Comme un manche

By  | 12 novembre 2013 | Filed under: Opinion

Karim remastered

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De temps en temps je vais à la cave et je débouche une bonne bouteille… Un texte posté l’air de rien par un des talentueux histrions qui rôdent dans les allées de 15Love. Généralement, l’effet est garanti : trop, c’est trop ! Je me refuse à boire en suisse, il faut que je paye une tournée.

Là, c’est encore un méfait de Karim.

C’est un texte parfait dans la forme et le fond… Une analyse qui trouve une analogie d’une justesse imparable incluant les dimensions complexes de l’ensemble de toute une génération tennistique dans l’espace d’un billet, c’est… cosmique, quoi.

Après le post inaugural de Sam début 2013, qui étincelle à faire remuer les paillettes et le strass de l’emballage de ce beau monde en mille gerbes d’artifices, Karim plonge sous le capot.

Il y a un parallèle à tirer entre la vision de notre GOAT du clavier et la philosophie du jeu , avec le passage sur le jeu/sport/compétition ; la compétition telle que Karim la définit serait par essence l’antithèse du jeu : elle vise à l’annihilation absolu du hasard et du risque, alors que le jeu est enjeu, gratuité, prise de risque – pour le plaisir de contrôler, aux marges, cette liberté, d’en savourer le frisson et le soulagement. Solide contre Fragile, le compétiteur contre le Joueur.

Avec un paradoxe irréductible inhérent à une industrie-spectacle : d’un côté une logique de professionnalisme, standardisation, minimisation des risques pour les promoteurs, s’appuyant sur la dimension du spectateur avide de sécurité et d’identification magnifiante ; de l’autre le spectacle, dont le principe ne se limite pas à une pyrotechnie visuelle : l’œil du spectateur se lasse du répétitif, même celui de l’excès, et s’anime d’un besoin d’adrénaline, de suspense, le goût de trembler, de « tromper-la-mort », qui réclame la surprise, l’inattendu.

Ceci dit, cela concernera surtout le spectateur habitué ; le semi-occasionnel, qui suit uniquement dans les Grands chelems les matchs de ses compatriotes et la finale, n’a peut être pas le temps de se blaser.

 

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Comme un manche*

Avec l’avènement de Djoko c’est moins un nouveau tennis qu’une nouvelle façon de le concevoir qui s’annonce. Plusieurs fois Henri Leconte a fait l’analogie avec la F1, il ne croit pas si bien dire. Pas que la F1 d’ailleurs mais tous les sports d’équipe assez pointus, médiatisés et drainant les millions de téléspectateurs et les royalties qui vont avec. Aujourd’hui Djoko a poussé plus loin que quiconque la notion de team, d’écurie groupée autour de sa personne. Son corps est une mécanique de précision, un outil horloger qu’il faut maintenir en parfait état de marche.

Sous les fils, le tennisman

Quand Nadal concède s’adonner quelque peu aux joies d’un bon gueuleton, conscient de ce que ça peut lui coûter pour aller chercher les ultimes dixièmes de secondes sur un tour de circuit, Djoko lui ne laisse rien au hasard. Quand Vettel descend de sa Red Bull, deux heures après il y a encore des ingénieurs autour de la caisse pour compléter les procédures de mise en veille de tous les systèmes. Et avant qu’il n’enfile sa combinaison, les mêmes ingénieurs sacrifient au rituel de mise en température et en état de fonctionner de la bête, deux heures au bas mot là encore.

Avec Djoko c’est pareil. Il reste évasif sur ses fameuses méthodes de récupération mais Moratoglu (que j’apprécie de plus en plus ceci dit) précise bien qu’il est celui qui va le plus loin dans les fameuses procédures de mise à feu, puis de mise en veille. Il faut pratiquement autant, sinon plus de discipline pour se plier à deux heures de kiné et de relaxation et étirements, que deux heures de panier à balles et de sprints. Combien le font ? Combien sont-ils à gérer avec autant de sérieux les à-côtés ? D’ailleurs la plupart doivent se dire que c’est du pipeau, il n’empêche, lui s’y astreint.

