Andre Agassi 2010

By  | 1 novembre 2010 | Filed under: Regards

Longtemps Andre Agas­si fut une énigme lais­sant per­plexe et dubitatif. Jus­que récem­ment. Jus­que début sep­tembre quand un de mes nombr­ables amis m’offrit le numéro 98687 de l’édi­tion fran­cophone d’Open, l’autobiog­raphie écrite à quat­re mains, plus ex­ac­te­ment les pro­pos en­registrés d’Agas­si et l’ex­cellent travail de mise en forme du jour­nalis­te John Joseph « J.R. » Moer­hing­er. Deux ans d’ef­fort et de col­labora­tion in­ten­se entre les deux hom­mes. Dis­ponib­le de­puis décembre 2009 dans toutes les bon­nes quin­cail­le­ries de lan­gue française, de Montréal à Ab­id­jan espérons-le, en pas­sant par la FNAC Italie 2, Place d’Italie d’où pro­vient le numéro d’impress­ion 98687. J’at­tendis pre­sque deux mois pour en en­trep­rendre la lec­ture.

Bien m’en prit.

Ouv­rons Open et ex­aminons la struc­ture de l’ouv­rage volumineux.

La première de co­uver­ture en­tiè­re­ment re­mplie de l’ovale de la figure fait ad­roite­ment pens­er à un gros plan de Harry Dean Stan­ton dans Paris Texas, mais un peu plus lucide et éclairé, oc­cupe la totalité de la page et fait corps avec le titre qui pro­pose de s’ouv­rir.

La quat­rième de co­uver­ture re­laye le tissu d’âne­ries de­stiné à faire vendre l’objet. C’est bien là le but de la pub­lica­tion d’un livre : « …du chaos punk des années 1980… un homme qui a choisi d’utilis­er son succès pour chang­er le monde. » La soupe mon­diale pour que la ménagère achète est ser­vie. Agas­si était un punk de­venu père Thérésa, qui veut chang­er le monde en aidant les pauv­res.

Le livre ne dit évidem­ment rien de cela.

Pas­sons à l’intérieur.

A- Présen­ta­tion

D’abord une ex­er­gue de Van Gogh in­sis­te sur la néces­sité de trouv­er l’amitié et l’amour, uni­que chemin pour accéder à la li­berté et au bon­heur. Mal traduite et dif­ficile­ment com­préhen­sible, très lour­de, comme le reste de la traduc­tion, donne une fâcheuse première im­press­ion. On im­agine le peintre néer­landais s’exprimant dans une lan­gue fluide. Nous re­viendrons sur la traduc­tion calamiteuse.

Puis, avant le chapit­re 1, Agas­si com­m­ence par un autre in­titulé La fin. Sa dernière vic­toire, homérique con­tre Baghdatis, deux jours avant son de­rni­er match, est clas­sique et défend­able. Comme Et­tore Scola dans Nous nous som­mes tant aimés, Andre va présent­er son his­toire, à re­bours de l’épilogue. Com­ment est-il arrivé trente-six ans et un mois après sa nais­sance à ce match con­tre Mar­cos ? Nous al­lons voir la de­stin­ée d’un homme. Le thème du livre se trouve là, dans le de­venir, un Ecce homo nietzsché­en, com­ment l’homme de­vient ce qu’il est. Com­ment Andre tue le Kid de Las Vegas pour de­venir Andre Agas­si. A par­tir de 29 ans.

Au delà d’in­signifian­tes an­ec­dotes, des épiphénomènes mer­diques relayés ab­on­dam­ment par la pre­sse in­ter­nationale. Par des jour­nalis­tes qui doivent eux aussi gagn­er leur vie : il a joué avec une per­ruque jusqu’à 24 ans, critique une di­zaine de joueurs, n’aime pas le ten­nis et s’est même dopé. Et après, on s’en fout. Per­son­ne ne va voir ce que cela sig­nifie dans le con­tex­te des 500 pages, ni de l’évolu­tion de son rap­port à ce sport. Agas­si décide d’être Open, les jour­nalis­tes non.

Peu ont com­menté ce livre, le récit de vie d’un être humain en milieu de vie. Ni pro­posé un début de critique, ou d’analyse. La pub­lica­tion n’étant qu’un com­mer­ce, pour­quoi parl­er d’aut­res choses que de sa per­ruque ? On n’attrape pas les mouc­hes avec du vinaig­re. Il faut vendre.

Ten­tons donc un plan :

B- Dévelop­pe­ment

I- 1970 – 1987, en­fan­ce et adolesc­ence. Chap 1 à 8. Jusqu’à 17 ans.

La for­ma­tion du monstre, en­fant d’un hydre à deux têtes, son père puis Nick Bol­lettieri à par­tir de douze ans, est lon­gue autant qu’éloquen­te, étouf­fante. Néces­saire. Où l’on com­prend pour­quoi Agas­si doué pour ce sport, n’est qu’un pro­duit de con­som­ma­tion sans sub­stan­ce, n’ob­éissant qu’à des stimuli, sub­is­sant son ex­ist­ence tout en de­venant compétitif. Tout d’abord le père, fou, ayant fui l’Iran et la pauv­reté, pro­jetant sur son fils ses rêves de ten­nis. Une lon­gue et minutieuse de­scrip­tion de son ab­s­ence de li­berté. Un mill­ion de bal­les frappées an­nuel­le­ment de­vaient et l’ont amené à la première place…

Ac­hetant un ter­rain au milieu du désert dans le seul but de pouvoir y con­struire un ter­rain de ten­nis pour entraîner André alors âgé de trois ans.

Le désert. Le thème est om­niprésent. Agas­si a gran­di dans le désert. Agas­si est un en­fant du désert. Au sens pre­mi­er et figuré. Il ar­rive sur le cir­cuit en ne con­nais­sant que le désert avec un court de ten­nis au milieu et une balle à re­nvoy­er. Ce désert c’est la vie à laquel­le il avoue ne rien connaître que deux fol­ies com­plémen­taires le pous­sant jusqu’au som­met du ten­nis, son père par amour et pour la gloire, Bol­lettieri pour l’ar­gent.

Où on apprend que son père l’en­voie chez Bol­lettieri pour ne pas le détruire comme ses trois pre­mi­ers en­fants. L’école de Nick re­présen­tant une vers­ion allégée de Full metal jac­ket et de la première prison pater­nelle, où la déshumanisa­tion en­gendre des résul­tats pro­bants.

Andre a 17 ans, il com­m­ence à gagn­er quel­ques matchs, et entre dans les 100 pre­mi­ers mon­diaux.

II- 1988 – 1998, le jeune adul­te. Chap 9 à 21. 18 à 28 ans.

La con­struc­tion. Agas­si con­struit l’es­sentiel de sa carrière. Vie de jeune adul­te. Re­ncontre fon­damen­tale avec Gil Reyes, préparateur physique qui s’oc­cupe de lui avec af­fec­tion. Agas­si parle de lui comme d’un père de sub­stitu­tion. Je pense qu’il s’agit aussi d’une mère.

Erre aussi entre Wendy et Brooke Shields pour pass­er le temps. Un homme au bord de la crise de nerf. Un homme parmi les hom­mes. Cette par­tie est plus con­nue, des défaites et des vic­toires.

Une très lente évolu­tion vers l’âge adul­te.

III- à par­tir de 1999, Ecce homo, the Kid de­vient Andre Agas­si. Chap 22 à 29. 29 ans à aujourd’hui.

Le récit est bien mené. Le centre névral­gique de l’exist­ence, celui qui décide d’une ex­ist­ence est par­ticuliè­re­ment beau. Juin 1999, fin­ale de Roland-Garros con­tre An­drei Med­vedev. Le match qui décide d’une vie. Med­vedev peut pass­er de grand joueur à champ­ion pour une première vic­toire en Grand chelem, Agas­si de grand champ­ion à Im­mor­tel, re­mpor­tant le de­rni­er tour­noi qui lui man­que, dans ce qui sera sa dernière oc­cas­ion de le faire, mo­ment magique co­ïncidant avec ses débuts avec Stef­fi Graf qu’il co­urt­ise de­puis pre­sque dix ans.

Le livre montre la cohérence de l’exist­ence. Il aurait pu re­ncontr­er Stef­fi Graf en 1990, de­vait battre An­dres Gomez la même année, mais le sens de sa trajec­toire en aurait été autre.

En 1999 à Paris, il s’en sort par chan­ce con­tre Clément, la folie Agas­si prend enfin, la vraie, plus le mar­ket­ing. Il racon­te bien ce point en fin­ale, la balle de break qui est pre­sque une de match con­tre lui mené deux sets zéro déjà.

Il la sauve sur un détail, un peu de réus­site. Et le match tour­ne.

