La relève… ma, qué relève !?

By  | 28 avril 2010 | Filed under: Regards

Début 2007 : Juan Mar­tin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Er­nests Gul­bis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nis­hikori, 18 ans. En l’es­pace de quin­ze mois, ce sont pas moins de quat­re sérieux es­poirs du ten­nis mon­di­al que l’on avait découvert.

Deux ans après l’éclos­ion de ces quatre-là, aucun autre jeune pro­met­teur n’est venu frapp­er à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gul­bis (ainsi que l’Uk­raini­en Dol­gopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pen­sion­naires du Top 100 mon­di­al. Sans aller jusqu’à de­mand­er des génies précoces à la Nadal ou à la Gas­quet, l’abs­ence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très pro­bab­le­ment une première dans toute l’his­toire du clas­se­ment ATP.

Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on re­mar­que d’abord l’inutilité totale du cir­cuit junior, qui de­puis Gaël Mon­fils en 2004 n’a plus donné un N°1 cap­able de se faire une place au sol­eil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Chal­leng­ers, Thiemo de Bakk­er (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son im­prob­able vic­toire sur Gaël Mon­fils en Coupe Davis l’an de­rni­er, et Ricar­das Be­ran­kis (N°1 en 2007) a at­tendu deux ans et demi pour sign­er, à San Jose cette année, son pre­mi­er quart de fin­ale sur le cir­cuit prin­cip­al. On a souvent parlé dans ces col­on­nes de la dif­ficile trans­i­tion juniors/seniors, mais là, après un début de décen­nie très con­vain­cant (Gas­quet, Baghdatis, Mon­fils numéros 1, Cilic, Mur­ray ou Waw­rinka vain­queurs de Grands chelems), on touc­he claire­ment le fond. Il y a claire­ment eu un pas­sage à la trap­pe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on at­tend toujours l’éclos­ion.

Fautes de nouvel­les de ceux-là, il nous donc re­port­er nos at­tentes sur les stars an­noncées, cel­les qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une généra­tion aussi dorée que la cuvée 80-82 (Feder­er, Hewitt, Fer­rero, Rod­dick, Safin, Nal­bandian, Coria, Davyden­ko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Mur­ray, Gas­quet, Mon­fils…), et qui com­men­cent tout douce­ment à ar­riv­er. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés re­présent­er la fu­ture tête de gon­dole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur clas­se­ment ATP cette semaine :

