A chacun ses Mousquetaires (2/4)

By  | 21 septembre 2009 | Filed under: Rencontres

Ric­hard Gas­quet après Marc Gic­quel, Elena Bovina après Nat­halie Dechy. La jeune garde a pris la relève au pal­marès du sixième Open de la Baie de Somme. Un tour­noi qui aura réuni de grands noms à l’af­fiche et se sera con­clu par une épique fin­ale dames.

Huitièmes de fin­ale mes­sieurs, Jean-Christophe Faurel bat Juli­en Obry (2/6 6/3 6/3). Duel de généra­tions entre Obry, le jeune, et Faurel, l’an­ci­en. Deux joueurs au ten­nis assez pro­che, peu puis­sants mais ful­gurants, et dotés d’un re­v­ers à une main délié. Juli­en Obry, domicilié dans la région, veut visib­le­ment bien faire, et se frustre de ne pas se détach­er au score. Il râle, jure, claque sa raquet­te con­tre la paroi du fond. En vieux routi­er du cir­cuit, Jean-Christophe Faurel ne dit rien, joue sérieuse­ment et com­ptabil­ise sur les fautes ad­verses. Il s’im­pose en trois sets.

Juli­en Obry con­clut une bril­lante saison chez les juniors : N°6 mon­di­al, quart de fin­alis­te de l’Open d’Australie et de Roland-Garros, il peut main­tenant pens­er à se lanc­er chez les « grands ». Les grands, just­e­ment, Jean-Christophe Faurel les a côtoyés. En 2006, 140e mon­di­al, il se posait comme un sol­ide joueur de Chal­leng­ers (un titre en carrière) et gag­nait même une poignée de matchs en Grand Prix (deuxième tour de l’Open d’Australie, où il pre­nait un set à James Blake). Trois ans plus tard, le joueur de 28 ans a reculé au 500e rang mon­di­al. Peut-il se re­lanc­er ? On le lui souhaite, mais sa dernière bonne per­for­mance re­mon­te déjà au mois de jan­vi­er, lors du Chal­leng­er de Nouméa.

Quarts de fin­ale dames, Julie Coin bat Ségolène Be­rg­er (7/6 6/0). Il a fallu un set à la 60e joueuse mon­diale pour se roder. Un set durant lequel les gran­des frap­pes de Ségolène Be­rg­er, 31 ans et habituée de l’Open (fin­alis­te 2004, demi-finaliste 2008) la font souffrir. C’est même la 33e joueuse française qui se pro­cure l’es­sentiel des bal­les de break. Elle ne concrétise pour­tant pas et se retro­uve em­bar­quée dans un jeu décisif où là, on ne plaisan­te plus : Julie Coin s’im­pose, et déroule dans le deuxième set. Entrée en matière un peu laborieuse pour la joueuse d’Amiens, mais l’es­sentiel est là. Ségolène Be­rg­er pour­ra avoir un petit re­gret au vu de son début de match.

Quarts de fin­ale dames, Elena Bovina bat Youlia Fedos­sova (4/6 6/2 6/1). Fedos­sova, un temps an­noncée comme la fu­ture perle du ten­nis français, a tenu un set, avant d’être net­te­ment dominée par la Russe Elena Bovina. An­cien­ne cham­pion­ne de Fran­ce des 15-16 ans, aujourd’hui âgée de 21 ans, elle tarde à con­firm­er les pro­mes­ses en­trevues en 2004 quand, sor­tie des qualifica­tions, elle avait at­teint les quarts de fin­ale du tour­noi de Tokyo. S’il n’est pas trop tard, il n’y a en re­vanche plus de temps à per­dre pour une jeune fille qui a reculé au 200e rang mon­di­al.

Quarts de fin­ale mes­sieurs, Sébas­ti­en Gros­jean bat Char­les Roche (6/4 6/1). « Seb » est de re­tour. De­puis son op­éra­tion à l’épaule, fin 2008, les ap­pari­tions de l’an­ci­en N°1 Français se sont faites rares : un petit tour dans le tab­leau de doub­le de Roland-Garros, un tour passé au Chal­leng­er de Not­tingham, puis trois ab­an­dons suc­ces­sifs. De­puis, plus rien. Jusqu’à cet Open de Rue – Le Crotoy, où le Français re­ten­te un com­eback. Son pre­mi­er match l’op­pose à Char­les Roche, Trépor­tais dont le meil­leur clas­se­ment ATP reste une 560e place mon­diale il y a un peu plus d’un an.

Polo blanc, cas­quet­te à l’env­ers, barbe de trois jours, Sébas­ti­en Gros­jean ne chan­ge pas. Son ten­nis non plus : si le ser­vice et le coup droit sont en­core en rodage, il reste toujours aussi in­spiré dans le « petit jeu » : slices à une main, con­trepieds, volées, amort­ies… Sans oub­li­er un sens du tim­ing, de l’al­ternan­ce entre at­taque et tem­porisa­tion, entre jeu long et jeu court, toujours aussi juste. Sur­tout, le Français semble frapp­er sans appréhens­ion, malgré le strap que l’on aperçoit sous le polo. En face, Char­les Roche s’accroc­he, s’offre un de­break pour re­venir à 4-4… avant de s’écroul­er. « J’avais l’impress­ion de jouer à 120% sur chaque point, quand lui se con­ten­tait d’être à 60% pour me musel­er », ex­pliquera t-il. Dans le rouge physique­ment, peu habitué à l’in­tensité du top niveau mon­di­al, Roche ne mar­quera plus qu’un seul jeu. Pro­chain test pour Sébas­ti­en Gros­jean, sans doute aut­re­ment plus cor­iace (sans man­qu­er de re­spect au valeureux ad­versaire du jour de l’an­ci­en N°4 mon­di­al) : Fab­rice San­toro.

Quarts de fin­ale mes­sieurs, Ric­hard Gas­quet bat Jean-Christophe Faurel (6/2 6/3). Pre­mi­er match de Ric­hard Gas­quet de­puis l’US Open, première vic­toire de­puis le pre­mi­er tour des qualifica­tions de New Haven. Pas un match in­oub­li­able, mais du travail pro­pre. En face, Jean-Christophe Faurel a fait son match, mais c’était loin d’être suf­fisant. On re­tiendra de be­lles gam­mes de re­v­ers à une main de chaque côté.

