France – République Tchèque : l’avant-match

By  | 12 septembre 2014 | Filed under: Coupe Davis
Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tab­leaux des In­ter­nationaux de Fran­ce

Un ralen­tisse­ment, voire une re­spira­tion : dans le rythme effréné du calendri­er in­ter­nation­al, la Coupe Davis mar­que une tem­poralité différente, moins pressée, moins ur­gente. Les ras­semble­ments durent huit à dix jours (plus qu’un tour­noi ATP), les matchs trois (moins qu’un tour­noi ATP). En­tretemps ? Be­aucoup d’entraî­ne­ments, des con­fér­ences de pre­sse et tout un décorum bien précis. Il­lustra­tion par l’exem­ple, avec la demi-finale op­posant la Fran­ce à la Répub­lique Tchèque, du 12 au 14 sep­tembre à Roland-Garros.

Mardi 2 sep­tembre : Et les nominés sont…

Sym­bolique­ment, c’est à ce mo­ment que débutent les demi-finales, dix jours avant les pre­mi­ers matchs, lorsque les capitaines com­muniquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, de­puis la zone des joueurs de l’US Open, Jaros­lav Nav­ratil dégaine le pre­mi­er et an­non­ce sans sur­pr­ise Tomas Be­rdych (7e mon­di­al), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vese­ly (75e). Ar­naud Clément répond quel­ques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tson­ga (10e), Ric­hard Gas­quet (14e), Gaël Mon­fils (24e), Juli­en Be­nneteau (28e) et Gil­les Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maxim­al de joueurs auto­risé par le règle­ment (des cinq, seule­ment quat­re pour­ront en­suite en­tr­er en jeu), afin de s’offrir des com­binaisons multi­ples, en sim­ple comme en doub­le. Le quatuor tchèque, bien hié­rarchisé auto­ur du noyau dur com­posé de Be­rdych et Stepanek, sous-tend en re­vanche une uni­que in­ter­roga­tion : sur terre bat­tue, Nav­ratil ten­tera t-il le pari Rosol en sim­ple, à la place de l’emblématique Stepanek ?

Mercredi 3 sep­tembre : De Flush­ing Meadows à Roland-Garros

L’avan­tage du capitaine resté « fit » suite à ses lon­gues années de haut niveau, c’est qu’il peut end­oss­er toutes les cas­quet­tes. A peine at­terri le lundi, en pro­venan­ce de New York, Ar­naud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquet­te pour ser­vir de sparring-partner à Juli­en Be­nneteau. Ne man­quait que son légen­daire ban­dana à « la Clé », pro­tagonis­te vic­torieux de la dernière af­fiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Be­nnet » est le pre­mi­er sélec­tionné rentré à Paris, après ses défaites au pre­mi­er tour en sim­ple et en doub­le à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, com­men­te le vain­queur du doub­le de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus ter­rible à en­caiss­er. Le plus dur, c’est le chan­ge­ment de sur­face, et le fait de se réhabitu­er à la terre bat­tue après le gazon et le dur américain. Il faut re­prendre tran­quil­le­ment, sans forc­er, juste pour re­prendre des mar­ques sur terre et prévenir la bles­sure. On mon­tera petit à petit en puis­sance. » Arrivé en cours de journée, Ric­hard Gas­quet s’est quant à lui con­tenté d’un décras­sage à vélo en com­pag­nie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de Fran­ce. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront re­joints par Jo-Wilfried Tson­ga, Gil­les Simon et fin­ale­ment Gaël Mon­fils.

Di­manche 7 sep­tembre : Tu tires, tu poin­tes ou tu plom­bes ?

Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapide­ment les épaules, sautil­le deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauf­fe­ment : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraî­ne­ment. Tomas Be­rdych se prend en photo sur le Centr­al, tan­dis que le petit de­rni­er de l’équipe, Jiri Vese­ly, semble per­turbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, par­ticularité du Philippe-Chatrier. La re­pr­ise de con­tact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils con­cluent même leur séance par une par­tie de pétan­que im­provis­ée avec des bal­les de ten­nis, dans de lar­ges éclats de rires.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká spor­tovní / Pavel Lebeda)

Mardi 9 sep­tembre : Con­fér­ences de pre­sse et Ice Buc­ket Chal­lenge

« Si on gagne, on re­fait le Ice Buc­ket Chal­lenge à Jean Gac­hassin, mais cette fois au cham­pagne ! » Juli­en Be­nneteau est hilare alors que son par­tenaire de doub­le privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les re­joindre, Clément, Tson­ga, Gas­quet et lui, en tant que sparr­ing d’une séance de doub­le. Le matin, l’équipe de Fran­ce au com­plet a exécuté un défi Ice Buc­ket Chal­lenge sur la per­son­ne du président de la Fédéra­tion française de ten­nis, qui avait été nominé par son homologue américain.

