Reçu 5/5, c’est comme ça que Novak Djokovic pourrait qualifier son début d’année 2011. Le Serbe a réussi la performance de remporter les cinq premiers tournois dans lesquels il s’est aligné, avec déjà dans sa gibecière des pièces de choix en Grand chelem et Masters 1000. Pareille moisson eût tôt fait de repaître le Nole qu’on a connu auparavant, pas le Djoko nouveau. Interview après interview, il nous déclare l’œil luisant et l’estomac grondant n’en être qu’aux hors-d’œuvre d’une année qui s’annonce pantagruélique.
Je laisse à d’autres plus qualifiés le soin de nous dire combien et quels records il aura torpillés avec ce départ à la Ben Johnson – aucune allusion pharmacologique, juste une aptitude à jaillir des starting blocks et tuer la course dès les premiers décamètres – pour me pencher sur le comment d’une résurrection qui sonne le tocsin pour ses rivaux effrayés.
On a déjà tout dit de Novak et de son éclosion remarquable, de sa montée en puissance régulière et rapide à partir de 2006, qui a culminé à Melbourne en janvier 2008 avec une première victoire en Grand chelem. Sa victoire en trois sets sur Roger Federer en demies avait marqué les esprits, même si elle devait être tempérée plus tard par un bulletin de santé mitigé chez le Suisse. Issu d’une génération de joueurs aussi talentueux que fébriles mentalement, Novak semble alors se positionner derrière le Monstre de Manacor comme second de cordée à la reprise du sceptre du Divin Helvète. Quand les Gasquet, Berdych, Baghdatis et encore à l’époque Murray semblent se chercher une direction, lui a déjà trouvé sa voie et compte bien la paver d’or.
Le show Djokovic se met en place pour le bonheur des spectateurs (hystérie dans le camp serbe surtout) et l’agacement de l’establishment ATPien (dont son Altesse Federissime). Entre déclarations tonitruantes et imitations hilarantes, il se forge une jolie popularité qui n’est pas du goût de tous. Tour à tour irrévérencieux, fantasque, culotté, hâbleur, vantard, facétieux ou truqueur, il se joue des adversaires et des médias qui l’attendent au tournant. Il ne va d’ailleurs par tarder à sortir de la route, sur et hors du court.
Médiatiquement, Novak subit de plus en plus la bronca d’un public schizophrène qui hésite toujours entre lassitude pour les litanies insipides débitées sur un rythme monocorde par des joueurs sans ambition, et agacement par les propos jugés ronflants de ceux qui osent afficher et exprimer des ambitions. Ce public de maraichers voit des navets ou des melons partout et a du mal à cerner le jeune Serbe.
Sur le court, la suite des événements n’est pas à la hauteur des attentes suscitées par le Serbe après une année 2008 de très belle facture. Les exercices suivants sont décevants et la confiance du joueur semble se lézarder. Sa condition physique et sa dureté au mal sont douteuses, il s’égare entre abandons suspects et défaites louches. Le printemps 2009 est cruel sur terre battue, en trois tournois Rafael Nadal va l’essorer moralement et semer le doute dans son esprit. Sur les trois Masters 1000 joués sur ocre, Djokovic subit la loi d’un Nadal qu’il est pourtant en passe de détrôner au classement. Si près, si loin, il reste au tapis pour le compte.
L’année 2010 ne s’annonce pas mieux, la faute à des errements techniques et tactiques, dont une désastreuse tentative de reconstruction de son service avec la coupable complicité de Todd Martin. Novak a progressivement perdu le contact avec les cimes, distancé par Roger et Rafa. Celui qui s’amusait ouvertement de l’agacement qu’il suscitait chez le Veau d’Or, rentre progressivement dans le moule et comme tous et en vertu de la règle silencieusement établie, transforme ses conférences de presse en hagiographies baveuses de leurs Divinités Federer et Nadal.
Semé par le duo égoïste, Djokovic ne stabilise pas sa chute pour autant et trébuche carrément du podium avec la montée en puissance de Murray à partir de 2009, puis tremble plus encore sur ses fondations en sentant dans son cou le souffle puissant de del Potro et Soderling. On est à deux doigts de lui administrer les derniers sacrements et tirer le rideau sur ses rêves de grandeur quand Roddick ou Tsonga se mettent à l’occire plus souvent qu’à leur tour. Le soufflet est retombé, le ventre mou du top 5 se referme sur lui et l’entraine irrémédiablement vers la seconde zone de l’élite mondiale. En cette fin d’année 2010 toutefois, deux événements majeurs retentissants vont pourtant rechausser à la citrouille Djokovic ses roues de carrosse : l’US Open et surtout la Coupe Davis.
