Pourquoi Pete Sampras restera t-il un champion unique et inoubliable dans l’histoire du jeu ? Pour 14 Grands chelems remportés ? Peut-être. Six années consécutives a la place de numéro 1 ? Probablement. Mais ce qui restera de Pete Sampras, ce sont peut-être plus simplement trois rencontres, trois images. Trois matchs exceptionnels, remportés dans des conditions dramatiques, terribles et inoubliables. Quand un champion va au bout de lui-même et surmonte ses faiblesses et ses émotions pour arracher la victoire. Pour cela Pete Sampras était unique. Flashback.
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Melbourne, Flinders Park, 24 janvier 1995.
Il est près de deux heures du matin et le public de la Rod Laver Arena ne comprend plus ce qui se passe. Est-ce la fatigue, la chaleur, ou les crampes, qui d’un seul coup viennent défigurer le visage du numéro 1 mondial en plein cinquième set ? Probablement un peu de tout ça. Mais au milieu de la nuit et dans la quatrième heure de jeu, ce sont avant tout les émotions que Pete Sampras ne parvient plus à contrôler.
Depuis le début de la soirée, Pete Sampras et Jim Courier offrent au public un formidable match de tennis. Certainement le meilleur de la quinzaine. Après une année 1994 décevante, Courier, ex-numéro 1, retrouvait sur ce tournoi sa hargne et son extraordinaire présence physique. Son coup droit faisait mouche et il remportait deux premiers sets à couteaux tirés en les arrachant au tie-break. Dos au mur, Sampras multiplie les exploits : chip and charge, volées virtuoses, et longueur de balle retrouvée. Il égalise à deux sets partout sur un époustouflant passing de coup droit en bout de course. Ses bras montent au ciel quand Courier, immobile, ne peut que constater les dégâts. Le match lui échappe. Lui qui menait deux sets zéro, puis encore 4-2 dans la quatrième manche, va devoir jouer un cinquième set a l’issue très incertaine.
Dans le premier jeu de la dernière manche, l’attention du public se porte sur Jim : va-t-il tenir ? Ne va-t-il pas s’effondrer devant l’irrésistible remontée de son compatriote ? D’ailleurs, il vient de planter un coup droit facile dans le filet. Mais contre toute attente a 40/15, c’est Sampras qui lâche prise. Il s’apprête à servir quand tout à coup son visage se tord de douleur. Que se passe-t-il ? Crampes, blessure, fatigue ? Non, il pleure. Pendant qu’une vague d’incompréhension passe dans les tribunes de l’Arena, Sampras gagne malgré tout le jeu sur un coup droit gagnant, rejoint sa chaise. Et fond en larmes.
Durant les 90 secondes d’interruption au changement de cote, c’est la stupéfaction générale. On n’est plus sur un court de tennis, on vit un drame. On ne sait pas vraiment pourquoi, mais Sampras craque littéralement. Le visage caché dans sa serviette, le champion n’arrive plus à contenir ses émotions et ses sanglots.
Les proches de l’Américain le savaient émotionnellement fragile et particulièrement vulnérable depuis quelques jours. Une semaine plus tôt, Tim Gullikson, son entraineur, avait été victime d’une attaque. La tumeur détectée dans son cerveau n’incitait pas à l’optimisme. Tous les soirs, depuis le début du tournoi, Sampras se rendait au chevet de son entraineur dans un hôpital de Melbourne. Depuis quelques jours, le tennis était devenu secondaire pour le numéro 1 mondial. C’est la vie et la survie de Gullikson qui le préoccupait avant tout.
Alors quand dans le premier jeu du cinquième set, une voix dans le public lance « Do it for your coach, Pete ! », les émotions contenues depuis plusieurs jours par le champion le submergent. Pendant quelques invraisemblables minutes, Pete Sampras est ailleurs. Certainement loin de la Rod Laver Arena ou 15 000 personnes médusées observent sa détresse. Pourtant sur le court le jeu a repris. Courier remporte un jeu de service surréaliste face à un adversaire qui verse des larmes entre chaque point.
A un partout, c’est à Sampras de servir. Et il est au bord de la rupture. Le numéro 1 mondial fournit des efforts prodigieux pour reprendre le contrôle de ses émotions. Mais il n’y arrive pas. Après chaque point, gagne ou perdu, peu importe, son visage se crispe et se tord dans une vaine tentative de contenir ses larmes. A 30/15, la détresse de Sampras atteint son paroxysme : on ne le sent plus capable de jouer. C’est à ce moment que Courier en face décide d’intervenir. Sans le savoir il va faire basculer le mach. Depuis l’autre côté du filet, il lance « Are you all right, Pete ? We can do it tomorrow, if you want ». On ne sait pas s’il y avait une pointe d’humour déplacé, ou seulement de la compassion dans ces paroles. Une partie du public choisit d’en rire. Pete, lui, visiblement n’apprécie pas. Son regard se fixe sur l’adversaire. L’espace d’un instant on entrevoit dans ses yeux encore humides la détermination du champion. Et l’envie d’en découdre. Il reste silencieux, mais ses gestes sont posés, son souffle régulier : il est de nouveau là et bien la.
Il répond à Courier par un ace et un service gagnant pour mener 2/1. C’est fini. C’en est fini de ces terribles minutes de détresse. Et c’est surtout fini pour Courier qui ne marquera plus que trois points sur le service de Sampras. Le numéro 1 mondial remporte finalement cet éprouvant cinquième set 6/3.
Sampras s’inclinera finalement en finale de cet Open d’Australie 1995 face à Andre Agassi. Atteint d’un cancer du cerveau, Tim Gullikson s’éteindra seize mois plus tard, en mai 1996.
