Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

By  | 14 mai 2010 | Filed under: Top 5

Entre les cris de guer­re et hur­le­ments à la mort, les dan­ses du scalp ou de la pluie, les in­vec­tives et séances d’auto-flagellation, les co­urts de ten­nis pre­nnent par­fois des al­lures d’arène ou de théâtre, voire d’asile psyc­hiat­rique. Les joueurs font le show et se dis­putent l’Oscar du meil­leur ac­teur pour un rôle dramatique dans l’extériorisa­tion de leurs sen­ti­ments, ex­acerbés par la fer­veur de l’instant. Qu’il s’agis­se d’exprim­er sa hargne après un pass­ing tiré de­puis l’extérieur du stade ou sa décep­tion dans une fin­ale per­due après avoir ven­dangé dix-huit bal­les de match, nos dramatur­ges en short rivalisent d’in­ventivité dans la théâtralisa­tion de leurs émo­tions. Si les sauts de cabri de Con­nors et les cris de McEn­roe étaient des curiosités dans le monde as­ep­tisé des années 70 et 80, la norme en vigueur désor­mais veut que le pub­lic par­tage le moindre micro-évènement de la vie du joueur pen­dant son match.

Avant d’égren­er le chapelet des « drama queens » du cir­cuit ATP et décern­er les récom­penses idoines, re­mar­quons que la célébra­tion de la vic­toire ou de l’ac­tion décisive dans l’eup­horie et l’exul­ta­tion frénétique, ainsi que les en­courage­ments in­jectés par in­traveineuse, ne sont pas l’apanage des seuls ten­nism­en. Je m’étais amusé à faire le cal­cul que sur un match de doub­le de Coupe Davis en cinq sets, on pouvait as­sist­er à 325 « Give me five » (se taper dans la main) entre deux équipi­ers au cours de la re­ncontre. Il en va de même pour la for­ma­tion du cercle de célébration/con­centra­tion d’une équipe de vol­ley au centre du ter­rain, l’évène­ment pouvant se pro­duire plus de 150 fois sur un match en cinq sets. Tout ceci reste re­lative­ment sobre com­paré aux di­agonales ac­robatiques de cer­tains foot­balleurs bon­dissants qui en­chaî­naient les sal­tos arrières corps ten­dus ou vrillés et les tri­ples bouc­les piquées après un but. La FIFA a dû légiférer pour mettre fin aux agis­se­ments de ces Nadia Com­aneci en cram­pons.

Trêve de di­gress­ions, en­tamons notre pas­sage en revue des joueurs les plus ex­pres­sifs de l’élite, des rois de l’auto-célébration.

Numéro 5 : Lleyton Hewitt, le pit­bull

Lleyton Hewitt est l’archétype du joueur ultra-combatif qui a forgé son pal­marès sur sa pug­nacité et son ment­al, plus que sur des qualités pure­ment ten­nistiques. A ceux qui sont nés à la petite balle jaune dans les années 2000 de Feder­er et Nadal et qui aujourd’hui en­core trouvent la po­tion australien­ne im­buv­able, je suis tenté de dire « et en­core, le Lleyton vous l’avez connu dans la dèche, sans vic­toire mar­quan­te ». Pen­sez que le roi du « Come onnnnnnn » qui désor­mais joue les Man­drake en dis­parais­sant dès les pre­mi­ers tours, avait à l’époque la cruauté de nous im­pos­er ses simagrées jusqu’aux de­rni­ers carrés des grands tour­nois. L’image du petit Australi­en teig­neux – malgré ses 180cm – lui colle à la peau comme le mazout aux plumes d’un cor­moran et bien qu’il se soit as­sagi avec les années et les galères, il reste dans l’in­conscient col­lec­tif un joueur sur­volté et in­sup­port­able d’in­vective.

Lleyton Hewitt c’est un caractère fort, une volonté de fer et une com­bativité exsudés par chaque pore de sa peau acnéique. Ce qu’il a réussi avec un ten­nis sans coup fort ni éclat, à la force du ment­al et sans l’aide d’un physique supérieur, force l’ad­mira­tion. Poing serré, re­gard de tueur, sauts carpés, hur­le­ments vers son clan, dans le co­chon tout est bon. Avec Hewitt le ten­nis est un com­bat de rue où tout est per­mis, loin des duels au fleuret et en chem­ise à jabot des Sampras ou Feder­er.

