De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par défini­tion les Mast­ers 1000 ont, de­puis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt re­specté le prin­cipe d’unité de lieu (rap­pelons que bien que Key Bi­scayne ait mué en Miami le tour­noi n’a pas changé de loc­alisa­tion, juste de spon­sor prin­cip­al), il est une ex­cep­tion, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous an­nuels.

De­puis vingt ans, l’ac­tuel Mast­er 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des for­tunes nationales ten­nistiques ; tour­noi his­torique dis­puté à Stockholm de­puis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champ­ions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Al­lemag­ne im­posant sa puis­sance, spor­tive et fin­an­cière, dans les années 1990 et dont le grand ar­genti­er fut Ion Tiriac. Et quand l’Al­lemag­ne s’es­souffle, le mous­tachu sent bien le vent : di­rec­tion l’Es­pagne, avant la pro­mo­tion en terre bat­tue qui per­met à Shanghai, désor­mais dépour­vu de Mast­ers Cup, d’or­ganis­er de­puis l’an de­rni­er son « grand » rendez-vous de ten­nis. Re­tour sur l’his­toire agitée de ce tour­noi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avène­ment des pom­peuses étiquet­tes « Super 9″, « Mast­ers Se­ries » ou en­core « Mast­ers 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du pal­marès : Stan Smith (deux tit­res), Arthur Ashe (deux tit­res), Bjorn Borg (un titre), John McEn­roe (quat­re tit­res… et ceci), Mats Wiland­er (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Ed­berg (deux tit­res)… Avec la décen­nie 1990, les bom­bardi­ers se re­ndent maîtres de la moquet­te suédoise et Boris Be­ck­er se tail­le la part du lion, égalant bientôt le quad­ruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, men­tion­nons égale­ment les vic­toires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fal­lait n’en re­tenir qu’une, ce serait l’édi­tion 1994, durant laquel­le Boum-Boum ef­fectuera un ex­ploit qui de­meurera inédit quin­ze ans durant : battre les trois meil­leurs mon­diaux en suc­cess­ion. Be­ck­er n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le clas­se­ment chez ce type de champ­ions… Il le démontrera en bat­tant tour à tour Mic­hael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des sur­faces in­door… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Must­er. Be­ck­er et Stich chez les hom­mes, Graf et la petite Huber chez les fem­mes, l’Al­lemag­ne du ten­nis rayon­ne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première for­tune de Roumanie, met sur pied un grand tour­noi al­lemand en in­door et prend la place de Stockholm au calendri­er. Et pour que cette uni­que re­présen­ta­tion dans la Ruhr reste in­oub­li­able, elle con­sac­rera un vain­queur in­at­tendu, Thomas Must­er, qui re­mpor­tait là le second de ses quat­re tit­res con­quis sur une sur­face autre que la terre bat­tue. 4 sur… 44 ! Bat­tant Mal­iVai Was­hington en fin­ale et avec égale­ment Ar­naud Boetsch dans le de­rni­er carré, l’édi­tion 1995 ne re­stera pas dans les mémoires, malgré tout de même une super­be demi-finale Must­er / Sampras. Dès l’année suivan­te, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les spon­sors, Stuttgart et sa vit­rine re­splen­dissan­te Porsche – 13 vic­toires aux 24H du Mans, 3 tit­res de champ­ion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années fol­les. Cinq ans durant, l’épreuve al­leman­de con­sac­rera un pal­marès assez bi­garré, entre vieux chevaux de re­tour et jeunes es­poirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il in­augurera en gran­de pompe l’évène­ment de Stuttgart. Boris Be­ck­er re­mpor­te là son 48e titre ATP, bat­tant en fin­ale Pete Sampras au bout de cinq sets end­iablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Mar­tin, si tu nous lis – quel­ques semaines plus tard en fin­ale du Mast­ers. L’Al­lemand con­clura sa faste saison (titré à Mel­bour­ne en début d’année) par une vic­toire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasi­ment achevée.

. 1997 : Le filifor­me Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de fin­ale à l’US Open (vic­toire sur Sampras au pas­sage). Son succès al­lemand, vic­toires sur Rios, Raft­er et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois de­puis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa fin­ale de Roland-Garros per­due con­tre Jim Co­uri­er.

