De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par défini­tion les Mast­ers 1000 ont, de­puis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt re­specté le prin­cipe d’unité de lieu (rap­pelons que bien que Key Bi­scayne ait mué en Miami le tour­noi n’a pas changé de loc­alisa­tion, juste de spon­sor prin­cip­al), il est une ex­cep­tion, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous an­nuels.

De­puis vingt ans, l’ac­tuel Mast­er 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des for­tunes nationales ten­nistiques ; tour­noi his­torique dis­puté à Stockholm de­puis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champ­ions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Al­lemag­ne im­posant sa puis­sance, spor­tive et fin­an­cière, dans les années 1990 et dont le grand ar­genti­er fut Ion Tiriac. Et quand l’Al­lemag­ne s’es­souffle, le mous­tachu sent bien le vent : di­rec­tion l’Es­pagne, avant la pro­mo­tion en terre bat­tue qui per­met à Shanghai, désor­mais dépour­vu de Mast­ers Cup, d’or­ganis­er de­puis l’an de­rni­er son « grand » rendez-vous de ten­nis. Re­tour sur l’his­toire agitée de ce tour­noi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avène­ment des pom­peuses étiquet­tes « Super 9″, « Mast­ers Se­ries » ou en­core « Mast­ers 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du pal­marès : Stan Smith (deux tit­res), Arthur Ashe (deux tit­res), Bjorn Borg (un titre), John McEn­roe (quat­re tit­res… et ceci), Mats Wiland­er (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Ed­berg (deux tit­res)… Avec la décen­nie 1990, les bom­bardi­ers se re­ndent maîtres de la moquet­te suédoise et Boris Be­ck­er se tail­le la part du lion, égalant bientôt le quad­ruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, men­tion­nons égale­ment les vic­toires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fal­lait n’en re­tenir qu’une, ce serait l’édi­tion 1994, durant laquel­le Boum-Boum ef­fectuera un ex­ploit qui de­meurera inédit quin­ze ans durant : battre les trois meil­leurs mon­diaux en suc­cess­ion. Be­ck­er n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le clas­se­ment chez ce type de champ­ions… Il le démontrera en bat­tant tour à tour Mic­hael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des sur­faces in­door… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Must­er. Be­ck­er et Stich chez les hom­mes, Graf et la petite Huber chez les fem­mes, l’Al­lemag­ne du ten­nis rayon­ne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première for­tune de Roumanie, met sur pied un grand tour­noi al­lemand en in­door et prend la place de Stockholm au calendri­er. Et pour que cette uni­que re­présen­ta­tion dans la Ruhr reste in­oub­li­able, elle con­sac­rera un vain­queur in­at­tendu, Thomas Must­er, qui re­mpor­tait là le second de ses quat­re tit­res con­quis sur une sur­face autre que la terre bat­tue. 4 sur… 44 ! Bat­tant Mal­iVai Was­hington en fin­ale et avec égale­ment Ar­naud Boetsch dans le de­rni­er carré, l’édi­tion 1995 ne re­stera pas dans les mémoires, malgré tout de même une super­be demi-finale Must­er / Sampras. Dès l’année suivan­te, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les spon­sors, Stuttgart et sa vit­rine re­splen­dissan­te Porsche – 13 vic­toires aux 24H du Mans, 3 tit­res de champ­ion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années fol­les. Cinq ans durant, l’épreuve al­leman­de con­sac­rera un pal­marès assez bi­garré, entre vieux chevaux de re­tour et jeunes es­poirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il in­augurera en gran­de pompe l’évène­ment de Stuttgart. Boris Be­ck­er re­mpor­te là son 48e titre ATP, bat­tant en fin­ale Pete Sampras au bout de cinq sets end­iablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Mar­tin, si tu nous lis – quel­ques semaines plus tard en fin­ale du Mast­ers. L’Al­lemand con­clura sa faste saison (titré à Mel­bour­ne en début d’année) par une vic­toire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasi­ment achevée.

. 1997 : Le filifor­me Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de fin­ale à l’US Open (vic­toire sur Sampras au pas­sage). Son succès al­lemand, vic­toires sur Rios, Raft­er et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois de­puis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa fin­ale de Roland-Garros per­due con­tre Jim Co­uri­er.

. 1998 : Après s’être con­tenté du plateau de fin­alis­te l’année précédente, Ric­hard Krajicek s’ad­juge à l’unanimité le trophée. Nor­man, Agas­si, Ivanisevic, Sampras et Kafel­nikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras par­venant à lui chip­er un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient en­core, oui, le Hol­landais pouvait être énorme dès lors que son corps le lais­sait tran­quil­le. Problème, comme dis­ait Agas­si : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de ten­nis il se bles­se ».