Depuis sa finale perdue sur le Stadium Arthur Ashe en 2007, Novak Djokovic n’a connu qu’un seul et même bourreau à Flushing Meadows en la personne de Roger Federer, Maître incontesté des lieux. Même s’il a déjà battu le Suisse à plusieurs reprises sur dur, sa victoire sur Roger dans le dernier de ses bastions inexpugnables va tisser les premiers fils de la tunique de guerrier invincible dont il va se draper définitivement à Belgrade. Novak restait sur trois éliminations successives dans ce tournoi face au même homme, ce joueur avec lequel il entretient une relation ambigüe et qu’il rêve toujours de déboulonner, rêve caressé en silence et loin des micros désormais. Pour ça il faut qu’il joue un peu mieux, et l’autre un peu moins bien. Chacun remplit sa part du contrat, surtout Fed d’ailleurs qui ne convertira pas deux balles de match et inscrira une ligne de plus à son triste tableau des matchs qu’il n’aurait jamais dû perdre. Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, et pour Novak cette ivresse est réelle et jouissive, à peine entamée par sa défaite en finale contre Nadal. Nadal justement qui atteint là un sommet de sa carrière, les deux joueurs ne sont visiblement pas sur le même agenda, l’un en phase de reconstruction, l’autre en phase de sacralisation.
On l’a lu et entendu sur tous les médias intéressés au tennis, répété jusqu’à plus soif sur les forums, la victoire de la Serbie en Coupe Davis a bel et bien transformé un Djokovic top five éternel en patron du circuit en attente de couronnement. La charge triomphale de la bande de Belgrade a pansé les plaies de Novak et regonflé son moral, lui a redonné des ambitions légitimes et l’a repositionné en outsider numéro un de Rafael Nadal. La Coupe Davis joue une fois encore son rôle de maïeuticienne, montre sa faculté à sonder l’âme des joueurs et déchaîner en eux des forces par eux-mêmes insoupçonnées. N’a-t-elle pas failli faire de Verdasco un cador du circuit?
L’effet Coupe Davis existe mais aucune autre nation mieux que la Serbie ne pouvait le matérialiser avec autant de puissance. Les raisons du patriotisme chevillé au corps et de la fibre nationaliste exacerbée des ressortissants de ce pays s’expliquent par la genèse de la nation serbe, à l’instar des autres républiques nées de l’implosion de l’ex-Yougoslavie. Ces valeurs de dévouement aveugle à la cause nationale s’alimentent de la volonté d’affirmer une nouvelle identité chèrement acquise et le désir de se positionner et d’exister sur l’échiquier mondial. A la recherche d’une thérapie de groupe nationale pour forcer l’oubli d’heures trop sombres et encore entêtantes, le sport est l’exutoire rêvé pour jouer un rôle cathartique et messianique. Avec les exploits de la bande à Novak c’est tout un peuple qui atteint le Nirvana et retrouve sa fierté.
One man gang, c’est ainsi que les Anglo-Saxons nomment ces équipes qui n’existent, gagnent et meurent par le fait d’un seul homme. Sans faire offense à ses lieutenants valeureux, l’équipe serbe de Coupe Davis est un one man gang, une escouade de seconds couteaux fédérés autour de Novak Djokovic. En ce mois de décembre 2010, Il ne peut pas rater l’opportunité d’écrire l’Histoire et l’embrasse goulûment en offrant à son pays des heures d’intense bonheur. En triomphant de la France à Belgrade, Nole trempe ses lèvres dans le Saint Graal et s’offre une lampée du précieux élixir de la confiance absolue. Comme Federer ou Nadal, il rentre désormais dans l’arène sûr de lui et de son tennis, auréolé du statut d’épouvantail. C’est lui qui sème désormais le doute dans l’esprit de l’opposition et lit dans ses yeux la crainte qui naguère obscurcissait sa propre vision. La confiance en soi, la foi absolue dans ses facultés, c’est elle qui sépare le bon grain de l’ivraie, qui fait qu’en dépit d’un bras plus brillant, un Verdasco par exemple ne sera jamais qu’un pâle ersatz de Nadal.