Demi-finales dames, Julie Coin bat Alizé Cor­net (6/2 6/3). « Alizé Cor­net, ser­vice à la Rue ». Le jeu de mot est facile, mais il ex­plique en par­tie la cor­rec­tion reçue par la Niçoise des mains de Julie Coin. « Même pas 1% de premières… Même pas un 1% ! » s’écrie la jeune fille après un énième pre­mi­er ser­vice expédié dans le filet. Derrière, Alizé Cor­net s’énerve, se parle be­aucoup, jette sa raquet­te… Be­aucoup de tens­ion pour un tel évène­ment, tan­dis que Julie Coin joue juste. Son ten­nis fluide et à plat est taillé pour les sur­faces en salle et elle en­gran­ge les jeux les uns après les aut­res. En à peine plus d’une heure, la joueuse amiénoise ral­lie la fin­ale de l’Open. Radieuse, elle s’at­tardera un mo­ment dans les allées du com­plexe, pre­nant plaisir à parl­er avec tout le monde, ac­cumulant les photos avec les ramas­seurs de bal­les.

Demi-finales hom­mes, Ric­hard Gas­quet bat Jérôme Haeh­nel (7/6 6/3). Fran­cis Gas­quet est con­tent : son fils Ric­hard s’est qualifié pour la fin­ale du tour­noi. « C’était un match piège, con­tre un joueur de qualité qui joue à fond les tour­nois du cir­cuit français et ne fréquen­te que très peu les épre­uves in­ter­nationales ». Ef­fective­ment, Jérôme Haeh­nel est un joueur atypique. Plutôt doué, doté d’une belle qualité de bras mais sujet à des éclip­ses totales de con­centra­tion, il n’a jamais réel­le­ment percé, en par­tie à cause d’une phobie des voyages en avion. Il s’est malgré tout taillé sa petite heure de gloire en éli­minant Andre Agas­si au pre­mi­er tour de Roland-Garros 2004, avant de re­mport­er le tour­noi de Metz cette même année. En fin­ale, il avait battu un cer­tain… Ric­hard Gas­quet, dans ce qui était alors sa première fin­ale ATP. De­puis, Ric­hard a fait bien du chemin, et Haeh­nel laissé pass­er sa chan­ce.

C’est aussi – un peu – la morale que l’on peut re­tenir de leur demi-finale. L’Al­saci­en est bon, accroc­he bien Ric­hard Gas­quet, mais offre trop de points à par­tir de 5 jeux par­tout. Gas­quet em­poc­he le set au tie-break, et prend ses dis­tan­ces d’entrée de deuxième man­che. Jérôme Haeh­nel ne re­viendra jamais, et Ric­hard Gas­quet se qualifie pour la fin­ale, après un match « bien meil­leur qu’hier, se réjouit Fran­cis Gas­quet. Il retro­uve petit à petit ses sen­sa­tions. »

Demi-finales hom­mes, Fab­rice San­toro bat Sébas­ti­en Gros­jean (6/3 6/1). On en avait peur, c’est ad­venu : le mor­ceau tahiti­en était trop in­diges­te pour ce Sébas­ti­en Gros­jean là. On a vu de beaux points, mais jamais San­toro n’a paru réel­le­ment en dang­er. Gros­jean mesure le chemin qui le sépare en­core du plus haut niveau mon­di­al, mais re­part de Rue avec pas mal de satis­fac­tions : « J’ai pu jouer deux matchs de suite sans douleur, je me suis amélioré au fil des jours… Ca fait vrai­ment du bien. » Il ten­tera de pour­suiv­re sur sa lancée sur les co­urts de l’Open de Mosel­le, pour lequel il s’est vu attribu­er une Wild-card.

Fin­ale hom­mes, Ric­hard Gas­quet bat Fab­rice San­toro (6/2 6/3). « Le magici­en » s’est en­core éclaté. Jouant avec les ramas­seurs de balle, éclatant de rire au beau milieu d’un point où les deux hom­mes multi­plient les amort­ies, lobs, pass­ings et aut­res volées, Fab­rice San­toro émer­veil­le par sa capacité à re­st­er amoureux de ce sport qu’il pratique de­puis deux décenn­ies. En fin­ale, il n’a jamais pu menac­er Ric­hard Gas­quet mais les joueurs (et le pub­lic) ont passé un bon mo­ment. Lors de la poignée de mains, ils se mar­rent, déten­dus. Rien d’éton­nant chez San­toro, scène plus rare chez Ric­hard Gas­quet. Visib­le­ment, tous deux ont pris du bon temps. Et si l’on ne re­ver­ra plus le plus âgé des deux sur les co­urts de Rue, rien ne dit que le plus jeune ne re­viendra pas dans le futur.

Fin­ale dames, Elena Bovina bat Julie Coin (6/1 3/6 7/6). Un sourire pen­dant l’échauf­fe­ment, et c’est tout. Elena Bovina n’est pas là pour s’amus­er, mais bien pour rattrap­er le temps perdu. Temps perdu d’un début de carrière flam­boyant (14e mon­diale en 2005, à 22 ans) mais stoppé net par les bles­sures. Alors Elena va vite. Trop vite même pour une Julie Coin qui voit les bal­les lui filer sous le nez. Im­pas­sible, méthodique, la gran­de Russe déroule. Son ser­vice tombe de haut, ses frap­pes en cad­ence débor­dent la Française. Le pre­mi­er set est bouclé 6/1 et Elena Bovina semble trouv­er que cela ne va pas en­core assez vite. Lors des chan­ge­ments de côté, elle bon­dit lit­térale­ment de sa cha­ise dès que l’ar­bitre an­non­ce « re­pr­ise ».

Julie Coin, elle, a tout son temps. Gagn­er le tour­noi de­vant son pub­lic lui tient à cœur et elle n’a pas peur de re­st­er longtemps sur le court. Alors elle se bat et com­m­ence son travail de sape pour faire déraill­er le TGV Russe. Elle pous­se Bovina à faire des fautes, et se montre enfin sol­ide au ser­vice. Il n’y aura qu’un seul break dans ce deuxième set : 6/3 pour Julie Coin.

