Premier mai, muguet, doigts de pieds (en éventail), et des velléités de frivolités.
En parcourant les réactions sur l’article de William, je me suis dit que le meilleur de l’exercice, c’était les déclarations d’amour des séduits, les monuments de Karim et d’Elmar méritant notamment un hall of fame (of femme ?) chez Love-15.
Aussi, je propose que le pendant masculin de l’élection se joue ici sous forme de campagne, avec un principe simple : Mesdames, et Messieurs, si le cœur vous en dit, déclarez ci-dessous vos candidats coups-de-cœur, présentez vos chouchous !
S’ils sont non consensuels, c’est tant mieux !
Et que le vote se fasse subséquemment sur le pool illimité de vos choix.
Quelques précisions pour cerner les paramètres de l’élection :
- joueurs en activité sur le circuit ATP (j’en voyais venir certaines, ciao Marat), « sexy » ou « séduisant », la plastique canonique n’étant qu’un condiment utile à l’effet de capture.
- Photo en lien exigée. Ne vous privez pas bien sûr de crucifier les bellâtres qui vous laissent froid(e)s en annexe, les vacheries sur Sharap’ étaient un vrai bon moment.
J’espère vivement que Julie sortira de sa tanière pour nous livrer ses impressions sur ses Mille et unes nuits avec Roger, aussi mythiques que les orages tropicaux qui inondent la passion unissant Serena et Karim !
* * *
Voici pour ma part les candidats dont j’ai envie de défendre le « petit quelque chose » ; ma propre règle d’activité m’interdit de célébrer Marat, de vanter Roddick et Ferrero, ou de citer le sémillant Clément (au feu les lunettes et le bandana Captain, envoies-nous ce sourire en coin et ces yeux pétillants !).
Je louerai donc les charmes (en tout bien tout honneur, hélas…) de messieurs :
Jo-Wilfrid Tsonga, Ernests Gulbis, Roger Federer, Benoît Paire, Novak Djokovic, Gilles Simon, Grigor Dimitrov et Jerzy Janowicz.
Et je snoberai d’un glacial dédain les habituels plébiscités Tommy Haas, Verdasco, Lopez, Fognini et autres Bolleli, laissant à d’autres le soin de tresser des lauriers sur leur chef de bellâtres…
Comme la réaction outrée de MacArthur, dépité qu’on boude sa Sugarpova, m’a bien fait rigoler, j’explicite un chouia mon mode de sélection : c’est l’ensemble de ce qui est donné à voir qui m’influence. La personnalité, donc, l’expressivité, la posture, la voix, le discours peuvent ajouter leur grain de sel à la silhouette et à la figure. Mais surtout, puisqu’il s’agit de joueurs, leur tennis compte. Le court est leur estrade. L’esprit qui s’y trahit, l’élégance qui s’y exprime, je n’en fais pas fi !
Mes nominés se présentent dans trois registres de séduction :
Les Marilyn, les Bad Boys, les Vrais mecs.
LES MARYLIN
Jo-Wilfried Tsonga
Tsonga c’est une enveloppe généreuse, douillette, ample, des pectoraux de nounours sur lesquels paresser en prenant le p’tit déj’ au lit. C’est un corps avec une vraie identité, pas un machin huilé, photoshopépilé, la tablette sculptée aux stéroïdes dont la chocolaterie sans saveur parsème à l’infini les pages glacées des magazines. Là-dessus, une gueule à l’avenant, un peu burinée, des angles et du rugueux pour relever les doudounes des biscottos. La voix douce du grizzli qui tente de rassurer l’entourage impressionné par sa prestance, une touche timide du même qui craint de renverser une pile d’assiettes chaque fois qu’il fait pivoter son mètre cinquante d’épaules. Le body-guard/maître nageur que vous voulez pour vos mouflets.
Tsonga, c’est LE fantasme du hammam : vous êtes alanguie dans la buée d’une pièce carrelée d’azulejos, il arrive, la peau ambrée perlant de vapeur, les reins ceints d’un pagne blanc, et annonce poliment qu’il est le préposé aux massages….
Pourquoi une Marilyn ?
Parce que comme ses collègues Djokovic et Dimitrov, plaire et séduire est chez lui une compulsion. Esclaves de leur public (les pouces), de la perfection qu’ils se doivent d’incarner pour leurs proches et la nation, ils sont aux aguets des désirs qu’ils imaginent. Leur personne se perd et se trouble dans un reflet diffracté à l’infini. Jo-Wilfrid confesse d’ailleurs une passion pour les fringues…
Les plus : le confort (hammam et petit déjeuner) ; son nom de boxeur.
Les moins : le narcissisme ; le tennis (y a la fougue, le rugueux, mais pour le moelleux, pardon ! Vous repasserez.) ; l’hypertrophie des pouces.
_ _ _ _
Grigor Dimitrov
Bon lui, niveau tennis de haut vol, charisme sur le court, belle gueule, œil de braise et charme des Balkans, y a tout n’en jetez plus ! Mais la Marilyn ultime, la poupée qui dit oui, c’est lui.
