait pas pour s’amuser, mais bien pour jouer à fond et gagner le tournoi ». Ce qu’elle ne s’est pas privée de faire. « Je veux me reconstruire un classement, dit-elle, lucide. Je vais passer la fin d’année à jouer des tournois ITF, afin de progresser dans mon jeu et de regagner des places dans la hiérarchie. Si tout va bien, je vise les tournois WTA en 2010. Mais ce sera encore trop juste pour l’Open d’Australie. Je ne veux pas demander de wild-card si je ne me sens pas prête ».

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Prenez ma nouvelle adresse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

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79 Responses to A chacun ses Mousquetaires (3/4)

  1. Alex 23 septembre 2009 at 14:03

    Chez les hommes,concernant les retour de l’enfer ou du néant,on a quand même des Connors à 38-39 ans qui revient pour faire demi à Flushing après un total d’un an et demi d’arrêt presque complet : 3 matchs joués et perdus en 90 ; Haas,retombé au delà de la millième place je crois,début 2004 après des opérations au poignet,qui déboule au 17 è huit ou neuf mois plus tard après un quart à l’US et trois titres sur l’atp tour ; Canas qui revient pas mal aussi la même année que l’Allemand après sa saison d’éviction du circuit pour dopage..Et j’en oublie sûrement plusieurs..

    Mais il faut reconnaître que leur percée de retour ne s’est pas faite sur leur premier tournoi de rentrée qu’ils auraient gagné,non,ça a pris plus de temps que ces demoiselles qui cassent tout et nous font un remake du vol du phœnix et de deux ans de vacances de Jules Vernes..Je parle de Seles et de Clijters,connais t-on d’autres cas aussi spectaculaires d’ailleurs ?

  2. Alex 23 septembre 2009 at 14:14

    Hingis par exemple n’avait pas tout cassé lors de son retour après..combien déjà ?..Peut-être était-ce une période de compétition plus dense,au sein (et quels seins) des WIWI,Clijters,Hénin (déjà moins),Mauresmo,Sharapova…des joueuses à leur meilleur physique et plus ambitieuse et forte mentalement que le gratin actuel qui ne parvient pas à assumer son top four.

  3. Antoine 23 septembre 2009 at 14:51

    La moitié haute du tableau de la Coupe Davis 2010 est beaucoup plus impressionnante que la partie basse; c’est le moins que l’on puisse dire !

    Et pour la Suisse, c’est mal barré..L’Espagne reçoit pour la cinquième fois consécutive chez elle, c’est à dire sur terre battue et avec ou sans Federer, la Suisse n’a presque aucune chance si Nadal est là comme prévu…

    • fieldog38 23 septembre 2009 at 16:15

      Aucune peut-être pas mais disons que si on part du principe que Nadal est toujours le boss sur TB (et je ne doute pas que ce soit le cas) ça fait 2 points pour l’espagne. Autrement dit il faut que Fed et Stan gagne chacun leur 2ème simple et qu’en plus la suisse remporte le double…Soit aucune marge de sécurité.

      En revanche clairement, la présence ou non de Fed change les choses : sans lui les suisses n’ont aucune chance, avec lui ils auront une petit chance (petite mais réelle).

    • Ulysse 23 septembre 2009 at 16:26

      L’Espagne recoit pour la 5ème fois consécutive. Qu’est-ce qui décide du lieu de la rencontre. C’est tiré au sort ?

    • colin 23 septembre 2009 at 16:57

      Le dernier match entre l’Espagne et la Suisse a eu lieu en 2007 en Suisse. C’est donc l’Espagne qui reçoit cette fois selon la règle de l’alternance.

      Ce match de 2007 était déjà un premier tour. Fed n’était pas venu. Nadal et Wawrinka étaient sélectionnés mais n’avaient joué ni l’un ni l’autre (blessure de dernière minute). L’Espagne s’était imposée 3/2 grâce à Ferrer, Verdasco et Lopez.

      • Antoine 23 septembre 2009 at 18:18

        Je pense que cela fera trois à un: les deux points de Nadal plus le double puisque les Espagnols ont maintenant une très bonne équipe de double que seule la paire Federer-Wawrinka pourrait battre mais s’ils faisaient cela, ils n’auraient aucun chance de gagner le troisième jour..

        La seule petite chance des Suisses, c’est que Wavrinka gagne son premier match contre Verdasco le premier jour, ce qui est très loin d’être fait, et que Federer batte Nadal, ce qu’il n’a jamais fait en trois sets gagnants sur terre battue..

        Si Nadal n’est pas là, les Suisses ont leur chance mais début mars, il devrait être capable de jouer..

    • Guillaume 23 septembre 2009 at 18:29

      Salut à tous. Je ne sais pas vous, mais je sens que ce choc annoncé va se transformer en pétard mouillé : comme souvent – remember 2007 -, je suis prêt à parier que l’un des deux caïds (voir les deux) manquera à l’appel.

      Tout dépendra bien sûr du verdict de l’OZ (et de la course au classement mondial qui sera à ce moment en jeu entre les deux rivaux), mais d’ici à ce qu’on ait Stan/Chiudinelli vs Ferrer/Robredo/Almagro…

      • Hasek 23 septembre 2009 at 19:07

        ça me ferait chier mais c’est sans doute ce qu’il va se passer.
        Enfin bon, je trouverais quand même dommage que Federer, maintenant qu’il a battu le record individuel ne se consacre pas à la CD car, même si je reste sceptique sur les chances de victoire finale de la Suisse, il y a quand même un vrai potentiel avec Stan. C’est pas donné à tout le monde leur perf en Italie sur terre.

