Les huitièmes rugissants – Open d’Australie acte IV

By  | 18 janvier 2014 | Filed under: Actualité

Ils étaient 128 sur la ligne de départ, il ne furent plus que 64 puis 32 et aujourd’hui, on n’en com­pte plus que 16. A la fin, on le sait, il n’en re­stera qu’un et tous aimeraient bien être celui-là comme di­rait Vic­tor Hugo.. à moins que ce ne soit Chris­tophe Lam­bert dans Highland­er. Je con­fonds toujours.

Baballe
It’s on the line comme di­rait John.

At­teindre le quat­rième tour est un vérit­able cap et tous ont de bon­nes espéran­ces d’aller plus loin mais la route est en­core lon­gue. En effet, si pour cer­tains les pre­mi­ers tours ont re­ssemblé à un échauf­fe­ment, d’aut­res, en re­vanche, roulent déjà sur la jante.

On a du sang neuf (ou pre­sque) cette année. Robert (33 ans quand même), Di­mit­rov et Bautista-Agut vont découv­rir les joies de la deuxième semaine dans un tour­noi majeur.

Pour Fog­nini et Mayer, ce sera la première fois à l’open d’Australie, eux qui y ont déjà goûté, re­spec­tive­ment à Roland-Garros et à Wimbledon.

Puis, on a les habitués, ceux qui ont un « pass navigo » comme Tson­ga, Waw­rinka, Rob­redo, An­der­son, Ferr­er, Be­rdych ou Nis­hikori… souvent placés, jamais gag­nants.

Et enfin, les vétérans, on les re­con­naît facile­ment car ils ont leurs pan­touf­les sous la vit­rine aux trophées, j’ai nommé le quatuor in­fern­al : Nadal, Feder­er, Djokovic, Mur­ray.

Les af­fiches de ce di­manche.

Berdych savoure déjà sa victoire
Slurp, gloups cool, chuis en 1/4

An­der­son/Ber­dych : Le re­tour des grands blonds.

Le match que tout le monde at­tendait (nan j’déconne). Ce sera le 10ème duel entre ces deux grands garçons. Les 9 pre­mi­ers ont tous été à l’avan­tage du tchèque. Mieux, en 2012 et 2013, dans ce même tour­noi australi­en, de­vinez qui a éliminé le pauv­re Kevin ? Bingo, c’est le méchant ogre de Valasske Mezirici. (Répétez ça sans re­gard­er pour voir ?).

Pour at­teindre ce stade de la com­péti­tion, Be­rdych a perdu 3 jeux par set en moyen­ne mais ce fut bien plus laborieux pour son ad­versaire qui a re­monté deux fois un han­dicap de deux sets zéro notam­ment con­tre notre ERV nation­al.

Bref, pour s’im­pos­er, An­der­son devra tent­er de pass­er be­aucoup de premières et es­say­er de cass­er le rythme de Be­rdych qui se régale quand on le joue en cad­ence. Plus facile à dire qu’à faire bien sûr.

Be­rdych en 3 sets

Fer­rer/May­er : Bip-bip con­tre le co­yote.

Bilan équilibré entre les deux hom­mes (4/3 pour l’Es­pagnol) mais 2/0 sans concéder le moindre set (toujours à l’avan­tage du pre­mi­er nommé) dans les tour­nois du Grand chelem. Quel es­poir pour Mayer ? Tout d’abord, il a re­mporté leur de­rni­er duel à Shanghai, il y a quel­ques mois, il peut aussi s’enor­gueil­lir d’avoir battu deux têtes de série (on a notre co­upeur de tête !) et sur­tout, on sent un Ferr­er un brin fébrile par rap­port à l’année dernière et qui se met à cass­er son matos. David reste tout de même une valeur étalon. On ne bat pas Ferr­er en jouant mal sauf si on s’ap­pelle Nadal ou Djokovic.

L’intérêt de Bip-bip et le co­yote, c’est de découv­rir les stratagèmes échafaudés par le co­yote pour enfin cap­tur­er cet oiseau de mal­heur. Une chose est sûre, si Mayer reste au fond, il va se faire man­g­er tout cru.