La plus gran­de émo­tion de sa vie, qui n’a le ten­nis que comme ap­par­ence. Il a gagné pour lui et non pour les aut­res en même temps qu’il va re­ncontr­er autre chose qu’une actrice de série B pour pass­er le temps.

La con­clus­ion est splen­dide, li­mpide, re­nvoyant l’analyse fin­ale de Ted Tinl­ing dans les cor­des. En sub­stan­ce il dit : « Non je n’étais pas re­bel­le, il faut vrai­ment être con pour croire que jouer avec un short en jean est autre chose que du mar­ket­ing, pas plus que je suis un modèle main­tenant marié et doub­le­ment père. Je me suis juste trouvé. Cela me fait du bien de le co­uch­er sur le papi­er. » Agas­si n’est plus un pro­duit, il est de­venu un homme. Il ajoute même qu’il n’es­saiera pas de pouss­er ses en­fants au ten­nis, mais les in­citera plutôt à lire.

Les jour­nalis­tes con­tinuent en 2009 à vendre le short en jean de 1988. Qu’im­porte le livre ex­is­te. Et tout le monde peut le lire.

J’aimerais ne pas finir sur un tradition­nel bon mot mais il me semble définitive­ment juste.

Agas­si en 501 pages toutes ron­des nique son short en jean de merde, casse son mythe en car­ton pour con­struire un mythe, très américain, ou simple­ment un homme, arrivé au bout de sa route, comme les per­son­nages de Kerouac, mais lui à un début de réponse et d’achève­ment. En cela le livre est re­mar­qu­able, re­spect­able et ex­emplaire. Le pro­pre de l’autobiog­raphie est de com­muniqu­er avec l’autre. D’étab­lir un rap­port de con­niv­ence. Pour ma part, je crois avoir en­ten­du Agas­si. Comme lui j’ai eu un pater­nel spécial, je ne sais pas si je suis quel­qu’un de bien main­tenant, mais je sais pour­quoi j’étais un sacré trou-du-cul.

C- Com­men­taires et re­lec­tures d’Agas­si.

Ayant quitté sans re­gret aucun Agas­si en sep­tembre 2006 à l’issue de ses deux de­rni­ers matchs, et con­nais­sant les pas­sages crous­tillants du livre, je re­pris con­tact avec lui en oc­tob­re 2010, par­tant sur un a priori négatif, plutôt fermé de­vant l’opus Open – voilà la pre­uve qu’on peut avoir lu des mil­li­ers de li­vres sérieux et être toujours aussi con.

A ma déchar­ge néan­moins, je dois être le seul être humain à avoir par­couru et survécu à l’intégralité des écrits de Nat­halie Tauziat (Les de­ss­ous du ten­nis féminin), Ar­naud Clément (Pass­ing Potes), le livre du pre­mi­er coach de Be­ck­er et celui de Chris Evert, un petit bijou dont le nom m’échap­pe. De quoi avoir de sérieux doute sur la pos­sibilité d’une pro­duc­tion de qualité venant d’un joueur de ten­nis et en sor­tir avec quel­ques dom­mages in­tel­lectuels.

Pour­tant, com­parant cette lec­ture à un match en cinq sets com­mencé avec un break d’avan­ce en ma faveur, je di­rais que j’ai perdu de just­es­se 7/5 le pre­mi­er set, puis facile­ment le second 6/2. Et 6/0.

1 – Agas­si au com­men­ce­ment.

Re­venons vingt ans avant. Et même vingt-deux. 1988. Les jeunes sin­geaient Agas­si. Ac­hetant un short en jean en 1988 ou un panti fluores­cent quel­ques années plus tard. Comme on leur dis­ait de voter pour n’im­porte qui sauf Le Pen, de man­g­er McDonald puis bio dix ans plus tard, ils ac­hetaient égale­ment chers les vête­ments d’Andre. Docile­ment. Une éter­nelle his­toire de moutons et de Panur­ge. Je n’avais rien con­tre Agas­si, rien à lui re­proch­er par­ticuliè­re­ment, pas davan­tage qu’au Coca-cola ou au ham­burg­er re­mar­quez que je con­som­mais oc­casion­nelle­ment. Civile­ment adul­te, il faisait son boulot du mieux qu’il pouvait, avec son physique et sa con­sci­ence nulle des choses à ce mo­ment ; moi je me désintéres­sais méthodique­ment de la balle jaune, l’âge et l’abs­ence de re­transmiss­ions à l’époque favorisant égale­ment cette in­clina­tion.

Avant cette lec­ture, Agas­si re­présen­tait un phénomène in­téres­sant de par le jeu et le per­son­nage, mais davan­tage du fait qu’il représente la première étape de la dernière évolution-révolution du ten­nis. Sans re­tour pos­sible. Agas­si in­stigateur malgré lui du règne d’une puis­sance suggérée par Ivan Lendl et Boris Be­ck­er au mitan des années 1980, avec des styles in­imit­ables eux ; un ar­rachage quotidi­en des sour­cils et des poc­hes pleines de sciures de bois pour le Tchécos­lovaque, des shorts cein­ture ex­plosés par des cuis­ses wagnérien­nes pour l’Al­lemand.

Agas­si n’a rien à voir, il ne peut être qu’imit­able. Voilà la fin de toute poétique et du monde d’avant, le tri­omphe définitif de la force sur le di­let­tantis­me. Il y a un avant et un après Agas­si dans le ten­nis. Per­for­mance rare pour un sport de plus en plus populaire ex­is­tant de­puis 136 ans aujourd’hui, de­puis la nais­sance en An­gleter­re du ten­nis et de Churchill en 1874.

Je n’aimais ni ne détes­tais Agas­si, sans savoir pour­quoi. Grâce à son Open dans lequel il s’ouvre, je sais pour­quoi je n’avais jusqu’à présent rien écrit de près ou de loin sur un in­con­tourn­able con­tem­porain. Pour­tant même Arantxa Sanchez eut droit a mes faveurs.

Agas­si après Mon­taig­ne et deux trois aut­res va nous dévoil­er une part de son être, comme Mic­hel, de M, il es­saiera d’être open en­v­ers son lec­torat.

« C’est ici un livre de bonne foi. Il t’aver­tit dés l’entrée, que je ne m’y suis pro­posé aucune fin, que domes­tique et privée : je n’y ai eu nulle con­sidéra­tion de ton ser­vice, ni de ma gloire : mes for­ces ne sont pas cap­ables d’un tel de­ssein. Je l’ai voüé à la com­modité par­ticulié­re de mes parents et amis : à ce que m’ayant perdu (ce qu’ils ont à faire bien tôt) ils y puis­sent retro­uv­er aucuns traits de mes con­di­tions et humeurs, et que par ce moyen ils nour­rissent plus entiére et plus vive, la con­nais­sance qu’ils ont eu de moi. Si c’eut été pour re­cherch­er la faveur du monde, je me fusse paré de beautés em­pruntées. Je veux qu’on m’y voit en ma façon sim­ple, naturel­le et or­dinaire, sans étude et ar­tifice : car c’est moi que je peinds. Mes défauts s’y li­ront au vif, mes im­per­fec­tions et ma forme naïve, autant que la révérence pub­lique me l’a per­mis. Que si j’eusse esté parmi ces na­tions qu’on dit vivre en­core sous la douce li­berté des premiéres lois de na­ture, je t’as­sure que je m’y fusse trés-volontiers peint tout en­ti­er, et tout nu. Ainsi, Lec­teur, je suis moi-mesme la matiére de mon livre : ce n’est pas raison que tu em­plo­ies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. A Dieu donc. » Au lec­teur, Mon­taig­ne 1580, préface des Es­sais.

Andre a le même pro­jet. Nous al­lons pouvoir re­lire les évène­ments de sa vie.

2 – Pro­duc­tion hol­lywoodien­ne et révolu­tion.

La raison de ma lon­gue per­plexité, agaçante concédons le à la fin, venait du fait que le per­son­nage sor­tait d’une pro­duc­tion hol­lywoodien­ne au schéma in­vari­able, in­téres­sante car nouvel­le cette pro­duc­tion, mais sans sur­prises, à l’opposé des œuvres européennes, inégales, mais in­dividuel­les et originales. Voilà qui m’in­terdisait une quel­conque pass­ion en­v­ers le pro­duit. Le pro­duit just­e­ment. Bridant le per­son­nage. L’an­nihilant à coup de filières mécaniques répétitives et in­éluct­ables : ser­vice ex­centré avec effet, coup droit dans l’angle opposé avec prise de balle le plus tôt pos­sible, frap­pe très lour­de, temps de re­place­ment entre les frap­pes et entre les points minimes, sur­tout im­pos­er un rythme trop rapide pour l’ad­versaire re­ndant définitive­ment obsolète un siècle de jeu, fait de nuan­ce et de chan­ge­ments de rythme. Plus de chan­ge­ment de rythme. Une accéléra­tion per­manen­te du rythme ou, main­ti­en d’un rythme élevé re­ndant im­pos­sible tout autre rythme.