Sa mar­que de fab­rique : le fameux « COME ONNNNNNNNNNN » dont on dit d’ail­leurs qu’il aurait été son pre­mi­er vagis­se­ment post­nat­al.

Le geste qui tue : la réin­terprétation/réapprop­ria­tion du « Visch » suédois de Wiland­er 1988 (http://external.cache.el-mundo.net/elmundodeporte/especiales/2006/01/openaustralia/ellos/img/hewitt.jpg) .

Numéro 4 : Jo-Wilfried Tson­ga, I float like a but­terf­ly and I sting like a bee

Jo a ex­plosé à la face du monde à Mel­bour­ne il y a deux ans, tel une secous­se sis­mique de mag­nitude 9.0 sur l’échel­le de Nadal (Richt­er limitée à 8). Il a soufflé comme une tempête tropicale sur l’ATP et re­donné l’es­pace d’un tour­noi des es­poirs de grand titre à une Fran­ce morose, aux murs en­core ornés de post­ers défraîchis et jaunis du rasta de la Porte d’Auteuil. Tson­ga amène un fol en­thousias­me et une joie de vivre qu’il com­munique sans mal à un pub­lic con­quis. Aujourd’hui la fièvre est quel­que peu re­tombée et le « Tson­ga show » ne fait plus systématique­ment salle com­ble.

Quand les in­dicateurs sont au vert et que son ten­nis spec­taculaire veut bien re­st­er dans les li­mites du stade, Tson­ga prend le pub­lic en otage, l’entraîne dans sa danse end­iablée à grands coups de poing dans les airs, de ges­tes réclamant la li­es­se et la fer­veur. Le champ­ion se nour­rit de l’éner­gie du pub­lic et la réclame par­fois plus que de raison ; Jo est une éponge qui ab­sor­be les vib­ra­tions positives de l’enthousias­me qu’il déclenche, créant un cercle vert­ueux en quel­que sorte.

Cet état d’esprit le rend mal­heureuse­ment dépen­dant du pub­lic dont il a par­fois déploré dans la défaite le man­que d’implica­tion, ou le fait qu’il n’ait pas réussi à l’em­ball­er et le match avec. Au lieu de com­pt­er uni­que­ment sur des fac­teurs endogènes dont il a la maîtrise, Jo se dis­per­se à re­cherch­er hors des li­mites du court une motiva­tion ou des en­courage­ments qui lui font per­dre le fil (bar­belé) de son ten­nis.

Son ex­pres­sivité se man­ifes­te égale­ment dans la frustra­tion extrême qu’il lais­se trans­pir­er quand son ten­nis bafouil­le et que sa Winchest­er s’en­rail­le. Auto-flagellation, mono­logues qui n’en fin­is­sent pas, rumina­tion digne d’un charolais, il semble dans ces cas-là port­er sur ses seules épaules toute la misère du monde et s’en­fonce dans une spirale négative qu’il a du mal à in­vers­er.

Sa mar­que de fab­rique : l’in­jonc­tion à se lever faite à la foule quand il veut faire mont­er le mer­cure.

Le geste qui tue : la danse des pouces, copiée des foot­balleurs – Ronal­do notam­ment – qui après un but poin­tent avec leurs pouces le numéro et le nom floqués sur leur mail­lot. Sur le court ça a amusé un temps, mais de­vient franche­ment lourd dans sa systématisa­tion, sur­tout au pre­mi­er tour con­tre un qualifié plié en quin­ze jeux(http://www.sport24.com/var/plain_site/storage/images/tennis/open-australie/actualites/tsonga-prend-le-pouvoir-110167/1940484-1-fre-FR/tsonga-prend-le-pouvoir_actus.jpg) .