Plus pro­tocolaire, voici venir l’exer­cice imposé des con­fér­ences de pre­sse. De­vant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin de­vant les télévis­ions. Ques­tions similaires d’une salle à l’autre, sur la re­ncontre à venir… et sur le coup de ton­nerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gil­les Simon est par­ticuliè­re­ment couru, lui qui a fail­li éli­min­er le futur vain­queur du tour­noi en huitièmes. Le Français re­fait l’his­toire avec mal­ice : « J’aurais pu com­plète­ment chang­er l’issue du tour­noi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été dif­ficile d’enchaîner Be­rdych, Feder­er et Nis­hikori. »

Pour le reste, c’est de bonne guer­re, chaque équipe déploie des trésors d’imagina­tion en vue de re­jet­er sur l’autre ce satané statut de favori, vérit­able patate chaude du sport moder­ne. Ar­gumen­taire d’Ar­naud Clément : « Je con­sidère les Tchèques comme la meil­leure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé de­puis deux ans est ex­cep­tion­nel. Leurs résul­tats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités ten­nistiques. Quel­que chose les lie, un ob­jec­tif com­mun. » Et c’est vrai qu’il y a quel­que chose de fort en ce groupe ayant « pleine­ment con­sci­ence que l’on peut réussir quel­que chose d’ex­ception­nel en cas de troisiè­me vic­toire de suite : per­son­ne n’y est par­venu de­puis les États-Unis il y a très longtemps », soulig­ne Jaros­lav Nav­ratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quin­tuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 re­nvoie au Chal­lenge Round, quand le champ­ion était qualifié d’of­fice pour la fin­ale l’année suivan­te. Malgré cette per­spec­tive d’écrire une nouvel­le page dans le livre d’his­toire de la com­péti­tion, Radek Stepanek, fin­aud, trouve quant à lui le meil­leur ar­gu­ment pour accroch­er la pre­ss­ion aux sur­vête­ments de l’équipe hôte : « La Fran­ce est une gran­de équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée de­puis longtemps. Ils doivent être affamés. »

Mercredi 10 sep­tembre : Mon­fils, le contre-la-montre

Gil­les Simon et Gaël Mon­fils sont décidément in­sépar­ables. Comme la veil­le, les deux potes, peu con­nus pour leurs af­finités avec le doub­le, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de Fran­ce, Li­onel Roux. Bril­lant quart de fin­alis­te à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël man­que de tonus et on peut com­pt­er pas moins de trois am­poules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisi­en semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précaution­neux, son « petit Gilou », comme il le sur­nom­me af­fectueuse­ment, lui suggère même à un mo­ment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Li­onel Roux in­ter­vient pour rap­pel­er à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de nais­sance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká spor­tovní / Pavel Lebeda)

Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses de­puis le re­tour sur terre en douceur de di­manche : Stepanek ter­mine exténué sa séance avec Be­rdych sur le Centr­al. Rosol et Vese­ly ont quant à eux tapé en­semble sur le court 3. Et sur les ter­res bat­tues asséchées par le sol­eil, les frap­pes à plat des cog­neurs tchèques jail­lissent aussi vite que sur dur. Des con­di­tions de jeu suf­fisan­tes pour facilit­er l’adap­ta­tion de joueurs n’ayant rien de ter­riens naturels – cela se voit dans leurs déplace­ments, un brin patauds ?