Le stupéfiant temps Agas­si est en marche. Noah par­lait du rythme à trouv­er, de la musique in­térieure à re­cherch­er. En ten­nis comme en lit­téra­ture ou tout autre art, tout est une ques­tion de rythme. Agas­si mar­que pro­bab­le­ment la fin du ques­tion­ne­ment de l’ap­partenan­ce du ten­nis à l’art. Car un seul rythme sera pos­sible, re­ssemblant à la fan­fare du 14 juil­let.

Révolu­tion.

3 – Agas­si Ter­minator comme anti­cipa­tion.

Quelque-chose de fas­cinant dans le chevelu de 18 ans de 1988 : un Fran­kenstein séduisant fab­riqué par son père et Nick Bol­lettieri. Agas­si tient plus du phénomène de foire que du joueur tradition­nel. De là une inquiétude sour­de né à l’aune des années 1990, se vérifiant par­tiel­le­ment en 2010, celui du règne de la tech­nologie.

Dans un para­llèle his­torique cinématog­raphique avec l’époque d’Andre, Agas­si serait la vers­ion première bal­butian­te du Ter­minator, fail­lible, Nadal sa vers­ion achevée. La mort du ten­nis. Le règne de l’Ennui. Le ten­nis est – ou était – com­muné­ment con­sidéré comme un sport in­tel­ligent, faisant appel à des re­ssour­ces morales ou psyc­hologiques in­soup­çonnées, très différent d’un sport col­lec­tif. Ainsi, Lecon­te sera le nouveau Rod Laver. Dix ans après le même jour­nalis­te cor­rigea sa prédic­tion en sor­tant ce mot resté fameux « La différence entre les Lecon­te et Laver est entre les deux oreil­les. » Le monde jaune bien avant Agas­si. Aujourd’hui, il sera pos­sible d’être un par­fait an­onyme et d’être un des plus grands – au mini­mum – joueur de l’his­toire. Que la fuer­za te acom­pana Rafa.

Nadal n’est pas méchant bien sûr. Un quidam quel­conque, qui durant sa vingtaine d’heures quotidien­nes de li­bres sup­por­te le Real Mad­rid, cherche pub­lique­ment à co­pul­er avec Shakira, et sur­tout joue à la Play Sta­tion. Comme tout hétérosexuel mâle qui se re­spec­te. Il ne semble être que cela. Et de­puis sept à huit ans que nous le fréquen­tons, cela vire à la cer­titude. Tri­ste règne du com­mun.

Quel autre grand ten­nisman peut être de banalité affligean­te ? Le vrai problème Nadal c’est la mort de l’imagerie chevaleres­que as­sociée à la chose ten­nis et de toute sub­tilité.

C’était ça en creux la crain­te sour­de pro­voquée par Agas­si. L’ère du Nadal et du Be­rdych. C’est bien là la li­mite de l’ac­tivité ten­nis, sa face cachée. Le fils de Sarah Con­nor, Roger le Bâlois bal­lot par­fois, re­pous­sa longtemps l’avène­ment. C’est ex­ac­te­ment ce que dit Agas­si en filig­rane, par­lant juste de la puis­sance de Nadal qui le balaye lors de son de­rni­er Wimbledon 2006, alors qu’il évoque avec in­sis­tance la per­fec­tion uni­que de Feder­er qui l’écrase naturel­le­ment plusieurs fois.

Soulagé de ne pas faire école Andre.

A trav­ers Agas­si, je découv­re le problème que j’éprouve en­v­ers Nadal, le fait qu’il re­met­te en cause mes con­vic­tions, là où Agas­si ne fit que les ébranl­er. Il ne reste bien que la lit­téra­ture pour nous con­sol­er, ou l’écri­ture du moins, l’Open d’Agas­si par ex­em­ple, il l’a bien com­pris. Tout le pro­pos d’Agas­si fut de cherch­er puis de re­transcrire l’humain.

Les jour­nalis­tes n’ont pas lu ou rien com­pris car au-delà de sa per­ruque, de ses haines, c’est cela qui ex­plique Open.

D’ail­leurs le chapit­re final qui s’in­titule Début, le montre heureux de taper la balle avec sa femme.

4 – Critique de l’édi­tion.

La critique à faire de ce livre con­cer­ne l’édi­tion française. La précipita­tion de la pub­lica­tion due à l’arrivée des dernières fêtes de 2009 ex­plique mais n’ex­cuse en rien cer­taines fautes, que l’on ne trouverait même pas dans une revue échan­giste de la région PACA.

Première er­reur. Les deux traduc­teurs sont nul­lissimes, con­nais­sent les sub­tilités du ten­nis et du français autant que moi l’hébreu. Là où un Nel­son Mon­fort eût par­faite­ment fait l’af­faire, les édi­tions Plon ont dégotté Suzy Borel­lo et Gérard Meud­al pour la be­sog­ne. Ex­em­ple d’in­compét­ence, l’express­ion « Kick my ass » traduite une bonne cen­taine de fois lit­térale­ment par un « Bott­er le cul » pour­tant assez rare de par chez nous, rend le texte d’une lour­deur in­diges­te. Quel­qu’un aurait-il l’idée crétine de traduire mot à mot l’express­ion « col­l­er une danse », ou « mettre son poing sur la gueule » dans la lan­gue de Barack Obama ?

Second problème. Le nombre de co­quil­les et d’oub­lis de mot rend la lec­ture fas­tidieuse. Si la co­quil­le fait par­tie de l’édi­tion, son om­niprés­ence est un phénomène in­con­nu à cette échel­le de pub­lica­tion. On apprend que Agas­si a été choqué « shock­ing » à tout bout de champ, pour tout et rien. Rap­pelant que si le mot shock­ing est co­urant aux États-Unis, choqu­er en Fran­ce ne s’util­ise que dans quel­ques usages spécifiques. Les sub­stituts at­tendus comme « étonné », « per­turbé » ou « dérangé » sont des mots pour­tant usuels.

Les édi­tions Plon qui ef­fectuent là un de leurs plus gros coups de fric ont réalisé un travail in­dig­ne. Un boulot de merde pour un livre qui ne l’est pas. Un mas­sacre. Im­aginons qu’il ne s’en vende que 100 000 ex­emplaires pour l’édi­tion française. Chiffre hal­lucinant et rare dans le milieu. A 22 euros l’unité, 2.2 mill­ions d’euros de chiffres d’af­faires méritent autre chose qu’une traduc­tion de soudards in­cul­tes. C’est dom­mage car le récit – même mas­sacré – est in­téres­sant. Si je m’énerve un peu c’est que j’en ai par­couru des ouv­rages, des petits des gros, des chefs-d’œuvres, des daubes, sur tous les sujets, mais je n’avais jamais vu ça. Pas à ce niveau de pro­duc­tion. In­croy­able venant d’un livre générant des re­venus col­os­saux. Cer­tains d’entre vous pen­seront peut-être « Mais qu’est-ce qu’il nous fait chier avec son style ? , on veut lire la vie d’ Agas­si nous aut­res, on s’en fout de Pro­ust et de Molière. » Er­reur je pense. La forme doit être in­tel­ligib­le pour ex­prim­er le fond du pro­pos.

Voilà vive Andre. Un livre qui peut être mis entre toutes les mains, même non amat­rices de sport.

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656 Responses to Andre Agassi 2010

  1. Duong 3 novembre 2010 at 19:24

    Au prochain tour si c’est Stepanek il pourra tester son retour.
    Cette semaine le revers recouvert marche bien, en revanche je ne le trouve pas toujours super-réactif en défense.
    Enfin il est bien, très concentré et motivé, c’est clair.

    • Diana 3 novembre 2010 at 19:26

      Merci Stockholm :)

    • Duong 3 novembre 2010 at 19:31

      oui Stockholm et un excellent entraînement, c’est clair, on voit qu’il a bossé.
      L’an dernier il avait l’air de sortir de son lit en arrivant à Bâle.
      Je pense que vu ce qui est arrivé en coupe Davis, il veut vraiment réussir cette semaine pour son image en Suisse.
      En plus, cette année, il est prévenu que Djoko peut le démonter en finale si il ne joue pas bien :lol:
      Mais comme il joue là, il y a plus de chances qu’il démonte Djoko que l’inverse.

      • Diana 3 novembre 2010 at 19:40

        T’as vu Djoko dans les gradins ? Pour soutenir son pote ou regarder de quelle façon il allait se faire bouffer ? :)

        L’an dernier, son dernier tournoi avait été… la foutue DC en Italie (TB) après l’US, soit près de 2 mois d’interruption . Ceci peut en partie expliquer cela.

  2. Chewbacca 3 novembre 2010 at 19:46

    46% de première c’est peu même contre un touriste.

