Tops / flops : la campagne de terre battue

By  | 21 mai 2011 | Filed under: Actualité

C’est le prin­temps et il n’y a pas que les fleurs qui ont fleuri cette année. Une fois n’est pas co­utume, le top/flop « live from clay » sera plus étoffé que d’or­dinaire, la faute à un Serbe tout-terrain et à des chal­leng­ers décomplexés. Au som­maire, trois rub­riques : les Tops, les Bofs et les Flops. Le terme « moyen » con­viendrait mieux aux joueurs choisis que « bof », mais au di­able la séman­tique, ici on fait comme les grands et on ne se pose pas de ques­tions ! Allons-y !

Les Tops

Maria Sharapova :

Oui, oui, il y aura bien un point WTA dans ce récapitulatif ! La réap­pari­tion de Sharapova au som­ment fait au moins quel­ques heureux : les spec­tateurs mas­culins et Nike ! Outre le fait que « Masha » soit plus agréable en il­lustra­tion de ce Tops/Flops qu’un énième Djokovic rugis­sant, la Russe a montré son meil­leur visage à Rome et mérite donc de figur­er dans les Tops. Son re­tour après une op­éra­tion de l’épaule était hésitant et on doutait de re­voir un jour sur le de­vant de la scène la belle et bruyan­te Russe. C’était sans com­pt­er une volonté et un ment­al que seule Serena Wil­liams n’a pas à lui en­vi­er. Après un bon début d’année (demi-finale à In­dian Wells, fin­ale à Miami), elle met enfin la main sur un tour­noi d’im­portan­ce en re­mpor­tant Rome. Et avec la manière : gran­des frap­pes puis­santes mais pas aveug­les, férocité an­imale en re­tour, con­struc­tion nette des points et des double-fautes laissées au ves­tiaire. Un re­cet­te sim­ple ? Peut-être, mais pas si éviden­te à appliqu­er si on jette un œil sur le reste de la troupe WTA. Sharapova af­fichait déjà un bon niveau de jeu l’an passé Porte d’Auteuil et ne s’était in­clin­ée qu’en trois sets con­tre Just­ine Hénin, ob­stac­le qu’elle ne ris­que pas de retro­uv­er. Elle fera tout pour accroch­er le seul titre majeur man­quant à son pal­marès. Les voyants sont en tout cas au vert, Maria s’est placée dans une bonne dynamique : elle vient d’align­er la numéro un mon­diale et la fin­alis­te sor­tante de Roland-Garros, comme un cer­tain…

… Novak Djokovic :

L’inénarr­able Nole (pas facile, hein). Le grand gag­nant de cette tournée pré-Roland-Garros, le grand gag­nant tout court. Trois tour­nois sur terre, trois tit­res, deux scalps d’un Rafael Nadal à qui il ne doit plus re­st­er be­aucoup de cheveux et une for­mid­able marge sur le com­mun des mor­tels. Honoré par l’Église orthodoxe en avril, le Serbe marche sur la terre. Un set laissé face à Ferr­er à Mad­rid ainsi qu’un autre face à Be­lluc­ci, un tout petit set à Rome con­tre un grand Mur­ray : Novak est simple­ment in­touch­able. Tout a été dit sur ses per­for­mances ac­tuel­les et sur les ex­ploits qu’il réalise chaque semaine. Car battre Nadal deux fois sur terre sans per­dre un set, et le tout en 7 jours, c’est un ex­ploit. C’est même un re­cord. In­vain­cu jusqu’à Miami, on en­tend dire qu’il re­des­cendra vite de son nuage une fois arrivée la saison de terre bat­tue. Le titre de Mad­rid en poche, on at­tend de voir ce dont il sera cap­able sur une « vraie » terre bat­tue, sur un court qui n’est pas en al­titude (à croire que la fin­ale de Mad­rid s’est jouée à Lhas­sa)… Et main­tenant ? Aussi à l’aise sur dur que sur terre, au-niveau de la mer ou dans les airs, Novak Djokovic im­pres­sion­ne. Pour l’instant, le physique ne faib­lit pas. Rendez-vous au pre­mi­er test en cinq sets à Paris ?

