Roland-Garros, quand on y travaille, c’est un long tunnel. On y entre le lundi matin des Qualifs, frais et réjoui, et l’on en ressort le dimanche soir de la finale, rincé, essoré, sans même savoir quel jour on est… et pourtant déprimé que ce soit déjà fini, en appréhendant le violent sevrage du lendemain matin. Plongée dans cette édition 2013 du tournoi. Allumez les phares, c’est parti.
7h du matin. L’heure des lève-tôt. Partout dans les allées, le ballet des Fenwick bat son plein. Des tas de terre – battue évidemment – sont disposés aux abords des courts, le bruit des perceuses et marteaux-piqueurs ne s’arrête jamais longtemps dans ce qui sera la zone des télés et des radios. D’innombrables petites fourmis s’activent dans les allées, tandis que les premiers joueurs s’entraînent sur les courts où vont se disputer les Qualifs. Ils s’appellent Quentin Halys, Mathias Bourgue, Amandine Hesse, sont pour la plupart pensionnaires du CNE, et ce sont eux les premiers à fouler la terre sacrée.
8h. Les premières têtes d’affiche sont dans la place. Roger est déjà là, Novak aussi. Ils s’entraînent sur les courts principaux du complexe : tantôt le Chatrier, encore fermé au public, tantôt le Lenglen, ouvert quant à lui aux possesseurs d’un billet pour les Qualifs. Les Qualifs, justement : débarqués en nombre du Challenger de Bordeaux, où ils ont tapé pour la première fois sur terre battue européenne, les Américains sont partout. Leur jeu n’est pas révolutionnaire par rapport à ce que l’on connaît déjà, mais ils ont toujours ce culot inhérent aux US Boys de toutes générations. Pas de complexe, jamais. Tellement peu de complexes qu’ils seront cinq à sortir des Qualifs. Pas mal pour des types qui ne connaissaient que le har-tru il y a encore quinze jours…
8h25. Une petite recréation. Le Court 1, magnifique écrin du stade de la Porte d’Auteuil, est désert. Un caméraman, votre serviteur, et puis Grigor Dimitrov et Horacio Zeballos faisant des gammes. Un délice. Débarrassés de tout calcul lié à la compétition, les deux joueurs s’en donnent à cœur joie. Les diagonales de revers se succèdent, lourdes et bombées pour l’Argentin ahanant, tendues et explosives pour le Bulgare si facile. « Oh l’enfoiré! » lâche Zeballos en riant quand, soudain, Dimitrov lâche une accélération croisée qui semble arrêter le temps. Superbe.
9h10. Ça y est, les Qualifs sont finies. Fiasco pour les Bleus, qui ont seulement évité de finir fanny lors du dernier match du dernier jour, grâce au généreux Maxime Teixeira. Pour le reste, les filles sont aux fraises, ce qui n’a rien d’une nouveauté, mais voilà que les garçons aussi ont galéré. Rien infamant pour les Halys, Tatlot et autres Hémery, plus embêtant pour Michon, Herbert et surtout Ouanna, grand perdant de la course à la wild-card et vite éliminé en Qualifs. Tandis que Bob Sinclar et Novak Djokovic viennent faire les clowns sur le Central pour la troisième année de suite, Maria Sharapova – jolie robe noire et… baskets blanches – et Rafael Nadal procèdent au tirage au sort des tableaux. Le brouhaha ambiant cède soudain place à un court instant de silence quand la grande Russe expédie le septuple vainqueur du tournoi dans la partie de tableau du n°1 mondial.
9h30. Errer au Player’s lounge et y recueillir les avis des anciens sur le tableau. Ljubicic est toujours au fait du tennis actuel, Leconte un peu moins. Martina Hingis, elle, est très occupée. Accaparée par la lecture du Quotidien de Roland, elle n’a pas le temps de répondre aux questions. Amélie Mauresmo non plus. Mais elle, classe, répond : « Mais un peu plus tard dans la quinzaine, pas de souci. » Genre avant la finale, par exemple ?
9h50. Peut-être mon moment préféré de la journée. Le stade va ouvrir ses portes dans dix minutes. Sortie des vestiaires du Court 1, une nuée de ramasseurs de balles s’envole en chantant vers les terrains.
10h. Débuts des matchs. On annonce une édition pluvieuse (le thermomètre a affiché 3°C le vendredi matin des Qualifs, un record – encore un – de froid dans la longue histoire du tournoi), aussi Sara Errani a décidé de ne pas traîner sur les courts. Au bout de 52 minutes chrono, elle est la première à gagner un match dans le tableau final.
10h25. Population fascinante, les gens du tennis passent leur temps en short, baskets et survêtements. Même une fois sorti du court, le joueur reste dans sa tenue préférée. Tout comme son coach, même si déjà quinquagénaire : short, baskets et survêtements, on vous dit. Seule exception, les joueurs indiens, toujours tirés à quatre épingles : Sania Mirza en tailleur et sac à main Gucci, et Mahesh Bhupathi en costume trois pièces.
11h15. Sale journée pour les Françaises. Où l’on croise une Pauline Parmentier en larmes dans les allées, après une correction subie au premier tour, un 6/1 6/0 bien cinglant. Stéphanie Foretz en revanche est satisfaite : malgré la défaite 6/3 6/0 contre Vinci au premier tour, son quinzième Roland-Garros – dont une bonne partie grâce à l’attribution de wild-cards – est selon ses dires « une édition correcte. » Et de rassurer ses fans en confirmant qu’il y aura au moins une seizième année. Merci Stéphanie.