De cette victoire en Coupe Davis il tire un second effet kiss cool largement passé sous les radars: dans le duel silencieux mâtiné de ressentiment qui l’oppose à Federer, Djokovic réussit là où le Suisse n’aura jamais entrevu la lumière, faire triompher en Coupe Davis une nation naine du tennis. Novak à posé sur la mappemonde de cette compétition le drapeau national au milieu des prestigieux étendards américains, australiens ou suédois. Pour des raisons historico-culturelles, certainement Roger et la paisible Suisse ne pouvaient-il pas vouloir ce trophée autant que Djokovic et ses fiévreux compatriotes. Lui et ses coéquipiers se sont donné les moyens de réaliser le rêve commun, loin des atermoiements feutrés et valses hésitantes de la bande à Roger (est-ce réellement sa bande…).
La tête désormais bien faite et le cœur bien plein, c’est en conquérant que Djokovic a démarré l’année 2011, accélérateur soudé au plancher. S’il maintient son régime moteur, seul Nadal pourra lui contester la suprématie en fin d’année, et dans cette optique la saison sur terre battue jouera certainement les juges de paix. Comme depuis 2005, Rafa y a pris ses quartiers, prêt à ingurgiter tous les gros points ATP à distribuer sur ocre, avec une chance non négligeable de faire de même sur herbe. Au diable les calculs d’épicier, Djokovic devra garder le contact avec lui en revêtant le dossard de numéro deux des terriens et en avalant le moins de poussière possible dans le sillage du taureau lâché sur son autoroute de latérite. L’après-Wimbledon devrait lui sourire plus qu’à Rafa, mais la concurrence sur dur sera certainement plus rude qu’entre janvier et avril. Sans retirer à Novak le mérite des trophées acquis, il est fort peu probable que la seconde moitié de l’année trouve le reste du Top 10 autant à la rue qu’il a pu l’être en ce printemps. Federer, del Potro, Murray, Nadal, Soderling, le danger viendra de partout.
Désormais dévêtu de ses oripeaux de clown asthmatique et relooké en Superman des courts, Djokovic est une menace sérieuse qui ne fait plus rire personne. « Novak is a (D)joke »; plus personne n’oserait une telle sentence aujourd’hui, même assis sur un matelas de seize capes d’épaisseur. Le public d’enfants gâtés que nous sommes a beau jeu de râler devant le côté peu spectaculaire de son jeu et son manque de génie ou de folie, chacun voit Federer ou McEnroe à sa porte. Novak n’en a cure et lorgne avec cupidité vers l’argent éclatant de la Coupe des Mousquetaires, prochain objectif majeur à la hauteur de ses nouvelles ambitions. Si la manière séduit peu, au moins peut-on se réjouir de la perspective d’une fin d’année à suspense, la première depuis 2003.
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Ah bin je croyais pas si bien dire : let maxi-chouneux de Ferrer et balle de break.
Le let pour obtenir la balle de set !!!
Le même que celui de Fed pour la BB !
Vraiment un beau match !!!
regardez ce match !! Magnifique !!
Tu en parles tellement que je regarde pour toi.
Et tu as raison, c’est top!
Des échanges de folie, Djita. Cette terre battue un peu plus rapide est bien !
Oui cette vitesse supplémentaire change considérablement le fond des matches. Et ce n’est pas déplaisant à voir.
Voilà un match qui tient ses promesses !
Voyons si Djoko va passer la surmultipliée
Oui enfin notre ami le Djoker a clairement subi un coup de barre physique apres l’heure de jeu. Il va peut etre retrouve un second souffle, mais pour l’instant il n’arrive plus a suivre le rythme.
Finallement il ressemble aujourd’hui au Novak qu’on a toujours connu.
Il faut dire que Ferrer est très fatigant avec ses angles
Vous découvrez que Ferrer joue bien que ce soir?
Allez Ferrer, j’ai besoin de ta présence en finale pour l’Odyssée!
Non ce n’est pas une découverte, mais je pensais qu’il craquerait mentalement dans le deuxième set.
Set Ferrer!
Ben là!
Serait-ce le « bête » Ferrer (bête au sens de c’est tout bête! c est pas péjoratif pantoute) qui va stopper l’incroyable série de Djokovic???
mais je m’enflamme! ferrer a gagné une bataille, pas encore le match!
Par contre, quand je pense, qu’influencée par ARNO, j’ai changé dans ma team… FERRER POUR GASQUET!!! En plus comme leader!!!!! Arno m’a dit, « suis la voie de ton coeur, de tte facon au point où tu en es, il faut prendre des risques »
Ben g envie de dire… merci Arno!!! (tjs rejeter la faute sur les autres)
Arno est un nouveau bouddha
Nan mais vraiment Julie, c’est pas parce que Arno a eu 2,3 prophéties réalisées que ce qu’il dit est parole d’évangile! ( jeter encore la faute sur Arno)
Il paiera!