Une soufflerie de F1 – jusqu’à ce qu’on réglemente les horaires d’utilisation comme les séances d’essais privés – ça tournait 24/24, 365/365. On ne cherche pas à gagner une seconde, on cherche à gagner 1/10 de seconde. On tente tout, on fait tout. L’apport marginal est ridicule pour 99% des béotiens, mais eux savent ce qu’il en coûte de s’en passer. Pour réussir une F1 il faut une bonne base, un bon dessin initial qui interprète à la limite acceptable un règlement qui se veut contraignant, et ensuite une quantité énorme de travail de développement tout au long de l’année, sans relâche. Djoko fait entrer le tennis dans l’ère de la F1. Bonne base, limite du règlement et dose de boulot.

Il est extrêmement affûté, il ne se troue jamais, il ne laisse aucune chance à son physique de le trahir. Tous les détails comptent. Regardez le staff d’une équipe de foot américain, il doit y avoir plus de cent personnes avec les joueurs. Ultra-spécialisation des rôles, chacun est responsable d’une brique sur un Lego de 2500 et s’assure qu’elle sera à sa place au moment nécessaire. Djoko c’est le Lego à lui tout seul.

Fed est le dernier et l’ultime JOUEUR de tennis, à encore considérer cette activité non pas comme un jeu – faut pas déconner, personne n’est là pour s’éclater et se fendre la poire, pas même Llodra – mais comme un sport. Fed est l’ultime sportif du tennis. Son jeu, sa philosophie, tout son être vivent pour la pratique de ce sport. Sport qui le fait sacrément bien vivre. Avant lui Lendl était l’ultime professionnel du tennis, il travaillait dans le tennis. Le tennis était son boulot. Djokovic lui c’est le successeur de Nadal dans le rôle d’ultime compétiteur. Le tennis est une compétition, avant d’être un sport, à défaut d’être un jeu. Djoko est en compétition. Depuis le premier jour, depuis qu’il a annoncé alors qu’il n’était que dalle qu’il allait arraisonner les navires de Fed et Nadal.

Nadal est le premier qu’on a vu pousser aussi loin l’ingénierie dans la conception de son jeu. Tout est étudié pour gagner, il y a de la réflexion derrière, à défaut d’instinct. A commencer par le choix du bras gauche contre nature. Le choix des armes à développer en suivant l’évolution des surfaces et du matos. Djoko n’a pas commencé sur cette base, il se cherchait un peu. Puis il s’est inspiré de Nadal en se disant qu’il avait de meilleures dispositions naturelles avec son physique léger et agile, sa souplesse, sa rapidité, sa qualité de frappe, et qu’en bossant aussi dur il n’y avait pas raison qu’il n’améliore pas l’espèce. Et c’est ce qu’il a fait. En F1 pour gagner il faut Adrian Newey. Je ne sais pas qui est le Newey de la galaxie Djoko mais c’est un sacré putain de stratège. Djoko premier tennisman de sport collectif. C’est une équipe de Foot de Liga ou de Premier League à lui tout seul.

Sur le court on peut trouver ça chiant, en fait c’est juste efficace. Fed a cherché à être l’ultime dépositaire de chaque coup du tennis, à en détenir les codes pour la parfaite exécution. Nadal puis Djoko maintenant ont eux cherché à détenir les clés pour gagner. Gagner. Sans s’encombrer d’académisme et d’exhaustivité. Fed a voulu le flacon et l’ivresse. Son breuvage enchante les papilles mais laisse juste pompette. Djoko lui c’est un putain de tord-boyau dont l’unique objectif est de vous mettre en état d’ébriété. Si l’objectif est d’être saoul, Djoko c’est du Rhum à 60% et Fed du Champagne millésimé. Faites les comptes.

 

Djokovic affronte l’équipe de foot des pilotes du Grand Prix de Monaco. Évidemment, il a gagné. La bagnole court plus vite que le pilote.

