Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

By  | 18 mars 2010 | Filed under: Légendes

Il glis­se le long des bâches en grand écart, se frap­pe le torse en grimaçant et ban­dant ses bi­ceps tous neufs, in­vec­tive ses ad­versaires et haran­gue la foule, il fait le show. Gaël Mon­fils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spec­tacle, pour son pub­lic avec qui il aime se sen­tir en os­mose ; spec­tacle qui se pour­suit en salle d’in­terview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est ex­pan­sif, généreux et souhaite donn­er be­aucoup, mais qu’a-t-il à donn­er de si extra­or­dinaire fin­ale­ment ?

Gaël Mon­fils est de ces per­son­nages hauts en co­uleurs qui ne lais­sent per­son­ne in­différent ; on aime – rare­ment si on se fie ar­bitraire­ment à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Non­obstant le mal bien français d’haïr d’amour les champ­ions hexagonaux, l’autop­roclam­ée « Monf » semble davan­tage l’objet de rail­le­ries et quolibets de son pub­lic par­fois lapidaire, que de di­thyram­bes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclara­tions mal­heureuses et pre­sta­tions calamiteuses raquet­te en main.

Le pre­mi­er para­doxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flam­boyant et dis­posant d’un ab­at­tage physique et d’une force de per­cuss­ion ex­cep­tion­nels, est qu’il se con­ten­te d’une tac­tique de re­miseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et pan­neaux pub­licitaires. Si un Gil­les Simon a l’ex­cuse d’un physique de criquet, Mon­fils possède de ce côté des atouts que lui en­vierait 99% du cir­cuit ATP, tant en vites­se, soup­lesse, puis­sance, qu’en end­uran­ce ou en qualité de frap­pe. Com­ment avec un tel ar­sen­al peut-il se re­pli­er dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à at­tendre la faute ad­verse ?

La réponse à cette ques­tion est toute sim­ple : le ris­que zéro et le mar­quage à la culot­te sont la panacée de tous les stratèges spor­tifs ac­tuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gas­quet, avec De­blick­er aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moon­balls et lifts himalayens, his­toire comme dis­ait son coach de « poser son jeu ». Mon­fils a suivi une évolu­tion un peu similaire, fruit d’un cal­cul froid et ration­nel : un jeu sécuritaire s’ac­quiert plus facile­ment et se main­tient plus durab­le­ment qu’un jeu of­fen­sif et à ris­que. Pour le spec­tacle le pub­lic sera prié de re­pass­er et les tic­kets ne seront pas re­mboursés.

Cette ére­c­tion de la non-défaite et de l’ac­harne­ment défen­sif en nor­mes stratégiques ne sont pas des no­tions nouvel­les. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cor­des de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défen­sifs Bad boys des De­troit Pis­tons qui ratiboisent le génie pro­lifique des Chicago Bulls de Jor­dan et éteig­nent la magie des Los An­geles Lak­ers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champ­ions du monde de foot en Al­lemag­ne il y a quat­re ans avec l’équipe la moins bril­lante de tous les temps.

Aujourd’hui les dernières citadel­les of­fen­sives s’écroulent et des his­toires comme celle du FC Bar­celone cuvée 2009 pre­nnent des al­lures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu ex­is­te en­core et sur­tout qu’il peut tri­omph­er. Le ten­nis a eu son Barça avec Feder­er, mais même lui l’archan­ge mag­nifique fait pâlir sur la fin l’aveug­lante lumière de sa flam­boyan­ce, happée par le trou noir des années qui pas­sent et des dif­ficultés crois­santes à franchir par l’of­fensive les Mur(ray)s de­vant lui dressés. Wolfgang Amadeus Feder­er a ouvert une épicerie at­tenan­te à sa salle de con­cert, réguliè­re­ment fermée.

Dans ces con­di­tions, Mon­fils suit l’évolu­tion logique du ten­nis ; avec son en­ver­gure, sa co­uver­ture de ter­rain, ses co­ur­ses fol­les, Gaël est Slider­man, le super héros dont per­son­ne ne rêve. Les bal­les mol­les et sans con­sis­tance, les échan­ges d’ac­tuaires à ris­que zéro entre re­v­ers con­sen­tants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les re­tours chopés en coup droit, Gaël nous fait visit­er au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logique­ment, pro­gres­se au clas­se­ment et frap­pe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait par­tie du reste). Comme Gil­les Simon ou leur modèle Mur­ray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de ration­nel. Ne pas per­dre, ne pas donn­er de point. Gaël Mon­fils est bien dans l’air du temps.