    Si il souhaite vraiment grappiller 1 ou 2 GC de plus il à grandement intérêt a progresser et surtout a êtres régulier dans ce secteur.

    Passé la trentaine Sampras avait perdu de sa grinta (a cause de son dos probablement)excepté son service qui le mettait à l’abri sur surface rapide.Fed semble ne rien avoir perdu de son tennis ,mais si il devait se faire coiffer chaque fois que sa première cale il pourrait nourrir d’énorme regret.Car dans le jeu il est largement supérieur aux autres même un Nadal en forme c’est du pipi de chat à coté.

    • Chewbacca 3 novembre 2010 at 20:27

      Dis donc Chewbamachin! Je te rappelle pour info que Nadal même blessé bat régulièrement ton Federer! »Du pipi de chat » c’est fort le café !

      • Chewbacca 3 novembre 2010 at 20:30

        Oui mais Federer ne se met pas systématiquement le doigt dans le fion ,Mirka est là .
        Et puis je t’emmerde toi…

        • David 3 novembre 2010 at 20:41

          Ca va on t’ennuie pas trop, le schizo…

  3. Jean 3 novembre 2010 at 19:49

    Ces dernières années, la France a de toute façon tendance à faire l’inverse de ce que l’on attend d’elle en finale :
    91 : victoire à domicile mais contre le Poilu et le Chauve ;
    96 : victoire en Suède grâce à Arnaud Boetsch ( !!!) ;
    99 : défaite à domicile sur clay contre Philippoussis ;
    01 : victoire à Kooyong ;
    02 : défaite à domicile sur clay contre la Russie (un big up à Paulo) ;

    Donc à priori, après le forfait logique de Grand Corps Malade, tout est réunit pour qu’ils s’imposent en Djokovie malgré la présence espérée du brillant Gayël. Qui sauve l’équipe, parce que Benneteau, Simon, Gasquet, Forget, on a envie que le car fasse un détour par Cabinda.

  4. Diana 3 novembre 2010 at 20:31

    Et notre Simon national qui vient de breaker le chien fou :)

    • Arno 3 novembre 2010 at 20:33

      Simon, il va nous faire une grosse perf à Bercy, et s’écrouler comme une tâche en CD. Retenez bien ça.

      J’ai dit.

      • Diana 3 novembre 2010 at 20:35

        Assez d’accord avec toi, le mec ne supportera pas la pression de la CD, avec le spectre de ses 2 défaites d’il y a 2 ans ?

    • Diana 3 novembre 2010 at 20:33

      Et la même pour le prix d’1 :mrgreen: au tour de Berdych.

      • Arno 3 novembre 2010 at 20:39

        En voilà un qui va faire de la figuration au Masters.
        De toute manière, la finale à Londres sera Federer/Nadal.

        Djoko sera déjà à la CD.
        Sod est à la rue.
        Berdych est dans le caniveau de la rue où est Sod.
        Roddick? Et puis quoi encore?
        Ferrer. Sans commentaire.
        PZ? PZ.

        Retenez bien ça.

        • Diana 3 novembre 2010 at 20:41

          « Berdych est dans le caniveau de la rue où est Sod ».

          extra :)

        • David 3 novembre 2010 at 20:46

          Berdych, chiant comme il est, est capable de sortir un gros match contre Super Biquette et de s’effondrer sur les deux autres matches.

          • Diana 3 novembre 2010 at 20:52

            Il y en a des comme ça : regarde Murray, c’est kif kif : se transcende face à Fed, et s’écroule devant Monaco.

            On retiendra que Fed aura marqué l’histoire de son sport :mrgreen:

        • Chewbacca 3 novembre 2010 at 20:55

          Et victoire de ….?

          • Arno 3 novembre 2010 at 21:54

            J’en sais foutre rien.

            Retenez bien ça.

  5. Diana 3 novembre 2010 at 20:40

    Ouah, le festival : double-break de pattes de grenouille :mrgreen:

  6. Sylvie 3 novembre 2010 at 21:06

    Bonsoir Je n’ai pas vu le match de Superbiquette. J’ai juste vu le break du deuxième set et la fin. Il m’a semblé jouer très bien. Simon est en train de plumer le bellâtre et Berdych a perdu le premier set face à Kamke qui a d’ailleurs deux balles de break en deuxième manche. Murray qui se fait sortir face à Monaco. ça me tue quand je pense le match qu’il a sorti face à Federer à Shangaï.

    • May 3 novembre 2010 at 21:19

      C’est fait pour Simon 6/1 6/3, Verdasco a rejoint la paire Soderlich on dirait bien.
      Murray, à défaut de GC il va tout tenter à la MC.

      • Diana 3 novembre 2010 at 21:27

        Dur dur pour l’Espagnol, se faire ratatiner ainsi dans son pays, l’orgueil va prendre une sacrée claque.

        Et Berdych prêt de se faire sortir par un LL.

        Upside down, boy you turn me, inside out and round and round :mrgreen:

    • Sylvie 3 novembre 2010 at 21:24

      Et Berdych est mené 5/1 2e set … Murray sera au top à Londres, comme Nadal.

      • Diana 3 novembre 2010 at 21:30

        « Murray sera au top à Londres, comme Nadal ».

        ??????????????

      • Sylvie 3 novembre 2010 at 21:45

        Je répondais à May. A mon avis, Murray se préserve pour la MC comme Nadal. Je suis quasiment sûre que les deux seront au top là bas.

        • Elmar 4 novembre 2010 at 17:25

          Pour Murray, je suis d’accord.

          Pour Nadal, il sera sans doute au top physiquement. Mais un seul tournoi préparatoire pour lui, avant d’affronter directement des top players à Londres sans montée en puissance, ca risque sérieusement d’être trop chaud.
          J’ai jamais vu Nadal être tout de suite à son top après avoir pris du temps de repos, si ce n’est peut-être début 2009.

  7. Quentin 3 novembre 2010 at 21:49

    Verdasco fait ici une très mauvaise opération, surtout que ni Roddick ni Ferrer n’ont raté leur entrée en matière.
    Quant à Berdych, il ne va pas rester longtemps numéro 6 si il continue comme cela…

    • Sylvie 3 novembre 2010 at 21:52

      C’est même surprenant de le voir s’effondrer comme cela. Il n’a jamais été un modèle de régularité mais il semblait s’être bien amélioré. Depuis sa finale de Londres, c’est la cata.

      • Quentin 3 novembre 2010 at 22:10

        Il avait encore fait de belles choses à Toronto, mais depuis plus rien.

    • Sylvie 3 novembre 2010 at 22:12

      ça montre la difficulté physique et mentale d’être au top une saison complète. Et cela souligne encore plus les performances extraordinaires des deux premiers saisons après saisons.

      • Ulysse 3 novembre 2010 at 23:03

        C’est vrai qu’il y a forcément polémique foireuse sur la question du GOAT, mais sur la question de la paire dominante GOAT, y a plus débat.

        • Duong 4 novembre 2010 at 14:20

          pour moi si : avec Borg-McEnroe et Laver-Rosewall.

    • Duong 3 novembre 2010 at 23:55

      Verdasco devra aller en demie à Bercy pour dépasser Roddick ou Ferrer. Ca peut encore suffire, d’autant que Ferrer ne marquera pas de points avant la demie (et même en demies il ne marquerait que 35 points) et Roddick avant la demie ou le quart (selon qu’on lui compte un 3e ATP250 ou pas).
      Mais dans l’état de confiance où il semble être, le premier strapontin lui semble promis, et donc l’espoir de forfait d’un qualifié.

      • Duong 4 novembre 2010 at 00:09

        c’est pire que ça : Ferrer ne marquera pas un seul point à Valence s’il ne va pas en finale.
        Donc si Ferrer ne va pas en finale ici, une demie à Bercy suffira à Verdasco de toute façon … et elle est de toute façon nécessaire.

        • Oliv 4 novembre 2010 at 01:25

          Suffisant si Ferrer ou Roddick se font vite éliminer !

        • Duong 4 novembre 2010 at 07:31

          même pas : il y a 180 points de différence entre le 1/4 et la 1/2, donc si Ferrer ne va pas en finale à Valence (donc n’y marque aucun point), il suffit que Ferrer n’aille pas lui-même en 1/2 à Bercy

      • Colin 4 novembre 2010 at 01:03

        Faire une 1/2 à Bercy est un immense exploit, la preuve, superbiquette ne l’a fait qu’une seule fois dans toute sa carrière.

        • Quentin 4 novembre 2010 at 10:37

          Federer a atteint les quarts à Bercy en 2002, 2003 et 2008 mais jamais les demis. C’est d’ailleurs le seul tournoi important où il n’a jamais atteint le dernier carré (j’entends par tournoi majeur les grands chelems, le Masters, les JO, la coupe Davis, les masters 1000).