 

Le discours de la méthode

Élimination de l’incertitude, mécanisation de la victoire. J’avais déjà souligné comment et pourquoi à mon sens l’analogie entre le tennis et la formule 1 ou certains sports d’équipes était pertinente. Je poursuis quelque peu mon raisonnement. Le sport de haut niveau aujourd’hui c’est moins la réussite de l’individu que celle de la méthode. Poussée à son paroxysme, la préparation vise autant la performance pure que la maîtrise des imprévus, impondérables et aléas. Peu ou pas de surprise, tout maîtriser, tout contrôler. Cette fièvre de la minutie se nourrit de l’esprit de compétition et du perfectionnisme d’accord, mais est surtout rendue possible par l’uniformisation. C’est là où la méthode prend le pas sur l’individu.

Michael Schumacher chez Ferrari, c’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Cinq titres consécutifs de champion du monde de F1 dans un contexte réglementaire stable et grâce à une dream team froidement assemblée : meilleur manager avec Jean Todt, meilleur ingénieur avec Ross Brawn, meilleur ingénieur piste avec Rory Byrne. Et donc le meilleur pilote avec ce bon vieux Schumi. La traque du détail, les équipes d’ingénieurs qui bossent 24/24h, les essais privés 365 jours par an, Ferrari dans la première moitié des années 2000 invente la perfection et l’annihilation du facteur imprévu. Toutes choses étant égales par ailleurs, le puzzle assemblé par la Scuderia ne peut qu’enfiler les titres comme des perles. Quand dix ans plus tard la FIA décide de limiter drastiquement les essais privés pour réfréner les dérives budgétaires, on investit dans des simulateurs ultra-puissants et les pilotes, à défaut de limer l’asphalte deviennent des gamers professionnels.

Massa au volant de Djokovic.

Sébastien Loeb, encore plus fort. En rallye le talent s’exprimait sur des terrains divers : équilibristes et patineurs au Monte Carlo ou en Suède, funambules en Finlande, marathoniens au Safari, pistards en Corse. Si les terrains sont restés variés, le format des rallyes a changé : fini les 5000km du Safari Kenyan, les spéciales de nuit du Monte Carlo (réintroduites depuis), place à des boucles ultra-répétitives concentrées autour de parcs d’assistance et courues plusieurs fois lors de la même épreuve, dans des formats courts. En voulant rendre le rallye télégénique on lui a retiré son âme et on en a fait une épreuve aussi formatée que la F1. Citroën fournit à Loeb la meilleure voiture dans les limites du règlement (quelques incartades hors des clous tout de même) et lui assomme la concurrence en proposant le meilleur cocktail entre vitesse et FIABILITE. Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. Citroën enfile les titres comme des perles et toutes choses étant égales par ailleurs Loeb devient nonuple champion du monde. Nonuple ? Le mot a dû être validé pour lui j’en suis sûr.

Pour en revenir au tennis, notre bon Novak Djokovic aurait eu à maîtriser Cash, Becker et Edberg sur herbe, puis Lendl et Wilander sur terre et sur dur. Pas une gageure. Plus près de nous il se serait tapé Sampras et Ivanisevic sur herbe, Sampras et Agassi ou Rafter sur dur, Bruguera et Kuerten sur terre. Voilà à quel prix Nole et avant lui Rafa et Roger auraient bouclé les Petits chelems qu’ils enquillent sans moufeter.

 On a déjà évoqué mille fois l’uniformisation des surfaces à cause du ralentissement drastique des surfaces dites rapides, voire de leur disparition pure et simple (parquet, moquette). Les raquettes magiques et les nouvelles techniques d’entrainement ont fait le reste. Comme la F1, comme le rallye et sans remettre en cause les formidables talents de Schumacher et Loeb, le tennis est rentré dans la dictature de la méthode. La méthode s’impose quand il n’y a plus de place pour l’imprévu, le changement, la variété. Une méthode pour une façon de jouer. En Formule 1 quand il pleuvait on savait que le rapport des forces allait s’inverser et qu’un Stewart ou un Senna même en conduisant un fer à repasser allait tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui avec toute l’électronique embarquée et les voitures conduites quasi depuis les stands, le mouillé n’existe plus.