On a beaucoup glosé sur son mimétisme du Dieu Roger, et la faille qu’il suggère.
Mais ce sont deux vidéos hors court qui m’ont convaincue que Grigor ne s’appartenait pas : deux vidéos où il est confronté par des femmes maîtres du jeu à un « challenge » filmé (un concours de rapidité pour trouver une bouteille pour une pub Wilson opposé à l’animatrice, un « slip ou caleçon » pour un webzine féminin du tennis). In-cro-yable l’abattage de ce pauvre Grigor, gloussant et émettant des signaux désespérés de coolitude comme si les camerawomen filmaient en string !
Just a gigolo…
Les plus : ben tout le début
Les moins : non merci, je ne prend pas les restes de ces deux greluches
_ _ _ _
Novak Djokovic
Sam l’a dit, Djoko est slip.
Le meilleur en slip, le meilleur en vestiaire. Prêt à tout pour prouver qu’il est prêt à tout, à se travestir en blonde, à se prendre une balle de Sharapova dans les roupettes, à s’épingler des parasols de chippendale aux tétons.
Il offre des chocolats aux journalistes pour s’attirer leurs faveurs aux Masters, la pudeur est un mot qu’il ignore.
Donc sex-machine revendiquée, glamour, provocateur et provoquant.
Avec le bon goût d’éviter un physique de Ken. J’aime bien son allure de renard, avec corps tout en finesse et en souplesse, et sa gueule au p’tit sourire, les yeux malicieux, typée avec un soupçon d’Orient. Bon, il a une coiffure de Playmobil, mais c’est qu’il a la chevelure vivace et abondante, et sa copine joue peut-être à Samson et Dalida la nuit. Parmi tous ces ex-Tarzan qui se dégarnissent (snif, Rafa, moi j’aimais ta chevelure de Mowgli), je préfère.
La beaufitude familiale déchaînée donne une touche sympa de smala kusturicienne.
Le caniche français, le canapé, la copine, c’est son côté Vrai mec de la Vraie vie.
Sur le court, l’aura de son mental de tueur et son abattage athlétique et gymnique valent son pesant de cacahouète ; il joue un tennis malin et complet à défaut d’être inspiré. Comme lui en fait.
Les plus : le charme bordélique des balkans, les mensurations de la gaule (silence les mecs, vous opinez bien sans piper – oui, bon – aux implants mammaires)
Les moins : Les arrachages bestiaux de T-shirt et les gueules contorsionnées de Parrain ; la testostérone, je la prends diluée dans un peu d’eau ; la p’tite croix dévote et le drapeau serbe. Dans le contexte historique ça fait peur.
* * *
LES BAD BOYS
Rebeeeelles ! C’est l’inverse des Marilyn, ils affichent une volonté rafraîchissante de ne pas plaire à tout le monde. Comme le regretté Marat, ils viennent des contrées slaves où un tempérament de feu aide la vodka à réchauffer l’hiver.
Ernests Gulbis
Niveau physique, c’est le Christ de Michel Ange, foutant dehors les marchands du Temple au Jugement dernier (euh…). Il affiche d’ailleurs une sympathie similaire pour les Marie-Madeleine.
Des yeux cernés de noceur, un sourire ambigu, tout le charme du démon à la gueule d’ange.
On le devine drôle, et pas sur commande, lui.
Niveau moral, c’est Gatsby le Magnifique, fils de Citizen Kane. Glandeur flamboyant, qui préfère la musique, le ciné et la poésie au tennis. Lynch plutôt que Gladiator. Intéressant.
D’autant que niveau tennis, il a le plus beau service de l’ATP. Une merveille digne de figurer aux côtés des slo-mo de Roger. Ses amorties sont pas mal non plus. Mais voilà. Le nouveau coup droit, je dis non. Il ne passera pas par moi. Alors Nénesse, c’est comme tu veux, tu ne joues que des revers, tu le ramènes au magasin, mais ce machin immonde dépare ton glamour comme pas permis, on dirait le slice de Djokovic, en plus t’as coupé tes boucles.
Les plus : tu peux avoir Marat en prime, ils sont très potes
Les moins : son père psychopathe
_ _ _ _
Jerzy Janowicz
JJ, il est hanté, expressif au-delà de toute mesure. Souriant, dubitatif, rêveur, furieux, tendre, passionné. Et, ne nous voilons pas la face (et surtout pas la sienne), beau. Mais alors beau de chez beau.
Le seul double mètre bien proportionné.
Il conchie la langue de bois, affirme préférer gagner des matchs de Coupe Davis qu’aligner les Tops 4, porte des lunettes classy et des petits bonnets de rappeur, et franchement, il est carrément chou avec sa superbe copine.
Un tennis décapant, brutal et traître comme une eau de vie polonaise.
Franchement, il a pas l’air sympa avec son petit frère ?
C’est mon choix Poster Boy.
Le plus : pas besoin d’escabeau pour changer une ampoule
Le moins : ses pieds soulèvent la couverture, c’est froiiiiid !
