Richard Gasquet était pressé d’en finir. Dix minutes à peine après sa défaite contre Roger Federer (6/4 6/4), le Biterrois était déjà en salle d’interview, survêtement passé sur les épaules. Dernière obligation avant les vacances. A moins que Guy Forget…
- Richard, comment analysez-vous votre match ?
- Par rapport à son jeu, j’ai plus de chances de le battre en extérieur, ou sur une surface un peu moins rapide. Aujourd’hui, j’ai mal retourné, je me suis trompé en position de retour. C’est lui qui a dicté le jeu, fait les points et les fautes. On sentait qu’il gérait le match.
- Avec cette surface réaccélérée, pensez-vous que Roger peut gagner ici ?
- Il a tout pour réussir ici ; s’il a envie de gagner le tournoi, il a tout pour.
- Qu’est-ce qu’il vous manque face à un joueur de ce calibre ?
- L’habitude de les jouer, déjà. Ça faisait un moment que je n’avais pas joué quelqu’un de ce niveau. On sent tout de suite la différence : sa balle est prise tôt, part vite, sa seconde balle est très forte… Il ne te laisse pas jouer. Et il est en confiance. En ce qui me concerne, il faut que je me remette en tête que je peux battre les meilleurs. Je suis remonté à une bonne place au classement, la prochaine étape c’est ça. Je vise plus haut que les 30 l’année prochaine.
- Aujourd’hui, sentez-vous encore que les attentes se cristallisent autour de vous ?
- Il y a moins d’attente qu’avant, je pense. C’est normal, je ne suis pas tout seul. Mais je ne me pose plus ce genre de questions. Avant, ce n’était pas facile de porter toutes ces attentes. Maintenant j’ai 24 ans, quelques saisons derrière moi… Je joue pour moi.
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Il avait été l’un des hommes forts du début de saison, avec des titres à Chennai, Zagreb et surtout, entre les deux, une épique demi-finale à l’Open d’Australie marquée en chemin par des victoires en cinq sets sur Juan Martin del Potro et Andy Roddick. Depuis, Marin Cilic, à qui l’on prédisait une arrivée rapide au sommet, a un peu disparu des écrans. Et s’il a bien joué une finale à Munich ou un huitième à Roland-Garros, son actualité la plus importante depuis Melbourne fut quasiment l’annonce qu’il serait régulièrement suivi sur les tournois par son glorieux aîné Goran Ivanisevic. Pourtant, Marin Cilic n’a pas eu de gros pépin physique. Lui-même a du mal à expliquer la baisse de ses performances : des petites choses en entraînant d’autres, une confiance qui s’érode progressivement… Rien de spectaculaire, mais le constat final est sans appel. Ce qui est sûr, c’est que le fil de fer Croate n’a pas grossi : on le ferait passer entre une affiche officielle du tournoi et le mur sur lequel elle est accrochée. Dans le jeu, de ce que votre serviteur a pu observer hier contre Stakhovsky, c’est à l’échange que la fragilité se ressent le plus : au service, Cilic demeure redoutable, surtout en premières. Mais une fois la balle engagée, il commet très vite la faute, et ce des deux côtés. Il passera ce soir un test grandeur nature contre celui qui avait mis un terme à son parcours austral, Andy Murray.
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Vous prendrez bien du rab de Roger ? Et cette fois on peut parler de conférence de presse en petit comité : le speaker n’ayant pu prévenir du passage de Roger Federer en salle d’interview (une sombre histoire de Talkie-walkie défaillant), seuls une dizaine d’heureux chanceux se sont retrouvés en face d’un maestro quelque peu étonné d’avoir si peu d’interlocuteurs, lâchant même, le sourcil froncé : « Bon, c’est tout ? Soit, ça ira plus vite ! »
- Roger, on commence à entendre que le Central de Bercy serait le court le plus rapide du circuit. Vous confirmez ?
- Effectivement, c’est peut-être la surface la plus rapide sur le Tour à l’heure actuelle. Au point qu’elle demande beaucoup d’ajustements. Le circuit est devenu assez lent et il faut se réadapter. Mais ça fait plaisir, ça permet de nous exprimer différemment : tu montes, tu bluffes en masquant une volée… c’est sympa.
- Le directeur du tournoi Jean-François Caujolle dit que « la nature du tennis en salle c’est d’être rapide ». Vous êtes d’accord ?
- Oui. J’ai grandi sur le circuit avec les Sampras, Ivanisevic, Kiefer, Pioline… et c’était ça le tennis indoor. C’est bien de revenir à des matchs qui vont vite, qui sont serrés et se jouent à pas grand-chose. Il y a tout un jeu autour des nerfs qui se recrée. Parce que le côté frustrant d’une surface rapide comme ça c’est que tu peux perdre sans faire un mauvais match : une connerie et c’est un set plié par l’autre !
- A Bâle, vos deux filles étaient venues voir le match avec leur mère. C’est une scène que l’on reverra plus souvent à l’avenir ?
Voir le match, c’est vite dit ! (rires) Elles étaient surtout là pour la cérémonie. C’était une bonne surprise pour moi. Il y avait aussi des amis qui étaient venus me voir… Un très bon moment. Vous savez, nous avons une vie de famille normale.
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Jeudi férié pour une journée de tennis chargée, durant laquelle les spectateurs du POBP en auront eu pour leur argent. D’abord parce que dès midi, une fois Andy Roddick sobrement qualifié pour les quarts de finale aux dépens d’Ernests Gulbis, Gaël Monfils et Fernando Verdasco ont entrepris de chauffer la salle. Pas un grand match de tennis, mais de l’intensité, de la bagarre, gros bras-de-fer entre deux tennismen au mental parfois – souvent – suspect mais à la très grosse qualité de frappe. Victoire finale pour Monfils (6/7 7/6 7/5) dans une ambiance digne des grands chocs de soirées.