. 1999 : Thomas En­qv­ist au pal­marès. Le grand frère de Tomas Be­rdych a toujours ex­cellé en in­door, au point d’ail­leurs de re­mport­er les deux Mast­ers Se­ries de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il ef­fectue une démonstra­tion de force à peine moins im­pres­sion­nante que Krajicek la saison précédente, avec des vic­toires sur quat­re mem­bres du Top 10 : Andre Agas­si (N°1), Gus­tavo Kuert­en (N°5), Ric­hard Krajicek just­e­ment (N°8), et Mar­celo Rios (N°9). Mal­heureuse­ment pour En­qv­ist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Fer­reira. Lorsque débute le Mast­ers Se­ries de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus re­mporté le moindre tour­noi de­puis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de fin­ale à Mel­bour­ne et Wimbledon per­son­ne n’imagine Fer­reira cap­able de re­mport­er le titre. Il écar­tera pour­tant comme un grand le tenant Thomas En­qv­ist, An­drei Pavel, Sébas­ti­en Gros­jean et en fin­ale Lleyton Hewitt pour re­mport­er le 14e tour­noi de sa carrière. Il at­tendra en­core trois ans pour qu’un quin­zième (Los An­geles) vien­ne définitive­ment clôturer une carrière bien re­mplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Al­lemag­ne at­tend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tom­beur notam­ment du bientôt N°1 mon­di­al Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette vic­toire son entrée dans le Top 10. Mais la sen­sa­tion pro­vient de l’iden­tité du fin­alis­te, plus habitué aux trophées de doub­le que de sim­ple : le Bi­élorus­se Max Mir­nyi. Pour en ar­riv­er là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quat­re bal­les de match lors de ce par­cours : deux con­tre Kuert­en, deux con­tre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne égale­ment le tour­noi en doub­le), il pre­ndra trois fois deux en fin­ale. Fin de l’his­toire pour Stuttgart : le tour­noi s’éteint com­plète­ment à l’ATP pour re­prendre un créneau WTA.

2002-2008 : Mad­rid, les années royales. En sept ans, le Mast­er 1000 de Mad­rid aura con­sacré sept vain­queurs différents, et quels vain­queurs : Agas­si, Fer­rero, Safin, Nadal, Feder­er, Nal­bandian et Mur­ray. Que du lourd, au point même que les cinq premières édi­tions con­sacrèrent cinq N°1 mon­diaux. Le détail :

. 2002 : Un pre­stigieux vain­queur, Andre Agas­si, qui grâce à ce troisiè­me Mast­er Se­ries de l’année en­tretenait l’es­poir de ter­min­er l’année N°1 (il se con­ten­tera du 2e rang, derrière Hewitt et de­vant Safin), mais pas de fin­ale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait dis­put­er sa première – et seule – fin­ale dans un tour­noi de cette im­por­tance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fab­rice San­toro sig­nait ici sa troisiè­me et dernière demi-finale en Mast­er Se­ries.