* * *
LES VRAIS MECS
Non, pas comme ‘les mecs, les vrais, macho-macho’ : comme les mecs en vrai, dans la vraie vie, qui allument le barbecue, qui ramènent les packs de lait Uht du Prisu. Ceux qui font des gosses, qui assurent. Ou pas. The guy next door.
Roger Federer
Son corps normal, poilu juste ce qu’il faut, ses sourcils épais plongeants qui font l’œil envoûtant, son œil qui pétille en interview, son air sombre de seigneur tout en noir sur le court, sa voix superbe, profonde et polyglotte, sa prestance, sa Mirka et ses jumelles, son bon et son sale caractère, et : une façon de bouger subjuguante. La part esthétique de son génie.
La grâce de Federer est dans le mouvement, son vol effleure l’eau, ses ailes arrêtent le temps. Il marche, prépare un service, c’est Noureev.
Eh ben ouais, il triche avec l’arme secrète Supertennis, mais chacun a ses petits trucs n’est-ce pas ?
Les plus : Il fait très bien le coup de l’homme qui pleure, aussi. Son poitrail large et velu, très mâle, très bien.
Les moins : jamais il lâchera Mirka. Il est heureux le salaud !
_ _ _ _
Gilles Simon
Gilou a pas mal de bric à brac dans sa boîte à charme : un visage avenant (faut juste pas regarder quand il joue), une combinaison troublante d’élégant corps de roseau et de virilité exacerbée, et un cerveau raccordé à une langue agile qui fait de lui l’astre ATPéien le plus brillant en interview.
Ce qui est rare est précieux, un prix de piano au conservatoire et un bac S, un joueur qui confesse son goût pour les lectures socio-politiques, ça met un petit grain de sel qui fait monter ses actions. Sur un court, son intellect s’exprime dans un harmonieux concert avec sa gestuelle fluide toute en timing, et il marche comme Federer (c’est un truc avec le genou qui est noblement arqué).
On a beaucoup glosé son physique de crevette, mais Gilles Simon possède de bonnes stats rapport puissance/poids (100 kg au développé couché, quand ce pauvre Richard culmine à 70 kg)…Petit mais costaud, la technologie Simon.
Franchement mesdames, eussiez-vous à choisir un père pour votre progéniture à l’âge de Cro-Magnon (on sait que l’atavisme et le désir entretiennent des liens étroits), Gilles Simon était le meilleur choix : souple, robuste, infatigable, malin, agressif, père concerné…
Polyvalence, c’est l’atout Gilou.
C’est mon choix ‘père putatif’
Les plus : pas de blancs dans la conversation
Les moins : ça va être dur d’en placer une
_ _ _ _
Benoît Paire
La french touch est très présente dans mon panorama, j’aurais d’ailleurs pu traiter d’autres cas (Chardy, Gasquet) mais déjà que c’est long. Le cas Benoît pour finir.
Plus que pas mal dans son style longiligne, Benoît, c’est une sensibilité de violette qui confesse « avoir un peu peur de Richard Gasquet. » Pour les fantasmes d’infirmière ou de sauvetage de perdreaux, c’est que du bonheur.
Il se montre sans fard, à vif, et l’on devine sans peine le style qui vous réveille à 2 heures du mat pour crise d’angoisse intempestive, sort prendre l’air, vous réveille en rentrant après avoir tourné deux heures sur le périf. Le genre pour fille jeune, en pleine santé, qui a dix ans à consacrer à une Cause.
Les plus : pas exigeant sur ses menus
Les moins : tu dois te taper toutes tes vacances avec Wawrinka au camping de Neuchâtel.
Mwalà, à vous, réparez les injustices, vantez-nous les mérites des laissez-pour-compte de ma sélection, je réserve mon vote définitif à la clôture, des fois que j’y rencontre mon chemin de Damas.
EN BONUS :
Une sélection vidéo spéciale actualité (terre/Madrid) pour nos bôs gosses
Tsonga contre Nadal en demi-finale à Monaco
Dimitrov contre Nadal à Monaco
Djokovic contre Nadal en finale de Monaco
Ames sensibles s’abstenir : Janowicz contre Querrey à Madrid (les balles ont porté plainte pour coups et blessure à la fin)
Un moment de pure poésie pour se remettre : Gulbis contre Haas en finale de Munich
Tags: Insolite
Quel sauvetage de Tsonga sur une nouvelle balle de match !
Sans doute le point de l’année !
j’avoue vraiment énorme, c’est là que c’est joué le 2ème set voire le match à mon avis tant ça a du être dur pour Waw qui montre tout de même des nerfs bien plus solides que la normale (et ce depuis qqs temps déjà, ça fait plaisir). Tsong-couille de mammouth is here. c’est lui le Mec!
putan cette fin de match!!!!! 9-9!!
En même temps que je regarde la fin du Tsongastan, je participe (enfin) à l’enquête proposée par Patricia, après être allé voir le dernier Almodovar au ciné (ceux qui l’ont vu me diront qu’il y a peut-être un rapport de cause à effet).