Il fallait bien ça pour nous préparer à la suite. Il l’avait dit depuis déjà plusieurs semaines, il voulait briller chez lui, à quelques minutes de trajet de la maison, en un lieu où il ne s’était jamais distingué. Alors aujourd’hui, Michaël Llodra a pris feu. A 6/6, 6 points à 4 et service à suivre pour Novak Djokovic, on semblait pourtant loin de l’exploit, le favori logique de la rencontre en passe de boucler le premier set sans trop de difficultés. Mais un quart d’heure plus tard, c’est bien face au nom de Llodra que le tableau d’affichage indiquait 7/6 3/1 30/40. Que c’était-il donc passé ? Deux revers venus d’ailleurs de la part du gaucher parisien, des stops-volées énormes… et un Novak Djokovic qui avait fini par en perdre son sang-froid. Roger Federer l’avait bien dit : sur surface rapide, « il y a tout un jeu autour des nerfs qui se recrée ». Ce jeu-là, c’est Llodra qui l’a remporté, écartant au passage magistralement trois balles de débreak à 3/2. Quelques minutes plus tard c’était fini et Bercy bouillonnait : 7/6 6/2, « Micka » s’offrait enfin son grand exploit, battre un grand joueur sur un grand court, le tout dans un contexte au fort parfum de Coupe Davis. Une seule chose à faire maintenant : mettre cet autre gaucher Français un peu fou sous verre, veiller à le préserver du moindre choc, et ne le ressortir de son cocon que dans deux semaines à Belgrade…
Forcément, après les deux premiers matchs du programme, le Davydenko – Berdych qui arrivait n’a pas passionné les foules. Dommage car le retournement de situation opéré par le Russe est à saluer : premier set perdu (6/4), deuxième set où il vacille sérieusement… mais qu’il parvient à chiper au tie-break. C’en est trop pour un Tomas Berdych qui semble décidément avoir terminé sa saison dès Wimbledon : Davydenko termine sur une roue de bicyclette. Le grand retour du petit chauve ?
Le temps d’évacuer le Central, faire entrer (ou re-rentrer) les spectateurs de la session de nuit, et place à Roger Federer. A l’heure où ces lignes sont écrites, vous avez tous le compte-rendu du match, l’avez sans doute même suivi. Vous aurez vu comment le Suisse a aujourd’hui maîtrisé son sujet, semblé prendre du plaisir à jouer un type de tennis passé aux oubliettes depuis quelques années… et finalement battre Radek Stepanek en deux petits sets (6/4 6/3), avec au passage quelques très jolis coups. Le voilà en quarts de finale, meilleure performance à Bercy égalée. Il tentera de passer ce cap demain face à l’un de ses rivaux de jeunesse, Jurgen Melzer.
Et comme l’an dernier, c’est donc Andy Murray qui eut le redoutable privilège de terminer le programme du jour à minuit passé. L’Écossais et Marin Cilic nous ont rendu un ouvrage décousu, chacun ayant tendance à travailler dans son coin sans trop se soucier de l’autre. Grosses fluctuations de jeu, grosses fluctuations de score, et victoire finale pour Murray (7/6 3/6 6/3). Murray vs Monfils, vous en rêviez ? Bercy l’a fait !
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Trois questions à… Novak Djokovic, N°4 mondial, éliminé hier par Michaël Llodra.
- Novak, parlons un peu de la finale de Coupe Davis…
- (Il coupe et se marre) : Oh, vraiment ?
- En France, la hiérarchie des joueurs n’est pas encore définie. Est-ce le cas l’équipe Serbe ou avez-vous déjà une idée de l’équipe qui sera alignée à vos côtés ?
- Nenad (Zimonjic) en double, ça c’est évident. Ensuite on ne sait pas encore qui sera notre N°2. Viktor (Troicki) est en forme. Janko (Tipsarevic) n’a pas super bien joué ces dernières semaines mais il sera prêt. C’est un joueur de Coupe Davis. On verra. On tient entre nos mains la chance de nos vies de faire briller le tennis serbe.
- Aujourd’hui, croyez-vous que c’est vrai si l’on vous dit que vous êtes la personnalité serbe la plus célèbre ?
- Je ne peux pas répondre à ça ! (Rires) Je ne sais pas. Je ne passe pas assez de temps en Serbie pour le savoir. Mais la popularité va de pair avec le succès et ça fait partie de notre vie. Il faut l’accepter.
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Vendredi, journée musique. Et on attaque avec du rock bien gras à l’américaine délivré par les poètes Robin Soderling et Andy Roddick. Soderling fait du Soderling, gros service, riffs de coup droit, revers cadencé, recette éprouvé sur les scènes indoor. Roddick, lui, fait… du Roddick. Curieusement, là où la plupart des joueurs ont procédé à des ajustements au fil d’un tournoi défini comme « le plus rapide du Tour » (copyright Federer, Murray), Andy joue ici comme ailleurs : gros service, et derrière frappes bombées en essayant de pousser l’autre à la faute. Une telle surface aurait pourtant mérité de libérer l’ancien Roddick et son jeu explosif. A moins qu’il n’en ait plus les capacités… A l’arrivée, 7/5 6/4 Soderling. Il n’y a pas eu de match, au sens propre du terme.
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Petit quizz culture musicale : entre deux matchs, des séries de questions / réponses de joueurs sont proposées sur l’écran géant. Où l’on apprend qu’Amélie Mauresmo attribue « Stayin’Alive » à Abba et ignore qui est l’interprète de « Beat it ». Pas gravé, « Amé », on t’aimait quand même !
