De l’enfer au paradis (1/2)

By  | 8 octobre 2012 | Filed under: Histoire

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, et on peut dire que nos ours ten­nistiques ont la peau dure ! Gagn­er est beau, mais le faire après avoir eu balle de match con­tre soi l’est en­core plus ! Et si par de­ssus le marché vous re­mpor­tez un Grand chelem dans la foulée, par­fois le seul de votre carrière… Bref panorama des re­venants de l’ère Open pour chacun des tour­nois majeurs.

Open d’Australie

2005 – Marat Safin b. Roger Feder­er 5-7, 6-4, 5-7, 7-6, 9-7 - Sauve 1 balle de match (demi-finale) : Que dire de plus sur ce match que ce Benoît racon­te magistrale­ment dans l’ar­ticle « Quand le duel est oeuv­re d’art« . Entre un Feder­er tout frais de son Petit chelem 2004, et un Safin qui a fin­ale­ment décidé de jouer au ten­nis et réalisé une fin de saison de feu, cette demi-finale at­teint des som­mets d’in­tensité. Légère­ment amoindri, Feder­er sait qu’il doit con­clure aussi vite que pos­sible. L’oc­cas­ion se présente au tie-break du quat­rième quand il ob­tient balle de match, mais son tween­er finit dans le filet. Libéré, Safin se détache 5-2 dans la dernière man­che. Malgré une résis­tance désespérée de Feder­er qui sauve plusieurs bal­les de match et re­col­le au score, Safin a le match en main et le con­clut 9/7. Il para­chèvera l’oeuv­re trois jours plus tard en bat­tant l’en­fant du pays Hewitt en fin­ale (1-6, 6-3, 6-4, 6-4)

1985 – Stefan Ed­berg b. Wally Masur 6-7, 2-6, 7-6, 6-4, 6-2Sauve 2 bal­les de match (8e): Longtemps réputé comme étant un faib­le, peu se rap­pellent que le flam­boyant Stefan survécut à deux bal­les de match pour re­mport­er son pre­mi­er majeur. Classé 6° joueur mon­di­al, son match en huitièmes de l’Open d’Australie face à Wally Masur (142e) ne de­vait être qu’une for­malité. Mais poussé par le pub­lic, l’Aus­sie réalise un début de match fan­tastique pour mener deux sets à rien. Tout semble plié quand Masur ob­tient deux bal­les de match à 5-4 au troisiè­me mais Ed­berg les sauve avec brio. Ce sera le tour­nant du match : Masur ac­cuse le coup tan­dis que Stefan semble re­vigoré et se montre in­trait­able pour l’em­port­er 6-2 au cin­quiè­me. Il sur­viv­ra à 5 aut­res sets marat­hon face à Lendl en de­m­ies (6-7, 7-5, 6-1, 4-6, 9-7) pour l’em­port­er facile­ment face à Wiland­er en fin­ale (6-4, 6-3, 6-4). Curieuse­ment, ex­cepté l’US Open 1991 tous les majeurs d’Ed­berg seront re­mportés de haute lutte : cinq sets face à Cash en fin­ale de l’Australian Open 1987 (6-3, 6-4, 3-6, 5-7, 6-3), déficit de deux sets à rien face à Mecir annulé en demie de Wimbledon 1988 (4-6, 2-6, 6-4, 6-3, 6-4) avant de l’em­port­er face à Be­ck­er. A Wimbledon 1990, il souffre le mar­tyr face à Man­sdorf au troisiè­me tour (6-4, 5-7, 3-6, 6-2,9-7) et re­mpor­te la fin­ale après avoir re­monté un break de re­tard dans le cin­quiè­me. Enfin, à l’US Open 1992 il re­mpor­te trois matchs con­sécutifs en re­mon­tant un break de re­tard dans le cin­quiè­me : en huitièmes (b. Krajicek 6-4, 6-7, 6-3, 3-6, 6-4), en quarts (b. Lendl 6-3, 6-3, 3-6, 5-7, 7-6) et en de­m­ies (b. Chang 6-7, 7-5, 7-6, 5-7 6-4). Pas mal pour un soi-disant faib­le men­tale­ment !

1982 – Johan Kriek b. Paul McNamee 7-6, 7-6, 4-6, 3-6, 7-5Sauve 1 balle de match (demi-finale) : Tenant du titre et tête de série N°1 (en l’abs­ence de tous les meil­leurs), le Sud-Africain Johan Kriek est de re­tour en Australie pour doubl­er la mise à l’Open d’Australie 1982. Facile vain­queur de Mike De Palm­er, Eric Sher­beck, Char­lie Fan­cutt et Drew Git­lin, John mène tran­quil­le­ment deux sets à rien face à McNamee en de­m­ies et semble se di­rig­er vers la re­vanche con­tre Steve De­nton. Mais soutenu par le pub­lic, l’Australi­en re­nver­se la vapeur et se retro­uve à 5-3, balle de match en sa faveur au cin­quiè­me. Mal­heureuse­ment pour lui, Kriek se re­ssaisit, ef­face la balle de match et re­mpor­te quat­re jeux con­sécutifs pour con­clure la par­tie. Il re­mpor­tera le titre face à un De­nton en panne de ser­vice (6-3, 6-3, 6-2)

1975 – John New­combe b. Tony Roche 6-4, 4-6, 6-4, 2-6, 11-9Sauve 3 bal­les de match (demi-finale) : Vain­queurs as­sociés de 12 tit­res du Grand chelem en doub­le, c’est pour­tant en rivaux que New­combe et Roche s’affron­tent en demi-finale de l’Open d’Australie 1975. Le pre­mi­er, n°2 mon­di­al, veut re­prendre son trône perdu en 1974, tan­dis que le deuxième court de­puis 1966 (et quat­re fin­ales per­dues en­suite) après son deuxième titre majeur. De re­tour après trois ans d’in­terrup­tion suite à une bles­sure à l’épaule, Tony semble avoir pris le de­ssus quand il mène 5-2 dans le cin­quiè­me set. Mais New­combe, bien aguer­ri après ses matches marat­hon face à l’al­lemand Rolf Gehr­ing (6-7, 6-4, 3-6, 6-2, 6-4) et son com­pat­riote Geoff Mast­ers (1-6, 6-3, 6-7, 6-3, 10-8), s’accroc­he, sauve trois bal­les de matchs (deux à 2-5 et une à 7-8) et finit par l’em­port­er 11/9 ! En fin­ale, il n’aura be­soin « que » de 4 sets ac­harnés pour battre Jimmy Con­nors (7-5, 3-6, 6-4, 7-6). In­ter­rogé des années plus tard sur ce qui sera son de­rni­er titre du Grand chelem, il con­fiera : « De tous les Majeurs que j’ai gagné, ce fut le plus ex­igeant physique­ment. Générale­ment je préparais un Majeur deux mois avant, mais là je n’ai eu que dix jours de prépara­tion après un mois de co­upure. Je n’ai décidé de par­ticip­er que quand j’ai su que Con­nors venait : je tenais ab­solu­ment à le battre pour oub­li­er mes mauvaises per­for­mances de 1974. Mais ar­riv­er en fin­ale fut rude : Je bats Mast­ers 10-8 en quarts et enchaîne avec un match de doub­le. Durant le match avec Tony en demie, je suis tel­le­ment fatigué que je ne me rap­pelle pas des 45 dernières minutes ! J’ai dû déclar­er for­fait pour le doub­le pour pouvoir jouer la fin­ale. Si j’avais perdu le tieb­reak du quat­rième, Jimmy m’aurait pro­bab­le­ment collé une bulle au cin­quiè­me… »