Il y a un fossé ab­yss­al entre la volonté de faire le spec­tacle et en­flamm­er la foule, et la tac­tique déployée sur le court pour y ar­riv­er. Le jeu défen­sif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un cal­cul stratégique, il dénote égale­ment un man­que de con­fian­ce dans son ar­sen­al of­fen­sif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sac­hant cap­able de co­uv­rir le ter­rain et plus en­core. A ce titre je re­tiens une image de l’ex­cellent documen­taire con­sacré par Canal+ aux nouveaux « Mous­quetaires », avec son coach Roger Ras­heed s’échinant même à l’entraî­ne­ment à es­say­er de le faire re­ntr­er dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La gran­de gueule bouc­li­er défen­sif con­tre une cer­taine timidité, voire un man­que de con­fian­ce en soi ?

Avec « La Monf » – son nom de scène je sup­pose – le spec­tacle a égale­ment lieu en salle de pre­sse. Dres­sez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rap­portera des sous. Mon­fils est ce qu’on ap­pelle un bon client pour les jour­nalis­tes, il parle be­aucoup et sans trop réfléchir, dans un refus can­dide et mal­habile de pratiqu­er la lan­gue de bois. Mon­fils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la généra­tion cail­lera qui est trop cool et s’en bat les bol­locks de l’es­tablish­ment et veut as­sur­er. As­sur­er au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un can­didat idéal au bon­net d’âne médiatique, ses déclara­tions étant rare­ment suiv­ies des vic­toires qui en légitimeraient le ton.

Com­ment ne pas se souvenir de son in­croy­able première ap­pari­tion à Roland-Garros lors de son match con­tre Guil­lermo Canas en 2005 ? La nouvel­le petite mer­veil­le du ten­nis français ar­rivait alors sapée comme un rap­peur, démarche chaloup­ée de tueur, œil du tigre qu’on de­vine seule­ment, la capuc­he de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la com­mis­sure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreil­les, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donn­er au pub­lic pour son ar­gent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ; pour qui ? Est-ce que ça a de l’im­portan­ce fin­ale­ment…

Le grand écart entre désir et réalité peut par­fois faire sourire. En al­lant plus en pro­fon­deur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show mas­que une réalité moins flas­hy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut cap­tiv­er, quels qu’en soient les moyens.

Les rap­pels à la réalité sont durs par­fois pour Mon­fils, d’autant plus qu’em­porté par son fol en­thousias­me, il se voit trop beau trop tôt, en témoig­ne l’épisode de sa défaite con­tre un demi Nadal au de­rni­er US Open, match qui l’avait re­nvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé im­men­se qui le séparait des tous meil­leurs. Avant le match c’était :

« Je ne fais aucun com­plexe physique. Je le pre­nds au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’im­pact physique. Il sait que je peux co­urir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan ten­nistique. Ce sera celui qui sera le plus ag­ressif, celui qui va mieux gérer les points im­por­tants. Ce sera ment­al, il est très fort men­tale­ment et je vais de­voir me mettre à son niveau voire mieux. »

Le con­stat après la re­ncontre don­nait :

« C’est vrai­ment dur con­tre lui. Même con­tre Fed (Ndlr : Roger Feder­er), je sors du match, je suis clean. Con­tre lui, ce sont de longs échan­ges avec une balle qui gicle, je tape la balle be­aucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je pro­gres­se physique­ment. »

Mais Gaël n’est pas un sim­ple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égare­ments lyriques. Son émo­tion lors de sa réhabilita­tion vic­torieuse au Grand chelem de Metz l’an de­rni­er en dis­ait long sur ce qu’il a pu vivre après sa pre­sta­tion d’anthologie face à Thiemo De Bakk­er en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de pail­le) quel­ques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauc­hemar. Ce jour-là con­tre le Batave, point de danse de Sioux, Mon­fils était ap­paru nu, fragile, écrasé par l’événe­ment. Après l’hal­lali, il ne s’en re­met­tait pas en salle d’in­terview, lui qui est « sup­posé » ador­er et vivre pour ce genre de défis et d’am­bian­ces :

« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une am­bian­ce chaude, avec un pub­lic un peu à dos. J’aime être at­tendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est re­venu et a été champ­ion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travaill­er. Si j’ai la chan­ce de faire un pro­chain match, il faut que je re­met­te tout de suite les pen­dules à l’heure. »

Vrai­ment ? La vic­toire à Metz son­nera comme une ab­solu­tion de cette contre-performance, une sor­tie vic­torieuse du con­fes­sionn­al. Il avait eu mal et était en quête de rac­hat auprès de ce pub­lic auquel il veut tel­le­ment plaire.

