Boris Becker : l’homme qui aurait dû être roi

By  | 16 mai 2011 | Filed under: Légendes

En 1984, un jeune es­poir Al­lemand fait ses débuts à 16 ans chez les pros. Il s’y révèle rapide­ment en at­teig­nant le troisiè­me tour de Wimbledon (à sa première par­ticipa­tion à un tour­noi du Grand chelem) et les quarts de fin­ale à l’Open d’Australie.

Mais c’est en 1985 que Boris Be­ck­er ex­plose de façon spec­taculaire en de­venant à 17 ans et 7 mois le plus jeune joueur à re­mport­er un tour­noi du Grand chelem (re­cord en­suite battu par Mic­hael Chang en 1989). Déjà vain­queur sur­pr­ise au Queen’s, Be­ck­er re­mpor­te le plus pre­stigieux tour­noi du monde, Wimbledon, lors d’un par­cours qui l’aura vu éli­min­er quat­re têtes de série et re­nvers­er plusieurs situa­tions com­promises : au troisiè­me tour le Suédois Joakim Nyström (n°7) a servi deux fois pour le match avant de suc­comb­er 9/7 au cin­quiè­me set. En huitièmes de fin­ale, Be­ck­er s’im­pose à nouveau en cinq sets serrés con­tre Tim Mayot­te (n°16) après avoir été mené deux sets à un. En demi-finale, il éli­mine en quat­re sets An­d­ers Järryd (n°5), qui a eu une balle de deux sets à rien dans le tie-break du second set.

Voilà le jeune Al­lemand en fin­ale de Wimbledon où l’at­tend l’épouvan­tail du tour­noi, le Sud-Africain Kevin Curr­en. Déjà demi-finaliste en 1983, Curr­en a lit­térale­ment humilié les deux de­rni­ers vain­queurs de Wimbledon, les Américains John McEn­roe (n°1) en quarts de fin­ale (6/2 6/2 6/4) et Jimmy Con­nors (n°3) en demi-finale (6/2 6/2 6/1), en leur concédant la misère de tre­ize jeux en six sets !

Mais si la prin­cipale arme de Curr­en est son ser­vice, Be­ck­er démontre n’avoir rien à lui en­vi­er dans ce domaine en ser­vant 21 aces (con­tre 19) lors de cette fin­ale qu’il re­mpor­te en quat­re sets serrés (6/3 6/7 7/6 6/4), de­venant par là même le pre­mi­er vain­queur non tête de série à Wimbledon !

Malgré des éli­mina­tions précoces à l’US Open (huitièmes) et l’Open d’Australie (deuxième tour), Be­ck­er con­fir­me son talent en at­teig­nant la fin­ale du Mast­ers où Lendl se montre trop fort (6/2 7/6 6/3). Il finit à la 6e place mon­diale en fin d’année.

En 1986, après un bon par­cours à Roland-Garros (quart de fin­ale), Be­ck­er est at­tendu au tour­nant à Wimbledon, be­aucoup d’ob­servateurs jugeant sa vic­toire en 1985 due à un in­croy­able con­cours de cir­constan­ces. Et c’est lors de ce Wimbledon 1986 que Be­ck­er con­fir­me qu’il a l’étoffe d’un grand champ­ion. Il sur­vole lit­térale­ment le tour­noi, ne concédant que deux sets sur sa route vers la fin­ale, où il bat sèche­ment Lendl (6/4 6/3 7/5). Il de­vient à 18 ans le plus jeune joueur à avoir défendu un titre du Grand chelem.

Pour­suivant sur sa lancée, il at­teint les demi-finales de l’US Open (perd con­tre Mecir), à nouveau la fin­ale du Mast­ers (perd con­tre Lendl) et finit l’année n°2 mon­di­al.

1987 sera l’année des désil­lus­ions. Après un bon début d’année (huitièmes en Australie, vic­toires à In­dian Wells et Milan, demi-finale à Roland-Garros et vic­toire au Queens) Be­ck­er est battu au deuxième tour de Wimbledon par l’Australi­en Peter Doohan, 70e mon­di­al (7/6 4/6 6/2 6/4) ! Bien qu’en­core sous le choc, Be­ck­er n’en de­meure pas moins lucide en déclarant : « Je n’ai pas perdu de guer­re, per­son­ne n’est mort. J’ai juste perdu un match de ten­nis. »

Le reste de l’année ne lui pro­curera pas plus de satis­fac­tions, « Boum-Boum » étant éliminé dès les huitièmes à l’US Open et en poules au Mast­ers.