Les re­venants pré-Open:

1960 – Rod Laver b. Neale Fras­er 5-7, 3-6, 6-3, 8-6, 8-6Sauve 1 balle de match (F)
1947 – Dinny Pails d. John Brom­wich 4-6, 6-4, 3-6, 7-5, 8-6 - Sauve 1 balle de match (F)
1927 – Gerald Pat­terson d. John Haw­kes 3-6, 6-4, 3-6, 18-16, 6-3 - Sauve 5 bal­les de match (F)

Roland Gar­ros

2004 – Gas­ton Gaudio b. Guil­lermo Coria 0-6, 3-6, 6-4, 6-1, 8-6Sauve 2 bal­les de match (fin­ale): Quand Guil­lermo Coria (tête de série N°3) et Gas­ton Gaudio (44e) se retro­uvent en fin­ale du tour­noi le plus cher aux Ar­gentins, Roland-Garros, nul ne doute que la vic­toire sera pour Coria, ar­tiste de la terre bat­tue au sens tac­tique aigu et au jeu utilisant tout le réper­toire du ten­nis sur ocre : lift, amort­ies, lobs, accéléra­tions… Le pauv­re Gas­ton semble relégué au rôle de sim­ple faire-valoir et les deux pre­mi­ers sets le con­fir­ment : trois jeux gagnés ! Que ce passe-t-il à ce mo­ment dans la tête de Guil­lermo ? Trop d’as­suran­ce ? Panique à l’idée de gagn­er ? Nul ne le saura vrai­ment… Ce que l’on sait, par con­tre, c’est que Coria coule à pic tan­dis que Gaudio re­ssus­cite pour re­coll­er à deux sets par­tout. Au cin­quiè­me, malgré les cram­pes, Coria se re­prend. Il réussit un break qui semble décisif pour ser­vir pour le titre à 6-5. Par deux fois il ob­tient balle de match. Et par deux fois il n’ar­rive pas à donn­er le coup de boutoir décisif. Coria, l’homme qui van­tait jusque-là une série de 37 vic­toires sur ses 38 de­rni­ers matchs sur terre bat­tue et 19 vic­toires (pour zéro défaite) face à ses com­pat­riotes ar­gentins, s’écroule définitive­ment. Il ne re­mpor­tera plus le moindre jeu et per­dra in­croyab­le­ment ce match. Il ne le sait pas en­core, mais cette défaite sera le début de la fin, aussi bien pour lui que pour Gaudio… (Lire aussi l’ar­ticle de MarieJo sur Gaudio)

2001 – Gus­tavo Kuert­en b. Mic­hael Rus­sell 3-6, 4-6, 7-6, 6-3, 6-1Sauve 1 balle de match (8e): Numéro 1 mon­di­al, vain­queur à Monte-Carlo et fin­alis­te à Rome, tenant du titre… in­utile de dire que Gus­tavo Kuert­en est LE favori de ce Roland-Garros 2001. Et ce n’est pas Mic­hael Rus­sell, un ob­scur qualifié américain 122° mon­di­al, qui semble être en mesure de re­présent­er un ob­stac­le sur le par­cours du Brésili­en. 6-3, 6-4, 5-3 et balle de match sur son ser­vice. Tout semble se déroul­er comme prévu… sauf que c’est Rus­sell qui est en train de mener ! Ses amort­ies et ses coups puis­sants font mouc­he mais c’est sur­tout « Guga » qui sur­prend par son at­titude amorphe. L’échan­ge durera 26 coups. Après une at­taque de re­v­ers qui touc­he en plein la ligne, Kuert­en sauve cette balle de match au filet. Re­vigoré, il se met enfin à jouer à son niveau et dès lors il n’y a plus match. Rus­sell ne mar­quera plus que 5 jeux. Soulagé, Kuert­en peut désor­mais s’en­vol­er vers son troisiè­me (et de­rni­er) titre à Roland-Garros. A l’issue de son tri­omphe, il tracera un cœur sur le Centr­al à l’at­ten­tion du pub­lic qui l’a tant soutenu.

1976 – Ad­riano Panat­ta b. Pavel Hutka 2-6, 6-2, 6-2, 0-6, 12-10Sauve 1 balle de match (1er tour) : Vain­queur à Rome après avoir sauvé 11 bal­les de match face à Kim War­wick (dont 10 sur le ser­vice de l’Australi­en !), le bel Ad­riano con­fir­me à Paris être béni des dieux. Fatigué, il est mal­m­ené par Pavel Hutka, un joueur am­bidextre qui ne connaît pas le re­v­ers. Il se retro­uve dos au mur au cin­quiè­me quand le Tchèque ob­tient une balle de match. Monté au filet, Ad­riano par­vient dif­ficile­ment à re­mettre un lob du Tchèque dans le court. Ce de­rni­er n’a plus qu’à ajust­er un de­rni­er pass­ing sur lequel l’Itali­en se jette désespérément. La volée est ac­robatique mais ratée, mais Panat­ta effleure avec le bois de sa raquet­te la balle qui vient mourir du bon côté du filet ! Dès lors la vic­toire ne le quit­tera plus…

Les re­venants pré-Open:

1962 – Rod Laver d. Marty Mul­ligan 6-4, 3-6, 2-6, 10-8, 6-2Sauve 1 balle de match (QF)
1934 – Gottfried von Cramm d. Jack Craw­ford 6-4, 7-9, 3-6, 7-5, 6-3 - Sauve 1 balle de match (F)
1927 – René Lacos­te d. Bill Tild­en 6-4, 4-6, 5-7, 6-3, 11-9Sauve 2 bal­les de match (F)

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590 Responses to De l’enfer au paradis (1/2)

  1. Alex 14 octobre 2012 at 13:26

    Murray se lamente toujours beaucoup, mais il fait montre d’autant de détermination que Djoko. Une belle agressivité de part et d’autre en retour et globalement, leurs raquettes sont d’accord ..