11h25. Toujours pas d’avis sur le tableau, Martina ? Non ? D’accord.
11h45. Le « cas » Mouratoglou fait débat, suite à deux interviews tapageuses dans L’Équipe, une à se jeter des fleurs, l’autre à démolir la formation fédérale. Comme Patrice Dominguez en son temps, en voilà un qui plaît ou qui agace, mais en tout cas ne laisse pas indifférent dans un univers habituellement si feutré. Les plus : une passion indéniable pour le tennis qu’il a concrétisée en académie viable dans les Yvelines, une élocution parfaite et une disponibilité permanente vis-à-vis des médias. Les moins : une tendance certaine à l’autocélébration, se claironnant entraîneur d’une championne aux 13 premiers Grands chelems conquis sans autre assistance que son père, sa mère et sa sœur ; ainsi qu’une propension à réécrire l’histoire pour mieux s’attribuer les lauriers de Dimitrov (Peter McNamara) et surtout Baghdatis (Guillaume Peyre), passant pudiquement sous silence les couacs survenus avec de nombreux juniors prometteurs arrivés pourtant en grande pompe dans son académie. Le personnage suscite d’autant plus la controverse que le tennis français est actuellement riche en techniciens de premier plan, Sam Sumyk (Victoria Azarenka, deux Grands chelems, n°1 mondiale) et Loïc Courteau (Amélie Mauresmo, deux Grands chelems, n°1 mondiale) en tête. Mais un seul recherche avec une telle vigueur la lumière des projecteurs.
11h55. Gaël a mis le feu. Dans la partie de tableau de-la-mort-qui-tue (Gulbis au deuxième tour, Robredo au troisième, Almagro en huitièmes), Gaël rappelle à tous que c’était bien lui le mauvais client pour Berdych, et non l’inverse. Coutumier des premiers tours pourris – Gulbis lors du dernier Wimb’, Llodra à l’US Open l’année où le Parisien volleyait sur tout ce qui bouge – le Tchèque disparaît dès le premier tour, à l’issue d’une fantastique bagarre qui lance la quinzaine. Les cinquièmes sets de Roland-Garros à l’heure entre chien et loup… Les meilleurs moments du tournoi, quand le public s’enflamme et que, la fatigue aidant, l’irrationnel devient tout à coup possible.
12h15. Une journée de pluie. Quelques matchs entre les gouttes, une Martina Hingis barrée à l’entrée du restau des joueurs du Player’s parce qu’elle avait oublié son badge… Une interview, Martina ?
12h35. Au bout de 64 matchs de premier tour, 16 des 20 échanges les plus longs du tournoi sont à mettre à l’actif de Gilles Simon et Lleyton Hewitt – dont 5 des 6 premiers. C’est le seul match où des échanges ont excédé 40 frappes. « Vous croyez que ça m’amuse de faire des matchs à rallonge ? » s’agace le Français.
12h40. Les trentenaires se recasent. Tandis que papy Haas fait de la résistance – sa victime du premier tour, Guillaume Rufin, entrait à peine en CP que Tommy battait ses premiers Tops 30 sur le circuit mondial – les joueurs de sa génération ont rangé la raquette et gravitent autour du milieu de la balle jaune : Grosjean, Pavel et Norman sont coachs, Santoro, Dechy ou Haehnel ont trouvé à se recaser dans l’organisation du tournoi. Et Martina… non, rien.
12h50. Gaël Monfils est-il vraiment si difficile à comprendre que ça ? Il y a une heure de ça, il donnait le meilleur de lui-même contre Gulbis sur le Central. Et voilà qu’on le retrouve au salon des joueurs, bras dessus, bras dessous, avec un mignon petit brin de fille. Et si Monfils était tout simplement comme Yannick : quand tout va bien dans sa vie, tout va bien sur le court. Mais le vent tourne vite, et il faut toujours espérer tomber dans la bonne fenêtre, c’est tout. Et c’est déjà pas si mal, dans le fond.
13h05. Cédric Pioline, speaker de Roland-Garros au même titre que Fabrice Santoro, se prend les pieds dans le tapis, dans un anglais toujours aussi approximatif qu’à l’époque où il avait charmé les Américains lors de sa qualification pour la finale de l’US Open, il y a 20 ans : « Francesca, vous avez le jeu idéal pour embêter Marion, vous la faites courir… euh, avec vos variations, votre tennis varié… » La Marion en question aura au moins apprécié de ne pas se faire directement traiter de grosse vache.
13h25. Même chez les journalistes les plus aguerris, il y a toujours cette capacité étonnante à enterrer Rafael Nadal, sans aller s’assurer que le cadavre ne respire plus et que le cercueil a bien été cerclé de chaînes. Le Majorquin perd un set contre Daniel Brands ? Hum, il n’est pas aussi bien que d’habitude… Il en lâche un autre face à Martin Klizan ? Il joue trop mal, le huitième Roland-Garros n’est pas pour cette année. Comme si la com’ du clan majorquin finissait par s’instiller dans les esprits des observateurs.