Mais il re­dres­se la barre en 1988. Il re­mpor­te à nouveau le tour­noi d’In­dian Wells, ainsi que le tour­noi WCT de Dal­las et le Queen’s (bat­tant à chaque fois Ed­berg). En juin, il at­teint sa troisiè­me fin­ale de Wimbledon après avoir sèche­ment éliminé en quarts le tenant de titre, Pat Cash, et le n°1 mon­di­al Ivan Lendl en demi-finales. Alors que la vic­toire lui semble déjà pro­m­ise face au Suédois Stefan Ed­berg, Be­ck­er sous-évalue son ad­versaire qui l’em­porte en quat­re sets (4/6 7/6 6/4 6/2).

Be­ck­er finit néan­moins l’année en trom­be en re­mpor­tant pour la première fois le Mast­ers face à Lendl en cinq sets, avant d’enchaîner avec la coupe Davis en bat­tant la Suède 3 points à 2 en fin­ale.

1989 sera le sum­mum de la carrière de Be­ck­er. Après un Open d’Australie raté (huitièmes), il réalise une ex­cel­lente saison sur terre bat­tue (fin­ale à Mont- Carlo et demi-finales à Roland-Garros, où il perd après avoir eu un break d’avan­ce dans le cin­quiè­me set face à Ed­berg, avant d’enchaîner avec un doublé Wimbledon – US Open.

A Londres, Be­ck­er connaît un par­cours tran­quil­le jusqu’en demi-finales, où il re­ncontre un Ivan Lendl bien décidé à ajout­er le tour­noi lon­doni­en à son pal­marès. Au bord du gouffre, mené 2 sets à 1 par un Lendl qui joue peut-être le meil­leur ten­nis de sa vie sur gazon, une pluie pro­viden­tiel­le sauve l’Al­lemand en re­nvoyant tout le monde dans les ves­tiaires. A son re­tour Be­ck­er est un joueur com­plète­ment trans­figuré qui démolit un Lendl dépité grâce à un fes­tiv­al de re­tours et coups gag­nants.

En fin­ale, Be­ck­er prend une éclatan­te re­vanche en trois sets sur son bour­reau de l’an précédente Stefan Ed­berg, lui re­filant une roue de bi­cyc­lette au pre­mi­er set.

A l’US Open, le par­cours de Be­ck­er fail­lit s’arrêter dès le deuxième tour con­tre De­rrick Ros­tagno, qui rate deux bal­les de match, la première sur une volée trop lon­gue et la deuxième sur un pass­ing de Be­ck­er qui touc­he la bande du filet et sur­prend Ros­tagno qui met sa volée de­hors. La suite du par­cours est plus tran­quil­le et Be­ck­er re­mpor­te le tour­noi en bat­tant Ivan Lendl en fin­ale (7/6 1/6 6/3 7/6).

En fin d’année Be­ck­er re­mpor­te l’Open de Bercy (face à Ed­berg), échoue en fin­ale du Mast­ers (toujours face à Ed­berg) et re­mpor­te une deuxième coupe Davis face à la Suède dans une fin­ale où il sur­clas­se Mats Wiland­er et Stefan Ed­berg. Deuxième joueur mon­di­al fin 1989 aux yeux de l’or­dinateur, nul ne semble dout­er que 1990 sera l’année de la con­sécra­tion pour Be­ck­er.

Hélas, ce ne sera pas le cas. Il se fait d’abord battre à plates co­u­tures en quarts de Mel­bour­ne par le re­venant Mats Wiland­er. Il chute en­suite au pre­mi­er tour de Roland-Garros face au nouveau venu Goran Ivanisevic. Enfin, Lendl lui colle une raclée en fin­ale du Queen’s sur le score sans appel de 6/3 6/2. Il retro­uve quel­ques co­uleurs dans son jar­din de Wimbledon où il dis­pute une troisiè­me fin­ale con­sécutive face à Ed­berg. Le Suédois com­m­ence le match tam­bour bat­tant en re­mpor­tant les deux pre­mi­ers sets 6/2 6/2 face à un Be­ck­er com­plète­ment amorphe. L’Al­lemand se réveil­le enfin dans la troisiè­me man­che et re­nver­se com­plète­ment la vapeur, re­mpor­tant les deux sets suivants 6/3 6/3 et menant 3/1 dans la dernière man­che. Mais Ed­berg n’a pas dit son de­rni­er mot et réussit à son tour à re­nvers­er la situa­tion en sor­tant des coups mag­nifiques (dont un fameux lob sur balle de break) et à s’im­pos­er 6/4.