Numéro 3 : Rafael Nadal, le vain­queur chaviré

At­ten­tion, seri­al winn­er ! Si Lleyton Hewitt est un guer­ri­er, Rafael Nadal est une armée à lui tout seul. Une gran­de par­tie de son succès re­pose sur l’impress­ion d’in­submer­sibilité qu’il donne à ses ad­versaires, dont on peut lire souvent le désar­roi sinon le dégoût dans les yeux humides. Nadal fait peur et il se donne be­aucoup de mal pour ça. De­puis ses sprints effrénés dans les ves­tiaires jusqu’à ses bonds de bouquetin au mo­ment du toss, en pas­sant par l’inénarr­able mise à feu en zig­zag pour re­joindre sa ligne de fond juste après, comme une For­mule 1 chauf­fant ses gom­mes lors du tour de for­ma­tion, tout le lan­gage cor­porel de Rafa est orienté vers la déstabilisa­tion de l’ad­versaire et l’envoi de sig­naux clairs : si tu veux t’en sor­tir tu de­vras me tuer, découp­er mon cadav­re en mor­ceaux, les réduire en cendres que tu di­lueras dans de l’eau dont tu ar­roseras le Sahara… Et même là, je re­viendrai sous forme de tempête de sable !

Les qualités de com­bat­tant de Rafa ont par­fois été à la li­mite du fair-play, le joueur se lais­sant entraîner dans sa fougue et sa haine de la défaite à des célébra­tions mal­ad­roites des fautes ad­verses. Ses en­courage­ments auto-administrés font par­tie in­tégran­te du per­son­nage, même si avec les années et cer­taine­ment sen­sib­le aux critiques, la fréqu­ence et la véhémence des « Vamos » a notab­le­ment chuté. Nadal a mûri et s’est rac­heté une cer­taine sobriété qui lui coûte une meil­leure place dans notre clas­se­ment, in­fluencé sans doute par le fleg­me de son meil­leur en­nemi helvète.

Côté célébra­tion par con­tre, le rituel n’a pas perdu de sa théâtralité : le roulé-boulé vic­torieux et l’exul­ta­tion du héros couché à même le court, les mem­bres comme écar­telés par les chevaux du succès, re­stent un clas­sique des vic­toires nadalien­nes. Comme dis­ait l’autre, on voit que c’est pas lui qui lave !

Sa mar­que de fab­rique : « VAMOOOOOOOOS » même s’il en fait désor­mais net­te­ment moins usage.

Le geste qui tue : ce n’est pas un geste de célébra­tion je le concède, mais le désen­gorge­ment de sa raie du cul avant de ser­vir est d’une clas­se néan­dertalien­ne (http://www.oddjack.com/wp-content/rafael_nadal2.jpg) .

Numéro 2 : Andy Mur­ray, Jaws

Si vous re­gar­dez dans le petit Larous­se il­lustré à « hargne », vous avez la photo d’Andy Mur­ray. Avec lui la no­tion de com­bativité se voit sous un jour très différent de Nadal par ex­em­ple. Il s’agit dans le cas de l’Es­pagnol de refus de la défaite et d’instinct de sur­vie extrême, alors que chez l’Ecos­sais on a davan­tage l’impress­ion d’avoir af­faire à un teig­neux, un ran­cuni­er qui est mû plus par un esprit de con­fron­ta­tion et de défi, que par la re­cherche de la vic­toire.

Toute la panop­lie usuel­le des ex­press­ions cor­porel­les du winn­er y passe, des po­ings serrés aux hur­le­ments rageurs, en pas­sant par les sauts de joie, mais le plus im­pres­sion­nant chez l’Ecos­sais reste son écar­te­ment maxil­laire digne d’un ser­pent con­stric­teur et qui de­vrait lui per­mettre d’ingérer les trophées les plus im­pres­sion­nants.

Andy Mur­ray tient cer­taine­ment ses qualités de bat­tant de sa mère dont les simagrées et les ex­ul­ta­tions dans les tri­bunes sont à peine moins spec­taculaires que cel­les de son re­jeton sur le court. Elle n’est pas totale­ment étrangère à la côte de popularité assez basse dont souffre Andy du mauvais côté de la Man­che.

Andy Mur­ray, à l’instar d’un Tson­ga, fait par­tie de ces joueurs dont les démonstra­tions d’émo­tions tom­bent égale­ment dans l’excès in­ver­se, celui de l’extériorisa­tion à out­rance des frustra­tions ; quand le jeu ne lui sourit pas, l’Ecos­sais a ten­dance à se per­dre entre jérémiades et pleur­niche­ries qui lui coûtent be­aucoup d’influx. Il est très souvent en colère con­tre lui-même et si ses mouve­ments d’humeur ne se traduisent pas par le con­cas­sage safini­en de raquet­tes, l’éner­gie négative dégagée l’entraîne plus dans les abîmes du doute et de la frustra­tion qu’elle ne le boos­te et le pous­se à réagir.

