La saison de terre battue débute réellement cette semaine. Un petit quizz pour fêter ça.
1- Je suis un grand tournoi sur terre battue, dont l’édition 1981 ne consacra pas de vainqueur. La finale Vilas/Connors est interrompue par la pluie et ne sera jamais terminée, ni rejouée.
2- Muster, Mancini, Medvedev, Ivanisevic et Agassi enchaînés pour s’en aller gagner Roland-Garros, le tout en perdant un seul set en route : a-t-on déjà vu plus belle brochette… d’embrochés sur la route d’une couronne parisienne ?
3- Souvent dépeinte comme une petite sœur de Monica Seles, ma victoire à Roland-Garros est restée sans lendemain. Un peu jet-setteuse, beaucoup blessée, je n’ai ensuite plus remporté qu’un seul tournoi, sur la terre battue américaine de Charleston.
4- Je suis le dernier tombeur de Rafael Nadal sur terre battue avant que l’Ibère n’entame sa fabuleuse série de 81 victoires consécutives sur ocre. Avec mon énorme coup droit lifté, on disait d’ailleurs à mes débuts que j’étais le pendant droitier du Majorquin.
5- Qui pour faire mieux que Rafael Nadal ? Moi. Tenez-vous bien, j’ai gagné 125 matchs d’affilée sur terre battue. Que dire de plus ?
6- Ancien grand tournoi de terre battue disputé peu avant Roland-Garros, mes conditions climatiques étaient tellement particulières que mon palmarès présente très peu de cohérence avec mes collègues de surface ocre. André Agassi avait dit que pour bien figurer sur mon court central il fallait d’abord apprendre à jouer dans un réfrigérateur.
7- Surnommé « l’Ecureuil », un sobriquet dont m’avait affublé Ilie Nastase, j’ai enregistré la plus grosse dérouillée recensée en finale de Roland-Garros durant l’ère Open. Indice score : Roger Federer a failli me rejoindre en 2008, et en 2004 on se demandait au début du troisième set si Guillermo Coria n’allait pas infliger la même marque à Gaston Gaudio.
8- Je n’ai jamais réellement brillé en Grand chelem (seulement deux huitièmes à Roland-Garros malgré ma longue carrière), mais j’ai engrangé au maximum dans les épreuves de seconde catégorie : mes 12 titres dans des enceintes aussi prestigieuses que Sopot, Budapest ou Modène m’ont permis de monter jusqu’au 15e rang mondial. Je détiens aussi le faramineux ratio, digne des plus grandes, de 12 finales remportées… sur 13 disputées. Près de 95% de réussite. Indice people : mon ex-mari (et ex-entraîneur) est aujourd’hui coach de Robin Soderling.
9- Espagnol, j’ai atteint le Top 20 en 1984 suite à ma victoire aux Internationaux d’Allemagne. Je mets alors ma carrière entre parenthèses pour rester auprès de mon père malade. Après la mort de celui-ci, je réintègre le Top 20 en 1990… suite à ma seconde victoire aux Internationaux d’Allemagne.
10- Quelques semaines avant de remporter Roland-Garros en sauvant une balle de match au premier tour, j’avais remporté les Internationaux d’Italie après avoir écarté… onze balles de match au premier tour contre Kim Warwick ! La classe.
11- Si les années 2000 ont été fastes pour le tennis masculin argentin, il n’en a pas été de même pour ces demoiselles : nous sommes les deux seules joueuses de ce pays à avoir pu atteindre les demi-finales d’un Grand chelem, Roland-Garros en l’occurrence, durant cette décennie.
12- Petit village situé dans les alpages, le tournoi de tennis que j’accueille a toujours été très apprécié des joueurs. Ken Rosewall est venu glaner chez moi l’un des derniers trophées d’une riche carrière, tandis qu’en double j’ai vu triompher une dream team composée de Roger Federer et Marat Safin.
