Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

By  | 14 mai 2010 | Filed under: Top 5

Entre les cris de guer­re et hur­le­ments à la mort, les dan­ses du scalp ou de la pluie, les in­vec­tives et séances d’auto-flagellation, les co­urts de ten­nis pre­nnent par­fois des al­lures d’arène ou de théâtre, voire d’asile psyc­hiat­rique. Les joueurs font le show et se dis­putent l’Oscar du meil­leur ac­teur pour un rôle dramatique dans l’extériorisa­tion de leurs sen­ti­ments, ex­acerbés par la fer­veur de l’instant. Qu’il s’agis­se d’exprim­er sa hargne après un pass­ing tiré de­puis l’extérieur du stade ou sa décep­tion dans une fin­ale per­due après avoir ven­dangé dix-huit bal­les de match, nos dramatur­ges en short rivalisent d’in­ventivité dans la théâtralisa­tion de leurs émo­tions. Si les sauts de cabri de Con­nors et les cris de McEn­roe étaient des curiosités dans le monde as­ep­tisé des années 70 et 80, la norme en vigueur désor­mais veut que le pub­lic par­tage le moindre micro-évènement de la vie du joueur pen­dant son match.

Avant d’égren­er le chapelet des « drama queens » du cir­cuit ATP et décern­er les récom­penses idoines, re­mar­quons que la célébra­tion de la vic­toire ou de l’ac­tion décisive dans l’eup­horie et l’exul­ta­tion frénétique, ainsi que les en­courage­ments in­jectés par in­traveineuse, ne sont pas l’apanage des seuls ten­nism­en. Je m’étais amusé à faire le cal­cul que sur un match de doub­le de Coupe Davis en cinq sets, on pouvait as­sist­er à 325 « Give me five » (se taper dans la main) entre deux équipi­ers au cours de la re­ncontre. Il en va de même pour la for­ma­tion du cercle de célébration/con­centra­tion d’une équipe de vol­ley au centre du ter­rain, l’évène­ment pouvant se pro­duire plus de 150 fois sur un match en cinq sets. Tout ceci reste re­lative­ment sobre com­paré aux di­agonales ac­robatiques de cer­tains foot­balleurs bon­dissants qui en­chaî­naient les sal­tos arrières corps ten­dus ou vrillés et les tri­ples bouc­les piquées après un but. La FIFA a dû légiférer pour mettre fin aux agis­se­ments de ces Nadia Com­aneci en cram­pons.

Trêve de di­gress­ions, en­tamons notre pas­sage en revue des joueurs les plus ex­pres­sifs de l’élite, des rois de l’auto-célébration.

Numéro 5 : Lleyton Hewitt, le pit­bull

Lleyton Hewitt est l’archétype du joueur ultra-combatif qui a forgé son pal­marès sur sa pug­nacité et son ment­al, plus que sur des qualités pure­ment ten­nistiques. A ceux qui sont nés à la petite balle jaune dans les années 2000 de Feder­er et Nadal et qui aujourd’hui en­core trouvent la po­tion australien­ne im­buv­able, je suis tenté de dire « et en­core, le Lleyton vous l’avez connu dans la dèche, sans vic­toire mar­quan­te ». Pen­sez que le roi du « Come onnnnnnn » qui désor­mais joue les Man­drake en dis­parais­sant dès les pre­mi­ers tours, avait à l’époque la cruauté de nous im­pos­er ses simagrées jusqu’aux de­rni­ers carrés des grands tour­nois. L’image du petit Australi­en teig­neux – malgré ses 180cm – lui colle à la peau comme le mazout aux plumes d’un cor­moran et bien qu’il se soit as­sagi avec les années et les galères, il reste dans l’in­conscient col­lec­tif un joueur sur­volté et in­sup­port­able d’in­vective.

Lleyton Hewitt c’est un caractère fort, une volonté de fer et une com­bativité exsudés par chaque pore de sa peau acnéique. Ce qu’il a réussi avec un ten­nis sans coup fort ni éclat, à la force du ment­al et sans l’aide d’un physique supérieur, force l’ad­mira­tion. Poing serré, re­gard de tueur, sauts carpés, hur­le­ments vers son clan, dans le co­chon tout est bon. Avec Hewitt le ten­nis est un com­bat de rue où tout est per­mis, loin des duels au fleuret et en chem­ise à jabot des Sampras ou Feder­er.

