Un petit Retour vers le futur à travers la traduction d’un entretien croisé Melzer/Thiem pour le Red Bulletin (gratuit sportif autrichien) datant de début 2012.
Je vous propose de faire plus ample connaissance avec le dernier ‘Attendu au Tournant’ qui paillette mon début d’année tennistique 2014, tout en approfondissant vos impressions (sans doute un peu lointaines…) sur une gloire du tennis autrichien, grand pote de Roddick, dont le franc parler n’est pas sans évoquer le célèbre retraité US.
Jürgen Melzer a 30 ans et Dominic Thiem tout juste 18. Il est frais émoulu de sa dernière année chez les juniors qu’il clôture par une victoire à l’Orange Bowl, et prêt à en découdre dans une année 2012 qu’il démarre au 638è rang mondial.
Pour consulter l’interview originale de Stefan Wagner sur le site du Red Bulletin (première partie) – scannée par Thiem (en entier)
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Internet, Acné et Salami
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Voyez-vous Dominic réaliser une carrière comparable à la vôtre ?
Melzer : Absolument. Il a tout pour devenir bon.
«Bon », c’est-à-dire ?
Melzer : Tout, à partir du top 100. C’est la barre de la consécration pour un joueur de tennis.
Dominic, au Wiener Stadthalle vous avez joué Thomas Muster devant 8000 personnes, c’est l’expérience la plus fantastique que vous ayez jamais vécue ?
Thiem : En théorie certainement. Mais je crois qu’on ne peut commencer à savourer de telles situations qu’à partir du moment où l’on s’en est sorti quelques fois. Contre Muster, tout était « trop » pour que je sois capable de le savourer.
Melzer : Zapper l’environnement, c’était le mieux que tu puisses faire. A partir de là, il ne s’agit plus de plaisir. Il s’agit de gagner. Et ça, tu t’en es vraiment bien dépatouillé !
Jürgen, votre 1er match devant un public nombreux ?
Melzer : Pour moi aussi, à Vienne, une victoire contre l’Allemand Bürgsmüller… Tu es mesquin, ça fait un bail, je ne me rappelle quasi plus rien du match.
En 1999, vous étiez le tenant du titre junior à Wimbledon. Peut-on oublier le passage d’un cap pareil ?
Melzer : Je ne me rappelle pas tout. Mais en 2001, à Vienne, contre Santoro, ça c’est un truc que je ne risque pas d’oublier ! Je m’étais bien vautré parce que j’avais eu la riche idée avant le match de manger une pizza au salami. Un classique péché de jeunesse… à 4-4 dans le 3è set, la pizza est ressortie façon puzzle. Je me suis débrouillé pour gagner quand même, ma 1e victoire contre un Top 20.
En tant que junior, vous avez bien joué à domicile, mais plus par la suite, pendant longtemps. Comment ça se fait ?
Melzer : Il m’a fallu longtemps pour apprendre à gérer correctement l’atmosphère pour jouer « à la maison », tant les attentes étaient plus importantes. A cela s’est ajouté une sorte de traumatisme à Kitzbühel où, à cause de l’altitude, je m’étais senti incroyablement malade, et j’avais joué quelques matchs nullissimes. Ca m’a poursuivi.
Il y a un désavantage à jouer chez soi ?
Melzer : Tout à fait. A la maison, on en veut encore plus. Alors on se crispe, jusqu’à l’effondrement du système. Dieu merci, j’ai réussi par la suite à atteindre au moins la finale dans chaque tournoi autrichien, mais ça a pris du temps ! Et ma première finale à Vienne, celle contre Cilic, ce n’était que du bonheur. Celle-là, je l’ai savourée de la première jusqu’à la dernière balle.
Dominic, que pouvez vous apprendre de Jürgen Melzer pour votre carrière ?
Thiem : Ce que j’admire chez Jürgen, c’est qu’il ne se chie jamais dessus dans un match. Il joue l’attaque sans compromis, sans penser ne serait-ce qu’une seconde au frein à main. Je ne sais même pas s’il est équipé d’un frein à main. Ca m’en impose.
Vous avez apporté 3 questions pour Jürgen Melzer. La première…. ?
Thiem : … concerne les médias. Jürgen, tu lis encore chaque article écrit sur toi ?
Melzer : Je n’ai pas installé d’alerte Google, non. Mais grosso modo, tout le monde finit par lire ce qu’on écrit à son sujet.