Metz avait lavé l’hon­neur du champ­ion, mais son solde de com­pte re­stait débiteur face à la Coupe Davis. La re­vanche sur cette com­péti­tion sera en­core une fois homérique et glorieuse, comme en témoig­nait son ex­plos­ion de joie lors de sa vic­toire tantôt con­tre un succédané de Kohlschreib­er au bout d’un match sans sus­pen­se. L’équipe de Fran­ce, aidée par la pre­sse, avait tenté de faire pass­er pour péril­leuse cette re­ncontre l’op­posant à une Al­lemag­ne en plas­tique, et ce succès logique ne fera pas pass­er des vess­ies pour des lan­ternes. On pour­rait d’ail­leurs craindre l’arrêt car­diaque pour Gaël en cas de vic­toire un di­manche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Mon­fils joue petit, Mon­fils gagne petit, mais Mon­fils parle et tri­omphe gros !

Mon­fils titré à Roland-Garros ? N’im­porte quel amateur de ten­nis en con­viendra, c’est poten­tiel­le­ment du domaine du pos­sible, quand on ne prend en com­pte que des données mécaniques et lais­se au ves­tiaire les con­sidéra­tions d’ordre psyc­hologique. Con­crète­ment ce n’est juste pas de­main la veil­le qu’il s’y im­posera ; mais qu’im­porte, le pub­lic ne de­man­de que de l’es­poir et du rêve, vibr­er pen­dant une di­zaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mous­quetaires et, en grand poète, le fait savoir en al­exandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa per­for­mance sans date de péremp­tion, comme Noah 1983 ou Zidane Fran­ce 1998.

Alors oui Gaël Mon­fils est vain et ir­ritant ; oui il n’a rien gagné de re­mar­qu­able qui en tout cas ex­cuserait son at­titude par­fois cavaliè­re voire ar­rogan­te. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des mill­ions qui rêve de gloire à la Paris Hil­ton, pas de re­con­nais­sance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas in­utile qui s’inscrit par­faite­ment dans son époque. Si jouer au doc­teur avec DJ dans une pis­cine en plas­tique et sous l’œil des caméras per­met à une dan­seuse de strip d’accéder au statut de star et oc­cup­er les médias pen­dant deux ans, re­mport­er les tour­nois de Sopot et Metz de­vrait re­ndre pos­sible une entrée au Hall of Fame du ten­nis. Je suis avec toi Gaël.

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584 Responses to Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

  1. Oliv 20 mars 2010 at 20:54

    56% de première balle avec 86% de points gagnés derrière pour Ljubicic. S’il tapait ses secondes comme des premières, cela lui donnerait un pourcentage théorique de 48% de points gagnés derrière sa seconde. Bien meilleure que son horrible stat de 18% du premier set ! Conclusion, le cursus scolaire des joueurs de tennis ne contient pas assez de mathématiques !!

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:10

      ljubi a le défaut de ne pas savoir taper une seconde, j’ai passé la finale de bercy 2005 ljubi/berdych avec mon pater qui pestait à tout va contre les 2è du croate ! il ne comprenait pas le principe que quitte à faire un 2è service in mais très attaquable avec une forte proba de perdre le point derrière, que le croate ne mise pas tout sur une grosse 2è… bref, jouer sa vie à quitte ou double en somme ! j’ai eu beau lui expliquer que ljubi n’avait pas le service de sampras, il voulait pas comprendre !

      ljubi est aujourd’hui trop lent, il fait encore de très bonnes choses et son revers est bcp plus solide que celui de fed par moments ! mais sur ce match avec le déplacement de nadal en comparaison, on sent les poid de ses 31 ans !

  2. Valentin 20 mars 2010 at 21:02

    Ivan a tombé le bandeau, le tournant du match?