13h35. Benoît Paire, lui, a la cote. Il est même probablement le seul joueur actuel qui puisse encore enthousiasmer les plus vieux observateurs, pourtant blasés à force d’enquiller les matchs tournois après tournois, surfaces après surfaces, années après années. Il y a quelque chose de rafraîchissant chez ce garçon. Sur le court d’abord, où son tennis complet, imprévisible et très personnel tranche des canons actuels si répétitifs. Depuis un an que les pièces du puzzle se mettent en place à vue d’œil, le joueur a fini par atteindre une sorte de plénitude technique et tactique ces dernières semaines. Hors du court aussi, il attire l’attention, par sa personnalité un peu folle mais attachante. Un vrai gentil. Et sa défaite face à Nishikori, dans un match où à force de se mettre la pression la cocotte-minute aura implosé sous le crâne, n’y changera rien. Benoît, continues de progresser mais, surtout, restes toi-même !
14h05. Tommy Robredo joue donc toujours. Subrepticement, il s’est même faufilé parmi les têtes de série de Roland-Garros. Et le voilà en quarts de finale, après avoir tour à tour cueilli Igor Sijsling, Gaël Monfils et Nicolas Almagro en cinq sets, à chaque fois après avoir perdu les deux premiers. Trois matchs gagnés consécutivement malgré la perte des deux premières manches : on n’avait plus vu ça depuis Henri Cochet, en 1927. Pas mal pour un papy. Bon par contre, ça va piquer contre Ferrer…
14h15. Les prédateurs de la savane le savent bien : le meilleur terrain de chasse, c’est le plan d’eau où toute la faune environnante vient fatalement s’abreuver. Remplacez les fauves par les journalistes et les proies par les joueurs, et vous comprenez à quoi ressemble la sortie du restaurant de ces derniers aux heures de repas.
14h35. « Grand chelem et Masters 1000, quelque part, pour moi, je vais aller un peu loin mais c’est presque un autre sport. Jérémy m’a battu à Toronto l’an dernier ? A Toronto, je venais des Jeux Olympiques. J’avais fait la fête jusqu’à 5h du matin. J’ai pris l’avion, et j’ai joué à Toronto avec douze heures de vol dans les jambes. Pour un Grand chelem, on arrive mieux préparé, c’est beaucoup plus long et complètement différent. Le fait que ce soit en trois sets gagnants, cela met forcément une hiérarchie. » Jo-Wilfried Tsonga met les points sur les « i ». « Jo » n’avait pas apprécié de perdre contre Jérémy Chardy à Toronto l’an dernier, et rappelle, en conf’ mais aussi sur le court, en trois sets secs, que le patron du tennis français, c’est lui. Dans le haut du tableau, Grigor Dimitrov, tombeur de Novak Djokovic à Madrid, apprend lui aussi cette leçon face au n°1 mondial.
14h45. Tommy Haas vs John Isner, ou la partie aux 14 balles de match. Soit les 12 écartées par Isner durant le quatrième set – 11 sur son service, la 12e étant gentiment vendangée par Tommy d’une double faute sur son service – la 13e sauvée cette fois par Tommy Haas sur son service au cinquième set, avant le break décisif de l’Allemand, et une 14e et dernière balle de match qui sera la bonne. Ces deux-là auront transformé le Court 1 en cocotte-minute. Heureusement qu’il n’y avait pas de match programmé derrière. En particulier pas de Gilles Simon.
15h10. Gilles Simon, puisqu’il en est question. Cauchemar de FFF, mais aussi de FFT, tant la perte aurait été grande pour le tournoi : le nouveau protégé de Jan de Witt a failli être l’homme-qui-a-stoppé-la-série-de-quarts-en-Grand-chelem de Roger Federer. Impensable à l’issue d’un premier set qui a tourné à la démonstration de l’Helvète, la suite a pourtant fait frissonner tout le monde. Gilles Simon, l’homme qui faisait déjouer ses adversaires. Le coup est passé près, mais le record tient toujours.
15h30. Il y a le Nadal en match, et il y a le Nadal à l’entraînement. Rien à voir entre les deux spécimens, hormis l’intensité, l’engagement de tous les instants. Le « Rafa » qui s’entraîne est un joueur ignorant le lift et refusant de reculer (de toute manière, impossible de reculer sur les courts annexes, sauf à déchirer les bâches) : planté sur sa ligne, il prend tout en demi-volée et aligne les mines à ras du filet, long de ligne, court croisé, long de ligne, slice, court croisé, volée déposée. Extrêmement impressionnant… et à faire regretter que l’Espagnol ne dose pas plus son jeu d’une pincée de prise de risque une fois passé en mode compétition.
15h55. Selon l’éternel principe qui veut que les cordonniers soient toujours les plus mal chaussés, les journalistes de tennis – à l’exception de L’Équipe qui continue à mettre les moyens pour assurer la couverture de l’évènement – sont souvent ceux qui voient le moins de matchs depuis les gradins. Mais bien qu’occupés à suivre plusieurs rencontres à la fois, ce Wawrinka – Gasquet nous tire tous de nos occupations quand, au quatrième set, le niveau de jeu atteint soudain une pureté absolue. A partir du milieu du set, les deux hommes réalisent points gagnants sur points gagnants et tutoient le sublime. Peu importe le vainqueur : à ce moment-là, il n’y en a qu’un, et c’est le Jeu.
16h20. Serena Williams aurait pu perdre. A 2-0, balle de double break pour Svetlana Kuznetsova dans le troisième set, l’Américaine n’en menait pas large. Et puis, à l’issue d’un échange de furieuses, l’amortie de la Russe, ressuscitée après une année 2012 pourrie par un genou meurtri, est sortie de quelques centimètres dans le couloir. Derrière, Williams a repris du poil de la bête. En route pour un deuxième Roland-Garros.