Andy Mur­ray :

L’Écos­sais re­prend des co­uleurs et ce n’est pas pour nous déplaire. Le fantôme vu aux États-Unis a cessé de han­t­er son hôte une fois que ses pieds ont touché terre. Sur une sur­face qui, même s’il n’y est pas à l’agonie, n’est pas sa préférée, il s’en est très bien sorti : demi-finale à Monte Carlo, quarts à Mad­rid et de­m­ies à Rome. Sa présence dans les Tops doit d’ail­leurs pour be­aucoup à son match à la fois dense et tech­nique con­tre Djokovic à Rome. Il a même servi pour le match et c’est bien sim­ple, per­son­ne n’a été aussi pro­che de sor­tir le Serbe cette saison. Il semble avoir retro­uvé son « mor­dant » et il n’est pas im­pos­sible de le voir plant­er ses crocs de murène dans la jugulaire d’un top play­er un peu trop sûr de lui à Roland… Ses résul­tats similaires dans les trois tour­nois démontrent une acclimata­tion cer­taine à la terre bat­tue, où on l’a vu défendre aussi bien que sur dur, c’est-à-dire à la per­fec­tion et mieux que quicon­que. Si la tête y est, at­ten­tion à lui.

Ric­hard Gas­quet :

Co­coricooo ! Un Français qui met tout le monde d’ac­cord. Marre des clow­ne­ries de Mon­fils ? Du ten­nis soit-disant « no limit » de Tson­ga ? Des vic­toires phas­miques et forcément jamais très re­luisan­tes de Simon ? Pre­nez donc un peu de Gas­quet ! A grand re­nforts de re­v­ers im­prob­ables et d’une volonté re­nforcée, Ric­hard s’im­pose parmi les Tops de cette saison de terre. En re­construc­tion de­puis quel­ques mois, il n’a eu de cesse de pre­ndre des places au clas­se­ment ATP et est cette semaine 14e mon­di­al. Sa col­labora­tion avec Piat­ti semble lui faire du bien. Il n’a de points à défendre ni à Roland-Garros ni à Wimbledon et ris­que fort de pass­er Top 10, pour peu qu’il reste sur cette dynamique. Son bilan de cette mini-saison ? Un huitième à Monte-Carlo (défaite con­tre Nadal) et une défaite au pre­mi­er tour de Mad­rid con­tre Gimeno-Traver. Pour­quoi alors le plac­er dans les Tops ? Pour son tour­noi de Rome, tout simple­ment. Il y éli­mine con­sécutive­ment Mon­tanes, An­dreev, Feder­er et Be­rdych avant de buter sur Nadal, non sans lui avoir tenu tête dans la première man­che (7/5 6/1). Un Top d’en­courage­ment donc, pour un Gas­quet qui « ne joue pas moins bien que lorsqu’il était 7e mon­di­al » d’après son pro­pre aveu. Et vu le bas du Top 10, il est tout à fait cap­able de voir Ric­hie le réintégrer durab­le­ment.

Les Bofs

Rafael Nadal :