Cette fin­ale dames ap­paraît définitive­ment comme le plus beau match du tour­noi lorsque l’en­tame du troisiè­me set s’étern­ise à coup de jeux de ser­vice âpre­ment dis­putés, de lon­gues égalités et bal­les de break sauvées de part et d’autre. La par­tie est serrée et aucune des deux fil­les ne veut lâcher. Quand Julie Coin par­vient à pre­ndre le ser­vice ad­verse, rien n’est fait : la Russe re­vient aus­sitôt. Il faud­ra avoir re­cours au jeu décisif pour décider de l’attribu­tion du titre. Elena Bovina prend le meil­leur départ (3-1) et ne relâche pas l’étrein­te : 6-3, trois bal­les de titre. Julie Coin sauve les deux premières mais ne peut rien sur le ser­vice de la Russe : Elena Bovina s’im­pose au bout de 2h30 de match. Sur cette fin­ale, jouée à un très bon niveau, la Russe a sans doute évolué niveau Top 100. Pas mal pour une fille restée éloignée des co­urts pen­dant deux ans. On n’ira pas jusqu’à lui prédire un com­eback à la Clijst­ers, mais il n’y aurait rien d’éton­nant à la retro­uv­er bientôt parmi les tren­te meil­leures joueuses mon­diales. Décep­tion pour Julie Coin, mais la fin­ale livrée ce di­manche aura été un mag­nifique point d’orgue pour l’édi­tion 2009 de l’Open de la Baie de Somme.

Troisiè­me par­tie : La tournée d’adieu du magici­en.

About

Pre­nez ma nouvel­le ad­resse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags:

70 Responses to A chacun ses Mousquetaires (2/4)

  1. karim 21 septembre 2009 at 16:59

    Sérieux on va avoir cinq papiers sur l’Open de la Baie de Somme? Pour un premier sujet traité par 15-LT avec envoyé spécial et tout, ce sera dur tout de même de continuer à commenter. A moins que l’angle d’attaque ne soit très différent à chaque fois. Je te fais confiance pour ça.

    • Guillaume 21 septembre 2009 at 17:52

      Avant de continuer à commenter, faudrait déjà commencer… J’espère te surprendre ces prochains jours !

      Sérieux, j’ai bien conscience que le sujet est moins ouvert que l’éternel débat Federer/Nadal, mais quand même, j’espère pouvoir apprendre quelques trucs aux gens : comment on monte, pièce après pièce, un tournoi de tennis de haut niveau. Comment les joueurs dits « moyens » se démerdent au quotidien, loin de Canal+ et d’Eurosport. Comment Richard Gasquet, Elena Bovina, Seb Grosjean et quelques autres essaient de se relancer. Comment d’autres au contraire soignent leur sortie. Perso, je trouve qu’il y aurait de quoi rebondir…

      Ceci dit, si les deux prochains opus n’attirent pas plus de réactions, c’est Bastille pour tout le monde. Et j’amène toute la ménagerie des « Vamos Rafaaaaaaaaaaaaaaa » : papas ou tontons, brillants maestros ou non… tous prêts à en découdre ;)

      • karim 21 septembre 2009 at 22:11

        la suite a l’air intéressante, y’aura matière à s’exprimer et débattre. Woupiiiiii!

      • Guillaume 21 septembre 2009 at 22:43

        C’est un motif valable de Bastille si je dis que je suis content de retrouver Justine ? ;)

  2. benja 21 septembre 2009 at 17:36

    oui, parlons un peu actu:

    Rafa a confirmé son forfait à Bangkok, ce qui devrait amené Fed a faire de même, n’ayant plus de souci à se faire pour la place de numéro 1.

  3. benja 21 septembre 2009 at 17:39

    les mauvais mois commencent déjà, j’ai déjà envie de dire rendez-vous en 2010 pour les nouveaux grands combats.

    Bangkok, Paris et les Masters ne se présentent pas bien car pas ou peu d’enjeu au plus haut niveau.

    Disons que ça va être sympa pour Tsonga, Davydenko, Gonzales, Soderlong, Simon etc pour les dernières places aux Masters miam miam….

  4. MarieJo 21 septembre 2009 at 17:53

    Voir richard gasquet tranquile, prendre du bon temps, s’appliquer et gagner c’est quand même bien de le faire savoir !
    l’objectif était de faire des bons matchs, ne pas arriver sur la saison indoor à court de matchs. Moi je suis contente pour lui, j’espère qu’il fera des trucs sympa d’ici la fin d’année, ne serait-ce que pour récupérer son été pourri par l’affaire.
    c’était le meilleur joueur en lice, il s’est imposé logiquement.

    question commentaires ces derniers jours, on dirait que la victoire de delpo vous atous mis aussi K.O ! c’est pire que si tout 15-LT avait pris une cuite ! c’est quand même pas la gueule de bois, rassurez-moi ?

    ça serait sympa de venir nous laisser des petits comm’ juste pour faire savoir que vous êtes passés et pas que vous lisez en cachette ! c’est pas tous les jours qu’on pourra avoir la chance de faire ça. sauf si benoit a une touche à l’open de moselle, why not ?

    • Kenny 21 septembre 2009 at 19:06

      effectivement MarieJo, perso c’est un peu la gueule de bois… je préfère me finir au Champagne que prendre une mine au Fernet mais bon…
      et puis la fin de l’Uso correspond aussi au retour sur terre de la rentrée…

      mais je trouve l’initiative de Guillaume intéressante, moi qui adore les seconds couteaux (et même les troisièmes là pour le coup) et les tournois bis, un peu comme les séries B au cinoche quoi… ça me rappelle l’époque où, pour avoir de (bonnes) nouvelles d’Agassi, il fallait suivre l’actu des challengers!
      d’ailleurs j’ai gardé ce réflexe, et il m’arrive de suivre des carrières assez improbables (Luczak, Devarman, …)
      donc cool pour Gasquet, j’espère aussi que ça va le rebooster… apparemment il a kiffé, puisqu’il signe pour le challenger d’Orléans!