. 2003 : A ce mo­ment précis, Juan Car­los Fer­rero semble avoir posé sa patte sur le cir­cuit. Vain­queur à Roland-Garros, fin­alis­te à l’US Open, l’Es­pagnol vient de s’em­par­er de la première place mon­diale suite à sa vic­toire sur Agas­si à New York. Dans la foulée, il re­mpor­te à domicile son quat­rième Mast­er Se­ries. En chemin, il bat Roger Feder­er dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasi­ment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Mad­rid que l’on découv­re réel­le­ment un joueur qui fera parl­er la poud­re quel­ques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en fin­ale grâce à son grand coup droit (bat Kuert­en et Rod­dick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safini­en. Marat Safin en­tame à Mad­rid une marche en avant qui lui of­frira tit­res à Mad­rid, Pékin, Bercy, demi-finale au Mast­ers avec match énorme à la clé con­tre Feder­er, avant le som­met australi­en en début d’année suivan­te. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Ar­gentin David Nal­bandian, arrivé en fin­ale sans per­dre un seul set. Mais le match pour le titre tour­ne court : comme souvent à cette époque, Nal­bandian est fébrile dans ses fin­ales et il n’y aura pas réel­le­ment match : Safin s’im­pose 6/2 6/4 6/3 et débute le de­rni­er grand run de sa carrière, le plus ac­compli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se par­tagèrent les neuf Mast­ers 1000 : quat­re à Feder­er, quat­re à Nadal, un à Be­rdych (Bercy, où les deux pre­mi­ers cités étaient ab­sents). A Mad­rid, Rafael Nadal pro­uve dès 2005 qu’il est un ter­ri­en qui s’ex­porte. En fin­ale, il bat l’homme chaud du mo­ment, Ivan Ljubicic, qui re­stait sur 16 vic­toires con­sécutives (deux en Coupe Davis, avant des tit­res à Metz, Vien­ne puis le par­cours mad­rilène). Le Croate re­mpor­te pour­tant les deux pre­mi­ers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend ob­stiné­ment, s’accroc­he, pous­se l’ad­versaire à la faute, in­ver­se petit à petit la vapeur, jusqu’à re­mport­er le match au tie-break du cin­quiè­me set. Un grand mo­ment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une vic­toire à la Pyrrhus puis­que, exténué, le pied meurtri, Nadal met­tait dans la foulée un terme à sa saison, avant de loup­er l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Feder­er, qui re­mpor­te l’un des rares Mast­er Se­ries où il ne s’était jamais dis­tin­gué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu en­vieuse… Cette année-là, le Suis­se trace, au point d’explos­er sa bête noire David Nal­bandian en de­m­ies (6/4 6/0) puis le Chili­en Gon­zalez en fin­ale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivan­te, les deux hom­mes se retro­uveront en­core en fin­ale à Bâle, avant leurs retro­uvail­les à venir en fin­ale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Feder­er sans per­dre un set, tan­dis que le Chili­en se con­solera avec l’un des plus furieux par­cours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nal­bandian fait son Safin et s’ad­juge le doublé in­door Mad­rid – Bercy. Mais lui ne par­viendra pas à pro­long­er l’état de grâce jusqu’aux anti­podes. Sur­tout, David con­tribue à re­mettre au goût du jour un ex­ploit plus vu de­puis tre­ize ans et Be­ck­er à Stockholm : battre les trois meil­leurs mon­diaux sur un tour­noi. Djokovic avait initié le mouve­ment à Montréal (bat Rod­dick, Nadal, Feder­er), Nalby le fera à un mo­ment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Be­rdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retro­uv­er la clé du coffre-fort suis­se (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il re­mettra ça aux dépends du Top 2, bat­tant cette fois Feder­er en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en fin­ale, score à peine moins sec qu’à Mad­rid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapp­er timide­ment à la porte du ban­quet des géants. Il se nomme Andy Mur­ray, est Éco­ssais et re­mpor­te à Mad­rid son deuxième Mast­er 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mon­di­al, il a battu Cilic, Mon­fils et sur­tout Feder­er pour se hiss­er en fin­ale. Le de­rni­er ob­stac­le avant le titre est Français et a ex­plosé cette saison : Gil­les Simon. Déjà trois fois vain­queur en tour­nois, demi-finaliste à Cin­cinnati, le Niçois s’est fait à Mad­rid une spécialité des matchs marat­hons : trois sets con­tre An­dreev, trois sets con­tre Blake, trois sets con­tre Ginep­ri, trois sets con­tre Kar­lovic, et enfin trois sets con­tre le N°1 mon­di­al Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagar­re. Épuisé, le Français ne par­viendra pas réel­le­ment à faire trembl­er Mur­ray en fin­ale. Le tour­noi peut main­tenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du ten­nis, le ten­nis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est en­clenché : Ham­bourg, de­rni­er fleuron du ten­nis al­lemand, perd son statut de Mast­er 1000 ; Mad­rid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de per­dre le Mast­ers, ob­tient son gros tour­noi en guise de com­pen­sa­tion. Mais quel tour­noi ; après l’habituel­le série de for­faits (pour le coup Feder­er et Mur­ray), voici venir la lit­anie des ab­an­dons : Zverev et Acasuso au pre­mi­er tour, Haas, Rod­dick et del Potro au second, Mon­fils et Waw­rinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en de­m­ies… Vous avez bien compté : neuf ab­an­dons en une semaine pour des joueurs fatigués par les lon­gues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de récon­fort dans des tri­bunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vrai­ment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à salu­er car son par­cours ne dut rien à per­son­ne : Nikolay Davyden­ko, vain­queur de son troisiè­me Mast­er 1000 en carrière en bat­tant, sans ab­an­don aucun, Gon­zalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La suc­cess­ion du Russe est ouver­te.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Jérôme 17 octobre 2010 at 11:52

    Bon allez. Match de niveau médiocre et avec en perspective une issue déplaisante. Je repasserai pour voir le résultat. A +

  2. Jean 17 octobre 2010 at 11:56

    Pas beaucoup d’enjeu dans cette exhibition, juste les egos, marrant.

    Tout ce que le morbac écossais peut mettre en avant aujourd’hui, c’est combien il avait été nul à l’USO, mais je sens que l’on va encore nous en faire un favori pour quelque chose.
    Genre il va serrer Rihanna.

    En fait, je crois bien qu’au fond, je ne comprends pas trop pourquoi Vieux Doudou continue à jouer.

    Lionel, je t’aurais bien traité de narvalo mais c’est trop léger. C’est 62 ans la retraite, fait des articles, vérole ! Sur Marion Bartoli, même.

    Putain, Guns’n’Roses… Le monde part en couilles…

  3. Jeanne 17 octobre 2010 at 11:56

    Murray fait pas mal de fautes aussi, bref on n’en a pas pour notre argent.

    • Ulysse 17 octobre 2010 at 11:57

      Murray fait des fautes mais il met tellement de balles longues, à 10cm de la ligne…

    • Nath 17 octobre 2010 at 12:02

      Il joue bien dans l’ensemble quand même.