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Bon, j’ai rien vu des matchs, mais les résultats sont somme toute logique…
Mauvaise opération pour moi, puisque Verdasco a perdu contre Robredo (pas un tirage facile, c’est vrai), mais le Fernando n’en fout vraiment pas une de bonne. Almagro aurait au moins pu me faire le plaisir de perdre également, histoire d’équilibrer les forces avec tous ceux qui l’ont pris. Comme en plus, j’ai fait la mauvaise pioche avec Dolgo plutôt que Raonic (je m’en veux vraiment sur ce coup-là, surtout que j’ai plus qu’hésiter). Avant Miami, je crois que j’étais 15ème. Après Monte-Carlo, je suis sûr que je serai à peine dans le top-50. Deux tournois catastrophiques. Je crois que j’ai déjà plus que Fed et Troicki! (Bon, faut dire que: Roddick, Stan, Del Potro, Nishikori – qui a même pas gagné sa finale dimanche – et Dimitrov étaient pas dans le tableau…) Bon, énoncé comme ça, avec seulement 4 représentants de ma team au départ, j’avais peu de chance de performer. Et ca démontre que ma team n’est pas une team de terre battue, ce que je savais, même si j’espérais mieux de Dolgo et Verdasco… et que Stan et Del Po devraient quand même me rapporter qqch.
C’est fou ce que je trouve ce tournoi chiant, sinon. Bcp d’absents, des 1ers tours insipides. J’ai l’impression que le vrai tournoi ne va commencer que vendredi. Et encore.
Bon, je pense que maintenant tous ceux qui avaient des réponses à donner l’ont fait, OK? Et comme en plus à vous tous, vous avez tout trouvé, voici venu le temps non pas des rires et des chants mais des REPONSES Z’OFFICIELLES.
1- Je suis le tournoi que l’on qualifie souvent de répétition générale à Roland-Garros et qui se joue justement cette semaine: l’Open de Monte-Carlo. Vous êtes fort nombreux à avoir deviné.
2- Beaucoup ont trouvé Jim Courier, même Noël le jeunot, mais il fallait aussi indiquer l’année, hé bien c’était 1992 (bravo à HD et Arno qui s’y sont mis à deux; mais aussi à CK, Quentin, Baptiste, Kristian) et non 91 (pas bravo à moi-même entre autres!). Courier 92, une des plus impitoyables broyeuses jamais vue Porte d’Auteuil : 6/1 6/4 6/4 contre Muster, 6/4 6/2 6/0 contre Mancini, 6/3 6/2 6/2 contre Agassi… Seul Goran Ivanisevic, en quarts de finale, put prendre un set à l’Américain sur la route de son second Roland.
3- Iva Majoli, qui priva Martina Hingis en 1997 d’un probable Grand chelem calendaire en remportant Roland-Garros à ses dépens. La Croate ne confirma jamais vraiment ce titre, et son meilleur classement WTA restera un dossard 4. Tout le monde ou presque (May, c’est resté sur le bout de ta langue?) se souvient de Iva.
4- Le Russe Igor Andreev, qui fut notamment quart de finaliste à Roland en 2006. Facile, presque tout le monde a trouvé.
5- Chris Evert, invaincue sur terre battue six années durant, de 1973 à 1979. Bravo à CK et Kristian. Pas la peine d’aller chercher le pré-open, les crocodiles (Lacoste) ou le tennis handisport. Quant à Vilas il s’était arrêté à 53 victoires consécutives.
6- L’Open de Hambourg, comme tout le monde ou presque l’a deviné.
7- L’Américain Brian Gottfried, massacré en 1977 par un Guillermo Vilas trop content de n’avoir pas cette année-là Bjorn Borg dans les pattes (6/0 6/3 6/0). Arno y était presque, CK l’a guidé, Quentin et Kristian l’ont confirmé.