Sa mar­que de fab­rique : le fameux « COME ONNNNNNNNNNN » dont on dit d’ail­leurs qu’il aurait été son pre­mi­er vagis­se­ment post­nat­al.

Le geste qui tue : la réin­terprétation/réapprop­ria­tion du « Visch » suédois de Wiland­er 1988 (http://external.cache.el-mundo.net/elmundodeporte/especiales/2006/01/openaustralia/ellos/img/hewitt.jpg) .

Numéro 4 : Jo-Wilfried Tson­ga, I float like a but­terf­ly and I sting like a bee

Jo a ex­plosé à la face du monde à Mel­bour­ne il y a deux ans, tel une secous­se sis­mique de mag­nitude 9.0 sur l’échel­le de Nadal (Richt­er limitée à 8). Il a soufflé comme une tempête tropicale sur l’ATP et re­donné l’es­pace d’un tour­noi des es­poirs de grand titre à une Fran­ce morose, aux murs en­core ornés de post­ers défraîchis et jaunis du rasta de la Porte d’Auteuil. Tson­ga amène un fol en­thousias­me et une joie de vivre qu’il com­munique sans mal à un pub­lic con­quis. Aujourd’hui la fièvre est quel­que peu re­tombée et le « Tson­ga show » ne fait plus systématique­ment salle com­ble.

Quand les in­dicateurs sont au vert et que son ten­nis spec­taculaire veut bien re­st­er dans les li­mites du stade, Tson­ga prend le pub­lic en otage, l’entraîne dans sa danse end­iablée à grands coups de poing dans les airs, de ges­tes réclamant la li­es­se et la fer­veur. Le champ­ion se nour­rit de l’éner­gie du pub­lic et la réclame par­fois plus que de raison ; Jo est une éponge qui ab­sor­be les vib­ra­tions positives de l’enthousias­me qu’il déclenche, créant un cercle vert­ueux en quel­que sorte.

Cet état d’esprit le rend mal­heureuse­ment dépen­dant du pub­lic dont il a par­fois déploré dans la défaite le man­que d’implica­tion, ou le fait qu’il n’ait pas réussi à l’em­ball­er et le match avec. Au lieu de com­pt­er uni­que­ment sur des fac­teurs endogènes dont il a la maîtrise, Jo se dis­per­se à re­cherch­er hors des li­mites du court une motiva­tion ou des en­courage­ments qui lui font per­dre le fil (bar­belé) de son ten­nis.

Son ex­pres­sivité se man­ifes­te égale­ment dans la frustra­tion extrême qu’il lais­se trans­pir­er quand son ten­nis bafouil­le et que sa Winchest­er s’en­rail­le. Auto-flagellation, mono­logues qui n’en fin­is­sent pas, rumina­tion digne d’un charolais, il semble dans ces cas-là port­er sur ses seules épaules toute la misère du monde et s’en­fonce dans une spirale négative qu’il a du mal à in­vers­er.

Sa mar­que de fab­rique : l’in­jonc­tion à se lever faite à la foule quand il veut faire mont­er le mer­cure.

Le geste qui tue : la danse des pouces, copiée des foot­balleurs – Ronal­do notam­ment – qui après un but poin­tent avec leurs pouces le numéro et le nom floqués sur leur mail­lot. Sur le court ça a amusé un temps, mais de­vient franche­ment lourd dans sa systématisa­tion, sur­tout au pre­mi­er tour con­tre un qualifié plié en quin­ze jeux(http://www.sport24.com/var/plain_site/storage/images/tennis/open-australie/actualites/tsonga-prend-le-pouvoir-110167/1940484-1-fre-FR/tsonga-prend-le-pouvoir_actus.jpg) .