  4. Ulysse 17 octobre 2010 at 11:56

    Le Suisse a du mal à aligner trois matchs corrects de suite. Là il est aux fraises. Hier il arrivait à élever son niveau dans le money time. Aujourd’hui c’est l’inverse : il joue bof et s’effondre dès qu’il y a une balle importante.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:03

      Oui, autant hier il a serré le jeu dans le money time, autant aujourd’hui c’est l’inverse qui s’est produit.

  5. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:57

    Tout le monde voyait Federer favori en se basant sur son match d’hier mais malheureusement, cette année on a vu qu’un match ne fait pas l’autre.Un Federer moyen contre un bon Murray, ça donne ça. Et puis on retrouve le Federer inefficace sur balle de break et face à ces joueurs là ça ne passe pas. Federer pourrait avoir deux breaks d’avance dans ce set et c’est lui qui est mené.

    • Djita 17 octobre 2010 at 12:05

      On ne l’a pas vu cette année. C’est comme ça depuis toujours en tennis. ;)

  6. Chewbacca 17 octobre 2010 at 11:58

    Pas de panique je suis là et le match va tourner.

    • fieldog 17 octobre 2010 at 12:07

      Ouais ben t’aurais pu ramener ta fraise d’alcoolo avant bordel!

  7. Sylvie 17 octobre 2010 at 12:01

    Qu’est-ce qu’il remet Murray, c’est hallucinant !

  8. Alexis 17 octobre 2010 at 12:02

    ça poque

  9. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:05

    Paul Annacone est sinistre. Il faut reconnaître qu’y a un peu de quoi.

  10. Cochran 17 octobre 2010 at 12:07

    ça fait déjà 4 finales de perdue cette année, pas bon pour les stats. Même si globalement, il a fait un bon tournoi, une finale et récupère sa place de n°2, ce dernier match laisse une sale impression. Même si Murray a retrouvé son niveau de jeu de l’été, Fed n’y est pas vraiment et montre des signes d’agacements et de frustration assez palpables. Dommage pour le spectacle.
    Vivement Londres pour la revanche ! Battre Murray « at home », ça n’a pas de prix.

  11. Alexis 17 octobre 2010 at 12:08

    Ce dernier jeu était bien laid ma foi.

  12. Sam 17 octobre 2010 at 12:08

    Suffit de voir juste la balle de match pour comprendre que ça n’est pas un vrai tournoi.

  13. Alex 17 octobre 2010 at 12:08

    Trop mauvais le Fed aujourd’hui, à oublier…

  14. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:09

    Un petit 6-3 6-2 avec 4 breaks dans la tronche. Très fragile. Difficile de s’enthousiasmer pour le Suisse maintenant tant il alterne le chaud et le froid.

  15. benja 17 octobre 2010 at 12:11

    Une des pire exécution de l’ex-n°1. Certes pas du niveau de RG2008 mais quand même 3 et 2 c’est très net. 70 pts à 53. 1h25 de jeu.

    Pourtant, J’ai rarement vu Murray servir aussi mal en +: 53% de premières , c’est faiblard. Alors que Fed était à 70% mais en servant moins fort que Serena…24% sur ses deuxièmes, inoui pour tel champion.

    Enfin, la lutte pour la deuxième s’annonce serrée pour les prochains mois, Fed étant a l’aise jusque l’AO mais après ça se corse.

    • Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:18

      C’est le débarquement de mes couilles vous êtes à l’heure.

      • benja 17 octobre 2010 at 12:23

        ouh la! on est tri-triste parceque Ro-ro a perdu? Tu commences à t’y habituer non?

        • Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:31

          Triste non ,fatigué de ma nuit oui,par contre toi dans le genre grosse burne tu te situe ou sur une échelle de 1 à 10?

          • benja 17 octobre 2010 at 12:37

            Reste poli, grand. C’est pas grave, c’est du tennis…il a déjà gagné beaucoup de le symphatique germanophone.
            Il en laisse un peu aux autres, on va dire ça comme ça hein.

        • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:34

          Ça suffit les enfants, sinon maman Jeanne vous colle une paire de claques :mrgreen:

          • Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:40

            mhhhhhhhh je préfèrerai que tu me claque les fesses.

            • benja 17 octobre 2010 at 12:46

              Ca, c’est marrant!!

          • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:52

            Heureusement que Karim t’aime bien, autrement je t’aurais dispersé dans l’Amazone

        • fieldog 17 octobre 2010 at 12:36

          Franchement Benja lâche nous un peu la grappe. Tu as beaucoup plus ta place sur SV qu’ici vu que chacune de tes interventions (heureusement rares) ne sont que des tentatives pitoyables d’attiser la gué-guerre Fed/Nadal qui ne semble amuser que toi. T’es vraiment re-relou…

          • benja 17 octobre 2010 at 12:43

            je ne fais que tester votre fanatisme exacerbé… et ça marche à chaque fois.

            Ceci dit, je reste poli et n’attaque personne en direct, disons que je suis un contre-poid face aux 95% de fans de fed qui animent ce site.

