France – République Tchèque : l’avant-match

By  | 12 septembre 2014 | Filed under: Coupe Davis
Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tab­leaux des In­ter­nationaux de Fran­ce

Un ralen­tisse­ment, voire une re­spira­tion : dans le rythme effréné du calendri­er in­ter­nation­al, la Coupe Davis mar­que une tem­poralité différente, moins pressée, moins ur­gente. Les ras­semble­ments durent huit à dix jours (plus qu’un tour­noi ATP), les matchs trois (moins qu’un tour­noi ATP). En­tretemps ? Be­aucoup d’entraî­ne­ments, des con­fér­ences de pre­sse et tout un décorum bien précis. Il­lustra­tion par l’exem­ple, avec la demi-finale op­posant la Fran­ce à la Répub­lique Tchèque, du 12 au 14 sep­tembre à Roland-Garros.

Mardi 2 sep­tembre : Et les nominés sont…

Sym­bolique­ment, c’est à ce mo­ment que débutent les demi-finales, dix jours avant les pre­mi­ers matchs, lorsque les capitaines com­muniquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, de­puis la zone des joueurs de l’US Open, Jaros­lav Nav­ratil dégaine le pre­mi­er et an­non­ce sans sur­pr­ise Tomas Be­rdych (7e mon­di­al), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vese­ly (75e). Ar­naud Clément répond quel­ques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tson­ga (10e), Ric­hard Gas­quet (14e), Gaël Mon­fils (24e), Juli­en Be­nneteau (28e) et Gil­les Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maxim­al de joueurs auto­risé par le règle­ment (des cinq, seule­ment quat­re pour­ront en­suite en­tr­er en jeu), afin de s’offrir des com­binaisons multi­ples, en sim­ple comme en doub­le. Le quatuor tchèque, bien hié­rarchisé auto­ur du noyau dur com­posé de Be­rdych et Stepanek, sous-tend en re­vanche une uni­que in­ter­roga­tion : sur terre bat­tue, Nav­ratil ten­tera t-il le pari Rosol en sim­ple, à la place de l’emblématique Stepanek ?

Mercredi 3 sep­tembre : De Flush­ing Meadows à Roland-Garros

L’avan­tage du capitaine resté « fit » suite à ses lon­gues années de haut niveau, c’est qu’il peut end­oss­er toutes les cas­quet­tes. A peine at­terri le lundi, en pro­venan­ce de New York, Ar­naud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquet­te pour ser­vir de sparring-partner à Juli­en Be­nneteau. Ne man­quait que son légen­daire ban­dana à « la Clé », pro­tagonis­te vic­torieux de la dernière af­fiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Be­nnet » est le pre­mi­er sélec­tionné rentré à Paris, après ses défaites au pre­mi­er tour en sim­ple et en doub­le à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, com­men­te le vain­queur du doub­le de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus ter­rible à en­caiss­er. Le plus dur, c’est le chan­ge­ment de sur­face, et le fait de se réhabitu­er à la terre bat­tue après le gazon et le dur américain. Il faut re­prendre tran­quil­le­ment, sans forc­er, juste pour re­prendre des mar­ques sur terre et prévenir la bles­sure. On mon­tera petit à petit en puis­sance. » Arrivé en cours de journée, Ric­hard Gas­quet s’est quant à lui con­tenté d’un décras­sage à vélo en com­pag­nie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de Fran­ce. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront re­joints par Jo-Wilfried Tson­ga, Gil­les Simon et fin­ale­ment Gaël Mon­fils.

Di­manche 7 sep­tembre : Tu tires, tu poin­tes ou tu plom­bes ?

Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapide­ment les épaules, sautil­le deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauf­fe­ment : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraî­ne­ment. Tomas Be­rdych se prend en photo sur le Centr­al, tan­dis que le petit de­rni­er de l’équipe, Jiri Vese­ly, semble per­turbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, par­ticularité du Philippe-Chatrier. La re­pr­ise de con­tact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils con­cluent même leur séance par une par­tie de pétan­que im­provis­ée avec des bal­les de ten­nis, dans de lar­ges éclats de rires.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká spor­tovní / Pavel Lebeda)

Mardi 9 sep­tembre : Con­fér­ences de pre­sse et Ice Buc­ket Chal­lenge

« Si on gagne, on re­fait le Ice Buc­ket Chal­lenge à Jean Gac­hassin, mais cette fois au cham­pagne ! » Juli­en Be­nneteau est hilare alors que son par­tenaire de doub­le privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les re­joindre, Clément, Tson­ga, Gas­quet et lui, en tant que sparr­ing d’une séance de doub­le. Le matin, l’équipe de Fran­ce au com­plet a exécuté un défi Ice Buc­ket Chal­lenge sur la per­son­ne du président de la Fédéra­tion française de ten­nis, qui avait été nominé par son homologue américain.