Malgré la perte de son titre à l’US Open en demi-finales face à Agas­si, Be­ck­er réalise une bonne fin de saison (titré à Syd­ney et Stockholm, fin­ales à Bercy et Tokyo, demi-finale au Mast­ers), ter­minant à nouveau à la secon­de place mon­diale.

En ce début d’année 1991, Be­ck­er semble bien décidé à at­teindre son Graal, cette place de n°1 mon­di­al qu’il con­voite de­puis deux ans. Il y réussit con­tre toute at­tente dès jan­vi­er en re­mpor­tant l’Open d’Australie, un tour­noi qui ne lui avait jusque-là jamais réussi. Après avoir survécu à un troisiè­me tour épro­uvant face à l’itali­en Cam­porese qui le pous­sa dans ses de­rni­ers re­tranche­ments (14/12 au 5e), il finit par l’em­port­er en dominant le doub­le tenant du titre Ivan Lendl en fin­ale (1/6 6/4 6/4 6/4). Le voilà fin­ale­ment n°1 mon­di­al.

Il réalise à nouveau une ex­cel­lente saison sur terre bat­tue (fin­ale à Monte-Carlo et demi-finales à Roland-Garros) et semble pro­mis à un quat­rième sacre à Wimbledon. Be­ck­er est bien présent le jour de la fin­ale mais, à la sur­pr­ise générale, y retro­uve un autre Al­lemand, Mic­hael Stich, tom­beur d’Ed­berg en demi. Pre­nant trop le match à la légère, Be­ck­er se fait com­plète­ment sur­prendre par l’ex­cellent niveau de jeu de Stich qui s’im­pose logique­ment en trois man­ches.

Cette défaite re­présen­tera un traumatis­me pro­fond pour Be­ck­er, une sorte de rup­ture dans sa carrière qui ne sera plus jamais la même après. Malgré quel­ques brèves périodes flam­boyan­tes (fin de saison 1992 avec vic­toires à Bâle, Bercy et le Mast­ers, fin de saison 1994), Be­ck­er con­nait­ra une lon­gue traversée du désert jusqu’à sa résur­rec­tion en 1995 à Wimbledon, où il éli­mine le n°1 mon­di­al André Agas­si en demi-finales (après avoir été mené 6/2 4/1) et at­teint une fin­ale du Grand chelem pour la première fois de­puis 1991. Il s’y in­clinera face au nouveau maître des lieux, Pete Sampras, en quat­re sets. Il at­teint en­suite les de­m­ies à l’US Open (perd con­tre Agas­si), la fin­ale de Bercy (perd con­tre Sampras) et re­mpor­te son troisiè­me Mast­ers face à Chang pour finir l’année n°3 mon­di­al.

Il re­mpor­te en­suite son sixième et de­rni­er titre du grand chelem à l’Open d’Australie 1996, en­core face à Chang, le Queen’s face à Ed­berg et at­teint une dernière fois la fin­ale du Mast­ers face à Sampras, s’inclinant lors d’une fin­ale homérique en cinq sets.

Il per­dra son titre à l’Open d’Australie 1997 dès le pre­mi­er tour face à Car­los Moya, et an­non­cera sa décis­ion de ne plus jouer de tour­nois du Grand chelem après sa défaite en quarts à Wimbledon face à Sampras. Il y re­viendra malgré tout en 1999 pour un de­rni­er baroud d’hon­neur, bat­tant les jeunes loups Kief­er et Hewitt avant de fin­ale­ment re­ndre les armes en huitièmes face à Pat­rick Raft­er, pour ce qui re­stera son de­rni­er match chez les pros.