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C’est fou la différence d’adaptation entre les joueurs sur cette surface…
On dirait que Federer n’est presque plus gêné. Certes, Ferrer n’a pas la puissance de Raonic, mais j’ai l’impression qu’il a fait un tas de petits ajustements. Il fait même de « vraies » glissades de terre battue maintenant.
Mine de rien, il y a un enjeu historique à ce tournoi : être le premier (dernier ?) à gagner un titre sur terre battue bleue…
Ah tiens ! Y a Cristiano « tête de con » Ronaldo dans les tribunes.
Ca joue bien. Avec deux joueurs qui arrivent à construire les points en jouant remarquablement avec les angles et la profondeur.
Ca joue en 2 frappes de moyennes, on se croirait en indoor…incroyable pour de la terre!!
On va trouver 4 joueurs de surfaces rapides en demi, bien joué les paellos…
Oluive, tu tiens une forme étincelante ! Excellent le coup de la plate-forme Mario Bros !
Je viens de prendre le match en cours de route mais ça a l’air de jouer super bien non ?
Le tournoi des surprises que ce Madrid 2012 : Nadal out, Djoko out, Tipsy en 1/2 ce qui va lui permettre de rester encore un bail dans le top 10…
Effectivement, ça joue très bien, surtout depuis le deuxième (second?) set !
Superbe point. J’espères que tu l’as vu celui-ci, Benja.
Y’a des taupes sur le court ???
Il est quand même intelligent Lord Farquad… Lui aussi il fait parti des mecs qui savent optimiser leur potentiel : il se déplace bien sur la surface désormais, il varie bien au service, il tente souvent l’amortie…
Il est injustement décrié, moi je vous le dis !
Ils ont une panne de la caméra haute ou quoi ?
Break. C’est plié. C’est tout bon pour redevenir numéro 1, ça.
Federer venge pas mal en balles de break mais est vraiment impérial sur son service.
Il sert pour le match, je ne me fais pas trop de souci.
6 fautes directes en coup droit de Ferrer et une double faute…fed en demi!
tout ça en 1 jeu…
Moi je respecte Ferrer au moins pour deux raisons :
Sa mentalité, exemplaire.
Sa volonté d’attaquer quand bien même il est encore meilleur à la défense, et quitte à faire des fautes bêtes.
Je voudrais juste qu’il dorme. Pour lui.
David, dors. Un ami qui te veux du bien.
comment veux tu qu’il dorme, il a bouffé 5 pillules avant son match…ses tics nerveux inhabituels le prouvent
78% de 1ères, 90% (!) de points gagnés derrière sa 2ème (!!!) pour le Suisse, aucune balle de break à défendre, s’il ne gagne pas le tournoi avec des stats pareils au service…
Berdych et Del Potro ont aussi des stats qui ne sont pas ridicules !
Combien de temps à duré le match? J’avais pronostique 70 min!
T’es pas très loin: 82 minutes..
Federer 3 crans au dessus, avec cette drôle d’impression qu’il lui suffisait d’accélérer quand il le voulait pour faire la différence. Pourtant, Ferrer n’a pas démérité, signant d’ailleurs plus de coups gagnants que Rog’, mais beaucoup plus de fautes également. Et quelle misère au service !
Victoire logique pour Fed, qui ne perd pas de point par rapport à l’année dernière et qui devrait logiquement se retrouver en finale. Que du bonus pour lui ce tournoi « de reprise ».
Pas de bol pour David..Il s’est bien battu comme toujours ou presque, avait décidé d’être très agressif quitte à faire des fautes, est même parvenu à gagner plus de points gagnants que Federer mais ce n’est quand même pas son jeu typique qu’il a pu développer et il se fait rattraper par un nombre vraiment excessif de fautes directes en tentant de marquer les points..
De toute façon, il ne pouvait que retarder l’échéance: à 78% de premières, Federer ne peut pas perdre un match. Intouchable au service: 6 points gagnés par Ferrer, une misère…
La surface lui va très bien et il a très très bien utilisé son slice..
78 % !
C’est Hollande qui est vert.
C’est Eva qui est Green
ça vaudrait le coup de faire un Schtroumpf-Tiriac. Avec les moustaches.
La 1ère place à laquelle on ne veut pas vraiment penser, elle ne serait qu’à 1800 points en cas de victoire dimanche…
Au lendemain de l’US Open, il y avait 6400 points…
La fenêtre de tir pour le Rog’, c’est entre Wimbly et l’US Open. S’il remporte l’un des deux tournois, ses chances de passer n°1 sont excellentes.
Evidemment, il peut aussi paumer demain contre Tipsa et la question ne se posera plus de manière si claire.
Et s’il y a un grand chamboulement à Roland Garros, façon 2009, ça peut le faire plus tôt.
Si Ferrer a réussi autant de points gagnants, c’est aussi parce qu’il a été très accroché sur la quasi-totalité de ses jeux de service qui ont eu une durée moyenne phénoménale (du genre 5 minutes en moyenne quand ceux de Fed duraient 1 minute 30 secondes).
Excellente remarque qui montre que les stats en soi n’ont qu’une valeur relative !
C’est fou quand on y pense : Federer a à peu près autant de défaites en carrière que Tipsa… (allez 16 de plus, 189 contre 173)…
fou
Logique compte tenu que Tipsarevic est passé pro en 2002 alors que Federer, lui, est passé pro en 1998.
