Mac is beautiful

By  | 28 juillet 2019 | Filed under: Rencontres

Ar­ticle in­itiale­ment publié en 2011. Peter McNamara vient de décéder d’un canc­er, à l’âge de 64 ans.

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Où va Grigor, Peter n’est jamais loin. De­puis un an, l’Australi­en Peter McNamara a placé ses pas dans ceux du Bul­gare Grigor Di­mit­rov, présenté comme un futur grand du ten­nis mon­di­al. Avec un cer­tain succès : en douze mois, Di­mit­rov est passé de la 350e place ATP à la 50e.

A 56 ans, Peter McNamara présente toujours bien. Mince, athlétique, la co­if­fure im­pecc­able, l’Australi­en at­tire l’at­ten­tion dans les tri­bunes où il prend place. Et à trav­ers les allées des Chal­leng­ers ou Grands prix entre les­quels son poulain se par­tage en­core, la présence d’un an­ci­en champ­ion fait toujours son petit effet. Peter McNamara, c’est un joueur qui a joué Borg et McEn­roe, battu Con­nors et Lendl. Une sacrée carte de visite con­stituée durant une époque dorée du ten­nis. L’Australi­en la joue pour­tant modes­te : « Moi ? Vous êtes sûr que c’est moi que vous voulez in­ter­view­er ? Pas Grigor ? » Sûr et cer­tain, Mis­t­er McNamara.

Grand es­poir du ten­nis austr­al à une époque où le vivi­er com­men­çait déjà à se tarir, l’en­fant de Mel­bour­ne con­nut une as­cens­ion pro­gres­sive à la toute fin des années 1970 : quel­ques tit­res de second rang, quel­ques vic­toires un peu ronflan­tes (Dibbs, Pecci), avant que ne sur­vien­ne le déclic, en clôture de saison 1980. Il at­teint les demi-finales de son Grand chelem nation­al, puis re­mpor­te la Coupe des Na­tions début 1981 après avoir battu Lendl en fin­ale. La semaine suivan­te mar­que ce qui « est peut-être mon meil­leur souvenir en carrière, se rap­pelle McNamara. Je venais de chang­er de raquet­te, et j’ai gagné mon pre­mi­er titre im­por­tant, les In­ter­nationaux d’Al­lemag­ne, en bat­tant Jimmy Con­nors en fin­ale, 6/4 dans le quat­rième set. Je menais deux sets à un, il a plu, et on a dû re­prendre le len­demain. C’est un bon souvenir… parmi tel­le­ment d’aut­res. Ca fait si longtemps que j’ai pre­sque tout oublié ! »

Tout oublié, vrai­ment ? Même Wimbledon ? « Non, non, pas Wimbledon, jamais », se marre t-il. « Ni mes deux tit­res à Wimbledon, ni mes deux Co­upes Davis ». C’est que ces deux com­péti­tions témoig­nent du niveau qu’avait pro­gres­sive­ment at­teint l’Australi­en : grand joueur de doub­le, déjà vain­queur de l’Australian Open en 1979 as­socié à son com­plice Paul McNamee, les deux hom­mes avaient en­suite réussi à s’im­pos­er à deux re­prises dans le Tem­ple lon­doni­en, en 1980 et 1982, en bat­tant ce qui se faisait de mieux à l’époque : Smith/Lutz, Gottfried/Ramirez et sur­tout, les deux fois, John McEn­roe et Peter Flem­ing. Quant à la Coupe Davis, ac­qu­ise en 1983 puis 1986, il faut bien intégrer que, hors Pat Cash, l’Australie était alors en théorie bien moins équipée pour gagn­er le Saladi­er d’Ar­gent que des pays comme les Etats-Unis, la Suède ou la Tchécos­lovaquie.