17h15. Première fois depuis 1949 que les quatre quarts masculins sont tous bouclés en trois sets. Déception tout de même pour les deux Suisses : Roger Federer est parti sans faire de vagues contre Jo-Wilfried Tsonga, Stanislas Wawrinka a pris une dérouillée face à Rafael Nadal. Le « vieux » a payé son manque de matchs dans les jambes depuis janvier, le « jeune » a facturé son trop-plein de matchs au compteur ces dernières semaines, et sa déchirure à la cuisse contractée à Madrid…
17h45… De manière générale, on pestera d’ailleurs contre ces tirages au sort qui condamnent trop souvent les meilleurs challengers du moment à s’entretuer avant de s’échouer, épuisés, sur des favoris fringants. Sans même parler de l’improbable trio Berdych – Gulbis – Monfils appelé à s’étriper pour un banal troisième tour, signalons aussi que Janowicz, Gasquet et Wawrinka étaient tous dans le même huitième, arbitrés par « one shot man » Zeballos et papy Nikolay. Pendant ce temps, on en connaît qui arrivent en demi-finales en battant Matosevic, Montanes (cuit à point après son « run » à Nice), Lopez, Anderson et Robredo (même plus cuit, mais carrément carbonisé).
18h40. « Casse-couilles. » « Pénible. » « Relou. » Voilà quelques adjectifs qui ressortent en cette fin d’après-midi, tandis que Rafael Nadal vient, une énième fois, de se qualifier pour la finale de Roland-Garros. Pas que Novak Djokovic lui soit singulièrement préféré – loin de là, d’ailleurs – mais juste une envie de nouveauté, de visages différents à l’affiche du palmarès de Roland-Garros. Et cette certitude, aussi, que de toutes les combinaisons possibles entre les quatre joueurs encore en lice au stade des demi-finales, seule la configuration Djokovic – Tsonga pouvait encore offrir une finale à suspense. Loupé, à l’issue d’un match que Nadal aurait dû gagner en quatre sets, puis Djokovic en cinq, avant que l’Espagnol ne s’infiltre dans la première brèche mal condamnée par son rival en bout de cinquième. Doublement loupé d’ailleurs que, quelques heures plus tard, ce sera au tour de David Ferrer de mettre fin au rêve du tennis français, brutalement, mettant en lumière toutes les failles de Jo-Wilfried Tsonga en revers. Yannick, rendez-vous pour les 40 ans !
18h42. Pendant que Nadal et Djokovic étaient occupés à en découdre cinq sets durant, à l’ombre du Chatrier se déroulait la finale qui aura peut-être été la plus palpitante de tout le tournoi : celle du tournoi handisport masculin. Si le niveau général de la (jeune, ceci expliquant sans doute cela) discipline est très inégal, il faut bien dire que Shingo Kunieda et Stéphane Houdet en ont vraiment fait un sport de haut niveau à part entière. Il y a de la technique – quelle qualité du Japonais en revers – de la tactique, de l’intensité physique… et un scenario imprévisible qui ne trouve son dénouement qu’au jeu décisif du troisième et dernier set. Coup peu répandu dans le tennis handisport, c’est pourtant sur un ace que Stéphane Houdet l’emporte finalement. En champion. Et devant une assistance aussi nombreuse qu’enthousiaste.
19h20. Kristina Mladenovic ne gagnera pas le double mixte. Dommage : le nom d’une joueuse de simple (et de double) de premier plan – elle n’est encore que 39e, certes, mais son appartenance rapide au Top 20 mondial ne fait guère de doutes – au palmarès aurait fait du bien à une discipline dont on peut aujourd’hui discuter l’existence même : derrière les légendes, derrière les juniors, derrière les handisports, le double mixte est bien l’épreuve qui intéresse le moins les spectateurs. Lucie Hradecka, Frantisek Cermak, ça vous fait rêver, vous ?
19h50. Bilan de mes plus belles interviews de la quinzaine : Alex Corretja, très classe voire émouvant – « Mon meilleur souvenir de Roland-Garros ? C’est de pouvoir revenir ici dix ans plus tard, et que tout le monde soit content de me revoir, ait gardé une belle image de moi » – Marc Rosset et ses opinions bien arrêtées quant au tennis actuel, Gaston Gaudio et son petit air éternellement triste. Mon plus beau râteau – hors Martina, évidemment : Goran Ivanisevic, occupé à tapoter sur son téléphone, lâchant à peine un « no » sans lever la tête. Hors catégorie : Adriano Panatta, la mèche bien peignée et la chemise en coton d’où dépasse un paquet de Marlboro. Dans un français chantant : « On peut discuter, mais juste quelques minutes. Je prends le café avec un vieil ami, Ion Tiriac. » Or s’il y a bien un homme qu’on ne dérange pas à l’heure du café, c’est bien Ion Tiriac.
20h30. Serena Williams, onze ans plus tard. Difficile de s’enthousiasmer pour une finale durant laquelle Maria Sharapova se sera bien battue, mais où le suspense n’aura duré que l’espace des trois premiers jeux. Reste la joie de l’Américaine, et cette sensation du temps qui passe en se souvenant que c’est en gagnant à Paris, il y a onze ans, qu’elle avait pris le pouvoir devant les Capriati, Davenport, Hingis et bien sûr Venus qui se disputaient alors la première place. A l’époque, le n°1 masculin s’appelait Lleyton Hewitt, Albert Costa gagnait Roland-Garros et Roger Federer n’était qu’un espoir qui ne confirmait pas.