Une place qui va peut-être en ir­rit­er cer­tains, mais pre­nez le soin d’en éco­ut­er l’ar­gumen­taire. Deux tit­res (Monte-Carlo, Bar­celone) et deux fin­ales (Mad­rid, Rome), voilà une mois­son qui ravirait n’im­porte quel joueur. Mais cer­taine­ment pas Rafael Nadal. Il vient en une semaine de se faire déposséder de deux de ses co­uron­nes sans par­venir à ripost­er. Le chapar­deur se nomme Djokovic, l’in­vain­cu de la saison 2011. Le bilan, sans être à la hauteur des stan­dards aux­quels l’Es­pagnol nous a habitué sur terre bat­tue, reste bon sur le papi­er. C’est sur le ter­rain que les im­press­ions di­ver­gent. De l’avis général, il y a quel­que chose de changé chez Rafa. Il re­mpor­te son septième titre à Monte-Carlo ? Soit, il nous fait le coup chaque année, et puis c’était son sous-clone en face, alors même si l’on n’est pas forcément con­vain­cu par ses pre­sta­tions, on préfère se taire et at­tendre la suite. Un bon tour­noi caram­bar à Bar­celone comme on sait rare­ment en faire pour un ATP 500, vic­time il est vrai des for­fait de Mur­ray et Be­rdych entre aut­res. Mouais. Ébranlé à Mad­rid par un bon Roger Feder­er, Nadal ne fait pas il­lus­ion en fin­ale et perd en deux sets. Pas mauvais, mais pas bril­lant non plus, il semble en vouloir un petit peu moins qu’avant et son jeu tout en en­gage­ment ne per­met pas pareil­le fêlure face à l’in­vincib­le Novak. Bis re­petita la semaine suivan­te, où il s’est même vu bous­culé au deuxième tour par le modes­te Loren­zi. Un tab­leau fin­ale­ment gen­ti­ment dégagé par Gas­quet lui per­met d’at­teindre la fin­ale sans trop s’employ­er. Pour la quat­rième fois con­sécutive de la saison, il s’incline en fin­ale de Mast­ers 1000 face à Djokovic, et n’inscrit que 8 jeux ! Le tout avec une at­titude pas forcément digne d’un numéro 1 jouant sur sa sur­face (les moon­balls de re­v­ers vous saluent bien bas, ou plutôt bien haut !). A une semaine de Roland-Garros, on peut légitime­ment se de­mand­er où en est men­tale­ment le champ­ion es­pagnol. Il ab­or­dera malgré tout son tour­noi fétiche avec le dos­sard de numéro Un sur le dos, seule­ment la deuxième fois après… 2009.

Roger Feder­er :

Dupond et Dupont, quand on parle de l’un, l’autre n’est jamais bien loin ! Le Suis­se réalise un tournée européenne cor­rec­te, sans trop de bavures : un quart à Monte-Carlo con­tre un Melz­er re­monté comme une hor­loge, une belle demi-finale con­tre Nadal à Mad­rid où il sur­vole la fin du pre­mi­er set (mené 4/2, il l’em­porte fin­ale­ment 7/5) mais se casse les dents con­tre un Nadal plus cor­iace en fin de match, et enfin un quart à Rome où il s’incline en trois sets con­tre un Ric­hard qu’on n’at­tendait pas. Cer­taines de ses pre­sta­tions figurent parmi les plus be­lles de l’année (Gas­quet), d’aut­res ont fait suer les 15-lovers comme jamais (Lopez). En bref, un tour d’horizon tran­quil­le, charen­taises aux pieds, et quel­ques éclairs latins. On lui souhaite d’hériter de la par­tie Nadal à Roland-Garros – un com­ble ! – pour espérer le voir port­er le coup de grâce à une murail­le déjà bien fis­surée… Si l’écart avec les numéros 1 et 2 mon­diaux semble bien grand, Roger n’a pas son pareil pour faire taire d’un trait de génie les dires les plus pes­simis­tes.

Juan Mar­tin del Potro :

A peine sorti de l’étable d’opéra­tion, le poulain y re­tour­ne ! L’his­toire com­men­çait pour­tant à être belle… Éco­utez plutôt. Il va cres­cendo de­puis jan­vi­er, dévore les places à l’ATP par rang de 50 et, s’il ne bous­cule pas en­core les tout meil­leurs, ne perd pas con­tre plus mauvais que lui. Aligné à Es­toril, il re­mpor­te facile­ment la mise face à Ver­dasco en fin­ale. Son pre­mi­er tour­noi joué sur terre bat­tue de­puis Roland-Garros 2009 et il le gagne ! Pas de doute, il fera mal à Mad­rid la semaine pro­chaine. Dif­ficile vain­queur de Youzhny, jamais facile à négoci­er, il atom­ise en­suite Cilic 6/3 6/0. Au pro­chain tour l’at­tend Rafael Nadal et on se met à rêver d’une première gross­er perf’ de l’Ar­gentin. Oui, mais non. A cause d’une han­che cap­ricieuse, « Delpo » est for­fait et le choc tour­ne court. Il ne s’alig­ne pas non plus à Nice et est in­cer­tain pour Paris. Il y est pour­tant tête de série. A lui de juger s’il est im­prudent de jouer ou non, il aura tout le temps de re­venir au Grand chelem français. Nous, on y croit.