        • Ulysse 4 novembre 2010 at 13:45

          OK donc ça renforce le propos de Colin. Le dernier carré à Bercy est complètement inexpugnable pour superbiquette soi-même : c’est donc un super-exploit d’y figurer.

  8. Chewbacca 4 novembre 2010 at 02:26

    Francky t’es où ? tu lis le télérama au club med ? cesse donc de faire ton bobo et reviens!

    tiens c’est pour toi:http://www.youtube.com/watch?v=zdK1vDSPibg&feature=fvst

    Inchallha Zizou remportera l’OA et Wimbly !

    Zizou Akbar!!!!!!

    Je t’aime mon Zizou ,je veux te faire pleins de bisous !

  9. Le concombre masqué 4 novembre 2010 at 09:30

    Après avoir réglé son compte à Kamke en ne jouant qu’avec le cadre de sa raquette, Gasquette va enfumer Troicki et Djokobite à la suite et perdre en finale contre Superbiquette.

    Il ne va pour autant pas être pris en Cd car Forget est une baltringue, et frustré, ne fera rien ni en 2011 ni en 2012.

    C’est sûr.

    • Duong 4 novembre 2010 at 12:08

      j’ai vu un tout petit peu de Kamke hier, et ce que j’ai vu était très bon : Gasquet est loin d’avoir gagné.

  10. Jean 4 novembre 2010 at 10:12

    Rigueur budgétaire pour l’Espagne qui a décidé de rogner sur le budget de la lutte anti-dopage. Donc, il y en a une…

    L’interview de Totophe Rochus commence à faire un peu de bruit sur les forums zaméricains, c’est bien. Quant une idée est si répandue et acceptée, on est tout proches de la légalisation de fait, comme dans le football.

    Et nouvelle cricrise nationaliste du vrai/faux Rosset, cette fois-ci, c’est Wawrinka qui mange. Jamais content.

    • Duong 4 novembre 2010 at 12:09

      à mon avis Wawrinka a bien fait : l’an prochain ils vont lui donner du fric car clairement il manque au tournoi.
      L’an dernier, il avait fait un super-match contre Djoko.

      Je ne sais pas s’il faut prendre au sérieux les coups de gueule du vrai-faux Rosset :lol:

    • Elmar 4 novembre 2010 at 13:01

      Pour le vrai-faux Rosset, j’en sais rien; mais le vrai de vrai Marc, lui a clairement dit son point de vue dans la presse du jour. Il estime, à juste titre à mon avis, qu’en cas de finale Fed-Djoko, tout le monde aura oublié que Stan n’est pas venu. Il dit, en outre, dans l’histoire que lui a plus à perdre que le tournoi de sa non-participation.

      Je suis pas allé au tournoi cette année, mais en tant que Suisse, je dois reconnaître que je me balance pas mal de sa non-venue. Je me serais intéressé à son parcours s’il avait été présent, alors que je ne suis que d’un oeil ses résultats à Valence. Et Bâle comporte largement suffisamment de têtes d’affiche pour que l’absence de Stan passe inaperçue. Evidemment, un autre Suisse au second tour, ça aurait été pas mal, mais on aura pas chaque année des miracles Chiudi 09.

    • Duong 4 novembre 2010 at 13:30

      moi je sais pas si j’étais suisse je préfèrerais voir un Wawrinka motivé chez lui que Nalbandian, Roddick ou Cilic.

      Et même en tant que non-suisse d’ailleurs, Roddick n’a pas le jeu le plus attrayant qui soit et on l’a déjà beaucoup vu. Nalbandian a un beau jeu mais n’exprime pas grand-chose pour les spectateurs.

      Wawrinka a, et de plus en plus avec Lundgren, un côté enthousiasmant, de type qui y va à fond et qui en veut, quitte d’ailleurs à se précipiter, ce qui lui a plusieurs fois coûté sur les points importants

      Le match de Wawrinka contre Djoko l’an dernier avait été superbe : là il était vraiment à un demi-cheveu de gagner.

    • Sylvie 4 novembre 2010 at 13:40

      J’avoue être de moins en moins amusé par ce blog et encore moins par Carton Rouge. j’ai bien compris qu’il fallait forcer le trait pour être drôle mais ça devient limite. L’article de Carton Rouge sur la WTA me semble facile et tombant dans tous les clichés même si une partie de ce qu’il dénonce est vrai, pour le coup la charge est lourdingue et méchante.

      Idem pour le portrait de Mirka Federer, nominée aux Pigeons d’or en tant que responsable de la défaite de l’équipe Suisse de coupe Davis (sic). Le registre sur lequel il fonctionne est même nauséabond : certes ce sont des rumeurs mais elles sont crédibles et qui dit crédibles dit vérité forcément. A Outreau on appréciera.
      Je vous laisse imaginer les inévitables commentaires sur la vache Milka qui s’en suivent.

      Bref, vouloir faire dans l’iconoclaste je ne suis pas contre mais là on est plutôt dans le poujadisme et ça craint.

      • Sylvie 4 novembre 2010 at 13:41

        « amusée »

      • Duong 4 novembre 2010 at 14:13

        ils ont toujours été comme ça sur ce blog, c’est leur raison d’être, leur fond de commerce, au moins ça ne se prend pas au sérieux comme certains qui font le même genre de commentaires.

      • Sylvie 4 novembre 2010 at 14:19

        J’avoue ne pas être une assidue de Carton rouge mais il me semblait que dans les articles plus anciens la charge était plus subtile. Ce que j’ai lu dernièrement me semble facile et sans grand mérite si ce n’est celui de tacler pour tacler. A la limite , celui sur Federer pouvait se comprendre même si, un peu (beaucoup) excessif. Sur la WTA ou sur Mirka , ça permet juste aux gens de se défouler et ce n’est pas très glorieux.

  11. Antoine 4 novembre 2010 at 10:51

    Je reviendrai plus tard sur le forfait de Jo et ses conséquences pour la finale de la CD. En attendant, voilà une saison de plus où Jo aura joué à mi temps..Il a été très mal entraîné quand il avait entre 15 et 19 ans, beaucoup trop forcé sur son corps et le résultat est que l’on est sûr d’une chose, c’est que ces blessures à répétition continueront ainsi jusqu’à la fin de sa carrière..Assez navrant..

    J’ai eu le plaisir d’apprendre ce matin que la Murène avait morflé dès son premier match à Valence dont il était le tenant du titre. Bonne perf et félicitations à Monaco au passage. C’est à ce genre de match que l’on voit que même s’il est capable de jouer au meilleur niveau mondial, la Murène n’est pas au niveau de Rafa ou Federer. Un jour sans et il coule à pic..

    Un Federer qui joue très bien à Bâle de son côté. Il aurait du mérite à gagner le tournoi parce qu’il a un tableau très nettement plus difficile que Djoko qui devrait arriver en finale sans trop de difficultés. Quasiment pas de fautes directes, quatre dit le tableau de stats du tournoi, un service on ne peut plus efficace: sept points perdus hier, quatre avant hier, cela ne fait pas lourd et des coups gagnants à la pelle encore que je me demande comment ils sont comptabilisés parce qu’à lire les chiffres j’ai l’impression très nette qu’ils classent en points gagnants, non seulement les points que ne touche pas l’adversaire, mais également les fautes provoquées que ce dernier commet..

    Je pense que lorsque les conditions de jeu sont rapides (à la fois surface et balles) et que le rebond est bas, Federer demeure assez nettement le meilleur joueur du top 4 et que les choses sont beaucoup plus équilibrées entre les 4 quand le rebond est plus haut ou que les conditions de jeu sont moins rapides. A Bâle, on est dans le premier cas de figure et il y est très à l’aise. Il faut avant tout bien servir et retourner et c’est ce qu’il fait..

    • Duong 4 novembre 2010 at 12:05

      c’était le 2e match de Murray (il avait battu Feliciano Lopez) :
      à son sujet, à mon avis c’est au-delà du « jour sans », on voit qu’il devient vite feignant.
      C’est à mon avis le principal problème de Murray : il manque de courage.
      On le voit quand les choses tournent mal (cf notamment Wawrinka après Cilic à l’US Open).
      Et on le voit quand il n’a pas envie de se donner, qu’il n’est pas très intéressé, ce qui semble lui arriver assez souvent (même à Cincinatti, lui a parlé de fatigue mais il réussissait quand même à s’en sortir donc il n’était pas si fatigué : mais qu’est-ce qu’il se plaignait !!).
      C’est un peu le symptôme Gasquet, et à mon avis Gasquet n’est pas pire que lui, à la limite je le trouve même plus courageux.