Sa mar­que de fab­rique : L’écar­te­ment maxil­laire an­acon­desque qui ac­compag­ne son brame vic­torieux.

Le geste qui tue : le bi­ceps bran­di bandé du néop­hyte des sal­les de muscu qui touc­he ses pre­mi­ers di­viden­des de gonflet­te (http://directoryoflondon.net/blog/wp-content/uploads/2009/07/andy-murray1.jpg) .

Numéro 1 : Gaël Mon­fils, Slider­man

L’Oscar du meil­leur ac­teur ira sans sur­pr­ise ni con­tes­ta­tion pos­sible à Gaël Mon­fils, l’autop­roclamé plus grand show­man du cir­cuit ATP.

Si Hewitt, Nadal et Mur­ray s’inscrivent dans l’école des « matcheurs » pétris de « fight­ing spirit », Mon­fils est plus pro­che de Tson­ga dans la re­cherche du souti­en et de l’em­balle­ment du pub­lic, mais en forçant le trait jusqu’à la carica­ture. Gaël tel une rock star sur scène veut en donn­er au pub­lic pour son ar­gent ; il ne re­chig­ne de­vant aucun grand écart ni glis­sade et n’y va pas avec le dos de la cuillère côté hur­le­ments de gag­neur et dan­ses de Sioux. Comme Jo il espère com­muni­er avec le pub­lic, mais ne saisit pas toujours la fron­tière – ténue il est vrai – entre en­thousias­me et for­fanterie.

Gaël Mon­fils lorsqu’il est porté par la foule comme à Roland-Garros peut s’oub­li­er et avoir une at­titude ir­res­pectueuse de son ad­versaire que ses post­ures guer­rières et ges­tes de défi peuvent dérang­er, voire agac­er franche­ment. On a tous en mémoire le fameux « Tu n’es pas obligé d’être ar­rogant avec moi » (prix Goran-Ivanisevic de la meil­leure petite phrase aux 15love awards 2009) lâché par le pour­tant fair-play Andy Rod­dick l’an de­rni­er. C’est vrai que Mon­fils jouait sans doute le ten­nis le plus ac­compli de sa carrière, mais em­porté dans son élan il avait frisé la cor­rec­tion­nelle et piétiné al­lègre­ment les li­mites de l’im­polites­se.

A le voir se frapp­er la poit­rine et ges­ticul­er dans tous les sens, on se de­man­de par­fois si ce ne sont pas les pre­mi­ers symptômes du syn­drome de la Touret­te. Ses célébra­tions sont en tout cas les plus spec­taculaires du cir­cuit et lui valent la première place de notre clas­se­ment.

Sa mar­que de fab­rique : Gaël Mon­fils !

Le geste qui tue : la danse hip hop vic­torieuse re­cyclée des chorégra­phies bur­lesques aux USA, popularis­ée par Mar­tin Lawr­ence et Ced­ric the En­ter­tain­er notam­ment (http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/gael_monfils/gael_monfils_gigue/630957-1-fre-FR/gael_monfils_gigue_reference.jpg).

Men­tion spéciale : Radek Stepanek, WTA snip­er

Nous ne pouv­ions décem­ment con­clure ce co­untdown sans évoqu­er le cas de Radek Stepanek. Même im­mobile et silen­cieux, ce joueur est spec­taculaire ! Alors quand il se lance dans ses élans d’enthousias­me en traver­sant le court en pas chassés et moulinant comme une hélice de Cessna son poing serré à deux cen­timètres de ses génitoires au ris­que de s’émas­cul­er, je dis « monu­ment » ! Et dans le geste qui tue, il met tout le monde d’ac­cord, ça se passe de com­men­taire… (http://bet­ting.bet­fair.com/ten­nis/Stepanek­worm.jpg) .

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642 Responses to Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

  1. Nath 15 mai 2010 at 21:00

    J’ai eu l’impression que Fed a un peu fait joujou sur certains jeux de service de Ferrer, mais pas sur les 2 derniers, d’où un break.

    Vu comment il sert, il ne peut rien lui arriver ce soir, je crois.