Sûr que son body-language ne traduit pas une grande sérénité, mais n’oublions pas qu’il sait aussi gagner en jouant mal.
Encore une balle ultra-longue de Djoko
Djokovic est plus qu’impressionnant. Il a un énorme coup à jouer à RG, j’espère qu’on pourra assister à un Djoko/Rafa avant RG.
Ferrer est peut-être celui par qui viendra enfin la lumière ( comment battre Djoko).
Ce match est un plaisir, Ferrer nous sort des coups ahurissants.
Bon, je vois que Fed a gagné avec un bon match. Cela fait plaisir. Je vais essayer de trouver des extraits demain. Je vois que c’est chaud entre Djoko et Ferrer.
Le commentateur s’emballe un peu : « Ce serait le hold-up du siècle si Djokovic prenait le service de Ferrer maintenant ». Ah bon, il est imbreakable ? De toute façon, dans les 2 premiers sets, le premier qui a breaké a perdu le set.
Ce ne sera pas pour tout de suite
Il abuse un peu beaucoup ce commentateur. Ce ne serait pas du tout un hold-up. Mais la volonté de voir Djokovic perdre explique ce commentaire je crois.
Il a l’air d’apprécier beaucoup de joueurs, dont Ferrer
Voilà qui explique tout.
Ferrer avait une balle de 40 0 sur une volée ratée alors que tout le cours était ouvert. Voilà peut-être la cause de cette ignition.
Se dirige-ton doucement vers un 3e Nadal/Ferrer de suite ?
Dkoko n’a pas encore dit son dernier mot ma Sylvie. Et je pense qu’il va l’emporter.
Comme Djita, je pense Djoko vainqueur. Il est trop solide, et la fébrilité de Ferrer va lui jouer des tours. J’ai dit !
Un Nadal/Djoko sur terre battue rapide sera plus intéressant de toutes façons mais Ferrer est dans mon équipe.
J’adhère, d’autant plus que Djoko me semble à nouveau plus serein et délié dans ses frappes.
Ce qui sert Ferrer c’est sa capacité à allonger et arrondir au maximum son coup droit sans reculer quand il est pris dans son coin gauche par une des innombrables balles très longues de Djokovic. Federer, et d’autres avec lui, en aurait boisé la plupart.
Euh dites-moi c’est l’organisation madrilène qui met des drapeaux de l’Espagne partout dans le stade ou c’est vraiment les gens qui mènent ça. J’ai un doute parce que les drapeaux sont scotchés partout. Je veux bien qu’il y ait un espagnol qui joue mais là c’est abusé.
Nan mais c’est pasque Madrid c’est en Espagne.
ptdr
Haha ^^
Nan vraiment Alexis? Je l’aurais pas deviné! lol
Sérieusement je crois que même quand un MS1000 se déroule aux USA, y a pas autant de drapeaux américains. En tous cas c’est pas à Bercy qu’on verra ça et je ne m’en plains pas.
En fait je ne suis pas sûr que ce soient des drapeaux, juste une évocation lointaine des couleurs de l’Espagne.
Sur un des derniers ralentis de Ferrer il m’a fait penser à Passe-Partout allez savoir pourquoi.
Comment est le public (j’ai pas mis le son) ?
Pro Ferrer mais plutôt correct
Petite baisse de Ferrer
L’année prochaine le public ce sera moiiiiiiiiiiiiiiiiiii
C’est définitif et décidié, je déménage à Madrid à partir de septembre! (Juste après le Masters de Montréal en aout, bien vu).
Je crierai « vamos rogerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr »
Tu auras intérêt à crier fort. Te fais pas lyncher non plus.
Balle de break sauvée avec maestria par Ferrer
Break sur un échange extraordinaire
Qu’est-ce qu’il envoie le Djoko ! Break.
La façon qu’a Ferrer de se jeter en avant dans chaque frappe force l’admiration. Problème : Djoko commence à envoyer du lourd en revers long de ligne, ce qui le prend systématiquement à revers enfin je me comprends.
Quelle fin de match de Djoko. C’est sur ces sprints finaux qu’il laisse maintenant tout le monde sur place
Oui, sur la fin il était injouable. Jusqu’où peut-il aller ?
Ses coups de fond de court étaient de plus en plus rudes, 72, 74, puis 77 mph dans chaque set respectivement. Ce qui veut dire qu’à la fin il frappait presque aussi fort que Soderling (80)
Jusqu’à 2/2 c’était assez équilibré et puis d’un coup le Novak a décollé comme une fusée et Ferrer est resté sur place.
C’est son revers long de ligne qui a déstabilisé Ferrer, installé qu’il était dans son coin gauche.