• Guil­laume Rufin.
Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins per­for­mants de sa généra­tion chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fiori­tures (très gros ser­vice, gros coup droit, re­v­ers de re­m­ise) lui a le plus vite per­mis de s’install­er chez les sen­iors : vain­queur de Schwank lors du de­rni­er Roland-Garros – alors 500e mon­di­al, il est de­venu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tab­leau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Chal­leng­er de Florianopolis, peuplé de sol­ides ter­riens sud-américains (il y a battu des Mar­cos Daniel ou Diego Jun­queira). En début d’année, il a signé son pre­mi­er quart de fin­ale sur le cir­cuit à Mar­seil­le. Sauf bles­sure, il est a priori lancé et de­vrait vite re­joindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Ar­gentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un clas­se­ment assez in­téres­sant, d’autant plus que ce jeune gauch­er doté d’un re­v­ers à deux mains a gagné plus de 700 places au clas­se­ment lors des six de­rni­ers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vain­queur de son pre­mi­er trophée en Chal­leng­er fin 2009, il vient d’en re­mport­er un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant sur­tout sur terre bat­tue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koel­ler­er, Flavio Cipol­la ou Potito Starace. A suiv­re.
• Ryan Har­rison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux es­poirs de cette généra­tion. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ail­leurs. En 2008, à seule­ment 15 ans, il bat­tait l’Uruguay­en Cuevas au pre­mi­er tour du tour­noi de Hous­ton, de­venant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagn­er un match sur le cir­cuit (le plus jeune de­puis Gas­quet en 2002 et Nadal en 2003). De­puis, il prend sciem­ment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop gros­se médiatisa­tion trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’in­vita­tions pour en­tr­er dans les grands tab­leaux et y per­dre systématique­ment face aux stars du jeu de­vant les caméras de télévis­ion… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus pro­che du Agas­si des jeunes années, Har­rison ar­rive douce­ment mais sûre­ment : cette saison, il s’est ex­tirpé comme un grand des qualifica­tions à Mem­phis et De­lray Beach, et a bien mis à pro­fit l’une des rares wild-cards qu’il ait ac­cepté lors du de­rni­er tour­noi d’In­dian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titill­er le futur vain­queur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Har­rison pour­rait à terme se déclin­er en deux vers­ions puis­que le petit frère, Chris­tian, 14 ans, est une ter­reur dans ses cat­égo­ries d’âges.
• Henri Kon­tin­en. Fin­nois, 19 ans, 262e mon­di­al. « Ouf » de soulage­ment, voici celui qui est censé re­donn­er le sourire aux désespérés du service-volée. At­taquant dans l’âme (donc tar­dif, comme le veut la tradi­tion des siens de­puis Raft­er ?), il s’est sign­alé fin 2009 sur le cir­cuit Chal­leng­er en bat­tant quel­ques valeurs sûres comme Jarkko Niemin­en ou l’énorme ser­veur – énorme tout court, d’ail­leurs – Michaël Be­rr­er en in­door. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un pre­mi­er tour de Coupe Davis où il a ap­porté le cin­quiè­me point décisif à son équipe face au Polonais Przysiez­ny qui, au-delà de son nom im­prononç­able, était tout de même classé aux por­tes du Top 100. Kon­tin­en l’a em­porté sur le genre de score qui vous forge un ment­al : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• An­drey Kuz­netsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fab­rice San­toro doit souhait­er un de­stin de N°1 mon­di­al. Auquel cas le Français pour­ra l’ajout­er à la lon­gue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Mos­cou et An­drey Kuz­netsov, le seul es­poir sérieux de Mère Rus­sie, de­venait ainsi le de­rni­er joueur que « le magici­en » aura vain­cu au cours de sa lon­gue carrière. Vain­queur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a de­puis bien pro­gressé au clas­se­ment, sur­tout grâce au cir­cuit Chal­leng­er. Une vic­toire à re­cens­er chez les « grands » : il a battu Mar­cel Granoll­ers lors du de­rni­er tour­noi de Saint-Pétersbourg. Rien de clin­quant donc, mais qui sait…
• Be­rnard Tomic. Australi­en, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son clas­se­ment ac­tuel : Be­rnard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est ac­tuel­le­ment le plus pro­che du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), re­mporté deux Chal­leng­ers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du de­rni­er Grand chelem austr­al (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son clas­se­ment cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puis­qu’il in­clut les mois dif­ficiles passés l’an de­rni­er suite à ses di­v­ers démêlés avec les ar­bitres ou avec ses com­pat­riotes Hewitt et Luc­zak… Joueur assez fluide, à la ges­tuel­le très épurée, il n’impres­sion­ne pas visuel­le­ment mais présente des temps de pas­sage tout à fait di­gnes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une poten­tiel­le al­ler­gie à la terre bat­tue à prévoir.
• Yuki Bhambri. In­di­en, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé pro­fes­sion­nel il y a un an après notam­ment un titre junior en Australie, il a de­puis joué les ter­reurs sur le cir­cuit Fu­tures (cinq tit­res) et se frot­te cette année aux qualifica­tions des tour­nois du cir­cuit prin­cip­al. Aucun fait de gloire à re­cens­er pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner réguli­er de Mario Ancic quand ce de­rni­er joue au ten­nis, il s’aguer­rit de­puis un mo­ment sur le cir­cuit satel­lites : Fu­tures puis Chal­leng­ers, sa co­ur­be de pro­gress­ion est régulière. Passé aux qualifica­tions de tour­nois Grand prix de­puis le début de la saison, il s’est déjà of­fert des Tiago Alves, Som­dev De­vvar­man, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un cer­tain Gas­ton Gaudio à In­dian Wells.
• Grigor Di­mit­rov. Bul­gare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kon­tin­en, l’autre « élu » des tren­tenaires – jeunes quad­ras nos­talgiques. Son sur­nom de « Mini-Federer » ex­plicite à lui seul les at­tentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgr­en en per­son­ne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chan­ti­er est grand, et que si le joueur est talen­tueux la tête est en­core loin de suiv­re. Nous avons pro­bab­le­ment tous eu oc­cas­ion de le voir en ac­tion l’an de­rni­er, quand il a battu Tomas Be­rdych à Rot­terdam avant de pre­ndre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gil­les Simon à Mar­seil­le puis au Queen’s. De­puis, il prend son temps et les in­ter­roga­tions s’ac­cumulent. Peter Lundgr­en lui-même ex­plique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura be­soin de temps : « Il a en­core tout à apprendre, sur et en de­hors du court. Il doit se stabilis­er, apprendre à jouer les bons coups au bon mo­ment »… ça vous rap­pelle quel­qu’un ?
• Brydan Klein. Australi­en, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et be­aucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le ten­nis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein ap­partient en­core pleine­ment à la nouvel­le vague. Il vient de gagn­er son pre­mi­er Chal­leng­er, a passé un tour à l’Open d’Australie (bat­tant Bjorn Phau), est sorti des qualifica­tions à Eas­tbour­ne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mon­di­al et en plein décol­lage. C’est là qu’il décide de se faire re­mar­qu­er en lâchant des pro­pos racis­tes à l’en­contre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaas­en au cours d’un match. Sus­pen­du quat­re mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonat­han Eys­seric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Ver­dasco français » par­tait de loin avec un sur­nom pareil. Gros­ses cuis­ses, énorme coup droit de gauch­er, le para­llèle n’était pas in­fondé. Peut-il suiv­re le modèle Es­pagnol, sac­hant que Ver­dasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Feder­er en 2007, N°1 mon­di­al junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eys­seric lais­se éclat­er son poten­tiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Mur­ray (10e mon­di­al) cinq sets durant. Il s’incline fin­ale­ment 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la cais­se physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui ter­minera l’année 4e mon­di­al. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tour­ne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’ac­cordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet de­puis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bos­seur, re­fusant dif­ficile­ment une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimen­ta­tion des bles­sures (poig­net gauc­he) et le sple­en d’un déménage­ment mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Ar­naud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvel­les, faisant état d’un Eys­seric qui se serait sérieuse­ment remis au boulot de­puis quel­ques mois.
• Javi­er Marti. Es­pagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Es­pagnol, Javi­er Marti ? Un Es­pagnol qui a plus re­gardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour re­st­er en Es­pagne, se serait plus in­spiré de Car­los Moya (pour le coup droit) et d’Alex Cor­ret­ja (pour le re­v­ers à une main et la capacité à mont­er au filet) que de l’école des ton­tons li­fteurs. Niveau résul­tats, c’est toutefois en­core un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et cir­cuit Fu­ture, sans y faire d’étin­celles.
• Tiago Fer­nandes. Brésili­en, 17 ans, 937e à l’ATP. Vain­queur junior du de­rni­er Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un cer­tain Lari Pas­sos. Forcément. Qu’at­tendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand cir­cuit est in­suf­fisan­te pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 prin­temps fêtés en jan­vi­er, il sera temps de faire un pre­mi­er bilan en fin de saison.
• Car­los Boluda. Es­pagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal an­noncé, pre­mi­er môme à re­mport­er deux années de suite le pre­stigieux tour­noi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la crois­sance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, con­jugué à un tour de tail­le made in mal­bouf­fe, pour­rait bien in­diqu­er un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferr­er… Deux ans déjà que Boluda ar­pente sans gran­de réus­site les Fu­tures es­pagnols : 1 vic­toire, 3 défaites en 2008 ; 6 vic­toires, 9 défaites en 2009 ; 2 vic­toires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas al­ar­mant en soit si ça n’était pas doublé d’une cer­taine régress­ion chez les jeunes, où il perd main­tenant con­tre des joueurs à qui il col­lait des rous­tes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus en­core que pour les aut­res.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fer­nandes, un clas­se­ment qui relève de l’anec­dote vu qu’au contra­ire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le cir­cuit junior (vain­queur de Roland-Garros en 2009). On est donc en man­que de référ­ences en ce qui le con­cer­ne. A suiv­re cette année.
• Devin Brit­ton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en re­vanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprud­ence du serveur-volleyeur tar­dif que pour Kon­tin­en ? Il avait pour­tant montré de be­lles choses con­tre Roger Feder­er au pre­mi­er tour du de­rni­er US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Raft­er (au pays d’Agas­si et de Sampras ça ne s’in­vente pas !) a mené de front études et ten­nis jusqu’à l’an de­rni­er, fin­is­sant d’ail­leurs champ­ion uni­ver­sitaire 2009. Pour le reste, il est très dis­cret de­puis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au pre­mi­er tour de San Jose il y a quel­ques semaines (défaite 6/4 7/6).

A titre de com­paraison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide pas­sage en revue de la dernière très faste généra­tion en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une gran­de carrière perce en moyen­ne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a ac­tuel­le­ment déserté le Top 100.

• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa vic­toire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout pre­mi­er tour­noi pro­fes­sion­nel. Il avait 16 ans et 10 mois et bat­tait en cours de route Andre Agas­si ainsi que ses aînés australiens Stol­tenberg, Wood­forde et Drap­er.
• Marat Safin. On le découv­re à 18 ans, quand il éjecte Agas­si et Kuert­en de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Feder­er. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mon­di­al Car­los Moya à Mar­seil­le. Il per­sis­te et signe en jouant aussi des quarts de fin­ale à Rot­terdam, Bâle et une demie à Vien­ne.
• Andy Rod­dick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue en­core chez les juniors, il met à pro­fit une wild-card à Was­hington pour battre Kucera et San­toro. Il con­fir­mera dès le début 2001 en sor­tant Sampras à Miami et en gag­nant deux tour­nois en quel­ques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Car­los Fer­rero. « Juan­qui » se révèle dès sa première saison pro­fes­sion­nelle, en 1999, re­mpor­tant le tour­noi de Major­que. Il con­fir­me de suite après ce pre­mi­er fait de gloire. Il n’a en­core que 19 ans.
• Guil­lermo Coria. Il ex­plose en 2001, à 19 ans : vain­queur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nal­bandian. Plus jeune de douze jours que Guil­lermo Coria, il décolle peu de temps après son com­pat­riote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, fin­ale à Paler­me, troisiè­me tour à l’US Open.
• Fer­nando Gon­zalez. Les mor­dus de ten­nis le découv­rent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tour­noi d’Or­lando à la faveur d’un tab­leau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vain­queur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cin­cinnati, quart de fin­alis­te à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davyden­ko. Un pro­fil de tar­dif. Pro­fes­sion­nel en 1999, il at­tend 2001 pour jouer ses pre­mi­ers quarts de fin­ale dans des tour­nois peu côtés. Mais c’est réel­le­ment en 2003 qu’il décolle, vain­queur à Adélaïde et Es­toril, puis fin­alis­te à Sankt Poelt­en : il s’apprête à fêter ses 22 ans !