. 1998 : Après s’être con­tenté du plateau de fin­alis­te l’année précédente, Ric­hard Krajicek s’ad­juge à l’unanimité le trophée. Nor­man, Agas­si, Ivanisevic, Sampras et Kafel­nikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras par­venant à lui chip­er un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient en­core, oui, le Hol­landais pouvait être énorme dès lors que son corps le lais­sait tran­quil­le. Problème, comme dis­ait Agas­si : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de ten­nis il se bles­se ».

. 1999 : Thomas En­qv­ist au pal­marès. Le grand frère de Tomas Be­rdych a toujours ex­cellé en in­door, au point d’ail­leurs de re­mport­er les deux Mast­ers Se­ries de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il ef­fectue une démonstra­tion de force à peine moins im­pres­sion­nante que Krajicek la saison précédente, avec des vic­toires sur quat­re mem­bres du Top 10 : Andre Agas­si (N°1), Gus­tavo Kuert­en (N°5), Ric­hard Krajicek just­e­ment (N°8), et Mar­celo Rios (N°9). Mal­heureuse­ment pour En­qv­ist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Fer­reira. Lorsque débute le Mast­ers Se­ries de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus re­mporté le moindre tour­noi de­puis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de fin­ale à Mel­bour­ne et Wimbledon per­son­ne n’imagine Fer­reira cap­able de re­mport­er le titre. Il écar­tera pour­tant comme un grand le tenant Thomas En­qv­ist, An­drei Pavel, Sébas­ti­en Gros­jean et en fin­ale Lleyton Hewitt pour re­mport­er le 14e tour­noi de sa carrière. Il at­tendra en­core trois ans pour qu’un quin­zième (Los An­geles) vien­ne définitive­ment clôturer une carrière bien re­mplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Al­lemag­ne at­tend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tom­beur notam­ment du bientôt N°1 mon­di­al Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette vic­toire son entrée dans le Top 10. Mais la sen­sa­tion pro­vient de l’iden­tité du fin­alis­te, plus habitué aux trophées de doub­le que de sim­ple : le Bi­élorus­se Max Mir­nyi. Pour en ar­riv­er là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quat­re bal­les de match lors de ce par­cours : deux con­tre Kuert­en, deux con­tre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne égale­ment le tour­noi en doub­le), il pre­ndra trois fois deux en fin­ale. Fin de l’his­toire pour Stuttgart : le tour­noi s’éteint com­plète­ment à l’ATP pour re­prendre un créneau WTA.

2002-2008 : Mad­rid, les années royales. En sept ans, le Mast­er 1000 de Mad­rid aura con­sacré sept vain­queurs différents, et quels vain­queurs : Agas­si, Fer­rero, Safin, Nadal, Feder­er, Nal­bandian et Mur­ray. Que du lourd, au point même que les cinq premières édi­tions con­sacrèrent cinq N°1 mon­diaux. Le détail :

. 2002 : Un pre­stigieux vain­queur, Andre Agas­si, qui grâce à ce troisiè­me Mast­er Se­ries de l’année en­tretenait l’es­poir de ter­min­er l’année N°1 (il se con­ten­tera du 2e rang, derrière Hewitt et de­vant Safin), mais pas de fin­ale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait dis­put­er sa première – et seule – fin­ale dans un tour­noi de cette im­por­tance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fab­rice San­toro sig­nait ici sa troisiè­me et dernière demi-finale en Mast­er Se­ries.