Mon souci est qu’il faut se limiter aux joueurs actuellement en exercice. Or, aujourd’hui, je trouve qu’il n’y a rien de bien folichon. Mon vote va donc à Feliciano Lopez, qui est, de très loin, le plus beau de tous. Je donne un accessit à Federer qui est le plus beau à regarder bouger sur un court, même s’il n’est pas très beau (ce n’est pas pour rien que certains le surnomment la danseuse).
Cependant, histoire de jouer les vieux croutons, je trouve que les joueurs actuels font pâle figure à côté de leurs prédécesseurs. Ces quarante dernières années, on a eu Borg, Vilas, Panatta, Noah, Rafter et, à la limite, Moya, qui étaient beaux comme des statues grecques. Difficile dans ces conditions de s’enthousiasmer pour Jo, Grigor ou Ernests.
Fin de 2ème set palpitante entre le Grizzly et la Loutre.
Question de réceptivité, Colin ! Tu demandes à quelqu’un qui ne les a pas connus à l’époque, tous ces mecs que tu cites seront taxés de quelconques (sauf Noah à la rigueur qui serait dans ma sélection).
si je compare à des joueurs actuels, ils me semblent équivalents : pour Vilas et Rafter, à Ferrer (et encore) ; pour Borg, au mieux à Simon ? ; Panatta, genre Fish ou Haas ? Moya je le trouve parfaitement bof, c’est niveau Bennet quoi.
Tu demandes à une fille de 18 ans ce qu’elle pense de cette photo http://1.bp.blogspot.com/-k49PJ3rz4Aw/UE-pxfgG43I/AAAAAAAAAEk/nK2AxmM5_Qw/s1600/vilas.jpg, ou http://www.famouspeopleinfo.com/wp-content/uploads/2012/04/Bjorn-Borg-3.jpg, tu as beurk en réponse, et si tu parles de statue grecque, elle compose le sms de l’hospice des hortensias…
Tu sais bien que Borg a toujours été beaucoup plus beau de face que de profil, comme la bergère dans la rubrique-à-brac de Gotlib.
Zyeute plutôt ça
Ou encore, avec une barbe de trois jours, on dirait un personnage d’un film de Sergio Leone
Et là, comment dire, c’est pas à se pâmer?
Bref, comparer Borg à Simon, ou Rafter à Ferrer, tu le fais exprès pour me provoquer, c’est pas possible autrement!!!
Borg, ou Noah, ou Rafter, il entre dans un restaurant, tout le monde (femmes, hommes, enfants, animaux) se retourne et le regarde.
Ferrer ou Simon, il rentre dans un restaurant, ben… rien.
Je pense qu’on embellit les choses parce que c’était nos idoles d’enfance ou d’adolescence. Borg faisait se pâmer les minettes mais hormis ses cheveux blonds et son corps très beau, il avait les yeux hyper rapprochés et ce n’était pas un canon, Noah quand il gagne Roland, bof, il s’améliore en vieillissant, Vilas, ça ne m’était jamais venu à l »idée de le trouver beau, Rafter, Moya, je comprends déjà mieux.
Je me souviens que quand Wilander est arrivé sur le circuit les lycéennes en étaient folles et le trouvaient mignon. Wilander, quoi !
Ben quoi, c’est vrai qu’il était plutôt mignon Wilander, à côté de Higueras ou de Fibak en tous cas.
Tiens, un autre qui a fait craquer les collégiennes à la fin des années 70, c’était le beau ténébreux Victor Pecci avec son diamant dans l’oreille
Quant à Vilas, tu es sûre de toi?
Ah oui Pecci, je m’en souviens. Trop latino pour moi. C’est peut-être le problème de Vilas mais franchement non, il ne me plait pas du tout.
Jo frappe n’importe comment tant que ça part fort et s’offre une seconde balle de set
Enorme raté de Stan à la volée et c’est parti pour un 3ème set.
Mais sans moi.
Et l’énorme erreur de Wawrinka au filet ! Comment peut-il louper ça ??
en même temps ce n’est pas trop rare chez lui non, les craquages aux mauvais moments…
j’avoue que la volée de CD qu’il loupe est purement du gros craquage mental selon moi. assez caractéristique de Waw malheureusement, comme le CD sur la 1ère balle de match qu’il loupe même si là c’etait plus tenté et dur. Dur pr Waw mais Tsonga a bcp de mérite quand meme, il joue un peu n’importe cmt à l’arrache ça me fait trop marrer mais ça marche bien
11-9 Tsonga!!!! Tsonga énormissime de mental sur ce TB quand meme, c’etait superbe ce TB. Waw a craqué cme je le pensais mais a tenu plus longtemps que je ne pensais. Très beau match pour ce que j’ai pris en cours! (j’ai pas vu le début)
J’adore! content qu’il y ait un 3eme set
Enorme de mental et de niveau de jeu ! Il fait des trucs miraculeux, là !
Stan a eu sa chance dans le tie-break. A 5-4 pour lui, après une deuxième balle moyenne de Tsonga il sort un très bon revers slicé dans la diagonale, Tsonga réplique par un chip and charge mou qui le laisse planté côté avantage : Stan avait tout le temps pour planter un passing de revers long de ligne, ce dont il ne s’est pas privé. J’attendais la suite avec impatience, pour voir ses progrès dans la gestion des moments chauds et il s’est foiré… Mais sur la fin du tie break, Tsonga a plus tenté et l’a naturellement emporté… Avantage Jo.