4 ans de différence pendant lesquels le jeune Federer a subi bien plus de défaites que depuis 2003. En revanche, le grand changement, c’est le nombre de victoires remporté depuis 2003.
Là encore l’illustration que les stats sont à prendre avec beaucoup de pincettes.
Quel nul ce Federer ! Tipsa va forcément le rattrapper. Tu pourras nous prévenir quand ce sera fait ? 16 aujourd’hui, 15 demain, égalité ça devrait être vers fin 2014.
Sérieux, je considère le Suisse clairement favori malgré son grand âge sur terre bleue Tiriacesque à cause de son service. Quand son service marche, il gagne. C’est automatique.
Le nombre de défaites d’un joueur en tournoi est la différence entre le nombre de tournois joués et le nombre de tournois gagnés ; qu’on perde au premier tour ou en finale, ça fait une défaite. Sauf pour quelques joueurs, la deuxième variable joue un rôle mineur par rapport à la première.
Plutôt que de comparer les nombres de défaites, il vaut mieux comparer le ratio défaites sur matches joués et là, il ne doit pas y avoir photo entre Federer et Tipsarevic.
Cela fait un moment que je le dis, depuis IW si ce n’est avant mais vu l’avance phénoménale de Federer en points gagnés depuis l’US Open, il lui suffit de ne pas foirer en GC d’ic là pour redevenir numéro un tandis que les deux autres s’étripent. Il n’a pas besoin de gagner un GC pour peu que Nadal tienne mieux le choc cette année contre Djoko..Enfin, mon pari perso depuis ce temps là, c’est que Federer redeviendra numéro un le lendemain de la finale de Wimbledon..
Cela ressemblait bien à un match indoor ce soir j’ai trouvé..
Je ne vois pas Tipsarévic le battre demain. Federer va donc aller en finale en bonne logique. Après il peut la gagner ou la perdre. Ce sera de toute façon un match beaucoup plus serré parce que les occasions de breaker seront très probablement infimes..
Oui, mais ce serait quand même un crève-coeur si Federer ne gagne pas un tournoi du GC cette année. Quitte à choisir entre 1 titre du GC et un bref retour au rang de n°1, je n’hésite pas une seconde. Je préfère qu’il gagne 1 GC.
D’accord aussi sur le fait que la finale sera chaude. Il faudra qu’il monte assez souvent, en s’inspirant partiellement de ce qu’il a fait contre Raonic. Mais il faut aussi prendre en compte le fait que Fed s’acclimate manifestement à la surface au fil des tours et est beaucoup plus à l’aise en fond de court. De ce point de vue, Ferrer était un très bon test.
Oui, moi aussi je préfère bien sur qu’il gagne un GC. La place de numéro un, je m’en fous..Ce sera la cerise sur le gâteau parce que s’il gagne un GC, il redeviendra numéro un en prime de façon quasi certaine désormais..Tout ce que je lui demande, c’est de gagner Wimbledon…C’est pas la mer à boire quand même, non ?
C’est très clair aussi qu’il s’améliore de jour en jour. Il l’avait d’ailleurs prévu après son match contre Rahan..Il a eu un poil de bol parce qu’il aurait pu/du passer à la trappe d’entrée…
La grosse brute a quand même sorti 21 aces et jusqu’à ce qu’il se fasse breaker pour la première fois, il avait aligné 44 points gagnés de suite sur sa première balle en comptant son premier match ou il n’en avait perdu aucun..Roger est passé par le trou de la serrure, mais c’était un super match ou il était moyen dans le jeu mais très très fort mentalement, le genre de match qu’il aurait perdu avant sa pause de l’après US Open..
Vous avez vu les déclarations du Djoker sur le site de l’Equipe ? Encore plus remonté que Nadal..Et en même temps, on comprend bien que l’ATP n’est plus le syndicat des joueurs mais une organisation qui défend ses propres intérêts…Il félicite chaudement Tipsarévic et pense même qu’il peut gagner le tournoi. C’est gentil pour lui mais pour le coup ce serait une énorme surprise que ce bon Tipsy (que tout le monde ou presque a pris comme tocard) batte successivement Djoko, Federer et Berdych ou Del Po…
lu sur twitter
« quand les conditions sont moins « normées » place au talent pur et dans ce domaine entre les 3 y a pas photo …”
C’est clair ! Mais il y en a un qui doit rigoler devant sa TV en se préparant tranquillement pour Rome, c’est la Murène…Il aurait cependant eu toutes ses chances ici pour peu qu’il ait été capable de servir correctement la plupart du temps…
Donc celui qui gagne le tournoi sera le meilleur niveau talent ?
Federer a intérêt à le gagner alors^^
De toute façon, qu’ils en profitent, Djokovic et Nadal. Il ne leur reste plus très longtemps à pousser des coups de gueule parce qu’ils se prennent pour les patrons. Quand ils vont continuer d’enchaîner les défaites prématurées, y compris en grand chelem, ils ne seront plus les patrons et redeviendront plus modestes. Federer et Del Potro, voire Murray, vont leur passer devant.
Je rève en particulier de voir Nadal ou Djoko se farcir Del Potro en quart (vu le classement de l’argentin) à RG. Ils auront intérêt à numéroter leurs abattis car l’argentin aura de très bonnes chances d’en faire du petit bois.
En ce qui concerne Nadal, je suis loin d’en être sûre. Tu prends un peu tes rêves pour des réalités. C’est possible mais de là à en faire une quasi certitude. Nadal au top sur terre, il faut vraiment aller le chercher. Del Po en est-il capable en 5 sets ? Cela me parait encore tôt. Et je suis quasi sûre qu’il va encore tomber du côté de Fed.
