Je vais vous conter le début de mon amour pour le tennis, né un jour de janvier lors d’un match d’anthologie entre deux hommes qui, durant toute la rencontre, n’étaient plus vraiment des hommes…
«Tu as une gastro-entérite, il vaut mieux que tu restes à la maison » dit ma mère avant de s’en aller au travail. Tant mieux, une journée sans école, en plus en ratant le cours de chimie, c’est pas plus mal ! Je m’en vais donc au salon (en prenant soin d’emporter un seau, on sait jamais…) et allume mon téléviseur. Je zappe et tombe alors sur Eurosport, du sport ? Pourquoi pas ? Un peu de tennis, sport que je ne regarde pratiquement jamais, ne peut pas faire de mal !
J’assiste aux commérages des journalistes qui présentent le match à venir, à savoir la première demi-finale de l’Open d’Australie. Les parcours des deux adversaires sont retracés brièvement, avec pour le premier, Roger Federer, une série tranquille sans perdre le moindre set, en éliminant de surcroît au tour précédent le vieillissant Andre Agassi. Le parcours de son adversaire du jour, Marat Safin, est moins immaculé. Avec des victoires sur le prometteur Serbe Djokovic ainsi que le tchèque Ulihrach, tous deux en trois sets, puis en quatre manches face à Ancic et Rochus pour finalement étriller en quart de finale le Slovaque Hrbaty, le Russe semble être tout de même bien disposé pour cette rencontre qu’il «attend avec impatience». Disposé, il devra l’être car il aura face à lui le numéro 1 mondial, qui est bien installé sur son trône depuis bientôt un an. En effet, celui-ci n’a plus perdu un match depuis août 2004, face à Berdych. Mais surtout, Safin a une revanche à prendre face au suisse, celle de l’humiliation subie l’année dernière en finale de cet même Open d’Australie, qui s’est également refusé à lui en 2002, battu par la surprise Johansson. La demi-finale du dernier Masters lui est aussi restée en travers de la gorge, avec un tie-break du deuxième set mémorable conclu 20-18 par Federer.
Les acteurs entrent dans la Rod Laver Arena, sous les acclamations du public déjà nombreux. Je remarque tout de suite la sérénité dans le visage de Federer, habitué tout comme son adversaire à ces grands rendez-vous. Safin, lui paraît extrêmement déterminé, les yeux fixés sur un objectif invisible, il veut sa revanche. N’ayant jamais vu évoluer un de ces joueurs, je ne prends pas vraiment parti, mais je veux voir le Russe bouleverser la tranquillité du numéro 1. L’échauffement prend fin, une gorgée d’eau et le match peut commencer.
Federer entame au service. Le premier point est déjà long, les intentions présentes dans toutes les frappes de balle du Russe, qui veut d’entrer mettre la pression sur son adversaire. Mais le service de Federer est bien varié et concentré sur le placement de la balle, en plus d’une belle solidité dans l’échange, et oui, c’est le numéro 1 ! Côté service, Safin n’est pas mal non plus, alignant les engagements canons, il doit tout de même batailler lorsque l’échange s’installe. Le début de match est de qualité bien qu’assez marqué par les fautes directes des deux protagonistes. Safin pilonne le revers du Suisse pour éviter la foudre de son coup droit et prendre le contrôle de l’échange afin de l’abréger avec son coup droit. Les jeux passent et les serveurs font la loi. Bien que j’admire la dextérité du Russe, je ne peux qu’être subjugué en voyant le Suisse, avec ce coup droit lifté puissant, ce revers slicé rasant, à une main, comme je les aime, et ce service, jamais avec le même effet, jamais avec le même placement. Mais son adversaire, bien qu’un peu nonchalant sur les déplacements, possède cette puissance innée, naturelle chez lui, qui gène le Suisse. D’ailleurs, le premier set dure, cinq jeux partout, on entre dans le « money time ». Safin continue de développer un jeu ultra offensif, ponctué de quelques montées au filet, parfois décisives, d’autres fois sanctionnées par des passings bien ajustés de la part de l’Helvète. A 6/5 pour le Suisse, Safin commet quelques fautes en coup droit, suivis d’excès de colère, de plus en plus fréquents. Un revers trop croisé donne le break et surtout le set au Suisse. Premier jet de raquette pour Safin, première manche pour Federer, 7/5 en trois quarts d’heure.
