Entre les cris de guerre et hurlements à la mort, les danses du scalp ou de la pluie, les invectives et séances d’auto-flagellation, les courts de tennis prennent parfois des allures d’arène ou de théâtre, voire d’asile psychiatrique. Les joueurs font le show et se disputent l’Oscar du meilleur acteur pour un rôle dramatique dans l’extériorisation de leurs sentiments, exacerbés par la ferveur de l’instant. Qu’il s’agisse d’exprimer sa hargne après un passing tiré depuis l’extérieur du stade ou sa déception dans une finale perdue après avoir vendangé dix-huit balles de match, nos dramaturges en short rivalisent d’inventivité dans la théâtralisation de leurs émotions. Si les sauts de cabri de Connors et les cris de McEnroe étaient des curiosités dans le monde aseptisé des années 70 et 80, la norme en vigueur désormais veut que le public partage le moindre micro-évènement de la vie du joueur pendant son match.
Avant d’égrener le chapelet des « drama queens » du circuit ATP et décerner les récompenses idoines, remarquons que la célébration de la victoire ou de l’action décisive dans l’euphorie et l’exultation frénétique, ainsi que les encouragements injectés par intraveineuse, ne sont pas l’apanage des seuls tennismen. Je m’étais amusé à faire le calcul que sur un match de double de Coupe Davis en cinq sets, on pouvait assister à 325 « Give me five » (se taper dans la main) entre deux équipiers au cours de la rencontre. Il en va de même pour la formation du cercle de célébration/concentration d’une équipe de volley au centre du terrain, l’évènement pouvant se produire plus de 150 fois sur un match en cinq sets. Tout ceci reste relativement sobre comparé aux diagonales acrobatiques de certains footballeurs bondissants qui enchaînaient les saltos arrières corps tendus ou vrillés et les triples boucles piquées après un but. La FIFA a dû légiférer pour mettre fin aux agissements de ces Nadia Comaneci en crampons.
Trêve de digressions, entamons notre passage en revue des joueurs les plus expressifs de l’élite, des rois de l’auto-célébration.
Numéro 5 : Lleyton Hewitt, le pitbull
Lleyton Hewitt est l’archétype du joueur ultra-combatif qui a forgé son palmarès sur sa pugnacité et son mental, plus que sur des qualités purement tennistiques. A ceux qui sont nés à la petite balle jaune dans les années 2000 de Federer et Nadal et qui aujourd’hui encore trouvent la potion australienne imbuvable, je suis tenté de dire « et encore, le Lleyton vous l’avez connu dans la dèche, sans victoire marquante ». Pensez que le roi du « Come onnnnnnn » qui désormais joue les Mandrake en disparaissant dès les premiers tours, avait à l’époque la cruauté de nous imposer ses simagrées jusqu’aux derniers carrés des grands tournois. L’image du petit Australien teigneux – malgré ses 180cm – lui colle à la peau comme le mazout aux plumes d’un cormoran et bien qu’il se soit assagi avec les années et les galères, il reste dans l’inconscient collectif un joueur survolté et insupportable d’invective.
Lleyton Hewitt c’est un caractère fort, une volonté de fer et une combativité exsudés par chaque pore de sa peau acnéique. Ce qu’il a réussi avec un tennis sans coup fort ni éclat, à la force du mental et sans l’aide d’un physique supérieur, force l’admiration. Poing serré, regard de tueur, sauts carpés, hurlements vers son clan, dans le cochon tout est bon. Avec Hewitt le tennis est un combat de rue où tout est permis, loin des duels au fleuret et en chemise à jabot des Sampras ou Federer.
Sa marque de fabrique : le fameux « COME ONNNNNNNNNNN » dont on dit d’ailleurs qu’il aurait été son premier vagissement postnatal.
Le geste qui tue : la réinterprétation/réappropriation du « Visch » suédois de Wilander 1988 (http://external.cache.el-mundo.net/elmundodeporte/especiales/2006/01/openaustralia/ellos/img/hewitt.jpg) .
Numéro 4 : Jo-Wilfried Tsonga, I float like a butterfly and I sting like a bee
Jo a explosé à la face du monde à Melbourne il y a deux ans, tel une secousse sismique de magnitude 9.0 sur l’échelle de Nadal (Richter limitée à 8). Il a soufflé comme une tempête tropicale sur l’ATP et redonné l’espace d’un tournoi des espoirs de grand titre à une France morose, aux murs encore ornés de posters défraîchis et jaunis du rasta de la Porte d’Auteuil. Tsonga amène un fol enthousiasme et une joie de vivre qu’il communique sans mal à un public conquis. Aujourd’hui la fièvre est quelque peu retombée et le « Tsonga show » ne fait plus systématiquement salle comble.