On a vraiment l’impression que ce tournoi se déroule dans une prison.
la prison magique s’il te plait
Il est quand même bien costaud dans sa tête Jo, contrairement à Stan et c’est cela qui fait la différence..
Il a joué comme une brêle pendant un set et demi, pas terriblement mieux après tandis que Stan baissait et le voilà qui rafle la mise dans ce tie break après un point miraculeux pour sauver une troisième balle de match qui a visiblement dégoûté Stan…
Je ne trouve pas que le niveau soit bon, contrairement à l’excellent Berdych-Murray. Il a vraiment été bon Berdych parce que Murray était bien meilleur qu’hier soir contre Gilou…
Je ne sais pas pourquoi ils jouent à une heure du matin, un match commencé à 11h30..Il n’y a personne et c’est quand même un handicap sérieux pour celui qui va gagner..
Au vu de ce match, je pense que Berdych va aller en finale demain..
en tout cas on a 2 joueurs au tennis explosifs et pas prévisibles , c’est cool, ça change des défenseurs indébordables chiants
Tu résumes là la plaie du tennis actuel. Des robots, des joueurs trop solides, trop parfaits dans une certaine mesure.
Dans une phase de jeu offensive, on a envie de voir l’attaquant conclure, pas un mort-de-faim lui gâcher son plaisir (je suis un jouisseur moi, pas un mesquin). Une balle impossible, ramenée au bout de l’effort, c’est exaltant de temps en temps, mais trop souvent c’est frustrant à l’excès. Un bon ratio serait 2/3 de coups d’attaque/montées au filet qui fasse mouche, 1/3 de défenses supersoniques.
Et tant qu’on y est un bon top ten, homogène, varié, pour tous les goûts, ce serait: deux esthètes (Federer, Dimitrov), deux robots (Djokovic, Nadal), deux poids lourds (Berdych, Del Potro), deux costauds-qui-envoient-des-pains-d’une-seule-main (Haas, Wawrinka), un ovni (Tsonga) et un dixième larron de complément tournant (Gasquet, Cilic…)
énorme en CD Tsontson, très peu de déchets et il fait mal. Le CD de Waw également très bon j’aime bien sa violence et sa gestuelle pas commune. 2 joueurs parmi les plus costauds et puissants qui utilisent leur haut du corps de façon optimale à défaut d’avoir un jeu de jambe incroyable, ça envoie sec, c’est pas un Cipolla-Volandri
Je te trouve bien dur Antoine… Il y a plus de fautes que dans Murray/Berdych (encore que…), mais quand même plus d’initiatives et de risque. Et des points superbes…
0-40 sur le service de Jo après des fautes un peu bête, étonnant…
La programmation est en effet scandaleuse. On se demande ce qu’il y a de magique ici…
Berdych a une grosse option pour une nouvelle finale ici, et si ce n’est pas lui, celui qui se tiendra face à Rafa sera rincé… Un scandale.
break Waw. 3-2 Waw. Ceci dit vu le mental de Waw et celui de Tsontson ça ne veut pas dire grd chose.
Beau redressement de Stan. L’ancien se serait sûrement effondré, comme lors de ses nombreux matchs contre Federer où il joue bien, voire très bien, loupe le coche puis se troue derrière…
Ouh qu’elle est belle celle-là !
ya ce qu’il faut pour des beaux HL en tout cas
Jeu la Tsongue mais toujours un break pour Waw. Je suis très partagé je dois dire et je ne saurais dire l’issue du match tant Waw peut craquer sur la fin et Tsonga la joueur à l’arrache/à fond cme il l’a fait sur le TB et dégoûter le Stan.
ah le Waw qui confirme qu’il est très dur à prendre au service et qui enchaine les services gagnants ou presque
5-3 Waw, très solide là… rien à dire, il envoie des bûches
Tsonga tranquilles ur son service. 5-4 Waw, service Waw qui va servir pour le match. On va voir si les nerfs tiennent et ce que va tenter Tsonga, probablement le tout pour le tout. Ca va etre intéressant, un debreak me parait pas impossible, allez je tente!
C’est fait pour Stan. Belle accolade, le match la valait bien.
6-4 Stan finalement assez solide. Tsonga marque 2 points sur le dernier jeu, un sur un retour de revers bizarre chanceux de Tsonga et 1 sur une faute de CD de Waw mais qui sort de peu. Finalement plutôt solide, il finit sur un service gagnant. J’ai trouvé le service de Waw très solide pour ce que j’ai vu (la moitié du match) en passant.
Beau vainqueur, j’arrive pas à être déçu du résultat. Belle attitude de Tsonga très fairplay et qui fait pas la gueule en broyant la main adverse en se barrant en courant presque cme certain, c’est agréable.
Beau match!
Bon, c’est Stan…Logique tant Jo a été nul pendant un set et demi..
