La quête du Graal

By  | 16 novembre 2012 | Filed under: Actualité

Nous y voilà, une nouvel­le année de ten­nis est sur le point de pre­ndre fin. Pour be­aucoup d’entre nous, le Mast­ers clôt la saison 2012. Cer­taine­ment que cer­tains dres­seront le bilan avec son lot de sur­prises, bon­nes ou mauvaises… enfin je sup­pose !

Mais ce n’est pas tout à fait juste. En fait, comme de co­utume, les toutes dernières joutes qui se jouent sur un court de ten­nis auront pour ob­jec­tif d’ar­rach­er le de­rni­er gros lot dis­ponib­le. C’est-à-dire la Coupe Davis.

Deux na­tions re­stent en piste pour mettre le grap­pin sur ce trophée tant con­voité. A la fois pour le poids his­torique que représente cette com­péti­tion, mais aussi pour une fois avoir la pos­sibilité de s’ap­puy­er sur des alliés et gagn­er pour sa pat­rie. Après s’être battu toute une année pour soi, il est temps de se la jouer à l’unis­son. Quel­le sera l’équipe la plus acérée, la plus motivée, la plus op­por­tunis­te ?

Que peut espérer la Répub­lique Tchèque ?

D’abord ses atouts : elle reçoit l’équipe d’Es­pagne, donc ne jouera pas en terre hos­tile. Les Tchèques auront ef­fective­ment le choix de la sur­face, et être « à la maison », quoi qu’on en dise, démul­tiplie les for­ces. Car de for­ces ils en auront be­soin… A défaut d’être nombreux, ils auront ce minus­cule petit truc en plus, qui par­fois peut faire un tout, le pub­lic.

Rap­pelons s’il en est be­soin que l’équipe de la Répub­lique Tchèque est com­pos­ée de deux joueurs, les aut­res ne faisant of­fice que de faire-valoir. Leur ad­versaire au contra­ire est l’une des plus gran­des na­tions de ces dernières années, dressée tel un mur in­franchiss­able pour les empêcher d’at­teindre la Coupe. Pour pre­uve, se présente à eux cette équipe ibérique qui a trustée la Coupe Davis à cinq re­prises de­puis le début du XXIe siècle (2000, 2004, 2008, 2009 et 2011). Pen­dant cette période de quasi can­nibalis­me, seule la Rus­sie a réussi à soulev­er la Coupe par deux fois. Pour les aut­res années, cinq na­tions dif­féren­tes ont ramené la Coupe à la maison (Fran­ce, Australie, Croatie, USA, Ser­bie).

A la fois hos­pitali­ers et out­sid­ers, les joueurs de la Répub­lique Tchèque sont on le dis­ait avant tout une paire de joueurs. L’ainé, Radek Stepanek, une espèce en voie de dis­pari­tion de par son ten­nis flam­boyant et ses mimiques non moins spec­taculaires, et son cadet Tomas Be­rdych qui, à défaut de ras­sembl­er la foule lorsqu’il joue en solo, prend de l’ampleur lors de cette com­péti­tion. Le reste de l’équipe reste an­ec­dotique puis­que les Rosol, Hajek et aut­res Dlouhy sont déjà bien con­tents quand on leur offre une cape par le biais d’un « dead rubb­er ».

« L’Ar­mada » es­pagnole est de son côté privée de sa star, pour des raisons plus ou moins ob­scures selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre du filet… Peu im­por­te. Les Ferr­er, Al­mag­ro, Lopez (Feli et Marc), Granoll­ers et Fer­rero, tous crédités de matchs à en­jeux vic­torieux cette année, sont bien cap­ables – ils l’ont démontré ces dernières années – de re­mport­er ce trophée comme des grands.

Pour cer­tains, quel­le que soit leur iden­tité, cette fin­ale sera aussi le moyen de re­mport­er un titre im­por­tant à défaut de pouvoir en gagn­er un en sim­ple (men­tions à Radek Stepanek qui ne fait plus le ver que pour ça, et à F-Lopez, aka l’homme qui a gagné plus de Co­upes Davis que de tit­res ATP).

Pour ma part, je sup­por­terai le duo tchèque, pour l’en­semble du de­voir ac­compli à la na­tion. Re­mport­er la Coupe à la maison serait pour eux un im­men­se ex­ploit. Rien que pour s’être far­cis et avoir dominé l’une des plus gran­des na­tions dans cette com­péti­tion de­vant leur pub­lic chauffé à blanc. Peut-être même qu’un cer­tain Ivan re­ntrerait au pays qui sait.