Plus pro­tocolaire, voici venir l’exer­cice imposé des con­fér­ences de pre­sse. De­vant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin de­vant les télévis­ions. Ques­tions similaires d’une salle à l’autre, sur la re­ncontre à venir… et sur le coup de ton­nerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gil­les Simon est par­ticuliè­re­ment couru, lui qui a fail­li éli­min­er le futur vain­queur du tour­noi en huitièmes. Le Français re­fait l’his­toire avec mal­ice : « J’aurais pu com­plète­ment chang­er l’issue du tour­noi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été dif­ficile d’enchaîner Be­rdych, Feder­er et Nis­hikori. »

Pour le reste, c’est de bonne guer­re, chaque équipe déploie des trésors d’imagina­tion en vue de re­jet­er sur l’autre ce satané statut de favori, vérit­able patate chaude du sport moder­ne. Ar­gumen­taire d’Ar­naud Clément : « Je con­sidère les Tchèques comme la meil­leure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé de­puis deux ans est ex­cep­tion­nel. Leurs résul­tats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités ten­nistiques. Quel­que chose les lie, un ob­jec­tif com­mun. » Et c’est vrai qu’il y a quel­que chose de fort en ce groupe ayant « pleine­ment con­sci­ence que l’on peut réussir quel­que chose d’ex­ception­nel en cas de troisiè­me vic­toire de suite : per­son­ne n’y est par­venu de­puis les États-Unis il y a très longtemps », soulig­ne Jaros­lav Nav­ratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quin­tuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 re­nvoie au Chal­lenge Round, quand le champ­ion était qualifié d’of­fice pour la fin­ale l’année suivan­te. Malgré cette per­spec­tive d’écrire une nouvel­le page dans le livre d’his­toire de la com­péti­tion, Radek Stepanek, fin­aud, trouve quant à lui le meil­leur ar­gu­ment pour accroch­er la pre­ss­ion aux sur­vête­ments de l’équipe hôte : « La Fran­ce est une gran­de équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée de­puis longtemps. Ils doivent être affamés. »

Mercredi 10 sep­tembre : Mon­fils, le contre-la-montre

Gil­les Simon et Gaël Mon­fils sont décidément in­sépar­ables. Comme la veil­le, les deux potes, peu con­nus pour leurs af­finités avec le doub­le, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de Fran­ce, Li­onel Roux. Bril­lant quart de fin­alis­te à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël man­que de tonus et on peut com­pt­er pas moins de trois am­poules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisi­en semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précaution­neux, son « petit Gilou », comme il le sur­nom­me af­fectueuse­ment, lui suggère même à un mo­ment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Li­onel Roux in­ter­vient pour rap­pel­er à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de nais­sance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká spor­tovní / Pavel Lebeda)

Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses de­puis le re­tour sur terre en douceur de di­manche : Stepanek ter­mine exténué sa séance avec Be­rdych sur le Centr­al. Rosol et Vese­ly ont quant à eux tapé en­semble sur le court 3. Et sur les ter­res bat­tues asséchées par le sol­eil, les frap­pes à plat des cog­neurs tchèques jail­lissent aussi vite que sur dur. Des con­di­tions de jeu suf­fisan­tes pour facilit­er l’adap­ta­tion de joueurs n’ayant rien de ter­riens naturels – cela se voit dans leurs déplace­ments, un brin patauds ?

Le soir, c’est le tradition­nel dîner donné en l’hon­neur des deux for­ma­tions. Co­stume de rigueur pour une croisiè­re le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ul­time temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus ter­mineront leur soirée en vib­rant de­vant l’équipe de Fran­ce de bas­ket, auteure d’un ex­ploit face à l’Es­pagne en quarts de fin­ale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui ex­ul­taient, cette fois en foot, suite à la vic­toire des leurs sur les Pays-Bas en éli­minatoires de l’Euro 2016, sur un but in­scrit à la 91e minute…

Jeudi 11 sep­tembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines ab­at­tent leurs car­tes

Un enjeu fort, un cadre hors nor­mes et deux équipes au grand com­plet… Le musée de Roland-Garros ac­cueil­le la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Jour­nalis­tes français et tchèques, re­présen­tants de la fédéra­tion in­ter­nationale – le président Fran­cesco Ricci Bitti en tête –, des spon­sors et de la ville hôte, on frôle les deux cents per­son­nes. Le cérémoni­al est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs in­dividuel­le­ment et an­non­ce l’iden­tité des numéros 1 et 2 de chaque for­ma­tion. Puis le tirage est ef­fectué par une main in­nocen­te – ici le pre­mi­er ad­joint de la Ville de Paris, Bruno Jul­liard. Mais on est le droit de privilégi­er l’originalité : en 2012, pour un quart de fin­ale Fran­ce – États-Unis à Monte-Carlo, la fédéra­tion loc­ale avait visé juste en in­vitant Yan­nick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olym­piques.