    • joseph 15 mai 2010 at 21:02

      il est comme ça, il est joueur comme un chat…

      • Nath 15 mai 2010 at 21:21

        Je sais, je sais…

  2. Quentin 15 mai 2010 at 21:01

    Federer: 77%, 14W, 14UE
    Ferrer: 51%, 6W, 12UE
    Je trouve ce match assez moyen pour le moment…

    • Chewbacca 15 mai 2010 at 21:03

      Oui très moyen, mais faut pas trop en demander à Roger Ferrer.

  3. Elmar 15 mai 2010 at 21:03

    What’s that???

    • Jean 15 mai 2010 at 21:04

      J’ai pensé à toi ! La deuxième, c’était abuser.

  4. joseph 15 mai 2010 at 21:05

    Diana si tu regardes pas ça, attention…

  5. Franck-V 15 mai 2010 at 21:06

    Un vrai talent de salopard.. en finesse.

  6. Quentin 15 mai 2010 at 21:15

    Break de Ferrer.
    Federer m’a l’air beaucoup moins impliqué que contre Gulbis, je ne comprends pas ce qu’il nous fait…

  7. Chewbacca 15 mai 2010 at 21:15

    Ce qui a de fascinant chez Roger c’est qu’il n’a besoin de personne pour sortir d’un match.

  8. Patricia 15 mai 2010 at 21:15

    Mais… c’est des vrais pourceaux les madrilènes ! c’est immonde les applaudissements sur la double et les fautes directes.

    Ceci mis à part, il joue bien Ferrer, là ces coups droits long de ligne hyper accélérés…

    • Elmar 15 mai 2010 at 21:18

      Patricia énervée? Jamais vu ça encore.

  9. Elmar 15 mai 2010 at 21:17

    Il vient de sortir 3 jeux tout pourris.

  10. Franck-V 15 mai 2010 at 21:17

    Faut dire qu’après le match contre Gulbis, c’est le genre d’échanges à s’endormir.

    Boahh le public, on s’en tape, ça n’engage que lui devant le monde entier :-)

  11. Patricia 15 mai 2010 at 21:19

    Ben c’est le premier match (et jeu) du tournoi que je regarde, alors ça frappe, pire qu’une coupe davis…
    Je pense que ça joue dans la déconcentration, le Fed n’est plus habitué à ça, même dans les contextes partisans.

    • Franck-V 15 mai 2010 at 21:22

      Ah si c’est ton 1er match de Madrid ok, nous, on est habitués :mrgreen:

  12. Chewbacca 15 mai 2010 at 21:21

    Je rêve ou il est passé de 99% de première à 17?ptdr

    • Chewbacca 15 mai 2010 at 21:24

      Allez mon chéri pulvérise le !je t’aime Roger!

      Diana t’es où?

    • Quentin 15 mai 2010 at 21:27

      Il est passé de 95% des pts derrière sa première gagnés à 17%

  13. Patricia 15 mai 2010 at 21:25

    super teigneux le nain de jardin, beau contre dans les pieds.
    Le Fed voit son salut dans le jeu agressif, il a bien raison, Ferrer est bien corrosif je trouve…. Bien ses volées, aussi !

    • Nath 15 mai 2010 at 21:43

      Corrosif ! mdr, mais c’est pas très sympa (ou alors il y a un sens que je ne connais pas), ça me fait penser à de la soude 8O

    • Franck-V 15 mai 2010 at 21:52

      C’est l’humour caustique de Patricia.

  14. Franck-V 15 mai 2010 at 21:27

    Ferrer est motivé, il veut reprendre sa place de 1er Espagnol à Almagro, au nadalothon. :-)

  15. Patricia 15 mai 2010 at 21:29

    Euh, Fed semble plus gêné par le service de Ferrer que par celui de Gulbis, j’ai loupé une étape ?

    J’ai vu les highlights, très jolis, j’adore les amorties de Gulbis, et Fed voulait clairement lui en faire manger quelques unes en échange (j’ai été très contente quand Rog’ a arrêté de snober l’amortie, l’an dernier)..

  16. Quentin 15 mai 2010 at 21:31

    Fed est passé de 77% de premières à 46%!