Numéro 3 : Rafael Nadal, le vain­queur chaviré

At­ten­tion, seri­al winn­er ! Si Lleyton Hewitt est un guer­ri­er, Rafael Nadal est une armée à lui tout seul. Une gran­de par­tie de son succès re­pose sur l’impress­ion d’in­submer­sibilité qu’il donne à ses ad­versaires, dont on peut lire souvent le désar­roi sinon le dégoût dans les yeux humides. Nadal fait peur et il se donne be­aucoup de mal pour ça. De­puis ses sprints effrénés dans les ves­tiaires jusqu’à ses bonds de bouquetin au mo­ment du toss, en pas­sant par l’inénarr­able mise à feu en zig­zag pour re­joindre sa ligne de fond juste après, comme une For­mule 1 chauf­fant ses gom­mes lors du tour de for­ma­tion, tout le lan­gage cor­porel de Rafa est orienté vers la déstabilisa­tion de l’ad­versaire et l’envoi de sig­naux clairs : si tu veux t’en sor­tir tu de­vras me tuer, découp­er mon cadav­re en mor­ceaux, les réduire en cendres que tu di­lueras dans de l’eau dont tu ar­roseras le Sahara… Et même là, je re­viendrai sous forme de tempête de sable !

Les qualités de com­bat­tant de Rafa ont par­fois été à la li­mite du fair-play, le joueur se lais­sant entraîner dans sa fougue et sa haine de la défaite à des célébra­tions mal­ad­roites des fautes ad­verses. Ses en­courage­ments auto-administrés font par­tie in­tégran­te du per­son­nage, même si avec les années et cer­taine­ment sen­sib­le aux critiques, la fréqu­ence et la véhémence des « Vamos » a notab­le­ment chuté. Nadal a mûri et s’est rac­heté une cer­taine sobriété qui lui coûte une meil­leure place dans notre clas­se­ment, in­fluencé sans doute par le fleg­me de son meil­leur en­nemi helvète.

Côté célébra­tion par con­tre, le rituel n’a pas perdu de sa théâtralité : le roulé-boulé vic­torieux et l’exul­ta­tion du héros couché à même le court, les mem­bres comme écar­telés par les chevaux du succès, re­stent un clas­sique des vic­toires nadalien­nes. Comme dis­ait l’autre, on voit que c’est pas lui qui lave !

Sa mar­que de fab­rique : « VAMOOOOOOOOS » même s’il en fait désor­mais net­te­ment moins usage.

Le geste qui tue : ce n’est pas un geste de célébra­tion je le concède, mais le désen­gorge­ment de sa raie du cul avant de ser­vir est d’une clas­se néan­dertalien­ne (http://www.oddjack.com/wp-content/rafael_nadal2.jpg) .

Numéro 2 : Andy Mur­ray, Jaws

Si vous re­gar­dez dans le petit Larous­se il­lustré à « hargne », vous avez la photo d’Andy Mur­ray. Avec lui la no­tion de com­bativité se voit sous un jour très différent de Nadal par ex­em­ple. Il s’agit dans le cas de l’Es­pagnol de refus de la défaite et d’instinct de sur­vie extrême, alors que chez l’Ecos­sais on a davan­tage l’impress­ion d’avoir af­faire à un teig­neux, un ran­cuni­er qui est mû plus par un esprit de con­fron­ta­tion et de défi, que par la re­cherche de la vic­toire.

Toute la panop­lie usuel­le des ex­press­ions cor­porel­les du winn­er y passe, des po­ings serrés aux hur­le­ments rageurs, en pas­sant par les sauts de joie, mais le plus im­pres­sion­nant chez l’Ecos­sais reste son écar­te­ment maxil­laire digne d’un ser­pent con­stric­teur et qui de­vrait lui per­mettre d’ingérer les trophées les plus im­pres­sion­nants.

Andy Mur­ray tient cer­taine­ment ses qualités de bat­tant de sa mère dont les simagrées et les ex­ul­ta­tions dans les tri­bunes sont à peine moins spec­taculaires que cel­les de son re­jeton sur le court. Elle n’est pas totale­ment étrangère à la côte de popularité assez basse dont souffre Andy du mauvais côté de la Man­che.