Ce serait un vérit­able ac­complis­se­ment pour ces deux joueurs qui, de­puis plusieurs années, por­tent à eux deux et à bout de bras cette équipe tchèque, avec déjà de très bons résul­tats : fin­alis­tes de l’épreuve en 2009 – bat­tus par l’Es­pagne à Bar­celone -, en­core demi-finalistes en 2010. Lorsque l’on com­pare à cer­tains con­tin­gents (Es­pagne, USA, Ser­bie, même Fran­ce), l’exploit est déjà de tail­le.

Qui a dit dès lors qu’une équipe com­pos­ée uni­que­ment de deux têtes d’af­fiche ne pouvait pas brill­er dans cette com­péti­tion ? Re­memb­er aussi Ancic / Ljubicic en 2005… Contra­ire­ment à ce que l’on dit, la paire suis­se aurait pu faire be­aucoup mieux ces dernières années… Enfin, re­venons à nos moutons. D’abord Tomas Be­rdych et Radek Stepanek for­ment un super binôme, le bouil­lonnant Don Juan uni à son glaci­al com­pat­riote, cela ne pouvait faire qu’un mélange ex­plosif, l’un étant le par­fait cor­ol­laire de l’autre.

La re­ncontre est-elle si déséquilibrée de par la com­posi­tion de l’équipe ? Que nenni : le grand Tomas et le tom­beur de ces dames Radek sont tout à fait cap­ables d’amen­er les trois points néces­saires pour ter­rass­er l’en­nemi du week-end. Ils ont déjà at­teint la fin­ale à eux deux, ne reste plus qu’une dernière marche à gravir. Le match décisif sera de facto le doub­le.

C’est l’année ou jamais pour eux, notre mérou adoré n’est plus tout jeune et a connu ces de­rni­ers temps quel­ques soucis physiques. Vain­queur de l’Open d’Australie en doub­le en jan­vi­er, il a par­ticipé au Mast­ers avec l’In­di­en Leand­er Paes, tan­dis que le moins souriant des deux y était quant à lui engagé parmi les 8 qualifiés en sim­ple. A l’heure où j’écris ces lig­nes, ils peuvent d’ores et déjà se re­pos­er avant de se préparer en vue d’être fins prêts pour le grand jour. Oups ! Ferr­er aussi.

J’imagine assez aisément que des in­génieurs ex­perts en granulométrie sont en train de mettre au point la sur­face, qui de­vrait être plus pro­che d’une patinoire que d’une arène. Il faut bien se donn­er tous les moyens ex­is­tants, à défaut de pouvoir faire jouer Ferr­er avec une main at­tachée dans le dos.

Côté es­pagnol, il ne faud­ra pas s’at­tendre à un quel­conque com­plexe de sup­ériorité. Ils seront fidèles à ce qu’ils nous ont habitué, pre­ndront cette re­ncontre très au sérieux, ne sac­hant pas sous-estimer l’ad­versaire, quel qu’il soit. Ils don­neront tout ce qu’ils peuvent sur le court. Ils ai­ment jouer pour leur pays, les joueurs sont pro­ches les uns les aut­res et le leit­motiv « Un pour tous, tous pour un », leur va comme un gant. Et ce même si l’ef­fectif a pas mal changé par rap­port aux cam­pagnes précéden­tes : exit Al­bert Costa sur le banc, re­mplacé par Alex Cor­ret­ja. Et des choix forts de la part du nouveau capitaine : exit Ver­dasco, le héros de Mar del Plata. Bi­en­venue Al­mag­ro, choyé par le vain­queur du Mast­ers 1998, et récom­pensé en re­tour par les vic­toires du Mur­cian sur Golubev, Melz­er et Isner cette année. Exit aussi Feliciano Lopez des titulaires, bi­en­venue à Granoll­ers – Marc Lopez en doub­le. L’air de rien, une page s’est tournée dans cette équipe aussi.

La balle est main­tenant dans le camp de la Répub­lique tchèque.

La Répub­lique tchèque comme l’Ar­gentine ?