            Donc, ça ne plait pas, mais à ma connaissance, le site officiel de Federer c’est rogerfederer.com.

            J’y vais de temps en temps mais ne poste rien car je ne suis pas un fan du Suisse.

            Ici, on est censé être fan de qui on veut, non?

            • fieldog 17 octobre 2010 at 12:50

              Encore une fois tu déformes les propos et tu te poses en victime, c’est un peu facile. Fanatisme exacerbé?! Mais ouvre les yeux mon vieux, on n’est plus sur SV avec la chasse aux sorcières, je pense qu’ici chacun est assez grand pour se modérer. Ce que je te reproche c’est qu’à chaque fois que tu viens poster, c’est dans le but de jeter de l’huile sur le feu et franchement c’est un peu navrant.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:24

      Bah, se contenter de la victoire de Murray ne suffit pas. Une petite pique bien sentie et le plaisir n’en est que plus grand.

    • Nath 17 octobre 2010 at 12:28

      Pour la première balle de Murray, c’est chronique chez lui, elle n’est pas très régulière. Sa moyenne sur la saison est de 55%. Donc je pense que tu l’as plus souvent vu servir aussi mal que tu ne le crois, ou alors tu tombes toujours sur ses bons jours…

  16. alfred 17 octobre 2010 at 12:13

    Bravo à Murray pour sa brillante victoire!

    J’aimerais bien voir un Murray se mesurer à Federer avant une finale de GC pour définitivement conclure que le suisse lui est supérieur en GC.

    • William 17 octobre 2010 at 12:16

      2 finales perdues face au Suisse, les 2 seules qu’il ait d’ailleurs jamais atteintes, sans réussir à lui prendre un set et tout ça sur sa meilleure surface, ça ne te suffit pas ?

      • alfred 17 octobre 2010 at 12:19

        C’est juste pour écarter l’hypothèse d’un Murray qui se ramollit sous la pression. Je suppose que la pression est moindre avant la finale quoi.

        :mrgreen:

  17. Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:16

    Bon je vais me recoucher on se revoit en 2011.

    @Ablette Man http://www.youtube.com/watch?v=h0OhRm6AnMI&feature=related

  18. alfred 17 octobre 2010 at 12:16

    Nadal a vite compris qu’il n’avait aucune chance dans ce tournoi une fois qu’il a su que Murray était dans sa moitié de tableau. Melzer lui a vraiment rendu un grand service.

  19. Sylvie 17 octobre 2010 at 12:17

    Victoire logique et méritée de Murray. Mais Federer a été en dessous de ses autres matchs. Toujours cette difficulté à enchaîner les matchs et un manque de sérénité évident sur les points clés.

    Même si ce fut un bon tournoi de rentrée, cette finale laisse un goût amer. Le score est sévère même si le match fut plus serré que ce dernier ne l’indique. On a surtout revu un Roger qui retombe dans ses travers et ça ce n’est pas terrible.

    Le H to H contre Murray et Nadal montre qu’ il y a vraiment un type de jeu qu’il déteste et qui le neutralise et l’oblige à la faute.

    • Ulysse 17 octobre 2010 at 12:23

      Match plus serré que le score ne l’indique ? J’ai pas vu çà. Es-tu sure de ne pas être influencée par ton coté FFF ? Lis les stats. Elles sont éloquentes.

      • David 17 octobre 2010 at 12:25

        Non vraiment, Murray a été pas mal inquité. mais le o sur 6 en balles de break de federer est calamiteux.

    • alfred 17 octobre 2010 at 12:29

      En fait son style de jeu tout en cadence avec une prise de balle ultra précoce a pour vocation première de faire faire des fautes directes à ses adversaires. Dès que le type en face fait peu de fautes comme Murray, Simon ou l’ancien Nadal, ça dégoupille.

      :mrgreen:

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 12:45

        Heu Alfred? On connait le même Fed là? La vocation de son jeu est de faire faire la faute à l’adversaire? Bizarre quadn même qu’il finisse avec, dans 95% de ses matchs, plus de winners que son adversaire.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:38

      Non, le match se joue sur quelques moments clés : début de match, balle de débreak mal négociées, et deux occasions de break ratées en début de seconde manche là où Murray a été bien plus réaliste.
      Murray était meilleur dans tous les domaines, je ne discute pas cela et les stats le prouvent mais le score aurait pu être plus serré si Federer avait saisi les opportunités qu’il a eues. Ce n’est pas comme si il avait eu 0 balle de break. Disons que dans l’échange ce n’était une promenade de santé pour Andy mais il avait le dessus la plupart du temps. C’est plus clair ?

  20. MarieJo 17 octobre 2010 at 12:18

    un élément que peu de monde prend en compte finalement, c’est que murray envoie pas mal de balles bombées et que dans l’ensemble je pense que cela gêne bien plus federer que les joueurs qui jouent à plat et qu’il a réussi à dominer cette semaine.

    et c’est vrai que murray a donné bien peu de points aujourd’hui, contrairement à d’autres matchs.

    fed a gagné le droit de filer une peluche à l’une de ses jumelles, ils auraient pu en prévoir 2, radins les chinois :mrgreen:
    c’est sur qu’elles auraient massacré la rolex… bon, je révise mon jugement, la peluche est moche !