21h15. Les larmes de Nicolas Mahut, ou l’image forte dont auront manqué (presque) toutes les autres finales de cette édition 2013. Il y avait quelque chose de poignant à voir l’Angevin, 31 ans déjà, en détresse après sa défaite en finale du double messieurs, aux côtés de Michaël Llodra. La voix cassée, il parle de ses galères, son genou en morceaux, sa carrière mise entre pointillés depuis un an maintenant, sa reprise sur des Futures en début d’année… Pour ce beau joueur de tennis, la pilule est amère de n’être que « celui qui a perdu ses grands matchs » : une finale de Roland-Garros, à la maison ; une finale du Queen’s, l’autre temple du gazon, en ayant pourtant eu balle de match contre Roddick. Et puis bien sûr un match, « le » match, contre John Isner à Wimbledon. Conscients de la belle histoire dont ils l’ont privé, les Bryan feront preuve de grande classe, et Bob, au micro : « Tout le monde t’aime dans le vestiaire, Nico. C’est bon de te revoir. » Ça ne coûte pas cher, certes, mais on veut bien croire que c’était sincère.
21h50. Le streaker qui, fumigène en main, a tenté de s’inviter sur le Central durant la finale Nadal – Ferrer, a du morfler, au vu du vol plané qu’un vigile lui a fait effectuer par-dessus la balustrade. Lui et ses potes opposants au mariage homosexuel, également remarqués pour avoir accroché une banderole « Hollande démission » sur le Suzanne-Lenglen, auront été la seule surprise d’une finale sans histoire, à l’issue de laquelle même Nadal n’osait pas laisser libre court à sa joie. Son pote David Ferrer n’a pas démérité. Il n’avait juste pas le niveau requis.
23h. Roland-Garros s’achève. Rafael Nadal est parti se faire photographier avec sa Coupe au pied de la Tour Eiffel. Les équipes TV rangent leur attirail, tandis que les stands merchandising sont en grande partie déjà démontés. Dans deux jours, toute trace du grand barnum aura disparu, et le vaisseau amiral de la FFT retrouvera son sommeil annuel, tout juste perturbé cet été par les championnats de France. Tandis que je retourne à ma voiture, j’opère mon crochet habituel, petit plaisir quotidien, vers la masse sombre du Suzanne-Lenglen, et ses allures de soucoupe volante posée au beau milieu du stade – un jour, je vous écrirai une ode au Numéro 1 et au Suzanne-Lenglen, des courts que le monde entier nous envie pour leur taille humaine. Je m’y engouffre et, seul dans les tribunes où résonnaient quelques heures plus tôt les clameurs, observe le soleil rougeoyant se coucher au-dessus de Roland-Garros. Ce soir s’ajoute un peu de spleen : ce spectacle forcément magique pour tout fan de tennis, il faudra vieillir d’un an avant de le retrouver.
Tags: tranche de vie
Merci Guillaume de nous faire partager tes impressions sur cette édition de RG, je me suis régalée à te lire. Je partage ton goût pour le court n°1, sur lequel je ne suis passée que l’espace d’un quart d’heure il y a deux ans, mais qui m’a laissé une forte impression. Malheureusement ils y programment rarement des matches qui m’intéressent. J’ai bien aimé ton anecdote sur la tenue de Sharapova pour le tirage au sort… dommage … J’ai assisté aux deux premiers sets du Robredo – Sijsling puis ai changé de court… Je ne me doutais pas de ce qui allait se produire par la suite !
Génial que vekic soit en finale.
yes c’est énorme. Belle perf de Allison Riske aussi, qui perd en demi-finale alors qu’elle est 167ème mondiale.
L’avis de Federer sur Monfils :
Q: Have you had a chance to see the shot from Monfils yesterday making the rounds?
FEDERER: I hear about it but didn’t see it yet.
Q: I was wondering what your thoughts are on players being entertaining on court?
FEDERER: The problem with those shots is you need the right score, the right shot, the right thing at the right time. That is when you’re up 5:0, 40:0, then you get that ball back, then nobody cares about the point really. Then if you win it or lose it both are going to be laughing. But the problem is people might say it’s arrogant or people might say it’s funny or disrespectful or cool or whatever. I think it’s kind of cool. He’s able to do it, pull it off. Because I’ve practiced with him a number of times and he tries all sorts of tricks which are not so much tennis-related, but he tries to incorporate them. Knowing Gael, that‘s what you’ve got to expect. I don’t think he does it on purpose. I think he just enjoys playing tennis when he’s out there and that’s his way of showing it.
Bonne analyse.
Oui, c’est bien analysé et on voit également le sens du politiquement correct du Suisse: « But the problem is people might say it’s arrogant or people might say it’s funny or disrespectful or cool or whatever »…Il considère donc que ce que pensent les gens est un problème pour lui..
Pourtant quand il fait un tweener, tout le monde trouve cela super…
Quand Gaël fait ce truc, il y en a plein la presse…
Ben disons que quand Fed (ou Rafa) fait le fameux tweener, c’est le seul coup possible (à moins d’être contorsionniste) pour gagner le point. Le truc que fait Gaël, c’est pour le fun et uniquement le fun. Ce n’est pas pour se foutre de la gueule de son adversaire (Tommy Haas n’est pas n’importe qui quand même) mais c’est vraiment pour jouer à la balle.
On voit qu’il n’est pas affecté par la perte du point mais qu’il « kiffe » l’ovation du public.
Les autres, les ténors, les cadors ne font pas ça pour les applaudissements mais… pour gagner.