Si l’on étend l’étude à quel­ques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très per­tinent, le monde du ten­nis ayant par trop changé en­tretemps) et que l’on prend le parti pris de ne re­gard­er que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décen­nie, le con­stat de­meure similaire :

• Andre Agas­si. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Strat­ton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son pre­mi­er tour­noi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce égale­ment, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenec­tady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Co­uri­er. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Char­leston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Ev­gueni Kafel­nikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sor­tant quasi­ment de nulle part pour gagn­er deux tour­nois (Adélaïde et Co­pen­hague) et faire fin­ale à Ham­bourg.
• Pat­rick Raft­er. Passé pro­fes­sion­nel à seule­ment 18 ans, il se man­ifes­te au plus haut niveau en 1993 : troisiè­me tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agas­si), demi-finale à In­dianapolis (bat le tout récent N°1 mon­di­al Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et at­tendra pre­sque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et re­mport­er dans la foulée son pre­mi­er Grand chelem !
• Gus­tavo Kuert­en. Un peu le même pro­fil que Raft­er pour le pas­sage tar­dif chez les pros (19 ans !). An­onyme pre­sque com­plet (un quart à Bucarest fin 1996 et des de­rni­ers carrés en Chal­leng­ers) jusqu’à sa vic­toire à Roland-Garros. Comme Raft­er, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.

On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le dis­ant : la tranche 18/20 ans est donc claire­ment l’âge clé. Les ex­cep­tions de jeunes hyper-précoces (Agas­si ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tar­difs (Raft­er ou Kuert­en, révélés alors qu’ils s’ac­heminent douce­ment vers leurs 21 ans) ne sont just­e­ment que des ex­cep­tions. Avant 18 ans le ris­que de « bur­nout » et de carrière in­ac­hevée de­meure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un cer­tain Ric­hard G. s’il con­tinue en ce sens). Après 21 ans, il faud­ra alors se con­tent­er de miet­tes, plus ou moins co­pieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Mast­er 1000, un Mast­ers pour Davyden­ko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alig­ne­ment des étoiles (Nikolay ?).

Qu’en con­clure ? Qu’en ter­mes d’âge, de poten­tiels et d’états de ser­vice ef­fectifs, les très gros poten­tiels de la généra­tion 90/92 re­stent Tomic, Di­mit­rov et Har­rison. Rien n’a donc changé de­puis leurs primes années. A suiv­re toutefois Berta et Fer­nandes, qui ne se sont pas en­core frottés à la dure vie du cir­cuit pro­fes­sion­nelle ; une sur­pr­ise sen­sation­nelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la pro­babilité n’est pas à ex­clure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours lar­ge­ment dans les temps de pas­sage de leurs pre­stigieux aînés et ont en­core gros­so modo un an de­vant eux pour réalis­er leurs pre­mi­ers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pour­tant à peine mieux classés, la pro­blématique est un peu différente : s’ils veulent s’imagin­er un avenir glorieux, il va fal­loir im­pérative­ment montr­er qu’ils en ont dans le ventre lors des douze pro­chains mois. En­suite il sera toujours pos­sible de faire une belle carrière, mais il ne faud­ra plus rêver à un de­stin de multi-vainqueur de Grand chelem…

Mais dans l’en­semble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur en­core per­turbé par la cuvée 1985/87, qui nous a of­fert quel­ques crus précoces (Nadal, Gas­quet,voire Djokovic). Ceux-là étant là de­puis longtemps, la tranche des Be­ran­kis, De Bakk­er, Young, Be­st­er… n’ayant rien montré, l’impress­ion est réelle d’être de­vant un clas­se­ment mon­fi­al figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et per­met notam­ment à une flopée de pre­sque tren­tenaires de toujours se main­tenir – voire de re­venir – en haut de l’af­fiche (Feder­er, Rod­dick, Fer­rero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes bles­sures…).
Mais il faut in­vers­er le miroir et se rap­pel­er que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gas­quet ou Nadal qui sont ex­cep­tion­nels, et non les aut­res qui traînent à ar­riv­er. En re­vanche, ce qui est assez éton­nant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démar­que en ar­rivant plus vite que les aut­res au top. Les 1970/72 ont eu leur Agas­si, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gas­quet et Nadal… Sauf ex­plos­ion de Tomic ou Har­rison cette année, per­son­ne ne semble as­sum­er ce rôle chez les 1990/92. Mais cette re­mar­que de­meure plus du re­gistre de l’anec­dote qu’autre chose.

Quel­les ob­ser­va­tions à tirer de cette étude…

• D’abord que cette généra­tion est bien moins stéréotypée que ce qu’on pour­rait craindre : des ter­riens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Har­rison, Kon­tin­en, Brit­ton) et du jeu au filet (Kon­tin­en, Brit­ton), des gauch­ers (del Bonis, Eys­seric), des re­v­ers à une main (Di­mit­rov, Kon­tin­en, Marti) …

• Sur un thème extérieur à l’ar­ticle, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son épar­pille­ment des meil­leurs : Di­mit­rov, Bhambri, Kon­tin­en, en voilà trois de plus qui pour­raient s’ajout­er à la liste des stars (Mur­ray, Baghdatis, Gul­bis…) traînant leur peine d’es­seulés dans les di­vis­ions in­férieures de la com­péti­tion. On notera en para­llèle que tous les pays phares du ten­nis, sans ex­cep­tion, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros poten­tiel sur un plan col­lec­tif), Etats-Unis, Fran­ce, Suède, Es­pagne, Ar­gentine, Rus­sie…

… et quel­ques pis­tes pour réflex­ion pour ter­min­er :

• Dans une société où l’adoles­cent re­ntre de plus en plus tard dans l’âge adul­te (études à ral­longe, avec pour cor­ol­laire l’envol du nid famili­al bien souvent re­poussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonn­er que le ten­nis peine à nous donn­er des champ­ions ac­complis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les re­cords de la catégorie étab­lis par Chang, Be­ck­er et Wiland­er tien­nent en­core longtemps.