  3. DIANA 20 mars 2010 at 21:08

    @ Jean: tu poses la question de la normalité de Fed (si j’ai bien compris, mais avec le sourire) : ce joueur est un précurseur, tant dans sa préparation physique, que dans la gestion de sa carrière. Et amoureux de l’histoire de ce sport comme personne, je ne doute pas un instant qu’il se soit inspiré de cette histoire justement pour optimiser sa carrière,pour l’envisager dans le long terme, et non pas tournoi après tournoi simplement. Il semble aujourd’hui que beaucoup s’inspirent de ce modèle ( Murray par exemple, mais Nole y vient), le seul réfractaire semblant être Nadal qui poursuit obstinément dans la direction que l’on sait.
    Federer est un « génie » dans le sens où il vit le tennis de l’intérieur,avec une spontanéité que je ne ressens pas chez ses poursuivants.

    Il a, récemment, évoqué Nadal en déclarant qu’il reviendrait très fort, au moment où l’Ibère, il faut bien l’avouer, était au fond du trou. Beaucoup, sur les forums, dans la presse, ne voyaient plus que par Nole, Murray, Del Potro etc.. et pourtant,Nadal semble bien aujourd’hui en mesure de reconquérir au minimum sa place de dauphin. Pendant que les 2, 4 et 5 traînent la patte.

    Rappelez-vous,quand au début 2009 je crois, seuls 10 points séparaient Fed et Nole : la place de n° 2 semblait sacrément compromise pour le Suisse, et pourtant, il en a ri et ne s’est fait aucun souci : à juste titre. Il avait, depuis longtemps, perçu les fragilités du Serbe.

  4. DIANA 20 mars 2010 at 21:11

    dans 1/2 h maxi, le match est torché.Alors, Marie-Jo, n’avais-je pas raison?

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:20

      sans doute, mais je ne vends jamais la peau de ljubi avant de l’avoir battu… question de respect quand même !

  5. Oliv 20 mars 2010 at 21:22

    J’ai l’impression qu’ils peuvent jouer 2 mois et demi sans que Nadal ne perde son service. Il a une telle marge dès que le point s’installe.

    • Valentin 20 mars 2010 at 21:40

      Oliv’, je te comprends, sache que je suis avec toi, j’ai fait la même bourde avec Ljubi-Djokovic y a deux semaines, Nadal vient de se faire breaker, ne jamais jamais prédire que quelque chose est définitif.

      • Oliv 20 mars 2010 at 21:46

        Merci me sens moins seul.

  6. Oliv 20 mars 2010 at 21:39

    Evidemment il suffisait que je dise ça pour qu’il se fasse breaker !

  7. Pat 20 mars 2010 at 21:43

    Sympa Ljubicic, il profite de la mi-temps du rugby pour breaker !

  8. Oliv 20 mars 2010 at 21:44

    Question pour les encyclopédies du site. Avez-vous souvenir d’un tournoi où les n°1, 2, 3 et 4 sont là mais aucun ne le gagne ?

    • Jean 20 mars 2010 at 21:48

      Il y a certainement beaucoup. Je ne me souviens pas que quelqu’un manque à l’appel quand Becker gagne son premier Wim.

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:49

      de tête, sur les années 2000 djoko à miami en 2007, nalbide pour son doublé madrid-bercy…

    • Franck-V 20 mars 2010 at 21:52

      y’en a plein, Wilander RG 82, Chang 89, Johannson AO etc etc

    • Oliv 20 mars 2010 at 21:54

      Pas si fréquent que ça quand même.

  9. Valentin 20 mars 2010 at 21:44

    Et voilà set Ljubi, franchement il vient de nul part mais Rafa a eu un petit coup de moue, Ivan a pas fait grand chose faut bien le dire à part bien servir.

  10. DIANA 20 mars 2010 at 21:44

    Il a un petit coup de mou Nadal : de 65%, il est passé à 48 % de 1ères dans le second, ce qui est assez peu fréquent chez lui.Et voilà, le papy qui me fait mentir avec un set en poche. Désolée Marie-Jo, j’étais certaine que Nadal allait se balader sur ce match. Mais les papys semblent vouloir faire de la résistance.