En 2008, on se souvient que l’Ar­gentine re­cevait déjà cette équipe es­pagnole. Que leur numéro un était déjà en con­valesc­ence. Que del Potro venait de par­ticip­er pour la première fois au Mast­ers. Que David Nal­bandian fasait de ce tour­noi SON ob­jec­tif an­nuel, peut-être trop d’ail­leurs, mais ce n’est pas le sujet. Que l’Ar­gentine bénéficiait de très bons joueurs comme Monaco, que Schwank est un bon joueur de doub­le. Qu’ils étaient à domicile, qu’ils avaient choisi la sur­face et pour­tant… Oui, ce jour de fin­ale de­vait co­uronn­er enfin cette gran­de na­tion du ten­nis qui a toujours été privée de Coupe Davis, mais la vic­toire s’est en­core refusée à eux.

Ont-ils pêché par or­gueil ? Peut-être. On se souvient que del Potro ne s’est pas ménagé lors du Mast­ers… suivi d’un con­ten­tieux avec Nal­bandian à Mar del Plata.

Ont-ils sous-estimé l’équipe d’Es­pagne car privée de son lead­er, car la sur­face n’était pas faite pour les avan­tag­er? Pro­b­able.

Ou est-ce tout simple­ment cette équipe ibérique et des Lopez – Ver­dasco métamorphosés en héros le temps d’un week-end qui, arrivés tels des con­quis­tadores en terre hos­tile, ont privé en­core une fois l’Ar­gentine de ce trophée tant con­voité ?

Si la Répub­lique Tchèque de­vait l’em­port­er, ce serait vrai­ment une vic­toire épique comme je les aime, en espérant qu’elle ne sera pas matée comme l’a été l’Ar­gentine en 2008.

En route vers la fin­ale : Par­cours des deux fin­alis­tes en 2012

1er tour : Es­pagne / Kazakhstan : 5/0 Répub­lique Tchèque / Italie : 4/1

les quarts : Es­pagne / Aut­riche : 4/1 Répub­lique Tchèque / Ser­bie : 4/1

les de­m­ies : Es­pagne / USA : 3/1 Répub­lique Tchèque / Ar­gentine : 3/2

Fin­ale (pro­nos­tic) : Répub­lique Tchèque / Es­pagne : 3/2

Il faut noter qu’il s’agit déjà d’un mini-exploit des Tchèques que d’avoir sorti la Ser­bie. Sans Djokovic il est vrai, mais cela reste une belle per­for­mance, sur­tout qu’Italie et Ar­gentine al­ig­nent égale­ment des ef­fectifs plus four­nis que la Tchéquie.

Vont-ils réussir le doublé ?

Kvitova, Safarova, Hradec­ka, Hlavac­kova. Une gran­de joueuse de sim­ple, une secon­de qui se trans­cen­de le jour J, et une paire de doub­le qualité. Comme en 2011, la Répub­lique Tchèque a re­mporté il y a quel­ques jours la Fed Cup, grâce notam­ment à une gran­de Lucie Safarova, l’an­cien­ne fiancée de Tomas Be­rdych ap­portant le point décisif face à Jan­kovic. De quoi in­spir­er les garçons pour un sen­sation­nel doublé Fed Cup – Coupe Davis ?

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436 Responses to La quête du Graal

  1. Bapt 18 novembre 2012 at 16:32

    Radek c’est vraiment le dieu de la volée basse… De nos jours c’est rarissime de voir un joueur les faire avec tant de facilité… 

  2. Antoine 18 novembre 2012 at 16:35

    Almagro n’en mène pas large et a failli paumer son service d’entrée avec ces deux doubles..Il s’en est sorti sur une deuxième balle qui aurait pu sortir aussi…Mais le Mérou qui aurait pu faire un hold up d’entrée n’est pas très bon non plus sur le jeu suivant avec un série de fautes suite à de bons retours de Nico…

    • Bapt 18 novembre 2012 at 16:43

      Le Mérou est moyen mais le match, jusqu’à présent, ne semble pas inaccessible pour lui. Almagro ne gagne pas facilement ses mises en jeu… 

      • Antoine 18 novembre 2012 at 16:54

        Oui, je trouve aussi…Ils sont tous les deux moyens..Evidement, la fin du set va être assez chaude…

  3. MacArthur 18 novembre 2012 at 16:53

    Le jour ou Almagro apprendra à faire des retours de revers coupés et à jouer du tennis pourcentage lorsque le break approche, il fera un grand pas vers la catégorie des « grands joueurs ».

    • Antoine 18 novembre 2012 at 16:55

      C’est ce que dit Berdych ?