8- D’origine russe mais naturalisée israëlienne, je suis Anna Smashnova, joueuse au style évoquant quelque peu Arantxa Sanchez. J’ai longtemps été mariée à l’ancien pro italien Claudio Pistolesi… lui-même coach actuel du Suédois Robin Soderling (celui-ci s’étant séparé de Magnus Norman depuis plusieurs mois). Seuls CK et Quentin m’ont reconnue.
9- Je suis l’Espagnol Juan Aguilera, et mes deux victoires à Hambourg sont mes principaux faits de gloire (victoires sur Vilas, Noah et Sundström en 84, sur Chang, Courier et Becker en 90). A Roland-Garros, je n’ai jamais passé les huitièmes de finale. Seuls Quentin et Kristian m’ont trouvé. Et Sergio Casal coûte à CK un grand chelem.
10- Désolé pour Baptiste : il s’agit de l’Italien Adriano Panatta dont 1976 fut la grande année avec sa seule victoire en Grand chelem (Roland-Garros), un titre à la maison au Foro italico, ainsi qu’un sacre en Coupe Davis. Bravo CK et Kristian.
11- Paula Suarez (2004), surtout connue pour avoir été une grande spécialiste de double (8 titres en Grand chelem, dont 4 Roland-Garros). Et avant elle Clarisa Fernandez (2002), surtout connue pour… ses tendinites à répétition qui l’ont empêché de faire quoi que ce soit d’autre que cette demi-finale parisienne. Mais ce n’était pas Gisela Dulko comme tout le monde ou presque (CK, Quentin) l’a indiqué.
12- Comme beaucoup l’ont noté, je suis l’Open de Gstaadt, toujours salué par les joueurs au bilan des tournois les plus agréables. À ne pas confondre avec Bastad qui est en Suède (n’est-ce pas Noël).
Tout à fait Colin, j’avais le nom de la joyeuse Iva Majoli sur le bout de la langue, d’ailleurs je me souviens très bien de sa très bonne humeur ce jour là, elle avait tapé la balle avec un ramasseur de balle, elle dégageait une telle sérénité à ce moment là… juste contente d’être là, pas comme des Safina qui une fois arrivée en finale se décompose littéralement.
11/12 pour ma pomme, c’est dommage de ne pas avoir fait le grand chelem mais je m’y attendais à une très bonne note car la terre battue et le tennis qui est pratiqué me sont très chers tout comme je m’attendais à ce que ne soit pas parfait.
Je fais le débrief de mes réponses:
1) Je connaissais l’anecdote donc réponse instantanée sans réfléchir
2) J’ai réfléchi un moment puis je me suis concentré et ai repensé aux extraits de ces matches que j’avais vu sur Youtube (j’étais trop jeune à l’époque) et puis j’ai trouvé.
3) Réponse instantanée car c’est la première finale de tennis féminin dont j’ai le souvenir concret de l’avoir vu.
4) Réponse instantanée
5) Réponse instantanée
6) Réponse instantanée
7) Réponse instantanée
8) Réponse instantanée
9)Parmi les joueurs espagnols des années 1980, je ne connais que Javier Sanchez, Emilio Sanchez, Sergio Casal. Je savais que ce n’était pas un frère Sanchez donc je me suis dit que c’était Casal. L’existence de Juan Aguilera m’était inconnue donc je n’ai aucun regret
10) La grande réflexion! Parce qu’il fallait chercher quels joueurs avaient fait le doublé Rome-Roland Garros donc se rappeler des vainqueurs des deux tournois…ce qui n’est pas évident pour moi quand on traites des années 1990 et 1980. Puis par un éclair de génie, je me suis rappelé de la page « -30″ de Tennis Magazine de juin 2006 qui traitait donc de juin 1976 et qui parlait de Panatta qui avait fait le doublé Rome-Roland-Garros.
11) Je ne connais que trois joueuses argentines: Clarisa Fernandez, Paola Suarez et Gisela Dulko. Je savais que Gisela n’a jamais fait de demi-finales à Roland-Garros donc il s’agissait forcément de deux autres.
12) Réponse instantanée.