. 2003 : A ce mo­ment précis, Juan Car­los Fer­rero semble avoir posé sa patte sur le cir­cuit. Vain­queur à Roland-Garros, fin­alis­te à l’US Open, l’Es­pagnol vient de s’em­par­er de la première place mon­diale suite à sa vic­toire sur Agas­si à New York. Dans la foulée, il re­mpor­te à domicile son quat­rième Mast­er Se­ries. En chemin, il bat Roger Feder­er dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasi­ment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Mad­rid que l’on découv­re réel­le­ment un joueur qui fera parl­er la poud­re quel­ques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en fin­ale grâce à son grand coup droit (bat Kuert­en et Rod­dick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safini­en. Marat Safin en­tame à Mad­rid une marche en avant qui lui of­frira tit­res à Mad­rid, Pékin, Bercy, demi-finale au Mast­ers avec match énorme à la clé con­tre Feder­er, avant le som­met australi­en en début d’année suivan­te. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Ar­gentin David Nal­bandian, arrivé en fin­ale sans per­dre un seul set. Mais le match pour le titre tour­ne court : comme souvent à cette époque, Nal­bandian est fébrile dans ses fin­ales et il n’y aura pas réel­le­ment match : Safin s’im­pose 6/2 6/4 6/3 et débute le de­rni­er grand run de sa carrière, le plus ac­compli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se par­tagèrent les neuf Mast­ers 1000 : quat­re à Feder­er, quat­re à Nadal, un à Be­rdych (Bercy, où les deux pre­mi­ers cités étaient ab­sents). A Mad­rid, Rafael Nadal pro­uve dès 2005 qu’il est un ter­ri­en qui s’ex­porte. En fin­ale, il bat l’homme chaud du mo­ment, Ivan Ljubicic, qui re­stait sur 16 vic­toires con­sécutives (deux en Coupe Davis, avant des tit­res à Metz, Vien­ne puis le par­cours mad­rilène). Le Croate re­mpor­te pour­tant les deux pre­mi­ers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend ob­stiné­ment, s’accroc­he, pous­se l’ad­versaire à la faute, in­ver­se petit à petit la vapeur, jusqu’à re­mport­er le match au tie-break du cin­quiè­me set. Un grand mo­ment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une vic­toire à la Pyrrhus puis­que, exténué, le pied meurtri, Nadal met­tait dans la foulée un terme à sa saison, avant de loup­er l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Feder­er, qui re­mpor­te l’un des rares Mast­er Se­ries où il ne s’était jamais dis­tin­gué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu en­vieuse… Cette année-là, le Suis­se trace, au point d’explos­er sa bête noire David Nal­bandian en de­m­ies (6/4 6/0) puis le Chili­en Gon­zalez en fin­ale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivan­te, les deux hom­mes se retro­uveront en­core en fin­ale à Bâle, avant leurs retro­uvail­les à venir en fin­ale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Feder­er sans per­dre un set, tan­dis que le Chili­en se con­solera avec l’un des plus furieux par­cours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nal­bandian fait son Safin et s’ad­juge le doublé in­door Mad­rid – Bercy. Mais lui ne par­viendra pas à pro­long­er l’état de grâce jusqu’aux anti­podes. Sur­tout, David con­tribue à re­mettre au goût du jour un ex­ploit plus vu de­puis tre­ize ans et Be­ck­er à Stockholm : battre les trois meil­leurs mon­diaux sur un tour­noi. Djokovic avait initié le mouve­ment à Montréal (bat Rod­dick, Nadal, Feder­er), Nalby le fera à un mo­ment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Be­rdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retro­uv­er la clé du coffre-fort suis­se (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il re­mettra ça aux dépends du Top 2, bat­tant cette fois Feder­er en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en fin­ale, score à peine moins sec qu’à Mad­rid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapp­er timide­ment à la porte du ban­quet des géants. Il se nomme Andy Mur­ray, est Éco­ssais et re­mpor­te à Mad­rid son deuxième Mast­er 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mon­di­al, il a battu Cilic, Mon­fils et sur­tout Feder­er pour se hiss­er en fin­ale. Le de­rni­er ob­stac­le avant le titre est Français et a ex­plosé cette saison : Gil­les Simon. Déjà trois fois vain­queur en tour­nois, demi-finaliste à Cin­cinnati, le Niçois s’est fait à Mad­rid une spécialité des matchs marat­hons : trois sets con­tre An­dreev, trois sets con­tre Blake, trois sets con­tre Ginep­ri, trois sets con­tre Kar­lovic, et enfin trois sets con­tre le N°1 mon­di­al Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagar­re. Épuisé, le Français ne par­viendra pas réel­le­ment à faire trembl­er Mur­ray en fin­ale. Le tour­noi peut main­tenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du ten­nis, le ten­nis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est en­clenché : Ham­bourg, de­rni­er fleuron du ten­nis al­lemand, perd son statut de Mast­er 1000 ; Mad­rid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de per­dre le Mast­ers, ob­tient son gros tour­noi en guise de com­pen­sa­tion. Mais quel tour­noi ; après l’habituel­le série de for­faits (pour le coup Feder­er et Mur­ray), voici venir la lit­anie des ab­an­dons : Zverev et Acasuso au pre­mi­er tour, Haas, Rod­dick et del Potro au second, Mon­fils et Waw­rinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en de­m­ies… Vous avez bien compté : neuf ab­an­dons en une semaine pour des joueurs fatigués par les lon­gues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de récon­fort dans des tri­bunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vrai­ment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à salu­er car son par­cours ne dut rien à per­son­ne : Nikolay Davyden­ko, vain­queur de son troisiè­me Mast­er 1000 en carrière en bat­tant, sans ab­an­don aucun, Gon­zalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La suc­cess­ion du Russe est ouver­te.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Cochran 17 octobre 2010 at 11:15