Andy Mur­ray, à l’instar d’un Tson­ga, fait par­tie de ces joueurs dont les démonstra­tions d’émo­tions tom­bent égale­ment dans l’excès in­ver­se, celui de l’extériorisa­tion à out­rance des frustra­tions ; quand le jeu ne lui sourit pas, l’Ecos­sais a ten­dance à se per­dre entre jérémiades et pleur­niche­ries qui lui coûtent be­aucoup d’influx. Il est très souvent en colère con­tre lui-même et si ses mouve­ments d’humeur ne se traduisent pas par le con­cas­sage safini­en de raquet­tes, l’éner­gie négative dégagée l’entraîne plus dans les abîmes du doute et de la frustra­tion qu’elle ne le boos­te et le pous­se à réagir.

Sa mar­que de fab­rique : L’écar­te­ment maxil­laire an­acon­desque qui ac­compag­ne son brame vic­torieux.

Le geste qui tue : le bi­ceps bran­di bandé du néop­hyte des sal­les de muscu qui touc­he ses pre­mi­ers di­viden­des de gonflet­te (http://directoryoflondon.net/blog/wp-content/uploads/2009/07/andy-murray1.jpg) .

Numéro 1 : Gaël Mon­fils, Slider­man

L’Oscar du meil­leur ac­teur ira sans sur­pr­ise ni con­tes­ta­tion pos­sible à Gaël Mon­fils, l’autop­roclamé plus grand show­man du cir­cuit ATP.

Si Hewitt, Nadal et Mur­ray s’inscrivent dans l’école des « matcheurs » pétris de « fight­ing spirit », Mon­fils est plus pro­che de Tson­ga dans la re­cherche du souti­en et de l’em­balle­ment du pub­lic, mais en forçant le trait jusqu’à la carica­ture. Gaël tel une rock star sur scène veut en donn­er au pub­lic pour son ar­gent ; il ne re­chig­ne de­vant aucun grand écart ni glis­sade et n’y va pas avec le dos de la cuillère côté hur­le­ments de gag­neur et dan­ses de Sioux. Comme Jo il espère com­muni­er avec le pub­lic, mais ne saisit pas toujours la fron­tière – ténue il est vrai – entre en­thousias­me et for­fanterie.

Gaël Mon­fils lorsqu’il est porté par la foule comme à Roland-Garros peut s’oub­li­er et avoir une at­titude ir­res­pectueuse de son ad­versaire que ses post­ures guer­rières et ges­tes de défi peuvent dérang­er, voire agac­er franche­ment. On a tous en mémoire le fameux « Tu n’es pas obligé d’être ar­rogant avec moi » (prix Goran-Ivanisevic de la meil­leure petite phrase aux 15love awards 2009) lâché par le pour­tant fair-play Andy Rod­dick l’an de­rni­er. C’est vrai que Mon­fils jouait sans doute le ten­nis le plus ac­compli de sa carrière, mais em­porté dans son élan il avait frisé la cor­rec­tion­nelle et piétiné al­lègre­ment les li­mites de l’im­polites­se.

A le voir se frapp­er la poit­rine et ges­ticul­er dans tous les sens, on se de­man­de par­fois si ce ne sont pas les pre­mi­ers symptômes du syn­drome de la Touret­te. Ses célébra­tions sont en tout cas les plus spec­taculaires du cir­cuit et lui valent la première place de notre clas­se­ment.

Sa mar­que de fab­rique : Gaël Mon­fils !

Le geste qui tue : la danse hip hop vic­torieuse re­cyclée des chorégra­phies bur­lesques aux USA, popularis­ée par Mar­tin Lawr­ence et Ced­ric the En­ter­tain­er notam­ment (http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/gael_monfils/gael_monfils_gigue/630957-1-fre-FR/gael_monfils_gigue_reference.jpg).

Men­tion spéciale : Radek Stepanek, WTA snip­er

Nous ne pouv­ions décem­ment con­clure ce co­untdown sans évoqu­er le cas de Radek Stepanek. Même im­mobile et silen­cieux, ce joueur est spec­taculaire ! Alors quand il se lance dans ses élans d’enthousias­me en traver­sant le court en pas chassés et moulinant comme une hélice de Cessna son poing serré à deux cen­timètres de ses génitoires au ris­que de s’émas­cul­er, je dis « monu­ment » ! Et dans le geste qui tue, il met tout le monde d’ac­cord, ça se passe de com­men­taire… (http://bet­ting.bet­fair.com/ten­nis/Stepanek­worm.jpg) .