      Concernant Federer sur conditions de jeu basses et rapides, je ne suis pas de cet avis. Certes, vous voyez le service et le gros coup droit (à mon avis vous surestimez beaucoup le service de Federer sur ce site, et ses moyennes n’ont absolument pas baissé sur ce coup, même si les moyennes peuvent cacher plus de jours sans, c’est possible, mais franchement je n’y crois pas, pour moi c’est dans le jeu qu’il a régressé, pas au service … sauf ponctuellement pour mal de dos, par exemple j’ai trouvé qu’il ne forçait pas du tout à Toronto cette année).

      MAIS la perte de vitesse de Federer, je la vois particulièrement sur surface rapide. Notamment en indoor. D’ailleurs il n’a pas gagné grand-chose depuis longtemps en indoor.
      Donc pour moi non, la meilleure surface actuelle de Federer est moins rapide qu’elle l’était par le passé, je ne sais même plus quelles conditions lui sont préférables, à Melbourne ou à l’US Open (le problème supplémentaire pour lui de l’US Open étant la demi-journée de récupération seulement avant la finale).

      En particulier, sur surface indoor rapide, Murray me semble aussi très fort. J’avais été très marqué par leur macth à Madrid en 2008, où Fed avait à mon avis très bien joué, mais Murray servait et jouait très bien.

      Et on a vu l’année dernière comment Del Potro a démonté Federer en conditions de jeu rapides à l’US Open et au Masters.

      Ceci dit, cette semaine il est vraiment bien, donc oui je le vois gagner, même si effectivement il aura une demie plus dure que Djokovic (qui n’est cependant pas encore en finale).

      • Antoine 4 novembre 2010 at 12:51

        Je suis bien d’accord sur le fait qu’en indoor rapide, la Murène est le meilleur joueur avec le Suisse, à mon sens moins bon cependant quand le rebond est bas parce que l’attaque devient plus payante et la défense plus difficile. Cela ne veut pas dire que Murray ne peux pas le battre dans ces conditions là bien entendu et en l’espèce c’est ce qu’il avait fait il y a deux ans à Madrid. Ce jour là, la Murène avait particulièrement bien joué mais un match est un match et s’il devait jouer une dizaine de fois dans ces conditions là, je pense que Federer gagnerait la majorité des rencontres…

        En ce qui concerne le service du Suisse, il est patent qu’il gagne moins de points qu’avant derrière une seconde balle et même moins qu’avant derrière une première contre les autres membres du top 4. Son pourcentage de premières est devenu plus erratique également me semble t il. La vitesse moyenne de ses services demeure inchangée mais ce n’est pas cela qui fait qu’il sert bien ou mal; la vitesse n’est qu’un paramètre parmi d’autres et pas le plus important à mon sens. Je n’avais pas abordé la question de l’efficacité de son service mais puisque tu évoques ce point, je pense que son service est devenu plus irrégulier..

        Compte tenu de l’évolution récente de son jeu (depuis Wimby), je pense que ses meilleurs chances de victoires sont en indoor rapide; c’est en tout cas là ou je pense qu’il demeure supérieur. Maintenant, il n’y a que peu de tournois qui remplissent ces conditions et ni Bercy, ni le Master’s.

        Je ne crois pas que l’on puisse dire que Del Potro avait démonté Federer à l’US Open et au Master’s: Del po avait gagné ces deux matchs, le premier en cinq sets, le second en trois sets très sérrés alors qu’à la fin du match, Federer était déjà sûr de se qualifier…et d’éliminer au passage la Murène s’il perdait au finish, ce qui a fini par se produire..

        • Diana 4 novembre 2010 at 13:00

          Partage ton avis sur la finale de l’US face au potiron, ça s’est joué à un cheveu. Duong exagère pour le coup :oops:

        • Duong 4 novembre 2010 at 13:25

          Concernant le service de Federer, les stats moyennes en tout cas ne montrent pas de baisses sur le % de 1ers services et nb de points gagnés derrière la 1e balle. Il y a seulement une baisse derrière la 2e.

          D’accord pour Murray.

          Sinon le mot « démonter » est évidemment fort pour Del Potro à l’US Open, mais à l’inverse je pense que vous avez sous-estimé cette défaite sur ce site : Del Potro n’avait quasiment pas dormi, même vomi je crois, et il a un peu manqué le début du
          match.

          Alors certes ça s’est joué à très peu de choses au final, mais Del Potro était à mon sens le meilleur sur le court.

          Quant au Masters, là il l’avait vraiment démonté. La qualif de Federer n’était absolument pas assurée : sans gagner le tie-break du 2e set (et là ça s’est joué à un cheveu), il était
          éliminé.

          Sur surface rapide, à mon avis il a perdu en vitesse et ça peut lu être préjudiciable contre un type qui l’agresse
          vraiment.

          Ceci dit, ce genre de joueurs est devenu rare sur le circuit, ce qui est une chance pour lui, mais à mon avis il est plus vuilnérable qu’avant en indoor. Je ne pense pas personnellement que ça vienne seulement de la période de l’année.

          Il a perdu en vitesse et, plus, en vivacité, car ça n’est pas qu’une question de jambes, c’est aussi une question de rapidité de réaction. Je pense qu’il avait un temps de réaction plus rapide auparavant, c’est patent notamment à la volée.

      • Duong 4 novembre 2010 at 14:09

        Aussi, sur surface rapide c’est crucial de savoir attaquer la seconde balle pour y prendre l’avantage.
        Nalbandian fait ça très bien, alors que c’est une grosse lacune de Federer.
        Enfin cette semaine il a l’air d’avoir un bon revers recouvert, ça peut lui permettre de faire des bons retours de ce côté.

  12. Sylvie 4 novembre 2010 at 11:00

    Commentaires de Winogradsky sur Tsonga

    http://www.eurosport.fr/tennis/coupe-davis-1/2010/tsonga-victime-d%27un-pari_sto2530271/story.shtml

    Il a pris un risque en reprenant la compétition dans l’optique d’être prêt pour la CD. Sa carrière me semble tout de même également fort compromise. Finalement, Nadal ne s’en est pas si mal sorti quand on lit ça.

  13. Antoine 4 novembre 2010 at 11:14

    Contrairement à Nadal qui a fait deux injections (et qui est le premier à avoir essayé cette méthode), Jo n’en a fait qu’une en sachant très bien ce qu’il risquait. Faire la deuxième signifiait ne pouvoir reprendre qu’à une semaine de la finale de la CD, donc c’était rapé. Rétrospectivement, c’est clair qu’il aurait du arrêter plus longtemps, faire la deuxième injection et attendre que tout ceci soit cicatrisé à 100%. Cela étant, là, il peut s’arrêter deux mois et il n’y a donc pas d’inquiétude particulière à avoir pour la saison prochaine…S’il fait ce que Montalvan lui dit de faire…

  14. Nath 4 novembre 2010 at 11:48

    Beau score à Bali, vous savez, le tournoi qu’on ne sait même pas comment définir (les 6 joueuses les mieux classées à avoir gagné un tournoi, parmi celles qui n’étaient pas au Masters, + 2WC, élimination directe). Ivanovic a collé 6-0 6-1 à Pavlyuchenkova, en gagnant notamment 78% des points sur son 2° service. J’espère qu’elle continuera sur sa lancée de 2° moitié de saison l’an prochain.

    • karim 4 novembre 2010 at 12:02

      ça existe vraiment ce que tu viens de décrire? et ils acceptent tous les signes astrologiques dans le tableau?

  15. Ulysse 4 novembre 2010 at 14:13

    - Davydenko a perdu 3 fois son jeu de service dans la première manche contre Chela.
    - Ah bon il s’est pris une roue de vélo ?
    - non, non : il a gagné en lui flanquant 7-0 dans le tie-break.

    • Duong 4 novembre 2010 at 14:16

      chaque joueur a perdu la majorité des points derrière sa PREMIERE balle ! (44% pour Chela, 48 pour Davydenko)

      Davydenko doit sûrement s’accrocher comme un malade contre un joueur qui apparemment l’a battu 6 fois sur 7, il ne va pas perdre encore une fois. C’est son deuxième « Federer » :lol: (le seul bon match que j’aie vu faire Davydenko depuis un moment c’est son 1/4 contre Fed à Cincinatti, à mon avis un très bon match)

        • Duong 4 novembre 2010 at 14:35

          ouais bein Blake la prochaine fois il l’aura Nikolay !
          De toute façon il est encore plus mal en point que lui …

          • Nath 4 novembre 2010 at 14:52

            … S’il a l’occasion de le jouer :?