Le point pre­sse qui s’en­suit est en­tiè­re­ment dédié aux choix tac­tiques re­spec­tifs. Les Français sont logique­ment invités à réagir à la sélec­tion de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tson­ga ne se montre pas sur­pris : « Radek a été un ac­teur fort de leurs cam­pagnes vic­torieuses mais il com­m­ence à avoir moins de résul­tats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de chang­er des choses. » Les tri­colores, eux, se préparent poten­tiel­le­ment à re­faire le coup du quart de fin­ale con­tre l’Al­lemag­ne : Gaël Mon­fils a droit à deux jours d’entraî­ne­ment sup­plémen­taire, en vue d’entr­er en lice en cas d’hypothétique cin­quiè­me match décisif. « Je ne me sen­tais pas très bien pour jouer dès vendredi, ex­plique t-il. Et Ric­hard a plus souvent battu Be­rdych que l’in­verse… C’est un choix d’équipe. La re­ncontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »

Très pro­gres­sive au fil de la semaine, la montée en puis­sance de la re­ncontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quel­ques de­rni­ers en­traî­ne­ments à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.

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586 Responses to France – République Tchèque : l’avant-match

  1. Patricia 13 septembre 2014 at 15:26

    Ouais, Pataud se sort les doigts, clairement. Et Jo se place en maillon faible.

    • Antoine 13 septembre 2014 at 15:29

      Et le problème en double, c’est que c’est l’équipe qui a le moins bon des 4 qui perd très habituellement le match..là, le moins bon, c’est clairement Jo…

  2. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:26

    Encore une volée pleine de vice de steppy pour conclure ce premier jeu.

  3. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:31

    Tsonga est clairement à la rue maintenant.

  4. Patricia 13 septembre 2014 at 15:33

    Oh le foirage de Jo sur ce smash !
    ce con de Chamoul qui parle de « cette équipe qui manque un peu », tu parles !

    2BB, une 2è…. pas utilisée, une 1è pour une fois, Richard sans rien faire d’extraordinaire sauve le truc, 40A.
    Faute de Jo malgré sa 1è, BB..
    Ah, quand même ! un service gagnant, pas trop tôt !
    Et une grosse 1è, balle de jeu.

    Ouais, bien jugé !

    C’est sûr que Jo à moins de 50% de premières, c’est pas aidant.

  5. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:36

    Le problème ç’est que c’est pas Richard qui va oser le secouer. J’espère que Clément va y arriver lui parce que sinon ça va vite se terminer. Et pour demain ça risque d’être tendu si Pataud se remet dans le coup.

    • Patricia 13 septembre 2014 at 15:37

      Exactement, ils sont en train de régler Pataud, là.

  6. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:39

    Richard commence a baisser les yeux. On dirait qu’il n’y croit déjà plus. Et double faute de richard…

  7. Antoine 13 septembre 2014 at 15:41

    Bon, ils ont réussi à ne pas se faire breaker d’entrée, c’est déjà ça…Jo n’est vraiment pas un joueir de double. Il joue en double comme en simple en balançant au service. Si le service ne marche pas, il est tout de suite en difficulté. Je me demande vraiment s’il ne valait pas mieux faire jouer Julien à sa place..

    • Patricia 13 septembre 2014 at 15:46

      Il est là pour le moral de Richard, et pour mettre des 1è.

  8. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:43

    Tsonga réussi l’exploit d’entraîner Richie au fond du trou. 2eme double faute. Heureusement que Pataud foire aussi ses retours. Par contre Steppy est toujours bien là lui.

  9. Patricia 13 septembre 2014 at 15:45

    Ah, enfin du joli de Jo, beau geste de smash qui coupe la trajectoire !

    PUis une 1è, encore bien joué de Jo, Richard en profite pour sauver la 1è BB.

    Ils prennent des risques pour revenir à égalité.
    Mais dès que la 1è ne passe pas…. encore une BB.

    Allez, une 1è, égalité !

    Mince, joli retour sur la 1è de Richard, 4è BB !

    Merci Berdych, malgré la 2è balle de Richard, égalité.
    B onne 1è, balle de jeu;…

    Bien tenu, heureusement il a joué sur Pataud !