  5. Jérôme 21 septembre 2009 at 19:41

    Pauvre Bovina. Elle sait qu’on a droit de demander un changement de nom à l’état civil ?

    J’arrête sur ce terrain aussi cruel qu’injuste, mais j’avoue par la même occasion que c’est la 1ère fois que j’entends parler de cette joueuse. Comme quoi l’article a effectivement son utilité. Celle, comme le dit Guillaume, de nous rappeler que le tennis ne se limite pas plus aux strass et paillettes du top 30 que le monde du cinéma ne se limite aux quelques superstars qui touchent des cachets de plusieurs millions et un pourcentage des bénéfs.

    Ce genre de tournois a la particularité de voir à la fois passer quelques futures stars en herbe, au milieu d’une armée d’anonymes et de sans grade qui ne passera jamais le cap supérieur. Et ce qui est injuste pour ces derniers, c’est que d’anciens très bons joueurs (Gasquet, Santoro et Grosjean) retournent sur ces tournois pour engranger des victoires faciles, comme si vous ou moi allions disputer les tournois poussins ou minimes pour avoir une chance de l’emporter.

    Sinon, MarieJo, ce n’est pas tant une gueule de bois qu’une impression d’être resté en partie sur sa faim. La finale de Flushing n’a pas été d’un niveau exceptionnel. Elle a été accrochée à partir du milieu du 2ème set mais avec beaucoup de retournements de situation. En gros le sentiment que Federer perd en partie parce qu’il le veut bien, mais aussi celui que cette finale qui ressemble assez à celle de l’OA est un peu la contrepartie d’un Roland Garros où Federer a tellement enfilé les coups de chance.

    D’une certaine manière, Del Potro a été moins impressionnant qu’à Roland Garros : à Roland Garros, il perd en partie sur un gros coup de fatigue au 4ème set et au début du 5ème set alors que Federer a su par l’anéantir tactiquement.
    Là, c’était un peu l’inverse : Federer a son coup de pompe qu’on voyait venir au 5ème set et donne l’impression de renoncer tout seul à la tactique judicieuse qu’il avait appliquée jusqu’au milieu du 2ème set.

    • Jérôme 21 septembre 2009 at 19:44

      Comme on le disait avant les demis, une finale Fed-Nad ne m’aurait pas déçu. ;-)

  6. Sam 21 septembre 2009 at 19:59

    Moi j’adore les petits tournois.
    Et donc tous les articles qui nous permettent de sentir la sueur du tennis de proximité, à l’ancienne. Pas de hawk-eye, peu de juges de lignes, la boucherie Sanzot en sponsor, et dès fois même, Xavier Malisse quand il se décide à venir.
    Rien qu’en ce moment, à Trnava (?!), ils doivent se régaler avec le fiston Bubka, le très attendu Dimitrov, qui pourait jouer contre les insubmersibles de l’âge de son papa: Hrbaty, et B. Ulihrach.
    Et bien sûr, on peut revoir Gaudio dans n’importe quel challenger d’Amérique du Sud… Alors là, j’attends avec impatience le tableau de Rennes, pas loin pour moi. Ils ont annonçé Malisse …

    • colin 21 septembre 2009 at 20:52

      Tiens Sam est parmi nous ! Bienvenue à notre homard préféré!

  7. alfred 21 septembre 2009 at 20:02

    Très beau descriptif de ce tournoi qui permet à notre Richard de retrouver des couleurs.

    beau boulot

  8. colin 21 septembre 2009 at 20:53

    Moi aussi je suis fan de ces reportages sur les « petits » tournois où on joue quand même très bien au tennis, loin de l’agitation médiatique.

    Hier c’était 1/4, aujourd’hui 2/5, alors demain tu nous sors le 3/6 et on ne se rapproche jamais de la fin, c’est ça?

    • MarieJo 21 septembre 2009 at 20:55

      il a corrigé son erreur sur 1/4 ;)

  9. Guillaume 21 septembre 2009 at 21:00

    @ Colin : En fait le 5/5 ne sera pas vraiment un article : je vais essayer de jouer avec l’interface pour faire un petit portfolio de conclusion, avec les photos un peu originales de l’évènement.

    @ Sam : je vois que tu avais donc un homard et un Llodra dans ton freezer. C’est beau le monde moderne !

    @ Alfred : Bienvenue parmi nous. T’as le bonjour d’…

    Sur cette vanne magnifiquement pourrie, je vous quitte et sors par la grande porte, sous les hourras de la foule 15-lovienne déchaînée :)

    • Sam 21 septembre 2009 at 22:12

      Une anecdote historique bienconnue même: le jour où llubijic a ouvert son casier dans les vestiaire et trouvé Llodra recroquevillé à poil dedans pour « capter les ondes positives » (dixit) que Ivan dégageait à ce moment là.

      Imaginer ouvrir son frigo et trouver Karlovic à poil dedans entre deux flamby: c’est spé.

  10. Elmar 21 septembre 2009 at 21:00

    Pfiuuu, Guillaume, quel boulot! Impressionant !

    5 articles prévus sur ce petit tournoi? Il faut vraiment être un fou-furieux de tennis pour cela. Mais ca fait du bien d’avoir un envoyé spécial.

    A la limite, ca me donne presqu’envie d’écrire un dossier sur le match au meilleur des sept sets que j’ai joué il y a qq temps. Un article par set, le tout vécu de l’intérieur. Du reste, je crois que le tennis amateur de très bas niveau n’a encore jamais fait l’objet d’un article ici. Il y aurait peut-être une idée à creuser.

    Un jour, je m’y mettrai, promis!

  11. Jean 21 septembre 2009 at 21:12

    Ça m’épate un peu un cas comme celui de Sebastien Grosjean, (tenter de) revenir de blessure à 30 ans passés, alors que sa carrière est clairement derrière lui, est forcement plus difficile qu’à 22. Quels peuvent être dès lors ses objectifs concrets, il semble satisfait d’avoir joué deux matchs sans douleurs, cela montre comme le chemin est long ? A son âge, j’imagine que l’on ne passe pas son temps de rééduc à jouer à la Playstation, il doit forcement préparer l’après. Vous lui avez parlé ? Ca fait un peu loser aussi comme question…

    Sinon Alizé Cornet aussi zen au fond de la Moselle qu’à Roland Garros, c’est même pas une question d’évènement alors, il est libre Xavier Matisse, y’a un « Tournez manèges » à faire ?

