Comment faire ? C’est vraiment une bonne question… Comment faire pour étonner, surprendre, apprendre encore quelque chose à ces fous de 15lovers. Je joue au tennis depuis que j’ai 8 ans mais je n’arrive pas à la cheville des pros de l’analyse technique, de l’analyse tactique, de l’analyse statistique qui roulent leur bosse sur ce site… Je ne peux pas m’aventurer là-dedans… Alors comment faire ? Allez, je vais faire ce que je sais faire le mieux : raconter des histoires.
Depuis très longtemps je traine (trop) souvent sur internet à lire tout et n’importe quoi qui concerne notre sport favori. J’y ai trouvé des histoires drôles, dramatiques, incongrues, stupéfiantes et la plupart du temps bouleversantes. Ce sont ces histoires que je vais essayer de partager avec vous dans cet article.
Commençons par cette anecdote surprenante qui concerne la WTA (eh oui, ça se peut bande de galopins médisants) et en particulier une joueuse : Evonne Goolagong, Australienne de son état et vainqueur en tout de 14 titres du Grand chelem, dont 7 en simple (4 Open d’Australie, 1 Roland-Garros, 2 Wimbledon). Comme vous le savez peut-être, le classement des dames par ordinateur a fait son apparition en novembre 1975. Chris Evert a été la première numéro 1 de ce classement et ce pendant 166 semaines, jusqu’en juillet 1978, date à laquelle Martina Navratilova parvint à lui piquer la place. Enfin, ça, c’était la version officielle, jusqu’à un certain jour de décembre 2007. En effet, après avoir trouvé des nouveaux documents non pris en compte (bravo les archivistes…), et après recalcul, il s’est avéré que la brave Evonne avait réussi à chiper la première place mondiale pendant deux semaines à Chris Evert. Elle fut donc intronisée N° 1 mondiale avec plus de 30 ans de retard…
Maintenant, remontons un peu plus le temps pour arriver en 1881, au jour de la toute première finale du double messieurs de l’US National Championship (ancêtre de l’US Open donc…). Un des participants de cette finale est un Américain que nous connaissons tous, mais dont personne n’imagine qu’il participa à cette finale, et même mieux, qu’il la remporta au coté de Clarence Clark. Il s’agit de l’ingénieur Frederick Winslow Taylor, connu mondialement de nos jours, principalement pour son travail sur l’organisation scientifique du travail, que tout étudiant de seconde connaît sous le nom de taylorisme.
Avançons maintenant de 100 ans et retrouvons-nous à Roland-Garros, en 1982, pour suivre un match du double messieurs opposant la paire Nastase/Tiriac à la paire Panatta/Bertolucci. Nous connaissons tous Nastase pour ses facéties et ce jour-là, il sortit de son chapeau un nouveau mauvais tour dont il avait le secret. Connaissant l’extrême superstition de son collègue Adriano Panatta, peu avant le match, il confie 500 francs à un garçon de vestiaire pour qu’il aille lui acheter un chat noir. Aussitôt dit, aussitôt fait et c’est avec un joli chat noir caché dans son sac qu’Ilie rentre sur le court. Et après l’échauffement, juste avant de commencer le match, le Roumain prétexte un changement de raquette pour faire sortir du sac le pauvre matou affolé qui aussitôt se précipite en direction de l’équipe italienne. Adriano Panatta va perdre tous ses moyens devant l’apparition de ce symbole de malchance et les Roumains vont gagner le match facilement. L’histoire ne dit pas ce qu’est devenu le chat mais j’espère qu’il fut bien récompensé.