  2. Alex 14 octobre 2012 at 13:28

    Shakespeare Murray vs Djoko dellarte

  3. Alexis 14 octobre 2012 at 13:29

    Pas malheureux le Murray…

  4. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:30

    Vous savez quoi? Voici ce que disait Murray hier dans son interview d’après-match:

    « Yeah, I mean, it’s not easy, you know, when you’re going to serve for the match. But it’s something I never minded doing. I always feel like I focus well when I’m serving for sets or serving for matches. Probably end up getting broken tomorrow serving for a set after saying that (smiling). »

    Incroyable!

    • Clément 14 octobre 2012 at 13:32

      Prophétie auto-réalisatrice, il avait qu’à pas faire le mariole !

  5. Jeanne 14 octobre 2012 at 13:32

    A ce stade ils sont partis pour battre les 4 heures et 3 minutes du Nadal – Djokovic de Madrid 2009. Scénario parfait pour Doudou en effet :)

    • Alexis 14 octobre 2012 at 13:44

      A plus forte raison si on défalque les 98 minutes de temps perdu par Nadal au service.

      • Skvorecky 14 octobre 2012 at 14:06

        Pendant cette finale, une stat montrait que le temps de préparation de service était de 31 et 32 secondes respectivement. Donc ils sont tous au même niveau.

  6. Jeanne 14 octobre 2012 at 13:37

    Intéressante la stat sur les distances parcourues. NG a couru 10% de plus, Murray est donc vraiment plus agressif que pendant l’ère PZ.

    • MacArthur 14 octobre 2012 at 13:40

      Mais c’est Murray le plus fatigué des deux désormais alors que Djoko avait déjà plus de miles dans les jambes avec son parcours à Pékin.

  7. Alexis 14 octobre 2012 at 13:41

    Coup de pompe de Murray ?

  8. Alexis 14 octobre 2012 at 13:42

    Ah peut-être pas en fait.

  9. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:42

    Depuis l’US Open, Murray a trouvé la recette pour faire tomber Djokovic avec son coup droit. Qu’est-ce que Lendl a mis dedans?

  10. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:45

    Murray est cuit physiquement. Il n’a plus envie de courir dans tous les sens. Il y va le tout pour le tout. Ça passe ou ça casse.

    • Alexis 14 octobre 2012 at 13:47

      Une tactique qui avait d’ailleurs réussi à Djokovic dans son 5e set contre Nadal à l’USO.

  11. Alexis 14 octobre 2012 at 13:49

    Ouch ça poque pour Murray.

  12. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:50

    Les carottes sont cuites. Murray est sorti de son match. Djokovic a le mérite de s’être accroché. Il y tient à sa premièe place mondiale.

  13. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:52

    Quel main, ce Murray!

  14. Alexis 14 octobre 2012 at 13:53

    Splendide demi volée!

  15. Clément 14 octobre 2012 at 13:53

    Quel point extraordinaire de la Murène !

  16. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:56

    Désolé, les puristes, pour toutes mes fautes. J’écris très vite et ne prends pas la peine me relire avant d’appuyer sur GO.

  17. MacArthur 14 octobre 2012 at 13:59

    Ce match a aussi battu le record du nombre de balles de services qui mordent le filet.

  18. Alexis 14 octobre 2012 at 14:00

    Quelle bataille, c’est épique!

  19. Clément 14 octobre 2012 at 14:03

    Djokovic : de l’enfer au paradis.

  20. MacArthur 14 octobre 2012 at 14:05

    C’est fait. Djoko à l’usure. Bravo champion. Bravo Murray pour le jeu super agressif. Très beau match, encore une fois, entre ces deux-là.

    Une rivalité qui se construit: Deux revers à deux mains puissants; deux coups droits moyens, deux couverture de terrain exceptionnelle. La résistance physique pour Djoko et la belle main pour Murray. Le gazon pour Murray et la TB pour Djoko. Le dur en juge de paix, leur meilleure surface à tous les deux.

  21. Le concombre masqué 14 octobre 2012 at 14:05

    Salut la troupe j’ai pris le match en cours de troisième set. Qu’est ce que c’est que cette attitude pour Murray? Il n’en voulait pas du match à la fin! Dans le dernier jeu, il joue deux points de suite un espèce de coup droit en demi-volée aprce qu’il ne s’est pas bien bougé, avec une tête désabusée…pour sauver la première balle de match, il claque un bon winner en CD décroisé…et repart tête basse vers sa ligne de service!

    des explications?

    • MacArthur 14 octobre 2012 at 14:10

      Sage décision de Murray, je pense. Il était déjà pas bien de la semaine. Il a raté l’occasion de gagner en 2 sets…Il ne va griller ses batteries pour un M1000 qu’il a déjà gagné deux fois de suite alors que le principal objectif est la Master Cup. Contrairement à Djoko, il n’est pas en course pour la 1ère place mondiale.

      • Le concombre masqué 14 octobre 2012 at 14:17

        comment ça pas bien de la semaine? il est pas blessé? Et il a mis 4 et 4 à Fed?

        • MacArthur 14 octobre 2012 at 14:20

          On peut gagner un match en étant pas bien physiquement… des deux, celui qui a été le moins mauvais a gagné.

          • Le concombre masqué 14 octobre 2012 at 14:50

            mais de quoi souffre-t-il, au juste, Mac arthur?

          • Skvorecky 14 octobre 2012 at 15:03

            Il paraît qu’il était enrhumé en début de semaine. Enfin c’est ce qu’il disait à voix haute après avoir perdu un set contre Stepanek.

            Ensuite, il a fait deux très bons matches contre le n°1 et le n°2.

            A chacun de conclure comme il voudra ;-)

    • Skvorecky 14 octobre 2012 at 15:01

      « Sage décision »

      Rien compris, là… Murray a décidé de perdre le match?

      Ce qui est sûr c’est que tu as décidé de prendre tes désirs pour des réalités.