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Michaël Llodra, c’est plutôt un truc un peu pop, équilibre fragile à l’anglaise façon Kinks ou Pulp. Une architecture sensible, un écheveau difficile à mettre en place… mais quand tout est réuni c’est proprement planant. Et pour planer, ça Micka plane ; il survole même Bercy cette semaine. Sa victoire en huitièmes sur Djokovic était un morceau de bravoure ponctué d’éclairs de génie, son succès sur Davydenko fut la récompense d’une partition contrôlée, rendue malaisée au début par un engagement moins efficace que la veille. Mais quand le Russe rendit bêtement le break effectué à 4/2, on comprit que Davydenko, toujours sujet à des sautes de concentration brutales depuis son retour de blessure, allait souffrir. Pas manqué : le gaucher tricolore ne demandait qu’à s’enflammer, et Bercy avec lui. 7/5 6/1, Llodra vit actuellement une période très spéciale, l’alignement des planètes qui devait bien survenir un jour : forme physique, moral au beau fixe, surface à son avantage, tournoi à la maison… Tout y est, et « Micka » rayonne. Son fils Théo, 3 ans, n’a peut-être pas fini de venir échanger des balles avec papa à la fin des matchs !
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Digression musicale aussi inutile que persistante dans l’esprit de l’auteur de ces lignes : “Got in a little hometown jam / So they put a rifle in my hand / Sent me off to a foreign land / To go and kill the yellow man…” Les programmateurs musicaux de Bercy écoutent-ils les chansons qu’ils planifient aux changements de côté ? Parce que le “Born in the USA” de Springsteen ressassé à longueur de journée c’est, comment dire ?… un chouïa inapproprié sur un court de tennis. Et c’est un doux euphémisme.
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Roger Federer, lui, avait décidé de jouer sa traditionnelle Marche de Radetzky. Un premier set virtuose, mené tambour battant face à un Jurgen Melzer trop timoré – à sa décharge, c’était la seconde fois seulement que l’Autrichien jouait sur le court central de Bercy : la première, c’était en… 2004. Le deuxième acte fut moins brillant, mais toujours en contrôle avec un service à la baguette (18 aces). Et quand Melzer loupa une volée facile à 4/4 dans le tie-break du second, on savait que c’était terminé (6/1 7/6).
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Et l’on termine sans surprise avec du hip-hop, par l’entremise d’un Gaël Monfils qui sait décidément se servir des ambiances maison pour donner le meilleur de lui-même ; demi-finaliste à Roland-Garros, finaliste à Bercy, deux fois vainqueur en France (Metz et Montpellier), Gaël est toujours là, candidat à la succession de son copain Tsonga au POPB. Andy Murray, pas forcément très inspiré cette semaine – Marin Cilic avait déjà les moyens de l’éliminer hier – peut maintenant partir pour Londres y préparer son dernier rendez-vous de l’année. Londres, Gaël n’y sera pas, mais il a d’autres challenges à relever. Et avant même de penser à Belgrade, rendez-vous dès demain pour une affiche de gala contre un certain Roger Federer.
..Mais, c’est qu’il joue bien le Mérou ! Il a l’air de vouloir faire mieux que la semaine dernière à Bâle..
Oui match solide des 2 côtés je trouve, ce 1er set va se jouer sur quelques points
Oui, seul le coup droit est peu flottant parfois (ou trop rasant)
woooooooo !
Je refuse de croire que quelqu’un ait été payé à dessiner le t-shirt de Stepanek. Pas possible.
Cooooome oooon !
..Et voilà, le Mérou lâché par sa première au pire moment..6-4, c’est reparti comme à Bâle. Cela ne vas plus traîner maintenant..
il joue bien doudou, même s’il ne monte pas autant qu’il voudrait/pourrait face à un bon Radek je trouve… Verra-t-on l’habituel passage à vide en ce début de 2ème ?
Vous avez entendu le joli « come on »?
Oui
oui c’était mignon
Non, je ne pense pas qu’il va avoir un passage à vide; il est tard et il rejoue demain. Il va lui régler son compte le plus vite possible..
Je t’aime toi….
Le break utile, au bon moment comme d’habitude. Ce type a une façon de se préserver, de distiller son énergie qui est unique.
Le lob de Zizou sa mère il est beau.
T’as vu ça Chewbbie? Il est encore plus beau en vrai.
Trop belle cette balle de 2/0.
et le retour de service sa maman itou
La maman de qui ? j’ai pas compris là moustache.
Question suivante : Paul Annaconne rit-il ?
Intouchable Fed ce soir. Il va renvoyer le poisson dans les abysses.
Le Mérou a stoppé l’hémoragie..Cela valait mieux pour lui mais de toute façon, c’est terminé dans 10 mm maxi..
Bon, un peu en retard sur le chrono Roger ce soir: 1h19..Un quart d’heure de plus que d’habitude. Demain, c’est le tour de Melzer. Ca peut être un bon match assez disputé puisque Melzer a l’air en forme..
J’ai vu la seconde moitié du deuxième set. Fed me donne l’impression de prendre beaucoup de plaisir, et d’essayer de faire du beau jeu. ce n’est pas l’épicier qu’on a trop vu ces derniers temps. Y’a pas à dire, si y’avait plus de tournois rapides comme ça, la planète tennis aurait une tout autre gueule. vraiment.
Moi j’ai vu la moitié de la seconde moitié du second set,effectivement il ne fait plus ces courses à Leader Price.