      • MacArthur 18 novembre 2012 at 17:01

        Lol. Pas lui. Mais un de ses admirateurs déçu par lui aujourd’hui.

  4. Alexis 18 novembre 2012 at 17:01

    Quel toucher ce Radek! Je commence à comprendre son succès avec les femmes.

    • Bapt 18 novembre 2012 at 17:02

      Arf !

    • MacArthur 18 novembre 2012 at 17:02

      Elle est belle celle-là.

    • Bapt 18 novembre 2012 at 17:04

      Par ailleurs, Berdych ne semble pas avoir de grosses difficultés avec la gente féminine malgré un toucher plus… rugueux… 

    • MacArthur 18 novembre 2012 at 17:09

      Leur mode d’emploi est finalement très compliqué, ces femmes!

    • MarieJo 18 novembre 2012 at 17:19

      LOL alexis !

  5. Antoine 18 novembre 2012 at 17:02

    Très bon jeu du Mérou à partir de 0-15 dont un superbe lob de revers amorti…5-4

  6. Quentin 18 novembre 2012 at 17:03

    5-4 Stepanek.
    On va voir ce que valent les nerfs d’Almagro dans ces circonstances.

    • Quentin 18 novembre 2012 at 17:07

      On a vu…
      6-4 Stepanek qui commence à servir dans la deuxième manche.

  7. Bapt 18 novembre 2012 at 17:06

    Il l’a fait ce vieux Mérou !

  8. MacArthur 18 novembre 2012 at 17:07

    Almagro dans toute sa splendeur.

  9. Antoine 18 novembre 2012 at 17:07

    Le hopd up du Mérou….Almagro s’est fait baiser comme un bleu…

    • MarieJo 18 novembre 2012 at 17:22

      à ce niveau c’est un bleu ! et radek avec un set en poche va jouer comme un diable sorti de sa boite !

  10. Bapt 18 novembre 2012 at 17:08

    Avec Lendl aux commentaires ! Tu dois être fou Antoine… 

    Il ne pas oublié la langue le riant Ivan… 

  11. Antoine 18 novembre 2012 at 17:08

    A 1 set à zéro, cela remet les deux à égalité à mon sens puisqu’Almagro partait avec un avantage…

    • Bapt 18 novembre 2012 at 17:09

      Oui. Je dirais même plus que gagner ce set était impératif pour Radek. Perdu c’est quasiment fichu… 

  12. William 18 novembre 2012 at 17:10

    Bravo le Mérou !

    • Bapt 18 novembre 2012 at 17:11

      Ça me fait plaisir qu’en étant vieux et en jouant un jeu de vieux, on puisse gêner une grosse brute comme Almagro… 

  13. Antoine 18 novembre 2012 at 17:12

    Il est chaud le Mérou là: superbe point pour conclure son jeu de service…

  14. May 18 novembre 2012 at 17:13

    Il est chaud bouillant Radek. C’est sa finale!
    Maintenant il faut garder le cap et faire douter Almagro.

    • Bapt 18 novembre 2012 at 17:16

      Tu soutiens les Tchèques May ? Je te croyais du côté des Espagnols ?

      • May 18 novembre 2012 at 17:20

        Je ne suis pas contre les Espagnols, je pense que ce serait mérité pour Berdych et Stepanek de gagner la coupe Davis. Ils n’auront peut être plus l’occasion de jouer une finale avant longtemps.

      • Skvorecky 18 novembre 2012 at 17:20

        Y’en a au fond de la classe qui n’ont pas lu l’article de May…

  15. MacArthur 18 novembre 2012 at 17:14

    Même si les Tchèques gagnent cette coupe, il y a quand même un petit quelque chose qui fait que la victoire ne sera pas totale pour Tomas. C’est cela qui est dommage.

    • William 18 novembre 2012 at 17:19

      Totale, pas totale, ça ne veut rien dire… Tu penses qu’ils préfèrent la finale avec un Berdych invaincu en simple ? La Coupe Davis c’est une course de fond collective, il peut y avoir des accrocs, si les Tchèques battent les Espagnols, qui trustent la Coupe depuis des années, ce sera une très belle victoire. On ne peut pas toujours avoir un bilan immaculé…

      • William 18 novembre 2012 at 17:20

        *qu’ils préfèrent PERDRE

    • Skvorecky 18 novembre 2012 at 17:24

      Une victoire totale en Coupe Davis, si je comprends ce que ça veut dire, il y en a eu 3 ou 4 dans l’histoire, demande à Colin.