  11. Marc 20 mars 2010 at 21:46

    Quel(s) styliste(s) sous hallucinogènes ont créé la renu de Nadal, absolument hideuse ? Le short est un monument en tant que tel, et le mariage avec le T-shirt superbement à chier !

    A ce niveau de mauvais goût, on touche au sublime !

    Sinon, Karim et Jean ont bien pointé les frustrations et les limites (toutes relatives) de Murray et Nole : ce sont d’excellznts joueurs, mais qui se heurtent à des monstres en terme de condition physique (Fed & Nadal). Je trouve suicidaire d’essayer de s’aligner sur eux, ils feraient bien mieux tous les deux de faire évoluer leur tennis vers l’avant, pour mener le jeu, raccourcir les échanges…

    Djokovic a le jeu pour, il a des bons coups d’attaque, c’est mentalement qu’il ne suit plus, et changer de geste au service alors que c’était un points fort, c’est suicidaire.

    Quant à Murray, je rejoins Jérôme : sans coup droit fort pour dicter le jeu, il faut soit être un dieu au filet comme l’était Edberg, soit être un champion de la défense, un peu comme Wilander, qui lui a vu qu’il ne gagnerait plus rienn sans faire évoluer son jeu vers l’avant : cela lui a permis de faire un petit Chelem en 88…mais ce jeu épuisant, car sans coup fort permettant de gagner le point en 2 coups, l’a conduit à arrêter très tôt…

    Et je ne vois pas comment un Gasquet pourra faire quelque chose avec son coup droit catastrophique…

  12. DIANA 20 mars 2010 at 21:51

    Et break d’entrée sur service Nadal, que pasa ?

  13. Elmar 20 mars 2010 at 21:52

    J’ai jamais vu Nadal commettre autant de fautes. Il semble gêner par le vent.

    • DIANA 20 mars 2010 at 21:53

      Il ne l’était pas l’an dernier face à Murray, et pourtant, c’était bien pire qu’aujourd’hui, non?

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:55

      surment pas elmar , au début du match il jouait bien mieux que ljubi, qui il faut le dire tient bcp mieux l’échange depuis le 2è set.

      • Elmar 20 mars 2010 at 22:05

        Je parlais de cette fin de 2ème set et du premier jeu du 3ème où il fait pratiquement que des fautes directes en longueur.

  14. Oliv 20 mars 2010 at 21:52

    Dire que j’ai hésité à prendre Ljubicic dans ma team et que j’ai finalement pris Kholi !

  15. MarieJo 20 mars 2010 at 21:53

    mais il fait quoi le nadal ? quel jeu tout pourri :(
    on va bien voir si le vieux ljubi est si vieux que ça !
    vamos !

  16. Djita 20 mars 2010 at 21:54

    Alors là, je ne pensais qu’il lui prendrait un set. Mais Nadal va hausser le niveau de suite.

  17. Elmar 20 mars 2010 at 21:57

    Ivan vient de rendre son jeu à Rafa. Niveau de jeu assez faible. J’ai vraiment la sensation que le vent s’est levé, mais c’est difficile à dire sur le stream.

    • Elmar 20 mars 2010 at 21:59

      Ca semble plus facile de jouer quand on est au fond de l’écran…

    • DIANA 20 mars 2010 at 22:03

      Un peu de vent, mais sans plus : pas plus que les jours précédents, et nettement moins qu’en finale l’an dernier.

  18. DIANA 20 mars 2010 at 21:57

    Ca y est, il se reprend, on a de l’orgueil ou on n’en a pas. Ouf, il en a !!

  19. Franck-V 20 mars 2010 at 22:06

    J’ai un stream tout décousu, sûrement autant que ce match…

    Si Nadal a retrouvé son jeu et son physique, c’est pas encore ça niveau confiance on dirait, mais n’oublions pas que Ivan était bien revenu à Shanghaï avant d’abandonner.

  20. Elmar 20 mars 2010 at 22:10

    Ivan qui gagne un point avec ne défense à la Nadal… on aura tout vu!

  21. Oliv 20 mars 2010 at 22:17

    Je ne serai pas étonné que Nadal est une petite gêne physique. Il est quand même moins frinquant que juqu’au milieu du second set.