Le soir, c’est le tradition­nel dîner donné en l’hon­neur des deux for­ma­tions. Co­stume de rigueur pour une croisiè­re le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ul­time temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus ter­mineront leur soirée en vib­rant de­vant l’équipe de Fran­ce de bas­ket, auteure d’un ex­ploit face à l’Es­pagne en quarts de fin­ale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui ex­ul­taient, cette fois en foot, suite à la vic­toire des leurs sur les Pays-Bas en éli­minatoires de l’Euro 2016, sur un but in­scrit à la 91e minute…

Jeudi 11 sep­tembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines ab­at­tent leurs car­tes

Un enjeu fort, un cadre hors nor­mes et deux équipes au grand com­plet… Le musée de Roland-Garros ac­cueil­le la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Jour­nalis­tes français et tchèques, re­présen­tants de la fédéra­tion in­ter­nationale – le président Fran­cesco Ricci Bitti en tête –, des spon­sors et de la ville hôte, on frôle les deux cents per­son­nes. Le cérémoni­al est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs in­dividuel­le­ment et an­non­ce l’iden­tité des numéros 1 et 2 de chaque for­ma­tion. Puis le tirage est ef­fectué par une main in­nocen­te – ici le pre­mi­er ad­joint de la Ville de Paris, Bruno Jul­liard. Mais on est le droit de privilégi­er l’originalité : en 2012, pour un quart de fin­ale Fran­ce – États-Unis à Monte-Carlo, la fédéra­tion loc­ale avait visé juste en in­vitant Yan­nick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olym­piques.

Le point pre­sse qui s’en­suit est en­tiè­re­ment dédié aux choix tac­tiques re­spec­tifs. Les Français sont logique­ment invités à réagir à la sélec­tion de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tson­ga ne se montre pas sur­pris : « Radek a été un ac­teur fort de leurs cam­pagnes vic­torieuses mais il com­m­ence à avoir moins de résul­tats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de chang­er des choses. » Les tri­colores, eux, se préparent poten­tiel­le­ment à re­faire le coup du quart de fin­ale con­tre l’Al­lemag­ne : Gaël Mon­fils a droit à deux jours d’entraî­ne­ment sup­plémen­taire, en vue d’entr­er en lice en cas d’hypothétique cin­quiè­me match décisif. « Je ne me sen­tais pas très bien pour jouer dès vendredi, ex­plique t-il. Et Ric­hard a plus souvent battu Be­rdych que l’in­verse… C’est un choix d’équipe. La re­ncontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »

Très pro­gres­sive au fil de la semaine, la montée en puis­sance de la re­ncontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quel­ques de­rni­ers en­traî­ne­ments à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.

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586 Responses to France – République Tchèque : l’avant-match

  1. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:13

    Mais c’est pas possible ! Ils jouent tout sur Berdych !!! et mini break !

  2. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:15

    L’offrande de Pataud… On prend.

  3. Patricia 13 septembre 2014 at 17:15

    Merci Pataud !
    Ouff, on pouvait compter sur toi finalement !

  4. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:15

    deuxième offrande de Pataud et mini break pour les français…

  5. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:16

    3eme offrande de Pataud 2 balles de set…

  6. Patricia 13 septembre 2014 at 17:16

    Raté le retour-wanabe-gagnant ! Balle de set !

  7. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:17

    Les tchèques s’en tirent bien… encore une balle de set

  8. Patricia 13 septembre 2014 at 17:17

    Il en reste une mais ce sera pas sur le service de Jo !

  9. Patricia 13 septembre 2014 at 17:18

    Il est né, le divin Richard ! Fabuleux retour, fabuleux passing ! 3è set !!!!!!

    Les Italiens ont gagnés, les Suisses verront Roger demain !

  10. Kaelin 13 septembre 2014 at 17:19

    énorme richie!!! oh ce revers LL pour offrir le set !

    • Patricia 13 septembre 2014 at 17:20

      Ah t’es là, toi !!! ^^
      Richie t’a fait sortir du trou !

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 17:24

      mon père m’a forcé à l’aider à ramasser des branches pour les mettre à la déchetterie pdt 1H! du coup j’ai vu la 1er set mais pas le 2eme ^^

  11. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:20

    Richard envoie 2 revers de dingo !!! et part en vrille sous les yeux médusés de Tsonga. Set pour les français. Merci encore à Pataud pour ce set.
    C’est bien parti maintenant.

  12. Antoine 13 septembre 2014 at 17:20

    Cette fois, ce sont les tchèques qui mènent 4-2 mais qui foirent tout derrière, enfin surtout Pataud..

    Jo et Richie prennent une très bonne option maintenant.