Même dans les rares compliments que tu lui adresse ,on décèle toujours une once d’indélicatesse .
C’est Federer qui a le plus souffert du ralentissement des conditions de jeu durant cette décennie. Nadal n’a pas eu d’adaptation à faire.
N’oublions pas Roddick, n’oublions pas Roddick…
(© Cochran)
Il est bon Murray. Très bon.
Breaké cependant. Pas vu le début, s’est passé quoi ?
Raah je suis partie avant. Il avait l’air de bien se débrouiller.
Je laisse Murray se débrouiller,fatiguée pour rester voir son tennis.
Suite aux nombreuses réclamations, j’ai cherché le djembé-Man. Pas vu, il n’est pas venu ce soir. Sorry
Je suis impressionnée de voir à quel point Rodger est aimé. Bien sûr je le savais déjà, mais c’est incroyable de le vivre en live. Il a trop de charisme et tout et tout. De plus, il trouve les mots parfaitd pour mettre le publIc dans s poche. Et on tombe tous dans le panneau. Ce type est un as de la communication. En tous cas, cela a été un vrai plaisir de le suivre aujourd’hui. Faut avouer qu’il nous a régales de coups de génie.
Il a une présence en effet le Fed.
Je viens de relire tous vos posts depuis… La première itw de Fed!!! Ben oui, je déménage et je peux pas venir aussi souvent que je voudrais…
Vous êtes tous complètement fous. Franck-V(aut mieux pour ton matricule que tu reviennes!!!!!!!).
Bercy fait plaisir, sauf la couleur de la surface et la réalisation, et en option les commentaires de Fred Viard (arrrrgh…).
Je trouve la surface ultra-plaisante (je le sentais depuis Clément-Lopez… Hein, KARIM!!!), et vraiment ça fait très plaisir de regarder du tennis joué comme ça. Le Murray-Nalbide était savoureux, sauf le résultat.
Fed est bon. A Bercy. Je l’avais tellement dit que je suis presque étonné qu’il soit toujours là… En même temps avec Richie et Stepanek, il risquait pas grand-chose.
Je trouve Murray bon, mais je le sens pas. Vient de se faire breaker par Cilic, c’est la preuve!! C’est une surface où il faut clairement prendre l’initiative, et il faut qu’il soit dans les meilleures conditions physiques pour le faire, ce qui ne parait pas être tout à fait le cas.
Monfils m’énerve, même s’il a des circonstances attténuantes: il est cuit, bouilli, rôti, grillé. A voir à Belgrade, car le prochain tour sera clairement le dernier, sauf coup de moule phénoménal.
Et enfin… Enfin, Mika!!! Enorme! Il a fait un match juste parfait contre un Djokovic tout à fait correct. Top 10 indoor, largement!!
Contre Davy, y’a moyen. C’est tout de même pas le lance-balles qu’il a pû être.
Ensuite, Rod ou Sod. Vaut mieux mieux Sod, mais je sens mieux Rod, sur ce coup-là…
Pronostic final?? Le coeur demande Fed-Mika en finale, mais la raison me donne plutôt Fed-Rod, avec le résultat que l’on sait…
A plus!!
4 enchainements service-volée de Murray pour rester dans le set, il s’applique à adapter son jeu je trouve. Cilic pour le set, money time.
C’est pourtant évident : Djokovic a fait exprès de perdre pour que Forget sélectionne Llodra à la place de Mighty Simon. Une défaite en trompe l’oeil rien que pour emm…. notre capitaine.
Sinon, ce tournoi est un véritable plaidoyer pour la réaccélération des surfaces : les matches sont bien plus spectaculaires que l’an dernier par exemple, et les joueurs semblent s’amuser un peu plus. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu autant Federer monter et attaquer, avec autant de concentration. Il semble sortir de la gangue limite besogneuse dans laquelle la domination sans partage des baseliners l’avait enfermé…
Et Cilic qui perd en 3 sets un match qu’il aurait pu remporter en 2… D’abord en se faisant débreaker quand il sert pour le gain du 1er à 5-4, et dans le tie break où il mène 4 à 0. Il semble vite à court de solutions, sûrement un manque de confiance. Quelle pourrait en être la raison ? Dommage, car il y avait de belles séquences qui rappelaient le début d’année.
Une des plus grosses déceptions de l’année en ce qui me concerne.
Manque de confiance oui : Cilic a beaucoup perdu de matches depuis un moment, et aussi ses stats en tie-break sont effroyables depuis longtemps (le pire des meilleurs avec Wawrinka).
Et son jeu demande énormément de confiance car il place bien ses coups quand il rentre dans le court, dès qu’il est moins dans le court et en confiance il rate.
Quand je pense que personne n’a relevé l’évênement marquant de la journée, le seul qui restera gravé à tout jamais dans le marbre de la postérité : Melzer est le nouveau CDMO.
C’est la quatrième fois que ça lui arrive. Il ne le reste jamais longtemps et je parie qu’il ne va pas changer d’habitude. Qui va l’être demain ?
Il ne reste peut-être pas longtemps CDMO, mais si c’est la 4ème fois que ça lui arrive, ça n’est plus un hasard. L’est bon, ce Melzer.
Enfin bon, il est temps que le titre revienne aux mains de qui de droit. Le prochain match, comme en boxe, doit permettre de réunifier les couronnes CDMO et GOAT.
Pas vu le match de la Murène mais lu au réveil qu’il avait ramé jusqu’à plus de minuit..et cela risque de se reproduire parce qu’il joue encore en dernier contre Monfils qui va se battre s’il en a encore les moyens physiquement..Tout bon pour le Suisse, tout cela.