Quand les indicateurs sont au vert et que son tennis spectaculaire veut bien rester dans les limites du stade, Tsonga prend le public en otage, l’entraîne dans sa danse endiablée à grands coups de poing dans les airs, de gestes réclamant la liesse et la ferveur. Le champion se nourrit de l’énergie du public et la réclame parfois plus que de raison ; Jo est une éponge qui absorbe les vibrations positives de l’enthousiasme qu’il déclenche, créant un cercle vertueux en quelque sorte.
Cet état d’esprit le rend malheureusement dépendant du public dont il a parfois déploré dans la défaite le manque d’implication, ou le fait qu’il n’ait pas réussi à l’emballer et le match avec. Au lieu de compter uniquement sur des facteurs endogènes dont il a la maîtrise, Jo se disperse à rechercher hors des limites du court une motivation ou des encouragements qui lui font perdre le fil (barbelé) de son tennis.
Son expressivité se manifeste également dans la frustration extrême qu’il laisse transpirer quand son tennis bafouille et que sa Winchester s’enraille. Auto-flagellation, monologues qui n’en finissent pas, rumination digne d’un charolais, il semble dans ces cas-là porter sur ses seules épaules toute la misère du monde et s’enfonce dans une spirale négative qu’il a du mal à inverser.
Sa marque de fabrique : l’injonction à se lever faite à la foule quand il veut faire monter le mercure.
Le geste qui tue : la danse des pouces, copiée des footballeurs – Ronaldo notamment – qui après un but pointent avec leurs pouces le numéro et le nom floqués sur leur maillot. Sur le court ça a amusé un temps, mais devient franchement lourd dans sa systématisation, surtout au premier tour contre un qualifié plié en quinze jeux(http://www.sport24.com/var/plain_site/storage/images/tennis/open-australie/actualites/tsonga-prend-le-pouvoir-110167/1940484-1-fre-FR/tsonga-prend-le-pouvoir_actus.jpg) .
Numéro 3 : Rafael Nadal, le vainqueur chaviré
Attention, serial winner ! Si Lleyton Hewitt est un guerrier, Rafael Nadal est une armée à lui tout seul. Une grande partie de son succès repose sur l’impression d’insubmersibilité qu’il donne à ses adversaires, dont on peut lire souvent le désarroi sinon le dégoût dans les yeux humides. Nadal fait peur et il se donne beaucoup de mal pour ça. Depuis ses sprints effrénés dans les vestiaires jusqu’à ses bonds de bouquetin au moment du toss, en passant par l’inénarrable mise à feu en zigzag pour rejoindre sa ligne de fond juste après, comme une Formule 1 chauffant ses gommes lors du tour de formation, tout le langage corporel de Rafa est orienté vers la déstabilisation de l’adversaire et l’envoi de signaux clairs : si tu veux t’en sortir tu devras me tuer, découper mon cadavre en morceaux, les réduire en cendres que tu dilueras dans de l’eau dont tu arroseras le Sahara… Et même là, je reviendrai sous forme de tempête de sable !
Les qualités de combattant de Rafa ont parfois été à la limite du fair-play, le joueur se laissant entraîner dans sa fougue et sa haine de la défaite à des célébrations maladroites des fautes adverses. Ses encouragements auto-administrés font partie intégrante du personnage, même si avec les années et certainement sensible aux critiques, la fréquence et la véhémence des « Vamos » a notablement chuté. Nadal a mûri et s’est racheté une certaine sobriété qui lui coûte une meilleure place dans notre classement, influencé sans doute par le flegme de son meilleur ennemi helvète.
Côté célébration par contre, le rituel n’a pas perdu de sa théâtralité : le roulé-boulé victorieux et l’exultation du héros couché à même le court, les membres comme écartelés par les chevaux du succès, restent un classique des victoires nadaliennes. Comme disait l’autre, on voit que c’est pas lui qui lave !
Sa marque de fabrique : « VAMOOOOOOOOS » même s’il en fait désormais nettement moins usage.
Le geste qui tue : ce n’est pas un geste de célébration je le concède, mais le désengorgement de sa raie du cul avant de servir est d’une classe néandertalienne (http://www.oddjack.com/wp-content/rafael_nadal2.jpg) .
