Ils ont réalisé de très belles carrières, riches en titres – parfois du Grand chelem – mais sont toujours restés dans l’ombre de compatriotes plus célèbres. Retour sur six champions d’exception qui ont dû se résoudre à partager l’affiche.
- Vitas Gerulaitis : Flamboyant serveur-volleyeur, adepte de l’attaque à tout-va, Gerulaitis était un joueur à l’aise sur toutes les surfaces, y compris la terre battue. Il se fait connaître lors d’une fabuleuse saison 1977, durant laquelle il remporte les Internationaux d’Italie et dispute une somptueuse demi-finale à Wimbledon, perdue 8/6 alors qu’il avait un break d’avance dans le 5e face à l’ogre Borg. Il finira l’année en trombe en remportant le seul Grand chelem de sa carrière, l’Open d’Australie. Si la suite sera encore riche de satisfactions avec une 3e place mondiale atteinte en 1978, 25 titres conquis (dont la finale WCT de Dallas 1978, les Internationaux d’Italie 1979 et Toronto 1982) et de beaux exploits réalisés (finale d’US Open 1979, finale de Roland-Garros 1980 et finale du Masters 1981), il n’en demeure pas moins que Vitas est toujours resté dans l’ombre de ses compatriotes plus célèbres, Jimmy Connors et John McEnroe, qui auront été avec Borg les bourreaux de ses ambitions. Il cumulera face à eux un passif de 42 défaites pour seulement 7 victoires (4-15 contre Connors, 0-16 contre Borg et 3-11 contre Big Mac) ! Décédé à seulement 40 ans en raison d’une intoxication au monoxyde de carbone, il laisse derrière lui l’image d’un joueur élégant, sympathique et unanimement apprécié de ses pairs.
- José Luis Clerc : Qui dit tennis argentin pense à Del Potro, Nalbandian, Gaudio ou Coria. En remontant dans le temps, Vilas. Peu se souviennent qu’à la même époque un autre terrien de talent semait la terreur sur l’ocre, José Luis Clerc. Passé professionnel en 1977, Clerc remportera 25 titres (dont 21 sur terre battue) avec pour pic les Internationaux d’Italie 1981, et atteindra deux fois les demi-finales de Roland-Garros. En 1981, il s’incline face au jeune Ivan Lendl après avoir mené 2 sets à 1 et obtenu balle de match dans le quatrième. En 1982, il doit s’avouer vaincu face à un autre jeune loup aux dents longues, Mats Wilander. Il atteindra son meilleur classement (4e) en 1981, à la suite d’une série de 27 victoires et 4 titres remportés en un seul mois !
- Miloslav Mecir : En associant les mots Tchécoslovaquie, tennis et années 80, on pense immédiatement au cyborg d’Ostrava. C’est pourtant oublier que ce pays a aussi donné au tennis Miloslav Mecir, un champion à la patte de velours dont le mouvement félin lui a valu le surnom de « Chat ». Surnommé aussi « The Swede Killer » pour sa capacité à crucifier les joueurs Suédois (et en particulier Mats Wilander), ses plus grands faits d’armes sont des victoires aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (en battant justement au passage un Suédois, Stefan Edberg, en demies) et à Key Biscayne 1987 (contre son compatriote Lendl en finale). Il aura eu le malheur d’avoir joué à la même époque qu’Ivan, qui non seulement était le plus célèbre des deux, mais qui le crucifia aussi lors de ses deux finales majeures, l’US Open 1986 et l’Open d’Australie 1989. Lendl sera à chaque fois impitoyable, lui laissant la misère de 6 jeux par finale. Miné par des problèmes au dos, Mecir se retirera en 1990.
- Michael Chang : Précurseur de la mobylette au plutonium, le plus jeune de la bande des quatre du tennis US des 90′s (Agassi/Chang/Courier/Sampras) sera le premier à remporter un titre majeur, à Roland-Garros 1989, au terme d’un parcours qui l’aura vu terrasser Ivan Lendl et Stefan Edberg. Si ce succès semblait prometteur, il sera paradoxalement le climax de la carrière de Chang, qui sera complètement éclipsé par la suite par les succès de ses trois compatriotes : Jim Courier, le dominateur du tennis mondial de mi-1991 à mi-1993 avec 4 Grands chelems à la clé ; Pete Sampras, patron de mi-1993 à 1999, pour 14 Grands chelems au total ; et Agassi, dont la carrière en dents de scie aura été couronnée par 8 Majeurs et le « Career slam ». Au milieu de cette bourrasque, Chang s’accrocha tant bien que mal, mais malgré 34 titres (dont 3 victoires à Indian Wells, 2 à Cincinnati, 1 à Miami et 1 à Toronto) il sera le typique joueur toujours placé, jamais gagnant, perdant toutes les grandes finales qu’il a atteintes par la suite (Roland-Garros 1995, Masters 1995, Open d’Australie 1996 et US Open 1996). Son meilleur classement est une 2e place en 1996. Il aurait même pu devenir numéro 1 en cas de victoire en finale de l’US Open 1996, mais fut battu à plate couture par son compatriote Sampras. Malgré ces déconvenues, il a au moins un motif de satisfaction : si le record de Majeurs de Sampras a été battu, et le « career slam » d’Agassi égalé, son record de plus jeune joueur à avoir remporté un Grand chelem ne sera probablement jamais battu.