  17. karim 15 mai 2010 at 21:37

    Un Ferrer vs Nadal demain me plongerait dans une profonde déprime…

    Pas parce que le suisse passe à la trappe mais parce que… enfin vous voyez quoi. Ferrer, contre Nadal…

    • Franck-V 15 mai 2010 at 21:38

      Par contre, le public a l’air d’en redemander.. des connaisseurs, à n’en point douter :mrgreen:

      • Benoît 15 mai 2010 at 21:43

        Faut pas bouder son plaisir ! Bon, Fed est nul en passings…

    • Valentin 15 mai 2010 at 21:43

      Mais noooon ça va être génial! Ferrer va faire EEeeEEehhhhh!!! Nadal va faire EEEEraaaaHHhRggg!!Ca donnera du 6-1 6-3 et tout le monde sera content.

  18. Patricia 15 mai 2010 at 21:38

    Depuis 2007, j’avais plus tenu 5 minutes dans un match de Ferrer, mais là il rejoue comme dans le temps ! Ca va 10 fois plus vite que d’habitude, et je retrouve ce coup droit de roquet bien aiguisé.
    Il a trucidé Fed en passing et a tenté le coup joliment à la volée.

    Sinon, totalement divin le smash revers dos au filet et épisodiquement, les très bons retours de revers dont on faisait les gorges chaudes hier ?

  19. Patricia 15 mai 2010 at 21:40

    Allez, un nouveau set , va z y mon mignon !

  20. Patricia 15 mai 2010 at 21:41

    Mais il volleye super bien le nain, c’est quoi c’t’histoire ?

    Tiens j’ai trouvé la juge de ligne à la voix agaçante :)

  21. Patricia 15 mai 2010 at 21:42

    Trsè très bon en coup droit sur ce jeu Jolly good Roger.

  22. Elmar 15 mai 2010 at 21:42

    Et… 0% de 1ères dans le 3ème set!

  23. Patricia 15 mai 2010 at 21:45

    Je hais ces madrilène. Qu’on les pane dans la terre battue et qu’on les frie, et va z y mon Rogesr !

  24. Benoît 15 mai 2010 at 21:49

    Capable de nous faire une merveille de retour bloqué croisé… puis une merde baduff

  25. Valentin 15 mai 2010 at 21:49

    Ce match est insupportable, franchement on croirait voir un documentaire sur la vie d’une tique qui a élu domicile sur les fesses de Audrey Hepburn.

    • Patricia 15 mai 2010 at 21:56

      Roger en Audrey, le rapprochement est audacieux, j’essaye de visualiser Rog avec la frange…

    • Franck-V 16 mai 2010 at 12:14

      Quoique Fed avait aussi son rôle dans « vacance romaine » (au singulier) :roll: ok je sors ..de l’article avant de faire boguer le site.

  26. Elmar 15 mai 2010 at 21:52

    Cul bordé de nouilles sur ce jeu Ferrer.

  27. Patricia 15 mai 2010 at 21:54

    ha ha ha , dans ta face l’amortie !
    Bon, le coup droit caustique de Ferrer n’est pas mal, dans le genre warf warf aussi…
    et pour finir, un première balle fait du bien.

  28. Valentin 15 mai 2010 at 21:55

    Piooooooouuuu il a eu chaud. Putain je sais pas j’ai l’impression que les dieux sont avec Ferrer.
    I got a baaaaadd feeling about this.

  29. karim 15 mai 2010 at 21:56

    Il est quand même ultra moche ce central.

    • Valentin 15 mai 2010 at 22:02

      Lol c’est exactement ce que je me disais. Dessiné par un français non? Comment les espagnols ont-ils pu laisser un français saccager une fois de plus leur magnifique pays?

    • Coach Kévinovitch 15 mai 2010 at 22:12

      C’est clair que ce central tout gris tout carré fait penser à de l’architecture est-allemande.

  30. Oliv 15 mai 2010 at 21:59

    il est en train de perdre son revers !

  31. Quentin 15 mai 2010 at 22:01

    Jeu blanc. Le service de Federer semble être revenu

  32. joseph 15 mai 2010 at 22:03

    l’effet s’estompe s’estompe

  33. Sylvie 15 mai 2010 at 22:08

    Qu’est-ce qu’il peut vendanger en retour ! Ferrer n’est tout de même pas le serveur du siècle.

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