La loi des séries, c’est que toute série a une fin.
Maintenant, fais comme moi et prends bien en considération l’essentiel.
Si comme Antoine et moi l’avions envisagé voici plusieurs mois et comme cela est désormais très probable (il n’a quasiment aucun point à défendre à Rome), Federer parvient à se hisser au rang de Numéro 2 avant RG, il aura une chance sur 2 que Nadal et Djoko s’entretuent en demi-finale et de devoir affronter un adversaire fatigué en finale. A condition bien sûr que lui-même se hisse en finale.
Enfin, c’est surtout toi qui a envisagé ce scénario ! Personnellement, je n’ai pas envisagé qu’il gagne Roland Garros. Pour moi, l’objectif, c’est qu’il aille en quarts ou en demie pour ne pas perdre trop de points, mais surtout qu’il ne crame pas trop d’énergie là bas..Roland Garros, ce n’est pas un objectif réaliste pour lui…
Ni plus ni moins réaliste qu’en 2009. Ce n’est pas le scénario le plus probable, mais ça devient un scénar qui atteint un niveau de probabilité non négligeable.
Et je pense qu’on sera d’accord sur le fait que si RG n’est en effet pas l’objectif prioritaire de Federer (il a expressément dit que c’était Wimb et les JO), il ne jouera pas moins la gagne qu’il l’a fait à Rotterdam, à Dubaï, à Indian Wells, et qu’il n’est en train de le faire à Madrid.
Or ce qu’on voit se dessiner, c’est qu’il y a du flottement en particulier chez Djoko mais aussi chez Nadal.
Je ne pense pas que l’on puisse tirer de conclusions de ce tournoi en ce qui concerne Djoko et Nadal si ce n’est qu’il n’ont pas su s’adapter à ces conditions de jeu très particulières..Dès la semaine prochaine, la saison sur terre battue reprendra..Là, on a un intermède sur un truc qui convient beaucoup mieux à Federer qu’aux deux autres…A lui d’en profiter au maximum bien sûr…
Ce n’est pas que sur ce seul tournoi que je tire cette conclusion mais sur tout ce qui s’est passé depuis après l’open d’Australie.
Mouais, c’est ça que tu veux ? Pour qu’on lui enlève encore le mérite de sa victoire ? Bof…
Gagner un tournoi, ce n’est pas facile mais quand on n’a pas la bonne approche mentale, cela ne peut pas marcher. Tu as dit à juste titre Jérome que c’était le cas de Nadal, tellement critique avant même le début du tournoi sur cette surface de m.. que cela en est devenue une obsession chez lui..mais c’est la même chose pour le Djoker, presque aussi critique avant et tout autant pendant. Chacune de ses mimiques aujourd’hui était destinée à bien faire comprendre au public à quel point il détestait jouer là dessus. La frustration monte et puis on finit par perdre..Federer n’aime pas non plus la surface, trouve que c’est très difficile de jouer dessus mais pas une fois je ne l’ai vu exprimer une quelconque frustration après un point perdu sur une balle qu’il sortait de deux mètres ou qu’il n’arrivait pas à contrôler..Bref, il fait le job, s’adapte du mieux qu’il peut et évite de perdre son temps et son énergie à polémiquer là dessus..Mais il ne manquera pas de dire ce qu’il en pense aussi quand le tournoi sera terminé pour lui…Et en attendant, il se concentre sur son objectif revu à la hausse: en arrivant, c’était faire quelques matchs, désormais c’est évidemment de gagner le tournoi…
Oui, je suis d’accord, Djoko, comme Nadal, a choisi de faire sa diva en perdant de vue l’essentiel : le professionnalisme !
Même erreur, même tarif.
Mais je ne comprends pas cette fixette sur le bleu. En indoor et en dur, les courts ont longtemps été de toutes les couleurs (bleu, vert, rose, …etc). Le truc sur lequel il y a incontestablement et légitimement consensus, c’est qu’il faut revoir la texture des courts parce que le résultat est complètement foiré. Personne ne voulait une patinoire. L’objectif c’était une terre battue rapide.
C’était peut être l’objectif de Tiriac mais il s’est bien gardé de le dire avant. Au contraire même: ils ont prétendu que ce serait bleu mais que cela ne changerait rien à part la couleur. Ils ont peut être menti sur toute la ligne mais cela ressemble surtout à un plantage monumental et non prévu..
Tiriac, l’ancien manager de gros cogneurs attaquants (Becker et Ivanisevic) qui aurait comploté pour remettre sur orbite le jeu d’attaque ?
Si c’était le cas, c’est raté car il a foiré son coup en concentrant la critique sur sa surface bleue.
D’ailleurs, je pense pour le coup bien plus vraisemblable que Nadal et Djokovic tirent à boulets rouges sur la surface en partie parce que, au delà du plantage, ils redoutent une réaccélération des surfaces.
C’est l’évidence pour Nadal. Mais c’est à mon avis aussi vrai pour Djokovic parce qu’alors que Djoko était un vrai attaquant de fond de court jusqu’à récemment, depuis ce début d’année 2012, il attaque moins et est nettement plus attentiste (façon mur attendant la faute adverse).