S’il se débarrasse vite fait bien fait de Melzer ce soir, il réglera son compte à la Murène..
Davydenko n’est pas au top et je ne serais pas surpris si Llodra le bat. Il a une bonne chance d’aller en finale, à lui d’en profiter..
J’ai été autorisé à vous dire exactement ce qui s’est passé entre Franck-V et moi. Regardez la vidéo jusqu’au bout, ça démarre doucement puis ça se barre méchamment en couille. Franck-V c’est celui qui est couché à la fin. Moi, celui qui est debout.
http://www.youtube.com/watch?v=pPBR3sM-cU4&feature=player_embedded#
Rien de tel qu’une bonne Bastille au ptit dej!
OK, on dira plus que Fed à renvoyé Pete dans le banal anonymat d’un Roddick, ni que Serena est un boudin
Chose intéressante, si Roddick bat Soderling aujourd’hui, il passera 6ème au classement atp lundi, devant Berdych et Ferrer.
Quant à Murray, il se rapproche à toute vitesse de Djokovic, plus que 275 points de retard à la race ce matin. Si il va en finale, il passe 3ème. Mais le serbe s’en tape, je pense: tout ce qu’il veut, c’est la Coupe Davis.
Je matais les matches de RG 2005-6-7 de Fed – Nadal. Toujours le même sentiment. Plutot content à l’époque des victoires de Rafa (clin d’oeil très discret au couple Franck-Marijo), qui mérite parce que mental, jeu, qu’avait pas un jeu chiant et 800 tonnes de muscles, mais un truc très amer dans la bouche de gros nez suisse, qui remporte 1 balle de break sur 20, qui foire au moment important, qui commence le match à 1 set 0 ou qui profite pas de son avanntage…
Et Dieu créa Söderling.
Je suis bien d’accord avec Jean concernant les surfaces. On passe 5 ans à argumenter comme des fous sur l’augmentation de l’efficience des tamis, sur la progression des relanceurs et du physique des joueurs, et puis on accélère pour de vrai le court et toutes ces analyses volent en éclat. Les volleyeurs et les tripoteurs de balles nous rappellent que jouer au tennis ce n’est pas que courir et fracasser la balle une fois de plus que l’autre. Tu peux courir le 100 m en moins de dix secondes, si tu te prends une volée à contre pied ça te sert à rien. Tu peux taper des coups droits à 176 km/h, ça fait rire tout le monde si tu sais pas relever un revers bien slicé.
Et du coup les mecs qui proposent de l’offensif, de l’imprévu ramènent leur fraise. Llodra, qui est le meilleur serveur-volleyeur du circuit débarque et épate la galerie avec un jeu qu’on aurait trouvé bien normal il y a 15 ans, mais là tout le monde crie au génie (rendez-vous compte, ce mec monte tout le temps au filet). Mahut fait jeu égal avec Gasquet.
Et il n’y a pas abominable déluge d’aces sur le POPB, juste les mecs qui d’ordinaire se contentent de bloquer la diagonale revers et de courir partout se trouvent obligés de jouer au tennis et découvrent que c’est difficile.
Libérez les surfaces ! Accélérez le gazon ! On a 4 mois sur terre battue, c’est pas suffisant ?
Je suis bien d’accord. Mon rêve ? Voir Llodra battre Fed en finale pour lui montrer le chemin.
Je ne sais pas quelles caractéristiques ils ont donné à cette surface pour :
- qu’elle ne favorise pas tant que ça les serveurs : il y a beaucoup de breaks et finalement pas plus d’aces que d’habitude.
- mais qu’elle favorise les volleyeurs : Mahut a failli gagner et Stepanek n’était pas ridicule.
Je me posais la même question : pas tant d’aces, rien de comparable à ce qu’on reprochait aux années 90.
Est-ce à dire que les relanceurs sont vraiment bien meilleurs à présent ou comme tu le dis, que cela a été « paramétré » (et si oui, comment ?) ? C’est quand même la phobie des aces qui avait poussé au ralentissement, donc si on arrive à avoir des surfaces très rapides sans trop d’aces c’est vraiment une excellente nouvelle. Exemple à suivre, au moins en indoor.
je crois que la surface est rapide mais pas tant que ça, mais par contre le rebond est bien bas, ce qui favorise la volée.
Ceci dit il y a quand même beaucoup d’aces, et, plus représentatif pour moi, de services gagnants …
Juste un petit coucou pour vous dire que j’étais à Bercy hier et que c’est amusant de lire vos commentaires live après coup. Match sympa entre Roddick et Gulbis surtout au 2e set. Je vous trouve durs avec Andy parce qu’il a bien tenu du fond du court face à Gulbis qui est plus doué que lui et qu’il est loin de n’être qu’un gros serveur à mon humble avis. En tous les cas, il a encore une grosse cote de popularité.
Je me suis ennuyée à mourir au Monfils Verdasco sauf à la toute fin en raison du suspens. Verdaco cogne comme une mule, le joueur qui frappe le plus fort de ceux que j’ai vu mais ça passe ou ça casse. Monfils défend comme une bête en ramenant des trucs improbables mais presque trois heures de ce régime : je cogne,je ramène je fais une faute ou miracle :j’envoie un missile, ça use. L’ambiance, en revanche, frisait le délire. La Monf’ est vraiment aimé en France c’est indéniable.
Le LLodra Djokovic fut une vraie surprise. Je ne donnais pas cher de la peau de Mika, surtout qu’il a écarté deux balles de set et il m’a bluffée sur le tie-break. Après le break du 2e Djoko m’a semblé lâcher l’affaire. Fatigue ou calcul, il n’y était plus.