C’est tout bon pour Berdych demain..Stan termine à 1h30, comme Murray hier. Il sort de 8 matchs en 8 jours. Cela ne va pas durer..Et si jamais il parvenait à battre Berdych, il serait cuit à tout les coups dimanche..
Prono pour le titre: Andujar bien sûr…
Yes, bravo Stan !
Super match que j’ai trouvé bien meilleur que ceux de Berdych et Nadal.
À voir comment le physique tient. Il ne faut pas oublier qu’il sort d’une semaine victorieuse à Estoril.
Mais il est le meilleur des 8 survivants.
Ce lieu est indiciblement laid. Avec la bagnole, les premiers rangs complétement vides grillagés, c’est le 6è sous sol d’un parking éclairé au néon.
…Plus la musique de superette comme sur presque tous les tournois hors GC….
Pour ceux qui, comme moi, n’ont pas su prendre leur parti de la prog pourrie à Madrid (Tiriac décidément toujours dans les sales coups), quelques highlights/résumé de la partie. La balle de match sauvée par Big Jojo dans le tiebreak du 2e est un délice.
https://www.youtube.com/watch?v=7Xr_s8DBFAg
Oui un délice cette balle de Jo, mais j’ai vu un point similaire y’a deux jours d’un autre joueur pour lequel on banalise les supers points. Comme quoi il est difficile d’être objectif quand on n’apprécie pas un joueur.
Sinon en plus du court étriqué, ça manquait cruellement d’ambiance dans les tribunes clairsemées. Quelle programmation pourrie! Je ne comprends pas l’intérêt de faire jouer un match au début de la nuit alors qu’il faut rejouer le lendemain. Il va être frais Stan!
Et petit complément avec Magnus Norman : http://www.lematin.ch/sports/tennis/Stan-doit-nourrir-son-instinct-de-tueur/story/21146957?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Merci bien Guillaume pour le lien vers l’article-interview de Magnus Norman ! c’est vrai qu’on reconnait bien Stan dans l’analyse qu’en fait Norman. Je pense qu’il peut bien l’aider et Stan lui jettait très régulièrement des coups d’oeils hier, comme s’il s’aidait de la sérénité et du calme de Norman. La force tranquille en qq sorte! Plutôt bonne attitude de Stan d’ailleurs sur ce que j’ai pu voir du match, très serein, il ne s’est pas enervé, paraissait sur de ses forces.. La programmation est en effet scandaleuse et je le vois cpdt mal gagner le tournoi de ce fait..
La différence avec Rasheed était assez drôle d’ailleurs, lui avait les yeux ecarquillés (il a une tête de gamin sur un corps boybuildé sur-bronzé d’ailleurs, ça fait un drôle d’effet) tout le temps et beaucoup plus nerveux (bon en même temps c’est Tsonga qui subissait globalement et pas l’inverse donc ça peut aussi se comprendre ^^).
Bravo Stan, le cumule de victoire va peut-être le faire basculer pour enfin remporter tous les matches qu’il domine sans craquage au finish.
Et comme rien n’arrive jamais seul, je fais le carton plein pour ces 1/4 de finale. Je pouvais prendre 3 points au RYSC!
J’ai donc une petite pensée pour les loosers du jour, d’ailleurs je n’ai pas vu aucun de ces matches:
Ferrer : Il a mieux joué que Nadal? Tant pis pour lui! Et en plus pour finir sur une bulle!!!
Murray: Je le trouve toujours aussi timoré et inconstant Andy, il est toujours difficile de savoir quel joueur on aura sur le court avec lui! Je sentais mieux Berdych sur ce tournois.
Tsonga : J’avoue que j’y suis allée au culot mais Stan est vraiment à son top en ce moment et comme je voyais Djoko perdre avant les 1/4 je me suis dit qu’il pouvait le faire. Et il l’a fait! Pour un match en 3 sets c’est trop tard de se réveiller en fin de second set Jo… sauf pour une autre catégorie de joueurs.
Bien joué May
Si Berdych gagne parce que Stan est cuit, je vais vraiment l’avoir mauvaise.
Du côté du tournoi féminin, Miss 15-love arrive en demi-finale pour la première fois depuis Rome 2010. Elle semble plus régulière en GC depuis le dernier Wimby, ne perdant pas avant les huitièmes. Mais le problème c’est qu’elle prend une rouste dès qu’elle joue une top 4. S’il faut commencer à les battre à nouveau, c’est le bon moment, Ana !
Faudrait peut-être que je pense à voter moi…
Je laisse jusqu’à dimanche pour recueillir les derniers votes !
Et attention… j’appliquerai des coefficients de motivation aux résultats !
Et puis quoi encore ? Tu changes les règles en cours de route ? Gare à Antoine !
Non, je ne les change pas puisqu’elles n’étaient pas énoncées ; je les invente, tout simplement !!!
Je pense remettre une multitude de prix aussi (c’est mon côté Jacques Martin).
J’ai jeté un coup d’œil à la Race de lundi prochain. Wawa entre dans le top 10 grâce à sa victoire sur Tsonga, et en expulse Fed. Je l’avais annoncé en finale dès que Dimitrov a sorti Djoko, mais je suis moins confiante maintenant
Puisque tout le monde est invité à faire son coming out sexo-tennistique, je me suis décidé à poster pour ajouter modestement mon commentaire à l’édifice.