Ferr­er en 4 sets

Ferrer
Qui a dit que Ferr­er était rasoir ?

Waw­rinka/­Robredo : L’ouragan vient de Bar­celone.

Oui, oh… Rob­redo ne vient pas vrai­ment de Bar­celone cer­tes mais on n’arrête plus le Cat­alan, comme s’il voulait rattrap­er le temps perdu. Et c’est qu’il peut ab­ord­er ce quat­rième tour avec un cer­tain ap­lomb. Tommy con­tre Stan, c’est six vic­toires con­tre une seule en faveur de l’es­pagnol, oui m’sieurs, dames, dont deux l’an de­rni­er alors que le natif de Hos­talric re­venait de bles­sure et que Waw­rinka réalisait sa meil­leure année. Avan­tage à l’Es­pagnol ? Si celui-ci con­tinue de ser­vir le plomb comme con­tre Gas­quet (16 aces) et à touch­er les lig­nes de façon aussi in­solen­te, le suis­se pour­rait vite se retro­uv­er à jouer le coup de trop.

Mais on an­non­ce un nouveau Waw, plus mûr, plus sûr de son ten­nis et plus con­fiant (la deuxième semaine, il connaît main­tenant). Physique­ment, la balan­ce penche en faveur du vaudois qui a bénéficié d’un ab­an­don et d’un for­fait tan­dis que Rob­redo a quasi­ment passé quat­re fois plus de temps sur les co­urts australiens.

Avec sa lour­deur de balle, Waw­rinka sera aussi un ad­versaire un peu plus dif­ficile à manœuvrer que notre Gas­counet. Quoi qu’il en soit, on aura du re­v­ers à une main en quart.

Waw­rinka en 5 sets

Waw prêt à fumer Robredo.
Je vais te le fumer, ce Rob­redo.

Djokovic/Fog­nini : La Strada

Après le grand Zam­pano, c’est le grand Djoko que voilà, brisant ses ad­versaires comme An­thony Quinn ses chaînes. Oui, il est déchaîné et la strada est royale vers la fin­ale. Djokovic et Fog­nini ont tout juste deux jours d’écart. Djoko, le plus vieux des deux, fut aussi le plus précoce. Alors que le Serbe tutoie les cimes de l’ATP de­puis main­tenant 7 ans, Fog­nini at­teint cette année son meil­leur clas­se­ment. (16ème)

Le bilan de leurs face à face reflète bien la situa­tion : six vic­toires à zéro pour l’homme le plus « slip » du monde. Deux sets seule­ment chapardés pour l’itali­en. Autant le dire tout de suite, si Djoko ne se bles­se pas, je ne vois pas com­ment Fog­nini pour­rait empêcher le serbe de dis­put­er son 19ème quart de fin­ale consécutif dans un tour­noi du Grand chelem.

Le match pour­rait cepen­dant être spec­taculaire car l’ami Fabio possède un très bon bras et aime faire quel­ques coups de patte pour le plus grand plaisir du pub­lic.

Fabio
Ma… qu’est-ce qué tou veux faile con­tle ce selbe ?

Djokovic en 3 sets.

Les af­fiches de ce lundi

Mur­ray/­Robert : De l’or pour le brave

On connaît tous la fameuse his­toire du qualifié qui at­teint les huitièmes voire les quarts en montrant son co­urage et sa déter­mina­tion à un pub­lic ad­miratif. On connaît moins celle du Lucky loser qui accède aux huitièmes. C’est en effet la première fois qu’un tel joueur se retro­uve dans le top 16 d’un tour­noi majeur et c’était tout l’enjeu de son troisiè­me tour face à Mar­tin Klizan, lui aussi repêché de dernière minute. Quoi qu’il ar­rive, Robert fera son re­tour dans le top 100. A l’âge de 33 ans, on peut dire que c’est une belle per­for­mance.