    Wep, match décousu, mais si Murray est moins performant au service, dans l’échange il domine clairement et surtout, fait beaucoup moins de fautes…

  2. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:16

    Federer s’accroche, c’est déjà bien mais son niveau est inférieur à celui d’hier.

  3. Ulysse 17 octobre 2010 at 11:17

    C’est que le début. Laissez-lui le temps de se régler.

  4. Cochran 17 octobre 2010 at 11:24

    ça ressemble au 1er set de leur match au masters l’an dernier…

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 11:28

      oui en effet, départ un peu lent de Federer. C’est la première fois que je vois jouer le chamois de l’Everest cette semaine. Il est vraiment moins bon que dans les précédents ou c’est Murray qui l’asphyxie ?

  5. Cochran 17 octobre 2010 at 11:27

    rien à dire, Murray mérite, Fed, malgré une bonne première, est clairement dominé dans l’échange et vendange beaucoup trop. S’il ne se réveille pas, il va se prendre un autre 6/3

  6. Jérôme 17 octobre 2010 at 11:27

    Et au pire, ce n’est que le tournoi de Shanghaï.

  7. William 17 octobre 2010 at 11:27

    Et merde, mais il était où ce Murray-là à l’USO ?
    Mais bon, y’a la place, on peut raisonnablement y croire.

  8. Lionel 17 octobre 2010 at 11:28

    AC/DC a Shanghai au changement de cote d’un match de tennis. Ca veux tout dire sur l’importance du tournoi.
    Murray a 2 doigts de coller 6/2 au premier, un smash lecontien de Roger dans les baches, beaucoup de fautes et quelques belles sequences. Le vainqueur du match semble presque secondaire Antoine resume la problematique de leurs duels, Roger doit etre a son top pour contrer le virus. L’un pense a la possibilite de ne plus gagner de Chelem – ce qui ne serait pas si grave finalement – pour l’autre le spectre d’etre un des plus grand perdants de l’histoire se profile.

    Et 6/3 sur un point phenomenal du mur, eh! 18 fautes directs c’est beaucoup. İl manque 6 points pour faire un set.

    Enfin un classique des annees 2010 bien plaisant a regarder.

  9. fieldog 17 octobre 2010 at 11:28

    Fed a intérêt de serrer le jeu dans le 2nd set, car il donne trop de points à la Murène et le paye cash. Pourtant je ne trouve pas Murray si impressionnant que ça (sauf le dernier jeu où il a sorti des coups incroyables).

  10. Alexis 17 octobre 2010 at 11:29

    Salut à tous
    Je vous trouve un peu durs sur le niveau du match : c’est crispé, mais qu’est-ce qu’ils s’envoient quand même.
    Sinon toujours un grand plaisir de vous lire, et bravo à tous les vaillants rédacteurs.

  11. Djita 17 octobre 2010 at 11:29

    Murray est un défenseur magnifique. Il faut bien le reconnaitre.

  12. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:29

    Mouais… Si Federer ne change rien, il va prendre deux sets. Murray a sacrément bien joué la fin de set et pourtant Federer joue mieux qu’au début. Il peut regretter son entame de match ratée et sa balle de débreak mais pour l’instant Murray est au dessus. Il a vraiment le jeu pour faire déjouer Fed bien plus que Djokovic.

  13. Ulysse 17 octobre 2010 at 11:31

    C’est vrai que le Brit a une rapidité de déplacement phénoménale. Il est supérieur au Suisse dans ce domaine. Je me demande même s’il n’est pas plus rapide que Nadal.