En tennis c’est pareil. Lendl qui fait l’impasse sur Roland-Garros pour aller se préparer sur herbe et maîtriser ce satané service-volée, on ne va pas revoir ça de sitôt. On s’est profondément ennuyé pendant les meilleures années Schumacher et le couple Loeb/Citroën a tué le WRC à lui tout seul. La F1 a compris le truc et a essayé avec plus ou moins de succès de réintroduire le spectacle en piste et aujourd’hui s’inquiète de l’hégémonie de Vettel. Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ? La finale de l’Australian Open 2012 aurait dû à ce titre déjà tirer la sonnette d’alarme.

Le Petit chelem est devenu l’unité de mesure et les surprises dans les grands tournois aussi rares que des aurores boréales à Tombouctou. Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute. Mais pour Nadal, Djoko et maintenant Murray, impossible de perdre autrement que contre l’un des deux autres, et si possible après une demi-journée de tennis bien chiante. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils ont trouvé la meilleure méthode. Méthode de jeu avec la défense acharnée, le stakhanovisme dans l’échange et la capacité à alterner défense et attaque, et méthode d’entraînement avec la préparation physique et tout ce que cela suppose.

Bagnole, peut-être, mais toujours slip, notre Djoko !

Méthode Schumacher, méthode Loeb. J’aurais pu citer les méthodes Armstrong, Phelps ou l’école Jamaïcaine du sprint. On en reparlera.

… Je te prends au mot, cher Karim, c’est chose faite !

♠ ♠ ♠

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Codicille nadalien


 Rafa me fait le coup pour la 203ème fois depuis qu’on se fréquente.

Niveau de jeu très bof, il n’impressionne pas du tout, mais il est dans le dernier carré et peut rafler la mise.

Au fond lui personnifie tout seule la catégorie des joueurs à vivre. J’ai fait cette distinction, un soir d’insomnie cette semaine où je me demandais pourquoi certains étaient si forts, niveau résultats, alors qu’on avait l’impression que c’étaient des tanches. Je suis arrivé à la distinction entre joueurs à voir et joueurs à vivre. Le joueur à voir, c’est celui qui vous met d’accord depuis votre télé ou le bord du court. Ça va du maestro genre Fed, à la brute genre Gonzalez, en passant par le mauvais génie à la Safin ou Gulbis. Ceux-là, pas besoin de se poser la question de savoir pourquoi ils ont gagné, ou gagnent quand ils le font. La démonstration tennistique se suffit à elle-même.

Et les joueurs à vivre, il faut les avoir en face de soi, de l’autre côté du filet, ou au moins les voir à l’œuvre depuis les bords du court, pour comprendre à quel point ils sont empoisonnants et difficiles à jouer, comment face à eux tout tourne au drame. Les poux sont l’archétype du joueur à vivre. Nadal est l’épitomé du joueur à vivre. Son lift simplement réputé si incontrôlable et usant moralement et physiquement est totalement anéanti par la caméra. Le joueur à vivre c’est l’anti-télégénique.

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Intéressant… 

Il y a l’aspect mental qui participe de cette catégorie « à vivre »  (et évidemment, à un niveau exceptionnel chez Nadal) – en tout cas, qui n’est pas « à voir », même si on la décode par les yeux : c’est par l’analyse qu’on le perçoit, quelque chose de très abstrait : « Où, quand, comment, le joueur fait-il quelque chose – voire, ne fait pas quelque chose ».

Nadal est sûrement le joueur qui remporte le plus de match serrés, voire des matchs où son niveau de jeu moyen (nombre de points remportés) est moins bon que l’adversaire. Mais il a le génie de savoir ce qu’il doit faire, c’est à dire comment gagner le point à un moment T du match ; un génie à la fois dramatique (« la guerre psychologique » – celle du coup de massue à la Savancosinus, dans Astérix) et économique (gérer le pécule de sa concentration comme le trader suprême).