  10. Antoine 13 septembre 2014 at 15:45

    2-2..ils s’en tirent bien mais ils sont menacés tout le temps maintenant..6 balles de break sauvées en 2 jeux..

  11. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:46

    Richard sauve les meubles de justesse. Pataud a quand même offert ce jeu aux français. Espérons qu’il continue à donner pour éventuellement les remettre dans le match.

    • Patricia 13 septembre 2014 at 15:49

      Oui, heureusement Pataud n’est pas très tranchant quand même.

  12. Patricia 13 septembre 2014 at 15:49

    Ah, super retour de Jo, une BB !

    Ca fait du bien, ça !
    Oh la moule, super Jo lèche la ligne !
    la mouuule ! : D

    • Patricia 13 septembre 2014 at 15:50

      Pardon, l’opportunisme, le réalisme comme on dit maintenant ! ^^

  13. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:49

    Coup très chanceux de Tsonga qui permet de prendre pour la première fois le service de Radek. Je me demande si Tsonga n’a pas intérêt à rester au fond.

    • JoAkim 13 septembre 2014 at 15:50

      C’est encore là qu’il a le plus de chance de faire des points.

  14. Antoine 13 septembre 2014 at 15:50

    Break pour l’équipe de France ! A rebourd des jeux précédents..

  15. Patricia 13 septembre 2014 at 15:51

    Allez JO, par pitié, un peu d’air au service maintenant !

  16. Babolat 13 septembre 2014 at 15:52

    Iron Maiden dans les tribunes ? Certainement pour encourager Stepanek… « the number of the beast » ou Gasquet « prodigal son » ?

  17. Patricia 13 septembre 2014 at 15:52

    Très bon smash de Richard, effectivement Jo du fond paraît plus à sa place.

  18. Patricia 13 septembre 2014 at 15:53

    allez, jeu blanc, Richard solide, Jo meilleur, on souffle !

  19. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:53

    Break confirmé. Clément a haussé le ton au dernier changement de côté. Tsonga a l’air de sortir de la sieste…

  20. Antoine 13 septembre 2014 at 15:53

    Ça a l’air de les avoir bien relancés, ce break contre le cours du jeu..

  21. Patricia 13 septembre 2014 at 15:55

    Retour très long de Richard mais énorme passing de berdych.
    A part ça, rien, deux fautes en retour, jeu blanc.

  22. JoAkim 13 septembre 2014 at 15:55

    Le capitaine tchèque n’a pas besoin de mettre de laque… pas un cheveux ne bouge.

  23. Skvorecky 13 septembre 2014 at 16:00

    La volée la plus disgracieuse de l’histoire?

    Par Tsonga. Et elle est gagnante!

    • Patricia 13 septembre 2014 at 16:01

      Je me disais « Couilles de mammouth, certes, mais patte de mammouth itou ! »

  24. Patricia 13 septembre 2014 at 16:00

    Avec le concours de plus de 1è balle, ça va mieux depuis deux jeux de service.

  25. JoAkim 13 septembre 2014 at 16:01

    Richard bétonne, Tsonga s’accroche, Steppy distille, Pataud continue les réglages… Le break tient toujours….

  26. JoAkim 13 septembre 2014 at 16:03

    Mérou tranquille sur son service. Tsonga va servir pour le set… Autant dire que ça va pas être de tout repos.

  27. Patricia 13 septembre 2014 at 16:04

    Pendant ce temps, je vois que les Suisses ont pris l’avantage, déjà 3 sets de joués.

  28. Patricia 13 septembre 2014 at 16:05

    Eh ben Richard, tu vas pas faire pipi, toi ?

    • Skvorecky 13 septembre 2014 at 16:08

      Il préfère tergiverser, livré à lui-même sur sa chaise.

  29. JoAkim 13 septembre 2014 at 16:06

    Steppy, Pataud et Tsonga quittent le court. Le premier a l’air d’avoir un problème. Les deux autres ont besoin de pisser.

    • Skvorecky 13 septembre 2014 at 16:08

      Ce sont des petites natures. Quand Llodra avait envie de pisser au milieu d’un double, il ne prenait pas de pause, lui!

  30. Antoine 13 septembre 2014 at 16:06

    2 sets à 1 pour Stan et Chuidinelli..à un set de la qualification..

  31. Antoine 13 septembre 2014 at 16:09

    Pas sur qu’il ait quoi que ce soit le vieux renard…pause kiné à un moment opportun ?

  32. Sam 13 septembre 2014 at 16:09

    Par contre, faut apprendre Les lacs du Conemara avant d’aller à Lille.

  33. JoAkim 13 septembre 2014 at 16:10

    Radek doit avoir une ouïe très enflammée… Ca dure.

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