Si un prix du plus grand joueur imposteur existait, Christian Boussus ne serait pas loin, à mon sens, de décrocher la timbale, bien qu’il n’y soit pas pour grand-chose le pauvre… En effet, a priori, difficile de croire que ce modeste joueur français a remporté à quatre reprises la Coupe Davis. Mais attendez voir… ces victoires remontent un peu on dirait… plus exactement au début des années 1930… 4 victoires consécutives dans cette épreuve de 1929 à 1932… ça me dit quelque chose… mais oui, bien sûr, c’était la grande époque des Mousquetaires (les vrais hein, pas ceux en carton… enfin bref) ! Mais alors qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ce bon vieux Christian ? Vous l’aurez deviné par vous-même : Christian Boussus, parfois appelé le 5e Mousquetaire, a eu la chance (ou la malchance) d’être appelé en équipe de France pendant 4 ans aux cotés de Cochet, Brugnon, Borotra et Lacoste. Il passa donc 4 ans sur le banc des remplaçants, ne jouant aucun match mais gravant son nom sur le prestigieux trophée à 4 reprises. A sa décharge, je tiens quand même à signaler que ce n’était pas tout à fait un imposteur : il a à son actif une finale à Roland-Garros et une demie à Wimbledon entre autres. C’était peut-être la cinquième roue du carrosse à son époque mais il fait quand même mieux que les pseudo-mousquetaires qui sévissent actuellement…
Pour finir, une des histoires qui m’a le plus touchée, une de ces histoires dont on dirait que ce n’est pas possible, on ne voit ça qu’au cinéma : l’histoire du destin croisé de Richard Williams et Karl Behr. Ces deux joueurs de tennis ont écumé le circuit dans les années 1910-1920 et leur principale confrontation a eu lieu en quarts de finale de l’US National Championship en 1914. La petite histoire retiendra que ce fut Williams qui sortit vainqueur de cette confrontation et qu’il alla même remporter par la suite le tournoi. Mais la grande histoire, elle, retiendra avant tout que ce match opposa deux miraculés.
En effet, le 14 avril 1912, Williams et Behr étaient tous les deux passagers sur la traversée inauguratrice du fleuron de la marine britannique, le RMS Titanic. Ils ne se connaissaient pas mais étaient quand même tous les deux passagers de première classe. Et tous les deux n’avaient pas du tout prévu de prendre ce bateau. Behr, avocat de son état, poursuivait les faveurs d’une jeune demoiselle, Helen Newsom, mais les parents de celle-ci ne voyaient pas vraiment d’un bon œil cette possible union. Ils avaient donc décidé de partir avec leur fille en voyage sur le Titanic pour s’éloigner de cet encombrant avocat américain. C’était sans compter sur la persévérance de Behr qui réussit à acheter à la dernière minute un billet sur la même traversée que la famille Newsom.
Richard Williams quant à lui, se trouvait sur ce bateau également par hasard : à 21 ans, après avoir passé sa jeunesse avec son père en Europe, il était temps pour lui de rentrer aux Etats-Unis où il devait poursuivre ses études à la très fameuse université d’Harvard. Seulement, ce voyage retour avait dû être différé car le jeune homme avait attrapé la rougeole. Il voyageait sur le Titanic avec son père, Charles (à propos de Charles, même le plus fou des scénaristes d’Hollywood n’aurait pas osé écrire ce détail sur cette histoire, mais la vraie vie, oui : Charles donc, avait déjà été victime d’un naufrage en 1880, sur le navire Arizona. A bien y réfléchir, je me demande si le pauvre Charles a jamais réussi à terminer normalement un voyage en bateau…).
Durant la nuit du naufrage du Titanic, Behr s’en sortit assez facilement. En tant que passager de première, il bénéficia, avec toute la famille de sa dulcinée, d’un accès prioritaire aux canots de sauvetage. Mais il raconta par la suite qu’il fut très étonné quand on lui permit de monter à bord de ces canots alors que bien des femmes et des enfants restaient encore à bord (mouais, étonné mais il embarqua quand même le gredin…). Pour Richard Williams, ce fut un peu plus coton : à lui, on refusa l’accès aux canots de sauvetage car la priorité était effectivement donnée aux femmes et aux enfants. Les Williams père et fils furent donc refoulés et au moment où le bateau s’enfonçait vraiment dans l’eau, Charles fut tué par la chute d’une des cheminées. Alors que le bateau s’inclinait de plus en plus, Richard décida que le plus sûr était de se jeter à l’eau, ce qu’il fit avant que le bateau ne coule complètement. Il réussit à nager vers une chaloupe malgré l’eau glacée et contrairement à un Jack Dawson moyen, il fut repêché juste avant de mourir d’hypothermie.
Il était malgré tout bien amoché, à tel point qu’un médecin du Carpathia, un des navires qui a récupéré les naufragés, préconisa l’amputation immédiate des deux jambes. Williams refusa tout net et bien lui en a pris car quelques années plus tard, il allait marquer de son empreinte le tennis US, remportant donc l’US Open en 1914 et récidivant en 1916. Il remporta également 5 Coupes Davis en tant que joueur puis capitaine. Behr quant à lui ne réussit pas une aussi belle carrière que son compagnon de naufrage, mais fut cependant régulièrement parmi les 10 meilleurs joueurs mondiaux avant le naufrage, et joua également une rencontre de coupe Davis dans la même équipe que Williams en 1915. Williams entra au Hall of Fame en 1957 et Behr l’y rejoignit à titre posthume en 1969.
Tags: Infos
1er set Fed.
Si Delpo est bien réglé maintenant ça sent le casse-cravate plein nez pour le deuxième.
Premier set de très haut niveau côté Fed, même si le premier jeu a basculé sur bien peu de choses alors qu’il ne passait pas une première balle…
Mais au final, 15 W, 12 UE, 7 aces, 85% de réussite derrière la première. Attention, seulement 47% derrière la seconde, chaque panne de premières balles sera un danger.
DelPo subit le jeu: 5 W, 5 UE, il ne crée pas. Et aucun ace…
C’est énorme ce qu’il balance en coup droit Roger. Si seulement son coup droit avait été aussi bon en demi-finale de l’OA.
Et hop, petit break d’entrée !
Del Potro est vraiment trop passif. Il est en courant alternatif. Et là, en phase basse.
Oh la la la, le coup droit de la grande époque pour le break, je suis en 2006, nom de Dieu !!!!
Marty, fais chauffer la De Lorean !!!!!!!
c est toute la difference entre federer et moi, petite balle courte, pour lui c est penalty, pour moi c est enervement balle de fil.
En meme temps si j avais gagné 17 grands chelems ca se saurait (oui j anticipe)
Alors qu’Ulysse, lui, conclut le point direct, comme Fed…
Je ne te le fais pas dire.
Mon premier secret est que je suis à la bourre sur chaque coup, obligé de précipiter mon geste, et ça fait un sublime winner long de ligne alors que je visais la grande diago. 20 fois par match au moins.
Mon deuxième secret c’est que je ne révèle jamais aux spectateurs mon premier secret. Surtout pas.
maintenant que je connais ton secret je vais te pourfendre (rire sardonique)
le coup droit de delpo est resté en argentine, et son revers ne gêne abosolument pas roger…
service moyen et pas assez de longueur de balle le parfait coctel pour s’en prendre une bonne face à roro
D’après les quelques points que j’ai vus, il semblerait que Doudou aimante la balle ce soir…
De toutes façons, maintenant l’essentiel est de rester concentré et de passer les premières…
rester concentrééeéééé
ca faisait longtemps
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Comme tu dis !!!!!!
Déçu par Del Potro!
OK c’est vexant pour le hawk eye, mais:
1-on était à égalité, pas balle de break
2-Ça faisait juste 2nd service Federer, pas point pour Del Potro, c’est pas comme si on l’avait forcément volé d’un point
3-Ce genre de chose arrive sur les courts sans hawk eye, ou avant l’introduction du hawk eye en 2006, les joueurs faisaient avec
4-Surtout de la à laisser filer le jeu puis se faire breaker, c’est indigne du champion qu’il est!
Après, l’arbitre aurait peut être pu rejouer le point, mais si sur les courts sans hawk eye les arbitres rejouaient le point à chaque contestation où irait-on?
Plus facile que je ne pensais pour l’instant, mais le match n’est pas fini.
Mais je repete ceque j’ai dit plus tot, les shot-maker ne posent pas reellement de problemes a Roger.Il aime ca, au contraire.
Quel point, encore…
C’est fou. Aussi loin que je me souvienne dans les matches de tennis que j’ai vus, jamais je n’ai vu quelqu’un utiliser l’amortie avec autant de talent et de réussite que Roger.
C’est certes facilité par le fait que les gros cogneurs se tiennent 2 mètres derrière leur ligne de fond, mais quand même : quel talent !
Ca devient humiliant les amorties là… DelPo n’est pas au niveau…
Impressionnant le Rodg’.
une construction amortie suivie au filet contre pied magnifique
un revers long de ligne
un service gagnant
un smatch
4 points gagnants = 1 minutes 19
ca te va Arno?
Oui. C’est beau. J’aime être fan de Federer.
Ouais bon, là il lui fait la totale, toutes options.
Et encore un super lobe de défense. Et sur la tour SVP, c’est pas Ferrer en face.
Je jouis.
moi aussi! Jouissons ensemble! (ce ne sera pas la premeire fois)
speciale mention pour le « et c est pas ferrer en face » c sur que lober ferrer …
Et paf deux aces pendant qu on papote
Pour lober Ferer, Nadal a juste besoin de faire un coup droit normal, plein centre…
Et c’est là que tout est relatif, parce qu’à cette hauteur, c’est un passing dans les pieds d’Isner… ^^
ah ah tres bon
Et hop, un double break !
Et bien ça semble bel et bien la boucherie. Au fait, où est passé Antoine ?
Et bing !!!!
Yeah ! Arno, moi je règle la De Lorean non pas sur 2006 mais sur 2004. Comme ça on en reprend pour 3 ou 4 ans et ensuite on peut mourir heureux, comme dirait Thierry Roland.
ca devient insolent
La balle est normale, mais il accelere juste comme il veut
j ai cru que celle la il allait la balancer, il a meme pas l air de faire tant d efforts
ben dis donc par rapport a avant hier c le jour et la nuit
ah non en fit c est la nuit et le jour
je sors (mais quest ce qu c est beau!)
non décidément pas super percutant le juan martin ce soir, on le sens léthargique au possible, ses coups ne perforent pas du tout…
et en plus il fait carrément des mauvais choix ou des fautes
4-1 fed via rapido
Federer au top mais del Potro très décevant, jour sans apparement
C’est n’importe quoi…
Et en plus, s’il se met à servir comme Pete, c’est Byzance !
Tain !!!! Sors toi les doigts de la poutre !!! Pour une fois que j’ai le temps de me poser devant un match entier et de dire des âneries sur le net, j’veux voir un match quoi…
5-1 Roger…
Et il joue bien le gars en face pas grand chose à dire de plus…
3 aces, une montee au filet tres propre sur seconde
1 min 05
il joue au record?
Immense ?? Phénoménal ?? Extraterrestre ??
Purée.
J’aime la purée. Et Roger Federer.
je veux faire l amour à roger dans la purée
oh oui!
euhhh ……
Ce n’est pas sale.
Tu as échappé à faire l’amour à la purée dans Roger.
Tandis que Roger, lui, peut faire l’amour dans la purée dans Julie, le saligaud !
Des volontaires pour d’autres combinaisons?
Je crois qu’on arrive au bout, à moins que la purée s’anime d’une volonté propre et fasse l’amour à Roger dans Julie…
Ou Julie dans la purée à Roger…
Et vice-versaa
oh mais vous etes des poètes de l amour!
je pleure de rire (et non je mouille)
Et oui tu es ici la femme source (voire fontaine) d’inspiration…
Bon au dodo là.
Pas s’enflammer, quand même…
fedou se met a jouer au foot avec la balle et balance trois coups 20 metres dehors… attention, pas de deconcentration hein, il peut pas nous faire ca?