J’ai vu Nadal à Bercy contre Janowicz. Nadal donne souvent l’impression de vouloir gagner chaque point du match, mais c’est plus subtil que ça. Il peut donner du mou à la jugulaire. Ou gnaquer d’un coup sec. Il sait qu’à tel moment, sur son service, l’autre peut construire un momentum parce qu’il a réussi à dominer à l’échange, à trouver une façon de le jouer, sur un point à forte valeur ajoutée. Pas question de le laisser capitaliser, il détrousse illico l’écureuil de sa noisette chèrement conquise. C’est le moment où tous les joueurs prient pour mettre un ace. Nadal ne prie pas. Il passe commande, et il met l’ace 2 fois sur 3. Et l’herbe est coupée sous le pied de l’adversaire, les compteurs reviennent à zéro.
 Nadal « Faut s’le Faire »  a l’intuition de chaque temps du match : quand il doit au contraire insérer de la durée dans un point, quand il doit tenter et réussir ce qu’il tente, quand il doit tenter et peut se permettre de rater…. C’est le Négociateur, intraitable quand il faut, accommodant en monnaie de singe, circonvoluant pour dissoudre la cohérence adverse, minimiser ses arguments.

Ivan estime que c’est la définition même de Sampras.

Il est un stade où le courage devient témérité, la témérité déraison, et la déraison, pulsion de mort.

RIP, Ivan… Il reviendra.

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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467 Responses to Comme un manche

  1. Kaelin 16 novembre 2013 at 17:29

    bozoljac qui sert une couille de taureau pour terminer son jeu! ace!

  2. Patricia 16 novembre 2013 at 17:30

    Stepanek encore hallucinant sur ce passing dans les pieds qu’il remet.

  3. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:31

    Berdych vient de gâcher un point du match du Mérou. Pas bien ça ! 0/30 sur le service de Step je me régale d’avance de voir comment il va s’en sortir.

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 17:34

      comme ça mon jacquot! next STEP!

  4. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:33

    Il est énooooorme

  5. Patricia 16 novembre 2013 at 17:34

    Step c’est du grandiose, y a pas d’autres mots ! alors que ces ordures font leur possible pour le déconcentrer et que l’arbitre continuer de brasser du vent au lieu de sanctionner, il se dépêtre de ses 2è et assure comme une bête !

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 17:37

      yep jamais à se plaindre! il fait le job c’est trop bon. Dans le genre Tsonga est très bon aussi

      • Patricia 16 novembre 2013 at 17:39

        Disons qu’en double, jojo lui arrive à la chaussette (il est moins bon que Berdych)… mais en simple, ok.

  6. MacArthur 16 novembre 2013 at 17:34

    S’il y a quelque chose que j’aimerais vraiment apprendre à faire au tennis, c’est le service au corps. Certains joueurs l’utilisent à des moments critiques…Parfois je me demande si c’est pas juste de la chance et un mauvais placement de l’adversaire. Je ne sais vraiment pas comment ça marche ce truc.

  7. Patricia 16 novembre 2013 at 17:36

    Magnifique rallye remporté par les serbes, mais Step encore parfait deux fois !

  8. Patricia 16 novembre 2013 at 17:37

    Zimonjic a haussé son niveau, mais Radek va être dur à aller chercher !

  9. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:38

    Nenad remporte enfin son premier service dans un set ! Les serbes jouent beaucoup mieux mais ça sent le baroud d’honneur. En face c’est toujours aussi solide (Berdych) et toujours aussi grandiose (Mérou).

  10. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:40

    Berdych toujours aussi nul en service volée se met en difficulté. C’est le jeu du set.

  11. MacArthur 16 novembre 2013 at 17:41

    Kvitova lui a innoculé quoi dans le corps, Radek?

    • JoAkim 16 novembre 2013 at 17:46

      Si Radek pouvait lui inoculer un peu de son génie, elle reviendrait bousculer les deux rustres de la WTA ça serait une bonne idée.