Tiens, voilà la confirmation de l’état d’esprit de Federer, après on match contre Ferrer:
« C’est difficile de jouer là-dessus mais c’est comme cela, on doit s’adapter à ce qui nous est proposé. Il faut être capable de jouer partout. Si vous voulez être un bon joueur de terre battue, vous devez bien jouer sur tous les terrains en terre. Et puis, vous savez, quand je suis arrivé sur le circuit en 1998, je devais m’adapter à des courts de vitesse différente chaque semaine. Aujourd’hui, les joueurs ont une surface qui va toujours à la même vitesse quel que soit le tournoi. »
C’est quand même autrement positif comme mentalité que Nadal ou Djoko…
« Aujourd’hui, les joueurs ont une surface qui va toujours à la même vitesse quel que soit le tournoi. » »
Ah bon ? Par ex, la master cup c’est aussi rapide que Rome ??
C’est sûr que Nadal et Djoko n’ont connu que des surfaces ralenties partout et sans grandes différences alors que Federer a connu un autre temps avec des gros écarts d’un tournoi à l’autre et une nécessité de s’adapter plus grande. Les joueurs plus jeunes ont perdu cette faculté là et leur jeu stéréotypé s’y prête moins.
On peut même penser que c’est à cause du ralentissement généralisé et de l’homogénéisation des conditions de jeu qu’ils ont développé un jeu si stéréotypé.
Quand on se rappelle comment Borg faisait quasi-systématiquement service-volée à Wimbledon, c’est à gerber de ne quasiment plus y voir de volées.
Quelques extraits de la Conférence de presse de Fed trouvés sur son site
Q: Rafa already fallen by the way side and has had some very strong things to say about the blue clay, Do you sure their concerns and frustrations having completed 3 matches?
RF: Er….look yes, I’ve said it already from the start this is not something we actually wanted it was more of a compromise to give this tournament a sort of a test week on blue clay, we are actually against it. So it was more of a deal made between the CEO and Tiriac, look…we thought to a degree it was innovated I really hoped the court was going to be perfect and not something that is silppy like this so I understand their frustrations, bu then again I came in a time back in 99 where indoors was brutally fast clay was slow grass was fast and we had to adapt every single week, then the last few years everything is more or less the same which is what their used too, so I think that’s why there’s big changes there a bit tricky for everyone, we have to look into things for next year with all the top guys but with also the rest of the field what they thought of this and then we need to take a decision whether it’s blue or not next year.
Q: In general terms would you welcome some sort of experimentation on different surfaces as long as its done with the better consolation?
RF: yeah I mean look we are always open to new things, I love tradition as does Rafa, Novak I don’t know him well enough to know exactly what his thinking on these things…Well we know what he thinks about the blue clay (cheeky smile) now as his been very focal these last few days but other then that I think it’s just important to talk about it, that’s why I’m in the players council and speak to the CEO and try to come up with the best possible plan for the game of tennis and tournaments and tournament directors, and players alike and fans and media, so it’s a hard thing to juggle sometimes and sometimes you have something like this where it’s a bit unfortunate where the players are unhappy, it’s a pity we are not talking about FHs BHs and the game and how I did today instead of talking about something I don’t like doing, but it’s something we need to sit down and discuss and see what happens next year.
Pour rebondir sur la discussion entre Jérôme, Sylvie et Antoine : Tiriac est un génie!
En sortant de sa valise à dollars une surface de merde, il vient de faire exploser au grand jour une vérité essentielle : la plupart des pros de la raquette ne sont plus des joueurs. Cette surface est-elle dangereuse ? Oui et non. Non, personne ne s’est blessé dessus. Oui, personne ne s’est blessé car les raquetteurs ont dû faire attention à leurs appuis et donc se poser tout un tas de questions désagréables. Ces questions désagréables faisaient partie de la contrainte imposée par la surface de l’ami Ion: comment construire un point avec des appuis fuyants (i. e. merde comment j’installe mes séquences habituelle d’au moins10 frappes? C’est con, pas possible) ? que faire lorsqu’on se trouve déporté et qu’il sera totalement impossible de retrouver des appuis (merde, je vais quand même pas tenté un coup gagnant alors qu’en temps normal, je pourrai défendre pendant 3h depuis les bâches. Je suis un maçon, moi, pas un funambule)?
L’intérêt du tennis, c’était justement d’installer cette problématique lorsque les différences entre surfaces étaient irréductibles et c’est pour ça que Sampras n’aimait pas jouer sur terre et que beaucoup de terriens ne faisaient même pas le déplacement à Wim. Ça emmerdait les raquetteurs mais pour le public, le tennis pouvait encore être un jeu riche, chaque partie de saison avait sa contrainte et ses joueurs. Est venu le nivellement (encore plus mortel que le ralentissement) des surfaces et les raquetteurs ont perdu l’esprit ludique.
Le problème n’est pas que l’Atp réagisse ou pas, que les tournois pensent à leur intérêt au détriment des joueurs mais que les joueurs désirent avoir la main mise sur les contraintes liées au jeu. Les joueurs et le jeu devraient rester des entités aussi séparées que possibles. C’était quand la dernière fois qu’on avait entendu autant de plaintes sur une surface ? A Bercy lorsqu’on était revenu à une surface plus rapide (merde, Llodra en demi en faisant service-volée, c’est bien la preuve qu’on peut pas jouer au tennis).
Alors bien sûr, contrairement à Bercy, ils ont raison de gueuler parce que la patinoire c’est dangereux mais l’enjeu au-delà est flippant. Si Wim décidait de réaccélérer le gazon rendant les échanges presque impossibles, il est presque certain que la majorité des pros gueuleraient comme ils le font en ce moment et diraient que c’est impossible de jouer au tennis dans ces conditions…
Amen.
Oui et non. Ce qui manque a ce tournoi pour valider ta theorie c’est un grand match de tennis. Jusqu’a present sur cette saloperie de surface on a vu (beaucoup) plus de fautes directes que de points gagnants. En terme de niveau de jeu, tout cela n’est pas terrible.