Le match entre Berdych et Davydenko a souffert du retombé de l’ambiance et de la désertion de nombreux spectateurs mais la fin du deuxième set a réveillé la salle. Berdych était solide au premier, le deuxième set était indécis et le Tchèque a complètement craqué à la fin. Les échanges entre les deux étaient impressionnants de rapidité, genre ping pong. De jolis points de part et d’autre sauf à la fin où Berdych ne faisait plus que des fautes. Contente de voir le Russe bien jouer.
Enfin pour finir, le match entre Roger et Stepanek. Je confirme, le t-shirt de Radek était immonde. Comme le dit Djita, la cote d’amour du Suisse en France est phénoménale. Le public était en transe, la pression a commencé à monter dés la fin du match précédent. Des gamins, des ados, des vieux, j’ai vu de tout avec des casquettes RF et des croix suisses sur la figure. A chaque coup magique de Roger: on entendait des râles de satisfaction et des » la classe ». C’est d’ailleurs ce qui me semble résumer le mieux la façon dont à jouer Federer hier. Après un début un peu poussif émaillé de fautes en revers et un Radek agressif, il s’est réglé et a sorti de bien jolis coups. La façon dont il touche la balle, le bruit produit, l’effet visuel, sont uniques par rapport à tout ce que j’ai vu hier. Il y a vraiment un effet Federer et le public est conquis. J’aurais aimé voir Murray car je pense que le toucher de l’Ecossais doit aussi procurer ce genre de sensations dans un autre registre mais le match était trop tardif. J’ai vu la fin à la télé et je ne pensais pas que Cilic donnerait autant de mal à Murray. La surface ?
Un regret : j’aurais aimé voir le Wawrinka Soderling mais les infos sur les matchs du numéro 1 ne sont pas transmises sur le Central et quand je suis descendue, le match était fini.
Et je me joins aux concert de soutien de Frank-V . Frank revient !!!! On t’aime.
Sylvie, Verdasco frappe même plus fort que Berdych ?
La dernière fois que je suis venue à Bercy c’était pour voir Federer perdre. Là, il a commencé par sauver des balles de break, il semblait en dedans et Radek était bon. J’ai craint de revivre le même scénario surtout après la défaite de Djoko. Ensuite, je l’ai senti en contrôle et je n’ai jamais été inquiète. J’avoue qu’en tant que FFF, j’ai savouré l’accueil du public. Il le vaut bien.
Je répondais à Djita, je me suis emmêlée dans les cases.
Je cosigne, je cosigne Sylvie. C’était génial.
Tu y étais aussi ?
Oui!!! Je suis venue juste pour la session soirée, pour voir Doudou Roger. Et une partie du 1er set de Murray.
L’ambiance était délirante, comme toi beaucoup de « La classe », « sublime », « quel talent », « ça c’est du Rodger », j’en passe et des meilleurs. Je ne voudrais surtout pas énerver la Guérilla.
C’est pour ça que la guérilla n’ira jamais à Bercy. Mieux vaut pour la sécurité des spectateurs.
Jeanne, oui, largement. Berdych ça va vite, ses frappes sont tendues mais Verdasco donne une impression de force brute assez sidérante. D’ailleurs, autour de moi,je n’entendais que « qu’est-ce qu’il cogne, il met des mines etc. » . Pas durant le match de Berdych. Berdych ne m’a pas fait l’effet d’un bourrin. Verdasco assez quand même. Mais je dois avouer que c’est impressionnant. juste que pendant 2 h 45 ça lasse.Et puis, il veut tellement cogner que quand il se loupe ça donne des bâches assez monstrueuses.
Merci, ça m’édifie car je situais Berdych dans le cercle brutal des frappeurs psychotiques (avec Söderling et Del Potro). Verdasco, je le voyais plus comme un Rafa avec un QI 10 fois plus faible.
j’ai déjà entendu la même chose de Verdasco, notamment sur le son de sa frappe de balle …
« A chaque coup magique de Roger: on entendait des râles de satisfaction », » je pense que le toucher de l’Ecossais doit aussi procurer ce genre de sensations »
Moi, j’aime bien quand les filles parlent tennis
Obsédé ! Pas mieux que Chew.
Jeanne, c’est toi qui donne le ton avec « Pourtant une bouffée de clémence m’envahit et je sens le doux nectar de la gratitude ruisseler en moi » sur le fil de l’ITW de Fed.
Je suis très émotif et après ça il m’a fallu 45 minutes pour retrouver un rhytme cardiaque normal.
Eh ben franchement les esprits mâles sont bizarrement tournés, même toi Ulysse, pourtant tellement altier dans tes commentaires
C’est bien la première fois qu’on me traite d’altier. Dans ce mot il y a un petit coté cul serré qui … Je suppose que je dois bien le prendre de ta part.
Sinon, tu peux tenter l’emploi du fameux « Je kiffe ma race ! »
Altier ce n’est en rien « cul serré ». C’est digne et supérieur. Au-dessus de la mêlée quoi !
Oui Ulysse, c’était au sens digne et supérieur.
Qu’est-ce que tu veux, on a une aproche plus sensuelle du tennis.
Et toi tu réagis bien comme un mec
c’est normal qu’on cherche plus la « sensualité » quand on va voir en live car c’est finalement l’aspect le plus différent par rapport à les voir à la télé.
Télé où d’ailleurs on voit mieux à mon avis la géométrie du court en largeur, en tout cas quand on regarde le match sur le côté comme moi …
A little interview de Djoko is on line.
And now… let’s go to Bercy.
Guillaume, MJ, je vous ai envoyé un @.