Thomaz Be­lluc­ci et Florian Mayer :

Un duo im­prob­able, mais ni l’un ni l’autre ne s’est suf­fisam­ment imposé pour mériter une place « Bof » en solo. Prix de groupe donc. Ils évoluent dans des re­gistres très différents mais ont chacun fait de be­lles perfs. Tout se joue à Mad­rid pour Be­lluc­ci. Il y éli­mine Be­rdych et Mur­ray et mène un set et un break face à Djokovic en demi-finale. Pas ridicule face au Serbe, il a su fouett­er la balle avec son bras gauc­he pour un rendu final qui nous rap­pelle le meil­leur de Ver­dasco. Le Brésili­en aux grands yeux de poisson-lune a une carte à jouer à Roland-Garros, pour peu qu’il joue aussi avec sa tête.

Florian Mayer ne nage pas dans les mêmes eaux mais a aussi eu droit à sa part du gateau. Fin­alis­te à Munich et quart de fin­alis­te à Rome, l’Al­lemand de 27 ans at­teint le meil­leur clas­se­ment de sa carrière, 21è. Moins puis­sant que Be­lluc­ci, il sait jouer avec la balle et n’hésite pas à slic­er ou à faire service-volée. Une nouvel­le corde à l’arc al­lemand pour le pro­chain tour de Coupe Davis ?

Les Flops

Gaël Mon­fils :

La Monf’ nous a of­fert la meil­leure blague de l’année en ab­an­donnant à Mad­rid à cause de… pâtes au fromage ! Oui, Mon­fils est al­ler­gique au fromage et en a ac­ciden­telle­ment mangé… Pour­quoi pas. Mais il est aussi dit qu’il n’avait pas sur lui le médica­ment adéquat : peut-on parl­er de pro­fes­sion­nalis­me ? L’auteur de ces lig­nes en doute… Défaite au troisiè­me tour con­tre l’humble Federico Gil, un non-match (6/2 6/2) con­tre Nadal à Bar­celone. Voilà le résumé de la saison de terre bat­tue de l’an­cien­ne meil­leure chan­ce française à Roland-Garros. Entre di­let­tantis­me et ab­s­ence de plan de jeu une fois sur le court, Mon­fils va débar­qu­er à Paris dans le flou le plus total. Un moyen qu’il a déjà em­ployé pour s’ôter de la pre­ss­ion. Il ne nous reste plus qu’à at­tendre la tradition­nelle an­non­ce où Gaël nous apprendra qu’il est in­cer­tain pour Roland…

Al­exandr Dol­gopolov :

Nouvel­le re­crue d’une gran­de majorité de team, Dol­gobog­danov n’a pas tenu ses pro­mes­ses et s’est planté à chacune de ses ap­pari­tions sur terre. Après une fin­ale per­due à Costa do Sauipe con­tre Al­mag­ro, le spec­taculaire Uk­rani­en enchaîne les décon­venues : défaite au pre­mi­er tour con­tre Davyden­ko à Bar­celone, au pre­mi­er tour con­tre Giral­do à Mad­rid et au pre­mi­er tour à nouveau con­tre Starace à Rome. Le tout sans gagn­er le moindre set. Peut-être l’effet boomerang après un bon début d’année ? Il a en tout cas passé ses pre­mi­ers tour à Nice. Tout reste pos­sible avec ce joueur sur­prenant, et il serait bien cap­able de nous faire un gros Roland-Garros ! Mais jusqu’à main­tenant, c’est un Flop.