- Michael Stich : En dépit de son élégant jeu complet et de ses victoires, Stich n’est jamais parvenu à supplanter son rival Boris Becker dans le cœur des Allemands. Tout les oppose : Becker est un wunderkid précoce et médiatique, Stich est passé pro sur le tard, à 20 ans, et n’attire pas précisément les néons. C’est pourtant lui qui inflige à Becker la plus douloureuse défaite de sa carrière, cette fameuse finale de Wimbledon 1991 qui marque le début du déclin de Boum-Boum. Pour son seul titre du Grand chelem, Stich réussit même le tour de force d’éliminer (avec la manière !) les « monopolistes » des trois dernières finales de Wimbledon, Stefan Edberg et Boris Becker. La suite de sa carrière sera en dents de scie à cause d’un mental défaillant et d’un physique fragile, mais il obtiendra toutefois de belles satisfactions en remportant la Coupe du Grand chelem 1992 et le Masters 1993, et en atteignant les finales de l’US Open 1994 et de Roland-Garros 1996. Il jouera son dernier match face à Pioline en demi-finale de Wimbledon 1997.
- Alex Corretja : La victoire de Sergi Bruguera en 1993 amorce le début de la domination hispanique à Roland-Garros. Bruguera, Moya, Costa, Ferrero… tous remportent le tournoi et collectionnent les places d’honneur. Le seul joueur de cette génération à échouer dans sa quête du Graal sera Alex Corretja. Révélation de l’US Open 1996 quand il s’incline en quarts de finale face à Sampras, non sans avoir obtenu balle de match, Alex confirme son talent en remportant les Internationaux d’Italie en 1997. Il atteint sa première finale à Roland-Garros en 1998 mais s’incline nettement face à Moya. Il se venge en remportant le Masters en fin d’année après un parcours du combattant qui le voit battre Sampras en demies après avoir sauvé 3 balles de match, et remonter un déficit de 2 sets pour battre Moya en finale. Quart de finaliste en 1999 et 2000, Corretja atteint à nouveau la finale à Paris en 2001, où il affronte le tenant du titre, Gustavo Kuerten. Il remporte la première manche et obtient une balle de break à 5-5 dans le deuxième avant de s’effondrer brusquement : il ne marquera plus que 2 jeux dans les 2 sets suivants ! Il atteindra une dernière fois les demi-finales l’année suivante, mais s’inclinera encore face au futur lauréat, son compatriote Alberto Costa. Une semaine plus tard, il sera le témoin au mariage de ce dernier. Pas rancunier l’ami Alex !
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Et break Monfils ! 4-2..
Une volée totalement foireuse à 30A, puis une faute en CD, puis un premier coup droit canon de Monfils long de ligne…
Crispé Rafa, il fait de plus en plus de fautes. Et en face Notrefils ne se pose aucune question. Il peut peut-être refaire le coup d’il y a 3 ans, autant j’y croyais pas avant le début du match, autant là ça prend doucement forme.
Puis victoire de Jo demain, et 3 points pour moi à la CC !
Et jeu 5-2..
Hier soir, Monfils a dit aux types de l’Equipe qu’il avait une tactique contre Nadal et qu’on allait voir… Pour une fois, cela semble être exact: la tactique consiste à l’attaquer plein pot sur son coup droit à coups de revers longs et frappés très fort. Cela marche bien et, sans prendre trop de risques, quand il est à portée de tir, il frappe un bon coup droit aussi…
Nadal n’est pas bon, bien moins bon que contre Youzhny…
Gael le super-défenseur n’a en principe pas d’armes pour emmerder Rafael l’hyper-défenseur. Si Nadal perd c’est qu’il n’est effectivement pas bien encore en forme. Il a encore 12 jours pour monter en régime.