    Je ne sais pas ce qu’a le Mérou mais il n’a pas l’air au mieux..

  13. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:22

    Les branchies qui grincent…

  14. Patricia 13 septembre 2014 at 17:23

    Galvanisé, Riri !

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 18:03

      héhé sacré Riri

  15. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:26

    Les français continuent à jouer sur Berdych… Alors qu’il ne faut le faire qu’à la fin du set…

  16. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:27

    Steppy ne peut quasiment plus bouger…

  17. Patricia 13 septembre 2014 at 17:29

    C’est incroyable ce que ça dure, cette histoire, ça fait plus de temps pour jouer 3 sets que les suisses pour en jouer 3…

    • JoAkim 13 septembre 2014 at 17:32

      Enorme cette phrase ! Tu t’es trompé de chiffre.

      • Patricia 13 septembre 2014 at 17:35

        La blessure du mérou me perturbe…. Je ne peux pas me réjouir quand un joyau est mis sous le boisseau.

        • JoAkim 13 septembre 2014 at 17:43

          Oui moi aussi. Ce match n’a plus aucun intérêt.

  18. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:31

    Encore un service volée risible de Tsonga

  19. Patricia 13 septembre 2014 at 17:31

    C’est sûr que la neutralisation du mérou pèse lourd dans la balance…

  20. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:41

    Quoi c’est à Lille la finale ????

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 18:01

      oui!!

  21. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:47

    Marrant Jo force comme un ane pour faire un smash gagnant remis tranquillement par les tchèques, puis Richie lui montre comment faire un smash gagnant sans forcer.

  22. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:49

    Pas sûr que Jo joue en double en finale…. J’aimerais bien voir Llodra et gasquet.

  23. Antoine 13 septembre 2014 at 17:50

    Bon, l’affaire est pliée. Bravo aux frenchies, surtout à Richie. Les tchèques n’ont pas pu défendre leurs chances normalement à cause de la blessure du Mérou qui a longtemps été le meilleur sur le terrain et remonté Berdych mais c’est comme cela.

    L’équipe de France mérite de toute façon sa qualification. Ils n’ont perdu que 2 fois depuis 1904 après avoir mené 2-0 (109/111)..

  24. Kaelin 13 septembre 2014 at 17:57

    yes! bon moi aussi la blessure du Mérou m’enlève un peu de joie mais je susi bien content quand même !

  25. Antoine 13 septembre 2014 at 18:02

    Tiens, les suisses ont fini par perdre le double…faudra revenir demain..

  26. Patricia 13 septembre 2014 at 18:28

    Le papier de CB… *soupir*

    Après la surpuissance de Monfils, la surmotivation de Gasquet.

    A peine partisane :

    « Mais c’est ce moment-là que Berdych a choisi pour exploser définitivement. Tout ce qu’il a tenté, il l’a raté. Limite, il n’osait plus prendre une seule balle. La vicieuse pause pour blessure de Stepanek à 5-4 service Tsonga dans le deuxième set n’a rien changé, pas même le manque de vigilance des Tricolores dans le troisième qui ont mené 3-0 double break puis 5-2 avant de se retrouver menés 4-2 dans le tie-break. »

    « Le quatrième set n’a été qu’une formalité, Tsonga et Gasquet mettant enfin un terme aux souffrances de Berdych et de Stepanek qui à force de devoir tout faire tout seul s’est usé le dos. Il ne pouvait même pas s’asseoir en conférence de presse. »

    C’est d’un gracieux :
    « Stepanek a dû sortir un énorme premier set, accompagné de ‘’Come ooooon !’’ retentissants pour ramener les Tchèques à hauteur (1-4, 4-4) et pour sortir son compatriote du trou qu’il s’était creusé tout seul. « 

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 20:05

      double soupir

  27. Patricia 13 septembre 2014 at 19:06

    On a vu plusieurs fois la tronche mi-amusée, mi-attendrie de Tsonga devant Tigrou :
    http://i1.eurosport.com/2014/09/13/1312937-28251928-1600-900.jpg

  28. Geo 13 septembre 2014 at 19:34

    J’adore quand un plan se déroule sans accroc. Hannibal Simon, Simplet Gasquet, Looping Monfils et Barracuda Tsonga en finale: https://www.youtube.com/watch?v=HzRF2622m9A

  29. Kaelin 13 septembre 2014 at 20:15

    Cilic n’a pas joué les 2 1ers simples mais a bien joué le double pour la Croatie associé à Draganja, bon joueur de la discipline. Ils jouaient contre Haase et Rojer, bons joueurs de doubles. Marin a tenu son rang …

    La

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 20:17

      Belgique de Goffin victorieuse aussi en double, en 5 sets. Menés 2 sets 0, ils ont remonté pour l’emporter, très belle victoire où Goffin aura certainement eu le rôle du leader pour soutenir Bemelmans.