ON est tous un peu comme ça.
Arghhhhh
regardez ce que je trouve sur eurosport
« Roger Federer a remporté sa première victoire sur un joueur du Top 10 cette saison »
…
ca fait mal
en meme tps ce sont tjs nadal et djoko les joueurs du top 10 qu’il rencontre, donc pas les pires, ms tt de meme…
Je vais voir mon premier match de terre battue demain, et non le moindre, youpi!!!!
Vamos Doudouuuuuuu
Autre phrase que j’aime bien
« Bref, quand Federer lance « la terre battue est peut-être un peu plus son territoire »(en parlant de Nadal), on peut dire que le Bâlois manie l’art de l’euphémisme avec un talent certain »
AH ah
Finalement ils sont pas pire sur Eusoport! Derniere citation a laquelle je souscris
« Car l’autre souci, c’est Rodgeur lui-même. Même du temps de sa splendeur, il n’avait pas la clé face à Nadal sur terre. Pourquoi l’aurait-il aujourd’hui qu’il n’est plus aussi dominateur?(…) C’est un bon pas en avant mais pour battre Nadal samedi, il lui faudra en accomplir dix de plus(…)Reste que Federer est toujours capable de faire surgir de sa raquette des tours dont lui seul a le secret. Il faudra bien ça s’il veut s’en sortir »
Oui! Et c’est pour ca qu’on l’aime!
Vamos Doudouuuuuuuu
Je me demande qui de belluci ou FED va prendre le plus de jeux? Allez 7 pour le vieil express et 6 pour Monica
Puisque il est le sujet de cet excellent article, quelques mots sur le 3eme set de Djoko contre Ferrer: au vu des stats et de ce que j’ai vu, il fait un excellent match. Contre Ferrer, pas question de donner des points, c’est ce qu’il a fait, du moins dans le 3eme. Mais il n’a pas pour autant laisser le jeu à son adversaire, puisqu’il passe la bagatelle de 37 coups gagnants sur le match, pour une 20aine de fautes, ce qui est très bon contre ce genre de joueur sur TB.
Son revers long de ligne, cela a été souligné par Alexis et d’autres, est assez exceptionnel sur cette fin de match. Ce qui m’a frappé par rapport à l’an dernier par exemple, c’est qu’il semble avoir amélioré sa gestuelle, il a gagné en fluidité. En revers notamment, où son coup d’attaque de ce coté se rapproche de l’efficacité de Safin ou Nalbide des grands jours, sans qu’il donne l’impression de forcer comme un fou.
Une finale Djoko/Nadal ne serait pas pour me déplaire histoire de voir leur niveau respectif avant RG.
Je suis d’accord avec tout, même si je dirais que les stats de Djoko hier seraient très bonnes face à pas mal de joueurs sur TB. C’est donc excellent contre Ferrer.
Quant à la finale Djoko-Nadal, je l’attends également avec impatience. En plus c’est loin, Madrid 2009, leur dernier match sur TB, et quel match !
Nadal déclare que pour lui Federer reste le plus fort. Il est incroyable ce type. Il est pas respectueux c’est autre chose là. La dernière fois Karim parlait d’un as de la comm mais j’avoue que je ne saisis pas.
Bien sur Federer est fort mais cette saison n’est pas sa meilleure.. Donc oui il peut dire que Federer est toujours dangereux mais qu’il reste le plus fort non je ne le crois pas.
Surtout sur terre et après leur rencontre à Miami. Le respect c’est bien mais à un moment ça n’est plus crédible. Qu’il dise « Federer est un grand champion bla bla bla mais sur terre le favori c’est moi » et personne ne lui en voudra.
Il se méfie de Federer et c’est normal mais « le plus fort » en 2011, c’est un peu « too much ».
Sacré farceur ce Ferrer tout de même (malgré lui), sous ses airs de bouldog hargneux :
http://www.youtube.com/watch?v=lHwqIleM_LE&feature=player_embedded
Si j’ai bien compris, il tape dans la bande, la balle revient vers lui et il la rejoue. ça compte ? Je ne savais pas.
Un joueur ne peut jouer deux fois la balle.
Mais regarde bien la vidéo, tu verras que Ferrer rate son smatch au point de ne même pas toucher la balle, il peut donc faire son amortie.
Merci. ça tellement vite qu’on ne voit pas bien. J’avais cru que le balle prenait le filet et revenait. Donc, je comprends mieux.
Oui c’est ça, il rate la balle. Assez incroyable à ce niveau tout de même. Ca montre aussi sa grande maitrise de la volée…