Thiem : Il y a un moment où ça devient égal, ce qu’on écrit ?
Melzer : Non. Je suis déjà passé par un paquet de choses, des moments où les gens me cassaient, d’autres où l’on se faisait des montagnes à mon sujet. Mais quoi qu’il en soit, encore et toujours : parfois on a peur des articles, parfois on s’en réjouit. Ca m’a aidé de lire les journaux, en connaissance de cause, après des matchs normaux et pas après les plus lamentables – c’est là que tu peux voir si un journaliste s’y connaît, que tu peux te faire une meilleure idée. Mais le vrai problème de toutes façons, ce ne sont pas les journalistes. Ce sont les forums. Après une défaite, mieux vaut éviter d’y jeter un œil.
Et ça ferait quoi de s’inscrire sous un pseudo et de poster soi-même ?
Melzer : Inutile. Tu ne peux pas discuter avec quelqu’un d’anonyme. Par contre ce que j’ai fait, c’est de parler avec un posteur dont je connaissais le pseudo. Je me suis dirigé vers lui, je lui ai toqué sur l’épaule et dit : alors, maintenant, dis-moi en face ce que tu me reproches…
Thiem : Et ?
Melzer : ça a tourné en une discussion vraiment sympa !
Dominic, est-on plus à l’aise en tant que membre de la génération Facebook vis-à-vis des aléas de son image publique ?
Thiem : Le pompon, c’est quand quelqu’un a écrit après Vienne que je devrais mettre du Clearasil. Si je savais qui c’était, je ferai comme toi : aller le voir et lui demander des comptes.
Les copains d’abord
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Thiem : Comment se passe la vie des pros dans les vestiaires ?
Melzer : Tu t’entends bien avec pas mal de gars, avec beaucoup d’autres, c’est juste le contraire. Il y a même un mec qui pique des trucs depuis des années, des Ipods, des ordis, de l’argent, et on ne sait toujours pas qui c’est. Le principal de toutes façons, c’est de ne pas s’attarder sur le site. Tu dois te protéger de cette surexcitation permanente, les sites des tournois sont de grands bouffeurs d’énergie. Le mieux, c’est d’aller à l’hôtel, de t’allonger, de faire ta gymnastique dans le calme. Bon, ça fait un peu isolement carcéral, mon histoire… Oui, c’est un taf qui peut être assez solitaire.
Vous passez pour être l’un des rares qui soit parvenu à se faire de véritables amis intimes sur le Tour.
Melzer : Ce qui n’est pas facile, car chaque point faible que tu montres sera évidemment utilisé contre toi le jour suivant, sur le court. Néanmoins, j’ai besoin de ces amis pour ne pas devenir dingue dans ce cirque, j’ai besoin de gens avec lesquels je peux vraiment parler à cœur ouvert.
D’ailleurs, contre vos amis vous avez un bilan désastreux.
Melzer : 0 à 10 contre Andy Roddick. Et contre la Petzsche (Petzschner est son partenaire de double), pendant un bon moment je n’y arrivais pas non plus. C’est fonction de ton caractère, si tu parviens à prendre les choses avec légèreté pour jouer contre quelqu’un que tu apprécies. Si même contre eux, tu veux à tout prix gagner, alors il faut arrêter les singeries.
Est-ce qu’on se ménage un contrepoint à la vie du circuit ? Cherche-t-on des amis qui n’en ont rien à cirer du tennis ?
Melzer : En théorie, ce serait sûrement une bonne chose. Mais en pratique, tu en reviens toujours au fait que, l’un dans l’autre, le tennis est ton domaine d’excellence. Que se passe-t-il de spécial dans nos vies, en dehors du tennis ? Nos vies doivent tourner autour du tennis, sans quoi nous n’en serions pas là où nous sommes. Je pourrais faire le malin et parler des trucs qui m’intéressent par ailleurs, mais au final, le tennis c’est ma vie.
Avez-vous un bon ami qui ne s’intéresse pas au tennis ?
Melzer : Hmmm, non, aucun.
Dominic, qu’en est-il pour vous ?
Thiem : Les amis normaux, on les perd avec le temps.
Melzer. Pffff, quand on y réfléchit… c’est énervant de ne pas y arriver.
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Le haut du pavé, les bas-fonds
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Dominic, votre troisième question ?