      Prochain gros match Goffin VS Stakho, j’espère que ça va le faire pour les Belges.

    • Babolat 13 septembre 2014 at 20:37

      Et Paes, 41 ans, qui sauve l’honneur de l’Inde et remontant 2 sets 0 avec Bopanna (34 ans). Le serbie ne mène plus que 2 à 1.

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 21:19

      ouep. Israel s’impose au forceps dans le double contre l’Argentine. La Colombie de Cabal et Farah mène 2 sets 0 et tient le coup dans la 3eme manche contre les spécialistes canadiens Nestor/Pospisil

  30. Elmar 13 septembre 2014 at 20:35

    Bon… je vous préviens que je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour voir cette finale de Coupe Davis (pour autant que la Suisse se qualifie) et que je rencontrerai avec plaisir ceux d’entre vous qui y seront.

    • Colin 13 septembre 2014 at 21:01

      Et la demie, tu la vois?

    • Elmar 13 septembre 2014 at 21:04

      Oui. J’y suis.

  31. Kaelin 13 septembre 2014 at 21:10

    Sakharov n’était pas loin de créer l’exploit contre Ramos, 75eme mondial, en quart de finale du challenger de Banja Luka. Il lui colle même une bulle au 2eme set. Dommage. Score : 7-6(3) 0-6 6-4.

    Mannarino est en finale contre Ito à Istanbul. Alexander Zverev s’est incliné contre Jimmy Wang en huitième. Nishioka s’arrete au meme stade contre Ilhan.

    A Szczecin je vais suivre la finale de près puisqu’elle opposera les TS1 et 2, Struff vs Brown. Come on Jan ! Brown a battu 6-4 6-4 Pouille.

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 21:21

      Brown et Struff ont remporté le double ensemble en plus ..

  32. Remy 13 septembre 2014 at 21:57

    Gasquet qui dit que si Fed gagnait la coupe Davis, ça serait une anecdote pour tout le monde…
    Ce mec vit-il vraiment dans le monde du tennis? Je serai toujours épaté qu’un mec en voulant aussi peu ait pu atteindre un tel niveau dans un sport pro.

    • Patricia 13 septembre 2014 at 22:19

      Il a dit « pour plein de monde », pas pour tout le monde… Et il a raison : un nombre important de gens qui suivent le tennis n’en a rien à cirer, de qui gagne la coupe Davis. Si tu regardes les blogs ricains, y a quasi pas un mot sur la CD ce WE, nettement moins que pour les M1000…

      Un titre de Fed en coupe Davis, c’est un fantasme de FFF, histoire de rabattre le caquet des Rafans surtout. Ca fait pas mal de monde… mais il y en a bien autant pour qui c’est anecdotique, parce que les JO, la Coupe Davis sont aujourd’hui des compétitions secondaires. Les nantis en veulent une pour compléter la collec, mais une fois que c’est fait, ils repartent en chasse au gros gibier. Ca a valeur de prix de consolation pour les recalés, et c’est pour ça que les Tchèques, les Français en font des priorités.

      Rappelle moi qui il avait en match calling cet aprèm, alors que c’est notre équipe qui joue sa place en finale, et une affiche de double ultra sexy avec le scintillant mérou ?

      Gasquet a une manière souvent mal tournée de s’exprimer, mais sur ce point il exprime mon sentiment : pour Fed et ses fans non suisses, c’est du luxe, pour les Français, un objectif prioritaire. Je vois mal le rapport avec le fait de « ne pas en vouloir », au contraire. Dans cette compétition collective, il pense avoir une chance de choper un titre très significatif affectivement dans l’histoire du tennis français des 20 dernières années, sans champion majeur en individuel ; il n’a pas l’intention de laisser les Duchesses lui piquer son BN.