  21. Marc 17 octobre 2010 at 12:18

    Score sévère qui ne reflète pas vraiment le cours du match.

    Fed mauvais qsur les balles de break.

    Je suis pour ma part inquiet quant à son service : 68% de 1ère balles, c’est très correct, mais seulement 3 aces et peu de services gagnants, et 27% de points gagnés derrière la seconde balle. OK, Murray est un super retourneur, mais le service de Fed a perdu au moins 10 à 15km/h en vitesse.

    Sinon, Murray se déplace très bien, contre super bien, mais reste très attentiste : Fed se sent obligé de faire le jeu et prend trop de risques. A l’inverse, Nadal accepte contre Murray de prendre son temps et de le faire jouer du fond du court.

    Fed y arrive mieux contre Djoko que contre Murray, car Djoko joue moins en contre que Murray, il attaque plus, d’ailleurs Fed a l’occasion de beaucoup défendre…alos qu’il n’est qu’en attaque contre Murray.

    En bref, il doit continuer à bosser avec Annacone le service…et la volée, vraiment très quelconque, lorsqu’on revoit Fed/Sampras à Wimbledon en 2001…

    Viard est toujours aussi con, il a été bien repris par Roux : dire que Fed doit aller systématiquement au filet alors qu’il a eu de multiples balles de break en attaquant du fond, c’est n’importe quoi : il s’est surtout fait trouer à plusieurs reprises par Murray au filet, et a volleyé médiocrement.

    Contrairement à l’OA où il avait été plus patient et où il n’avait pas pris le jeu à son compte systématiquement, je pense qu’il a pris trop de risques. Bref, Viard est un nul, mais cela tout le monde le sait.

    • David 17 octobre 2010 at 12:21

      D’accord avec le Viard est un con. Vivement l’an prochain qu’on ne l’entende plus celui-là. Roux était beaucoup plus mesuré juste et compétent dans ses analyses.

  22. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:19

    A noter tout de même un Murray de nouveau très bon, contreur exceptionnel même s’il n’a pas retrouvé son service. Ce Murray-là aurait probablement aussi battu Djoko.

    Il vient de battre avec ce sixième titre le record du plus grand nombre de MS engrangés sans avoir jamais remporté un GC (qui appartenait à Rios, le joueur qu’on pourrait définir comme : tu clones Murray et ensuite tu inverses tous les chromosomes).

  23. Babolat 17 octobre 2010 at 12:20

    Tiens notre ami « the true class » n’est pas venu apporter ses commentaires avisés sur le match de son poulain. A l’heure qu’il est, il doit être en train d’errer dans les rues une bouteille de Jack Daniels à la main.

    Sinon… c’est la pire raclée qu’a pris Fed depuis sa non-finale a Roland Garros 2008. Il s’était mangé un 6/2 6/3 contre Fish à Indian wells la même année. Ils ne sont pas nombreux ceux qui ont réussi à empêcher le suisse de marquer plus de 5 jeux dans un match depuis que Federer est Federer.

  24. benja 17 octobre 2010 at 12:21

    Fed peut encore gagner Bercy et Londres pour se consoler… vivement les GC de 2011.

    Andy mériterait d’en accrocher un quand meme, ce n’est pas un si mauvais bougre :-)

  25. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 12:22

    Je n’ai vu le match que par intermittences (enfants obligent). Mais jai tourvé Murray très, très bon. Quand il évolue à ce niveau, il est presque injouable à l’échange.

    Fed avait un bon niveau de jeu au premier set, mais il a gaché trop d’occasions (notamment une balle de break à 1-2 où il n’a plus qu’a conclure le point et où il rate son amorti; je pense que ca a pas mal conditionné la suite avec un Fed toujours à la poursuite dans le score). Après le break au 2ème set (où il se laisse quand même déconcentré comme un petit garçon par la petite erreur du juge de ligne), il a fait un peu n’importe quoi.

    Bravo à Murray que j’adore voir jouer lorsqu’il est à ce niveau.

  26. Marc 17 octobre 2010 at 12:32

    C’est sûr qu’il faut reconnaître que Murray a très bien joué, il se déplace très bien et contre vraiment de manière exceprionnelle, surtout en coup droit.

    Maintenant, cela marche contre Fed parce c’est un jeu qui lui convient(notamment quand le Suisse prend trop de risques) mais je pense que c’est un jeu trop timide contre un Nadal en GC, il faut qu’il joue plus vers l’avant, surtout qu’il en est capable, quand il lâche ses coups droit et revers, cela avance vite.

  27. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:32

    Tu adores voir jouer Murray Elmar ? Tu es l’homme le plus éclectique d’Europe alors.