  22. Guillaume 20 mars 2010 at 22:18

    Rien à voir mais pour ceussent que ça intéresse à l’Odyssée Jarkko Nieminen et Florian Mayer, qui ont pas mal été choisis en Cat4, vont jouer des finales demain

    Oui j’en suis réduit à suivre ça vu que moi tous mes gars ont dégagé avant les quarts à Indian Wells.

    • Nath 20 mars 2010 at 22:27

      Idem, j’ai constaté la défaite de Leo aujourd’hui, mon dernier survivant, merci de ta réponse au passage au bureau des réclas.

  23. Elmar 20 mars 2010 at 22:26

    Mon stream fonctionne plus. Snif.

  24. Sylvie 20 mars 2010 at 22:32

    Ivan s’accroche. Mais ça va être dur

  25. David 20 mars 2010 at 22:47

    Ivan le terrible !!!!!

  26. David 20 mars 2010 at 22:47

    Magnifique tie break du croate !

  27. fieldog 20 mars 2010 at 22:47

    Énorme Ljubicic!

    Et nouvelle désillusion pour Nadal…

  28. Elmar 20 mars 2010 at 22:48

    Ivan-le-terrible l’a fait. Et de belle manière dans ce tie-break! Chapeau.

    Celui qui se frotte les mains, c’est Rog’, bien calé dans son fauteuil, qui voit le record de Pete se rapprocher un peu plus.

  29. Valentin 20 mars 2010 at 22:48

    Il l’a fait!!! Bravo Ivan, jusqu’à 4/4 deuxième set on croyait à la boucherie mais il a tenu et Nadal a craqué! Quelle idée elle était bonne de prendre Ivan dans ma team!! Antoine je t’aime! (sais pas pkoa je dis ça mais bon Grand chelem plus qualif’, hourra!)

    • Elmar 20 mars 2010 at 22:50

      Je sais plus sûr quel jeu du 2ème, il est mené 0-40; il revient et sauve encore une autre balle de break dans le jeu… Il revient de loin.

      Concernant Nadal, ce qui est surprenant c’est qu’auparavant, quand c’était serré… toujours il gagnait. Maintenant, dans les matchs aux couteaux, il sort le plus souvent vaincu.

  30. Pat 20 mars 2010 at 22:49

    Super Ljubicic, j’ai bien fait de mettre 1000 euros sur lui (mince j’ai oublié de valider mon pari !)
    Sur un forum de connaisseurs comme ici, quasiment personne ne lui donnait une chance.
    Les matches de tennis se jouent sur le terrain et pas sur le papier et c’est tant mieux !

  31. Sylvie 20 mars 2010 at 22:49

    Incroyable ! Bravo Monsieur. Quel maître Zen cet Ivan.

    En revanche, grosse déception pour Nadal qui avait quand même un tableau ouvert.

  32. Cochran 20 mars 2010 at 22:50

    Je n’ai vu que le dernier set, malheureusement, mais j’ai trouvé les 2 très solides. Très très heureux pour Ivan qui accroche une finale de M1000, en espérant plus. Après tous ses pépins physiques, ça fait plaisir de le revoir à pareille fête. J’avoue que je n’avais pas misé sur lui sur cette demie, mais je suis content de m’être trompé.
    Pour Nadal, je ne pense pas que ce soit vraiment une désillusion. Comme d’autre, il revenait de longues semaines sans jouer et n’a pas été ridicule sur ce tournoi, au contraire. Par contre la course au points s’annonce délicate et surtout décisive pour le tableau à RG.

    Come on Ivan !

    • MarieJo 20 mars 2010 at 22:56

      je pense que le titre sera pour roddick ou soderling quand même…
      bon rafa peut se venger en gagnant le double un peu plus tard, mais c’est une maigre consolation :(

      pour la course aux points, pas sûr que fed soit gagnant en retrouvant nadal dès les 1/4 dans son tableau ;)

      • Cochran 20 mars 2010 at 23:00

        ça dépend si d’ici RG il en prend suffisamment pour amortir une éventuelle défaite plus tôt que prévu. Mais je n’y crois pas, même contre Rafa :p

  33. MarieJo 20 mars 2010 at 22:51

    merde… nadal a laissé filer le match dans le 2è ! he oui ce bon vieux briscar de ljubi est en finale à IW, je pense que si qqu’un a misé un bifton sur lui c’était bien rentable vu la côte !

    memo à diana : ne jamais vendre la peau du ljubi avant l’heure ça porte la poisse !

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