Numéro 2 : Andy Murray, Jaws
Si vous regardez dans le petit Larousse illustré à « hargne », vous avez la photo d’Andy Murray. Avec lui la notion de combativité se voit sous un jour très différent de Nadal par exemple. Il s’agit dans le cas de l’Espagnol de refus de la défaite et d’instinct de survie extrême, alors que chez l’Ecossais on a davantage l’impression d’avoir affaire à un teigneux, un rancunier qui est mû plus par un esprit de confrontation et de défi, que par la recherche de la victoire.
Toute la panoplie usuelle des expressions corporelles du winner y passe, des poings serrés aux hurlements rageurs, en passant par les sauts de joie, mais le plus impressionnant chez l’Ecossais reste son écartement maxillaire digne d’un serpent constricteur et qui devrait lui permettre d’ingérer les trophées les plus impressionnants.
Andy Murray tient certainement ses qualités de battant de sa mère dont les simagrées et les exultations dans les tribunes sont à peine moins spectaculaires que celles de son rejeton sur le court. Elle n’est pas totalement étrangère à la côte de popularité assez basse dont souffre Andy du mauvais côté de la Manche.
Andy Murray, à l’instar d’un Tsonga, fait partie de ces joueurs dont les démonstrations d’émotions tombent également dans l’excès inverse, celui de l’extériorisation à outrance des frustrations ; quand le jeu ne lui sourit pas, l’Ecossais a tendance à se perdre entre jérémiades et pleurnicheries qui lui coûtent beaucoup d’influx. Il est très souvent en colère contre lui-même et si ses mouvements d’humeur ne se traduisent pas par le concassage safinien de raquettes, l’énergie négative dégagée l’entraîne plus dans les abîmes du doute et de la frustration qu’elle ne le booste et le pousse à réagir.
Sa marque de fabrique : L’écartement maxillaire anacondesque qui accompagne son brame victorieux.
Le geste qui tue : le biceps brandi bandé du néophyte des salles de muscu qui touche ses premiers dividendes de gonflette (http://directoryoflondon.net/blog/wp-content/uploads/2009/07/andy-murray1.jpg) .
Numéro 1 : Gaël Monfils, Sliderman
L’Oscar du meilleur acteur ira sans surprise ni contestation possible à Gaël Monfils, l’autoproclamé plus grand showman du circuit ATP.
Si Hewitt, Nadal et Murray s’inscrivent dans l’école des « matcheurs » pétris de « fighting spirit », Monfils est plus proche de Tsonga dans la recherche du soutien et de l’emballement du public, mais en forçant le trait jusqu’à la caricature. Gaël tel une rock star sur scène veut en donner au public pour son argent ; il ne rechigne devant aucun grand écart ni glissade et n’y va pas avec le dos de la cuillère côté hurlements de gagneur et danses de Sioux. Comme Jo il espère communier avec le public, mais ne saisit pas toujours la frontière – ténue il est vrai – entre enthousiasme et forfanterie.
Gaël Monfils lorsqu’il est porté par la foule comme à Roland-Garros peut s’oublier et avoir une attitude irrespectueuse de son adversaire que ses postures guerrières et gestes de défi peuvent déranger, voire agacer franchement. On a tous en mémoire le fameux « Tu n’es pas obligé d’être arrogant avec moi » (prix Goran-Ivanisevic de la meilleure petite phrase aux 15love awards 2009) lâché par le pourtant fair-play Andy Roddick l’an dernier. C’est vrai que Monfils jouait sans doute le tennis le plus accompli de sa carrière, mais emporté dans son élan il avait frisé la correctionnelle et piétiné allègrement les limites de l’impolitesse.
A le voir se frapper la poitrine et gesticuler dans tous les sens, on se demande parfois si ce ne sont pas les premiers symptômes du syndrome de la Tourette. Ses célébrations sont en tout cas les plus spectaculaires du circuit et lui valent la première place de notre classement.
Sa marque de fabrique : Gaël Monfils !
Le geste qui tue : la danse hip hop victorieuse recyclée des chorégraphies burlesques aux USA, popularisée par Martin Lawrence et Cedric the Entertainer notamment (http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/gael_monfils/gael_monfils_gigue/630957-1-fre-FR/gael_monfils_gigue_reference.jpg).