Sylvie : moi j’étais à Bercy mercredi, je confirme qu’on sent que Murray a plus de toucher que Djokovic, qui par contre m’a semblé bien plus fin physiquement, Murray a vraiment des gros mollets et des grosses jambes alors que j’ai trouvé que Djokovic avait des beaux mollets tout fins
Déjà hier son revers était moins performant que mercredi.
Ceci dit, oui Murray a un beau toucher et a fait aussi des superbes services-volées contre Nalbandian, mais esthétiquement Federer c’est encore autre chose, notamment dans le déplacement, et même dans le toucher.
En tout cas c’est une arme qu’a Murray et qu’il pourrait ressortir en demie, ce service-volée : il m’a eu l’air très efficace là-dessus, plus qu’au fond de court sur cette surface. Et puis son service marche très bien depuis le début du tournoi, c’est la raison pour laquelle je le voyais toujours revenir con,tre Nalbandian qui jouait super-bien, car quand Murray sert bien, ça fait une énorme différence pour lui ! En tout cas là clairement la différence entre lui et Nalbandian c’était le service, sinon Nalbandian était impressionnant en début de match par la précocité de sa prise de balle.
La différence avec Fed à la volée n’est pas dans le toucher, mais dans la vivacité : il est beaucoup plus vif !
S’ils se rencontrent en demies ça se jouera vraiment à quelques points, mais même si Murray n’a pas très bien joué hier contre Cilic et est trop souvent passif, il aura l’avantage d’avoir jusque maintenant sorti ds gros services à chaque moment où il était mené sur son service, ça ça va lui donner de la confiance.
Djokovic m’avait déjà l’air fatigué mercredi (commençant à « râler » en début de 2e set) mais il avait profité du fait que Monaco avait craqué après un super-début où il frappait bien plus fort que Djoko.
Mais enfin bravo à Llodra qui a fait un super-match et notamment un super-tie-break.
Je n’ai pas du tout été impressionné par le coup droit de Djoko, qui n’a pas du tout traversé la balle, se contentant de la pousser vers le fond.
En revanche, son revers est très beau.
Isner ce qui m’a impressionné c’est qu’il est vachement bien foutu pour un type de cette taille : l’air ni gringalet ni bouffi, fin et bien foutu comme tous les autres.
Et il joue vraiment bien du fond, dommage pour lui qu’il ait fait quelques fautes.
Pour ceux qui auraient envie d’aller à Bercy un jour, je conseille d’aller au numéro 1 : c’est vrai que c’est « la cave », mais on est vraiment juste à côté et on voit tout vachement mieux. Je regrette de ne pas avoir assez vu Davydenko, car son déplacement est vraiment étonnant, plus encore que Ferrer qui est pourtant une pile électrique.
Fognini a une super-frappe de balle, mais c’est là qu’on voit l’énorme importance du déplacement dans le tennis moderne : avec un bon déplacement ce type serait certainement dans le top-30.
Je retournerai peut-être l’année prochaine car le match de Fed a été court, et ce que je regrette un peu c’est de ne pas m’être assez attardé sur lui tout seul : le problème en même temps c’est que pendant tous les matches de Fed, je suis angoissé pour qu’il gagne et donc je regarde trop l’ensemble du point !
Il a effectivement une énorme cote d’amour : il y avait de l’électricité avant qu’il rentre, ça fait un peu « tournée d’adieu du vieux roi », il y avait un type pas loin de moi qui supportait Gasquet mais qui faisait « Ah putain » à chaque beau coup de Fed, ça m’a rappelé ce que disait Apolline de Welovetshirts à propos de McEnroe : hé bien Fed fait quand même aussi cet effet-là par sa rapidité et son toucher de balle, la finesse de ses coups, même son coup droit est beaucoup moins en force que les autres que j’ai vus … et pourtant je n’ai pas vu Verdasco ! On aura beau dire, il laissera toujours une trace par ça : on sent que le type aurait pu jouer très bien à toutes les époques du tennis, il est intemporel …
Fed était plus supporté en début de match, après les gens supportaient plus Richard car on sentait bien qu’il n’y avait pas de suspense et on voulait qu’il s’en sorte avec les honneurs.
Il y avait quelqu’un dans le public qui, quand Fed était près du break, criait bien distinctement « allez Roger, c’est maintenant » : j’ai trouvé que c’était une bonne idée pour le rappeler à ses « devoirs » car dans certains matches il semble un peu dilettante sur balles de break, par exemple on ne le voit pas se positionner assez vite vers le service, là il semble plus motivé sur balles de break car il sait que sur cette surface il n’y a pas beaucoup d’occasions.
Si Fed allait au bout cette année, ça ferait encore beaucoup pour sa popularité en France … et même en partie dans le monde car la tournoi a acquis une dimension particulière d’après les commentaires que j’ai pu lire sur un site anglophone du fait qu’avec la rapidité de la surface, ça rappelle aux gens les années 90, fin 80 … en même temps si Murray gagne en faisant service-volée, ce dont je le pense capable (et ça me semble même plus efficace mais on a beau faire : son réflexe est qu’il semble préférer « winning ugly » comme Gilbert, lui qui par ailelurs est exaspérant par sa manière de râler, Djoko a plus de classe par sa présence physique même si Murray a plus de toucher de raquette – je sens d’ailleurs Murray plus durer dans le temps que Djoko car un Djoko qui courrait et défendrait moins serait très vulnérable alors que Murray pourrait faire plein d’autres choses s’il essayait).
Mais ça va être dur car forcément il fatigue et le déplacement est crucial sur cette surface, il joue le soir, moins tard que Murray mais Murray a moins joué la semaine dernière (même s’il a fini la semaine en double, ce qui l’aide sans doute pour le service-volée). Il a dit sur le court qu’il se coucherait à 2 heures du matin
Ceci dit, en revers il a tout intérêt à slicer sur cette surface, qui prend très bien le slice.