Quel aura été l’im­pact de Boris Be­ck­er sur le monde du ten­nis ? Il a été avec Lendl à la base de l’ir­rup­tion de la puis­sance dans le ten­nis à par­tir de 1985. Si Lendl a été le précur­seur des at­taquants de fond de court moder­nes, Be­ck­er a été celui des bom­bardi­ers qui firent la loi sur sur­face rapide dans les années 1990. Mais, à la différence de ces de­rni­ers, c’était un joueur ex­trême­ment com­plet doté aussi d’un puis­sant coup droit, d’un re­v­ers sol­ide (avec men­tion spéciale pour le re­v­ers bloqué en re­tour), d’une ex­cel­lente volée et d’un très bon touch­er de balle, son seul point faib­le (très re­latif) étant un cer­tain man­que de fluidité dans les déplace­ments. Son vérit­able suc­ces­seur aura été Pete Sampras, joueur égale­ment com­plet mais doté d’une meil­leure deuxième balle au ser­vice, d’une plus gran­de fluidité dans les mouve­ments et d’une meil­leure vites­se d’exécu­tion.

Quant à sa carrière, elle est cer­taine­ment réussie d’un point de vue « com­pt­able » avec 49 tit­res dont six du Grand chelem et trois Mast­ers, ainsi que deux Co­upes Davis. Cepen­dant, on ne peut cach­er une cer­taine décep­tion, une sen­sa­tion d’inac­hevé due au fait qu’il n’a pas ex­ploité tout le poten­tiel dont il dis­posait. Si seule­ment il avait eu envie de se con­sacr­er totale­ment au ten­nis comme l’ont fait Lendl et Sampras, il aurait pu domin­er le ten­nis de 1989 à 1991, voire 1992, et con­tinu­er à être de façon st­able dans le Top 3 jusqu’en 1996.

Un autre re­gret aura été son im­pos­sibilité de re­mport­er le moindre titre sur terre bat­tue malgré d’in­nombr­ables fin­ales. Contra­ire­ment à Sampras, il avait de vra­ies chan­ces de gagn­er Roland-Garros, car be­aucoup oub­lient que de 1986 à 1991 (date de la fin de sa vraie carrière au haut niveau) Be­ck­er y a joué trois de­m­ies, un quart, un huitième (et une défaite au pre­mi­er tour).

Son or­gueil démesuré aura été sa prin­cipale force et sa prin­cipale faib­lesse ; sour­ce de ses plus gran­des vic­toires, de sa capacité à re­nvers­er des matchs com­promis (il est re­cordman des matchs re­mportés après avoir perdu les deux pre­mi­ers sets, per­for­mance réussie à dix re­prises) et de domin­er les meil­leurs (il détient le re­cord de vic­toires sur le N°1 du mo­ment, 19 !), mais aussi la cause de ses plus grands échecs, cette suf­fisan­ce dont il a souvent fait pre­uve par ex­em­ple lors des fin­ales de Wimbledon con­tre Ed­berg et Stich, ou par son en­tête­ment à vouloir battre les joueurs de fond de court à leur pro­pre jeu sur terre bat­tue.

En bref, Be­ck­er aura été un per­son­nage contra­dic­toire, un Janus du ten­nis, mais qui aura énormément con­tribué à l’évolu­tion du jeu et à la popularisa­tion du ten­nis en Al­lemag­ne.

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149 Responses to Boris Becker : l’homme qui aurait dû être roi

  1. Sam 17 mai 2011 at 20:10

    - Le coup droit de Guillaume.

    (je sais, grossière stratégie de ma part pour appâter le taulier…)

  2. Diana 17 mai 2011 at 21:08

    Djokovic à Cannes, Fed qui s’entraîne à RG depuis hier, et Nadal se recharge avant son arrivée jeudi sur une terre qui sera promise.. ou pas. Nous le saurons dans un peu moins de 3 semaines…

    Pour faire la synthèse de ce que je lis un peu partout, cette édition semble être porteuse de grands espoirs, tant l’issue est à ce jour indécise au vu des évènements récents.. Nadal n° 1, mais Djoko le talonne de si près (405 points), que le trône pourrait bien échapper à l’Ibère dès le 6 juin si d’aventure, le Serbe faisait finale (même si Nadal emportait le titre): 2000 points en jeu contre 360 à défendre, autant dire que Nadal va devoir supporter une pression dingue, lui qui déclare être toujours nerveux à RG. D’autant plus nerveux cette année j’imagine, que la confiance risque fort d’être en berne. Il sera intéressant de voir de quelle manière il va surmonter ses deux échecs plutôt cuisants de Madrid et Rome, si le warrior va prendre le pas sur l’homme certainement blessé.