• On re­mar­que aussi une prud­ence extrême de la part des en­viron­ne­ments (famil­les, co­achs) des jeunes pous­ses. Tout le monde bi­chon­ne ses petits jeunes par crain­te de les voir grillés trop vite. Même ton­ton Nick, qui de­puis son camp militaire de Floride s’oc­cupe de Bhambri et Krajinovic, les lais­se aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en con­viendra dans les habitudes de la maison. Plus générale­ment, quel­le que soit la stratégie adoptée – la fréquen­ta­tion ex­clusive du cir­cuit junior comme Berta ou l’appren­tissage pro­gres­sif chez les grands comme Har­rison – la for­ma­tion se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une con­séqu­ence des crashs re­ten­tissants vécus ces dernières années par des gamins qui de­vaient tout gagn­er (Donald Young, Al­exandre Sidoren­ko, Philipp Be­st­er…), pour qui le pas­sage chez les pro­fes­sion­nels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents en­core frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rap­pel­er qu’avant d’être un joueur de ten­nis leur in­ter­locuteur est un adoles­cent… Une carrière se con­struit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouve­ments. Donc mieux vaut ne pas précipit­er les choses.

• Et puis il faut simple­ment re­mar­qu­er que le niveau ne cesse de s’élever au som­met de la pyramide et que, là où l’élite se re­streig­nait au seul Top 100 il y a en­core peu de temps, elle s’est aujourd’hui éten­due aux 200 meil­leurs, voire mieux… Quel­le élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant ar­penté à un mo­ment ou un autre les tour­nois du cir­cuit prin­cip­al et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne com­pte plus les an­ciens mem­bres du Top 30 tombés en page 2 du « Rank­ing ATP ». Un œil sur ce clas­se­ment suf­fit d’ail­leurs à se faire une idée quant à la valeur de cette secon­de di­vis­ion du ten­nis : Nicolas Massu, Robby Ginep­ri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kief­er, Filip­po Volandri, Gil­les Mull­er, Kris­tof Vlieg­en… Dif­ficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi ex­périmentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à ob­serv­er et at­tendre ceux qui réus­siront à grimp­er tout en haut de la hié­rarchie…

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987 Responses to La relève… ma, qué relève !?

  1. Franck-V 30 avril 2010 at 20:28

    Au Nadalothon, toujours JCF qui vire en tête avec ses 6 jeux de MC. :idea:

    Faut bien chercher à se distraire, le score board suffit.

    Par contre, personne n’est encore reparti à vélo, c’est un manque ça.
    1,2,3,4,5,6 jeux, ça doit être déjà fait.

    • Jeanne 30 avril 2010 at 20:31

      wow tes commentaires évoluent dans le temps ! tu as des super pouvoirs ?

    • Franck-V 30 avril 2010 at 20:34

      Ah, ils évoluent? Je ne sais pas.

      Dans le temps?

      En fait, j’ai rien compris.

      • Jeanne 30 avril 2010 at 20:43

        lol j’ai eu l’impression que tu as le pouvoir de modifier ton commentaire après l’avoir posté

      • Franck-V 30 avril 2010 at 20:46

        Ahh okayy, oui, en effet, j’ai une dérogation spéciale car je suis incapable de pondre un post lisible du premier jet, si j’ose dire.

        Et vue la haute tenue des commentaires ici, ça se remarquerait vite que je suis le vilain petit canard..

        • Jeanne 30 avril 2010 at 20:46

          mdr !

  2. karim 30 avril 2010 at 20:35

    Bon ben moi à l’étage L4-L5 j’ai une protrusion discale postérieure comblant le foramen gauche responsable d’un conflit disco-médullaire.

    C’est le bilan de ma journée d’aujourd’hui où entre rhumatologue et scanner j’ai loupé apparemment un bon Djoko vs Verdasco et le premier set de Stan. Putana di mierrrrrda!!

    Tout ça pour terminer avec un facsicule des postures du dos à éviter, damned!!! Mais bon c’est toujours mieux qu’une opération!

    Verdasco est impressionnant physiquement là, et franchement de ce point de vue il doit être au niveau de préparation de Nadal ou Fed certainement. C’est au niveau de l’expérience dans l’enchaînement des finales dans des grands tournois consécutifs qu’il va pêcher certainement. En tout cas il a une bonne occasion avec encore plus de 4000 points à prendre potentiellement à monter tout près du top 5.

    Ce que je lis de Stan vs Nadal est du Nadal tout craché, on se dit que l’autre a les moyens, mais on se rend compte que les points qu’il remporte sont tout simplement trop beaux pour être honnêtes et à la fin, comme de bien entendu, il craque et ça défile. Nombreux sont ceux qui peuvent se mettre au niveau de Rafa sur terre, mais ça va de quatre à dix jeux maxi. Après c’est trop dur.

    Je suis moi aussi convaincu que JMDP aurait été la seule solution possible contre un grand chelem de Rafa sur l’ocre. Il a vraiment le jeu pour le taper, un peu comme ce que Soderling lui a fait subir l’an dernier. Et JMDP pourrait le battre sans sortir forcément le match de sa carrière comme Soderling l’a fait.

    On a de fortes chances que Verdsco se couche à nouveau lors d’une non-finale contre Rafa dimanche. A moins que ce fou de Gulbis décide de frapper le premier très gros coup de sa carrière (je pense que contre Fed et dans leur état de forme actuel c’est plutôt une victoire du suisse qui aurait été un excellent résultat, prometteur pour lui).

    La WTA a touché le fond de l’océan, et désormais creuse avec vigueur vers la roche en fusion.

    • DIANA 30 avril 2010 at 20:42

      Sorry for you Karim, je croyais que tu racontais des salades :oops: Ta guérilla est mal embarquée, mais je crains que ta virée chez Fed en Suisse ne soit pas étrangère à tes maux, regarde comme Del Potro est à la ramasse depuis sa finale US :oops:Je trouve tout celà fort étrange :mrgreen:

    • Jeanne 30 avril 2010 at 20:45

      Yo, tes fantassins sont avec toi ta douleur nous rend encore plus motivées. Rendez-vous à la plage pour les nouvelles manœuvres !

      • karim 30 avril 2010 at 20:50

        Ne t’en fais pas Jeanne, je reste extrêmement dangereux et motivé. Le mouvement n’en est que plus déterminé.

    • Franck-V 30 avril 2010 at 20:50

      Courage Karim, sans avoir ce degré de gravité, je sais ce que c’est qu’un vulgaire mal de dos.

      J’ai bien envie de t’envoyer des masseuses dans la brousse, cale moi ton adresse, elles ont des doigts de fée, meuh non ce ne sont pas des agents anti guérilla, la guérilla n’a plus de raison d’être pendant au moins deux mois, c’est la paix des braves, la trêve nécessaire… pour reprendre des forces.

      • Jeanne 30 avril 2010 at 20:56

        Ruse grossière, prendra pas !

      • karim 30 avril 2010 at 20:59

        Tu ne le sais pas mais tes masseuses sont déjà mortes. Je les ai tuées la pensée. Quand il faut replacer mes vertèbrs, Jeanne, May et Hamtaro se chargent de le faire avec une batte de baseball, ce sont mes masseuses. A la dure, à la guérillero.

        • Jeanne 30 avril 2010 at 21:00

          on met même du voltage dans la batte, c’est vous dire !