      Citation plus complète : « On arrive tous en forme au bon moment, on a plus d’expérience, on a fait finale il y a quatre ans… On a toujours tout donné pour l’équipe, seulement on sent qu’il reste quelques saisons et pas cinquante donc c’est maintenant. » « Avec tout ce qu’il a gagné, il peut laisser la Coupe Davis, il en a assez eu. 17 titres du Grand Chelem c’est bon quoi… Si Federer gagne la Coupe Davis je pense qu’il y en a un paquet qui n’en auront rien à faire car il a tellement gagné que ça sera une anecdote. »

      • Elmar 13 septembre 2014 at 22:30

        « La France, elle en a assez eu. 10 Coupe Davis, c’est bon quoi. Elle peut bien laisser la Coupe à la Suisse. »

        • Antoine 14 septembre 2014 at 17:26

          9 Elmar..la 10ème, c’est pour novembre..

      • Remy 13 septembre 2014 at 22:45

        d’ailleurs on se demande bien pourquoi Fed a continué à gagner des titres du GC après le premier. Il aurait du arrêter tout le monde s’en fout.

        • Kaelin 13 septembre 2014 at 23:22

          C’est vrai ça, il est chiant!

          Plus sérieusement Gasquet dit ce qu’il veut, c’est bien de bonne guerre de faire un peu de provoc (jme demande même si c’était pas de l’humour pince sans rire ou simplement qu’il a dit ça a chaud sans trop de lucidité si c’était pas le cas car il est évident pour moi qu’une victoire en CD pour le joueur monumental qu’est Roger serait un superbe évènement à tout point de vue : pour le tennis, pour lui, pour ses fans et pour la Suisse) de son côté : celui de l’équipe qui sera en finale et qui aura à coeur logiquement de l’emporter, d’autant plus chez elle, à Lille.

          Après tout ce que Gasquet s’est pris dans la tronche concernant cette compet’ (à tort ou à raison), et pour une fois qu’il a le beau rôle après un w-e victorieux, d’autant plus dans ce contexte qu’est l’accession à la finale dans un cadre aussi prestigieux et sympolique qu’est Roland Garros, il peut bien dire ce qu’ il veut sans qu’on analyse tout cela si sérieusement … bref non seulement c’est de bonne guerre mais ça ajoute un peu de piment en plus pour cette finale! et pour une fois que Gasquet sort une déclaration un peu non-neutre … ça va surtout faire sourire Roger plus qu’autre chose ^^.

      • Antoine 14 septembre 2014 at 17:25

        On ne peut pas dire que la CD ou les JO sont des compétitions secondaires vu que meme la plupart des cadors y participent, du moins tant qu’ils ne l’ont pas gagné au moins une fois. Les absences de Roger depuis 2004 étaient l’exception, pas la règle. Quant aux Jo, tout le monde a l’air désormais motivé, au moins depuis 2008.

  33. Kaelin 13 septembre 2014 at 22:04

    via l’Equipe :

    Radek Stepanek et Tomas Berdych n’avaient pas envie de s’éterniser devant la presse après la déroute du week-end. Le premier, incapable de s’asseoir, n’a pas caché que son dos l’avait mis au supplice ce samedi. «Par respect pour le maillot, pour eux, pour le public, j’ai essayé de finir le match. Mais si ça n’avait pas été la Coupe Davis, j’aurais dû quitter le court. Je ne sais pas ce que j’ai au juste.»

    Le second était résigné sur sa forme du week-end – «j’ai déjà dit vendredi que ça n’allait pas, il n’y a rien de neuf». Pour lui, son équipe était quasiment condamnée d’avance avec cette transition dur – terre battue que lui, le n°1 du groupe, ne pouvait pas réussir : «Regardons ça du côté de la France, on sait tous que le joueur qui est le mieux à Paris et qui est le meilleur sur cette surface n’a même pas pu jouer. On sait tous qu’on parle là de Gaël Monfils. Et ça dit tout de la difficulté de ce match de Coupe Davis. Nous, on n’a pas eu le choix, il n’y avait pas d’autres options.»

    • Sam 13 septembre 2014 at 22:53

      Va falloir commencer à faire attention aux chevilles de M. Monfils ! C’est décidément sa grande période, là…

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