Marat entame le deuxième acte comme le précédent, précoce et incisif dans ses frappes de balle : il parvient pour la première fois du match à faire le break et mène 3/1. La machine suisse commence quelque peu à dérailler. Se voyant dominé dans l’échange, Federer monte de plus en plus au filet, ce qui lui permet de tenir difficilement son engagement. Son service, Marat le tient aussi et contrairement à son adversaire, commet de moins en moins de fautes. Mis à part une balle de break sauvée à 4/3, Safin se montre très solide et boucle le deuxième set 6/4, sans montrer le moindre signe de joie alors que son entraîneur Peter Lundgren, anciennement coach de Federer, jubile. Tony Roche, lui est inquiet, tout comme Mirka. Leur poulain a perdu la main, pas pour longtemps (7/5 4/6).
Dans la troisième manche, le niveau de jeu va crescendo ainsi que les acclamations du public, de plus en plus passionné par ce combat que se livrent les deux gladiateurs. Le Suisse est impressionnant au service mais le Russe domine les débats quand l’échange s’installe. Mais celui-ci veut en faire trop et se précipite au filet alors que Federer est atteint de coups de génie, notamment en passings. Le Suisse est relancé et mène 3/0, Safin le sait et en jette à nouveau sa raquette, il vient de rater l’occasion de garder la tête de son adversaire sous l’eau ; au lieu de ça, Federer recommence à cracher le feu en coup droit !
Et pourtant, comme si sa colère l’aidait à retrouver ses esprits, le Russe repart de plus belle en prenant la balle très tôt. Federer, pas complètement serein, voit alors revenir son adversaire à 3/3. Malmené dans l’échange, Roger multiplie les montées au filet. Les serveurs enchaînent et comme dans le premier set, Safin sert pour recoller à 6 partout. Mais là encore, Federer impressionne en élevant tout d’un coup son niveau de jeu ; Safin râle, et râle encore. Une raquette en moins pour le Russe, un set de plus pour le Suisse. On retrouve le sourire dans le clan du Bâlois. Mais le champion, lui, reste calme, tendu, attend-il une quelconque réaction de son adversaire (7/5 4/6 7/5) ?
Le public donne de la voix, il assiste au meilleur match de cette quinzaine australienne ; après 137 minutes de jeu, le vainqueur ne se dessine encore pas, on sait que Safin est encore capable d’un soubresaut. Mais c’est bien le Suisse qui entame cette quatrième manche au service.
Et les jeux s’enchaînent, les serveurs font la loi, alliant aces et coups gagnants. Safin poursuit sa tactique d’offensive constante en jouant très long sur le revers de Roger, puis en accélérant d’une frappe bien tendue vers le coup droit de son illustre adversaire. Le numéro 1 mondial souffre, obligé de gambader dans tous les recoins du terrain, il semble en plus souffrir du pied. C’est alors que les commentateurs m’apprennent la nouvelle. L’Helvète est touché au pied depuis le début du tournoi. Pourra-t-il relever le défi physique que lui impose Marat Safin depuis maintenant plus de 2h45 ? Les deux hommes survolent leurs mises en jeu et s’envolent tranquillement vers un tie-break. Il fallait bien cela pour départager ces deux titans complètement transcendés dans ce duel plus que palpitant.
Mais on connaît les capacités de Federer à se dépasser dans les moments cruciaux, il l’a d’ailleurs déjà montré implacablement dans les premier et troisième sets. Le premier point tourne à l’avantage du Suisse qui voit le retour de Marat rester du mauvais côté. Le Russe est blasé, il a déjà en face de lui un adversaire génial, si en plus il doit faire face à la malchance ! Le mini break réalisé ensuite par Federer sur une montée trop hasardeuse est un nouveau coup dur pour le malheureux Safin.