  22. Pat 14 octobre 2012 at 14:17

    Question pour ceux qui ont regardé le match attentivement :
    il m’a semblé que Murray a joué une balle qui a touché la bande à l’extérieur des poteaux de simpl et qui a été comptée bonne, est-ce bien le cas car elle aurait dû être déclarée faute ?

    • MacArthur 14 octobre 2012 at 14:22

      En effet, elle aurait dû être déclarée faute. Mais l’arbitre ne l’a pas fait…Non seulement, ils ne connaissent pas le règlement mais aussi, ils ne savent pas faire appliquer leur décision sur le court quand il leur arrive d’en prendre.

  23. Sylvie 14 octobre 2012 at 14:17

    Djokovic est vraiment impressionnant quand il s’agit de sauver des balles de match. Ce n’est pas la première fois qu’il retourne complètement un match mal embarqué pour finir vainqueur. L’equipe.fr va pouvoir y aller dans le mental de cador ;).
    Il mérite vraiment de finir numéro 1 et je vois d’ailleurs mal comment cette place pourrait lui échapper à moins d’avoir laissé toutes ses forces dans ce match.
    C’est la victoire qu’il lui fallait pour effacer les dernières défaites en finale contre le top 4.

    Quant à Murray, je ne m’en fais pas pour lui. Il avait quelques problèmes de santé cette semaine et malgré tout, il a failli remporter le tournoi. S’il ne se grille pas, il pourrait finir fort à Londres.

    • Jeanne 14 octobre 2012 at 14:34

      Rien que pour toi, une recension des articles à cador : http://goo.gl/3fH8q
      je n’ai pas tout vérifié, mais sur les 5 premiers c’est toujours CB :wink:

    • Sylvie 14 octobre 2012 at 14:56

      Plus fort, la totalité des articles sauf un non signé lui appartiennent.

      • Patricia 14 octobre 2012 at 15:57

        Je pense que les 3 premières pages de résultats sont de son cru…

        il y a aussi « le coup d’oeil de cador » et le « mode cador », particulièrement ignobles !
        Faudrait écrire un article parodique sur CB, j’ai déjà le titre : « Reflets dans un oeil de Cador »…

        • Patricia 15 octobre 2012 at 00:03

          OMG! en feuilletant pour une recherche préliminaire, j’ai trouvé aussi : « Agnieszka Radwanska a bien une constance de taille cador »
          Antoine, il te reste un bout de corde ?

          • Patricia 15 octobre 2012 at 00:18

            Comme depuis le début du tournoi, elle répète des performances de cador.

            Tenante du titre à Rome, la Russe continue de suivre un rythme de cador.

            Certes, le Russe n’a jamais été un cador du gazon.

            Kerber comme face à Li Na a poussé la cador à assumer son rang.

            La façon dont il a bouclé le match à 5-3 l’a confirmé : il a les nerfs d’un cador.

            Petra Kvitova, cador en puissance ?

            L’Ecossais a donné une véritable leçon de tennis en mode cador.

            mais son mental de cador est prêt à affronter toutes les tempêtes.

            Une nouvelle preuve de la valeur de référence ès cador de ce joueur

            Mais  »Ferru » a le coeur et les tripes qui manquent encore à Tipsarevic pour prétendre à la taille cador.

            Un cador qui perd en Grand Chelem devrait être vert de rage.

            voir ce qu’Ivanovic a dans le ventre face à une cador.

            il y a de la place pour une joueuse au toucher de balle et au coup d’oeil de cador.

            Sur trois coups de patte de cador, Nadal faisait ainsi le break à 5-5 et serrait les dents pour finir le match.

            Elle a une couverture de terrain et un coup d’oeil de cador et est en train de se construire le mental qui va avec.

            Quand l’Ecossais tisse sa toile, il faut un arsenal de cador et des nerfs d’acier pour ne pas y rester.

            Oublions le deuxième set, tant le service de Bartoli l’a coulée, alors que sa rivale, elle, infligeait une cadence de cador.

            Un adversaire réduit au rôle de partenaire d’entraînement sur la Rod Laver Arena, c’est aussi ça le signe d’un cador qui va bien.

            La taille cador permet aussi de gagner dans les jours sans.

            Etant donné qu’il était déjà le cador le plus frais avant d’arriver à Londres, autant dire que pour le moment tous les voyants sont au vert.

            Et puis il a fait ce qu’il fait de mieux ces derniers temps : il a joué le  »money time » en taille cador : un missile de revers croisé gagnant

            le public veut du cador et du spectacle.

            Mais pour tenir ce bras de fer, il faut une caisse de cador.

            Autant de preuves d’un cador en déjà très belle forme.

      • Sylvie 14 octobre 2012 at 16:09

        Excellent Patricia ! C’est vrai qu’un compte pseudo@CB s’impose. On pourrait rajouter à l’article l’incontournable Big 4 et les « missiles en coup droit ».

      • Jeanne 14 octobre 2012 at 16:50

        Si tu fais ça, chère Patricia, je te surnomme Patricia Cadorgan

    • Skvorecky 14 octobre 2012 at 15:12

      A noter ce morceau de bravoure, pioché dans la première page de résultats: « La faute à Yaroslava Shvedova, (…) qui comme face à Li Na a poussé la cador à assumer son rang. »

      « La cador ».

      Merci pour tout Carole…

      • Patricia 14 octobre 2012 at 15:52

        et aussi « Sharapova, dernière cador en lice »…

        Horrible qu’une aussi piètre plume s’approprie ainsi un joli mot, bien sonore (comme souvent dans les mots originaires de l’arabe). Elle devrait être bannie d’utilisation.

        Tiens, je découvre que Cador est aussi un nom propre, héros de la Geste arthurienne : « il devient duc de Cornouailles après la mort du duc de Tintagel. Wace dit dans le Roman de Brut qu’il est le cousin de la reine Guenièvre et le père de Constantin III de Bretagne qui succédera au roi Arthur. Dans le Livre de Caradoc, Cador est le fils du duc de Cornouailles et compagnon de Caradoc, qui épousera sa sœur Guinier. » Ca fait plus rêver que Mastercard, pour sûr !

  24. Jeanne 14 octobre 2012 at 14:37

    Gaaargh ! Pas de chance, c’est Sophie Dorgan qui fait l’article. Le fameux mot-clé est absent :cry:

    • Sylvie 14 octobre 2012 at 14:52

      Tant mieux, je dirais !!! Je désespérais de la relire me demandant pourquoi l’Equipe lui préférait l’autre débit à clichés. A noter qu’elle n’a pu cependant éviter le « money time ». Pourvu que la cadormania ne la gagne pas.