Aravane Rezaï :

Je sais, je sais… Elle traver­se une phase dif­ficile, de re­construc­tion, elle a perdu ses repères… Mais le ten­nis français, lui, a perdu sa meil­leure chan­ce féminine à Roland ! Gag­nante du tour­noi de Mad­rid en 2010, avec à la clé des vic­toires sur Hénin, Jan­kovic et Venus Wil­liams, Aravane s’était mise dans une posi­tion très favor­able avant le Grand chelem français. Be­aucoup de bruit pour rien, elle se fera sor­tir sans gloire par Pet­rova après un match-spaghetti sans saveur… Éliminée d’entrée à Mad­rid cette année, Aravane ne cesse de se pre­ndre les pieds dans le tapis… Con­nais­sant sa friabilité men­tale, on a peine à croire qu’il s’agit d’une at­titude tactico-diabolique visant à avanc­er masquée jusqu’à la Coupe des Mous­quetaires ! Ce ne sera pas en­core pour cette année…

La WTA :

Serena et Venus ab­sen­tes, Kim Clijst­ers à peine rétab­lie, une numéro 1 mon­diale plus agréable en photo que sur un ter­rain, les joueuses de main comme Kuz­netsova au tapis, une Schiavone pas au mieux : le ten­nis féminin va mal et on ne ris­que pas d’as­sist­er à une gran­de édi­tion féminine cette année. Il est pro­b­able de voir à nouveau une one shot s’im­pos­er, à moins que Sharapova ne complète son carré d’as.

Le reste du monde :

On ne savait pas trop où les caser, car à vrai dire on ne sait plus trop quoi at­tendre d’eux : voici le reste du pani­er. Ver­dasco a montré de be­lles choses con­tre Söderl­ing à Rome mais s’est in­cliné très tôt, comme durant toute la saison de terre, mis à part une petite fin­ale à Es­toril. Super­Vik­ing monte en puis­sance mais reste assez im­prévisib­le. Défaite con­tre Dodig à Bar­celone, bon match à Mad­rid con­tre Feder­er, humilia­tion con­tre Djokovic à Rome ; il est dif­ficile d’augur­er quoi que ce soit pour le doub­le fin­alis­te de Roland-Garros. Mais ses prépara­tions n’ont jamais été bon­nes, alors qui sait ? Le vieux roub­lard Ferr­er a re­mpli sa part du contra­t avec une fin­ale à Monte-Carlo et une autre à Bar­celone, toutes deux per­dues face à Rafael Nadal. Sa pro­gram­ma­tion de folie fait qu’il s’alig­ne à Nice cette semaine… Nous honorera-t-il de son habituel burn out à Roland ? Un titre pour Davyden­ko à Munich mais des sort­ies précoces dans les aut­res tour­nois, le Russe nage en eaux troub­les. Il peut retro­uv­er des ful­guran­ces et un rythme de démon le temps d’un match mais ce jeu tout en cad­ence semble lui pomp­er un maxi­mum d’éner­gie… D’autant qu’un cer­tain Novak Djokovic marche sur ses traces, mais en faisant tout mieux que lui. Pro­blématique.

En con­clus­ion, une tournée de terre bat­tue qui a co­uronné plus de têtes que d’habitude, et qui re­lan­ce claire­ment la co­ur­se à la Coupe des Mous­quetaires. Rafael Nadal va-t-il trouv­er les re­ssour­ces men­tales pour aller cherch­er un sixième titre et égaler le re­cord de Borg ? Djokovic peut-il con­tinu­er sa fan­tastique co­ur­se jusqu’à l’ul­time di­manche parisi­en ? Feder­er a-t-il en­core le poten­tiel de jouer les tireurs em­bus­qués ? Nous le saurons bientôt.

About

A fait l'ac­quisi­tion d'un re­v­ers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famil­le des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agas­si, Safin, Kuert­en, Feder­er...

Tags:

429 Responses to Tops / flops : la campagne de terre battue

  1. Oluive 25 mai 2011 at 12:03

    C’est incroyable comme les coups de de Federer gagnent en pureté, puissance et précision lorsqu’il est complètement relâché.
    Dans ce deuxième set, c’est flagrant.
    Il y a le mode avion sur piste de décollage.
    Et le mode avion en vol.
    Le tout étant pour ses adversaires de l’empêcher de décoller.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis