Tops/flops terrien(s)

By  | 12 mai 2010 | Filed under: Actualité

Un top/flop un peu ramassé qui se con­centre sur les quel­ques grands ac­teurs de cette première par­tie de saison sur terre.

Des chiffres et deux lettres

RN. 17 Mast­ers 1000 (dont 12 sur terre bat­tue), 147 vic­toires pour 5 défaites sur terre (de­puis 2005), 6 Monte-Carlo d’affilée, 5 Rome, 3 jeux per­dus par match en moyen­ne à Monte-Carlo, sig­nant au pas­sage la plus large vic­toire en fin­ale d’un Mast­er 1000 ou équivalent dans l’ère Open. L’ocre coule dans les veines de l’Es­pagnol et per­son­ne, à l’heure ac­tuel­le, ne semble vrai­ment en mesure de lui con­test­er la vic­toire fin­ale à Paris. Impérial lors de ses deux tour­nois de rentrée, Nadal n’a pas trahi les pro­nos­tics et a enfin pu mordre de nouveaux trophées. Tout semble rentré dans l’ordre donc. Et pour­tant… S’il a signé sur le Roch­er l’une de ses vic­toires les plus faciles et en­suite enchaîné avec Rome, il flot­te une légère im­press­ion de trop peu sur le n°3 mon­di­al. Bien sûr, après ces longs mois de dis­et­te, per­son­ne ne s’at­tendait à retro­uv­er l’ogre de 2008, le rouleau-compresseur qui écrase la con­curr­ence dès les ves­tiaires. Mais quand même. Dix mois sans titre, c’est long. Dix mois sans vic­toire sur un Top 10, très long. Les défaites, alors, s’ac­ceptent dif­ficile­ment. La con­fian­ce, douce­ment, s’érode. La peur, len­te­ment, s’instal­le. Ses re­gards ne trom­pent pas et trahis­sent une cer­taine ner­vosité, un semblant de crain­te. Le jeu de­vient at­tentis­te dans les mo­ments cruciaux, le coup que jadis on osait reste dans la raquet­te et la con­vic­tion de sa puis­sance se mue en l’es­poir d’une faute ad­verse.

Heureuse­ment, la terre sal­vatrice s’an­nonce enfin et avec elle, le re­tour au som­met, la gloire retro­uv­ée, la défaite oubliée. Des ad­versaires réduits au rang de faire-valoir et un coup de fouet toujours aussi de­struc­teur. Un juste re­tour des choses, en somme, mais une im­press­ion in­sidieuse que l’édifice peut s’écroul­er de nouveau, que les genoux meurtris par tant d’années de surrégime re­fuseront de jouer les pro­lon­ga­tions. A Rome, lors d’une demi-finale qu’il aurait pu per­dre mille fois, Rafa s’est, pour la première fois sur terre, vrai­ment ar­raché. Face à la pluie de coups gag­nants, il a répondu par la co­uver­ture de ter­rain et l’in­tellig­ence du jeu. Il a su saisir les seules op­por­tunités qui se présen­taient et vaincre l’impétueux qui osait lui tenir tête. Le match déclic ? A la veil­le du tour­noi de Mad­rid, Nadal tem­por­ise : « J’espère faire aussi bien à Mad­rid (qu’à Rome et Monte-Carlo) qui est sans doute un tour­noi plus délicat en raison de l’al­titude, la balle va plus vite, à moi de m’adapt­er à la situa­tion. Je ne me fixe pas d’ob­jectifs précis. Je ne suis pas ob­nubilé par le fait d’être numéro un, deux, ou trois mon­di­al, je veux juste être heureux. » Heureux. Pour un champ­ion de sa trem­pe, cela passe forcément par une réus­site sur le ter­rain et à l’heure ac­tuel­le, malgré ce léger soupçon, dif­ficile de prédire qui pour­ra venir troubl­er la fête.

La Nouvel­le star ?

Avec sa coupe à la Stéphane Bern et sa façon de jongl­er avec les bal­les avant de ser­vir, Er­nests Gul­bis relève plus du chien fou que du maître tac­tici­en. Adep­te d’un jeu en mode Jésus (multi­plica­tion des pains), Ne­ness n’a peur de rien, un talent fou mais un gros poil dans la main. Comme tous les talen­tueux, l’âpre be­sog­ne, très peu pour lui. Il préfère lar­ge­ment tâter de la poulic­he que bouff­er du cardio-training. Pour­tant, à la veil­le du tour­noi de Rome, il con­fiait s’être entraîné « comme un fou » sous l’im­puls­ion de son nouvel entraîneur, Her­nan Gumy (ex-coach de Marat Safin). « Je sais que je dois travaill­er plus pour avoir de meil­leurs résul­tats, mais c’est con­tre ma na­ture. » Ses résul­tats en tout cas plaident pour son coach dont le pro­gram­me d’entraî­ne­ment chargé aura per­mis au Let­ton de mar­qu­er les esprits en sor­tant Feder­er d’entrée et en bous­culant sévère­ment Nadal en de­m­ies. Avec une première balle super­sonique, un re­v­ers à deux mains pre­sque aussi beau que celui de Mur­ray et un coup droit dévas­tateur, Er­nests à les armes pour battre tout le monde. Cela fait longtemps qu’on le sait, mais cette année semble enfin être celle de la con­fir­ma­tion des at­tentes, avec un pre­mi­er titre ATP et une demie en Mast­er 1000. Reste à espérer que le fougueux n’explose pas en vol, lui qui n’a peur de per­son­ne : « Lorsque je joue bien, je suis un problème pour n’im­porte qui. J’ai un bon ser­vice, je joue des coups forts et je sais que c’est dif­ficile de jouer con­tre moi. J’espère être en forme pour Roland-Garros et Wimbledon. » Ac­tuel­le­ment 34e au clas­se­ment, Gul­bis n’est pas assuré de pass­er tête de série à Paris et pour­rait donc créer la sen­sa­tion dès les pre­mi­ers tours en sor­tant un cador du cir­cuit.

Fear Fac­tor

L’un et l’autre par­tagent l’in­signe hon­neur d’être à la fois les bons potes de Rafael Nadal et ses souffres-douleurs favoris. Mais si Fer­nando Ver­dasco ne s’est jamais imposé con­tre Rafa, David Ferr­er peut se tar­gu­er d’être l’un des seuls joueurs du cir­cuit à l’avoir battu sur terre (en 2004, une autre époque). Outre ces privilèges, les deux Es­pagnols par­tagent sur­tout, avec l’autre in­touch­able, la tête d’af­fiche de ce début de saison ter­ri­en avec des résul­tats plus que pro­bants, sig­nant tous les deux leur plus beaux par­cours sur ces tour­nois. « C’est le meil­leur début de saison de ma carrière. Je n’avais jamais eu autant de points. En général, je suis très con­tent de la tour­nure des évène­ments. » Il faut dire qu’en pre­nant l’as­censeur émotion­nel en moins d’une semaine, Fer­nando a prouvé qu’il pouvait re­bon­dir. Après une mémor­able rous­te en fin­ale de Monte-Carlo, le chéri de ces dames, le chouc­hou des co­if­feurs et l’égérie d’une mar­que de sous-vêtements qui en a sous le capot vient enfin de décroch­er une vic­toire pro­ban­te à Bar­celone. Défait en demi-finale du « Godo », Ferr­er sig­nait la semaine suivan­te à Rome sa première fin­ale en Mast­er 1000 où il résista pen­dant le pre­mi­er set à la puis­sance nadalien­ne, avant de logique­ment s’ef­fondr­er. Leur côte ne sera assurément pas la plus basse pour le rendez-vous parisi­en, mais les deux Ibères seront à sur­veill­er : ils pour­raient bien réserv­er quel­ques sur­prises…

La roue de l’in­fortune

Pen­dant que les Es­pagnols trus­tent les places d’hon­neurs, le reste du monde – ou pre­sque – fait la queue de­vant l’in­firmerie. Juan Mar­tin del Potro, en délicates­se avec son poig­net, n’en finit plus d’en­voy­er des lettres d’ex­cuses aux or­ganisateurs de tour­nois. Après une kyriel­le de di­ag­nostics, tous aussi pes­simis­tes les uns que les aut­res, le grand brun s’est fin­ale­ment résolu au saut vers l’in­connu en ac­ceptant une délicate op­éra­tion. Écarté des co­urts de­puis jan­vi­er, il ne fait plus de doute que le reste de sa saison s’an­nonce com­prom­ise. L’US Open ar­rivera sans doute trop tôt dans son calendri­er, un re­tour lors de la saison in­door est dès lors plus pro­b­able. L’autre gran­de an­ima­tion de la fin de saison 2009, Nikolay Davyden­ko, souffre lui aussi d’un poig­net (le gauc­he) et, après son for­fait à Es­toril, ses chan­ces de par­ticip­er au French s’amenuisent égale­ment. Éter­nel éclopé, Gil­les Simon a le moral en com­pote et le genou aux fraises, avec le spectre de l’opéra­tion qui plane au-dessus de lui. Mardy Fish est tout cassé et Gaël Mon­fils, même s’il kiffe à donf la Suis­se (sic), a eu le mal des mon­tagnes et l’es­tomac en bouil­lie, ce qui l’a amené à ne jouer ses pre­mi­ers matchs sur terre qu’à Mad­rid. S’ajoute à cela une co­hor­te de souffreteux tels Tommy Haas (han­che), James Blake (genou), Mis­cha Zverev (côtes), Steve Dar­cis (tout), Ivan Ljubicic, Novak Djokovic (ap­parem­ment, il tiendrait un rôle-titre dans la pro­chaine saison de « Dr. House »)… A trois semaines du rendez-vous parisi­en, le tab­leau ne s’an­nonce pas très frin­gant.

Ques­tions sur un Champ­ion

En préam­bule de la saison, Roger Feder­er annonçait vouloir re­mport­er plus de tour­nois cette année, « même les petits », et en­ten­dait donc mettre les bouchées doub­les en vue de réussir cet ob­jec­tif. Quat­re mois après son titre à l’Open d’Australie, faute de nouvel­le vic­toire, son dis­cours évolue déjà : « Mon ob­jec­tif n’est pas de gagn­er douze tour­nois cette année, mais de brill­er dans les prin­cipaux événe­ments que sont les Grands chelems, les Mast­ers 1000, et de con­serv­er ma première place mon­diale. » Voilà donc son but, brill­er là où ça com­pte. Le hic c’est qu’après le pre­mi­er Slam de l’année, re­mporté avec panac­he et brio, la mac­hine s’est grippée et les décon­venues ac­cumul­ées. En man­que de rythme de­puis son re­tour à la com­péti­tion, Feder­er se cherche, à l’image d’un Top 10 qui, Nadal et Rod­dick ex­ceptés, navigue dans l’in­connu. Burn out, séquel­les de son in­fec­tion pul­monaire, con­trecoup logique après plus de dix ans sur le cir­cuit, dont sept au top ? Lorsqu’on a tout gagné, tout prouvé, tout réussi au-delà de ses espéran­ces les plus fol­les, l’envie de pass­er à autre chose semble légitime chez la plupart des per­son­nes. Mais Feder­er a déjà démontré qu’il n’était pas n’im­porte qui et crie haut et fort qu’il a toujours faim. Soit.

Malgré la défaite, le match de Rome con­tre Gul­bis don­nait quel­ques raisons d’espérer un re­tour vers un meil­leur niveau. Sa tournée au Chal­leng­er ATP 250 d’Es­toril de­vait en­suite per­mettre une pro­gres­sive montée en puis­sance pour ar­riv­er à Mad­rid, puis Roland-Garros, en pleine pos­sess­ion de ses moyens. Lourd sur ses ap­puis, imprécis, visib­le­ment agacé, Roger s’est fait cueil­lir par le pre­mi­er ter­ri­en venu et présente un bilan peu ras­surant, avec deux vic­toires sur terre pour autant de défaites (et seule­ment sept re­ncontres en tout de­puis l’Open d’Australie). Con­fiant en l’avenir, Fed répète à l’envie, peut-être pour se con­vaincre lui-même, « qu’il n’est pas in­quiet », mais ces désil­lus­ions répétées démontrent, s’il le fal­lait en­core, le doub­le visage que pro­pose le Suis­se sur les for­mats co­urts et longs. Alors qu’il en­tame son par­cours du com­bat­tant, avec 5000 points à défendre en six semaines, Roger va-t-il con­firm­er l’adage et nous rap­pel­er que rien ne sert de co­urir mais qu’il faut par­tir à temps ?

Le mail­lon faib­le

En ces temps de crise, be­aucoup de joueurs pour­raient post­ul­er pour ce titre peu glorieux (et un peu sévère), mais Novak Djokovic se détache net­te­ment du peloton. Numéro deux mon­di­al un peu par ac­cident, Nole a pu pro­fit­er du coup de mou de ses con­cur­rents di­rects pour gravir l’avant-dernier échelon de la hié­rarchie. Mais s’il y a toujours un bar­reau sup­plémen­taire sur l’échel­le de ses am­bi­tions, Novak a quel­que peu dégrin­golé ces de­rni­ers temps. Comme d’aut­res, il s’alig­nait sur terre avec de légitimes am­bi­tions et le souvenir de sa bonne saison 2009. Las, il tombe deux fois con­tre Ver­dasco et pro­pose un ten­nis en dents de scie, où les creux sont plus fréquents que les hauts. La col­labora­tion avec Todd Mar­tin a fait « pschiiit », lais­sant au pas­sage une crise de con­fian­ce plutôt pro­fon­de et un man­que de puis­sance assez flag­rant. Malgré tout, il at­teint le de­rni­er carré à Monte-Carlo et les quarts à Rome, sans con­vaincre, cer­tes, mais à l’in­verse d’un cer­tain Suis­se, au moins il enchaîne les matchs. Et puis vient Be­lgrade, son tour­noi, géré par Papa, pensé par Maman. Une re­ncontre con­tre un jeune Serbe, in­con­nu au batail­lon. Vic­toire facile, sourire de cir­constan­ce ? C’était sans com­pt­er sur le nouveau mal qui désor­mais le ronge : les al­lerg­ies. Alors que les années précéden­tes, il semblait s’en ac­commod­er, cette saison, il n’y ar­rive pas et ab­an­donne en court de par­tie pour la première fois de­puis l’Open d’Australie 2009. For­fait à Mad­rid, Novak est pre­sque cer­tain de per­dre sa place de daup­hin et ar­rivera à Roland-Garros avec plus de ques­tions dans ses bagages que de cer­titudes sur son état.

Le big deal ?

« Toi tu pre­nds les shorts taillés dans une nappe de pique-nique et le T-shirt moulant de l’équipe de foot d’Italie, moi je pre­nds l’équipe­ment sobre et clas­se, qui met en valeur mon côté chevali­er blanc. » En sub­stan­ce, la con­ver­sa­tion entre Roger et Rafa en visite chez leur équipemen­ti­er à l’en­tame de la tournée sur terre. En échan­ge, Rafa avait le droit de re­mport­er les tour­nois du cham­pion­nat es­pagnol.

Brèves de com­ptoir

Cela faisait pre­sque vingt ans, de­puis la myt­hique fin­ale de Roland-Garros qui op­posait Dedé à Jim, que deux Américains ne s’étaient plus affrontés pour un titre sur terre bat­tue européenne. A ce petit jeu, c’est le moins grand des deux géants qui s’est imposé puis­que Sam Quer­rey a fin­ale­ment pris la mesure de John Isner au tour­noi de Be­lgrade. Sauvant au pas­sage une balle de match, Quer­rey s’im­pose une fois de plus cette saison con­tre son par­tenaire de doub­le (après Mem­phis) et démontre toute son ap­titude à développ­er son jeu sur terre.

Ils se faisaient dis­crets de­puis quel­ques semaines, mais c’était pour mieux préparer leur re­tour. Mikhaïl Youzhny et Marin Cilic se sont eux retro­uvés en fin­ale du tour­noi de Munich où le Russe s’est enfin of­fert le titre après deux fin­ales per­dues. Cilic, qui s’était débar­rassé d’Al­magro et de Baghdatis en chemin, a connu quel­ques ratés au ser­vice mais peaufine ainsi sa prépara­tion sur terre, qui n’est pas sa meil­leure sur­face.