..Il faut qu’il joue long et très bombé Gaël pour empecher l’autre de lui faire du mal sinon, à la moindre balle courte, Nadal le plante..
6-3 Monfils…
A 0-30, il a été obligé de prednre un gros risque en tapant comme une bête ce revers long de ligne mais bon ça passe..Tant qu’il joue long et bombé, il le tient très bien..
Gël a quand même quelques armes pour embêter Nadal : on l’a vu sur le dernier jeu du set avec des services gagnants, un service-volée improbable (surtout la volée). En plus quel toucher pour l’amorti du premier point !!!!
Gaël bien sûr. Le plus dur commence avec le deuxième set.
Nadal joue moins bien qu’hier, il faut dire que le jeu de Youyou lui convenait mieux : à plat et pas hyper puissant. Après tout Djoko a battu Rafa 6 fois de rang en jouant dans sa filière, en tapant fort et longtemps, bombant quand il faut puis en l’achevant quand il reculait. Pas en jouant l’attaque à tout va ou à tout vitesse. Et c’est un peu ce que fait la Monf’ aujourd’hui.
Très étonnant que Rafa se laisse mettre le cul rouge à ce point. Qu’est-ce qui lui arrive ?
Il a perdu le fil Gaël..Nadal est obligé d’attaquer plus, mais du coup, il devient plus attentiste et il a arrêté de l’avoiner plein pôt sur son coup droit avec son revers comme au début du match..Résulat: break..
Bon, il s’en sort sur ce jeu, non sans mal..mais on voit bien à nouveau qu’il ne gêne vraiment Nadal qu’en frappant fort, croisé, long sur son coup droit, en prenant en fait assez peu de risques puisque c’est là que le filet est le plus bas et qu’il a le plus de profondeur…
Ça ne passionne pas les foules ce match. Hier le Fed-Seppi générait un com toutes les 120 secondes, là c’est toutes les 240 secondes.
4-2 Bon, cela devrait lui redonner des idées à Gaël: il a encore gagné les trois premiers points en tapant sur le coup droit de nadal..
Ca lui en a donné en effet !
Bien joué ! Debreak Monfils !
Voila !! C’est bien Gaël ! 2 agressions sur le coup droit qui rapportent deux points, et une énorme patate en coup droit décroisé sur la première balle de break..Debreak
3-4 service Gaël..
Tout fonctionne très bien pour Monfils aujourd’hui, je ne m’y attendais pas je l’avoue…
Il est chaud là !
Il a perdu le fil suite à une erreur grossière à 40-15, c’est dommage, balle de break pour Nadal maintenant…
Sauvée de façon… monfilsesque.
Quelle erreur de jugement de Monfils ! Heureusement que Nadal foire son coup droit derrière, sinon c’est le genre de faute qui coûte cher…
La balle était faute !
Ok, je pensais qu’elle touchait.
J’encourage Monfils, que m’arrive-t-il ?
Quel âne ! Il a bien failli s’auto-niquer avec cette volée haute qu’il a smashée et mise dix centimètres dehors à 40-15 ! Enfin, il s’en sort grace à deux fautes de Nadal, 4-4..
Enorme revers dans les pieds de Nadal ! 3 balles de break !
Putain la volée amortie de Gaël pour faire le break !!
Enorme ce qu’il fait !
Et voilà ! Il fait pas le fier Nadal et joue petit bras pour paumer son service une nouvelle fois..
5-4 service Gaël..
Je prends le match en cours de route, mais quand même… Quand il joue comme ça, il a un tennis assez enthousiasmant, le Gaël.
Heureusement que la volée est belle, son revers pour monter était trop court… Il va servir pour le match !
On peut encourager Monfils car il joue comme rarement !
J’espère que karim a misé sur lui…
La grosse double baduf, oui, Monfils c’est aussi ça !
Et le smash dunk dans la foulée ! 30/15.
Suivie d’un bon gros dunk de derrière les fagôts !
C’est rare de ne voir Monfils si concentré et sérieux. Il va faire un doublé gagnant à Doha face à Nadal.
Je rentre du boulot et j’apprends que Fed est forfait…
Alors je me dis que je vais regarder un bout du Nadal/Monfils, une formalité pour l’espagnol…
Quelle fut ma surprise en apprenant le score!
Fou comme Nadal a l’air désœuvré sur certaines balles
Et nouveau break pour servir pour le match! Incoryable.
Bordel Karim l’avait annoncé… Et si 2012 était son année!!!!!
À Gaël?
A Karim !
Non à Karim
Faut pas déconner!
« Karim l’avait annoncé »
Pas courant comme phrase…