A 27 ans, sol­ide Top 10 mon­di­al et déjà plusieurs fois quart de fin­alis­te en Grand chelem, la carrière de McNamara semble prête à franchir un de­rni­er cap lorsqu’­en mars 1983 sur­vient le coup d’arrêt, brut­al. « Je n’ai pas eu de chan­ce, se con­ten­te t-il de noter dans un haus­se­ment d’épaules. Je venais de gagn­er un assez gros tour­noi in­door, à Bruxel­les, en bat­tant Lendl en fin­ale, 7/5 au troisiè­me. Je suis en­suite parti jouer une épre­uve à Rot­terdam, et c’est là que je me suis blessé, lors de mon match du pre­mi­er tour : rup­ture des lig­a­ments croisés du genou. A l’époque, c’était par­ticuliè­re­ment dif­ficile de se re­mettre de ce type de bles­sure. C’a été un très gros coup d’arrêt à ma carrière. J’ai été d’autant plus mal­chan­ceux qu’à ce moment-là je jouais bien et que la première place mon­diale en doub­le me ten­dait les bras. »

C’en est fini de la carrière de sim­ple de Peter McNamara : il at­tendra un an et demi avant de re­prendre la com­péti­tion in­dividuel­le, et ne s’ob­lige à s’entretenir dans la dis­cip­line que pour of­frir une al­ter­native sup­plémen­taire à son capitaine de Coupe Davis Neale Fras­er. Un dévoue­ment qui por­tera ses fruits au pre­mi­er tour de la com­péti­tion en 1986 : McNamara, souvent en con­curr­ence avec John Fitzgerald et Paul McNamee pour jouer le doub­le, est aligné en sim­ple malgré un bilan de… quat­re matchs gagnés dans l’exer­cice de­puis sa bles­sure à Rot­terdam trois ans plus tôt. Le pari est gag­nant : McNamara réalise l’exploit et bat les Néo-Zélandais Chris Lewis et Kelly Ever­nd­en. L’Australie passe ce pre­mi­er tour et, en décembre, re­mpor­te le Saladi­er d’ar­gent. Après cet épisode, McNamara con­tinuera de jouer quel­ques mois en doub­le, as­socié au toujours fidèle McNamee, et pre­ndra se re­traite en 1987.

Jusqu’à sa re­ncontre avec Grigor Di­mit­rov, à Paris, au sein de l’académie de Pat­rick Mouratog­lou, l’an­ci­en champ­ion qu’il fut ne s’était jamais lancé dans l’expéri­ence du co­ach­ing. Il travail­la en re­vanche à plusieurs re­prises dans le domaine de la for­ma­tion, pour le com­pte de la Fédéra­tion australien­ne d’abord, puis de son homologue canadien­ne. Peter McNamara en­cad­ra notam­ment l’un des de­rni­ers grands joueurs des anti­podes en date, Mark Philip­pous­sis, durant son adolesc­ence. « Je ne me voyais pas de­venir entraîneur, ex­plique t-il. Le co­ach­ing, c’est un in­ves­tisse­ment à temps plein, une re­la­tion très par­ticuliè­re à tiss­er avec le joueur, basée sur la con­fian­ce, l’honnêteté et le re­spect mutuel. Il est in­dis­pens­able de réunir ces trois con­di­tions pour que les choses se met­tent bien en place. C’est très ex­igeant. » Grigor Di­mit­rov est le pre­mi­er à lui avoir donné envie de saut­er le pas et, visib­le­ment, le binôme fonction­ne bien, McNamara en passe de réussir là où le tonit­ruant Peter Lundgr­en avait auparavant échoué. « Grigor est un joueur de grand talent, décrit son entraîneur, mais qui avait be­soin d’aide pour dompt­er son jeu, apprendre à jouer le bon coup au bon mo­ment. Trop de talent, c’est par­fois dif­ficile à appréhend­er pour un adoles­cent. Grigor a fait be­aucoup de progrès ces de­rni­ers mois, et peut en­core en faire be­aucoup. C’est dans cette voie qu’il faut persévérer : j’at­tends be­aucoup de lui… et lui aussi at­tend be­aucoup de lui-même ! »

Bien que vivant désor­mais en Europe, dans les Alpes al­leman­des, McNamara con­tinue de suiv­re du coin de l’œil les résul­tats de ses com­pat­riotes, et porte un re­gard critique sur la situa­tion du ten­nis dans son pays : « C’est affreux ! Affreux. Le ten­nis australi­en n’est même plus l’ombre de ce qu’il a été. Cela fait peur pour un pays qui a une telle his­toire derrière lui. Mais je crois que ce qui se passe avec le ten­nis entre dans un phénomène plus glob­al de déclin du sport en Australie. » Et quand on lui de­man­de quel est à ses yeux le meil­leur es­poir du ten­nis austr­al, il répond, le plus sérieuse­ment du monde : « Ma grand-mère. » Voyant son poulain qui s’esclaf­fe à ses côtés, il enchaîne, caus­tique : « Même si Grigor le voulait, je ne le lais­serais jamais pre­ndre la nationalité australien­ne ! » Le Grigor, just­e­ment, que pense t-il de son entraîneur ? Réponse du jeune homme, dans un petit sourire : « Il est par­fois dur, mais toujours juste. C’est for­mateur… » En at­tendant le jour où la perle Bul­gare se sen­tira apte à quitt­er les pas de son men­tor australi­en pour écrire sa pro­pre his­toire. Cela sig­nifiera alors que Peter McNamara a achevé sa tâche.

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256 Responses to Mac is beautiful

  1. Anne 12 août 2019 at 23:22

    Premier jour à Cincinnati et déjà plus une seule joueuse française dans le tableau, la seule en lice, Garcia, s’étant faite éliminée par la qualifiée Iga Swiatek. Je n’ai rien vu de son match du jour mais vu une bonne partie de sa défaite contre Ostapenko et elle semblait tellement malheureuse d’être sur le terraìn qu’elle faisait peine à voir

  2. Paulo 14 août 2019 at 13:07

    On a enfin pu voir le Shapo qu’on aime, hier aux 2ème et 3ème sets contre Sousa. Un premier set perdu 6-2, on pensait à une énième sortie de route précoce du Canadien, et puis il a réglé la mire, a cessé de taper sur tout ce qui bouge, est resté calme, a tenu la balle dans le court, et son talent a fait le reste : 6-3 6-2 pour finir et un Sousa complètement débordé à la moindre accélération. À 1/4 d’heure de la fin du match, Shapo avait frappé 25 coups gagnants et son rugueux adversaire… seulement 3. Pourrvou qué ça dourre !! Prochaine étape : notre Pouille national.

  3. ConnorsFan 14 août 2019 at 22:52

    Quelques belles volées de Shapovalov dans ces premiers jeux contre Pouille. Y a de l’espoir que ça devienne une arme efficace pour lui. Cela dit, il tire de l’arrière dans le match pour le moment.

    • Paulo 15 août 2019 at 11:48

      Un très bon match de Pouille qui a mis en lumière les problèmes de Shapovalov : volée aléatoire, mais surtout à mon sens qualité de la relance médiocre (0 balle de break obtenue sur le match, contre 6 pour Pouille), 2ème service pas terrible ; j’ai même l’impression que sur surface rapide il restera limité, car il était régulièrement pris de vitesse par Pouille dans l’échange, cela étant dû à ses préparations amples des deux côtés.
      Shapo n’a plus gagné deux matches consécutivement depuis Miami !… du coup il descend à la 37ème place à l’ATP.
      Pour Pouille par contre ce match était encourageant : encore faudra-t-il confirmer face à Khachanov…

      • Paulo 15 août 2019 at 11:50

        D’ailleurs Shapovalov n’est que 62ème au classement ATP des ‘return leaders’ et 51ème pour le % de points gagnés sur seconde balle de service. Il a des problèmes dans ces deux secteurs du jeu globalement.

      • ConnorsFan 15 août 2019 at 15:52

        Ce qui est surprenant, c’est qu’avec le même jeu, Shapovalov ait eu autant de succès en 2017. Il faut une confiance ou une insouciance incroyable pour frapper des coups spectaculaires à répétition comme il le faisait. En plus des problèmes que tu mentionnes, je constatais hier que Shapovalov ne semble pas avoir un mode d’échange neutre, avec des coups solides et réguliers, pour souffler un peu en attendant d’obtenir une balle plus facile à attaquer. Il est très souvent en demi-volée sur sa ligne de fond, ce qui augmente de beaucoup les risques d’erreur, même quand il ne tente pas de frapper un coup gagnant.

  4. Paulo 15 août 2019 at 11:54

    Tsitsipas, Zverev, Shapovalov, après F2A… ça en fait des jeunes qui patinent en ce moment.

    Il n’y a que de Minaur (vainqueur d’un autre jeune, Opelka) et le « revenant » Rublev (vu des extraits de son match vs Wawrinka, il est très bon) qui tirent leur épingle du jeu sur ce Cincinnati parmi les moins de 22 ans.

    • ConnorsFan 15 août 2019 at 14:08

      Sans oublier Kecmanovic, 19 ans, qui fait maintenant partie de ces jeunes qu’il faut garder à l’œil.

  5. ConnorsFan 15 août 2019 at 17:54

    Quelqu’un sait pourquoi Richard Gasquet frappe son coup droit de cette façon? C’est épouvantable. Il n’a jamais pensé à se mettre un peu plus de côté, et d’utiliser un geste « normal »? On dirait qu’il n’assume pas son coup droit.

    • Paulo 16 août 2019 at 12:11

      Le coup droit de Gasquet ? Qu’est-ce qu’il a, le coup droit de Gasquet ?

      https://www.youtube.com/watch?v=DDthjXHSEQQ

    • ConnorsFan 16 août 2019 at 21:40

      Oui, c’était mieux quand il était jeune. Gulbis en est un autre qui avait un très beau coup droit, avant de le changer pour le pire. Ça rappelle certaines belles personnes qui ont eu la mauvaise idée de subir une chirurgie esthétique et sont devenues moches.

      N’empêche, son coup droit n’empêche pas Gasquet de bien faire à ce tournoi. Belle victoire contre Bautista-Agut!

      • Paulo 18 août 2019 at 16:08

        Parfois j’ai l’impression que Gasquet veut frapper son coup droit comme son pote Nadal, façon « lasso », sauf qu’il est beaucoup moins puissant que le taureau de Manacor et que fatalement, il le joue plus court et se retrouve vite sur le reculoir, donc finit par perdre le point.
        Je crois aussi que Gasquet, en match, est très timoré – un peu comme dans la vraie vie – et préfère jouer la sécurité, travailler son adversaire au corps avec son revers, avant de décocher un revers long de ligne surpuissant. Sauf que bien souvent ça ne marche pas comme prévu : son adversaire oriente le jeu côté coup droit où Richie se retrouve enfermé et totalement impuissant, amené à reculer toujours plus jusqu’à se prendre les pieds dans les bâches.
        Alors que s’il avait un état d’esprit plus conquérant, plus offensif, moins timoré, il jouerait son coup droit en avançant, le prenant de côté et non de face, et le contrôlant donc beaucoup mieux tout en faisant avancer la balle. Il a fait ça un peu plus souvent sur ce Cincinnati, d’où ses victoires sur Schwartzman et RBA ; mais il gagnerait à mon avis beaucoup à le faire systématiquement. D’autant plus que quand il s’agit de finir le point au filet, il est très adroit !

  6. Sebastien 15 août 2019 at 22:52

    Fernando González est de retour, et il a amélioré son revers : c’est Rublev, sublime de puissance et de contrôle face à un Roger qui ne s’attendait pas à un tel ouragan. Magnifique à regarder, Rublev quand il joue comme ça, avec seulement 6 fautes directes en frappant aussi fort, c’est ahurissant !

    • Nath 15 août 2019 at 23:21

      Il m’a fait plaisir aussi. Il a joué très juste, et n’a pas du tout eu de difficulté à retourner le service de Fed (37% de points gagnés en retour de 1° balle). Par contre, je n’ai pas du tout pensé à Gonzo. A noter également le pourcentage famélique de point gagnés par Federer au filet : 37% (7/19)

      Et dans un autre registre, j’ai beaucoup apprécié le match de Goffin et notamment son revers long de ligne.

    • Sebastien 15 août 2019 at 23:38

      González pour les coups droits d’une sécheresse monstrueuse ou façon Gulbis des grands jours. Ca allait super vite ! Roger a tout le temps été pris de vitesse, y compris au filet d’où effectivement son très bas %

  7. Paulo 16 août 2019 at 12:17

    Cincinnati, c’est l’hécatombe chez les meilleurs : du top 10 on n’a plus que Djokovic et Medvedev encore en lice en quart de finale…

    Certes on a quelques revenants qui jouent bien (Pouille, Gasquet, Rublev, Goffin), mais je vois d’ici une finale 100% robotique avec Djoko-RBA. En espérant que Goffin barre la route de l’Espagnol (a remporté leurs 3 derniers duels) et soit Rublev, soit – soyons fous – Pouille dans le haut du tableau !

  8. Paulo 18 août 2019 at 13:41

    Décidément, Medvedev est en forme !
    Intelligent et audacieux, en plus, quand voyant que Djokovic le « détruit » sur ses secondes balles, il décide de les frapper comme des premières, quitte à faire quelques doubles, mais aussi quelques aces sur seconde…

    Goofy en face donc : content pour le Belge qui va se rapprocher du top 10 avec cette finale, mais qui à mon avis va la perdre, Medvedev étant sur un nuage en ce moment. Si le Russe l’emporte, il se retrouve 5ème au classement demain !

    • Colin 18 août 2019 at 15:14

      Ouais ça fait du bien, enfin, cette finale Goffin (28 ans) / Medvedev (23). Surtout sachant que depuis Madrid les deux vieux affreux avaient tout raflé :
      - Madrid : Djokovic
      - Rome : Nadal
      - Roland-Garros : Nadal
      - Wimbledon : Djokovic
      - Montréal : Nadal
      Quoi qu’il arrive ce soir on aura donc un nouveau titré au niveau M1000, ce qui est toujours une excellente nouvelle pour le jeu. Personnellement je vote pour Goffin, car Medvedev aura plein d’autres occasions de remplir son armoire à trophées.

      • Paulo 18 août 2019 at 16:12

        D’accord avec toi Colin pour souhaiter une victoire du sympathique Liégeois de Monaco, car à l’évidence Medvedev en gagnera, des Masters 1000.

        3ème finale en 3 tournois (et des tournois plutôt relevés), le Russe de Monaco est l’homme en forme de cette tournée américaine et a des chances de rafler le million de dollars promis au lauréat des US Open Series !

      • Sebastien 18 août 2019 at 20:30

        Oui et c’est même le premier M1000 de 2019 où l’un des trois monstres n’est pas présent :
        Federer était en finale à Indian Wells et gagnant à Miami ; on était donc sur une série de 7 tournois majeurs avec un des trois en finale, pour 6 majeurs tournois remportés

        • Sebastien 18 août 2019 at 20:31

          je parle des finales bien sûr

        • Sebastien 19 août 2019 at 00:52

          Zut ! j’ai oublié Monte-Carlo, où déjà aucun des 3 n’était en finale !

          • Anne 19 août 2019 at 09:50

            on va dire que Monte-Carlo, étant par essence non-obligatoire et horriblement mal placé, est à part. Et donc que ton omission était plus que légitime ;-)

          • Sebastien 19 août 2019 at 19:13

            haha, merci Anne ! J’ai dû oublier aussi car je suis moyennement fan de Fognini (l’homme), alors que son jeu est vraiment spectaculaire et la finale contre Lajovic pas forcément marquante

    • Sebastien 18 août 2019 at 20:15

      Match très intéressant entre un Medvedev qui commence à accuser la fatigue, mais dont l’envie de gagner est exceptionnelle et un Djokovic revenu à un niveau assez terrifiant, en très peu de matchs.

      Medvedev apporte beaucoup de fraîcheur et d’astuce, il n’a peur de rien et c’est un bon tacticien (je commence à voir un Simon 3.0, comme le disait Patricia). J’aime son tennis quand il devient un peu plus offensif, même si courir plusieurs mètres derrière la ligne peut suffire, mais pas contre le top 3.
      J’ai rarement vu un changement tactique aussi « couillu » à un moment où clairement la défaite en 2 sets semblait inévitable.

      Ce soir, je donne Goffin gagnant, pour des raisons physiques. Medvedev a énormément puisé avec ses trois semaines consécutives, il est forcément rincé, et a beaucoup puisé pour battre Djoko. Mais j’aimerais une victoire de Medvedev pour valider le tennis exceptionnel et agréable qu’il a livré depuis 3 tournois.

      • MarieJo 19 août 2019 at 14:00

        au bord des crampes quand il sert pour le match il tombe a 15-40 et t’nvoie 4 boulets pour finir… Samprassien ou Goranesque ? bref new balls indeed !

        • Paulo 19 août 2019 at 14:27

          Oui, au niveau du comportement – à défaut du jeu – il apporte ce petit grain de folie (payant contre Djoko et payant en fin de match contre Goffin) qui le rend différent des autres, cette touche ou de bravité ,comme dirait notre Ségo nationale, à moins que ce ne soit de couillitude, bref de de slavitude qui manquait un peu au tennis.

        • Sebastien 19 août 2019 at 19:20

          Etonnant ce Daniil ! J’espère vraiment qu’il confirmera ; il semble bien dans sa tête, et très déterminé et bosseur. On ne sait plus à quel Next Gen se vouer, tout ça est encore bien en décantation. J’ai du mal à comprendre ce qui se passe avec Zverev et notamment son service ; Tsitsipas a encore des hauts et des bas, Auger Aliassime encore trop jeune…
          Goffin semble faire partie de la génération sacrifiée, celle des Nishikori – Dimitrov – Cilic – Raonic, c’est dommage, sa personnalité et son jeu sont agréables.

  9. Paulo 23 août 2019 at 12:14

    Sera-ce Shapo, ou sera-ce Félix qui sortira au premier tour à Flushing ?

    https://www.eurosport.fr/tennis/us-open/2019/us-open-shapovalov-auger-aliassime-tsitsipas-kyrgios.-les-10-affiches-a-voir-en-1ere-semaine_sto7417373/story.shtml

    Pour la victoire finale, chez Betclic on a les cotes suivantes :
    - Djoko : 2
    - Nadal : 4
    - Federer : 8
    - Medvedev : 12
    - Thiem : 20
    - tsitsipas, Khahanov, Kyrgios, Zverev : 25

    • Patricia 23 août 2019 at 12:30

      Remarques en vrac :

      Wow, Medvedev est super bien placé ! Pourtant il est chez Djoko/Fed…

      Thiem a déclaré que vu sa grippe en lieu de préparation, lui-même ne se donnait pas comme objectif les quarts ou les demis, mais le premier match.

      Je trouve Fed un peu bas, c’est la rouste filée par Rublev ou la lenteur des courts ?

      Quelqu’un se posait la question de la retraite de Berdych, il est dans le tableau (donc ça attendra sans doute au moins la fin d’année)

      Comme d’hab, les chances cumulées du Big 3 sont écrasantes… Un peu de tennis fiction sur les prochains GC by Jeff ? http://www.tennisabstract.com/blog/2019/08/03/goat-races-forecasting-future-slams-with-a-monkey/
      *spoiler* l’algorithme fait finir le Big 3 à égalité de GC, soit 20 soit 21…

      • Patricia 23 août 2019 at 12:35

        les quarts théoriques :
        Djoko/Medvedev
        Fed/Nishi
        Tsitsipas/Thiem
        Zverev/Nadal

        Pour les TS suivants: Khachanov est chez Nadal, BA chez Thiem, Fognini chez Djoko et Coric chez Fed

      • Paulo 23 août 2019 at 13:12

        Pour Fed, je pense que c’est avant tout le fait que pour remporter le tournoi, il devra battre (théoriquement) Djoko puis Nadal – sachant en plus qu’il a perdu la finale à Wimbly dans les conditions qu’on sait, contre Djoko ; autrement dit, battre Djoko en GC, pour lui, relève quasiment du miracle, aujourd’hui. Quant à battre Djoko PUIS Nadal dans un tournoi qu’il n’a plus remporté depuis 11 ans…

      • Paulo 23 août 2019 at 13:20

        Pour les young guns, je crois que tant qu’il ne péteront pas une grosse perf en GC – Tsitsi est l’exception qui confirme la règle, encore que, vu la rouste qu’il a prise en 1/2 à Melbourne, et vu ses résultats en dents de scie, sans parler de son 1er tour contre Rublev et son 3ème contre Kyrgios… – les 3 monstres resteront largement favoris au départ des GC.

        Medvedev, ce n’est pas étonnant : il joue super bien, il vient de battre Djoko, il est en pleine confiance, et le dur est sa meilleure surface. Faut voir les roustes qu’il a mises à Struff par exemple, et en fait à quasiment tous les joueurs qu’il a rencontrés depuis 4 semaines…

        • Paulo 23 août 2019 at 13:24

          Medvedev qui restait malgré tout humble et réaliste après ses 3 semaines de folie en disant, à propos de Flushing, qu’il fallait déjà faire mieux que son meilleur résultat là-bas, à savoir un 3ème tour…

          • Montagne 23 août 2019 at 13:36

            Il ne lui faudrait pas jouer trop de matchs longs car je ne pense pas que ce soit un monstre d’endurance.

            C’est son physique qui me semble le moins performant car du point de vue technique et tactique, il ne craint pas grand monde.

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