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642 Responses to Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

  1. Djita 15 mai 2010 at 14:29

    Le revers d’Almagro est super puissant.

  2. Franck-V 15 mai 2010 at 14:30

    Purée le magnifique revers à une main de Nico est là

  3. Franck-V 15 mai 2010 at 14:30

    que des breaks pour l’instant 8O

  4. Franck-V 15 mai 2010 at 14:35

    Le début de match d’Almagro tend à prouver que Sod n’est pas tombé sur un tocard..il sera encore là à RG aussi, celui-là…. attention à ne pas l’oublier.

  5. Franck-V 15 mai 2010 at 14:40

    Il n’y a pas à dire, Almagro veut soigner son game average au nadalothon :-), 4-1 double break.

  6. Djita 15 mai 2010 at 14:44

    Pour une fois que je veux vraiment que Nadal gagne. Il se fait malmené. :roll:

  7. joseph 15 mai 2010 at 14:47

    Si il venait a battre Nadal (soyons fou 5 mn), j’ai bien peur pour lui, que F. Lopez l’attende à la sorti et peut-être même avec des copains… fais gaffe Almagro, ta vie n’en vaut pas la chandelle.

    • Franck-V 15 mai 2010 at 14:50

      Oui, c’est toujours le même problème avec le parrain, le risque d’être déchu de sa nationalité :-(

    • Nath 15 mai 2010 at 14:53

      Vous êtes vraiment allumés :lol: C’est pas comme si F.L ne l’avait jamais battu…

    • Franck-V 15 mai 2010 at 14:56

      Tu penses que ce crime de lèse majesté serait autorisé? Surtout à Madrid?

      • Nath 15 mai 2010 at 15:02

        Bah c’est du sport, pas un one man show…

      • Nath 15 mai 2010 at 15:03

        Après il y aurait certainement moins de monde en finale :|

  8. Franck-V 15 mai 2010 at 14:47

    Almagro quand il est dans la zone est vraiment avec Lopez, l’Espagnol le plus plaisant à regarder, capable de toucher, malheureusement, il va rarement au bout de ses bonnes intentions, surtout face à son maître.

  9. Lionel 15 mai 2010 at 14:56

    Faites les malins les Franck et autres spécialistes. 3 jeux blancs de Nicolas, 5/3 mérité. Je voudrais vous voir déjà aussi sûr avec un set en poche. C’est vrai c’est comme avec l’autre chèvre d’hier, on connaît la chanson. 3 breaks d’affilé de Nico… Et 0-30…

  10. Valentin 15 mai 2010 at 15:01

    Allez, on va voir si Almagro a tout ce qu’il faut dans le pantalon. Il a déjà beaucoup dans le bras.

    • Nath 15 mai 2010 at 15:06

      Sauver 2 balles de break pour prendre le set ? Pas mal :)

  11. Franck-V 15 mai 2010 at 15:02

    Nico, t’as une petite vie tranquille, une copine toute mignonne, tu as montré de quoi tu es capable, laisse tomber maintenant, ça ne vaut pas le coup de tout sacrifier. Ne touche pas pas à ça.

    Couche-toi proprement.

    • Valentin 15 mai 2010 at 15:08

      Eh bien non!! Trois grosses premières pour sauver deux balles de break et s’offrir une balle de set puis un nouveau bombardement en coup droit!!!
      Bon maintenant t’es sympa Nico, tu lèves le pied, tu laisses Rafa faire le boulot et reprendre sa place de numéro 2 et tu souris d’un air déçu mais heureux quand même à la poignée de main. Evidemment si tu veux disputer deux Tie-break tu es le bienvenu.

    • Franck-V 15 mai 2010 at 16:46

      Eh bien si!