  25. William 14 octobre 2012 at 14:40

    Une finale dans le thème de l’article de Bob.

  26. Antoine 14 octobre 2012 at 15:09

    Ce tournoi a le mérite de régler la question de savoir qui sera le numéro un au classement en fin d’année:

    Pour préserver ses chances, Roger avait besoin de le gagner. Non seulement il ne le gagne pas, mais est venu alors qu’il ne pouvait pas le gagner. Il est venu pour éviter de faire complètement l’impasse sur la tournée asiatique une deuxième année de suite et éviter de faire hurler l’un de ses principaux sponsors, également sponsor du tournoi, sans doute aussi pour se prémunir de la déconvenue consistant à voir son compteur s’arrêter à 299 semaines au cas ou le Djoker gagnerait à la fois à pékin et à Shangaï. De ce point de vue, il a eu raison puisque c’est ce que le Djoker a fait. Lui a fait ce qu’il fallait, battre très péniblement Stan, pour arriver à 300 et des poussières… C’est le seul point positif de la semaine en ce qui le concerne et c’est d’ailleurs tout ce qu’il en a retenu. Visiblement il était en période d’entraînement et donc pas au point. Dans ces conditions arriver en demie était le maximum possible, ce qu’il est parvenu à faire, bien aidé par un tableau favorable. Il dit maintenant qu’il fera tout ce qu’il peut pour terminer numéro un en fin d’année, mais sans aucune conviction, disant qu’il ira à Bâle, Bercy et au Master’s, tout en disant dans la phrase d’après qu’il verra après Bâle. Comprendre: je ne garantis pas de venir à Bercy. De toute façon, même s’il gagnait ces trois tournois, il ne terminerait pas numéro un, sauf si le Djoker se vautrait complètement. Vu sa forme, cela parait plus qu’improbable, sauf blessure, et le résultat final ne dépend donc plus de lui….Dans ces conditions et compte tenu du fait que ces trois tournois se jouent à la suite, à sa place, je me fixerai deux objectifs ambitieux et réalistes: Bâle et le Master’s.

    J’ai été surpris que le Djoker n’ait pas fait la différence plus tôt aujourd’hui. Il a fallu attendre que sa plus grande fraicheur physique et le coup au moral porté à Andy que constitue la perte du deuxième set pour le faire. J’aurais mieux fait de me souvenir de leurs pensums passés, en demie à l’OA, ou, plus récemment, en finale de Flushing. A chaque fois, c’est pourtant pareil: ayant des jeux très similaires, un très bon retour et une très bonne défense tous les deux, on assiste à des matchs interminables, avec une multitude de breaks de part et d’autre, très peu de points gagnants et, à la fin, la victoire du plus frais, Murray à Flushing, Djoko tout à l’heure..

    Je lis 3h20 et me dis que j’ai bien fait de faire autre chose. Le pire est que bien entendu on va assister à de plus en plus de finales entre les deux. A part des records de durée, je me demande bien ce que l’on va nous vendre pour maintenir l’intérêt éveillé…

    • Le concombre masqué 14 octobre 2012 at 16:54

      je comprends ce que tu dis, mais leur matchs sont quand même beaucoup plus intéressants que 80-90% des autres matchs d’un tournoi…n’importe quelle opposition entre deux top 50 baseliners est moins intéressante…ce qui est dommage c’est 1)que leurs matchs soient en finale, et 2) que ce soient soi-disant ce que le tennis a de mieux à proposer…

      • Antoine 14 octobre 2012 at 17:04

        Heureusement que c’est quand même mieux que lorsque ce sont deux top 50 qui s’affrontent…Mais pour ma part je ne trouve pas leurs matchs soient particulièrement intéressants à regarder, d’ailleurs je n’ai pas regardé celui là et ai abandonné la finale de Flushing au début du quatrième set, ce qui m’arrive quand même rarement…Que ce soit en finale ou en demie ne change rien à l’affaire..Quand à dire que c’est ce que le tennis a de mieux à proposer, clairement pas à mon avis: il y a eu pas mal de matchs cette année qui étaient bien meilleurs que les matchs entre Djoko et Murray…Quand il n’y a pas d’opposition de styles, c’est de toute façon difficile, même si le match est serré.

  27. Coach Kevinovitch 14 octobre 2012 at 18:19

    J’ai manqué cette finale mais quand je vois Djokovic et Murray gagner autant de matches sur dur, surtout les demies, je suis surpris qu’il n’y ait personne pour invoquer le ralentissement des surfaces.

    • Quentin 14 octobre 2012 at 18:45

      Bah, à quoi ça sert…

      Le passage de masters de Madrid indoor à celui de Shanghai en extérieur en 2009, et la mise en parenthèse du masters de Paris-Bercy collé aux Masters depuis 2012, et c’est toute la saison indoor qui part en fumée.
      Reste Bâle et Valence (2 ATP 500, super!) et les Masters où comme tu l’indiquait il y a quelques temps les meilleurs joueurs de l’année écoulée ont pris l’habitude de venir cramé.

      L’indoor aujourd’hui, c’est has been. Encore qu’avec les toits des courts centraux de l’AO, Wimbledon et bientôt RG, ça pourrait revenir à la mode. Et puis la Coupe Davis aide aussi l’indoor pour les 1er tour et la finale.

      Djokovic compte désormais 5 titres: 1GC, 3 masters 1000 et 1 ATP 500.
      En plus d’être n°1 en fin d’année, je ne vois pas comment les titres de Joueur de l’année ATP et Champion du monde ITF pourraient lui échapper, même si Federer ou même Murray gagnaient les Masters.

      Sinon, vraiment content de te relire Coach Kevinovitch ;)

    • Coach Kevinovitch 14 octobre 2012 at 19:22

      Ce que je voulais dire surtout que plus je vois les jeux des joueurs du Big 4 et la répartition des surfaces, plus je me dis que des 4, ce sont Djokovic et Murray qui sont les plus favorisés. Ils peuvent jouer de la même manière toute l’année et grâce à l’explosion des courts en dur lent qui représentent presque la totalité des grands tournois sur la saison en indoor de nos jours, peuvent gagner des tournois avec plantant systématiquement des joueurs style Berdych ou Federer avec des contres au bout du dixième coup de raquette en ayant défendu comme des fous sur les précédents.