Thiem : Djokovic, Nadal, Federer, Murray se détachent depuis un bon moment de tous les autres. Qu’est-ce qui les rend si bons ?
Melzer : Il n’y pas de secret. Chacun d’entre eux peut tout faire aussi bien que n’importe qui d’autre, et en surcroît vient se rajouter un truc spécial, pour chacun différent.
Federer, Nadal et Djokovic, tu les a déjà battus… Murray, pas encore. Comment ça se fait ?
Melzer : c’est le type de joueur qui m’annihile complètement. Murray joue avec ton tempo, te laisse t’épuiser à lutter, jusqu’à te rendre cinglé.
Thiem : Mais à l’Open d’Australie, il a commencé à jouer offensif pour la première fois.
Melzer : Pour la première fois, il a joué de façon à pouvoir remporter un tournoi du Grand Chelem…
Thiem : …. et toi, tu aurais pu gagner plus facilement contre lui.
Melzer : Sauf que pas de chance, c’est précisément pour ça qu’il ne jouerait pas contre moi de cette façon.
Des matchs comme la finale de l’Open d’Australie sont un régal pour les fans (parle pour toi NDT). Comme concurrent… ce n’est pas effrayant ?
Thiem : Je pense que tout d’abord, on doit se sentir drôlement bien, quand on est assis là, à se dire qu’on les a déjà battus.
Melzer : Hahaha, oui, d’abord ça. Mais on espionne, pour ainsi dire. On repère ce qui leur fait mal, sur le plan du jeu.
Thiem : Mais chez un Djokovic, il ne reste pas grand-chose à découvrir, non ?
Melzer : il faut pourtant regarder dans le moindre détail. Mais pour moi, par exemple, Hewitt contre Djokovic à l’Open d’Australie, c’était extrêmement intéressant. De voir comment quelqu’un qui a des possibilités de jeu amoindries peut quand même trouver un moyen de rester au contact.
Vous aimez bien regarder Hewitt parce qu’il joue mieux, au moment même où ses capacités sont diminuées ?…
Melzer : Ce qui me fascine, ce sont les solutions qu’il cherche, comment il les cherche. Des matches comme ça je les regarde avec un immense plaisir. Inversement, Federer contre Nadal, c’est pour moi ennuyeux.
Thiem : ..Ah ?…
Melzer : Comprenez-moi bien, leur tennis à tous les deux est fantastique, mais la construction du match est fade. Depuis 15 rencontres, c’est la même, inchangée, inflexible.
Dominic, vous, pendant l’Open d’Australie, vous étiez dans un Future, un tournoi pro de 3è division, en Israël. Est-ce qu’on ne se sent pas au mauvais endroit ?
Thiem : … Oui, on est planté là, en Israël, et c’est quelque part ailleurs qu’on entend les flonflons du bal.
Melzer : C’est également dur à gérer. En tant que bon junior, tu as joué les compétitions en Grand chelem, dans des beaux lieux, avec de nombreux spectateurs. Et paf, tu te retrouves tout à coup sur le court 37 en Israël.
Thiem : … Il y avait même des fissures à un endroit près de la ligne de fond.
Il existe des « trucs » pour passer rapidement au niveau supérieur, comme junior ?
Melzer : Et même un truc important, je crois. On joue très souvent, en tant que jeune joueur, pour satisfaire les attentes des autres, attentes concernant le développement de son propre jeu. Mais comme pro, tu dois piger que ce n’est plus sur ton potentiel que tu vas travailler, mais sur des expériences. Dominic, tu as lu le bouquin d’Agassi ?
Thiem : Oui.
Melzer : Il y a une phrase dedans, qu’un pro doit avoir chaque jour devant les yeux : « Tout ça c’est des conneries, tu dois seulement être meilleur un jour donné que le mec de l’autre côté du filet. » – Pour moi, c’est la meilleure description du tennis. Tu te démerdes pour gagner, c’est tout.
Qu’est-ce qui attend Dominic, quand il aura laissé les Futures derrière lui ?
Melzer : Les Challengers, et là tout est déjà plus agréable. Tu as l’accueil, une bonne organisation, des ramasseurs de balles et tutti quanti. Et il y a des tournées de Challengers sympa, comme la Sud-américaine, c’est aussi un plaisir de voyager.
« Plaisir » et « Voyage », les joueurs pro les placent rarement dans la même phrase.