Chouette article de Patricia et sélection éclectique – Gilles Simon, sérieusement? – pour un éternel débat entre beauté et charisme. Comme j’ai raté le coche pour les miss je ne reviendrai pas sur ces dames, mais je regrette quand mˆeme que la délicieuse Anastasia Myskina n’ait pas été nominée, tant elle tranche avec la beauté blonde et statuaire – pour ne pas dire statutaire – de la plupart de ses compatriotes wtesques…
Pour les mecs le débat est plus rigolo car moins convenu, et bizarrement il nous ramène quand mˆeme à nos opinions tennistiques (pour ma part en tout cas).
Tsonga a un coté nounours candide qui me parle assez mais il lui manque peut-etre une touche de fantaisie. Clairement pas un charisme de star, mais je pense qu’en privé c’est surement quelqu’un d’amusant et l’un des plus sincèrement capable d’autodérision: franchement la pub kinder bueno pour un sportif c’est comme les fringues hideuses de Stepanek ou les réclames bucheronesques de Stan, c’est forcément de l’humour! J’ai bien envie de voter Tsonga pour le coté anti-star et aussi pour le physique assumé parce qu’au fond c’est bien le seul de la liste qui ne corresponde pas aux canons du mec léger et super-fit, et en tant qu’homme baraqué et un peu enveloppé ça me parle!
D’ailleurs je m’étonne un peu que Nalbandian, sa brioche et ses yeux clairs n’aient pas été cités. Voilà bien un mec qui semble intéressant en dehors du court, à la différence de la majorité de ses homologues.
Le cas Djokovic: l’anti-Tsonga. J’aime bien son tennis mais je ne peux pas piffrer le bonhomme, son clan insupportable, son arrogance dissimulée derrière le rire et le fair-play, ses célébrations de hulk, son humour pas drˆole. Se travestir ou s’autoparodier est-il une preuve d’humour ou d’égocentrisme quand cela atteint un tel degré? Djokovic, c’est l’humour surjoué pour le plus grand nombre à la Jean-Marie Bigard, ça peut faire sourire mais uniquement à dose homéopathique, et au bout de 5 mn on a déjà envie qu’il arrete son char. Maintenant, je comprends qu’il plaise, il a ce coté délibérément clivant qui fait qu’on adhère ou on déteste. Il a cet attrait des types pas spécialement beaux (la coiffure de playmobil, le corps sec et longiligne, les ahanements sur le court) mais pétillants, extravertis et tchatcheurs, qui aiment tellement leur propre image et et le spectacle permanent qu’ils donnent qu’ils parviennent à ce que les gens qui sont en face d’eux ne voient plus que ça. C’est un peu le Mick Jagger du tennis, et de meme qu’on peut aimer les stones en trouvant Jagger insupportable, force est de constater que le Djoker est un candidat crédible quoiqu’insupportable.
Grigor Dimitrov: je dis non et j’assume totalement la gratuité de l’attaque. Beau, doué et immédiatement au top, c’est presque trop et il y a forcément un truc. Ah oui: ce type ne dégage aucune originalité, aucune épaisseur, on a l’impression qu’il peche la Séréna et Sharapova comme les mecs qui font sciences po atterrisse à l’ENA: parce que c’est le chemin tracé de la réussite. Soyez sur que si demain une hallucination collective fait plébisciter Safina, Grigor sera sur les rangs!
Gilles Simon: il pourrait ˆetre l’atypique du groupe, le Santoro du circuit, celui qui assume sa différence et en fait un atout. Mais non, il aspire au contraire à ˆetre dans la norme tant d’un point de vue tennistique (jeu monotone, endurance physique) que comportemental: juste ce qu’il faut d’équilibre entre le professionalisme qui sied à un tennisman et les signes extérieurs de la cool attitude (le look « mal rasé mais pas trop sale », le petit collier de surfeur, il ne manque qu’un petit tatouage…), entre la com bien huilée et les saillies faussement politiquement incorrectes (oh la belle critique de la fédé et le goˆut pour les lecture socio-politiques). Gilles Simon, c’est le paradigme du tennisman normal, voire surnormal, et le fait d’ˆetre sans doute plus intelligent que la moyenne ne le rend pas plus intéressant, ça rend juste son conformisme moins excusable.
Gulbis: clairement celui qui ne rentre pas dans le moule et n’est d’ailleurs probablement connu que des initiés de la planète tennis. Il a cette espèce d’élégance déglinguée et désintéressée qu’on ne trouve pas dans l’exubérance calibrée du Djoker: on lui pardonne du coup son cˆoté petit branleur plein de fric à la belle gueule. Qu’importe le flacon pourvu qu’il y ait l’ivresse!
Paire: tout a été dit sur lui, il a la fraicheur d’un adolescent mais c’est un oeuvre au sens social du terme.