      Les demi-finales d’hier plus la vidéo des meilleurs coups d’Andy Murray m’ont quelque peu choqué. Qu’on gagne ainsi sur terre battue ne me surprend guère puisque c’est le concept de la surface. Le gazon fait qu’à défaut de l’emporter toujours quelques joueurs représentant le concept de la surface peuvent encore gagner les tournois hors Wimbledon ou être dangereux à SW19. Ce qui m’inquiète, c’est qu’après les retraites de Roger et de Rafa, les styles « terrien » et celui de Roger risque de disparaitre et les meilleurs « contreurs » de dur lent à défense de fou risque de régner en jouant pareil tout au long de l’année.

      Séquence coming-out: Un joueur dont le style me plaît de plus en plus en ce moment est Tomas Berdych. J’apprécie la pureté de ses coups notamment en coup droit et en revers. J’aime sa manière de rechercher le KO très souvent sans être un gros bourrin. Le match contre Djokovic hier me fait clairement réalisé que des joueurs comme lui, Tsonga, Soderling et Del Potro sont clairement défavorisés par rapport à NoGluten et Murray à cause du fait qu’il y a un peu trop de dur lent qui sied parfaitement au style des deux derniers.

      Je disais cela parce qu’on parle beaucoup du ralentissement pour dire que Nadal en (a) bénéficie (é) grandement. Rassurez-vous, d’une part et vous l’avez vu vous-même le style de Nadal très marqué terrien fait que même sur dur lent, il a subi toujours une dépréciation logique dans l’efficacité de ses frappes puisque le dur lent prend moins bien le lift que la terre battue. D’autre part, le style de Nadal ne fera pas école. Il y a de très gros risques pour que ce soit le cas pour le style de Nole et de Murray.

      Purée, je me rends compte que je vire esthète. La vie est dure! :mrgreen:

    • Quentin 14 octobre 2012 at 19:34

      Là je ne partage pas ton point de vue Coach.

      Pour moi les deux types de joueurs qui tirent profit du ralentissement des surfaces, ce sont:
      -les défenseurs/relanceur, type Ferrer
      -Les attaquants de fonds de court, type DelPotro/Berdych/Tsonga/Soderling

      Les attaquants service volée et les contreurs type Hewitt qui n’ont pas la puissance nécessaire pour faire avancer la balle sont au contraire très désavantagé.
      Si Murray a gagné son 1er GC à l’US Open, c’est justement parce qu’il est un contreur.

      • Quentin 14 octobre 2012 at 20:38

        Sur ce sujet, je te renvoie à l’article de Jérôme et au post de Guillaume (le dernier du fil de discussion de l’article):
        http://www.15-lovetennis.com/?p=15331

  28. Quentin 14 octobre 2012 at 18:57

    Sinon pour revenir sur ce que dit MacArthur, certes Murray n’est pas en course pour la place de numéro 1 mondiale en fin d’année, mais rien ne lui interdit de profiter du matelat de point qu’il accumule depuis Wimbledon et de la vague de confiance qu’il a acquis depuis ses victoires au JO et à Londres pour ramasser un max de points d’ici décembre et ainsi se lancer à la conquête de la place de n°1 depuis une position favorable.
    C’est ce que Federer a fait fin 2011, avec l’efficacité qu’on a vu cette année. Murray peut très bien s’en inspirer, surtout qu’avec Federer sans doute plus fatigué que les deux saisons précédentes à la même époque, et avec Nadal absent et Tsonga aux fraises, il y a clairement une opportunité à saisir.
    De toute façon s’il laisse Djoko tout rafler, ce n’est pas seulement cette année que Murray ne sera pas en lice pour la première place, mais peut-être bien l’année prochaine aussi. La confiance, ça s’entretien, sinon ça se perd.
    Tout ça pour dire que Murray ne peut se contenter de viser comme seul objectif les Masters pour la partie post-US Open de la saison 2012, ça serait une grave erreur.

  29. Jeanne 14 octobre 2012 at 21:16

    Quentin je te suis sur ton raisonnement à la nuance près que Murray doit absolument mieux ‘scorer’ sur terre battue. Federer, lui, fait vraiment partie du top 3 de la terre battue, y a même remporté un MS (Madrid, patinoire ou pas) et il a fait 1/2 à RG. Murray peut faire 1/2 à RG, mais il doit aller plus loin sur les 3 MS 1000 de terre qui précèdent. Tout bon qu’il soit sur dur, lent ou rapide, et gazon, il lui manque la dernière brique (pilée) ocre. S’il apporte cette ultime complétude à son jeu, le (P)Z luira sur le monde.

    • Quentin 14 octobre 2012 at 21:30

      En 2011, Maurray avait fait 1/2 à Monte Carlo, 1/8 à Madrid, 1/2 à Rome et 1/2 à RG.
      S’il reprodusait ce type de performance, ça pourrait effectivement lui permettre de limiter la casse.
      Mais plus que ses perfs insuffisantes sur terre, je pense que le problème comptable de Murray aujourd’hui, ce sont ses irrégularités: 2ème tour à Indian Wells, 1/8 à Toronto et à Cincinnati, ce n’est plus possible quand dans le même temps les 3 trois vont presque systématiquement en demi (surtout Djokovic cette année: en GC c’est 1V, 2F, 1DF; en master 1000 c’est 3V, 3F, 1DF, 1QF).
      A noter que cette année Murray a été très performant en GC (1V, 1F, 1DF, 1QF) mais bien moins en master 1000: 0 victoire, 2 finales toutes perdues contre Djokovic (2 finales en 2010 comme en 2011, mais toutes gagnées…).

    • Jeanne 14 octobre 2012 at 21:51

      Peut-être que Murray, obsédé par les GC, a inconsciemment moins voulu les MS et s’est plus reporté sur les GC ? J’aimerais bien savoir les apports de Lendl à ce niveau de préparation mentale et physique.

      Murray reste celui du Top 4 qui peut, un mauvais jour, perdre face à beaucoup plus faible (supposément). Ma prescription pour le patient N°1 serait : bien négocier le dur lent américain de printemps (IW – Miami), faire au moins aussi bien sur TB qu’en 2011. Il doit y avoir des raisons de cycle de forme là-dedans aussi, mais il faut éviter de perdre contre des joueurs comme Chardy, Garcia-Lopez…

  30. Jeanne 14 octobre 2012 at 21:35

    Coach K esthète ? On aura tout vu en effet :wink:

    Le joueur du top 4 dont le jeu semble le mieux préfigurer une pandémie, c’est NG.

    Murray paraît plus atypique, et disposer de plus de main et de créativité, donc moins apte à la réplication.