  12. Franck-V 15 mai 2010 at 15:06

    Nico, tu vas le regretter.. ça ne sera pas faute de t’avoir prévenu.. il est encore temps de réagir et de revenir à plus de sagesse…

  13. Cochran 15 mai 2010 at 15:07

    Premier set mérité. Almagro donne vraiment tout ce qu’il a, j’espère pour lui qu’il pourra maintenir un tel niveau. Hallucinant le score sur les winners : 15-3…

  14. David 15 mai 2010 at 15:08

    Ne vous inquiétez, tout est prévu, comme à Bercy : Nico fait bien comprendre à Nadal qu’il peut le battre, a trois balles de match sur son service, et se couche.

  15. Franck-V 15 mai 2010 at 15:09

    Nico vise Ferrer au nadalothon, ne nous emballons pas. Tout va rentrer dans l’ordre.

    • Quentin 15 mai 2010 at 15:18

      Il peut même viser Isner

    • Franck-V 15 mai 2010 at 15:20

      je pense seulement au leadership espagnol :mrgreen:

  16. Nath 15 mai 2010 at 15:13

    Quoi, si Nadal ne va pas en finale, il reste n°3 ?

    • Valentin 15 mai 2010 at 15:16

      A vérifier mais il me semble avoir lu qu’il serait numéro 2 s’il arrivait en finale.

      • Oliv 15 mai 2010 at 15:21

        oui, il faut qu’il aille en finale pour reprendre la place de numéro 2.

    • Franck-V 15 mai 2010 at 15:20

      Pour passer 2, Nadal doit gagner le tournoi, une finale ne lui rapporte rien.

      • Oliv 15 mai 2010 at 15:23

        Non finale suffit car Djokovic perd les points de sa demi de l’année dernière.

      • Valentin 15 mai 2010 at 15:23

        Peut-être mais Djoko perd gros.
        Deux balles de break sauvées, le tournant?

      • Quentin 15 mai 2010 at 15:24

        Djokovic a 6765 pts et va perdre les 360 pts de sa demi pour tomber à 6405 pts.
        Nadal a 6480 pts, si il conserve les points de sa finale, il passera donc numéro 2

      • Cochran 15 mai 2010 at 15:27

        Euh,
        Djoko : 6765 – 360 (demie à madrid 2009 qu’il ne peut défendre)
        Rafa : 6480 – 0 (s’il arrive en finale)

        Soit : Djoko : 6405 à la fin de la semaine. Rafa en finale : 6480. Donc rafa TS2 s’il bat Almagro, j’ai bon ?

    • Nath 15 mai 2010 at 15:22

      ok, merci

    • Franck-V 15 mai 2010 at 15:25

      Ah oui, Djoko perd 360 pts cette semaine, 285 points le séparent de Nadal actuellement. Si ce dernier va en finale, c’est suffisant pour repasser 2, effectivement.

      • Nath 15 mai 2010 at 15:32

        La question méritait d’être posée :lol:

  17. Valentin 15 mai 2010 at 15:13

    Le problème c’est que maintenant, Almagro ne peut que décliner et Nadal va forcément hausser son niveau de jeu un moment…

  18. Lionel 15 mai 2010 at 15:26

    Nadal s’en sort raduc. Le problème c’est que même avec 6 balles de matchs, on va toujours croire que Nadal va gagner. Moi aussi c’est vrai. Le problème ça serait que Fed et Nadal soit dans la même moitié à Roland, et de se retrouver avec une finale Nadal Puertas comme en 2005.
    Mon coeur balance.

    • Franck-V 15 mai 2010 at 15:28

      Nadal Ferrer, ça nous changerait, et ça apporterait un vrai vent de fraicheur sur le PC :-)

      • Lionel 15 mai 2010 at 15:34

        M’en parle pas, des belles rencontres comme d’antan mon bon Franck, ne rêvons pas quand même. Les pilules qu’il doit prendre Nadal pour bouger comme ça aux changements de côtés.

    • Nath 15 mai 2010 at 15:37

      :roll: C’est vrai que la finale 2008 était un tel plaisir à regarder, il y avait tant de suspense :mrgreen:

      Peu importe les protagonistes, ce qui compte pour moi c’est le match. En plus il y en a plein d’autres qui méritent le coup d’oeil avant la finale, qui n’est pas toujours l’apothéose que l’on voudrait ;)

  19. Djita 15 mai 2010 at 15:29

    enfin le break!