Elles re­vien­nent ! A même pas 30 ans, Mar­tina Hin­gis et Anna Kour­nikova s’as­socient à nouveau en doub­le et s’alig­neront au tour­noi des Légen­des lors du pro­chain Wimbledon. Si la première citée mérite le titre, on est en droit de se de­mand­er ce que la secon­de a vrai­ment ap­porté au ten­nis, si ce n’est une plas­tique avan­tageuse et un sens plutôt aigu des af­faires…

Dans la catégorie « on a que ça à faire », deux ac­harnés ont décidé de battre le re­cord du monde de la plus lon­gue par­tie de ten­nis (non of­ficiel­le). Après avoir dis­puté 68 sets et 517 jeux, David Wat­kins et Eric Per­kins ont fin­ale­ment dépassé le précédent re­cord qui était de 36 heures et 36 minutes. Pour la petite his­toire, Wat­kins s’est in­cliné sur le score sévère de 65 sets à 3.

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466 Responses to Tops/flops terrien(s)

  1. Jérôme 13 mai 2010 at 22:21

    Et Superbiquette qui monte tranquillement en puissance. Il vient de breaker un bon Wavrinka.

  2. DIANA 13 mai 2010 at 22:23

    Fed ou Wav 20h demain soir . Murray/Ferrer dernier match
    Mais ça veut dire quoi la mention « possible time change »pour ces deux matches uniquement ?

    • Franck-V 13 mai 2010 at 22:26

      Ben ça dépendra du vainqueur de Fed-Stan, si c’est Fed,en dernier match :mrgreen:

      • Jérôme 13 mai 2010 at 22:31

        Comme toi, Franck, je ne sais pas si on doit le prendre au 1er ou au second degré. Les 2 sens sont certainement vrais. Et pêut-être pas que pour le business (l’affluence en nocturne) si on repense au week-end final du dernier US Open.

  3. Elmar 13 mai 2010 at 22:30

    Très bon set de Fed. Ca fait plaisir.

  4. karim 13 mai 2010 at 22:32

    Je viens de zapper sur le match (faut mettre les enfants au lit avant de pouvoir quitter teletoon, la dictature marmotique). Je viens de voir un très bon jeu de service de Fed pour conclure le premier set. Il aurait ré-appris à jouer au tennis où il fait juste semblant?

    Je vais me verser un p’tit verre de n’importe quoi qui mentionne un % d’alcool sur son emballage et me mettre devant le second set. Allez Rog… putain qu’est-ce qui me prend! Allez Stan décorne moi ce veau, c’est du plaqué or!!!!

  5. Sylvie 13 mai 2010 at 22:32

    Pour l’instant c’est mieux que ce qu’il a montré à Estoril. Attendons de voir s’il confirme au second set.

    • DIANA 13 mai 2010 at 22:43

      Sylvie, je viens de regarder 2 minutes du match (suis busy, prépare mon artillerie lourde pour rejoindre Karim :mrgreen:) mais Fed est sans doute le joueur dont le jeu requiert le plus de précision : le moindre grain de sable enraye la mécanique (placement, manque de vélocité etc…).

  6. DIANA 13 mai 2010 at 22:32

    Une question : pourquoi le sobriquet de superbiquette ?

    • Franck-V 13 mai 2010 at 22:35

      goat=chèvre en anglais.

      • DIANA 13 mai 2010 at 22:50

        Merci pour le greatest of all times, je savais, mais n’avais fait tilté :) c’est mignon, superbiquette :)

    • Jérôme 13 mai 2010 at 22:35

      Greatest Of All Times = GOAT = Chèvre ==> Superbiquette. ;-)

    • Quentin 13 mai 2010 at 22:36

      « the GOAT » veut dire « the greatest of all time » mais aussi « la chèvre ». D’où le surnom « superbiquette », la super chèvre :!:
      C’est Jérôme qui m’avait expliqué çà.

      • Quentin 13 mai 2010 at 22:36

        tu vois…

    • Elmar 13 mai 2010 at 22:37

      Au moins, on t’aura répondu promptement…

    • karim 13 mai 2010 at 22:44

      Chère Diana,

      Contrèrement à ce que t’expliquent les fans baveux de son altesse, superbiquette n’a rien à voir avec le GOAT. C’est juste le signe de Fed dans l’astrologie de la guérilla.

      • Elmar 13 mai 2010 at 22:49

        arggg… je m’étouffe… karim? j’ai dû rater un jeu de mots là…

  7. Jérôme 13 mai 2010 at 22:35

    Côté revers, j’ai l’impression qu’on a quasiment retrouvé le Fed de l’open d’Australie.

  8. Quentin 13 mai 2010 at 22:38

    Les ramasseuses de balles se sont couvertes :( :mrgreen:

  9. Djita 13 mai 2010 at 22:41

    Federer joue très bien. Mais j’ai l’impression que Stan est épuisé. Non?

    • Jérôme 13 mai 2010 at 22:43

      Plutôt qu’il vient de dégoupiller après s’être fait breaker d’entrée en début de 2ème set.

      Mais il faut quand même dire que Fed joue très bien. Sans forcer. On va peut-être avoir la chance d’avoir une finale Federer-Nadal : leur 1ère confrontation depuis exactement 1 an.

  10. Benoît 13 mai 2010 at 22:43

    Très bon niveau de Fed, très en jambes.. Stan manque par contre de mordant !

  11. Nath 13 mai 2010 at 22:43

    Stan a-t-il cru que son jeu de service était terminé à 40-0 ?

  12. Quentin 13 mai 2010 at 22:43

    La balle de double break est magnifique! C’est clairement le meilleur match de Federer que je vois depuis l’Open d’Australie.
    Dommage que Wawrinka soit moyen.

  13. Sylvie 13 mai 2010 at 22:44

    Stan est en dessous mais Fed se déplace bien et surtout donne peu de points. Face à ce Stan là il aurait été en difficulté à Estoril. S’il passe, le vrai test sera Gulbis.

  14. Franck-V 13 mai 2010 at 22:44

    J’ai vu Mickael Jackson à côté de Mirka 8O .. d’un autre côté, je sirote ça…

    http://www.bov.ch/labels/France/fra-grain-d-orge-belzebuth-11-8.jpg

  15. Nath 13 mai 2010 at 22:44

    Et voilà, mon stream m’a lâchée :(

  16. karim 13 mai 2010 at 22:45

    Putain le gros plan, j’espère que le dermato de Stan est en prison!!!

    • Elmar 13 mai 2010 at 22:47

      Clair. Ca fait 10 ans qu’il devrait être au Roa Cutane.

  17. Elmar 13 mai 2010 at 22:46

    On a tout de suite vu, dès l’entame du match, que 1° Fed avait envie et que 2° (qui n’est peut-être qu’un corollaire du 1) il avait retrouvé un bon jeu de jambes (cf mes posts de 21h56 et 21h59).
    Le visuel de trompait pas.

  18. May 13 mai 2010 at 22:47

    Wawrinka est complètement à la rue.

    • karim 13 mai 2010 at 22:50

      May ma toute belle, Diana nous a rejoints officiellement ce soir. tu peux t’occuper de lui faire envoyer un treillis et le kit de survie, mais en version amsud. Je vais la déployer là dans un premier temps.

      Et j’ai mis au point un petit device assez cool que tu mettras dans le prochain tableau que tu enverras à Ulysse, quand il va ouvrir le fichier son chien sera copié-collé d’office dans une cellule!! mouahahahahaha

    • May 13 mai 2010 at 22:55

      Ok d’ac! Mais je pense qu’il faudra lui rappeler l’origine de notre association belliqueuse…
      En parlant d’Ulysse, j’espère qu’il est en train de faire son job à l’heure qu’il est.

      • karim 13 mai 2010 at 23:00

        a l’heure qu’il est Ulysse est en train de faire son paquetage et espère embarquer sur un cargo pour ne Panama; peine perdue, on l’attend là.

  19. karim 13 mai 2010 at 22:47

    J’ai l’impression que je vais devoir accélérer mon débit sur ce p’tit verre, le match a l’air terminé déjà, j’ai à peine eu le temps de me caller dans mon canapé. Mierda.

  20. karim 13 mai 2010 at 22:53

    Fed super en revers ce soir, par contre le coup droit s’il est régulier ne va pas très vite.

  21. karim 13 mai 2010 at 22:56

    putain quel lob lifté de revers!!!!!

    • Quentin 13 mai 2010 at 22:56

      Impressionnant!

    • Elmar 13 mai 2010 at 22:56

      Eho, tu sabordes ta guérilla tout seul là! T’es pas crédible.

      • karim 13 mai 2010 at 23:01

        j’ai fait le même lob à une grenouille dandrobat en amazonie une fois. Elle a une peau empoisonnée et voulait s’en servir contre moi.

  22. karim 13 mai 2010 at 22:56

    y’a pas eu de second set. dommage pour moi. Gloubis va le tuer demain malgré tout.

    • Jérôme 13 mai 2010 at 22:58

      Mais non. Gulbis a déjà réservé son vol retour dans le Falcon de son paternel pour une after avec des espionnes qui venaient du froid.

      A ce niveau de jeu, le Fed n’aura plus qu’à attendre que Gulbis défonce les bâches.

    • May 13 mai 2010 at 23:00

      Feli s’accroche au 2ème set quelqu’un voit ce match? C+ pourrait qd même le diffuser grrrrrrrrr!

  23. May 13 mai 2010 at 22:57

    Dommage pour Waw il a lâché après les 4 premiers jeux.

  24. Franck-V 13 mai 2010 at 22:58

    Marrant le public qui siffle… il voulait un match de 4 heures…il est moins regardant sur les 0 et 1 de Nadal, pourtant :-) rhoooo

    Sur ce, allons voir Nénesse.

    • May 13 mai 2010 at 23:00

      where?

    • Coach Kévinovitch 13 mai 2010 at 23:01

      Mais ce n’était pas des sifflements de mécontentements.

      Quand même! Il y a suffisamment d’exemples de « mauvais esprit » du public de Madrid pour qu’on n’ait pas besoin d’en inventer.

      • Franck-V 13 mai 2010 at 23:03

        Ah oui, les sifflets servent d’hommage, c’est vrai.

        Bah non, rien à inventer, il suffit d’écouter.

    • Franck-V 13 mai 2010 at 23:01

      http://livevideo.betfair.com/?CID=&PLA=7778423511660653

      faut juste t’inscrire, fais vite car 6-5 Gulbis, là

      • May 13 mai 2010 at 23:20

        Merci, j’ai pu voir le tie break expess!

  25. Quentin 13 mai 2010 at 22:59

    66% de premières (6 aces), 23 W, 11 UE.
    Un très bon Fed mais pas d’opposition.
    Gulbis en fournira sans doute une plus intéressante.

    • karim 13 mai 2010 at 23:03

      Gulbis le tuera!!!

      • Valentin 13 mai 2010 at 23:18

        Ça ressemble à de la méthode Coué ça :)

  26. karim 13 mai 2010 at 23:05

    La vitesse de jeu à Madrid lui convient et lui permet d’accumuler des matches. A ce niveau une seule victoire en tournoi vous remet totalement dans le sens de la marche. Mais heureusement Gloubis est là, et demain fera une canas à Fed. Back to back slaughters on M1000.

    • karim 13 mai 2010 at 23:07

      Mais j’y pense Nalbide lui fait le coup aussi en 2007 avec Madrid et Bercy non? Et bien-sûr Nadal tout le temps sur terre battue entre 2006 et 2008.

      • Jérôme 13 mai 2010 at 23:09

        Non. Confère Hambourg 2007. ;-)

    • Franck-V 13 mai 2010 at 23:08

      Djokovic en 2009, bref, même Simon en 2008 et Murray… on peut laisser faire Nénesse peinard :-)

  27. Franck-V 13 mai 2010 at 23:06

    Héhé, Nénesse qui provoque le public quand celui-ci applaudit sa faute directe.

    Là, on entend bien aussi….les applaudissements, cette fois.

    • joseph 13 mai 2010 at 23:34

      :)

  28. Quentin 13 mai 2010 at 23:09

    Lopez sauve 2 balles de match pour décrocher le jeu décisif.

    • Quentin 13 mai 2010 at 23:13

      Pour se prendre un 7-0, c’était bien la peine!

    • Quentin 13 mai 2010 at 23:16

      Gulbis sympas pour les autographes, par contre.

      • Franck-V 13 mai 2010 at 23:25

        Oui, j’ai regardé la fin du stream rien que pour ça, c’est spontané, plein de fraicheurs, faut dire, des Lettons à Madrid, ça mérite une pause autographes et mains tapées.