    Murray flamboie contre les inférieurs mais joue les hypnotiseurs contre le top 10. En admettant que je m’habitue à son jeu crispant, je ne supporte de toutes façons pas son attitude et ses manières. Pourtant je suis plutôt cool, je crois que c’est le seul joueur actuel qui me fait cet effet d’ailleurs.

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:37

      N’en fais pas un Cerbère non plus Ulysse, il a progressé vers une meilleure attitude ; il aurait pu exulter du score, mais a eu le triomphe assez sobre. Roger pas gracieux, pas un regard vers son vainqueur, si c’est pas de la détestation impériale ça.

      • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:43

        Ils ont parlé à la fin et se sont même souri. Je ne crois pas à la théorie de la détestation. Federer était déçu, oui et certainement frustré de son niveau de jeu mais je ne pense pas qu’il déteste Murray ni Djokovic. Quand ils se croisent sur les courts d’entraînement ils se saluent et plaisantent ensemble, s’ils ne pouvaient pas se blairer ils s’ignoreraient.

        • alfred 17 octobre 2010 at 12:59

          « Quand ils se croisent sur les courts d’entraînement ils se saluent et plaisantent ensemble »

          Il faudra nous faire un de ces jours un article sur ces moments de bonheur. Apparemment vous les connaissez très bien. No?

          :mrgreen:

        • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:03

          Aussi bien que toi la théorie de la relativité :mrgreen:

          • alfred 17 octobre 2010 at 13:11

            C’est quoi cette théorie de la relativité? Peux-tu m’expliquer? Ai-je raté quelque chose?

        • Sylvie 17 octobre 2010 at 13:05

          Et bing !

      • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:50

        Tant mieux. A mon impression, il y a quand même ce côté orgueilleux avec les « ptits jeunes » sauf le Manacor Red Bull. Mais normal pour un tel giga-champion de ne pas supporter les jeunes insolents

      • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:54

        Je ne pense pas que Murray ait jamais été insolent envers Federer. Il le bat, je pense que Federer n’en est pas ravi mais j’espère qu’il est suffisamment intelligent pour faire la part des choses. En tous les cas, en conférence de presse, il est très louangeur sur son jeu et sur celui de Djokovic.

      • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:00

        Il y a eu quelques passes d’armes par conf’ de presse avant l’OA 09. C’était pendant un creux de Roger, et la presse montait Murray comme un favori de l’OA, Fed avait dû recontextualiser.

        • Sylvie 17 octobre 2010 at 13:06

          Je crois surtout que la presse britannique a fait monter la sauce.

  28. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:36

    Murray reste donc CDMO. Je pense que Federer qui lit quotidiennement 15-Love sous l’habile pseudo de Coach Kevinovitch, n’a pas résisté à la pression de la reconquête du titre.

  29. Jeanne 17 octobre 2010 at 12:56

    A Ulysse, le jeu de Murray n’est certes pas flamboyant façon casino mais il a une super palette technique et un physique ultra-costaud. Il n’y a que son coup droit que je trouve suspect et plein de coton. Finalement, j’aime bien, donc Elmar, tu n’es pas seul.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:58

      Moi aussi, j’aime bien bizarrement. Il m’impressionne et il a un sacré toucher, le vampirou.

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:04

      vampirou à cause des dents mal rangées ? Lendl les avait fait arranger je crois pour lisser son image

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 13:07

      Non, au retour de service, il met ses dents en avant et avec ses grandes oreilles, il ne lui manque plus que la cape. Tu regarderas

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:27

      Exact ! Il a manqué à Fed de bonnes gousses d’ail à 205km/h, la ciboulette à 189, ça ne donne rien.

  30. DIANA 17 octobre 2010 at 14:49

    Bonjour à tous :)

    Décidément, n’aurais pas vu un match en live de ce tournoi :oops:

    Déçue bien sûr pour Fed, mais contente pour Murray : eh oui, il est l’héritier de Fed sur dur, car il ne faut pas s’y tromper, ce joueur a beaucoup de talent, un oeil de lynx, et un sens tactique certain. En plus d’être une muraille en défense. Car il est très difficile à breaker, même mené 15/40

    J’écrivais hier :

    « May, n’oublie pas une chose, l’adversaire est pour beaucoup dans le jeu que tu développes. Le mariage des jeux, quoi.
    Demain, Murray va se transcender, il n’est jamais aussi performant que lorsqu’il rencontre le top;
    Enfin, j’espère qu’il va nous sortir le grand jeu, for tennis’ sake »

    Et Murray a déclaré après le match :

    « I enjoy playing him, » I don’t find it easy at all. It’s incredibly difficult every time. But I love the challenge of playing against him. I don’t fear playing him. Every time I go on, I know I need to play great tennis to win against him. I don’t know if my game matches up well against his or not. But I’ve played some of my best tennis against Roger. »

    Je ne peux donc que lui souhaiter d’emporter un majeur rapidement, il le mérite largement.