    • Franck-V 15 mai 2010 at 15:33

      Oui, tout est prévu.

  20. DIANA 15 mai 2010 at 15:32

    Punaise, ils viennent de faire un gros plan sur Nadal, c’est effarant les muscles qu’il a pris.

    • Valentin 15 mai 2010 at 15:36

      Là à choisir, dans le noir je préfère me cogner contre un mur que contre Rafa.

  21. Sylvie 15 mai 2010 at 15:36

    La question maintenant est : combien de jeu va marquer Almagro dans le troisième set ? Je vois un Nadal en roue libre, perso.

    • Nath 15 mai 2010 at 15:50

      Moi aussi, 1 jeu max pour me mouiller

  22. Franck-V 15 mai 2010 at 15:39

    A Rome , Nadal a enchainé Wawrinka, Gulbis et Ferrer, chose curieuse, c’est exactement le parcours de Fed à Madrid.

    Avec Nadal en prime si ça se passe bien ce soir :-)

  23. Franck-V 15 mai 2010 at 15:42

    Allez Nico, encore un jeu et tu rejoins Isner :mrgreen:, mission accomplie, tu dépasses Ferrer au nadalothon, tu conserves ton train de vie, ta copine etc. beau combat dont on se rappellera :-)

  24. Sylvie 15 mai 2010 at 15:49

    Et voilà ! Almagro aura tenu un set. Sur terre c’est impossible de faire mieux si Nadal est au top. La seule solution passe par l’agression permanente, ce qu’a fait parfaitement Almagro pendant le premier set. mais cela passe par une prise de risque trop grande et c’est dur de tenir. Le changement s’est opéré en un jeu,. Tout a basculé.

    J’ai peur qu’Almagro prenne cher sur cette fin de match.

  25. Franck-V 15 mai 2010 at 15:58

    On me susurre à l’oreillette que Nico aurait été proposé comme prince des Asturies à la fin du 1er set si il faisait le job :-)

  26. Valentin 15 mai 2010 at 15:58

    C’est dingue, toutes les mines que Nadal ne pouvait que toucher et boiser dans le premier set, maintenant il les renvoi immanquablement et toujours Nico fait la faute ensuite.

  27. Sylvie 15 mai 2010 at 16:00

    Almagro est sorti du match. Il arrose et fait n’importe quoi. Nadal va lui coller un 6/1 ou un truc du genre comme annoncé. De toutes façons, sur terre, un set, c’est le maximum tenable. Almagro ne pouvait pas tenir trois sets. Sa seule chance était d’enfoncer le clou au deuxième. Seul Gulbis a tenu la barraque mais a manqué de métier sur la fin.

    Année après année, les matchs de Nadal sur terre se ressemblent : un parcours de démonstration ou un mec qui surjoue un set et s’écroule ensuite.

  28. Djita 15 mai 2010 at 16:07

    Bravo Almagro d’avoir tenu un set. C’est encourageant tout de même.

  29. Franck-V 15 mai 2010 at 16:10

    les exploits que doit faire Nico pour marquer un point, c’est fou; sinon l’autre renvoie tout pépère comme d’hab.

  30. Quentin 15 mai 2010 at 16:11

    Aznar est là

  31. David 15 mai 2010 at 16:14

    On réalise tout de même avec ce genre de matches la cadence infernale à laquelle Nadal soumet ses adversaires : qu’un joueur professionnel, 35ième mondial, tienne un seul set physiquement est tout de même hallucinant !

  32. Franck-V 15 mai 2010 at 16:19

    le top, on compte le temps d’Almagro avant de servir..contre Nadal !

    • David 15 mai 2010 at 16:21

      Oui, plutôt marrant…

    • DIANA 15 mai 2010 at 16:21

      29s, ça va, ça change des 50 :mrgreen:

  33. Lionel 15 mai 2010 at 16:22

    Vamos Nico, moi j’y crois!

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