Ce n’est pas ce que je pense..V. plus haut mon avis à la fin de l’interview.
Sinon, on a beau critiquer les toits, au Queen’s les matches ont du mal à se jouer et les deux demies vont finalement avoir lieu en même temps à priori.
Et alors ?
Alors, ce n’était pas ce qui était prévu et les matches ont été reportés et interrompus plusieurs fois.
C’est normal. Chez les Roastbeefs, il pleut….Et les deux demies ont commencé en même temps et fini en même temps…
Tu ne voudrais tout de même pas qu’après avoir défiguré le Center Court de Wimbledon, on défigure le club de la Reine qui est le plus bel endroit au monde pour jouer au tennis, non ?
Déjà, c’est rendu immonde par ces panneaux de pub Ageon partout et un salon des membres du Club est privatisé pour en faire un espace presse durant le tournoi, ça suffit comme cela..!
Une saloperie de toit qui servira une fois par an, merci bien et pour quoi faire ? Pour que l’on puisse suivre les deux matchs à la TV, seul et exclusif intérêt de la chose. Je suis contre la TV, je suis pour l’interdiction de la TV.
Demain à cause du temps, la finale est programmé à midi. So what ? ils n’ont qu’à se lever de bonne heure. De toute façon on ne peut pas dire qu’ils se fatiguent : un match dure entre une et deux heures…
Je trouve aussi que c’est vachement moche et envahissant, ces pubs Aegon. Je préférais encore le rouge Stella Artois. Pour cette raison, les courts de Monaco me paraissent soutenir largement la comparaison avec le Queen’s, sur le plan esthétique.
En indoor, la salle des masters à Londres est vraiment pas mal…
Le toit de Halle a un impact direct sur la qualité du spectacle, avec la moitié du court constamment barrée de gigantesques losanges qui parasitent la géométrie. Je n’ai d’ailleurs jamais vu ça sur un court à toit….
Ah oui, Monaco c’est vraiment un beau tournoi et la O2 Arena est vraiment très réussie aussi. Halle, c’est vraiment un truc de supermarché. D’ailleurs, je suivais le match Haas-Roger sur ZDF et tous le spots de pub étaient pour les magasins de Gerry Weber…
Finale Murray/Cilic au Queens. Je pensais que ce bon vieux Lleyton allait avoir raison de Cilic qui navigue entre bon et mois bon depuis 2 ans maintenant. (3 ans même… depuis sa 1/2 en Australie 2010 qu’a-t-il fait de marquant ?)
Tsonga avait pris le premier set sur un malentendu. Il est clairement en dessous de l’élève de Lendl sur cette surface.
Murray va gagner ce tournoi… et je le verrai bien soulever le trophée à Londres. Ca dépend… du tirage. Autant je le vois ok contre Djoko ou Fed… autant contre Nadal… ca me semble bien plus difficile.
Je n’ai pas vu le match de Cilic..Je regardais celui de JO vs la Murène mais je plains le pauvre gars qui va se prendre Hewitt au premier tour de Wimby…
Bon match entre Jo et Murray cela dit, très intéressant pour la suite…
Demain je ne pourrai voir les matches, alors je me suis fait un petit preview de Halle.
Et c’est assez commode, parce que Youzhny et Federer se sont rencontrés lors des deux derniers Wimbledon. En huitièmes en 2011, en quarts en 2012.
Avec un Suisse beaucoup plus en jambes que ce que j’ai pu voir de lui jusqu’ici, avec un russe qui défend sa peau, allant jusqu’à lui poser des problèmes en 2011.
En 2012, Fed joue vraiment à un gros niveau. Et, même si Youzhny, dont le jeu certes lui convient, joue un peu court au début, lorsque, n’ayant plus rien à perdre, il lâche les chevaux en fin de match, Federer est encore capable de faire de même.
En 2011 :
http://www.youtube.com/watch?v=SKnsOUukrMM
En 2012 :
http://www.youtube.com/watch?v=KnKTAUT-dkM
En 2011, Roger a gagné 6-7 6-3 6-3 6-3
En 2012, il a gagné 6-1 6-2 6-2…Deux semaines avant, à Halle, Roger avait gagné 6-4 6-1…En 2006, toujours à Halle, Roger avait gagné 6-2 6-1…
Bref, en général, le Dr Youz prend une raclée sur herbe face à Roger. On pourra comparer avec les scores de l’année dernière..
Pour ce qui concerne Cilic, il est mené 1-7 par Murray et ne l’a donc battu qu’une seule fois, en 1/8ème à l’US Open en 2009. Lui aussi est donc favori, mais moins nettement que Roger.
Le jeu de Federer est très efficace sur Herbe. Mais que c’est chiant, bon Dieu! Une vraie plaie pour le tennis.
Surtout ne change pas d’avatar, c’est parfaitement raccord avec ton statut de troll.
Un conseil. Fais comme moi regarde le moins possible si tu le trouves chiant. Il y a beaucoup d’autres joueurs qui sont très intéressants à suivre. Et n’oublie pas que tu es sur un site largement acquis à la danseuse donc tu te feras égratigner et traiter de troll. Les défenses immunitaires du site sont très fortes des qu’on osé dire qu’on n’est pas à genoux devant la divinité
Evans est un vrai troll. Mono-centré sur les anti Nadal et les pro-Fed.
Toujours ironique, jamais dans l’analyse.
Ses propos ne dépassent que rarement une phrase et ne concerne absolument rien d’autres dans l’univers du tennis.