      • Sylvie 4 novembre 2010 at 14:30

        Il faut croire que tout le monde se transcende face à Federer

        • Nath 4 novembre 2010 at 14:51

          Davy, Berdych, Djoko, Murray… C’est plutôt flatteur que les joueurs soient motivés pour le battre, je trouve :)
          En 2006-2007, Nadal avait eu sa période « adversaire = joueur en feu » (un peu différent mais à signaler) avec Gonzo, Youyou… d’ailleurs Davy joue toujours bien face à lui.
          Je me demande si cette impression n’est pas renforcée (même si elle me semble réelle dans le cas présent) lorsqu’il s’agit de son joueur préféré ;)

        • Sylvie 4 novembre 2010 at 14:58

          Je pense que, contrairement à une idée répandue et que je trouve idiote personnellement, les joueurs ont tendance à se transcender face aux meilleurs et notamment face aux « icônes ». Pour quelques uns qui perdent leurs moyens tétanisés par l’enjeu, combien, n’ayant rien à perdre et l’envie de bien faire, sortent LE match, ce jour là. Xavier Malisse disait qu’il adorait jouait Federer car s’il perdait tout le monde trouvait ça normal et s’il gagnait ce serait un exploit. Donc, zéro pression.
          Jouer les meilleurs demande une concentration extrême et une impossibilité de dilettantisme qui tire vers le haut.

          • Sylvie 4 novembre 2010 at 14:59

            « adorait jouer » ouh !

          • Nath 4 novembre 2010 at 15:06

            Je suis d’accord, d’autant qu’une part non négligeable des joueurs type top 10-20-30 a tendance à s’adapter au niveau de leur (son? un prof de français, please!) adversaire.

    • Duong 4 novembre 2010 at 15:10

      Malheureusement je crains que Davydenko n’ait pas encore assez perdu contre Simon pour se motiver comme une bête : 3-1 pour Simon, est-ce suffisant ?

      • Sylvie 4 novembre 2010 at 15:15

        Davaï Nikolaï ! Est-ce suffisant ?

  16. Djita 4 novembre 2010 at 15:36

    PHM encore forfait. Ce type je ne le comprends plus. Il est le troisième lucky looser mais il a la chance de pouvoir de jouer. Et là BIM! Il se reblesse. On ne se refait pas…

    • Duong 4 novembre 2010 at 15:49

      genou gauche, inquiétant même si il aura du temps avant le début de la saison prochaine et que sa place dans le tableau final en Australie est maintenant assurée.

    • Djita 4 novembre 2010 at 16:00

      Il est sacrément motivé PHM. Car avec tout ce qui lui arrive ces dernières années, il faut en vouloir pour continuer à jouer. :D

  17. Djita 4 novembre 2010 at 15:43

    Et Kimiko qui sort Na LI,la demi-finaliste de l’OA. Moi je comprends plus rien à la WTA. Je suis à ça, d’abandonner. Il suffirait que Kimiko sort Ivanovic lors de son prochain match et ça y’est je jette l’éponge. Ce qui n’est pas impossible.

    • Sylvie 4 novembre 2010 at 15:47

      Tu vas donner raison à Carton rouge : il faut supprimer la WTA.

    • Djita 4 novembre 2010 at 15:58

      J’irais pas jusque-là. Mais il faut admettre que depuis un an voire plus ça craint. Le niveau est tellement bas. On s’émerveille du retour d’ex-championnes. E, réalité on ne devrait pas. Cela montre à quel point les filles sont devenues « mauvaises » ( et je pèse mes mots). Je ne sais pas à quoi cela est dû, mais il faut analyser ça, c’est juste plus possible. J’ai encore du mal à croire que c’est Schiavone qui a remporté RG. Ok, c’était émouvant etc. Mais bon c’est surtout inquiétant! L’irrégularité est devenue le mot d’ordre chez les femmes.

      • Elmar 4 novembre 2010 at 17:26

        Ca laisse un espoir à Patti Schnyder de gagner le French. Je crois que c’est son rêve. ;)

        • Nath 4 novembre 2010 at 17:33

          2010 ne devait pas être sa dernière année?

  18. Antoine 4 novembre 2010 at 15:45

    Etonnant le H2H entre Davydenko et Blake posté plus haut par Nath: 7-0 pour Blake…Pourtant Blake est un joueur irrégulier et nabot chauve aurait du être capable de le battre de temps en temps, mais non !..Je suis étonné par la carrière de Davydencko: voilà un joueur qui a été régulièrement dans le top 10, voire le top 5 depuis sept ou huit ans et qui n’a pas été foutu de faire ne serait-ce qu’une seule finale de GC..C’est maigre…

    • Duong 4 novembre 2010 at 15:50

      là encore une des grandes spécialités de Blake c’est l’attaque de la seconde balle de l’adversaire : il me semble qu’il y arrivait bien contre Davydenko

  19. Sylvie 4 novembre 2010 at 15:48

    Bon, le Nalby et le Radek ont l’air bien partis pour les quarts.

    • Antoine 4 novembre 2010 at 15:54

      Pour Giraldo, cela a l’air d’être le match de trop cette saison..Et il termine par une bulle…Pour Cilic, c’est dans la continuité: une incapacité chronique à jouer correctement depuis l’OA..

      Pour Federer, cette défaite de Giraldo est une bonne chose: il ne l’a jamais rencontré tandis qu’ il sait très bien comment le manoeuvrer le Radek et il lui suffit de jouer correctement pour gagner sans se fatiguer..

  20. Duong 4 novembre 2010 at 16:17

    Petit événement : Pablo Cuevas a perdu un tie-break ;)
    Il en est toujours à 33-10, soit 77% de tie-breaks gagnés !
    Fed, le recordman de l’ère open pour les joueurs ayant gagné plus de 100 tie-breaks (et j’ai aussi vérifié tous les joueurs ayant fini une année dans le top-10 depuis 84), en est à 66%.

    • Antoine 4 novembre 2010 at 16:24

      Cuevas est nettement meilleur que Federer…

      • Ulysse 4 novembre 2010 at 18:28

        Pourquoi ? Cuevas est arrivé en demi à Bercy ?

  21. Antoine 4 novembre 2010 at 16:23

    La WTmachin…

    Je ne sais plus quel était le joueur qui disait il y a quelques années que le principal atout du tennis féminin était le look des joueuses et que c’était à peu près la seule chose qui intéressait les gens qui regardent les matchs de ces dames mais je me demande de plus en plus s’il n’avait pas raison et que Kournikova est finalement celle qui l’a le mieux compris. Sérieusement, aujourd’hui, il y a combien de filles qui savent jouer au tennis, je veux dire qui sont capables de faire autre chose que de jouer comme des bûcheronnes en tapant des deux côtés et de faire autre chose que de commettre une double faute quand elle ont une balle de break contre elles ?

    Je dirais, et je crois être charitable: moins d’une dizaine…peut être moins de cinq ou six..

    Je n’ai pas le souvenir d’avoir connu un tel niveau de médiocrité.. Il y a les deux Williams, dont seule une joue encore bien, Justine et Clijters qui sont des retraitées de retour. Les autres ne valent pas tripette à part la jeune allemande que j’aime bien.

    Quand on voit Date qui gagne des matchs à 40 ballets alors qu’elle n’a jamais été bonne, on se dit qu’il est temps que Mc Enroe et Navratilova s’alignent à Wimby en double mixte: ils gagneraient le tournoi !

    Et puisqu’il faut faire des économies et que le tennis est un business, il est temps de diviser par deux ou trois les primes de ces dames dans les tournois du GC ou elles sont alignées, sans aucune justification économique, sur les tarifs de ces messieurs…

    C’était le cri d’amour du jour !

    • Nath 4 novembre 2010 at 16:53

      Ça serait une stat intéressante, le nombre de DF sur balles de break :mrgreen:

      On peut dire que la saison ATP 2010 a été décevante, mais si on compare avec ce qu’il en est chez les filles, ce n’est pas si mal. Surtout qu’avec le retour de Justine et les résultats de l’autre Belge, il y avait des attentes.
      Hormis l’AO justement pour le parcours de Henin et une finale tout à fait regardable, et Roland Garros (toute la saison de TB pour ma part, en particulier Stuttgart et Rome), ça a été la douche froide. Pour les derniers tours des grands tournois, on a l’impression que ça ne se joue qu’au mental, peu de joueuses sont capables de gagner dans un jour moyen.

      Et que fait ma Kuz :cry: elle se prend pour Safin ou quoi?

      PS : Ah, j’oubliais! Cri d’amour???

    • Cochran 4 novembre 2010 at 17:13

      Juste pour toi Antoine :)

      http://www.cartonrouge.ch/fr/actualite/article/initiative-pour-la-dissolution-de-la-wta/index.html

      Une initiative qui ne peut qu’être salutaire !

    • Yaya 4 novembre 2010 at 17:51

      tu parles de Krajicek je crois

    • Jean 4 novembre 2010 at 18:00

      J’ai parcouru, ça enfonce trop de portes ouvertes. C’est surtout leur mettre sur le dos un système de pensée qui est répandu dans tout le tennis, hommes y compris, ce qui n’est qu’évoqué. Très franchement, je ne regarde quasiment plus de matchs tellement je m’emmerde d’un jeu aussi uniforme et stéréotypé. A ce propos, Cilic est en voie de roddickisation, je crois que c’est mort. Quand Federer dit qu’il ne prend pas de risque sur les seconds services, c’est du pur tennis pourcentage. Fondamentalement, au niveau du style de jeu et de la tactique, entre un Djokovic et la plupart de ces demoiselles, il faudra m’expliquer la différence.