    Murray affectionne le dur rapide et les autres surfaces prestes mais que NG, lui ne s’y sent pas toujours bien, car il a besoin de temps pour maçonner son mur et sa machine lance-balles. N’oublions pas que Murray ne prise pas le très lent (terre battue ocre)

    S’il doit y avoir une attaque de clones/spam tennistiques, le code source sera aspiré sur l’ovoïde de Serbie. Les copyrights de Nadal et Federer sont bien protégés, pour des raisons différentes : consommation énergétique monstrueuse + inversion droite-gauche + programmation oncle Toni pour Nadal et palette technique unique pour Federer.

  31. MacArthur 14 octobre 2012 at 21:36

    Je débarque et que lis-je?: « Séquence coming-out: Un joueur dont le style me plaît de plus en plus en ce moment est Tomas Berdych. J’apprécie la pureté de ses coups notamment en coup droit et en revers ».

    Hahaha. Intéressant. Berdych finira sa carrière avec une côte favorable de plus de 90%, j’en suis convaincu désormais.

    Sinon, j’espère vivement que tu ne mets pas Berdych, Tsonga et Soderling dans le même sac. Les deux derniers sont vraiment des bourrins. Tomas n’en n’est pas un :-)

    • Quentin 14 octobre 2012 at 21:46

      De Del Potro, Soderling, Berdych et Tsonga, cest le français qui donne le plus l’impression d’être un bourrin du fait qu’il parait forcer ses coup, ce qui est bien moins visible chez les 3 autres.
      En revanche, le français est probablement le meilleur des quatre à la volée, ce qui est suffisement rare aujourd’hui sur le circuit pour être noté.
      Soderling est le parfait bourrin, très pauvre techniquement, mais qui a eu le bon goût de mettre le bazard dans le circuit ATP avec ses deux RG.

      • MacArthur 14 octobre 2012 at 22:00

        Berdych aussi a eu le bon goût de mettre le bazard sur le circuit avec Wimbledon 2010 et l’US Open 2012. Jeanne a fait une réflexion récente par rapport aux deux cas que je ne saurais reproduire texto…

    • Jeanne 14 octobre 2012 at 22:00

      Je ne prends pas vraiment de plaisir à regarder Tsonga ou Soderling, ce sont des moissonneuses-batteuses ou des bétonneuses, pas du tennis 3.0. Del Potro ou Berdych, eux ont quelque chose en plus. Mon préféré reste Del Potro, millésime 2009 AOC, à déguster sans modération.

    • Sylvie 14 octobre 2012 at 22:09

      Puisqu’on est dans le coming out, moi aussi j’apprécie assez Berdych que je n’arrive pas à voir juste comme un bourrin. Je le trouve plus intéressant que Tsonga même si, comme noté par Quentin, le Français est adroit à la volée. Mais comme Jeanne, j’ai un faible pour Del Potro et sa tête de Droopy et même s’il a aussi une grosse frappe, je le vois plus complet qu’un Soderling et plus subtil aussi.

      • MacArthur 14 octobre 2012 at 22:15

        Et Sylvie qui s’y met aussi. Berdych a fait vaudou ou quoi? :-)

      • Sylvie 14 octobre 2012 at 22:28

        Je n’ai jamais rien eu contre Berdych. Il ne m’est même pas antipathique. Ce n’est pas mon joueur préféré mais j’aime assez. Sauf quand il bat Federer évidemment. En fait, il fait partie de la cohorte de joueurs que je peux soutenir en fonction de l’adversaire et dont je peux apprécier les matches mais qui ne font pas partie non plus de mes chouchous.
        En tous les cas, je n’éprouve ni aversion, ni antipathie sans être en extase non plus.

        • MacArthur 14 octobre 2012 at 22:31

          C’est normal. Je comprends. Ce coup droit qui avance à une vitesse fulgurante si naturellement… J’adore.

        • Jeanne 14 octobre 2012 at 23:02

          Berdych a sans doute beaucoup de talent, il a été étonnant sur la patinoire bleue de Madrid.

  32. Coach Kevinovitch 15 octobre 2012 at 00:00

    Bien évidemment que Berdych n’est pas un bourrin même si un certain Elmar pour ne pas le nommer l’a classé dans un carré d’as de bourrins avec Tsonga, Soderling et Del Potro alors que si on étudiait les quatre dans le détail:

    -Berdych a les frappes les plus pures de 4, il fait avancer la balle vite parce qu’il la frappe très bien techniquement. Ce n’est pas un bourrin il a de loin la meilleure technique des quatre.

    -Tsonga est un faux bourrin. Il met énormément de punch mais il n’a pas la puissance des deux suivants.

    -Del Potro est le plus « Bollettieri » des quatre. Il frappe très fort à plat, il a plus de force que Tsonga et Berdych mais moins que Soderling. Il a plus de technique que Soderling mais beaucoup moins que Berdych, il met juste plus de forces dans ses frappes. C’est pourquoi il a brisé ses poignets.

    -Soderling est le vrai bourrin, le vrai bucheron avec le moins de technique et les plus de forces. Mais pour son image auprès de beaucoup, il a le mauvais gout de commettre le crime que « tout le monde attendait » pour plaire au plus grand nombre. Mais plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui, j’aurais du donc faire connaître Sacha Guitry au Sod.

    Quentin, je ne suis absolument pas d’accord avec ton avis, celui de Jérôme et de Guillaume sur les « contreurs ». La prolifération du dur lent fait que les coups des cogneurs de fond de court sont moins létaux. Les « contreurs » peuvent donc remettre la balle plus facilement pour planter un contre. Dans la vidéo des « best shots » de Murray, on voit facilement que sur un dur plus rapide type années 1990, même avec sa couverture de terrain remarquable, il n’aurait même pas gagné le quart des ces points car ces derniers se seraient terminés aisément 6 ou 7 coups avant. Les « contreurs » bénéficient de l’allongement des échanges sur dur lent. C’est indéniable et il suffit de regarder qui gagne sur dur lent actuellement.