      • Franck-V 30 avril 2010 at 21:01

        Ah mais voilà la raison de tes L4-L5 (indice) Nikeï.

        Elles ont fait leur formation chez Maïté :mrgreen: ?

        Me souviens la gueule de l’anguille (qui a beau glisser des doigts, elle ne lui échappe pas)ou du poulet une fois passé par les mains de Maïté..condoléances

      • May 30 avril 2010 at 21:14

        Franck-V(iral), tu ne le sais pas mais nous sommes des Fées et nous avons des dons surnaturels et innés. Tu ferais bien d’être prudent, on peut apparaître n’importe quand et n’importe où.
        Karim, tu confirmes? La seule raison d’être de la guerilla c’est de combattre la Déification permanante de la Chevrette et non pas de défendre qui que soit d’autre.

  3. DIANA 30 avril 2010 at 21:20

    Je me demande bien comment Fed a pu perdre contre ce dingue de Gulbis (je l’adore le Letton, ne vous y trompez pas :) ) Il n’est jamais aussi dangereux que sur le service adverse, la preuve, il vient de débreaker :mrgreen:

    Un peu de folie dans ce monde pro aseptisé fait du bien, no ? :)

    • Franck-V 30 avril 2010 at 21:28

      Lopez est le seul espagnol dont je supporte le jeu, mais faut pas déconner non plus, 4 en 1/2, ça suffira, allez Ernests!!

      On a besoin du chevelu comme vent d’air frais dans ce four romain.

    • DIANA 30 avril 2010 at 21:36

      Ernest est dans mon team, il vaut mieux pour moi qu’il gagne, mais je crains le pire, d’autant qu’il est bien plus fatigué que Lopez qui n’a pas joué son 1/8.

    • Franck-V 30 avril 2010 at 21:41

      Oui, d’autant plus qu’il a joué 2 matchs en 3 sets de suite, contre Fed et Volandri, mais on n’a pas le choix, il doit tenir, sinon, Lopez va se coucher contre Nadal…. ou abandonner :roll:

  4. DIANA 30 avril 2010 at 21:38

    Magnifique lob d’Ernest, quel oeil de lynx :mrgreen:

    • Franck-V 30 avril 2010 at 21:44

      Et un amortie un :mrgreen: ..une frappe de mule.. mais quel toucher!

  5. DIANA 30 avril 2010 at 21:43

    L’amorti de ouf, une belle main ce jeunot :)

  6. DIANA 30 avril 2010 at 21:45

    ti break :oops:

  7. Franck-V 30 avril 2010 at 21:45

    Waow beau %tage en 2° balle, 79

  8. DIANA 30 avril 2010 at 21:46

    C’est pas compliqué, Ernest, c’est : un beau point, une horreur, un beau point, une horreur :mrgreen:

    • Franck-V 30 avril 2010 at 21:50

      Ce mec est une star, si seulement il se donnait la peine..

      Ce smash bâché.. comme Fed en est capable :mrgreen: , c’est aussi pour ça qu’on l’aime, c’est stressant mais rien n’est jamais acquis avec ces gars-là.

  9. DIANA 30 avril 2010 at 21:54

    Mais quel con, rater une balle de set aussi facile :oops:

    • Franck-V 30 avril 2010 at 21:56

      Mais quel tueur quand même, où il va mettre la balle le coup d’après

  10. Franck-V 30 avril 2010 at 21:57

    Il est capable de perdre le 2° set pour rester 3 h sur le court.. :roll:

    • DIANA 30 avril 2010 at 22:15

      L’est mal parti pour le perdre, non ? :mrgreen:

    • DIANA 30 avril 2010 at 22:21

      mauvaise langue

  11. DIANA 30 avril 2010 at 21:58

    Quel tie-break d’Ernest : je suis sur le derrière, avec des points sublimes.

    Y’a pas à tortiller, le mental est de son côté, Lopez a joué petits bras sur la fin du set, et Ernest a laissé parler son talent : des amortis, des passings sublimes : come on Ernest :)

  12. Jeanne 30 avril 2010 at 21:58

    Gulbis le fou c’est bien trouvé. Le jour, peut-être proche où il la dompte, il fait tomber qui il veut !

  13. Franck-V 30 avril 2010 at 21:59

    Gulbis, l’original qui marque plus de points sur sa 2° 76 que sur sa 1ère… 59

    • DIANA 30 avril 2010 at 22:11

      Moi, je suis d’accord pour le fou, tout et autant que tu rajoutes : talentueux :) on est sûr de ne pas s’endormir pendant ses matchs, c’est toujours ça de pris, au milieu de ces terriens soporifiques. :mrgreen:

      • Jeanne 30 avril 2010 at 22:13

        Verdasco – Djokovic l’as-tu vu ? Pas soporifique du tout, de la bonne bastonnade avec plein de points gagnants

        • hamtaro 30 avril 2010 at 22:23

          le match rafa vs stan n’était pas soporifique non plus mais une coche en dessous du match fer vs novak il est vrai!!!

      • DIANA 30 avril 2010 at 22:22

        Un peu, et je crois que Verdasco est le seul Espagnol dont j’apprécie le jeu :)

  14. Coach Kévinovitch 30 avril 2010 at 22:03

    Les espagnols vont gronder Lopez s’il ne gagne pas car en cas de victoire de Feliciano, ça ferait un carré magique espagnol en demis!!

    Sur Gulbis, le mec est incompréhensible, un génie fou mais trop fou pour l’instant, trop « special » mais si un jour le génie l’emporte…

  15. Franck-V 30 avril 2010 at 22:16

    Bien capable de saboter son double break pour perdre le set :-)

    • Jeanne 30 avril 2010 at 22:21

      On a beau dire, il est quand même beaucoup moins instable cette année que les précédentes, comme quoi ça se met en place peu à peu, après Delpo et Cilic

      • hamtaro 30 avril 2010 at 22:25

        effectivement avoir un coach à ses côtés changent bcp de choses…, mais il y a encore du travail

        • Sylvie 30 avril 2010 at 22:31

          Il a dit que maintenant le tennis n’était plus un hobby : il a décidé de travailler.

        • Franck-V 30 avril 2010 at 22:33

          Oui, il a travaillé .. 15 jrs, il a dit qu’il avait trouvé ça insupportable :-) Quel fumiste avec le bras qu’il a.

          Faudrait lui coller Lundgren dans les pattes :mrgreen: pour lui ventiler le cerveau.

    • Franck-V 30 avril 2010 at 22:26

      Oui, il vendange des balles de set mais ne pas oublier qu’il en a sauvé une aussi à 4-5.

  16. hamtaro 30 avril 2010 at 22:27

    houhou match ernests :lol:

  17. Franck-V 30 avril 2010 at 22:27

    Ouf, il nous sauve d’une fausse 1/2, merci Ernests. beau tournoi, déjà.

    • DIANA 30 avril 2010 at 22:50

      Et peut-être même plus : n’est-ce pas à l’automne dernier que Lopez avait abandonné face à Nadal ?????