  31. David 17 octobre 2010 at 14:52

    En terme de palmarès sur l’année, on a donc pour l’instant : Nadal, Federer puis Murray. Il faut que Djokovic gagne le Masters pour pouvoir passer troisième.

    • DIANA 17 octobre 2010 at 15:02

      Djokovic va vivre un sacré dilemme ,entre le Masters et la DC.

      Perso, je serais assez contente que Murray confirme ses bonnes dispositions sur dur, néanmoins, va-t-il pouvoir gérer la pression qu’on ne va pas manquer de lui coller à Londres ?.

  32. Ulysse 17 octobre 2010 at 15:17

    Nos vues sont irréconcilliables. Là où certains voient « la main » de Murray, je ne vois que le terne résultat d’un entraînement stakhanoviste pour un jeu basé sur l’usure. Djokovic pour ne citer que lui est dix fois plus brillant. Prendre le contrôle fait partie de son plan de jeu, tandis que le plan de Murray repose sur l’embuscade. La seule chose que j’admire chez lui est son déplacement.

    • DIANA 17 octobre 2010 at 15:25

      Ben écoute Ulysse, il va falloir te faire une raison, il semble que ce soit dans l’air du temps. De 2 maux, je choisis le moindre :mrgreen:

      Djokovic est plus offensif, certes, mais plus prévisible. Murray, effectivement, renvoie l’improbable. C’est aussi ça, le tennis. Enfin, le tennis actuel.

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 15:26

      Irréconcialbles, en effet.

      Djoko brillant? Je crois rêver en lisant cela. Djoko, c’est le prototype du gars hyper-solide, bon partout, mais jamais génial. Il se déplace bien, il est solide en coup droit et revers, il a une très bonne longueur de balle, un service honnête et un très bon retour. Mais de la brillance? Non, non et non!

      Murray fait tout sur un terrain. Il alterne les trajectoires, les effets, des deux côtés. Il est hallucinant en retour et en déplacement. Sans doute moins bon mentalement que Djoko. Mais en brillance, y a pas photo. Murray, c’est l’héritier de Fed dans la variété. Et c’est le joueur que j’aime le plus voir évoluer sur un court avec Nalby, juste derrière Fed.

    • Ulysse 17 octobre 2010 at 15:54

      Le plan de jeu de Murray est basé sur le pilonnage du revers de Federer en balles longues et bombées. Ça n’a rien de très varié. Il attend l’erreur, directe ou sous forme de balle courte ou qui ouvre un angle.
      Djokovic a présenté une toute autre stratégie hier, mais contre un Federer bien différent.

      • Yaya 17 octobre 2010 at 16:38

        Murray a une palette plus variée mais a décdé de se cantonner à quelques coups pouvant lui assurer la victoire. En fait il suit la jurisprudence Nadal. Nadal a montré que ça suffisait contre Federer : tout remiser et pilonner le revers en frappes bombées.

    • Yaya 17 octobre 2010 at 16:01

      Murray a le jeu le plus moche mais le plus de potentiel.
      Djokovic a un jeu plus académique, mais semble stagner.

      • DIANA 17 octobre 2010 at 16:30

        Je dirais que Djokovic a un jeu… stéréotypé :)

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 16:36

      Je ne suis pas fan des contreurs mais je trouve Murray brillant et doué. Il ne me donne pas cette impression de puissance que peut parfois donner Nadal , il est silencieux mais je le trouve plus doué que Djokovic. Bizarrement, comme Elmar, j’aime assez le voir jouer et je le trouve meilleur contre Fed ou les top players que contre de moins bons joueurs. Comme il l’a dit, il sait que contre ces joueurs là il ne peut pas être moyen. Le jeu de Federer lui convient plutôt bien car il réussit souvent des grands matchs contre lui.

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 16:42

        Tu serais pas mon double féminin, à toujours être d’accord avec moi? ;)

      • Sylvie 17 octobre 2010 at 16:50

        Je ne suis pas Suisse. Et il me semble qu’on a déjà eu des points de désaccord mais je ne me souviens plus lesquels. Mais, comme toi, je ne trouve pas le jeu de Murray moche ni ennuyeux, en tous les cas pas lors de la plupart de ces matchs contre les grands joueurs.

  33. Ulysse 17 octobre 2010 at 15:41

    ITW Federer. Rien de bien révolutionnaire.
    http://www.shanghairolexmasters.com/English/news/50/481.html

    • Christian 17 octobre 2010 at 15:53

      Hello Ulysse !
      Comme tu l’écris, rien de révolutionnaire si ce n’est peut-être un Fed un peu plus fair play que lors de certaines autres conférences de presse.
      Un hommage appuyé au jeu de Murray et juste une petite mention de l’erreur d’arbitrage qui l’aurait gêné… Mais dans l’ensemble, il reconnait sa défaite et ne se montre pas hautain comme il a pu l’être en d’autres occasions.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 16:32

      Pas révolutionnaire mais lucide et précis dans l’analyse. Et très positif sur Murray.

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