Melzer : Je suis à présent dans le dernier quart de ma carrière. Les voyages, je pourrais laisser tomber tout de suite. Même ado j’avais peur de l’avion, et aujourd’hui je me sens toujours vaseux au décollage et à l’atterrissage. Rentrer à la maison après 24 heures d’avion, défaire tes paquets, laver, refaire tes paquets, repartir le jour d’après, ça déchire.
Thiem : (rire) Ah, moi la lessive, heureusement c’est maman qui s’y colle.
Qu’est-ce qui a le plus changé en douze ans dans le tennis ?
Melzer : Les raquettes Babolat étaient révolutionnaires – mais seulement pour ceux qui ont grandi avec cette technologie. Quand on n’a pas grandi avec, ce n’est même pas la peine d’y toucher. Les balles et la surface ont changé, à l’extrême. A mes débuts, tout était rapide comme l’éclair. Les courts sur lesquels nous avons joué ensuite en 2004, 2005, 2006, c’était comme du papier de verre, et d’une lenteur à l’avenant.
Thiem : Et la dimension athlétique ? C’est là que j’ai mes principales faiblesses.
Melzer : La dimension athlétique est devenue extrême, l’intensité est incroyable. Dans les 100 meilleurs, tu trouves à peine deux personnes qui ne sont pas intégralement entraînées à fond, et les deux sont des talents hors-norme.
Thiem : Nalbandian…. ?
Melzer : … oui, et Baghdatis. Le tennis est devenu un sport où la condition physique est cruciale. C’est d’ailleurs pour ça, je pense, qu’il est si dur de percer pour les jeunes, parce qu’un pareil niveau de condition physique impeccable, tu ne peux le construire qu’après des années et des années. Il n’y a pas non plus de coureurs de marathon âgés de 22 ans.
Ca signifie que les jeunes joueurs…
Melzer :… ont plus de temps. On doit être plus patients avec eux qu’on ne l’a été pour nous.
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J’ai l’impression de voir un nouveau Rafa à ce tournoi. Rien à voir avec celui de la semaine dernière. Ça fait plaisir.
Il va remporter le tournoi.
Deux commentaires en direct pour le Nadal – Raonic. Encore moins que pour un Struff / Thiem au challenger de Novossibirsk.
Certains joueurs passionnent les foules 15loviennes !
Encore heureux, on n’est pas sur le live d’Eurosport ^^. Mon Grand Struff continue d’ailleurs son chemin à Guadalajara. Il bat Velotti puis Pierre Hugues Herbert. Ya eu pleins d’éliminations des TS (notamment la 1 (De Schepp’) et la 2 (Ebden), du coup Struff se retrouve TS2, 2 places derrières Brown (104 et 102ème). Ce tournoi est à sa portée !
Il lui faut de la confiance avant de frapper un grand coup contre la France en CD en mode Riton 1991 ! Ils devaient avoir à peu près le même classement à l’époque d’ailleurs non ? Bon le contexte et la carrière n’est pas tout à fait la même mais que diable, Jan Lennard a de la ressource! Et il a un bien meilleur service que Riton.
C’est désespérant Colin. Je suis hispanophone (ou presque), j’ai vécu un an en Espagne, dans ce pays avec lequel j’ai des liens et que j’aime, mais je hais le tennis de ses meilleurs représentants. La vie tennistique est mal faite. Que n’avons-nous pas un Lopez surboosté vainqueur à Wimbledon, Un Verdasco encéphalo-greffé couronné sur dur ?
je croyais qu’il avait arrêté les encouragements intempestifs, surtout sur faute directe de l’adversaire sur moonball…à la fin du match on dirait qu’il vient de gagner le tournoi!!
On croirait voir le nadal de 18 ans?! tendu cette année le Rafa?
http://www.atpworldtour.com/Media/Video-Landing/*/Tennis/Media/Videos/Uploaded/2014/3/28/Miami-2014-Thursday-Highlights-Berdych-Nadal.aspx
« Le Nadal de 18 ans. » C’était le bon vieux temps: http://www.youtube.com/watch?v=N4t7Bdlck-U
Nadal, Miami, 18 ans ou presque, ça me fait plutôt penser à cela: http://www.youtube.com/watch?v=NEJJpfcxHAM
Eh bien mes aïeux, en voyant ça on se dit qu’il n’y a pas que Federer qui a fait évoluer son jeu vers plus de conservatisme avec le temps. Hormis le côté Rambo, cette fougue est presque belle à voir.