  29. Antoine 13 mai 2010 at 23:33

    Très bon match du meilleur des 2 suisses, très équilibré jusqu’à ce que Fed fasse le break à 4-2 au premier; ensuite il continue au même rythme mais Stan baisse et lui prend à l’arrivée un jeu de moins que contre Nadal à Rome. Meilleur qu’hier Federer, un seul loupé: son premier jeu ou il se fait stupidement breaker et qu’il a du mal à récupérer au jeu suivant. Sa différence de niveau avec Estoril est sidérante..

    Demain Gulbis passe à la trappe: il va vite comprendre qu’il ne joue pas contre le même joueur qu’à Rome, va surjouer, faire trop de fautes, et perdra ce match..Cela étant, il a clairement changé de statut Ernests. C’est devenu un vrai danger public.

    Mis à part Fernando dont j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de son match, je me suis planté sur un autre match: Cilic, pourtant en forme jusque là, n’a pas fait le poids face à Ferrer.

    Pas de doute non plus à avoir sur le retour de la Murène: me bougre est bien là et on va voir ce qu’il vaut contre Ferrer demain. S’il le bat, c’est qu’il est vraiment bon. Cela ne m’étonnerait pas mais l’inverse non plus…

    • Elmar 14 mai 2010 at 00:08

      Oui, Gulbis devient plus qu’un simple tueur du dimanche. C’est un serial killer, avec la régularité que cela implique. Je suis impressionné par le bonhomme. S’il fait encore un bon Roland, on pourra clairement dire qu’il aura changé définitivement de statut.

  30. Alex 13 mai 2010 at 23:37

    Gulbis m’est apparu tel un modèle de solidité face à à Lopez,cet Espagnol atypique au jeu de rapide sans assurance tous risques, le double de fautes directes de Ernests 33 contre 17.
    Le Letton est un « dropshot maker » extraordinaire quand même,voire jusqu’à l’abus parfois,mais quel coup d’œil et touché côté revers principalement !
    Lopez a mieux joué le deuxième set mais est retombé dans ses travers (de gordo) dans le tie-break.Belle volée par moment ce joueur et beaux angles trouvés en coup droit.J’ai vu un slice de revers bien profond une fois assez étonnant aussi et une belle main en général,dommage qu’il fasse preuve de tant de générosité dans l’unforced,parce certains de ses ovnis volent encore…
    Le Letton,quoiqu’il fasse demain contre Fed,prouve qu’il se stabilise,qu’il canalise son talent progressivement,qu’il est loin le temps d’un ranking 98 !! (bon,ça peut revenir vite)..Et qu’il va faire un truc à Roland genre demi si Nadalito ne se retrouve pas sur son chemin trop tôt…

    • Franck-V 13 mai 2010 at 23:45

      Avec au moins un 1/4 assuré à Madrid (180 pts), il passe déjà 25°, juste devant Almagro pour l’instant qui le suit de près (9 pts).

      Ces deux-là seront donc TS à RG, 1/16 théoriques pour les gros.

  31. Alex 13 mai 2010 at 23:40

    Ça sent le Nadal-Federer la revanche je vous dis ! Un an,c’est déjà trop…

  32. Alex 13 mai 2010 at 23:45

    Gulbis,je sens qu’il va faire un coup cette année,mode Safin 2000 ou mode Del Potro 2009…….on les ens venir ces trucs…….ou pas.

  33. Sylvie 13 mai 2010 at 23:58

    Je suis bien contente du match de Federer. Certes, on n’a pas eu une grosse opposition, Stan étant passé à travers, mais du côté de Fed c’était bon. Le jeu de jambes semble revenu, il est plus explosif, plus précis et surtout son ratio coups gagnants /fautes redevient décent. A Rome et à Estoril, il boisait, arrosait, était en retard dans ses déplacements, semblait mou, amorphe, ne tenait pas l’échange. Là, il y a eu quelques beaux rallies et il était solide en fond de court et bon en défense comme en attaque. Le revers a bien tenu. Maintenant, il faut voir si, poussé dans ses retranchements, il sera capable de garder ce niveau. Gulbis sera un très bon test. S’il passe, ça va aider aussi pour la confiance.

    Je ne m’avancerais pas pour les pronostics, je ne suis pas encore persuadée qu’il ait retrouvé de la constance même si cela fait deux matchs qu’il est plus convaincant.

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