    • Franck-V 30 avril 2010 at 23:11

      Oui, en 1/2 à Shanghaï à 5-2 un truc comme et le tour d’avant Ljubicic avait abandonné aussi à 1 set partout contre Nadal… mais Davy passait par là.. malgré un match au couteau contre Djokovic.

    • DIANA 30 avril 2010 at 23:17

      Je viens d’aller vérifier : 6/1 3/0 pour Nadal, c’en était de trop :mrgreen: Lopez a eu la même attitude face à Gulbis que contre Sod l’autre jour : un petit garçon perdu sur le court, au tennis envolé.

  18. DIANA 30 avril 2010 at 22:29

    Francky avait tort sur toute la ligne, viva Gulbis, quel talent. Il est nettement plus régulier qu’en 2008, 1 titre cette année, 1 1/2 finale de M1000, que demander de plus au peuple ? :mrgreen:

    • Franck-V 30 avril 2010 at 22:32

      Je ne demande que ça d’avoir tort :-)

      Tu crois que je l’ai pris dans ma team pour sa coiffure?

      hélas, Yves a perdu today :-(

    • DIANA 30 avril 2010 at 22:35

      Il est vraiment nul Allegro, incapable de marquer 1 set :oops: :mrgreen:

    • DIANA 30 avril 2010 at 23:00

      Franck, je l’ai dans mon team pour sa petite gueule d’amour :) dommage qu’il ne sourie pas plus souvent, car là, je tombe à la renverse : mais je vais être honnête, il est dans mon team pour son immense talent, son coup d’oeil, son service, sa puissance,sa belle main. Ce gars-là, s’il continue de bosser comme il le fait, il va faire très très mal.

      • Franck-V 2 mai 2010 at 09:42

        Ah ben ça changera du Rafaaaaa et du Ferrrrr de ces dames, mais fais gaffe, apparemment , t’es pas la seule sur le « coup »:…. :roll:

         » When asked about the fact that Victoria Azarenka, Daniela Hantuchova and Melanie Oudin were watching his match today, a smile broke out. “Who was watching me play today? I’m becoming popular with the girls now! I’m flying home tonight and there in Latvia it is Saturday night…! (laughter) Vika is just an old friend and I think she likes the way I’m playing. I think she might want to learn something from me!”

        After this week’s sterling performances, there will be plenty of players, WTA and ATP alike, who can learn from the Latvian. « 

    • DIANA 2 mai 2010 at 09:56

      Salut Franck, tout ça, écrit avant le match d’hier, suis pas experte ? :mrgreen: J’ai le nez fin , tout de même:)

  19. Franck-V 30 avril 2010 at 22:29

    64% winners sur 1ère, 73 sur 2°…

  20. Sylvie 30 avril 2010 at 22:30

    Yes !!! Merci Ernest ! 6 jeux, tu peux le faire !

  21. karim 30 avril 2010 at 22:32

    Demain Ernest Gulbis a rdv avec la première grosse perf de sa carrière. Il va choquer le monde.

    Dans le cas contraire on s’en fout c’est un pronos de plus pour renforcer ma légende.

    • Hasek 30 avril 2010 at 22:42

      Ce commentaire là est mythique. je propose qu’il remplace la citation de Becker en haut :D

    • DIANA 2 mai 2010 at 10:07

      Karim, bravo,car ce fut effectivement une grosse perf : il a ébranlé le roi de la terre, et nous a offert un match thriller.

  22. karim 30 avril 2010 at 22:35

    Je pense que David Ferrer est le joueur le moins… je ne sais pas mais ce type est tout de même passionnant de banalité. Il mérite un papier genre « my name is nobody ». Je me demande comment il fait pour doucher Jo qui sur le coup fait une vraie contre-perf face à ce qui est un VRAI étalon sur TB. Le gars qu’il faut battre parce qu’il ne vous donnera rien. Il ne vous fait pas mal mais il ne vous laisse pas respirer. Une vraie toxine!!

    • Jeanne 30 avril 2010 at 22:41

      Jo a expliqué qu’il avait surestimé (oui, surestimé) Ferrer…

      • karim 30 avril 2010 at 22:52

        Say what? après avoir pris cher contre Nadal sans être impressionné, là il se fait tanner par Ferrer qui est surestimé? Jo parfois je ne le comprends pas… il m’a l’air très sensible à la frustration (body lunguage sur le court)

        • Sylvie 30 avril 2010 at 23:01

          C’est clair que les propos de Tsonga sont toujours inattendus. Expliquer qu’il a perdu pour avoir surestimé son adversaire c’est surprenant.

          En gros, il le pensait meilleur et comme finalement c’est une brèle, ça l’a surpris ? Du coup, il en a perdu son tennis ?

          Sacré Jo !

          • Jeanne 30 avril 2010 at 23:19

            On dirait qu’il se force à vouloir montrer qu’il a la grosse tête, mais c’est pas si facile de donner le change

          • Yaya 30 avril 2010 at 23:38

            olala vous exagérer quand même. Jo veut dire simplement qu’il a eu trop peur, pas assez confiance en sa capacité à battre Ferrer. En même temps jouer Ferrer c’est comme jouer l’Italie en foot. Tu te dis qu’il y avait la place, qu’ils ne sont pas si impressionnant que ça finalement mais tu ne comprends pas comment tu as pu perdre néanmoins.

          • karim 30 avril 2010 at 23:41

            Justement Yaya, la question c’est quand il s’est rendu compte que Ferrer était tout petit, qu’a-t-il fait?

            • Jeanne 30 avril 2010 at 23:53

              Il était trop déçu du niveau de Ferrer et ne s’en est pas donc remis. OK j’ai passé la porte !

        • Yaya 1 mai 2010 at 00:21

          Je n’ai pas vu le match. Mais je pense que face à Ferrer les lacunes du Manceau ont refait surface : retour, manque d’options tactiques, etc. Dans l’absolu je pense que c’est un garçon lucide qui sait ce qu’il a travailler.

    • DIANA 30 avril 2010 at 23:48

      C’est marrant, je pensais un peu à ça en regardant Gulbis : il ne doute pas, ne peut qu’avancer dans la hiérarchie, pas de points à défendre, un peu comme Tsonga en janvier 2008 : mais voilà, avec le temps, tout se corse : confirmer est difficile, les questions arrivent etc… etc…

      Le Gulbis, il joue partout pareil, il impose son jeu, point barre. C’est au mec en face de s’adapter, c’est ce qui est rigolo.

      Mais dans 2 ou 3 ans, cela risque de ne plus être la même chansonnette, et c’est ce qui me fait aimer la fraîcheur des Gulbis, Bellucci etc… car il ne faut pas s’y tromper, Tsonga était comme eux, et maintenant, il se perd dans des analyses qui lui font perdre toute spontanéité.