114 places, c’est le gouffre qui le sépare de son pro­chain ad­versaire qui n’est autre que le tenant du titre de Wimbledon, Andy Mur­ray. C’est le pre­mi­er affron­te­ment entre les deux hom­mes et sur le papi­er, le com­bat semble perdu d’avan­ce mais Robert n’est pas, n’est plus du genre à nour­rir des com­plexes. Son par­cours ex­emplaire avec deux 6/0 in­fligés en est la pre­uve. Il définit même son style de jeu comme du « casino ten­nis », com­prendre : « ça passe ou ça casse ». Face à un Andy Mur­ray qui trouve peu à peu ses mar­ques, gageons qu’il saura périr les armes à la main.

Mur­ray en 4 sets
Le monstre du Loch-Ness
Nes­sie en pleine ac­tion.

Dimitrov/Bautista-Agut : The rookie

Celui qui avait parié sur la présence de Bautista-Agut à ce niveau de la com­péti­tion doit être riche à mill­ions main­tenant. Co­upeur de tête lui aussi (Paire et del Potro), per­son­ne ne l’avait vu venir. Le gail­lard est sol­ide des deux côtés et sait ter­min­er les points au filet quand il le faut. Un vrai cauc­hemar en somme. Né en 1988, généra­tion del Potro, il éclot un peu sur le tard

Di­mit­rov de­vait avoir une cote moins élevée mais il n’empêche que, lui, aussi, at­teint pour la première fois ce stade de la com­péti­tion dans un des quat­re majeurs.

On joue tout simple­ment la plus gros­se perf’ de sa carrière et bien malin qui pour­ra donn­er un vain­queur les yeux fermés

Sur le cir­cuit prin­cip­al, ces deux jeunes gens ne se sont affrontés qu’une seule fois, à Pékin, il y a quel­ques mois pour une vic­toire 6/4 6/2 de l’es­pagnol.

Tête de série ob­lige, Di­mit­rov sera favori face à un style de jeu qui ne lui con­vient pas vrai­ment. Entre jouer del Potro et Bautis­ta Agut pour une place en quart, pas sûr qu’il y gagne au chan­ge.

Dimitrov
Je vous lais­se, j’ai un quart à pre­ndre.

Di­mit­rov en 5 sets

Federer/Tson­ga : Le re­tour du roi

« Ouf, Simon est viré, va pas m’em­merd­er l’autre phas­me, du coup, je pre­nds qui ? -Tsonga, m’sieur, Tson­ga ».

Franche­ment chers amis FFF, vous préférez voir Feder­er con­tre Tson­ga ou con­tre Simon ? Cer­tes Jo a battu Feder­er 4 fois dont deux en grand chelem mais quand c’est Simon en face, je flip­pe ma race. La peur du ridicule cer­taine­ment.

Bref… quel Feder­er face à Tson­ga cette fois ci ? Celui du de­rni­er open d’Australie qui s’était imposé au bout d’un sus­pens haletant de 5 sets ou son fantôme qui avait trav­ersé le centr­al de Roland-Garros en juin de­rni­er ?

Mys­gomme et boule de terre comme dis­ait mon grand-père. Tson­ga a été très con­vain­cant et conquérant face à Simon. Feder­er, lui, n’a pas vrai­ment été testé. Tout le monde sait que ce n’est plus le grand Feder­er de 2006 ou 2007 mais ses fans ont la foi et espèrent toujours qu’il se trans­mute en Goat et marche sur l’eau à nouveau. Pour peu qu’il gagne ce match et on ver­rait des hor­des de FFF se précipit­er à la Bas­tille (la fameuse Bas­tille) pour réclam­er cette fois-ci… le re­tour du roi.

Feder­er en 5 sets

Il n'y a pas que George Clooney ou Grand-mère qui savent faire un bon café.
Il n’y a pas que Geor­ge Clooney ou Grand-mère qui savent faire un bon café.

Nadal/ Nis­hikori : L’essai d’ samouraï

Oui, j’ai un peu honte pour ce jeu de mots. Pauv­re Kurosawa.

Que dire ? C’était un duel at­tendu et ce match sera aussi… comme at­tendu. Nis­hikori ne peut pas battre le Nadal qui foule les co­urts de l’Open d’Australie cette année.