En l’honneur de Nadal le peine-à-jouir (opposé à Federer l’éjaculateur précoce, j’avais lu ça dans un article), je t’offre une séance d’onanisme avec un Rafa vierge de grands titres, Coach : http://www.youtube.com/watch?v=KivGo8S2ir8
Tiens, à propos du mini scandale d’arbitrage Djoko/Murray, un article de l’an passé investiguait déjà le manque de connaissance des règles des joueurs : http://www.usatoday.com/story/sports/tennis/2013/03/12/top-players-dont-know-the-rules-bnp-paribas-open/1980117/
Il y a encore plus marrant, dans un com sur le blog de Tignor, quelqu’un mentionne qu’il y a qq années, les frères McEnroe commentaient un match et que John avait dû recevoir les explications de son frère à ce propos. Il ignorait la règle, ce qui est quand même énorme.
Bah moi ça ne m »étonne pas tant que ça.
Ça fait 40 ans que je joue au foot, au tennis et au badminton, y compris en compétition, et il y a des tas de règles que j’ignore ou que j’ai oubliées.
Dans 99,9% des situations de jeu, les règles principales s’appliquent. Les autres règles ne s’appliquent quasiment jamais, donc, même si un jour, dans notre jeunesse, un entraîneur, un éducateur ou un arbitre nous les ont enseignées, on a eu tout le temps de les oublier depuis. On ne retient que ce qui sert.
Ça ne me choque pas plus que ça que des pros aient aussi la mémoire sélective.
test
Raonic a donc pris son premier set à un Rafa qui sort une double sur balle de set, ça fait quelque temps qu’il fait ça d’ailleurs. Il en a même fait deux dans ce jeu, ses deux seules du match. C’est étonnant mais, même si je n’ai pas vu la moindre image de ce match je pense que Nadal est prêt pour une 16e victoire consécutive contre Berdych. Dire qu’à une époque on parlait presque de « bête noire »…
Les demi-finales se joueront ce soir et les vainqueurs auront donc chacun un jour de repos.
Je ne comprends pas ce qu’il se passe, peut-être qu’il faut écrire Conchita plutôt ?
Que se passe-t-il William?
Et bien j’ai vu hier soir un commentaire de Jeanne hier soir, auquel Elmar a répondu, et ce matin ce commentaire avait disparu. Je demandais ce qui avait bien pu arriver et dès que j’écris un commentaire contenant « Jeanne », il ne s’affiche pas.
Maintenant ça fonctionne. Bon.
Freaky…
Tu es comme Jeanne (l’autre), tu entends des voix d’outre internet?
Ou tu es comme David Vincent, tu les as vus, mais personne ne veut te croire.
Rien ne vaut Freaky Vincent: http://www.youtube.com/watch?v=E9xE7UfYeac
Non non, William, tu n’as pas rêvé ce post. C’est moi qui suis passé. On avait dit fini les multicomptes mais par moments il y a encore des rechutes.
Ok ! Bon alors à ce moment-là j’appelle au retour de Conchita ! Allez, on est bien ici, reviens !
Par ailleurs je propose de déménager sur la Colin’s Race pour le match calling du week-end. Pas que je m’attends à un déluge de posts mais puisqu’on a une plate-forme qui n’attend que ça, autant en profiter et ne pas saturer celle-là.
J’avais tenté d’écrire quelques lignes mais l’article a été fermé aux commentaires…
Colin est un grand timide.
Ok. Y aura bientôt la gazette aussi. Prévue pour le 1er avril.
J’en ris déjà !
Nishikori forfait
Merci pour la traduction Patricia. Interview très intéressante.
Melzer, j’aime bien le joueur, mais je ne connaissais pas trop l’homme, cet article me l’a fait découvrir.
Thiem, je l’ai découvert à Kitzbuhel l’an dernier et depuis, je suis très attentive à ses résultats. J’ai eu comme on peut le dire un « coup de foudre ». Le revers à une main m’a charmée. Le jeune a la tête sur les épaules, analyse très bien ses matchs (en témoigne sa page Facebook: un régal)et j’ai beaucoup d’espoirs en lui. Son début de saison est remarquable, et je le pense capable de finir l’année dans le top 50.
Il franchit les étapes petit à petit, sans trop faire parler de lui encore, mais il peut frapper un gros coup sur terre battue. Pourquoi pas à Roland-Garros?