  23. DIANA 30 avril 2010 at 22:37

    Avez-vos remarqué comme son tennis était fluide une fois la confiance atteinte ? C’est un génie ce mec, il peut ou pourra battre les tout meilleurs. Bon ça va, je sais qu’il a déjà commencé :)

  24. Elmar 30 avril 2010 at 22:37

    LE fan de Fed qui sommeille en moi est quelque part rassuré de voir contre quel animal il a perdu l’autre jour…

    • DIANA 30 avril 2010 at 22:40

      Tu sais Elmar, je l’ai écrit le jour de sa perf contre Fed, mais Doha laissait présager d’une réussite à venir sur le n° 1. Que de progrès accomplis, mais il va, je l’espère, continuer dans cette voie, car au départ de Fed, j’aimerais pouvoir continuer de m’intéresser au beau tennis :)

  25. hamtaro 30 avril 2010 at 22:40

    prono pour madrid il n’y aura pas autant d’espagnol dans le dernier carré

  26. DIANA 30 avril 2010 at 22:46

    Demain, RDV pris à 16 pour le joueur le plus imprévisible du circuit (pour ses concurrents) : il atteindra environ la 30 ou 31 eme place mondiale, s’il fait finale, environ la 24ème, et s’il emporte le tournoi, il entrera dans le top 20 :mrgreen:

    • karim 30 avril 2010 at 22:55

      D’ici qu’il prenne feu et fasse le doublé avec Madrir en battant Fed et Nadal à chaque fois, j’imagine les gros titres et l’effervescence sur 15-LT. Chiche?!!

    • DIANA 30 avril 2010 at 23:02

      Tu m’en verrais ravie : on les a assez vus, ces 2 là, non ? :mrgreen:

  27. Jeanne 30 avril 2010 at 22:54

    @ Coach K, même Wawrinka s’y met (portrait robot du joueur capable de battre Rafa) :« On va dire que le gars doit avoir le service de Karlovic, le coup droit de Federer, à gauche le coup droit de gaucher de Verdasco et la volée de Federer. Ça devrait suffire largement. »

    • karim 30 avril 2010 at 22:57

      Et avec le service de Rochus, le coup droit de Gasquet, le revers de Roddick et la volée de Ferrer? ça passe? Ah oui, le mental de Guldasco.

      • Jeanne 30 avril 2010 at 22:59

        Le mental de Safina devrait suffire

    • Quentin 30 avril 2010 at 22:59

      Il n’est plus aussi mauvais, le revers de Roddick maintenant :cry:

    • Coach Kévinovitch 30 avril 2010 at 23:01

      C’est là qu’on voit le talent de Federer!!

      Le mec a commencé dès 2003 à devenir proprement invincible sur herbe en y faisant une série record. Il fait la même chose sur dur à partir de 2005 (les 56 victoires arrêtées par Nadal à Dubaï en 2006) et tout le monde lui dit merci!!

      Nadal fait une série sur terre et c’est toute la planète tennis qui se met à se chercher, imaginer, spéculer, fantasmer, rêver du Nadal killer sur terre.

      Federer est trop fort, sacré veau d’or!!!

      • Franck-V 30 avril 2010 at 23:05

        Ah il a dominé tant que ça Federer? Ça ne devait pas être trop chiant à regarder car je n’avais pas remarqué.

        C’est fou comme le temps file quand on ne regarde pas sa montre :-)

      • Yaya 30 avril 2010 at 23:53

        c’est simple, la saison de Federer sur gazon dure 3 semaines au mieux donc il y a peu de chances qu’il finisse par lasser.

        • Jeanne 30 avril 2010 at 23:59

          oui et pas un seul MS sur gazon, deux tournois en tout, ce qui atténue l’impression de domination

    • Franck-V 30 avril 2010 at 23:01

      La 2° balle de Gulbis, aussi..

  28. karim 30 avril 2010 at 23:02

    Je ne sais pas pourquoi j’y pense, mais me revient en mémoire le battage médiatique avant le Nadal vs Gasquet à RG en 2005. QUelqu’un s’en souvient? Gasquet l’a accroché à Monte Carlo où il a battu Fed, a joué la finale à Hambourg contre Fed à nouveau (c’est bien en 2005 non ou en 2006?) et Nadal se présente déjà comme le roi de la TB à confirmer par adoubement à RG. Bref de mémoire comme ça, je n’ai JAMAIS vu la presse française faire un tel tapage autour d’un match de tennis. Les bandes annonces c’était carrément Alien vs Terminator, avec effets sonores made in Hollywood et tout. Un rafut terrible qui a commencé dès la balle de match de qualification du dernier des deux à accéder au RDV, et qui est allé allegro jusqu’à ce que la montagne chie une souris de labo. Mais quel tourmente, un tsunami médiatique. J’ai rêvé ou quelqu’un l’avait vécu comme ça aussi?

    • Elmar 30 avril 2010 at 23:15

      Tu exagères à peine.

      Cela dit, quand on voit les résultats de Gasquet à l’époque (demi à MC après avoir battu Fed et accroché sérieusement Nadal; finale à Hambourg), on constate que Richie a clairement regressé. Enormément.

    • Jeanne 30 avril 2010 at 23:15

      Euh c’était pas 2012 quand même, mais oui, Richie était censé tout exploser et on allait tous être heureux sur terre en se tenant la main. Aujourd’hui l’Alien est devenu un Ewok, enfin bon

      • karim 30 avril 2010 at 23:17

        MDR. Ouais, c’était la belle ewok!!

        siouplé, il pleut sur Abidjan, je reste mais je ne fais plus de bruit.

        • Jeanne 30 avril 2010 at 23:21

          OK, si certains se demandent où est Djita, c’est nous qui la tenons, c’est normal.

    • Coach Kévinovitch 30 avril 2010 at 23:22

      Tu as totalement raison!! Je m’en rappelle bien de tout le raffut que la presse avait fait de ce match-là!! Mais là où tu trompes, c’est que l’emballement médiatique en question avait commencé…..DES LE TIRAGE AU SORT!!!

      A la sortie du tirage, c’était « Gasquet-Nadal au 3ème tour!! »

      Du coup, les comparaisons des performances des deux se faisaient, les médias avaient presque dit à tout le monde que ce serait une match de haute lutte avec beaucoup de sets!!

      Résultats des courses: 6-4 6-3 6-2 en 1h30!!!

      A les médias et leurs visions du tennis, et comment ils (dé)forment la vision que les gens peuvent avoir du tennis!! Faut vraiment que je lâche un article dessus!!

      • Jeanne 30 avril 2010 at 23:24

        C’est quoi la recette pour devenir moins fort d’année en année ?

      • karim 30 avril 2010 at 23:33

        Tu prends soin de ne surtout pas progresser, en priant pour que les autres eux en fassent, des progrès.

        Accessoirement tu peux aussi reculer de trois bons mètres derrière la baseline.

        Gasquet quand il explose en 2005 il fait une excellente saison, il ne perd que contre mieux classé que lui. A l’époque de ce match, les médias cherchent carrément qui de lui ou Rafa va succéder à Fed!! On en était à ce niveau-là rendz-vous compte!!!

        • Yaya 1 mai 2010 at 00:11

          Il y a un truc agaçant dans le monde francophone c’est cet aller-retour entre prétention/vantardise et autoflagellation sans jamais trouver le juste milieu.

          Oui à un moment précis, en 2005, Gasquet a pu être considéré comme candidat à la succession de Federer. and so what ? Cette vision n’était pas un délire francofrançais. Peter Bodo lui-même dans un de ses articles parle de la rencontre Nadal – Gasquet de Monta Carlo 05 et du champs des possible qu’on entrevoyait à cette époque là. Oui à l’époque Gasquet était un autre futur possible.