Face à face ? 5/0 pour Rafa. Un seul set pour le Japonais. Je ne doute pas que le nip­pon va es­say­er (d’où le titre) de déstabilis­er le taureau de Man­acor avec quel­ques chan­ge­ments de rythmes mais après avoir vu l’exécu­tion en règle réservée à la Monf’, je ne donne pas cher de la peau de ce pauv­re Kei. J’espère qu’il aura ap­porté son ap­pareil photo, il pour­ra montr­er ses self­ies en com­pag­nie de Nadal à ses petits-enfants.

Nadal en 3 sets

Sayonara Nishikosan !
Sayonara Nis­hikosan

Oui, j’ai oublié ces dames… un peu comme mes prédéces­seurs d’ail­leurs. Peu au fait des nouveautés de la WTA, je me lais­serais bien tent­er par un Wil­liams/Ivanovic. La jolie Serbe semble re­prendre sa carrière par le bon bout de la raquet­te mais ce serait une énorme sur­pr­ise si elle faisait chut­er Queen Serena.

Le duel entre Step­hens et Azaren­ka pro­met d’être âpre égale­ment. La jeune Américaine plie mais ne rompt pas et on sait qu’elle peut se trans­cend­er face aux meil­leures alors…

serena sloane
C’était il y a un an, un siècle, une éter­nité…

Merci de votre at­ten­tion.

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284 Responses to Les huitièmes rugissants – Open d’Australie acte IV

  1. Elmar 20 janvier 2014 at 10:40

    Au fait, qui pour présenter les quarts? La courgette, tu te dépucelles?

    • La courgette masquée 20 janvier 2014 at 10:53

      Quelle proposition indécente! Mon teint de courgette a viré au rouge pivoine !
      Mais je veux bien me lancer… quel est le délai ? Comment ça se passe ? Je vais avoir mal ?

    • Elmar 20 janvier 2014 at 10:57

      Excellent! Ben ça commence cette nuit, donc si tu peux livrer la marchandise dans la soirée, c’est pas mal.

      Vu qu’Ivantoine est pas là ces jours, ça devrait être indolore.

      Sur le bandeau noir en haut, tu cliques sur nouveau article et tu l’écris ;) Je me chargerai de la publication.

  2. Patricia 20 janvier 2014 at 10:42

    un smash casséé, c’est la fesséeee, un smash foutuuuu, panpan culcul… !

  3. Patricia 20 janvier 2014 at 10:43

    Je veux trois sets secs, avec du persil dans les naseaux et une pomme coincée dans la glotte.

  4. Elmar 20 janvier 2014 at 10:43

    Roger n’a eu pourtant que 50% de 1ères balles au premier set. C’est dire si Tonton Tsontson est piètre relanceur.

    • Patricia 20 janvier 2014 at 10:49

      Ce n’est pas un bon contreur/passeur, il a du mal avec les joueurs très agressifs.
      sinon, la nouvelle raquette du doudou, elle a l’air apprivoisée, non ?

  5. Elmar 20 janvier 2014 at 10:46

    Verni sur ce jeu, Tonton TsonTson. Une balle de revers pas bien touchée qui touche d’extrême limite la balle puis une bande du filet qui rend la balle injouable.

    On est à 30-15, mais ça pourrait être 0-40.

  6. Elmar 20 janvier 2014 at 10:48

    Hormis les fous furieux du haut du classement, j’ai bien aimé sur ces premiers tours Dimitrov, vraiment excellent et Stan, qui confirme son nouveau statut.
    Nishikori plaisant aussi today, mais il a mouillé quand il ne fallait pas.

  7. Patricia 20 janvier 2014 at 10:48

    Super le dernier point ! C’est bien agréable à voir quand Jojo s’accroche (enfin quand Roger le poune en 3 coups aussi)

  8. William 20 janvier 2014 at 10:51

    Il monte il monte, le Roger ! La grande classe, merci Stefan.