J’ai peur pour lui qu’il disparaisse dans une faille spatio-temporelle lorsque les 2 auront pris leur retraite.
Te sens tu concerné par le portrait que je fais du troll ?
J’en ai pas l’impression.
Pas la peine de jouer les victimes.
Ne sois pas si impitoyable… tu en deviens presque cruel ! Je ne me sens aucunement victime. Je m’exprime tout simplement ! Il m’arrivera sans doute de laisser échapper que Federer est la meilleure tisane hypnotique de tous les temps mais ce sera toujours avec tendresse.
si on m’avait dit un jour qu’une fan de Ferrer dirait que Federer est une tisane hypnotique… ah j’aime ce site !
http://www.servicegagnant.net/news-blois-des-confirmations-et-des-revelations-20421.html
un ptit bilan made in servicegagnant de 3 joueurs du circuit secondaire en pleine bourre ou en forme : Carreno Busta l’espagnol, Lajovic le serbe et Reister (plus tout jeune) l’allemand, à l’occasion du challenger de Blois.
J’étais une grande fan de carré n’a busta mais j’avoue que sa démolition par Federer ma surprise. J’attendais une plus forte résistance.
Ouep moi aussi m’enfin cette défaite n’est pas infamante non plus, malgré le score sec. Se taper Roger au 1er tour d’un GC, on a vite fait de se mettre une pression énorme et de passer à côté de son match. Federer n’a pas du tout non plus sous-estimé le bonhomme, jpense qu’on lui a conseillé de se méfier un peu vu la bonne saison sur terre du jeune espagnol et n’a pas du le laisser respirer. Après je n’ai pas vu le match, ce sont des suppositions..
C’est un des mecs que je vais suivre d’assea près cette saison pour ma part. A voir si sur les autres surfaces il sait jouer aussi.
Lajovic aussi fait des bons résultats depuis un bout de temps et son jeu à la « tommy Haas », comme décrit dansl’article, si ‘cest vrai, avec un très bon revers ç une main me donne d’autant plus une raison de le suivre!
Pour Reister bon il a déjà 28 ans c’est moins intéressant même si je respecte les carrières de ces joueurs qui vivent du circuit secondaire en faisant de temps en temps des petites incursions/perfs sur le grand circuit. Type Serra, Gicquel, Robert, … chez les français. Ou Huta Galung pour les Pays Bas aussi.
Oui je l’ai trouvé très impressionné par le court. Le central doit vraiment terroriser ceux qui ne le connaissent pas. L’adversaire aussi une vraie légende et Federer est souvent très fort en début de tournoi. Bref on ne l’a pas vu à son meilleur… je ne connais pas du tout tes deux autres joueurs. En parlant de Serbie que devient krajinovic qui avait battu djo il y a deux ou trois ans?
Apparemment Krajinovic ne fait plus grand chose puisqu’il est redescendu à la 509ème place. Il a été 170 en 2010 en effet puis a chuté continuellement depuis cet exploit de Belgrade… je ne connais pas la raison.
Lajovic est vraiment un joueur qui monte sur le circuit secondaire, il a battu de bons joueurs récemment : Devvarman, Haase, Darcis, Starace (2fois), Sousa, Petzschner, Elias (le jeune portugais qui monte aussi unpeu), embêté plusieurs fois Volandri sans toutefois le battre. Il a le meilleur classement de sa carrière actuellement : 125ème et va monter encore tout près du top 100 s’ill gagne ce challenger de Blois.
Reister bon je connais moins et il m’intéresse moins vu son âge.
J’espère vraiment que vekic va s’imposer. Ce serait énorme! Apparemment Keys aussi à fait un bon tournoi. Le paysage change, lentement, certes.
Fed très bon au service mais pour le reste … Youzhny est fait une bien meilleure impression. match peu passionnant pour le moment, on attend que ça s’améliore.
4-4
A voir les retours dehors à 4 partout, on dirait que Federer voulait le premier jeu de service de Youyou sinon aucun. Bon au service dans les moments chauds clairement.
Comme contre Haas, Fed monte peu et prend le minimum de risques dans le jeu.
Mais le service est très performant.
balle de set Youz
2 bons services plus tard, balle de 6-6
Tie break logiquement remporté par le russe.
Premier set mérité pour Youzhny qui joue mieux. Federer approximatif, lent, il n’est pas au point physiquement et n’est pas du tout convaincant. Une défaite en deux sets ne serait pas pour me surprendre.
Pas inintéressant ce match entre Roger et le Dr Youz finalement…Cela a commencé à jouer à 5-5, Roger a eu une balle de break, puis a du sauver lui même une balle de set au jeu suivant et dans le tie break, c’est Youz qui a le mieux joué, la première balle de Roger étant restée au vestiaire, une seule première je crois..7-6 Youz donc…
Il va vraiment falloir que Roger réduise le nombre de fautes directes pour redresser le tir..
il va falloir augmenter les coups gagnants aussi
Je ne regarde pas le match, mais je vois que Youz et Fed sont à égalité 49 points partout pour le premier set. Youz a donc un tout petit peu mieux joué les points importants. Je me méfie d’un retour de flamme du Suisse qui pourrait crucifier le Russe
Je dis une bêtise : Youz a gagné 48 points contre 46 à Fed.
Changement d’attitude pour Roger, plus agressif dans les frappes. Il prend le filet et rage sur ses grosses fautes directes.