          Maintenant ce joueur ne m’a jamais intéressé et du coup je ne me sens pas obligé de parler de Gasquet toutes les semaines. N’est-ce pas Karim! Peux-tu nous expliquer cette fixette sur le biterrois ? Qu’est-ce qu’il t’a fait ? Il a brisé les espoirs que tu plaçais en lui ? Il est ton Anakin Skywalker ou comte Doku devrais-je dire ?

        • Sylvie 1 mai 2010 at 00:11

          oui, je m’en souviens. Les médias l’annonçaient comme le futur numéro 1 mondial.

        • karim 1 mai 2010 at 11:40

          Tu as tout à fait raison Yaya, je propose qu’on vote une loi qui permette de ne parler d’un joueur qu’une fois épicétou. Et que dans la foulée on ferme le site.

          Prends un doliprane, fais un spa, va à la montagne, mais détends-toi.

          J’aime bien la nuance aussi avec ton « monde franchophone » tu meurs d’écrire « mal bien Français » mais oooooops tu te rappelles que je suis Ivoirien et que ça ne marcherait pas… mais c’est bien sûr, il est francophone!!

          SI ce joueur ne t’a jamais intéressé fais comme moi, je ne lis jamais les articles/coms sur Kubot!!

          • Elmar 1 mai 2010 at 12:33

            Mais ça, c’est du racisme anti-polonais… Maître Yoda révèle des coins bien sombres de son tortueux esprits…

    • Hasek 1 mai 2010 at 00:11

      Bon je sais qu’il y a pas de ciné sur Dagoba, mais c’est Alien versus Predator, Karim :D

      • Nath 1 mai 2010 at 01:06

        C’est un avatar imposé que tu as là ? Il me plait bien :P

        • Hasek 1 mai 2010 at 01:24

          Ben j’étais même pas au courant que j’avais un avatar donc a priori oui il m’est imposé :)

  29. DIANA 30 avril 2010 at 23:57

    Bonne nouvelle, les Bryan ont battu la paire Almagro/Granollers : ouf, plus que 3 Spanish :mrgreen:

  30. David 1 mai 2010 at 07:15

    En fait c’est rigolo, on a l’impression que Djokovic et Verdasco ont échangé leurs cerveaux : le serbe n’a plus gagné contre un Top10 depuis le masters.

  31. Antoine 1 mai 2010 at 09:42

    Il faut remercier Gulbis parce qu’il nous évite d’avoir quatre Espagnols en demies et que cela aurait quand même été un poil tristounet…Demie d’un MS après avoir gagné un premier titre il y a quelques semaines, c’est une confirmation. Il va être petite TS à Roland et l’un des top 8 va devoir se le farcir au troisième tour. Bon courage et qui même en cas de victoire laissera sans doute des traces au vainqueur. Soit dit en passant, si le tableau avait été quelque peu différent et que Federer avait perdu en quarts contre lui hier, on n’aurait pas fait tout ce foin de cette défaite. Il n’était pas si mauvais que cela le Suisse…

    Jo lui a loupé le coche, comme d’habitude et le soporifique Ferrer le sort après avoir sorti Murray au tour précédent. Bon tournoi pour Ferrer et il a d’ailleurs de bonnes chances d’aller en finale parce qu’il y a bien un moment ou Verdasco va coincer physiquement, peut être aujourd’hui, sinon en finale..Ferrer est sans doute le top 100 qui a la première balle la plus inoffensive du circuit mais Ferrer sait une chose que Jo n’a pas comprise (et Murray encore moins) c’est que sur terre, le plus important, c’est de passer sa première balle..Et lui en passe 80%..Soit Verdasco a encore un peu de réserve après ce match de trois heures et demies contre Djokovic, et il peut aller à nouveau en finale, soit le réservoir est vide, ce que je pense et faute de Verdasco, numéro deux sur terre cette année pour l’instant, Ferrer aura le droit de prendre un ou deux jeux à Nadal en finale…

    Le seul qui peut empêcher Nadal de gagner, c’est Gulbis mais GUlbis a joué quatre match dont trois trois sets tandis que Rafa a perdu 14 jeux jusqu’à présent..Cela risque d’être un peu dur pour le letton qui a terminé son match hier soir à 22h30…

    Et si Nadal passe, ce qui est probable, le tournoi est terminé et je n’aurai pour ma part pas la force d’appuyer sur le bouton pour voir Ferrer ou Verdasco se faire écraser comme d’habitude…

    • DIANA 1 mai 2010 at 09:50

      Tu ne seras pas seul, les dés étant pipés avec l’énorme ascendant de Nadal sur ses congénères. Décidément, ce début de saison sur terre est bien tristounet.

    • Franck-V 1 mai 2010 at 10:14

      Antoine, je ne voudrais pas être oiseau de mauvaise augure, mais Davy est forfait à Estoril, ce qui conjugué au cas DP rend RG encore plus menacé par la morosité.

      Un carré Espagnol en 1/2 de RG demeure possible.. et il n’est pas exclu que tourner le bouton te soit une activité contre-indiquée vers la fin du tournoi.. peut-être même assez tôt ;-)

  32. benja 1 mai 2010 at 10:52

    Ne vous emballez pas avec Ernest, il va se faire balayer comme les autres. Allez, je vote 63 62.

    • Franck-V 1 mai 2010 at 11:00

      Je préfère voir un Nénesse se faire balayer 3 et 2 qu’un Lopez abandonner à 1 et 3-0, ou qu’un Verdasco prendre son 0 et 1 syndical :mrgreen:

      C’est juste une question de déontologie du sport. ;-)

      • benja 1 mai 2010 at 11:37

        moi aussi Frank, l’idéal pour voir du jeu (ce qui nous interesse tous, je pense) serait qu’Ernesto prenne le premier set.

        Mais bon, qui y croit?

      • Franck-V 2 mai 2010 at 09:29

        Bah à défaut du 1er set, Le Che a pris le 2°, ce qui est d’autant plus méritoire face au rouleau compresseur, et ça a quand même donné du jeu, c’est le moins qu’on puisse dire..

        Après ton 3 et 2 pour Nénesse.. un autre prono audacieux pour Ferrer? :mrgreen:

        Au moins, comment va t-il se coucher?
        de côté, à plat ventre, en chien de fusil?
        Sympa de me laisser un jeu façon Verdasco?
        Déjà cul nu façon Lopez?

    • DIANA 1 mai 2010 at 11:08

      Je ne pense pas que quiconque se soit emballé, il paraît évident que Nadal ait la victoire en poche, ainsi que le titre d’ailleurs.
      Tout comme Franck, je préfère voir un Gulbis qui va tenter, à un Lopez à genoux devant son maître :) et je ne parle pas de demain, Verdasco ou Ferrer, blanc bonnet ou bonnet blanc :mrgreen:

  33. Quentin 1 mai 2010 at 11:16

    C’est vrai que depuis l’Open d’Australie, on n’a rien de super à se mettre sous la dent. Pourquoi?
    L’effondrement du top 6 (à l’exception de Nadal), tout simplement.

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