  9. Don J 20 janvier 2014 at 10:55

    Bon Nadal n’a pas de problèmes de genoux, mais d’ampoules à la main, c’est ça de lifter comme un bourrin en permanence, n’empêche c’est impressionnant l’état de sa main.

    http://video.eurosport.fr/tennis/open-d-australie/2014/nadal-l-ampoule-a-la-main-qui-fait-mal-aux-yeux_vid311679/video.shtml

    bon je vais faire mon relou(encore une énième opposition fed-nadal, sorry), mais vous avez déjà vu Fed avec des pansements pleins les mains ? (j’aime bien ce genre de petits détails)

    d’ailleurs Monfils aussi était couvert de pansements, est-ce que cela le rapproche du style de jeu de Nadal, ou est-ce juste une histoire de sensibilité de peau ? (si si je suis serieux ^^)

    • Elmar 20 janvier 2014 at 10:59

      Nadal a jamais autant mérité son surnom de Momie que ces jours avec ces bandages à tous les doigts.

    • Skvorecky 20 janvier 2014 at 11:04

      Après la demi-finale Fed-Murray au Masters de Londres 2012, on pouvait voir une photo de l’état de LA main droite. Bourrée d’ampoules. Moche. Voilà, voilà, je te laisse en tirer les conclusions qui s’imposent…

      • Don J 20 janvier 2014 at 11:57

        oui c’est le sport qui veut ça en définitif…

        c’est juste qu’étant moi même un gros lifteur (à mon niveau hein), je me massacre la main constament, contrairement à mes partenaires de jeu, frappant à plat.

    • Sylvie 20 janvier 2014 at 11:07

      Ben justement, si c’est un problème d’ampoules, ça souligne encore plus la lecture préétablie des genoux pour tout et n’importe quoi. Ceci dit, je vois mal le rapport entre ses déplacements, son refus de courir sur certaines amorties et des ampoules.

  10. Babolat 20 janvier 2014 at 10:58

    Ah, c’est du cristal. On a un Fed de gala. Ça faisait bien longtemps et ça fait bien plaisir. Pourvu que ça dure.

    • Patricia 20 janvier 2014 at 11:02

      Oui c’est limpide… et tu viens de redire « pourvu que ça dure », les mecs je vous tiens responsables si vous portez la poisse !

      • Patricia 20 janvier 2014 at 11:05

        Je propose un PQCD discret pour les FFF transis!

      • Nath 20 janvier 2014 at 11:17

        Enfin Patricia, tu peux comprendre ça quand même ! Fed nous a habitués à des fluctuations de niveau non négligeables :mrgreen:

  11. William 20 janvier 2014 at 11:02

    Merde, deux fois qu’il mène 30-0 sur le service de Big Jo et deux fois que ça ne va pas plus loin.

  12. Patricia 20 janvier 2014 at 11:08

    Oh le divin retour de revers !

  13. Patricia 20 janvier 2014 at 11:10

    Pour ceux que gonfle comme moi le scoreboard de l’AO, SB alternatif réalisé par un pote à Jeff : http://www.definish.com/tennis/
    Tsonga joue quand même bcp mieux qu’au premier.

  14. Patricia 20 janvier 2014 at 11:12

    rhoooo c’est trop bon ! le SV, puis ce long point conclu au filet !
    Ca fait tout drôle de les voir tenir l’échange, tous les deux….

  15. Elmar 20 janvier 2014 at 11:13

    Le duo Mouratoglou-Bartoli est excellent.

    Le premier ne parle presque que de tactique et la seconde est très pointue sur la technique.

    Moi je suis devenu fan de Bartoli depuis qu’elle ne joue plus, porte des robes moulantes et mouille dans sa cabine.

  16. Patricia 20 janvier 2014 at 11:15

    Le pied, c’est aussi les séquences revers croisé biiiennn long suivi de décalage coup droit.

  17. Elmar 20 janvier 2014 at 11:15

    Allez. Balle de break. Allez. Vas-y mon petit Rog’!

  18. Elmar 20 janvier 2014 at 11:17

    La balle qui meurt de l’autre côté du filet! Et break derrière! Bien chateux sur ce coup, Rog.
    J’ai fait la même samedi, deux fois de suite, contre mon frère. Il était vert.

    • Patricia 20 janvier 2014 at 11:20

      ce qui est amusant, c’est la réaction dégoutée de Fed alors qu’il obtient une nouvelle BB après celle sauvée d’un ace : la preuve qu’il n’a pas peur (et ça faisait une paye)

  19. William 20 janvier 2014 at 11:18

    Je ne l’avais pas vu jouer comme ça depuis longtemps, qu’est ce que ça fait plaisir ! Il joue super varié, à l’instinct.