      • Kaelin 16 novembre 2013 at 17:50

        faudrait qu’il lui prête sa chemise dragon lol

  12. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:41

    Remporté tranquillement par les tchèques. Il ne peut plus rien leur arriver.

  13. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:42

    Radek fait encore le point du match avec une volée de coup droit faite en revers !!! énorme !

  14. Patricia 16 novembre 2013 at 17:43

    radek est un dieu !
    Et le mignon bozol sert très bien…

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 17:48

      mais arrete avec le service de Bozol :D !! car pour le reste il fait un match très moyen! je te soupçonne de le juger sur son physique avantageux! :D

  15. MacArthur 16 novembre 2013 at 17:44

    Les serves sont devant pour la premiere fois, non? Ils ont des chances de remporter ce set.

  16. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:47

    Attention Radek n’a pas encore fait le point du match dans ce jeu

  17. Patricia 16 novembre 2013 at 17:48

    Tu vois qu’il est pas imbreakable… mais ces salopards du public, c’est quand même dingue l’inertie arbitrale.

    • JoAkim 16 novembre 2013 at 17:50

      Je te dis qu’il est imbreakable !!!

  18. Kaelin 16 novembre 2013 at 17:49

    STEPANEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEK

  19. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:49

    Voila c’est fait sur balle de break s’il vous plait !

  20. MacArthur 16 novembre 2013 at 17:49

    Enorme Radek!

  21. Patricia 16 novembre 2013 at 17:49

    Stepanek ne rate tellement rien que c’est inimaginable… et pourtant en face, ça joue !

    les sifflets inacceptables.

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 17:53

      pascal Maria a reçu des menaces ou quoi?

  22. Patricia 16 novembre 2013 at 17:52

    En tous cas, face à l’intimidation, c’est pas nos petits français… ils s’étaient liquéfiés, soumis à la même tricherie répétée et cautionnée par l’arbitre…

  23. Antoine 16 novembre 2013 at 17:52

    Première balle de break pour les serbes au bout d’une heure et demie alors qu’ils sont menés deux sets à zéro. Stepanek, vraiment au dessus des autres s’en sort…

  24. Kaelin 16 novembre 2013 at 17:54

    tain mais Step le match qu’il nous fait … je me répète m’enfin c’est fou, surtout dans ces conditions

  25. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:55

    Stepanek va encore aller chercher la coupe dans le 5e match et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est entièrement mérité.

  26. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:57

    Attention à ce jeu de service de Berdych. Pas de service volée par pitié !

  27. JoAkim 16 novembre 2013 at 17:58

    Le mérou va devoir l’aider un peu encore…

  28. MacArthur 16 novembre 2013 at 17:59

    Tout en finesse, SVP. Birdmannnnnnnnnnnn

  29. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:00

    Enorme jeu de service de Berdych ! Le mérou n’a même pas touché la balle. Je vois bien Bozo perdre son service pour la première fois maintenant et Radek terminera le travail ensuite.

  30. Antoine 16 novembre 2013 at 18:02

    C’est quand même Zimonjic qui est le plus décevant depuis le début du match globalement. Il peut s’améliorer mais il ne faut plus trainer maintenant sinon, ce sera fini dans quelques minutes…

    Stepanek vraiment très bon. Il faut dire qu’il vient de gagner l’US Open donc en double, cela va très très bien pour lui. Il be faut pas oublier non plus qu’à l’origine Stepanezk n’était qu’un joueur de double, qui s’est mis tardivement à jouer en simple et qui revient de plus en plus au double..Bref, il connait…

    Et demain, il fera la même chose que l’année denrière, mais sans avoir Almagro en face…

  31. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:02

    Et point du match du Mérou !!!

  32. Patricia 16 novembre 2013 at 18:02

    Oh le lob de folie de Step !

  33. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:04

    Bozo solide s’en sort. Stepanek va nous régaler dans un jeu de service couperet.

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