Mention spéciale : Radek Stepanek, WTA sniper
Nous ne pouvions décemment conclure ce countdown sans évoquer le cas de Radek Stepanek. Même immobile et silencieux, ce joueur est spectaculaire ! Alors quand il se lance dans ses élans d’enthousiasme en traversant le court en pas chassés et moulinant comme une hélice de Cessna son poing serré à deux centimètres de ses génitoires au risque de s’émasculer, je dis « monument » ! Et dans le geste qui tue, il met tout le monde d’accord, ça se passe de commentaire… (http://betting.betfair.com/tennis/Stepanekworm.jpg) .
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Le revers d’Almagro est super puissant.
Purée le magnifique revers à une main de Nico est là
que des breaks pour l’instant
Le début de match d’Almagro tend à prouver que Sod n’est pas tombé sur un tocard..il sera encore là à RG aussi, celui-là…. attention à ne pas l’oublier.
Il n’y a pas à dire, Almagro veut soigner son game average au nadalothon :-), 4-1 double break.
Pour une fois que je veux vraiment que Nadal gagne. Il se fait malmené.
Si il venait a battre Nadal (soyons fou 5 mn), j’ai bien peur pour lui, que F. Lopez l’attende à la sorti et peut-être même avec des copains… fais gaffe Almagro, ta vie n’en vaut pas la chandelle.
Oui, c’est toujours le même problème avec le parrain, le risque d’être déchu de sa nationalité
Vous êtes vraiment allumés C’est pas comme si F.L ne l’avait jamais battu…
Tu penses que ce crime de lèse majesté serait autorisé? Surtout à Madrid?
Bah c’est du sport, pas un one man show…
Après il y aurait certainement moins de monde en finale
Almagro quand il est dans la zone est vraiment avec Lopez, l’Espagnol le plus plaisant à regarder, capable de toucher, malheureusement, il va rarement au bout de ses bonnes intentions, surtout face à son maître.
Faites les malins les Franck et autres spécialistes. 3 jeux blancs de Nicolas, 5/3 mérité. Je voudrais vous voir déjà aussi sûr avec un set en poche. C’est vrai c’est comme avec l’autre chèvre d’hier, on connaît la chanson. 3 breaks d’affilé de Nico… Et 0-30…
Allez, on va voir si Almagro a tout ce qu’il faut dans le pantalon. Il a déjà beaucoup dans le bras.
Sauver 2 balles de break pour prendre le set ? Pas mal
Nico, t’as une petite vie tranquille, une copine toute mignonne, tu as montré de quoi tu es capable, laisse tomber maintenant, ça ne vaut pas le coup de tout sacrifier. Ne touche pas pas à ça.
Couche-toi proprement.
Eh bien non!! Trois grosses premières pour sauver deux balles de break et s’offrir une balle de set puis un nouveau bombardement en coup droit!!!
Bon maintenant t’es sympa Nico, tu lèves le pied, tu laisses Rafa faire le boulot et reprendre sa place de numéro 2 et tu souris d’un air déçu mais heureux quand même à la poignée de main. Evidemment si tu veux disputer deux Tie-break tu es le bienvenu.
Eh bien si!
Nico, tu vas le regretter.. ça ne sera pas faute de t’avoir prévenu.. il est encore temps de réagir et de revenir à plus de sagesse…
Premier set mérité. Almagro donne vraiment tout ce qu’il a, j’espère pour lui qu’il pourra maintenir un tel niveau. Hallucinant le score sur les winners : 15-3…
Ne vous inquiétez, tout est prévu, comme à Bercy : Nico fait bien comprendre à Nadal qu’il peut le battre, a trois balles de match sur son service, et se couche.
Nico vise Ferrer au nadalothon, ne nous emballons pas. Tout va rentrer dans l’ordre.
Il peut même viser Isner
je pense seulement au leadership espagnol
Quoi, si Nadal ne va pas en finale, il reste n°3 ?
A vérifier mais il me semble avoir lu qu’il serait numéro 2 s’il arrivait en finale.
oui, il faut qu’il aille en finale pour reprendre la place de numéro 2.
Pour passer 2, Nadal doit gagner le tournoi, une finale ne lui rapporte rien.
Non finale suffit car Djokovic perd les points de sa demi de l’année dernière.
Peut-être mais Djoko perd gros.
Deux balles de break sauvées, le tournant?
Djokovic a 6765 pts et va perdre les 360 pts de sa demi pour tomber à 6405 pts.