Mais il y tient, à cette joute à laquelle il s’est préparé pendant toute la trêve hivernale. Mais le Suisse est toujours aussi intraitable et confirme son avance en s’adjugeant un nouveau point sur le service adverse : 5/2 Federer, le N°1 peut conclure sur son service.
« Allez Marat !!! » je ne peux m’empêcher de beugler devant mon téléviseur. Cette fois c’est décidé je suis tout acquis à la cause de l’infortuné. Et mon cri est suivi d’une superbe réaction d’orgueil du champion russe qui sonne une nouvelle fois la charge en distribuant avec une volonté farouche des retours meurtriers. Le cosaque revient dans une effervescence totale à 5/5, service à suivre. L’échange s’installe mais c’est Federer qui force la décision en distillant une merveille d’amortie qui laisse tout pantois le Russe. Le public acclame. C’est une balle de match pour le Suisse, sur son service, après 3 heures et 5 minutes de lutte intense.
Mais Marat est grand et sur la volée amortie du suisse, il se lance, en avant, tel le guépard à la poursuite de la gazelle. Safin, du bout de sa raquette, parvient à relever la balle du Maître et à l’élever dans les airs. Federer lève la tête, la balle va être dans les limites du court. Il court, il court et arrive juste devant la balle, il peut la remettre… Que se passe-t-il dans sa tête ? Il choisit de tenter le célèbre coup de Noah entre les jambes, pour finir en beauté, mais cette balle atterrit droit dans le filet. Federer s’en veut, mais pouvait-il faire autre chose ? Le public s’est levé, Safin le sait, il peut faire basculer cette rencontre à son avantage. Federer sert une nouvelle fois, le Russe part du bon côté et claque un terrible retour suivi d’une montée à contre temps imparable: 7/6. Safin tient la balle pour disputer une ultime manche. Et sur ce point, il retourne à sa tactique simple, pilonner le revers de Roger, 2 frappes, 3 frappes, c’est dehors ! Federer boise son dernier revers. Les spectateurs jubilent, Safin reste concentré, le plus dur n’est pas encore fait (7/5 4/6 7/5 6/7).
Le match entre tout d’un coup dans une autre dimension. Le public est transcendé, les « Ola » se succèdent alors que le kiné administre un traitement à Federer. Le jeu reprend avec un Safin à nouveau flamboyant au service. Federer accuse le coup physiquement, à cause de sa blessure ou de la perte du quatrième set ? Un peu des deux sans doute. Mais son service tient bon et il recolle à 1/1 puis à 2/2. Safin domine de plus en plus les échanges et ponctue quelques uns de ses points par des montées au filet judicieuses. C’est ainsi qu’il réalise le break tant attendu. Federer prend un nouveau coup derrière la tête, et Safin confirme en gagnant son jeu de service : 5/2. Le Suisse est au bord du précipice, je m’exalte, Safin la tient sa revanche, cette fois Federer ne reviendra pas.
Et pourtant le Suisse possède lui aussi une volonté farouche, cette volonté de garder son titre acquis l’année dernière face à ce même Safin, mais est-ce aujourd’hui le même homme qui se dresse face à lui ?
Federer change de maillot et repart à la bataille avec une fraîcheur nouvelle et remporte de manière convaincante son jeu de service, pour la survie dans ce match. Le moment arrive enfin pour Safin, celui de servir pour le match, servir pour la gagne, pour une place en finale, pour une revanche face au numéro 1 mondial dans cette Rod Laver Arena en pleine explosion.
Après deux aces consécutifs, le russe mène 40-30 et tient enfin une balle de match. Mais Federer n’abdique toujours pas et pousse le nerveux Safin à la faute. Le Russe repart de plus belle et se procure alors une deuxième balle de match, mais il commet à nouveau la faute ! La tension qui règne dans l’arène est palpable, et c’est le Suisse qui en profite en se jetant corps et âme dans chaque balle. Il revient à 4/5 après avoir sauvé deux balles de match !
Mais Safin n’en démord pas et continue à agresser son adversaire en retour et se procure une nouvelle balle de match à 30-40… sauvée miraculeusement d’une volée en extension de l’Helvète en transe ! Federer revient alors à 5 partout, le public est en fusion, et moi aussi, subjugué devant le talent et la ténacité de ce guerrier d’exception. Comme le Phœnix renaît de ses cendres, Roger s’est sublimé au moment le plus critique. Mes sentiments changent, je ne sais plus vraiment qui supporter entre ces deux titans du tennis.
Et pendant ce temps, Safin se reprend en inscrivant son sixième jeu : 6/5 Safin, qui a encore les ressources pour ne pas craquer sous la pression suisse. Federer retrouve de la stabilité au service et dans ses placements en égalisant tranquillement à 6/6. Il n’y aura pas de tie-break dans cet ultime set, deux jeux devront séparer les deux virtuoses. A 30-30, Safin veut mettre fin aux échanges en montant une énième fois au filet, mais c’est sans compter sur le formidable coup d’œil et coup de patte du Suisse qui plante un passing assassin pour s’offrir une balle de break et pour enfin mener dans cette fin de match. Mais Marat reste lucide et, fidèle à sa tactique, distribue puissamment dans tous les coins du court. La stratégie fonctionne à merveille avec un Roger Federer de moins en moins vif dans ses déplacements, il faut dire, après 4h15 de jeu, on le comprend ! Safin inscrit donc son 7e jeu de justesse. C’est le moment de tout donner pour le Russe qui, en s’extirpant de cette situation compromettante, peut faire pression sur son adversaire !
D’ailleurs, Federer est rapidement mené 15-40 par un Safin à nouveau étincelant. Deux nouvelles balles de match pour le Russe, rapidement effacées par deux services gagnants de Roger qui égalise ensuite à 7 partout ! Safin est déconfit, quand arrivera-t-il à en finir ? Il observe son clan, Peter Lundgren lui fait signe de se calmer et cela marche puisque Safin marque une nouvelle fois son jeu de service : 8/7.
A la minute de repos, Federer enlève à nouveau son haut bleu pour un maillot blanc, signe d’abdication ? Federer gagne le premier point d’un service gagnant, mais Safin est très réactif sur les points suivants en retournant très long, fidèle à lui-même ; Roger est lent pour se dégager, trop lent, 15-40 et une énième balle de match pour le géant russe… sauvée une nouvelle fois par un ace. Le suspense est insoutenable, c’est tout bonnement la 7e balle de match pour le Russe ! Safin place une accélération incroyable en revers long de ligne, Federer remet alors comme il peut la balle et s’écroule à terre, vaincu, alors que Safin l’achève d’un ultime coup droit. L’instant est inoubliable, Safin a enfin réussi à terrasser le numéro mondial et son rival numéro 1, Roger Federer. L’accolade entre les deux hommes est belle et marquée par beaucoup de respect. J’éteins mon téléviseur avec deux sentiments : la joie d’avoir vu sans doute (je ne le sais pas encore) l’un des plus beaux matchs de ces dernières années et la faim qui commence sérieusement à me ronger car il est tout de même 13h30 ! Score final : 5/7 6/4 5/7 7/6 9/7.
Je n’ai pas vu la finale de cet Open d’Australie mais avec le niveau déployé par Safin tout au long du tournoi, il est clair qu’il ne pouvait pas être battu, pas après ses deux échecs en finale (2002 et 2004) du Grand chelem australien. Après cet inoubliable exploit, il ne réalisera plus aucun coup d’éclat pendant plus de trois ans mais ses titres à l’Open d’Australie et à l’US Open auront fait de lui un champion immense. Quant à moi je bénis aujourd’hui cette gastro-entérite qui m’a permis de voir ce match exceptionnel et de devenir un vrai passionné de tennis.
Tags: Federer, Safin
Bon, ce tournoi de Miami est le pire que je pouvais imaginer pour ma team.
Roddick, Verdasco, Davy, Waw, Dimitrov, Karlo éliminés au 1er tour! C’est l’hécatombe. Ce tournoi va me faire très mal au classement.
Il ne me reste qu’à espérer un exploit de… Nishikori! Voilà à quoi j’en suis réduit!
Ralalala, moi j’ai 6 joueurs en lice et j’espère que ton dernier souhait ne se réalise pas
Ce tournoi est vraiment bizarre, il ne manque plus qu’une défaite de Berdych cette nuit contre Ramirez Hidalgo. N’empêche que mes Pablos m’ont fait plaisir en sortant Roddick et Verdasco. L’honneur est sauf.
oui mais c’est parce que t’as booké toute ta team avec le même tour operator gros nigaud, ils ont la même date de retour sur le billet!!!!!!!!!
Roddick avait la crève…
« Malade, l’Américain n’a pas pu défendre ses chances : « C’est un truc que je traîne depuis le tournoi de Memphis, avec des hauts et des bas, a-t-il indiqué. Là c’est revenu. J’avais du mal à respirer et je n’étais pas optimiste sur l’issue du match, a ajouté le N.1 Américain. C’est frustrant de rentrer diminué sur le court. Quand je ris, je fais le bruit d’une voiture qui démarre », a-t-il blagué. »
Melzer va aussi redescendre dans les semaines à venir. Il surjouait clairement ces derniers mois. Sa place est plutôt dans le top 20/30. Le cas Baghdatis est vraiment étonnant. A peine sorti des juniors, il fait une finale en Australie, demie à Wimbledon puis… pshit! Certes, il y a eu des blessures mais ça n’explique pas tout. Même sur une jambe, il doit battre Rochus. La confiance n’y est plus.
Tout ceci devrait profiter à notre Richie National qui sans faire de gros coups d’éclat est déjà 18ème. Avec tous les gars qui se cassent la binette devant lui, il devrait se retrouver assez vite dans le top 10 s’il continue à ne perdre que contre le top 5.
Bon… Djoko il va perdre quand à votre avis ? Contre Blake? Mouais… Troicki (le chien chien à son maîmaître) ? Isner ? Garcia Lopez ? Del Potro ? Nadal ?
Et s’il faisait le triplé Australian/Indian/Miami ? Fed l’a fait en 2006 (en ayant perdu un match à Dubaï cela dit) et Agassi en 2001 (lui aussi avait perdu un match en route à San Jose contre…. Greg!! )
En fait j’ai bien l’impression que personne n’a fait le triplé en étant invaincu à ce moment de la saison. Même Sampras en 94 avait perdu contre Alami et Eltingh avant de tout bouffer.
Le pire, c’est qu’à priori, Monfils va remonter sans jouer .
Absolument d’accord sur le fait que Melzer surjouait a mort ces derniers mois,bien vue !
Ce tournoi est tout bizarre… Il arrive sûrement un peu tôt après IW pour que les intermittents du top 10 (ceux après la 3ème place) restent performants. 2 tournois de 10 jours à 3 jours d’intervalle, ça me parait beaucoup. D’ailleurs, les vainqueurs d’hier sont rarement ceux du lendemain…
Bref, Nadal est passé, mais c’est pas folichon. Il va passer Lopez, mais en 1/8èmes, ce sera sûrement Dolglougloukalachnikov et là, ça va être beaucoup plus compliqué. Le vainqueur de ce match sera sûrement en 1/2, parce que dans l’autre partie de ce quart, Almagro et Berdych sont définitivement trop irréguliers, quand ils ne sont pas simplement mauvais…
Fed va passer Monaco, faut pas déconner. Mais après, on aura certainement Youyou qui a l’air de bien revenir, et il faudra faire gaffe! Et si tout va bien, Doudou pourrait retrouver en 1/4 notre Gilou national, dit « Le non-musclé », qui peut profiter de l’absence de Roddick.
En bas, Djoko a un tableau en carton jusqu’en 1/2… Ensuite? Le quart de Sod et Ferrer est très ouvert: avec ces deux-là, on a DelPo, Gasquet, voire Llodra! Bizarrement, un 1/4 Gasquet/Llodra ne me choquerait pas plus que ça sur cette surface avec un rebond bas.
Bref, j’espère quand même qu’on aura pas Dolglouglou/Simon et Gasquet/Djoko en 1/2, mais parti comme c’est parti…
Bonjour Arno
On sera vite fixés pour Sod et Del Potro : rendez-vous cette nuit.
Le match, à mon idée, le plus intéressant à suivre aujourd’hui.
Mais aussi Ferrer/Devvarman, Gasquet/Fish.
En double, la paire n° 1 mondiale (64 ans à eux deux), rencontrera deux espoirs américains (36 ans à eux deux) Harrison et Sock
En parlant de Sock, il a eu la chance d’échanger quelques balles avec Fed :
Matt Fitzgerald
> | 22.03.2011
> It’s not every day an up and coming player gets to hit with 16 time grand slam champion Roger Federer. Unless you’re Jack Sock.
> The 18 year old American enjoyed a friendly but productive practice session with the Swiss superstar on Stadium Court this afternoon. The Lincoln, Neb. native has hit with Federer before and never takes it for granted.“I take in every minute. He’s such a great player and I always try and hit well. You want to perform your best in front of someone like him.”
>In between the hitting and grinding, the two shared brief conversations. Sock described Federer as a generous person, eager to learn about his tennis upbringing. “He’s incredibly humble”, said Sock. “Most of our conversations have been tennis-oriented, focusing on my training and history. He’s always interested in finding out more about me.”
mine de rien Fed pour ces joueurs classés loin au-delà des 100 c’est autant un rêve que pour nous. J’imagine bien la nervosité de jouer avec/contre lui, l’incrédulité quand son coach te contacte et te rencarde pour un practice. ça doit être genre nuit blanche avant. je suis certain que Fed signe des autographes sur le circuit, à des joueurs pro je veux dire.
J’ai regardé les highlights de Gasquet vs Djoko à Indian Wells, y’avait pas photo. Alors s’ils devaient miraculeusement se rencontrer encore, l’addition serait aussi salée que la précédente. Y’a trois classes d’écart. Richard joue bien mais n’a aucune option de débordement côté coup droit quand Djoko joue le coup à fond des deux côtés. Et je ne parle pas des qualités de service et retour. Y’a qu’au filet que Richie est meilleur, mais est-ce un argument ces jours-ci?
llodra? sans toît au-dessus de la tête aucune chance de le voir briller. le soleil c’est sa kryptonite.
Simon? j’espère qu’il perdra son prochain match, histoire de me soustraire au calvaire de la simple lecture de son nom.
Djoko va rencontrer Blake ce soir. Penses-tu que l’américain peut le gêner ? un petit peu ? enfin disons, nous faire éviter un 6/0 6/1 ?
Je sais que James n’est plus le joueur performant qu’on a connu, et que dans les mêmes temps, le Serbe a progressé, mais lors de leur dernière rencontre, il y avait eu match tout de même.
Blake sort de deux gros matchs de près de 3h gagnés 7/6 au troisième. A mon avis, il sera pas bien vaillant.
Llodra, j’attends de le voir contre Ferrer (qui va exploser Devvarman, faut quand même pas éxagérer) pour me faire une idée plus précise de son niveau.
S’il passe, y’a moyen de faire un truc sympa sur ce tournoi.
Voici Karim de quoi s’inspire mon pseudo ,UN VRAI RÉGALE (pour ceux qui comprennent..)
http://www.youtube.com/watch?v=qwGoIKYG2z0
je pense qu’on peut apprécier sans comprendre tous !
contre Lacko? ah non non non non non, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. le gars reste magique mais la démo contre le no-name ça le fait pas vraiment!
Mais il y a u des points hallucinant de doudou dans ce match, Vilander la girouette a dit que c’était les plus beaux premiers sets(le 1er et 2ème) qu’il est vue de sa vie !