Janowisz: pas d’avis définitif sur le gars (à près tout on n’a entendu parler de lui qu’il y a 5 mois) mais à première vue le genre de type que je détestais quand j’étais ado. Le type beau gosse et fonceur, mais du coup il faut s’accrocher pour le suivre (au propre comme au figuré), il impose son rythme et ses normes aux autres et fait passer cet égocentrisme pour de la personnalité. A suivre si on aime l’aventure pou le meilleur et pour le pire!
Last but not least, le cas Federer: si Djokovic est le Mick Jagger du tennis, alors Federer est son David Bowie. Voilà un type objectivement pas beau (cachez ce nez que je ne saurais voir!) et qui se cherchait à ses débuts, qui a révolutionné son sport, se bonifie avec l’ˆage, et dégage un charisme incroyable moins en raison de sa personnalité intrinsèque que de son caractère unique dans le monde du tennis. De mon point de vue esthétique, nul n’est plus beau à voir évoluer que Federer mais les autres aspects du personnage sont lisses, ce qui fait qu’il ne m’intéresse pas du tout en dehors du cours. D’ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur cette élégance tennistique que Federer semble ˆetre l’un des seuls à posséder actuellement et dont Patricia parle si bien dans son article, car l’uniformisation du jeu est aussi une uniformisation des gestes et donc de l’esthétique. Peut-ˆetre que c’est ma mémoire qui se joue de moi mais j’ai l’impression que lorsque Federer a débuté (et incidemment que j’ai commencé à suivre le tennis à la fin des années 1990), on trouvait pas mal de tennismen qui incarnaient des styles d’élégance différents sur le court, le classicisme de gentleman Tim ou de Corretja, la gestuelle étrange et fascinante de Kuerten, l’agilité féline de Sampras, le style aérien et funambulesque de Rios. Aujourd’hui, on peut citer pas mal de joueurs qui ont de beaux coups mais à part Federer, de qui dirait-on qu’il a un jeu élégant?
C’est peut-ˆetre parce que j’ai vraiment commencé à m’intéresser au tennis avec lui mais ça m’étonne que personne n’ait cité Kuerten dans le fil. Après les mornes victoires de Brugera, Muster et Kafelnikov (bonjour les croques-morts!), quel plaisir c’était de voir arriver un joueur pratiquant un jeu différent et une personnalité haute en couleur (à tous les sens du terme) qui, chose incroyable, souriait aussi bien sur le cours qu’en dehors! En dehors de sa belle gueule et de son cˆoté bisounours (ok le coeur sur le court c’était too much!), il y avait chez lui une authentique légèreté que je n’ai pas retrouvé chez beaucoup de joueurs – et surtout pas chez Federer.
C’est peut-ˆetre d’ailleurs parce que j’ai cet étalon que je ne comprends pas l’attirance que peut susciter Nadal. OK il y a le cˆoté latin love mais j’ai du mal avec le cˆoté gladiateur des courts, qui plus est désacralisé par les doigts dans le cul, sans parler de l’entourage familial. Et puis franchement, ça fait bizarre de penser en termes de séduction à un type dont on évoque en mˆeme temps les problèmes de genoux et d’infiltration, comme si on parlait de son grand-père qui a de l’arthrite et mal au dos!
Mon vote: mariez-vous avec Tsonga, sortez avec Gulbis et allez voir ensemble les matchs de Federer.
Ma phrase préférée du fil: « le trop beau devra montrer des qualités intellectuelles exceptionnelles si il veut échapper à sa bˆetise contractuelle. Surtout si il bosse sur une planche à voile »
Je suis impressionnée.
Noel, tu formules à merveille mes impressions off scene sur mon casting (à quelques nuances près). J’ai à peine besoin de développer mon vote après ta revue !
Créé une agence matrimoniale, je serais ta cliente premium. Stupéfiant.
Merci Patrcia, venant de quelqu’un qui écrit si bien ça me va droit au coeur…
Je devine que les nuances portent sur l’ami Gilles Simon, dont personnellement le jeu m’emballe lorsqu’il est opposé à quelqu’un qui joue très différemment, surtout un attaquant. On a alors l’impression d’une partie d’échec grandeur nature et cela peut etre plaisant, mais la plupart du temps ses matchs contre des joueurs majoritairement défensifs sont de vraies purges, comme contre Murray récemment. Et en tout état de cause, le personnage me semble anodin.
Merci pour les extraits de Gulbis postés plus haut: le gars est totalement perché mais un tennisman qui cite Mulholland Drive est définitivement un joueur pas comme les autres…
Je plussoie concernant Kuerten. Pas le plus beau, mais le plus charmant et pétillant.
Décapant…Ils passent tous à la moulinette…
La conclusion s’impose: les tennismen, passez votre chemin…
Tiens, on fait souvent des petits gestes pour Karim, voici un clin d’œil à Elmar (je prépare la remise des prix et je teste des idées de couples !) :
http://www.gqmagazine.fr/uploads/images/thumbs/201222/steffi_graf_7530_north_522x.jpg
http://www.gqmagazine.fr/uploads/images/thumbs/201222/elena_dementieva_8707_north_522x.jpg
Ca aide, la retouche ^^ !
Par contre, celle-ci fait un peu froid dans le dos…