C’est un peu comme un Grand Prix de F1 dispute sous la pluie, des cadors font des sorties de route et certains filous s’en tirent tres bien. Le probleme c’est que le spectacle se limite a savoir qui survivra a l’hecatombe. C’est certes rafraichissant, mais c’est pauvre.
A mon tour de réagir par un oui et non à la normande, Kristian.
Oui je suis d’accord avec ton objection. Des conditions dantesques ce sont de mauvaises conditions et il aurait été préférable d’avoir des courts en TB rapide mais de bonne qualité.
Non, je ne suis malgré tout pas d’accord en ce que les conditions dantesques, comme en F1, augmentent très significativement les chances de celui qui est véritablement le meilleur techniquement de gagner alors qu’en effet, ceux dont les victoires reposent davantage sur le matériel font en effet plus souvent naufrage.
C’était tout particulièrement le cas de Senna en F1 qui compensait sous la pluie l’éventuelle infériorité de sa bagnole. C’est le cas aujourd’hui pour Federer au tennis.
J’ai quelques objections :
1) »Ça emmerdait les raquetteurs mais pour le public, le tennis pouvait encore être un jeu riche, chaque partie de saison avait sa contrainte et ses joueurs. Est venu le nivellement (encore plus mortel que le ralentissement) des surfaces et les raquetteurs ont perdu l’esprit ludique » ; ça montre bien que les joueurs ne s’adaptaient pas, puisqu’on avait des spécialistes et justement, un jeu très stéréotypé sur une surface : service volée sur herbe pour tout le monde, moonballs sur terre pour tout le monde ! Les joueurs faisaient simplement l’impasse, et comme il n’y avait pas de surface super dominante, ça pouvait le faire.
Si les différences sont trop radicales, l’adaptation est perdante.
Les plaintes à Bercy étaient quand même incomparables au tollé de Madrid : personne n’a menacé de ne pas y remettre les pieds ! Et pourtant, comme tournoi de préparation du gratin ça se posait là… Ici, il y a encore Rome pour paramétrer RG.
Là c’était quand même beaucoup pour eux: l’altitude qui rend les balles volantes est déjà une composante qui change bien la donne (les très grands en profitent au service), ils mettaient des balles vives et le tour était joué pour un jeu rapide. Là, l’expert consulté affirme lui même que la surface a échappé au tournoi, que c’est la réalisation qui a échoué, en gros il y a malfaçon et ça amène un risque qui, sur herbe, conduirait à l’arrêt du jeu ! La couleur a cristalisé la perception des joueurs et l’évidence pour le public, facilitant le relais médiatique.
Et si Wim remettait simplement des balles vives, on reviendrait à de la vollée à toute vitesse. Les conditions changeraient, mais les joueurs s’adapteraient.
La pique de Roger (de mon temps il fallait s’adapter toutes les semaines…) est tout de même pondérée par les règles de participation obligatoire, qui imposent la non-spécialisation !
Finalement, les grands normalisateurs, sur lesquels on n’a pas de prise, c’est l’extérieur. A bas l’indoor !
Patricia, si on regarde à l’échelle du circuit, la variété des styles était la preuve d’une adaptation avec des spécialistes et il y avait beaucoup de joueurs multi-surfaces capables de faire les bons ajustements (Jérôme rappelait le cas de Borg, sans aller jusqu’à lui Kafel, Pioline, même un Todd Martin, etc). Et surtout, les meilleurs ne pouvaient pas zapper un RG ou un Wim sous prétexte que ça n’était pas leur tasse de thé. C’est toute la beauté de l’échec (à laquelle l’amatrice de Gasquet, dont cela pourrait parfois être la devise, sera sans doute sensible) des attaquants sur terre ; les terriens, eux, faisaient moins l’effort sur gazon mais sur dur rapide, on a vu Bruguera en finale de l’Uso, de bonnes perfs de Muster… Sampras avait cette difficulté sur terre : attaquer ou attendre et jouer au fond. Rafter va en demi de RG en gardant sa ligne du service-volée mais en souffrant aussi en fond de court.
Sur Madrid, les joueurs ont raison, c’est certain que la surface est pourrie et peu propice à un bon tennis mais cette surface pourrie agit comme un révélateur, d’où ma comparaison avec Bercy. Il n’y avait pas eu un tel tollé mais c’était étrange d’en avoir autant parlé pour une surface qui était juste rapide.
Sur l’hypothèse d’un retour de Wim à des conditions où le jeu de fond de court est très difficile, on n’est pas d’accord, les organisateurs auraient intérêt à tenir bon car ils n’auraient clairement pas le soutien des joueurs. Pour un ou deux types contents de jouer un tennis différent, revenir au filet, combien mettraient la pression inverse?
Que Nadal et Djoko se plaignent de la surface est logique, que les médias reprennent d’aussi bon coeur en passant presque sous silence le match est un signe fort.
Bruguera en finale de l’USO?
Tu dois confondre Rabelaisan. Avec Moya en finale de Melbourne, sans doute.
Merci d’avoir la générosité d’essayer de me sauver avec Mota mais je dois admettre que j’étais convaincu que Bruguera avait fait une fois un gros parcours à l’uso.
A noter que lorsque les terriens boycottaient Wim, tout le monde s’en foutait, c’est plutôt eux qui passaient pour des cons. Maintenant, ce serait le signe d’un problème auquel il faudrait remédier.
Tu confonds peut-être avec Corretja, quart de finaliste en 1996 de l’US, défait en cinq sets par Sampras lui même.
ou Ferrero, finaliste USO 2003.