Nadal a 6480 pts, si il conserve les points de sa finale, il passera donc numéro 2
Euh,
Djoko : 6765 – 360 (demie à madrid 2009 qu’il ne peut défendre)
Rafa : 6480 – 0 (s’il arrive en finale)
Soit : Djoko : 6405 à la fin de la semaine. Rafa en finale : 6480. Donc rafa TS2 s’il bat Almagro, j’ai bon ?
ok, merci
Ah oui, Djoko perd 360 pts cette semaine, 285 points le séparent de Nadal actuellement. Si ce dernier va en finale, c’est suffisant pour repasser 2, effectivement.
La question méritait d’être posée
Le problème c’est que maintenant, Almagro ne peut que décliner et Nadal va forcément hausser son niveau de jeu un moment…
Nadal s’en sort raduc. Le problème c’est que même avec 6 balles de matchs, on va toujours croire que Nadal va gagner. Moi aussi c’est vrai. Le problème ça serait que Fed et Nadal soit dans la même moitié à Roland, et de se retrouver avec une finale Nadal Puertas comme en 2005.
Mon coeur balance.
Nadal Ferrer, ça nous changerait, et ça apporterait un vrai vent de fraicheur sur le PC
M’en parle pas, des belles rencontres comme d’antan mon bon Franck, ne rêvons pas quand même. Les pilules qu’il doit prendre Nadal pour bouger comme ça aux changements de côtés.
C’est vrai que la finale 2008 était un tel plaisir à regarder, il y avait tant de suspense
Peu importe les protagonistes, ce qui compte pour moi c’est le match. En plus il y en a plein d’autres qui méritent le coup d’oeil avant la finale, qui n’est pas toujours l’apothéose que l’on voudrait
enfin le break!
Oui, tout est prévu.
Punaise, ils viennent de faire un gros plan sur Nadal, c’est effarant les muscles qu’il a pris.
Là à choisir, dans le noir je préfère me cogner contre un mur que contre Rafa.
La question maintenant est : combien de jeu va marquer Almagro dans le troisième set ? Je vois un Nadal en roue libre, perso.
Moi aussi, 1 jeu max pour me mouiller
A Rome , Nadal a enchainé Wawrinka, Gulbis et Ferrer, chose curieuse, c’est exactement le parcours de Fed à Madrid.
Avec Nadal en prime si ça se passe bien ce soir
Allez Nico, encore un jeu et tu rejoins Isner :mrgreen:, mission accomplie, tu dépasses Ferrer au nadalothon, tu conserves ton train de vie, ta copine etc. beau combat dont on se rappellera
Et voilà ! Almagro aura tenu un set. Sur terre c’est impossible de faire mieux si Nadal est au top. La seule solution passe par l’agression permanente, ce qu’a fait parfaitement Almagro pendant le premier set. mais cela passe par une prise de risque trop grande et c’est dur de tenir. Le changement s’est opéré en un jeu,. Tout a basculé.
J’ai peur qu’Almagro prenne cher sur cette fin de match.
On me susurre à l’oreillette que Nico aurait été proposé comme prince des Asturies à la fin du 1er set si il faisait le job
C’est dingue, toutes les mines que Nadal ne pouvait que toucher et boiser dans le premier set, maintenant il les renvoi immanquablement et toujours Nico fait la faute ensuite.
Almagro est sorti du match. Il arrose et fait n’importe quoi. Nadal va lui coller un 6/1 ou un truc du genre comme annoncé. De toutes façons, sur terre, un set, c’est le maximum tenable. Almagro ne pouvait pas tenir trois sets. Sa seule chance était d’enfoncer le clou au deuxième. Seul Gulbis a tenu la barraque mais a manqué de métier sur la fin.
Année après année, les matchs de Nadal sur terre se ressemblent : un parcours de démonstration ou un mec qui surjoue un set et s’écroule ensuite.
Bravo Almagro d’avoir tenu un set. C’est encourageant tout de même.
les exploits que doit faire Nico pour marquer un point, c’est fou; sinon l’autre renvoie tout pépère comme d’hab.
Aznar est là
On réalise tout de même avec ce genre de matches la cadence infernale à laquelle Nadal soumet ses adversaires : qu’un joueur professionnel, 35ième mondial, tienne un seul set physiquement est tout de même hallucinant !
le top, on compte le temps d’Almagro avant de servir..contre Nadal !
Oui, plutôt marrant…
29s, ça va, ça change des 50
Vamos Nico, moi j’y crois!