  33. Antoine 15 octobre 2012 at 00:10

    Je me sens en large accord avec le post et les craintes exprimées par Coach plus haut dans son post, à propos de Djokovic et Murray. Néanmoins, et j’ai tendance à radoter mais Coach avait déjà évoqué cette question consistant à savoir qui profite des changements dans les conditions de jeu-on parlait alors de Nadal-il me semble qu’il faut distinguer deux tendances : d’une part l’homogénisation des conditions de jeu (et le bénéficiaire numéro un me parait effectivement être le Djoker), d’autre part, en moyenne, le ralentissement de ces conditions de jeu dont le Djoker n’est pas l’unique bénéficiaire. Le principal bénéficiaire me parait avoir été Nadal. Je ne suis pas sur que Murray soit bénéficiaire de ces évolutions: étant un joueur de contre utilisant la vitesse adverse, il est plus à son aise sur des surfaces rapides, herbe ou dur rapide, et un peu moins sur du dur lent. je ne suis pas sur non plus qu’il bénéficie de l’homgénisation des conditions de jeu: sa variété et son adaptabilité trouvent moins à s’exprimer. En définitive, un dur lent partout, c’est ce qui peut arriver de mieux au Djoker et quand il joue bien, il est quasi imbattable là dessus…

    Tout ceci repose bien sur sur un implicite que Coach avait mis en évidence lorsque nous débattions du cas de Nadal, à savoir que les joueurs ne s’adaptent pas. Or, il est bien évident que cette hypothèse est infondée. Nul ne peut savoir comment jouerait les intéressés si les conditions de jeu n’avaient pas évoluées depuis une quinzaine d’années et quels auraient été leurs résultats puisque ceux-ci dépendent aussi de ceux des autres..Federer qui joue depuis longtemps est un bon exemple puisqu’il a du faire évoluer son jeu pour s’adapter à es évolutions qui lui étaient à priori défavorables et qu’il a d’ailleurs montré de grandes capacités en ce domaine.

    Reste que la généralisation du dur lent, si cette évolution persiste, risque d’avoir pour conséquence un très forte fréquence de matchs comme ceux de Djoko et Murray, ce qui ne m’enthousiasme guère. Une guerre d’attrition avec très peu de points gagnants, voilà le résultat prévisible.

    Je peux comprendre que dans cette grisaille, le jeu de Berdych en devienne rafraîchissant, Après tout, voilà quelqu’un qui n’hésite pas à prendre des risques, ce qui est finalement préférable au tennis d’épicier robotique de Djokovic que s’efforce de singer Murray par souci d’efficacité.Il est frappant de voir que ces deux là qui ne sont pas maladroit à la volée, loin de là, s’abstiennent soigneusement de pratiquer encore que des deux le plus aventurier est finalement le Djoker. Mais ce qui m’empêche d’apprécier son jeu est son caractère robotique, encore plus marqué que celui du Djoker. Berdych est incapable dévier de sa route: ça passe ou ça ne passe pas mais peu lui importe. Qu’il mène ou qu’il soit mené, il ne va pas changer d’un iota, ne va pas tenter de s’adapter aux circonstances ou aux conditions de jeu. Un exemple: Berdych passe peu de premières balles, son pourcentage est très voisin de 55-57% à peu près tout le temps. On pourrait s’attendre à ce que de temps à autre il vise un pourcentage plus élevé, mais non, il ne faut pas compter sur lui, de même qu’il ne faut pas compter sur lui pour tenter une amortie évidemment. Dans le genre, je préfère Soderling qui prend plus de risques que lui, frappant plus à plat et ayant au moins un revers décroisé qui n’est pas dégueu, bien que non fiable. Bref, contrairement à Coach, j’ai du mal à percevoir ce qui pourrait bien justifier que l’on ne classe pas Berdych parmi les gros bourrins…

    • Antoine 15 octobre 2012 at 00:42

      Je fais un petit complément parce que je prends connaissance du nouveau com de Coach que ce dernier a posté tandis que j’écrivais le mien..

      Si j’ai bien compris, je suis à ranger avec Quentin, Guillaume et Jérome en ce qui concerne le débat sur les contreurs: je pense que Murray est meilleur sur des surfaces rapides précisément parce que c’est un contreur. Je ne partage donc pas ton avis sur ce point, Coach. Cela étant, je n’ai pas d’idée arrêtée là dessus..L’argument opposé se défend mais Murray a de meilleurs résultats sur surfaces plus rapides que sur dur lent. Il faut aussi voir qui est en face d’un contreur..

      Sur les quatre du carré d’as, j’ai également utilisé abondamment ces quatre là pour les mettre dans le même sac mais il faut distinguer selon les cas. J’aime assez ta comparaison d’ailleurs.

      Qui tape le plus fort ? Federer répond Soderling et Del Potro. Jo répond Soderling. Je ne sais pas ce que répondent les autres…En tout cas, ceux dont la balle va le plus vite sont Del Potro et Soderling mais plus fréquemment chez Soderling que chez Del Potro qui a tendance à taper quand même moins fort quand il n’a pas un bon appui…Ils arrondissent moins la balle que Berdych, et surtout Jo et elle va donc plus vite. Cà, c’est pour le coup droit…

      En revers, seul Soderling est capable de taper très fort et de faire mouche des deux côtés, surtout long de ligne. C’est pour cela que c’est le meilleur des quatre. Je ne le considère donc pas comme techniquement inférieure aux trois autres, en tout cas sur ce plan là…

      En retour, Berdych et Soderling sont nettement au dessus des deux autres, même si la faiblesse de Del Po est atténuée par son allonge. Le moins bon est Jo.

      A la volée, c’est le contraire: Jo est nettement meilleur que les trois autres. pour les deux plus mauvais, Soderling et Berdych se posent là..Si la balle ne leur arrive pas dans la raquette, il y a une bonne chance qu’ils la mettent dehors ou dans le filet..

      Au service, les meilleurs me paraissent être Jo, suivi de Del Po, plus réguliers que les deux autres, avec un meilleur pourcentage premières et globalement une efficacité plus grande. Dans un bon jour Berdych et Soderling se défendent bien aussi cependant…Ils servent tous fort mais avec peu de variété, sauf Jo…

      En définitive, en dépit du fait que ses frappes sont moins fluides que celles des trois autres, le jeu de Jo me parait être le moins bourrin des quatre fantastiques…

      Ce qui est remarquable c’est que si tous ont été en finale d’un GC au moins une fois (deux pour Jo et Soderling), seul Del Po a réussi à en gagner un…C’est celui des quatre qui a le plus de sang froid. Mentalement, il me parait au dessus des autres. L’avenir dira si son GC est un accident ou pas…

      Taper très fort avec une grande fluidité des deux côtés en sachant volleyer en plus est du domaine du possible, mais aucun des quatre n’est à ranger dans ce domaine là. Celui-ci appartient à Marat Safin.

      Ces quatre là sont tous des produits dégradés. Esthétiquement, celui qui s’en rapproche le plus est Berdych, mais comparer Berdych et Safin, est il bien besoin de poursuivre ?

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