Il joue très bien Youzhny…je comprends mieux comment il a réglé le compte de Richie aussi facilement hier…
Roger appuie plus maintenant et fait moins de fautes.
enfin un coup droit gagnant depuis la ligne de fond !
ah non, il est faute ….
De ce que je vois, je sais qui je ne vais pas mettre vainqueur de Wim au RYSC
Ca passe pour Youz, mais Fed se fait de plus en plus menaçant. Il mène très nettement aux points. Déjà 5 points de plus gagnés.
4 points par set pris sur le service de l’adversaire suffisent à gagner.
D’ailleurs Fedou est en train de les aligner.
0-40
Arrête les amorties Youyou, c’est pas le jour…
Il est en mission le Dr Youz ! Mais il faudrait qu’il repasse plus de premières qu’au jeu précédent, sinon le break finira par arriver…
..Et voilà, on le sentait arriver celui là…En surrégime Dr Youz…
voila qui est fait avec la DD.
break blanc.
Fed joue bien mieux depuis le second set et cherche enfin les lignes
Et voilà.
une manche partout
L’est bon en challenges, le Roger aujourd’hui.
Il y a du mieux chez Fed un peu aidé par quelques fautes de Youz. 3e set assez indécis tout de même.
Et voilà 6-3, un set partout…Il joue plus vite et frappe plus fort Roger, bouge beaucoup mieux et le Dr Youz commence à faire un peu plus de fautes..
http://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/426399290.htm?ca=11_s
mon pyjama !
lol !
break blanc again ?
non mais break quand meme
J’étais absent, je viens de lire les comms d’hier.
Je pense que Conchita marche sur les traces de Karim en ce qui concerne les pronostics, vu les scores qu’elle prédisait pour la finale de Halle.
Youz meilleur que je ne pensais. Mais Federer s’est compliqué la tâche, il aurait pu boucler en deux sets s’il avait mieux négocié le tb
A 2-3, il l’a vraiment mis sous pression avec ce jeu blanc ou le Dr Youz n’a pas pu jouer un point..Derrière, sa première ne passe pas et cela fait break…
Tu as raison de l’appeler le docteur Youz, car il joue vraiment très bien.
Ce n’est pas une surprise sur cette surface. Plus les conditions de jeu sont rapides, plus ça atténue les écarts entre les meilleurs techniciens et les gros cogneurs qui tentent le coup pour le coup. Cf. Berdych ou Rosol.
En tout cas, on arrive à la 77ème.
Fed a été trop attentiste, en retard et mal placé au 1er set. Ensuite, il a relevé le niveau.
Je l’appelle le Dr Youz car il est docteur en philosophie depuis deux ou trois ans…
Sinon, sur herbe, il ne suffit pas de frapper, il faut aussi une bonne technique mais c’est le cas du Dr Youz, mis à part ces deux ou trois points, dont un très important ou il n’a pas pu relever un slide court croisé qui n’a pas du rebondir à plus de 15 cm et qu’il a mis dans le filet…
Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !!!!!!!
T’as pas fini, un peu Conchita ?
C’est horrible, je comprends la douleur de certains quand Nadal gagne, c’est physique !
Alors comme ça, lire 15-love t’a rendu Fed-hater? Faudrait mettre un avertissement en page d’accueil
C’est fou mais j’ai l’impression que oui je vis quelque chose d’intense qui ressemble à du fedhating. Moi qui me voulais neutre et noble. Je serai à fond pour Murray et Ferrer au cours de Wimbledon. Mais j’ai bien peur que Federer soit imbattable sur cette surface.
Oui, pourtant à ton arrivée tu ne semblais pas le détester! Nous sommes vraiment une mauvaise influence…
Pour Wimbledon, soyons clairs, je soutiens Murray, Federer n’ayant à mon avis aucune chance de victoire finale. Tout le bien que je lui souhaite est de battre un bon joueur: Berdych, tiens, je trouverais ça génial! S’il peut donner du fil à retordre aux meilleurs, ce serait du bonus, même s’il risque surtout de faire long feu. Bref, prépare toi à éponger les sanglots qui vont recouvrir le site d’ici 3 semaines!
Ferrer, lui, n’en a aucune, de chance de gain, mais il pourrait bien faire le Grand Chelem des demi-finales, ce salaud!
Arrête de te payer notre tête, stp.
Le coup de l’adolescente de 17 ans qui a des références pas de son âge, on nous l’a déjà fait. En d’autres temps ce fut une prétendue poétesse surdouée de 14 ans, étonnamment expérimentée en marivaudage virtuel.
Elle avait meme fini en apothéose virtuelle.
Toi tu préfères adapter Barbara Cartland au tennis, c’est bon.
On a compris : action-réaction.
Excuse-moi mais ton message m’a fait exploser de rire. Je t’aime !
awwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww <3
Ah bon ?
Je ne vois pas pourquoi au 1er degré. je ne le vois que trop au second degré.
Aussi je te le dis tout net : ce site a du succès parce qu’il s’est voulu exigeant d’abord concernant le respect vis-à-vis de tous ses membres.
Le respect, c’est du fond. La forme peut être fermé ou rabelaisienne. Mais le respect ce n’est pas se foutre de la g… des autres derrière des mots formellement corrects ou des antiphrases bas de gamme.
Il y a plein d’autres sites pour ce genre de jeu.
Pourquoi ne fais tu pas une demande officielle. Vas au bout de ta démarche stp. La tu fais juste de la modération du dimanche et du coup elle ne suis pas impressionnée. J’adore tes colères!