  3. Jeanne 17 mai 2011 at 21:08

    Deuil ! Larmes ! J’apprends avec horreur que Gonzalez ne sera pas à RG

    • William 17 mai 2011 at 21:15

      A cause d’une blessure en plus… Je pense que c’est fini pour lui. Il annonçait qu’il entrait clairement en fin de carrière et qu’il sougerait à arrêter si les blessures le ralentissaient trop. Dommage, un joueur que j’apprécie beaucoup.

    • Diana 17 mai 2011 at 21:28

      Je crois qu’il s’est blessé au genou lors de son match contre Eysseric. Mais il avait déjà abandonné à Prague la semaine précédente. A priori, la hanche va bien, on peut donc avoir espoir de le revoir d’ici à quelques semaines…

  4. Sylvie 17 mai 2011 at 21:44

    Merci à Robert pour cet excellent premier article sur un joueur que j’appréciais beaucoup même si je préferais son rival suédois.

    Comme tu le dis, une impression d’inachevé même s’il possède tout de même un très beau palmarès. Je l’ai surtout vu jouer sur herbe et sur terre ne suivant pas le circuit d’aussi près à cette époque. Mais j’ai gardé d’excellents souvenirs de certains affrontements, notamment avec Edberg.

  5. Sylvie 17 mai 2011 at 21:45

    Sinon, je relaye cette info, lue ailleurs et fort triste

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2011/20110517_101202_l-hommage-de-razzano.html

    • Jeanne 17 mai 2011 at 21:58

      Quelle tristesse ! C’est très émouvant, j’espère qu’elle s’en relèvera.

    • Djita 17 mai 2011 at 22:52

      Ah je ne savais pas, très émouvant.
      Sylvie faut pas me montrer les liens comme ça, je pleure trop vite. :cry:

    • karim 17 mai 2011 at 23:03

      Oh la c’est super triste ça. 32 ans, c’est dégueulasse la vie parfois. vraiment.

    • Coach Kevinovitch 18 mai 2011 at 04:57

      Je viens de voir ça et c’est vraiment terrible. La vie est trop injuste!

  6. Kaelin 17 mai 2011 at 22:15

    -Les prédictions et analyses de Riton et sa grande tête de con en gros sur l’article sur la rubrique tennis d’Eurosport.

  7. Jeanne 17 mai 2011 at 22:58

    Tiens regardez ça http://youtu.be/DTMx–E0OhY ! Ça va hyper lentement, et on a l’impression qu’ils frappent tout doucement, mais Borg est hallucinant en passings (ou alors c’est Connors qui ne sait pas monter).

    Les gestes qu’ils ont en revers comme en coup droit sont très particuliers, on ne voit pas ça sur le circuit actuellement

  8. karim 17 mai 2011 at 23:08

    what the fuuuuuck quelle est la probabilité, ça peut pas être c’est fou:

    http://good-times.webshots.com/video/3027492190010213430SoyPBH

    • Clément 18 mai 2011 at 01:35

      Rambo existe !!

  9. karim 17 mai 2011 at 23:10

    - le tennis d’avant en moule burne et en moon balls
    - la remise de chèques géants sur le court pour les tournois US, ça tient pas dans le porte-monnaie c’est ridicule
    - les avions de La Guardia au-dessus du Louis Armstrong dans les années 80-90.

    • William 17 mai 2011 at 23:18

      -les shorts de Julien Benneteau. Sa façon de les porter est affreusement unique. Un poil trop court, mais l’effet manchot empereur est là. Le tout avec les jambes arquées, histoire de rien gâcher.

      • Kaelin 17 mai 2011 at 23:39

        Le maitre ça reste Mardy Fish ^^, énorme short et soquettes et bonne tête de beauf

    • Robert 17 mai 2011 at 23:27

      - Les shorts de Nadal et les t-shirts de Murray
      - la moumoute d’Agassi
      - Yoda qui se la pète :-P http://www.youtube.com/watch?v=2mHuMJH9xYc

  10. karim 18 mai 2011 at 00:25

    - l’arrachage de cils de Lendl
    - le courage de Roddick
    - Francesca Schiavone, Dinara Safina, Justie Hénin, Marion Bartoli, Martina Hingis, Maria Sharapova, Arantxa Sanchez, Nathalie Tauziat, Jana Novotna, Conchita Martinez, Anke Huber, arghhhhhhhhhhhhh

    • Cochran 18 mai 2011 at 00:30

      Tu laisses Justine en dehors de çà s’il te plait. Je m’en voudrais de t’envoyer ad patres si jeune et encore vert.