  14. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:34

    Quand on voit les occasions gâchées, je ne vois pas comment il pourrait l’emporter.

  15. fieldog 17 octobre 2010 at 11:35

    Quel dommage!!! Fed n’y est pas aujourd’hui….

  16. Alexis 17 octobre 2010 at 11:36

    Fed est à nouveau un peu victime du syndrome « mon décalage coup droit est tout mou »

  17. Ulysse 17 octobre 2010 at 11:36

    Un point revers long de ligne de Fed après fixation dans la diagonale, typique de la finale de l’OZ 2010.

  18. Lionel 17 octobre 2010 at 11:40

    Dans la serie J’aime/ J’aime pas de l Equipe.
    - J’aime quand Roger prend Murray a son jeu sur une balle cotonneuse toute pourrie.
    - J’aime pas quand Roger viande ses balles de breaks comme un looser.
    - J’aime lame du site, le nomme Jean, comparse dudit Andre Agassi lorsqu’il faisait ses ciasses chez Bolletierri. Dans son autobiographie Open, Agassi declare ‘Je dois beaucoup a ce jeune francais rencontre durant mes annees de formation. C’ets lui qui m’incite a prendre la balle tot et a frapper fort. Et a jouer avec une moumoutte. İl porte d’ailleurs le nom d’un apotre’

    İls commencent a bien se mettre au second.

  19. Alexis 17 octobre 2010 at 11:40

    Oui sur qq points je me dis qu’il pourrait plus s’appuyer sur son revers

  20. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:41

    Federer va-t-il réussir à convertir une balle de break ?

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 11:42

      et non…

  21. Oliv 17 octobre 2010 at 11:41

    La stat sur les vitesses moyennes au service est éloquente !

  22. Jérôme 17 octobre 2010 at 11:42

    Une stat qui confirme l’impression visuelle que j’avais, différente de celle de Cochran : la 1ère balle de Fed n’est pas très performante. Seulement 189 kms/h en moyenne.

    Mais bon. Doudou vient de breaker alors on lui pardonne. :-)

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 11:42

      non

    • Jérôme 17 octobre 2010 at 11:43

      Ah bon, pas encore ! J’ai pris mes désirs pour des réalités.

  23. Alexis 17 octobre 2010 at 11:42

    Vendangeor is back

  24. fieldog 17 octobre 2010 at 11:43

    189 km/h de moyenne pour le 1er service de Fed today! C’est étonnamment bas non?!!

    Et merde encore 2 balles de break paumées…

  25. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:43

    Avec une telle mauvaise stat sur les balles de break, il ne pourra pas s’imposer.

  26. fieldog 17 octobre 2010 at 11:45

    Chew t’es où? Entrain de pioncer belette à poil?!!!

  27. Jeanne 17 octobre 2010 at 11:45

    Cette surface doit être assez lente, la longueur des échanges est éloquente. Federer rentre dans la filière tricoteuse de Murray, ça donne des belles pelotes de fautes.

    • Nath 17 octobre 2010 at 11:54

      Joli :)

  28. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:46

    La stat sur balle de break est calamiteuse. Le match est assez serré malgré le 6/3 du premier set mais Murray joue mieux les moments clés . Federer ne semble pas savoir quoi faire dans ces moments là, il vendange ou est trop attentiste. Nul doute que dés la première occase, Murray ne va pas se gêner, lui.

  29. Lionel 17 octobre 2010 at 11:50

    GRAND MOMENT.
    On vient de voir les limites de l’arbitrage video.

  30. Alexis 17 octobre 2010 at 11:50

    Arg c’est rude là

  31. Jeanne 17 octobre 2010 at 11:50

    C’est un tournoi de rentrée pour Fed quoiqu’il arrive ce sera un bon résultat. Le but est d’être au top à Londres

  32. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:51

    En plus, l’arbitrage s’en mêle.

  33. William 17 octobre 2010 at 11:52

    Le jeu de Federer est à peine moins calamiteux que l’arbitrage… C’est bien beau de se payer les droits d’un M1000 mais encore faudrait-il un personel compétent.
    Quand à Roger, et bien… Taux de conversion de balles de break affreusement bas, ne tente pas grand chose sur ces balles de break, sert moyennement.

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