    En tout cas, c’est intéressant les péripéties de joueurs qui fréquentent aussi les quatre étoiles new-yorkais ou australiens.

  12. Elmar 21 septembre 2009 at 21:21

    Je suis d’accord avec Jean. Je me demande toujours ce qui peut pousser un mec dans la situation de Grosjean de vouloir à tous prix revenir.

    En même temps, dans le même cas, on a vu le retour réussi de Haas cette année.

    J’avais cette conversation ce week end avec un copain qui m’a très justement répondu: « Attends, c’est quand même agréable comme vie. » Et voilà, tout simplement. Le fou de sport que je suis reste parfois un peu trop centré sur les résultats, comme si cela seul entrait en ligne de compte pour le sportif; à la vérité, d’autres facteurs rentrent aussi en ligne de compte. Il n’y a qu’à voir le nombre de joueurs de foot qui sont tout à fait prêt à enterrer leur carrière en Angleterre: ils sont le 4ème à leur poste, ne joue plus un match depuis 3 ou 4 ans… mais gagnent très bien leur vie! J’imagine que pour un type comme Grosjean, avec une famille, ca rentre clairement en ligne de compte.

    • Jean 21 septembre 2009 at 21:35

      Oui. En fait, ce n’est pas tant la question des résultats que celle de l’investissement. Si je compte bien, ça fait huit matchs dans l’année, dont plusieurs avortés, ça remplit pas une vie. C’est pour cela que je pensais qu’il devait avoir, à son âge, des projets parallèles, voire des hobbies.

  13. Guillaume 21 septembre 2009 at 21:47

    @ Elmar et Jean. Je pense que vous aurez la réponse à vos interrogations dans l’opus 3 (un peu) et l’opus 4 (beaucoup).

    En tout cas, content de voir que ça vous intéresse. Personnellement, j’ai pris bcp de plaisir à bosser là-bas pendant trois jours.

  14. Antoine 21 septembre 2009 at 21:51

    je trouve cela très bien mais cela n’aurait pas du paraître avant au moins demain mardi..Vous foutez en l’air la politique suivie jusqu’ici..deux jours entre chaque article..

    • colin 21 septembre 2009 at 22:21

      En l’occurrence, à partir du moment où Guillaume a prévu 5 articles sur l’open de Roy-le-Crotu, je trouve normal d’accélérer la parution. Sinon, 5 fois 2 étant égal à 10, cela signifierait qu’on ne parlerait, pendant une décade, que de ce méga-événement…

      • karim 21 septembre 2009 at 23:09

        D’où mon étonnement de voir cinq papiers et ma petite inquiétude. Mais la suite annoncée par Guillaume a l’air diversifiée, et comme il le dit ça va nous changer de Fed/Nad… mais on n’est pas sur SV, ici c’est le débat du GOAT!!

    • MarieJo 21 septembre 2009 at 22:27

      ouh là là antoine pas content ce soir…

    • Guillaume 22 septembre 2009 at 08:05

      Vous êtes bien exigeants, les mecs. On vous fait un article de fond sur un tournoi qui mixe clubs et top niveau mondial, et vous faites la gueule, genre « c’est pas bientôt fini » ?

      Je vais vous pondre un « Pourquoi Federer est une danseuse et Nadal un Caterpillar », en cinq parties, afin de compenser !

  15. karim 21 septembre 2009 at 23:05

    A la question de savoir pourquoi Grosjean s’accroche, je pense qu’il n’y a pas une réponse mais un mix entre plusieurs facteurs:

    - ce sont des champions avec un égo qui a parfois du mal à accepter le fait d’être « fini » et croire encore en soi

    - l’amour du jeu, de cette vie-là comme mentionné justement par Elmar

    - et surtout pour beaucoup la peur de l’après. Quand on a quitté l’école au CP on ne va pas déposer un CV chez France Télécom, ce serait un suicide. Ces gars-là ne vont clairement pas bosser comme employés dans un bureau, et selon toute vraisemblance leur prochain job ils devront le créer eux-mêmes. Ceux qui ont gagné vraiment beaucoup de blé n’ont qu’à récolter, un type comme Agassi peut vivre de ses rentes. Pas Grosjean, à moins de se donner le niveau de vie d’un cadre middle-sup dans l’assurance. Les postes de consultants y’en a de moins en moins vu que tout le monde y court; alors quoi? Je crois que tant qu’on peut jouer, on joue.

    La peur de l’après est aussi flippante qu’un nu de Roseline Bachelot. Que va faire Grosjean? Les vraies grosses stars hexagonales (CAD rien à l’échelle planétaire) profitent de leur capital sympathie pour se lancer dans la chanson comme Yannick, ou devenir homme de communication comme DD. D’ailleurs c’est quoi son boulot à Douillet? On voit sa tronche partout en dehors des tatamis depuis plus de dix ans, on est tous habitués à lui, mais qui sait réellement ce qu’il fait? C’est un succès de reconversion!!!

    Mais que ferait Seb? Je ne le connais pas vraiment mais je l’imagine beaucoup moins bien préparé sur sa reconversion qu’un type comme Simon ou même Tsonga (le prochain Douillet).

    Seb joue encore à mon avis parce qu’il n’a rien de mieux à faire, et c’est dit sans mauvais esprit.

    • MarieJo 21 septembre 2009 at 23:10

      karim gardes en un peu sur grosjean, ça va venir ;)

    • Hasek 21 septembre 2009 at 23:29

      C’est sûr que le problème de la reconversion des sportifs est un gros problème même si ils gagnent beaucoup + que la moyenne des Français. je pense d’ailleurs que Grosjean a beaucoup gagné d’argent dans sa carrière (8M de dollars apparemment). Mais l’exemple du rugbyman Cécillon est l’exemple type de ce problème de reconversion. D’autant + que le tennis accentue ce problème par le fait que les joueurs partent à la retraite en moyenne plus jeune que dans les autres sports même s’il y a des exceptions (Agassi, Bjorkman, …)

  16. karim 21 septembre 2009 at 23:35
    • Hasek 21 septembre 2009 at 23:40

      Bon ben finalement, le tennis féminin c’est comme le tennis masculin, toujours les mêmes qu’il y a 5 ans mais avec des interludes.
      Enfin, les soeurs Williams contre les Belges, ça va donner sévère à mon avis.