      S’il y a des choses à changer dans la formation technique, c’est général. L’évolution du jeu est tout à fait parallèle.

      C’est vrai que la situation actuelle est déplorable, mais les Williams/Hénin ou Clijsters/Sharapova ont grandement assuré le spectacle et le suspense à une époque où Hewitt détournait tout le monde de ce sport et où Safin était instable. A priori, une autre championne reviendra, on n’est pas obligé de dissoudre un truc à la moindre crise. On le sait, l’ensemble du circuit fonctionne en grande partie grâce à des locomotives, c’est simplement que la plupart arrivent en fin de course en même temps, truc qui s’est déja produit chez les hommes et qui peut très bien se reproduire. Le manque de renouvellement générationnel, on en parle sans cesse chez les hommes, on verra dans cinq ans, si ceux qui sont là aujourd’hui tiennent jusque là.

      De toute façon, c’est une activité économique comme une autre, si les tournois féminins ne sont plus rentables, j’imagine qu’ils se casseront la gueule. Ça se passe comment, c’est du mutualisme, l’argent de l’ATP leur est reversé ? Pas toujours j’imagine, de toute façon, les hommes gagnent assez, ce n’est pas une histoire d’argent.

      Si effectivement personne de sérieux ne sort d’ici ces deux ans, ça va se compliquer, peut être péricliter, mais rien n’est éternel et beaucoup de business comme celui de la musique s’écroulent pour s’être trop fait presser sur le citron. La recherche du profit permanent correspond immanquablement à un appauvrissement, c’est un problème très général dont les femmes ne sont pas responsables.

      Les insinuations sur le dopage sont valables aussi chez les hommes, mais ça gène moins pour la simple raison que s’il y a du spectacle, c’est ok. Il faut simplement rappeler aux auteurs de Carton Rouge que le tennis est mixte dès le départ, un quasi sport de tapettes en fait, et que ce n’est pas le cas de la majorité des sports. On peut ainsi certainement le voir comme un instrument d’égalité. Cet article ne me semble pas être humoristique, il est donc idiot. Moi je me contente de ne pas regarder les matchs qui m’emmerdent, hommes et femmes confondus, et ça me laisse bien du temps, merci. On peut dire ce que l’on veut, le dernier truc un peu chevaleresque que j’ai vu, c’est Schiavone, qui avait été saluée par tout le monde.

      Par contre, j’aime la photo avec Hingis et Sharapova, ça ne me semble d’ailleurs pas incompatible.

      • Jean 4 novembre 2010 at 18:02

        Hingis et l’autre que Sharapova.

      • Djita 4 novembre 2010 at 18:25

        Hingis et Kournikova. ;)
        Il ne faut pas prendre au sérieux l’article excessif et trop engagé du Carton rouge. Du moins c’est comme ça que je l’ai compris. Même s’il y a des arguments pertinents…très pertinents.

      • Antoine 5 novembre 2010 at 10:28

        Très juste tout cela et il faut bien avouer que la finale dames de Roland était un des meilleurs matchs de l’année..

  22. William 4 novembre 2010 at 19:36

    Et Roddick pour la première fois en quarts d’un tournoi depuis quoi, Miami ? Ca me semble gros mais je crois bien que c’est vrai.

    • David 4 novembre 2010 at 19:40

      Non. Il a fait demi à Cinci en battant Djoko en quarts.

      • William 4 novembre 2010 at 19:43

        Exact, raison de plus pour oublier ce que je viens de dire. :)

    • William 4 novembre 2010 at 19:42

      Auto-correction, je dis n’importe quoi. Finale de San Jose perdue face à Verdasco.
      A noter que Cilic s’amuse à perdre aussi en double, tant qu’à faire…

  23. Diana 4 novembre 2010 at 19:49

    Vous savez, le mec qui ne sait pas jouer au tennis, et qui a battu Dimitrov cette semaine, eh bien, il se retrouve en 1/4 de Eckental. Il a balancé 29 aces aujourd’hui :oops:, alors, j’ai fait une petite recherche : 741 aces depuis le début de l’année, pas mal, non ? sur environ 63 matchs.

    • Babolat 5 novembre 2010 at 03:29

      Est-ce qu’ils comptabilisent les matchs joués sur le circuit challenger ?

  24. Diana 4 novembre 2010 at 19:59

    Les matchs du jour vont commencer :
    Djoko/Nieminen : allez, le Seerbe en 2 sets, Nieminen va être écrasé par la puissance de son adversaire.
    Wawrinka/Monfils : je suis indécise quant au résultat final. La Monf est dans une bonne dynamique, si ce n’est qu’avec la donne qui a changé avec les forfaits de Tsonga, va-t-il avoir les épaules ?

  25. Arno 4 novembre 2010 at 20:12

    Salut. J’ai la grippe (Diana, juste une soupe, ce soir, stp);).

    Un mot sur la WTA. J’ai lu avec attention l’article paru sur carton rouge, et c’est effectivement très dur, et extrêmement facile. Ca n’en est pas moins vrai.

    Le niveau de jeu pratiqué par ces demoiselles vole bas, très très bas. Par contre, je suis un peu plus optimiste pour la suite: des joueuses vont forcément finir par prendre à contre-pied la mode du Panzer, et la qualité technique va redevenir prépondérante. Comme les hommes, mais avec un peu de retard, les joueuses deviennent des athlètes, et se construisent d’abord un physique avant de se construire un jeu. Le problème, c’est qu’à la période où c’est arrivé chez les hommes, il y’avait encore quelques génies du tennis d’attaque sur les courts. Chez les filles, heu…

    Toutefois, je pense qu’il ne s’agit que d’une simple étape dont nous verrons bientôt la fin.

    A propos de Bâle, le tableau des 1/4 est impressionnant. Chacun de ces matchs ferait un très acceptable 1/8ème de GC. J’ai hâte de voir Gasquet/Troicki, en prévision de la finale de DC.

    • Arno 4 novembre 2010 at 20:12

      J’ai loupé mon smiley. Horrible.

    • Diana 4 novembre 2010 at 20:20

      Mais non, pas la grippe, juste un rhume :) Ok pour la soupe parce que tu es souffrant. Eh, que les jours où Fed joue, tu triches là. Je te donne la main, et tu me prends le bras? :evil:

  26. William 4 novembre 2010 at 20:50

    Quelqu’un suit le Monfils-Wawrinka ? Je ne fais que voir le score, et ca défile !
    Je pense que Jarkko peut le faire, une sorte de point culminant de sa belle saison automnale. D’autant plus que Djoko ferait bien de ne pas trop forcer, ça arrive vite la finale de CD…

    • Diana 4 novembre 2010 at 20:57

      Salut William, mon fournisseur attitré :)

      Je suis comme toi le live score 6/2 en 37 mn, 4/4 à Bâle dans les mêmes temps.
      Waw va se faire atomiser, c’est sûr.
      Nieminen va chèrement défendre sa peau, c’est bien, qu’il fatigue la Coke (euh Djoke sorry), ça m’ira bien.:)

    • Diana 4 novembre 2010 at 21:05
      • William 4 novembre 2010 at 21:25

        Merci bien!

  27. Sylvie 4 novembre 2010 at 20:59

    Au vu du score Wawrinka va se faire balayer. La MOnf’ semble tirer les bénéfices de Montpellier.

    • Diana 4 novembre 2010 at 21:16

      Effectivement, il rame sur tous ses jeux de service. Quant à Monfils, il lui en brûle d’affronter Sodarling on dirait.

  28. Sylvie 4 novembre 2010 at 21:23

    Rien qu’à regarder le score board du match de Djoko on sent le 6/4 7/5 ou un truc du genre. Djoko va breaker à 4 partout ou 5 partout et servir derrière pour le match.

  29. Diana 4 novembre 2010 at 21:25

    Djoko va jouer à 16h demain, pas trop de temps de récup. Suivi de Roddick puis Fed.
    Gasquet et Troicki vont ouvrir le bal, les hostilités entre les 2 nations finalistes vont pouvoir commencer :)

  30. William 4 novembre 2010 at 21:26

    Et debreak de la Waw !

  31. Sylvie 4 novembre 2010 at 21:26

    Tiens Stan a débreaké

  32. Diana 4 novembre 2010 at 21:26

    Bonne nouvelle, Waw a réussi le débreak. Wakie wakie Waw :)

  33. William 4 novembre 2010 at 21:28

    Stan fait réagir on dirait, c’est bien !

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