    • Coach Kevinovitch 18 mai 2011 at 04:49

      Tu enlèves Mar(t)i(n)a oh!

      Sinon, un grand merci pour avoir mentionné le « courage » de Roddick.

  11. Djita 18 mai 2011 at 00:58

    -les pronos foireux et destructeurs de Yoda

    • Robert 18 mai 2011 at 01:05

      Ben non ça c’est plutôt cool, on se fait un max de pognon en pariant l’inverse :-D

  12. Robert 18 mai 2011 at 01:14

    - Chang qui parle de dieu
    - la langue de Sampras au service
    - les matches de croco style Vilas-Wilander
    - les matches entre bombardiers années 90: 1h20 pour 5 sets dont 4 tie-breaks

  13. Babolat 18 mai 2011 at 02:21

    Lionel Chamoulaud.

  14. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 18 mai 2011 at 07:57

    Merci Robert pour l’article et bienvenue parmi nous! :) Pas eu encore le temps de tout visionner mais c’est du très beau boulot. Un joueur que je connais peu voire pas du tout hormis quelques vidéos YT. Mais ce fut un valeureux rival pour mon chouchou suédois à la volée divine…

    -le grattage de cul de Nadal
    -les amorties foirées de Benoit Paire
    -les pleurs et gémissements de Yoda après un Rdv à la Bastille…

    • Nath 18 mai 2011 at 08:18

      Pas de transition entre les 2 parties ? Surprenant !

      - le service de Bartoli
      - l’hyperactivité de Roddick et ses tics
      - les smashs dans le filet de Kuznetsova
      - la démarche toute molle de JMDP

  15. MONTAGNE 18 mai 2011 at 10:23

    - la victoire de Lendl sur Big Mac en finale de RG 84
    - la victoire de Lendl sur Big Mac en finale de RG 84
    - la victoire de Lendl sur Big Mac en finale de RG 84
    - la victoire de Lendl sur Big Mac en finale de RG 84

    etc…

  16. Babolat 20 mai 2011 at 15:03

    Pas encore eu le temps de féliciter Robert comme il se doit pour son article sur Boris.
    C’est qu’il va finir par être oublié si on ne parle plus de lui le gaillard.
    En fait… je me suis éveillé au tennis avec la victoire de Becker à Wimbledon en 1985. J’avais 11 ans et lui 17 ans… mon grand frère quoi. J’aimais tout chez lui, son gros coup droit, son gros service, sa façon de se promener avec la balle en la faisant rebondir avec sa raquette en l’agitant de droite à gauche comme un chien-chien remue la queue, sa tronche (ouais il ressemble un peu à mon père) et son mental.
    Mais… il m’insupportait quand il commençait à brailler sur le court comme un bébé qui a perdu son hochet. Je lui ai vite préféré le suédois hermétique Edberg. Mais Boris restait tout de même numéro 2… jusqu’à ce qu’arrive Agassi. Short déchiré et tout, moi qui suis en pleine crise ado… ça le fait. Pendant un moment, je ne jure que par le kid de Las Vegas mais je suis quand même fier de mon Boris quand il bat Agassi en Coupe Davis en remontant deux sets de handicap.
    C’est alors que débarque Sampras. Il fait mieux que Becker et Edberg puisque lui, arrive à battre régulièrement Agassi (que je mets toujours dans mes 4 joueurs préférés). Je suis les matchs Becker/Sampras avec beaucoup de tension : « L’allemand va-t-il encore me faire payer mon infildèlité en battant mon nouveau chouchou ? » je n’ai jamais regardé un seul match Becker/Sampras avec l’esprit serein.

    Bon… le temps a passé, j’ai grandi, pris moins à coeur toutes ces choses mais j’ai mis un point d’honneur à voir le dernier match de mon ancien champion. Comme j’étais heureux de le voir battre Hewitt que je ne pouvais déjà pas piffrer à ce moment-là. Rafter… si Boris avait eu 5 ans de moins, il aurait pas fait un pli. enfin…

    Pour le reste, j’avoue que j’ai surtout suivi Boris dans son tennis, le reste ne m’importait pas. Qu’il couche avec tel ou untel, qu’il ait un gamin qui s’appelle Noah ou Connors… sur le court, Boris, c’était un instantané dont il ne fallait pas rater le dernier déclic.

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