      Pour Karim, comme je connais ta passion pour Andy Murray xD, je pense que tu sauras content de savoir (au cas où tu ne l’aurais pas vu) qu’Andy a gagné le droit d’être relégué au trosième échelon mondial de la coupe davis ce week end grâce à la défaite du Royaume à Liverpool face à … la Pologne. Andy Murray a gagné ses deux simple mais perdu le double. Apparemment, il jouait avec un poignet blessé mais j’y crois moyen quand même quand on voit qu’il ne s’était pas déplacé pour le match face à l’Ukraine au tour précédent pour un truc moins grave que ça (la preuve, la semaine qui suivait Ukraine-RU, il remportait un MS)

      • karim 21 septembre 2009 at 23:58

        Oui oui j’ai vu ça pour Murray, l’an prochain on verra quelle est sa motivation à jouer pour sa patrie parce que vraiment il faudra en avoir pour aller jouer contre des sans-grades dans le trou du cul du monde. Mais n’empêche quelle nation perdue pour le tennis quoi…

        • Hasek 22 septembre 2009 at 00:10

          Perso, comme je l’ai dit pour l’exemple ukrainien, je suis pas totalement sûr de sa motivation. Les seuls cas comparables de joueurs dans cette situation, c’étaient Gulbis et Baghdatis qui y vont eux mais ils ont quand même baissé.
          De plus, des rumeurs circulent dans les medias anglais sur une possible « retraite internationale » de Murray. En gros, je pense qu’il va nous faire une Fed et ne venir que si le RU parvient aux barrages de montée … ce qui n’est pas évident car le RU ne dispose pas de très bons joueurs et il y a quelques nations prometteuses au 3ème échelon européen (Bulgarie de Dimitrov, Chypre) + des équipes expérimentées (Géorgie de Labadze) et même Monaco (avec Lisnard et Balleret) me parait comparable en niveau au RU sans Murray

        • Hasek 22 septembre 2009 at 00:13

          sinon pour le RU en elle-même et le gâchis, j’avais commencé un article dessus sur SV à un moment sur la chûte britannique ça ne date pas d’ailleurs. Yavait notamment eu l’énorme échec en barrages 2000 à Wimbledon face à l’Equateur alors que Gentleman Tim et Rud’ était dans le top 20 mondial alors que le petit frère Lapentti n’était même pas dans le top 1000!! Leur effondrement a commencé là. Il faut y ajouter que Rud’ a pas mal chûté à un moment avant de revenir ce qui laissait Henman tout seul. Et maintenant, avec les départs de Rud’ + Henman et le déclin de Bogdanovic, Murray est vraiment tout seul(même si son frère n’est pas mauvais en double, il a quelque perf intéressante à son actif en double)

          • Baptiste 22 septembre 2009 at 00:42

            au train ou va la formation au royaume uni je pense qu’ils vont rester longtemps en 2eme division les mecs. Il faut avouer que murray est presque aussi insuportable que rudseksi (pas gaté les anglais). Heuresement ils ont le cricket…

    • MarieJo 21 septembre 2009 at 23:53

      t’inquiète c’est juste pour pas griller tous les comm’ sur grosjean avant l’heure !

      demain c’est au tour de papy santoro :)

  17. colin 21 septembre 2009 at 23:57

    En regardant la photo je me dis que c’est bien pour Gasquet que les bâches soient si près de la ligne de fond de court, ça l’empêche de jouer 10 m derrière (à moins de monter dans les tribunes)

  18. benja 22 septembre 2009 at 07:47

    pour en revenir à a coupe Davis, je reviens du’ne semaine en Suisse. Les médias Suisses ne manquent pas de rapeller que Fed n’a plus joué en Coupe Davis depuis 2005 (sauf barrages)

    Ils n’osent pas critiquer leur champion mais semblent logiquement assez désabusés par ses choix.

    Je continue de penser que sur dur, la Suisse est la meilleure équipe du monde. Fed gagne ses 2 simples à coup sur et Wawrinka se débrouille plutôt bien malgré un petit coup de mou.
    Et en double, on parle de la paire Championne Olympique.

    Ca redonnerait un fameux coup de booste à la coupe Davis d’avoir une finale Espagne-Suisse avec un Fed-Nadal décisif dans le 5° match!!

    • Guillaume 22 septembre 2009 at 08:02

      Fed – Nadal en 5e match ? Impossible en l’état actuel : en DC, les deux n°1 s’affrontent en 4e match :)

    • Ulysse 22 septembre 2009 at 10:12

      Guillaume,
      Sauf erreur je crois que la désignation du « numéro un » en équipe de CD est faite en début de semaine mais à la discrétion du capitaine qui peut ainsi choisir tactiquement de réserver son vrai numéro un pour la bonne bouche.

      • Antoine 22 septembre 2009 at 10:16

        On avait vu cela quand la France s’est fait battre par la Tchéquie: le règlement de la CD a changé: le capitaine est obligé de désigner numéro un celui qui a le meilleur classement ATP…C’est idiot mais c’est comme celà..

    • Hasek 22 septembre 2009 at 11:01

      Sur la Suisse, je suis un peu moins convaincu que toi. Certes, avec Fed et Stan, ils ont largement les moyens en terme de niveau de refaire le coup de la Croatie en 2005 qui a gagné la Coupe Davis en n’utilisant que 2 joueurs dans les matchs à enjeux (Ancic et Ljubicic) mais reste le problème du réservoir suisse qui, s’il s’est un peu amélioré, reste tout de même relativement faible. C’est un peu moins un problème aujourd’hui avec le déclin russe mais c’est pas sûr que Fed-Stan suffise à battre des équipes comme les USA ou l’Espagne voire l’Argentine avec un bon Nalbandian. Disons que la Suisse a le potentiel d’une finale mais que rien n’est fait tout de même.

      De plus, le fait de ne pas avoir de « réserve » crédible à haut niveau en Coupe Davis fait que la Suisse ne peut utiliser à plein la dimension tactique de la Coupe Davis, notamment en ce qui concerne le choix du terrain, … La relative polyvalence de Fed et Stan permet de l’utiliser un peu mais pas totalement.

      Après, sur le double, tu n’as pas totalement tort car il est vrai que les JO étaient très relevés en terme de paires de double (Paes-Bhupathi, les Bryan, …) mais la paire Stan-Fed manque d’automatisme puisqu’ils n’ont joué qu’une fois ensemble en Coupe Davis: autant dire que c’est tout de même gros danger face à des paires expérimentés comme Paes-Bhupathi (22 victoires consécutives en COupe Davis), Bryan (bilan de 17-2 en CD), Berdych-Stepanek (5-0 en CD), Elrich-Ram (8 victoires consécutives avant la blessure d’Elrich). Et les bilans ne sont pas que contre des paires de branques: par exemple, Elrich-Ram a battu Gonzalez-Massu, paire championne olympique en 2004, Aspelin-Lindstedt ou Kunitsyn-Safin

    • Antoine 22 septembre 2009 at 18:46

      Je partage l’avis de Hasek: même avec Federer, la Suisse aura du mal à gagner la Coupe Davis faute d’avoir une équipe de double à la hauteur..Il leur manque un joueur..

      Ils ne peuvent pas se permettre de faire jouer Federer en double face à une grande équipe..

  19. Antoine 22 septembre 2009 at 09:36

    C’est super cette saga sur l’Open de la baie de Somme mais je regrette un peu que personne n’ait fait d’article sur les rencontres de Coupe Davis du week end dernier parce que je trouve qu’il y a pas mal de choses à en dire:

    Sur l’Espagne, bien partie pour gagner à nouveau (il faut dire qu’ils jouent toutes leurs rencontres à domicile et que l’Espagne sur terre battue, c’est coton);

    Sur l’incroyable match de Stepanek contre Karlovic: il n’y a presque qu’en coupe Davis que l’on peut voir cela !

    Sur la façon dont Federer a rossé les italiens sur une terre battue très lente une semaine après sa finale à l’Us Open: 15 jeux laissés en deux matchs..Federer est décidement meilleur qu’il ne l’a jamais été sur terre battue cette année..

    Sur cet âne de Montfils, victime classique de l’effet Coupe Davis qu’il a stupidement nié avant et après le match. Quelle immaturité pour un type qui a quand même 23 ans. Enfin, heureusement il y avait Tsonga..

  20. Ulysse 22 septembre 2009 at 10:02

    Juste un commentaire m effectivement Lisnard et Balleret sont à des années lumières au-dessus de UK sans Murray.

    • Hasek 22 septembre 2009 at 11:09

      A des années-lumières peut-être pas quand même. Mais c’est sûr que ça risquerait d’être serré. Avec la relative émergence du jeune James Ward et la présence d’un habitué comme Bogdanovic, je les mettrais à peu près au même niveau parce que balleret n’a plus fait grand chose depuis un moment quand même.
      Peut-être un petit + niveau expérience pour Monaco qui peut faire la différence en Coupe Davis avec Lisnard

    • colin 22 septembre 2009 at 20:43

      Après Federer la danseuse, voici Balleret… la ballerine!

  21. Le Chat de Schrödinger 22 septembre 2009 at 10:41

    Moi j’aime bien ces petits « spyshots » sur les « petits » tournois pour la simple et bonne raison que je prends autant de plaisir à regarder un match accroché entre deux 30 qu’un Federer Del Potro à l’US Open. C’est ce qui rend ce sport incroyable !
    De plus quand on voit de près des joueurs de la trempe de Santoro, Haenel ou Gasquet, on se rend compte de la qualité du jeu pratiqué et comme disait l’autre que le « diable est dans les détails » ; ces infimes détails imperceptibles à l’oeil nu qui séparent la star de l’anonyme.

  22. Fabien 22 septembre 2009 at 11:17

    Merci pour l’article, moi j’adore qu’on parle un peu des « bas-fonds » du tennis, où se retrouvent quand même finalement la majorité des joueurs pros.

    j’espère que dans la suite Guillaume aura réussi à approcher quelques joueurs et à nous concocter quelques confidences et pseudos interviews ce serait vraiment pas mal.

    Et effectivement quelques photos seraient bienvenues également. D’ailleurs pourquoi ne pas créer un portfiolio 15 lovetennis où les membres pourraient poster leurs photos prises lors de tournois?

    • Guillaume 22 septembre 2009 at 14:58

      pourquoi « pseudos » interviews ? Pourquoi pas des vraies, d’abord ? … Cf opus N°3 ;)

    • Fabien 22 septembre 2009 at 15:07

      Ah ben sans carte de presse on n’est pas un vrai journaliste, no?

      Je voulais dire par là, bien entendu, des interviews un peu décalées, pas trop formatées, fomentées par un vrai passionné pas à l’affut du scoop mais du phénomène humain.

      M’enfin tu avais compris et je te félicite de nouveau pour tout ta série sur cet open. J’espère que les deux à venir seront du même acabit.

    • Guillaume 22 septembre 2009 at 15:12

      Mais qui t’a dit que l’envoyé spécial de 15LT n’avait pas sa carte de presse ?

      L’opus N°4 est mon petit préféré. J’espère qu’il recevra un bon écho.

    • Fabien 22 septembre 2009 at 15:16

      Ah non alors, si tu es un vrai journaliste je retourne sur SV! Moi j’ai besoin d’objectivité et de déontologie!

      non sans rire, tu possèdes le sésame?

  23. Kristian 22 septembre 2009 at 11:40

    Article agreable, meme si je me demande egalement ce qui peut encore etre dit sur ce tournoi dans les volets suivants. On avait me semble t il un posteur base a Metz? Donc la semain prochaine 5 articles sur l’open de Moselle? :)

    • Fabien 22 septembre 2009 at 12:17

      oh vous êtes quand même difficiles! après vous allez râler parce qu’on ne cause que des hémorroïdes de Messire Murray ou de la taille du biceps de Nadal!