        • Hasek 23 septembre 2009 at 19:07

          quand je dis « se consacre », je veux bien entendu dire « y aille » et non pas « ne s’occupe que de ça »

      • Franck-V 23 septembre 2009 at 19:19

        Qu’est-ce que Fed irait s’épuiser à disputer un 1er tour de CD sur TB en Espagne juste avant les MS US sur dur?

        Je ne sais pas ce que fera Nadal d’ici là, mais concernant Roger, ça m’étonnerait qu’il fasse cette erreur de casting à haut risque, bouleversement de préparation et risque de blessure pour une chance de qualification très moyenne.

        Bon je dis ça, mais en même temps, je ne suis pas Suisse… :-)

        Federer fait beaucoup plus pour la Suisse tel qu’en lui-même, plutôt qu’avec la conquête d’un saladier d’argent.

        Pour les Français, c’est différent, ils n’ont pas vraiment le choix…

        • fieldog38 23 septembre 2009 at 19:36

          « Federer fait beaucoup plus pour la Suisse tel qu’en lui-même, plutôt qu’avec la conquête d’un saladier d’argent.

          Pour les Français, c’est différent, ils n’ont pas vraiment le choix… »

          C’est tellement vrai. La France a plus de chance de gagner à nouveau la CD dans les 5 années qui viennent que d’ajouter un petit frère au palmarès de Noah dans les 30 années à venir…ou pas…Let’s go Monfils! mdr

  4. Jérôme 23 septembre 2009 at 20:51

    Hasek, je pense que les plus grands champions ne limitent pas leurs ambitions à battre d’1 cran les records en vigueur. Leur but est d’établir les records.

    Borg avait établi en 1979 le record de 4 titres consécutifs à Wimbledon (Renshaw ne compte pas). Cela ne l’a pas empêché de tout donner en 1980 pour parvenir à franchir un échelon de plus.

    Si les joueurs se satisfaisaient de battre d’un cran un record, alors ils perdraient toute motivation et partiraient savourer une retraite bien méritée.

    Pour ce qui est de la Coupe Davis, je considère qu’eu égard au fait que le tennis est foncièrement un sport individuel, elle arrive, par ordre d’importance, bien en deça des tournois du GC et même en deça de la finale ATP (les seuls vrais Masters).

    Guy Forget a gagné comme joueur 2 Coupes Davis. Je n’ai pas le moindre doute, quelles que soient les dénégations, sur le fait qu’il aurait préféré n’en remporter aucune mais inscrire une seule fois son nom au palmarès d’un tournoi du GC.

    • Antoine 23 septembre 2009 at 21:19

      Forget n’en a gagné qu’une en tant que joueur, en 1991..

      Ce qui fait l’originalité de la Coupe Davis, c’est précisément le fait qu’elle est une compétition par équipe dans un sport avant tout individuel, de même que les doubles d’ailleurs..

      Historiquement la Coupe Davis est une épreuve plus importante que les GC jusqu’à l’heure Open.. Cela a changé par la suite, en particulier à cause de la stupidité de la fédération Internationale qui a continué à ostraciser les joueurs pro jusqu’en 1975. IL y a d’autres causes au déclin de la Coupe Davis, la bien moindre importance des doubles aux yeux des meilleurs qu’autrefois est un deuxième facteur. Le dernier, mais non le moindre est lié à l’argent dans un monde devenu pro. Pas de « prize money » mais seulement des accords entre les Fédérations et les joueurs..Comme en France par exemple..Pas de points ATP non plus jusqu’à cette année..

      Ceci pourrait changer, notamment à cause de la distribution (encore bien modeste) de points ATP. Il y a peu de joueurs de premier plan qui refusent de jouer la Coupe Davis; je ne désespère nullement de lui voir gagner en prestige au cours des années à venir..

      Aujourd’hui, la Coupe Davis est tout de même l’un des six évènements importants de l’année avec les GC et le Masters..

      • Jérôme 24 septembre 2009 at 07:01

        C’est vrai, mais du point de vue individuel, la Coupe Davis joue le rôle d’un lot de consolation national pour les joueurs au palmarès desquels il aura manqué quelque chose de plus fondamental.

        Par exemple, si Federer avait gagné la Coupe Davis mais n’était pas parvenu à s’imposer à Roland Garros, il n’aurait pas été apaisé comme il l’est depuis juin 2009.
        Je ne dis évidemment pas que la joie et la fierté des joueurs s’imposant en CD ne sont pas réelles et très grandes. Mais ce n’est pas la même chose qu’un GC.

    • Guillaume 23 septembre 2009 at 21:36

      C’est bien deux pour Forget : il était titulaire en double en 1996

      • Antoine 23 septembre 2009 at 21:38

        Autant pour moi ! C’est vrai et en plus, ils l’avaient gagné ce double contre les Suédois !

      • colin 23 septembre 2009 at 21:47

        et pas que contre les suédois: 4 victoires en double pour Forget en 96.

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