Je suis entièrement d’accord avec toi.
Ce qui me gêne dans cette affaire c’est l’amalgame entre trois éléments distincts : la couleur du court que certains rejettent en raison de la tradition alors que d’autres s’en foutent, la qualité du court trop glissant et là cela fait l’unanimité même si certains disent (Federer, Simon)que c’est un problème récurrent à Madrid, la rapidité du court qui serait trop éloigné des critères de Roland-Garros et là encore, je suis sûre que tous les joueurs ne souhaitent pas forcément une uniformisation du circuit terre européen.
Nadal et Djoko ont rejeté les trois critères, ils sont numéros 1 et 2, ils ont perdu prématurément, ils ont tapé du poing sur la table, Toni Nadal s’en est mêlé et tous les journalistes de suivre comme des moutons ou presque.
Quand je lis que Toni Nadal n’arrête pas de dire publiquement que Tiriac s’est excusé auprès de son neveu (sympa pour Verdasco) que les victoires de Tipsarevic et Verdasco semblent usurpées, que Carole Bouchard n’hésite pas à tweeter qu’on s’en fiche du vainqueur du tournoi parce que l’enjeu est ailleurs… je me dis qu’on dérape sacrément.
Le court est glissant, c’est vrai mais personne ne s’est blessé alors qu’à Monte-Carlo il y a eu deux grosses blessures, et surtout les deux premiers mondiaux ont perdu face à des joueurs qui se sont mieux adaptés qu’eux à une surface difficile. Ils ont reconnu le mérite de leurs adversaires mais la presse, elle, semble l’occulter devant leurs menaces de ne plus revenir.
Ce qui me gêne c’est que Nadal et Djoko dominent le circuit actuel car leur jeu est parfaitement adapté à la majorité des surfaces du circuit. On change les règles sur un tournoi et ils sont incapables de s’adapter là où d’autres le font mieux qu’eux. Et, au lieu de souligner la meilleure adaptabilité de certains joueurs, on préfère crier au scandale sur une défaite, pourtant régulière.
On a l’impression à Madrid que le scandale n’est pas seulement le court glissant mais le fait que Nadal et Djoko aient perdu et que, du coup, le vainqueur n’aura aucune mérite. Pourtant, il en faut sacrément pour jouer là-dessus.
au -delà du fait que les courts ne sont pas terrible et qu’il y a évidemment du boulot à faire là-dessus, on a l’impression que Nadal et Djokovic ont déterminé une nouvelle norme du jeu et que, toute surface ne leur permettant pas d’optimiser leurs forces est un scandale en soi Alors, certes, on est sur terre et cette surface n’avantage pas les terriens purs mais cela fait des années que les attaquant se tapent des surfaces dures ultra ralenties et un Wimbledon qui permet de gagner du fond, donc ça rééquilibre un peu.
« Ce qui me gêne c’est que Nadal et Djoko dominent le circuit actuel car leur jeu est parfaitement adapté à la majorité des surfaces du circuit. On change les règles sur un tournoi et ils sont incapables de s’adapter là où d’autres le font mieux qu’eux. Et, au lieu de souligner la meilleure adaptabilité de certains joueurs, on préfère crier au scandale sur une défaite, pourtant régulière. »
Comment peut-on écrire des choses pareilles sur des joueurs aussi talenteux? Tu n’a rien d’autres à faire que de cracher ton venin sur Nadal.
Tu penses être crédible en citant le nom de Djokovic dans cette litanie? Il faudra assumer ta haine pour Nadal. C’est pas croyable…
Nadal a été battu à la régulière, Nadal ne sait pas s’adapter aux surface, Seul Federer sait le faire ,Nadal a battu Federer à wimbledon parce que ralentie… Tu n’as rien d’autres à faire que ça?
Un brin agressif ta réponse, il me semble !
Moi, je suis assez d’accord avec elle. Les surfaces et les balles ont ralenti le jeu depuis une petite dizaine d’années, si on ajoute le matériel, il est clair qu’un certain type de jeu a été très largement favorisée. Pour une fois que l’on a une surface, certe très imparfaite, qui favorise la prise de risque, je ne vais pas bouder mon plaisir.
Oui calme toi Evans lol
Moi je suis d’accord quand elle dit qu’on ne souligne pas assez la meilleur adaptabilité de certains joueurs.
Et au sujet de Wimbledon il a été ralenti depuis 2002.
Evans mollo, relis le com de Sylvie : rien ne justifie une réponse aussi agressive.
Ouh là ! Que d’agressivité ! Je n’avais pas l’impression d’avoir été aussi extrême ni de mériter une telle volée de bois vert.
Je suis d’accord que mon avis est subjectif et je ne demande à personne de le partager. On peut en discuter, tu peux m’opposer des arguments, ce n’est pas un problème. je suis quelqu’un de plutôt posé et je ne me reconnais pas dans le portrait au vitriol que tu fais de moi.
Surtout, j’ai relu mes propos et je ne vois pas le quart des propos ou intentions que tu me prêtes.
Je ne vois pas en quoi le premier paragraphe que tu relèves consiste à cracher mon venin. Parce que je relèves qu’ils n’ont pas su s’adapter à cette surface précise. C’est un fait. Ils ont construit leur jeu par rapport aux conditions actuelles ce qui fait qu’ils sont si forts. Je ne les en blâme pas ni ne les rend responsables du ralentissement des surfaces. Reste que, à mes yeux, ils sont assez représentatifs d’un jeu actuel, moins propice à l’adaptation et aux variations.Et où ai-je dit qu’ils n’avaient pas de talent ? Ni de mérite ?
Je parle d’un tournoi précis et d’ailleurs mon post est plutôt une critique envers les journalistes qu’envers les joueurs eux-mêmes qui défendent leurs intérêts ce qui est normal et humain. Ils font tous ça, Federer inclus.
Ensuite, tu me reproches de déverser ma haine sur Nadal. rien que ça ! Encore une fois, j’ai relu mes propos je n’y vois pas de haine. Le jeu de Nadal n’est pas ma tasse de thé, je l’assume et ne m’en cache pas maintenant je n’ai aucune haine envers le joueur que je trouve plutôt sympa. Je n’aime pas trop sa comm’ ni celle de son oncle mais aucun joueur n’est parfait et ils ont tous de l’ego. Je ne ressens aucune haine pour lui et ne lui retire aucun mérite. Il est très fort, certainement l’un des meilleurs joueurs de l’histoire mais son jeu et sa domination sur terre m’ennuient mais là c’est mon droit à la subjectivité et à la libre expression. Ça s’arrête là. Haine me parait démesuré…
Je termine sur tes dernières critiques, « Nadal battu à la régulière ». Oui, je ne vois pas en quoi sa défaite est irrégulière.
« Nadal ne sait pas s’adapter aux surfaces » : je n’ai jamais écrit ça. Il n’a pas su s’adapter à celle-ci, très différente, je n’ai pas généralisé, son parcours et son palmarès parlent pour lui.
« Seul Federer sait le faire » : je n’ai pas écrit ça non plus.
» Nadal a battu Federer à Wimbledon parce que ralentie » : je n’ai pas trouvé trace de cette phrase dans mon commentaire. J’ai parlé d’un ralentissement général des surfaces qui est avéré. Et qui a pénalisé certains types de jeu et a en a influencé d’autres. Nadal a battu Federer à Wimbledon, point. Je n’ai jamais fait partie des gens qui ont remis en cause cette victoire ni réécrit l’histoire à coup de » et si… ».
Nadal n’est en rien responsable du ralentissement des surfaces. Il en a profité, tant mieux pour lui, d’autres n’ont pas su le faire.
Après on est en droit d’avoir un regard critique sur certains types de jeu et sur l’uniformisation des surfaces.
Je suis tout de même surprise de ton post car je suis loin d’être la plus virulente du site et j’essaye toujours d’assumer mes idées sans tomber dans la caricature ou l’excès ni le mépris ou la haine justement. Je suis donc surprise que cela soient mes propos qui te fassent réagir plus que d’autres.
Sur le fond, le post de Rabelaisan est le post de l’année.
J’adhère à 200 %
Apparemment, Tiriac n’a pas fini de faire parler de lui : il réfléchit à utiliser très vite des balles de couleur vert fluo ou orange fluo. Avec les mannequins, la Mercedes immonde, les glissades et le bleu, ça va commencer à faire beaucoup…
Une chose est certaine : Federer s’adapte et c’est le meilleur communiquant du circuit. Ce mec réussira une deuxième carrière dans le business après le tennis : il anticipe, s’adapte, communique bien, fin stratège, travailleur, visionnaire, combatif mais pas agressif, sait prendre du recul, se fixe des objectifs qu’il atteint la plupart du temps, il est constant, etc… Pour un chasseur de tête c’est un gros gibier. En tant qu’entrepreneur, c’est une bombe !
Je me faisais la même réflexion. En fait son professionnalisme est beaucoup plus poussé que celui de rafa et nole. Ils bossent autant que lui sur le court mais la manière dont il gère sa com, sa carrière, les médias, ses relations professionnelles etc il leur met un boulevard.
Oui Federer est très malin. Je pense que s’il avait perdu avant, il aurait changé peut être son discours pour rejoindre Nadal et Djokovic dans leur déclaration.
Mouai.. c’est la langue de bois polissee habituelle.
Ce qui me plait cette semaine, c’est qu’on est enfin sorti du discours politiquement correct insipide et chiant. Sauf Federer.
Nadal et Djokovic ont clairement dit tout le mal qu’ils pensaient du tournoi, ont affiche un respect tres mesure pour la performance de leur adversaire. ET sont franchement arrogants en affirmant que c’est nous les meilleurs, comment est il possible qu’on decide sans nous?
Moi, qui ai connu les brats et super brats, et ben ca me plait.. Un champion, ca deteste la defaite et ca n’a pas peur de le dire quite a etre de mauvaise foi.
+1
Ce qu’on dit c’est que ces champions ont tous un ego, si Federer aurait perdu prématurément ils auraient eu la même réaction que Nadal et Djokovic.
Mais là on essaye de les faire passer pour des mauvais perdants, ou qu’ils sont incapables de s’adapter sur telle ou telle surface.
Joli le « si Federer aurait perdu » !!
C’est petit gibus qui écrit ?
BOF on a surtout vu deux énergumènes qui pensent que c’est un scandale qu’ils ne soient pas au moins en demi. Dès que tout ira à nouveau dans leur sens ils recommenceront leur com mielleuse. bref des faux culs quoi. Les brats restent eux-même quelle que soit la situation, dans la victoire ou dans la défaite.
Tout à fait.
Je ne vois pas trop en quoi les n°1 et n°2 mondiaux seraient sortis de leur com’ mielleuse.
Moi je vois surtout des caprices de diva gâtée. Que la surface soit pas au niveau de la réputation d’un M1000, je pense que tout le monde en convient. Mais là, on tombe dans la caricature : surface pourrie = défaite imméritée…