  20. Elmar 20 janvier 2014 at 11:20

    En plus, il a l’oeil sur les challenges. 2/2. Suffisamment rare pour être noté.

  21. Patricia 20 janvier 2014 at 11:21

    PQCD, c’est fini ? ;-)

  22. Skvorecky 20 janvier 2014 at 11:21

    L’expression de Federer en voyant que sa balle se transforme en amortie injouable grâce au filet, pour lui offrir une deuxième chance de break: « Ah non, merde!! C’est pas du tout ce que je voulais! » Énorme.

    Et le break est là. Le deuxième set tombe. Que c’est bon.

    Et ce match au filet. 27 points gagnés/31?? C’est pour de vrai?

    Pincez-moi.

  23. Elmar 20 janvier 2014 at 11:21

    87% de réussite au filet sur 31 montées! 13/14 dans ce 2ème set! Wow, ça claque.

    Bon, c’est vrai que Tonton TsonTson, c’est pas vraiment Nadal en passing.

  24. Babolat 20 janvier 2014 at 11:22

    2 sets 0 et avec la manière s’il vous plaît. Allez, encore un petit set.

    • Babolat 20 janvier 2014 at 11:23

      Tsonga n’a marqué que 10 points sur le service de Federer.

  25. Nath 20 janvier 2014 at 11:30

    Il smashe toujours du côté revers de Tsonga sur ce que j’ai vu. Et Tsonga reste souvent de ce côté, sans succès. 3 balles de break pour Doudou, et break blanc !

  26. La courgette masquée 20 janvier 2014 at 11:30

    Je ne vois rien, je n’ai que le live score mais je suis bien contente de lire vos commentaires. A vous lire, Roger redevient Roger, et c’est ça qui est bon ! COME OOONNN Doudou !

    Sinon Elmar, je suis désolée, je suis une courgette complètement blonde mais je n’ai pas de « nouveau article » dans le bandeau noir en haut…

    • Patricia 20 janvier 2014 at 11:38

      il faut que Elmar te donne les droits pour être auteur….

    • Elmar 20 janvier 2014 at 11:42

      Arf flûte. J’ai pas ce pouvoir-là.

      • Patricia 20 janvier 2014 at 11:52

        mail à 15love avec article en PJ… ^^

    • Elmar 20 janvier 2014 at 11:56

      Mhmmm… courgette… ce soir, toi et moi, ça va être du délire. J’espère que tu n’as pas peur, je m’y prendrai avec douceur.

      Pour t’y préparer, écris-moi des mots doux sous word et envoie-les au mail de 15-love (adresse complète en bas).

      • La courgette masquée 20 janvier 2014 at 14:47

        Merci pour votre aide. J’essaye de faire ça rapidement ! Je suis dans l’euphorie de la victoire de Roger, ça va être n’importe quoi !

  27. William 20 janvier 2014 at 11:30

    Et break blanc. Il en est à 3/4 en bb converties.

  28. Sylvie 20 janvier 2014 at 11:33

    Et dire que j’ai oublié de programmer le graveur en partant ce matin…

  29. Patricia 20 janvier 2014 at 11:41

    Un duel à la volée de génie, insolent de facilité Fedou…

  30. Elmar 20 janvier 2014 at 11:45

    Ouais… là, à 0-40, c’est quand même dommage.

  31. Patricia 20 janvier 2014 at 11:46

    Bien, un peu de dignité pour Jojo en sauvant le double break.
    Trouvé une expression amusante de JJ sur twitter : « Jo getting Roddicked now »

  32. John 20 janvier 2014 at 11:46

    Oh Wait. Je rêve ou le Rodge en est à deux sets zéro contre le mammouth ?

    C’est ça, je rêve.

    • Patricia 20 janvier 2014 at 11:48

      Ca a été 100% délicieux.

  33. Patricia 20 janvier 2014 at 11:49

    Fedou, t’as oublié qu’il fallait jouer le revers ?

    • Skvorecky 20 janvier 2014 at 11:54

      Idem. Mébon, le jeu de service est sauf.

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