Il reste des très gros joueurs pour cette surface, et moi je ferais bien de Roddick mon favori, pas forcément super-fort mais extrêmement bien affûté. Söderling se plaignait d’un souci de respiration contre Simon (qui l’a globalement dominé en début de match avant de craquer) et puis quand ça se joue à 2 points, je ferai toujours plus confiance à Roddick qu’à Söderling.
Au niveau comptable je signalerai que maintenant Fed est assuré de finir l’année numéro 2 devant Djoko, même si la « pause forcée » va sûrement faire du bien à ce dernier avant le Masters
Quand je dis que Djokovic commençait à « râler » en début de 2e set, je veux parler de « ahanements » pendant l’échange bien sûr
Hier, a la fin du match de Federer, plusieurs dont mon voisin (un gamin de 12 ans max) hurlaient « finis -le !
Si Melzer bat Federer aujourd’hui il sera 2e remplaçant pour le Masters, ça peut le motiver
D’autant qu’on ne sait jamais : Nadal blessé à l’épaule, Federer a fait une très sale grimace quand il s’est tordu la cheville, et Murray se plaint du poignet …
Quelqu’un a parlé de « Federer as de la com » : oui et non, oui il est plutôt doué mais non, il est un peu trop sincère par rapport à la qualité d’une « bonne labngue de bois ».
).
Par exemple mercredi MArc Maury lui dit « vous n’avez pas fait beaucoup de fautes directes aujourd’hui », Federer de répondre « bein il n’y a pas eu d’échanges, quand il n’y a pas d’échanegs je fais pas de fautes ».
Et une partie du public de huer (bon c’était pas non plus énorme …) et quelqu’un à côté de moi de réagir « sympa pour Richard » … moi j’avais jamais pensé à ça, j’avais évidemment compris qu’il voulait parler de la vitesse de la surface, de la rapidité des échanges qui était manifestement le sujet qui l’intéressait le plus.
Mais on a beau faire : ce genre de trucs ça lui est arrivé combien de fois déjà ? les gens triturent tout dans tous les sens, et toujiours dans le mauvais sens …
Mais à part ça pendant la journée, ils l’ont passé plusieurs fois en interview : on voit qu’il est la vedette du tournoi (d’ailleurs ils le passent toujours à 19.30, le match le plus suivi et le plus cher
Dont une fois où un journaliste l’interrogeait dans une langue et lui répondait dans une autre pour montrer qu’il parle plusieurs langues.
Federer ne pratique pas la langue de bois, il est bon en com dans la mesure où justement, sans langue de bois, il parvient à faire passer des ondes positives et à plutôt bien communier avec le public et les joueurs. C’est sa personnalité (mais aussi ses analyses pertinentes) qui est bien mise en valeur par ses facilités d’expression, linguistiques et autres. Bien sûr et comme dans l’exemple que tu cites, cela s’accompagne de petites maladresses, mais vénielles. Globalement l’équilibre est toujours positif en sa faveur, grâce à sa patience et sa bonne perception de son auditoire.
J’étais à Bercy hier, il y avait une grosse ambiance pour le match de LLodra, j’avais oublié comme, en vrai, un public chauffé peut donner encore plus de retentissement à une belle victoire. Je me souviendrai longtemps de la balle de match : volée d’anthologie, claquée en extension, magnifique.
Impressionné aussi par le coup doit de Verdasco (il est vraiment bourrin mais quand la balle part, c’est supersonique).
J’ai raté Fed et devrai donc, comme promis, épouser Jean Gachassin. Les invitations pour la fête vous parviendront bientôt. D’un autre côté, j’avais dit à ma fille que si je voyais le Suisse, j’envahirais le court, nu. Choix cornélien.
C’était la première fois que je goûtais à un match avec musique, animations (le mec qui a attrapé la balle dans le public fait 3 échanges avec Llodra) , éclairage chiadé du court et du score, paquet de m&m’s à 3 euros 50 … Heu, pas convaincu par tout, loin de là, surtout par la musique entre les jeux et le joueur de djembé qui est un chouïa pénible.
Grand moment de la journée : j’ai rencontré Guillaume ! The Big Boss des 15-lovers en personne ! Petit échange sympa (de paroles, hein, pas de balle) à la porte N, très cool. Je vous confirme donc : il n’est pas un robot ou être virtuel et encore moins une sorte de Docteur No ou de Fantomas
Le joueur de Djembe, il est là à tous les matchs des Français. L’inconvénient en France, c’est qu’on comprend toutes les âneries que les gens crient. Ainsi j’ai eu droit à l’immanquable blaireau qui gueulait » dis moi oui » chaque fois que quelqu’un lançait « Allez Andy ! » pour encourager Roddick, ponctué de quelques « Allez Gilou » pour faire bonne mesure.
Pierre tu as vu Guillaume en vrai ? Tu lui as parlé, peut-être touché ? C’est à peine croyable ! Moi je croyais que Guillaume était le nom d’un collectif d’au moins 15 personnes. J’espère que tu publieras l’interview.
Le toucher ? Malheureux !!! Il avait sûrement activé un bouclier electromagnétique qui m’aurait projeté à l’autre bout du POPB…
Ulysse n’ose pas demander parce qu’il est timide, mais il voudrait savoir ce que donne l’ami de Roger au niveau du bruit, de l’odeur, tout ça…
Si je dévoile tout ça, je serai immédiatement atteint au cou par une flèche trempée dans du curare. Je ne peux pas.