      5 articles sur l’open de moselle? Je prends!

      • Kristian 22 septembre 2009 at 12:26

        Place Pouchkine. 19H. Je serai en polo rouge. Et je serai pas content…

        • karim 22 septembre 2009 at 13:59

          Ah oui parce que Bastille c’est complet, là il n’ont pas d’ouverture avant janvier 2010.

          • fieldog38 22 septembre 2009 at 20:46

            Tu m’étonnes john! Avec toutes les dérouillées qui t’attendent, il risque pas d’avoir d’autres affiches avant un bon moment… :)

      • Fabien 22 septembre 2009 at 12:44

        Très bien, j’aurai une chapka en peau de phoque et une raquette de badmington. tu l’auras voulu. Davaï!

  24. Franck-V 22 septembre 2009 at 12:00

    Puisqu’on en est aux coulisses du tennis, un petit aperçu qui confirme que Fed aime l’apéro..au champagne..mais loin des projecteurs en toute convivialité après un week-end de Coupe Davis.

    Il ne semble pas vraiment traumatisé par la finale de l’US Open…

    http://www.youtube.com/watch?v=7UF7iPdRluA&feature=player_embedded

  25. Fabien 22 septembre 2009 at 12:48

    T’es sûr que c’était du champagne? A vue de nez (!) ça se fume ce qu’il a pris!

    Sympa la vidéo en tous cas, ça nous change du masque policé habituel.

    il ne me semble guère traumatisé non plus, en même temps quel joeur sain d’esprit pourrait être traumatisé avec quatre finales de suite en grand chelem dont deux victoires?

  26. fieldog38 22 septembre 2009 at 20:30

    C’est sobre et pro, rien à dire si ce n’est bravo!

    Il n’empêche que ce tournoi représente la 1er et seul titre de Richie en 2009…Rien que pour ça ce 6ème open de la baie de somme méritait de reportage.

    Toujours admiratif de « magic’ Fab » et cet article confirme que rarement un mec aura été aussi amoureux de son sport. Chapeau l’artiste.

    Pour rebondir sur l’actu coupe davis :
    -merci Tsonga. Pas envie de revenir sur Gael « j’ai un melon monstrueux » Monfils tant ce mec est ridicule et pathétique…

    -Bravo aux joueurs tchèques qui sont allés chercher leur qualification et aux espagnols qui ont une qualification plus aisée (mais l’adversaire n’était pas du même niveau…). Ca annonce une belle finale. Si Nadal et Verdasco sont présents et à leur niveau, il n’y aura pas d’opposition possible. En revanche si les 2 leaders sont absents, je mise une pièce sur la tchéquie.

    -Enfin bravo à Fed qui aligne sa 14ème victoire consécutive sur TB…

  27. Gugaddict 22 septembre 2009 at 22:17

    Eh bien, ce n’est plus l’Open de la Baie de Somme, c’est le Grand Chelem de la Baie de Somme !!! Sérieusement, cela fait vraiment plaisir de voir un évènement connu uniquement des locaux (et encore…) porté sous le feu des projecteurs de cette manière. Je sais, je suis un peu trop lèche-cul, mais j’ai presque la larme à l’oeil… Snif !

    Maintenant, une petite question de l’ignare que je suis en tennis féminin: on a considéré que la victoire par rapport à Safina n’était que dûe au hasard, cependant, depuis lors, j’ai eu l’occasion d’entendre son nom plusieurs fois lors de résultats de phases finales. Ce que je me demande, c’est si cette fille a un véritable potentiel ou si le buzz autour d’elle est franco-franchouillard ?

    • Guillaume 22 septembre 2009 at 22:24

      Le petit jeune qui t’épate de jour en jour te salue bien !

      Le buzz par rapport à quel fille ? Alizé ? Julie ?

      • Gugaddict 22 septembre 2009 at 22:27

        Je suis vraiment très con, je me plante complétement, je voulais parler de julie coin et qu’elle avait battu ivanovic.

        Je vais peut être me tirer une balle pour faire autant d’erreurs !

      • Guillaume 22 septembre 2009 at 22:34

        Julie ? Elle a gagné 120 places au classement en un an, soit un bond énorme. Mais actuellement, elle plafonne un peu vers la 60e place, dans une sorte de no man’s land : elle peine dans les tournois du circuit principal, où elle gagne peu de matchs, mais survole les tournois dits « challengers » (second niveau) auxquels elle participe. Pour citer un parallèle qui te parlera plus, c’est un peu comme le FC Metz qui fait l’ascenseur D1/D2 tous les ans, quoi.

        Il lui manque un petit « plus » qui l’aiderait à gagner des matchs qu’elle perd trop souvent pour pas grand-chose. Il me semble qu’elle vient de décider de quitter Amiens pour Paris, afin de trouver de meilleures conditions d’entraînement (et notamment un coach, le sien l’ayant planté en cours de saison, et des sparring-partners, car à Amiens elle ne peut s’entraîner qu’avec des gars).

        • Gugaddict 22 septembre 2009 at 22:41

          D’accord monsieur le professeur ! Je vais essayer de retenir la leçon…

          Mais ce que je demandais également, c’est si tu pensais que justement, dans le futur, on riquait de la voir battre hénin. Mouille-toi un peu, oublie pas que tu te considères comme celui qui a découvert Tsonga à l’Open de la baie de Somme !

      • Guillaume 22 septembre 2009 at 22:47

        Actuellement, je n’y crois pas trop. Comme je disais, en l’état actuel des choses, elle plafonne à la 60e place. Est-ce que les changements qu’elle va s’imposer peuvent la booster ?

        J’ai tendance à penser qu’elle peut faire un Top 30 très correcte. Au-dessus, ce sera difficile.

        • Benoît 23 septembre 2009 at 18:52

          Le FC Metz fera surement pas l’ascenseur cette année ! Ou alors dans l’autre sens ^^

          Ils enchainent les piètres performances (match pitoyable face à Dijon vendredi dernier)

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis