De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par défini­tion les Mast­ers 1000 ont, de­puis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt re­specté le prin­cipe d’unité de lieu (rap­pelons que bien que Key Bi­scayne ait mué en Miami le tour­noi n’a pas changé de loc­alisa­tion, juste de spon­sor prin­cip­al), il est une ex­cep­tion, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous an­nuels.

De­puis vingt ans, l’ac­tuel Mast­er 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des for­tunes nationales ten­nistiques ; tour­noi his­torique dis­puté à Stockholm de­puis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champ­ions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Al­lemag­ne im­posant sa puis­sance, spor­tive et fin­an­cière, dans les années 1990 et dont le grand ar­genti­er fut Ion Tiriac. Et quand l’Al­lemag­ne s’es­souffle, le mous­tachu sent bien le vent : di­rec­tion l’Es­pagne, avant la pro­mo­tion en terre bat­tue qui per­met à Shanghai, désor­mais dépour­vu de Mast­ers Cup, d’or­ganis­er de­puis l’an de­rni­er son « grand » rendez-vous de ten­nis. Re­tour sur l’his­toire agitée de ce tour­noi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avène­ment des pom­peuses étiquet­tes « Super 9″, « Mast­ers Se­ries » ou en­core « Mast­ers 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du pal­marès : Stan Smith (deux tit­res), Arthur Ashe (deux tit­res), Bjorn Borg (un titre), John McEn­roe (quat­re tit­res… et ceci), Mats Wiland­er (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Ed­berg (deux tit­res)… Avec la décen­nie 1990, les bom­bardi­ers se re­ndent maîtres de la moquet­te suédoise et Boris Be­ck­er se tail­le la part du lion, égalant bientôt le quad­ruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, men­tion­nons égale­ment les vic­toires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fal­lait n’en re­tenir qu’une, ce serait l’édi­tion 1994, durant laquel­le Boum-Boum ef­fectuera un ex­ploit qui de­meurera inédit quin­ze ans durant : battre les trois meil­leurs mon­diaux en suc­cess­ion. Be­ck­er n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le clas­se­ment chez ce type de champ­ions… Il le démontrera en bat­tant tour à tour Mic­hael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des sur­faces in­door… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Must­er. Be­ck­er et Stich chez les hom­mes, Graf et la petite Huber chez les fem­mes, l’Al­lemag­ne du ten­nis rayon­ne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première for­tune de Roumanie, met sur pied un grand tour­noi al­lemand en in­door et prend la place de Stockholm au calendri­er. Et pour que cette uni­que re­présen­ta­tion dans la Ruhr reste in­oub­li­able, elle con­sac­rera un vain­queur in­at­tendu, Thomas Must­er, qui re­mpor­tait là le second de ses quat­re tit­res con­quis sur une sur­face autre que la terre bat­tue. 4 sur… 44 ! Bat­tant Mal­iVai Was­hington en fin­ale et avec égale­ment Ar­naud Boetsch dans le de­rni­er carré, l’édi­tion 1995 ne re­stera pas dans les mémoires, malgré tout de même une super­be demi-finale Must­er / Sampras. Dès l’année suivan­te, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les spon­sors, Stuttgart et sa vit­rine re­splen­dissan­te Porsche – 13 vic­toires aux 24H du Mans, 3 tit­res de champ­ion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années fol­les. Cinq ans durant, l’épreuve al­leman­de con­sac­rera un pal­marès assez bi­garré, entre vieux chevaux de re­tour et jeunes es­poirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il in­augurera en gran­de pompe l’évène­ment de Stuttgart. Boris Be­ck­er re­mpor­te là son 48e titre ATP, bat­tant en fin­ale Pete Sampras au bout de cinq sets end­iablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Mar­tin, si tu nous lis – quel­ques semaines plus tard en fin­ale du Mast­ers. L’Al­lemand con­clura sa faste saison (titré à Mel­bour­ne en début d’année) par une vic­toire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasi­ment achevée.

. 1997 : Le filifor­me Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de fin­ale à l’US Open (vic­toire sur Sampras au pas­sage). Son succès al­lemand, vic­toires sur Rios, Raft­er et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois de­puis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa fin­ale de Roland-Garros per­due con­tre Jim Co­uri­er.

. 1998 : Après s’être con­tenté du plateau de fin­alis­te l’année précédente, Ric­hard Krajicek s’ad­juge à l’unanimité le trophée. Nor­man, Agas­si, Ivanisevic, Sampras et Kafel­nikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras par­venant à lui chip­er un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient en­core, oui, le Hol­landais pouvait être énorme dès lors que son corps le lais­sait tran­quil­le. Problème, comme dis­ait Agas­si : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de ten­nis il se bles­se ».

. 1999 : Thomas En­qv­ist au pal­marès. Le grand frère de Tomas Be­rdych a toujours ex­cellé en in­door, au point d’ail­leurs de re­mport­er les deux Mast­ers Se­ries de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il ef­fectue une démonstra­tion de force à peine moins im­pres­sion­nante que Krajicek la saison précédente, avec des vic­toires sur quat­re mem­bres du Top 10 : Andre Agas­si (N°1), Gus­tavo Kuert­en (N°5), Ric­hard Krajicek just­e­ment (N°8), et Mar­celo Rios (N°9). Mal­heureuse­ment pour En­qv­ist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Fer­reira. Lorsque débute le Mast­ers Se­ries de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus re­mporté le moindre tour­noi de­puis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de fin­ale à Mel­bour­ne et Wimbledon per­son­ne n’imagine Fer­reira cap­able de re­mport­er le titre. Il écar­tera pour­tant comme un grand le tenant Thomas En­qv­ist, An­drei Pavel, Sébas­ti­en Gros­jean et en fin­ale Lleyton Hewitt pour re­mport­er le 14e tour­noi de sa carrière. Il at­tendra en­core trois ans pour qu’un quin­zième (Los An­geles) vien­ne définitive­ment clôturer une carrière bien re­mplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Al­lemag­ne at­tend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tom­beur notam­ment du bientôt N°1 mon­di­al Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette vic­toire son entrée dans le Top 10. Mais la sen­sa­tion pro­vient de l’iden­tité du fin­alis­te, plus habitué aux trophées de doub­le que de sim­ple : le Bi­élorus­se Max Mir­nyi. Pour en ar­riv­er là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quat­re bal­les de match lors de ce par­cours : deux con­tre Kuert­en, deux con­tre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne égale­ment le tour­noi en doub­le), il pre­ndra trois fois deux en fin­ale. Fin de l’his­toire pour Stuttgart : le tour­noi s’éteint com­plète­ment à l’ATP pour re­prendre un créneau WTA.

2002-2008 : Mad­rid, les années royales. En sept ans, le Mast­er 1000 de Mad­rid aura con­sacré sept vain­queurs différents, et quels vain­queurs : Agas­si, Fer­rero, Safin, Nadal, Feder­er, Nal­bandian et Mur­ray. Que du lourd, au point même que les cinq premières édi­tions con­sacrèrent cinq N°1 mon­diaux. Le détail :

. 2002 : Un pre­stigieux vain­queur, Andre Agas­si, qui grâce à ce troisiè­me Mast­er Se­ries de l’année en­tretenait l’es­poir de ter­min­er l’année N°1 (il se con­ten­tera du 2e rang, derrière Hewitt et de­vant Safin), mais pas de fin­ale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait dis­put­er sa première – et seule – fin­ale dans un tour­noi de cette im­por­tance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fab­rice San­toro sig­nait ici sa troisiè­me et dernière demi-finale en Mast­er Se­ries.

. 2003 : A ce mo­ment précis, Juan Car­los Fer­rero semble avoir posé sa patte sur le cir­cuit. Vain­queur à Roland-Garros, fin­alis­te à l’US Open, l’Es­pagnol vient de s’em­par­er de la première place mon­diale suite à sa vic­toire sur Agas­si à New York. Dans la foulée, il re­mpor­te à domicile son quat­rième Mast­er Se­ries. En chemin, il bat Roger Feder­er dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasi­ment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Mad­rid que l’on découv­re réel­le­ment un joueur qui fera parl­er la poud­re quel­ques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en fin­ale grâce à son grand coup droit (bat Kuert­en et Rod­dick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safini­en. Marat Safin en­tame à Mad­rid une marche en avant qui lui of­frira tit­res à Mad­rid, Pékin, Bercy, demi-finale au Mast­ers avec match énorme à la clé con­tre Feder­er, avant le som­met australi­en en début d’année suivan­te. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Ar­gentin David Nal­bandian, arrivé en fin­ale sans per­dre un seul set. Mais le match pour le titre tour­ne court : comme souvent à cette époque, Nal­bandian est fébrile dans ses fin­ales et il n’y aura pas réel­le­ment match : Safin s’im­pose 6/2 6/4 6/3 et débute le de­rni­er grand run de sa carrière, le plus ac­compli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se par­tagèrent les neuf Mast­ers 1000 : quat­re à Feder­er, quat­re à Nadal, un à Be­rdych (Bercy, où les deux pre­mi­ers cités étaient ab­sents). A Mad­rid, Rafael Nadal pro­uve dès 2005 qu’il est un ter­ri­en qui s’ex­porte. En fin­ale, il bat l’homme chaud du mo­ment, Ivan Ljubicic, qui re­stait sur 16 vic­toires con­sécutives (deux en Coupe Davis, avant des tit­res à Metz, Vien­ne puis le par­cours mad­rilène). Le Croate re­mpor­te pour­tant les deux pre­mi­ers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend ob­stiné­ment, s’accroc­he, pous­se l’ad­versaire à la faute, in­ver­se petit à petit la vapeur, jusqu’à re­mport­er le match au tie-break du cin­quiè­me set. Un grand mo­ment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une vic­toire à la Pyrrhus puis­que, exténué, le pied meurtri, Nadal met­tait dans la foulée un terme à sa saison, avant de loup­er l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Feder­er, qui re­mpor­te l’un des rares Mast­er Se­ries où il ne s’était jamais dis­tin­gué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu en­vieuse… Cette année-là, le Suis­se trace, au point d’explos­er sa bête noire David Nal­bandian en de­m­ies (6/4 6/0) puis le Chili­en Gon­zalez en fin­ale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivan­te, les deux hom­mes se retro­uveront en­core en fin­ale à Bâle, avant leurs retro­uvail­les à venir en fin­ale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Feder­er sans per­dre un set, tan­dis que le Chili­en se con­solera avec l’un des plus furieux par­cours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nal­bandian fait son Safin et s’ad­juge le doublé in­door Mad­rid – Bercy. Mais lui ne par­viendra pas à pro­long­er l’état de grâce jusqu’aux anti­podes. Sur­tout, David con­tribue à re­mettre au goût du jour un ex­ploit plus vu de­puis tre­ize ans et Be­ck­er à Stockholm : battre les trois meil­leurs mon­diaux sur un tour­noi. Djokovic avait initié le mouve­ment à Montréal (bat Rod­dick, Nadal, Feder­er), Nalby le fera à un mo­ment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Be­rdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retro­uv­er la clé du coffre-fort suis­se (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il re­mettra ça aux dépends du Top 2, bat­tant cette fois Feder­er en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en fin­ale, score à peine moins sec qu’à Mad­rid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapp­er timide­ment à la porte du ban­quet des géants. Il se nomme Andy Mur­ray, est Éco­ssais et re­mpor­te à Mad­rid son deuxième Mast­er 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mon­di­al, il a battu Cilic, Mon­fils et sur­tout Feder­er pour se hiss­er en fin­ale. Le de­rni­er ob­stac­le avant le titre est Français et a ex­plosé cette saison : Gil­les Simon. Déjà trois fois vain­queur en tour­nois, demi-finaliste à Cin­cinnati, le Niçois s’est fait à Mad­rid une spécialité des matchs marat­hons : trois sets con­tre An­dreev, trois sets con­tre Blake, trois sets con­tre Ginep­ri, trois sets con­tre Kar­lovic, et enfin trois sets con­tre le N°1 mon­di­al Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagar­re. Épuisé, le Français ne par­viendra pas réel­le­ment à faire trembl­er Mur­ray en fin­ale. Le tour­noi peut main­tenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du ten­nis, le ten­nis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est en­clenché : Ham­bourg, de­rni­er fleuron du ten­nis al­lemand, perd son statut de Mast­er 1000 ; Mad­rid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de per­dre le Mast­ers, ob­tient son gros tour­noi en guise de com­pen­sa­tion. Mais quel tour­noi ; après l’habituel­le série de for­faits (pour le coup Feder­er et Mur­ray), voici venir la lit­anie des ab­an­dons : Zverev et Acasuso au pre­mi­er tour, Haas, Rod­dick et del Potro au second, Mon­fils et Waw­rinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en de­m­ies… Vous avez bien compté : neuf ab­an­dons en une semaine pour des joueurs fatigués par les lon­gues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de récon­fort dans des tri­bunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vrai­ment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à salu­er car son par­cours ne dut rien à per­son­ne : Nikolay Davyden­ko, vain­queur de son troisiè­me Mast­er 1000 en carrière en bat­tant, sans ab­an­don aucun, Gon­zalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La suc­cess­ion du Russe est ouver­te.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Ulysse 16 octobre 2010 at 14:51

    Je prends le match en route, Fed mène 0-30 sur le service de Djoko. 1 minute après le Suisse a fait 4 fautes directes absoluement non provoquées de suite. Pas de quoi pavoiser.

  2. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 14:52

    Si le Suisse ne retrouve pas rapidement sa première il ne tiendra pas la distance !

    • Djita 16 octobre 2010 at 14:56

      En effet. Je ne suis pas du tout sereine même s’il s’en sort pour le moment.

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 14:58

      Même impression. Je sens Djokovic avec plus de marge. Il faudrait que Fed serve mieux pour commencer.

  3. Cochran 16 octobre 2010 at 14:59

    On a tout pour le moment chez Fed, mais pas non plus d’atroces fautes gratuites, Djoko envoie du très lourd, pas mal de fautes de Roger sont donc provoquées par le jeu de Nole qui, de son côté, fait quelques belles bévues également. Mais on est d’accord, si Fed veut gagner, il doit augmenter son ratio de 1ère, impérativement.

  4. Christian 16 octobre 2010 at 15:05

    Hey, ça joue, tout de même !

  5. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:07

    D’accord avec Christian ! Sur la fin de set ils en veulent.
    C’était la première balle de break de Fed là non ?

  6. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:08

    Par rapport à ce qui s’est passé durant la plus grande partie de l’année, Djok a vraiment retrouvé un service je trouve, ça fait une sérieuse différence…

    • Christian 16 octobre 2010 at 15:12

      Ça n’aura pas été suffisant, HD ! Break au meilleur moment.

      Vas-y Zizou, comme dirait Chewbacca ! « Tellement il claque, tellement je l’aime, tellement il est riche ! »

  7. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 15:08

    Etonnant à quel point Fed accepte la diagonale de revers contre Djoko alors que c’est le seul vrai domaine où le Serbe lui est supérieur.

  8. The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:10

    Come oooooooooooooooooooooooooooooooooon

  9. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:12

    Break Federer. Va-t-il tenir ? En tous les cas, quand on voit à quel niveau a joué Novak cette semaine et encore aujourd’hui, le papy fait de la résistance et c’est beau.

    • Djita 16 octobre 2010 at 15:12

      Très beau. Maintenant il faut confirmer!

  10. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:14

    Belle couverture de Fed au filet pour une fois, je croyais qu’il avait oublié comment on faisait…

  11. Djita 16 octobre 2010 at 15:15

    C’est fait! Set Federer.
    Il s’en sort très bien comme au bon vieux temps.

  12. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 15:15

    Superbe set. J’aurais aimé voir ce tennis, de part et d’autre à l’US Open. Fed joue bien, mais il n’est pas malheureux sur ce set!

  13. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:15

    C’était son premier ace sur la balle de set ou quoi ?
    Si c’est bien le cas, bon, s’il est encore capable de retrouver une première pareille pile quant il faut, c’est qu’il n’est décidément pas fini !

  14. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:15

    (Ah non les stats disent 3 aces)

  15. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:16

    Premier set Fed mais rien n’est fait. Le niveau est tellement élevé que le moindre passage à vide sera fatal.

  16. Ulysse 16 octobre 2010 at 15:16

    TTC, essaie de prendre tout ça comme un exercice. Respire profondément, lentement, sans hyper-ventiler, fait des coms sobres. Même pour moi c’est dur devant les deux derniers jeux du premier set qui est aussi le numéro un.

  17. Lionel 16 octobre 2010 at 15:16

    Match de qualıte, inegal. Du Feder Hair et du Fedebof. Comme disait McEnroe en terme plus chatıes, l’indoor ca reflete plus la hierarchie mais qu’est-ce-que c’est chiant.

    Je pense qu’il manque a Djokovik une gueule. Le jeu est la mais ce n’est pas le gentil Suisse, le vilain golgoth, il casse des raquettes mais c’est pas McEnroe, il est facetieux mais c’est pas Nastase. Bref a part la serbe touch sniper, manque quelque-chose.
    Bien sur, nous echangerions tous et moi le premier, cette relative lose avec la notre.

    Premier set Roger et ce sentiment etrange du gachis. Celui de retrouver son tennis pour des petits tournois et de rater les 3 derniers. Si encore il avait perdu 3 fois VS Nadal mais Robin Novak et surtout Thomas, ca degoute du tennis.
    Un peu comme une victoire de Gasquet a Nice quoi!

    • Cochran 16 octobre 2010 at 15:20

      Je ne serai pas aussi sévère, la deuxième partie du set montre une plus grande intensité et globalement, de plus beaux échanges.

    • Djita 16 octobre 2010 at 15:21

      Clairement qu’il lui manque quelque chose et ce n’est pas faute d’essayer. Djokovic multiplie les apparitions médiatiques. Tente de se forger un caractère, il réussit d’ailleurs très bien, mais rien y fait la mayonnaise ne prend pas ou alors très peu avec les fans de tennis. Tiens ça mériterait bien un article ça, allez Lionel c’est pour toi. :mrgreen:

    • Sam 16 octobre 2010 at 15:24

      En même temps, son coiffeur est en prison à l’heure qu’il est.

  18. Cochran 16 octobre 2010 at 15:17

    Et voilà, comme par hasard, ces derniers jeux ont montré un meilleur niveau de jeu global du Suisse, avec un retour au dessus des 60% de 1ère. Pas de mystère, il remporte la manche avec des stats plutôt correctes, compte tenu de la prise de risque 16W/17UE contre 12W/20UE pour Novak. Et malgré le duel du fond, Fed nous offre un 10/13 au filet, pas mal.
    L’issue du match dépend maintenant de la force qu’il reste dans les bras de Nakunpoumon…

  19. Quentin 16 octobre 2010 at 15:17

    Federer: 64% de premières (3 aces, 1 double), 16 W, 17 UE
    Djokovic: 67% de premières (3 aces, 1 double), 12 W, 20 UE

    Bref, de l’engagement mais pas un niveau qui monte au ciel…

    • Cochran 16 octobre 2010 at 15:21

      marrant, les stats du site officiel sont moins généreuses

    • Quentin 16 octobre 2010 at 15:27

      Ce sont les stats de mon stream sur fromsport. Elles sont fausses? :8O:

  20. The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:21

    Les symphonies du maestro commencent.

    • Christian 16 octobre 2010 at 15:24

      Tu serais pas commentateur sur Al-Jazeera par hasard ? ;-)

      • Djita 16 octobre 2010 at 15:30

        mdr! Excellent!
        C’est exactement ça, c’est notre commentateur d’Al jazeera à nous. 15-LT ça gère.

  21. Sam 16 octobre 2010 at 15:21

    Ca a l’air d’être un marrant Anaconne. pas le dernier pour la déconne, à coup sûr.

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 15:23

      Oui, un genre Droopy

  22. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:22

    Je vous trouve exigeant. Le niveau est très bon, la plupart des fautes sont provoquées par l’intensité des échanges.
    Break d’entrée. Pas de déconcentration, please.

  23. Ulysse 16 octobre 2010 at 15:24

    2-0 dans le … second donc a priori. La gueule que tire Djokovic, c’est un vrai poème.

  24. Cochran 16 octobre 2010 at 15:24

    5 jeux de suite pour Fed en 15 minutes…

  25. Djita 16 octobre 2010 at 15:24

    OMG! Oh le point de malade!

  26. Lionel 16 octobre 2010 at 15:26

    C’est pour ce type de coup qu’on l’aime. Gentil, beau, humble bien eleve, Suisse, polyglotte, genereux, sobre, classique, intelligent, attentif, drole, cultive, serieux.
    Oooooo si il pouvait coller une ou deux fessees en finale des prochains GC, il serait parfait.

    • Djita 16 octobre 2010 at 15:28

      Continues ne t’arrêtes pas en si bon chemin.

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 15:35

      Va dire ça ailleurs et tu signes ton arrêt de mort. :D

  27. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:27

    J’ai eu l’impression que Federer a un peu relâché la pression sur le dernier jeu. Attention à ne pas trop gérer.

  28. Chewbacca 16 octobre 2010 at 15:27

    Allez Zizou déchire lui la gueule!

    • Christian 16 octobre 2010 at 15:35

      Mais pourquoi il n’a pas joué comme ça à NY ???
      Réponds, bordel !

      • Chewbacca 16 octobre 2010 at 15:46

        Je ne sais pas mon ami.

    • Cochran 16 octobre 2010 at 15:36

      pas mieux

  29. The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:31

    Je conseille a murray de déclarait forfait.

    • Djita 16 octobre 2010 at 15:34

      Toi tu me fais trop marrer. Tu es pire qu’hyperbolique.
      Je pensais qu’on avait tous les degrés de fans de Federer ici, mais toi tu bats tous les records.

      • The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:37

        j’espère que ton comm n’est pas péjoratif ? car ce n’est que plaisanterie ce que j’ai dit.

      • Djita 16 octobre 2010 at 15:39

        Absolument pas péjoratif. Mais c’est vrai que d’autres personnes qui ne sont pas fans du Suisse peuvent mal le prendre mais pas moi! ;)

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 15:36

      Tu me rappelles moi dans mes plus belles années.

  30. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 15:35

    Fed en mode GOAT.

    Ca arrive quoi, désormais? 3 fois par saison? Je boude pas mon plaisir!

  31. The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:35

    Le mode GOD a été activé.

  32. Lionel 16 octobre 2010 at 15:36

    Le scenario ideal serait qu’il perde 2-3 finales contre le natif de l’Ecosse comme au bon vıeux temps, signaux annonciateurs de GC.
    Autre signal annonciateur les 2 ogres du tennis prennent bien soin de s eviter depuıs Janvier 2009. 3 GC sur 4 puis 3/3 pour Rafa.
    La politesse et la diplomatie inciterait l’Îbere a renvoyer l’ascenseur en 2011 et Fed lui laissera meme Londres 2012 JO.
    Pas mal ce petit revers.

  33. May 16 octobre 2010 at 15:36

    Bon on a eu droit à un 1er set de feu. Djoko doit ressasser ses balles de breaks non converties, je suis plutôt étonnée qu’il lâche aussi vite.

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