      Alors franchement, c’est pas ce qui préoccupe Berdych à mon avis.

      • Bapt 18 novembre 2012 at 17:25

        Même s’il a perdu un match, l’affreux Thomas aura amené beaucoup de points à son équipe, dont deux en finale.

        • Skvorecky 18 novembre 2012 at 18:00

          Exactement, il peut déjà être fier.

          Quentin ci-dessous le dit bien: un joueur peut ne faire que des matches parfaits, la victoire finale ne dépend pas que de lui.

          Et c’est ainsi que la Coupe Davis est grande.

    • Quentin 18 novembre 2012 at 17:25

      C’est toute la magie de cette Coupe Davis: quand le leader tombe, son second prend le relai (cf Ancic qui remporte le simple décisif en 2005 après la défaite en simple de Ljubicic juste avant (sa seule défaite dans la compétition cette année là). Et c’est pour celà qu’il est impossible de remporter la Coupe Davis tout seul.

  16. MacArthur 18 novembre 2012 at 17:20

    Il n’a juste pas confiance en lui-même aujourd’hui Almagro. Quand il accélère, ça sort et de beaucoup.

  17. Bapt 18 novembre 2012 at 17:22

    Somptueux Merou ! Le rois des sept mers ! Balle de break… 

  18. Antoine 18 novembre 2012 at 17:27

    J’ai cru que le Mérou allait payer sur son jeu de service le fait d’avoir loupé le coche au jeu précédent ou il a eu deux bales de break, mais non…Almagro a bien fait de le gagner celui là…

  19. Quentin 18 novembre 2012 at 17:31

    Le slice de revers de Stepanek est très moyen aujourd’hui. C’est pourtant un coup qu’un serveur volleyeur doit impérativement maîtriser.

    • Bapt 18 novembre 2012 at 17:33

      Tout à fait… d’ailleurs il ne fait aucun chip and charge… 

  20. Bapt 18 novembre 2012 at 17:37

    Le match tourne… 

  21. Antoine 18 novembre 2012 at 17:39

    Ca tourne vite: au jeu précédent, le Mérou met une volée facile dans le filet qui lui aurait donné une balle de break et là, il se fait breaker pour la première fois dans un jeu ou il fait sa première double…Le tournant du match ?

  22. Antoine 18 novembre 2012 at 17:47

    Almagro s’en tire vraiment bien sur ce set car il était dominé et n’a presque pas marqué de point sur le service du mérou sauf sur le jeu ou il a breaké. ce dernier a loupé 3 balles de break…Leurs premières ne passetn pas: Almagro est à moins de 50% et le Mérou juste au dessus…

  23. MacArthur 18 novembre 2012 at 17:51

    Vraiment une poule mouillée Almagro. Solide Stephanek.

  24. Antoine 18 novembre 2012 at 17:51

    Là, il est grave Almagro…

  25. Bapt 18 novembre 2012 at 17:55

    quelle volée pour sauver une balle de break… pourtant elle était pas facile à faire… 

  26. Bapt 18 novembre 2012 at 17:56

    Il est à combien de montées depuis le début du match le père Radou ?

    • Antoine 18 novembre 2012 at 17:59

      20 sur 31…

      • Bapt 18 novembre 2012 at 18:04

        Bon ratio… 

  27. May 18 novembre 2012 at 17:57

    C’était chaud là, Stepanek sauve 2 balles de break comme un champion. Allez il faut faire la même qu’au 1er set.

  28. Antoine 18 novembre 2012 at 17:57

    Il s’en est remarquablement tiré le Mérou alors qu’il a encore fait une double, sa deuxième, puis une volée vraiment foirée qui ont donné deux balles de break à Almagro..Mais derrière, il a assuré le vieux, et gonflé de monter comme cela sur sa seconde balle sans arrêt…

  29. Bapt 18 novembre 2012 at 18:03

    balle de set !

  30. Bapt 18 novembre 2012 at 18:06

    il peut s’en vouloir sur ce passing le mérou… il n’était pas infaisable… 

  31. Antoine 18 novembre 2012 at 18:07

    Cela fait encore deux balles de break, deux balles de set cette fois que le Mérou ne parvient pas à gagner…

    • Bapt 18 novembre 2012 at 18:09

      belles de set qui étaient quasiment des balles de match… 

  32. Guillaume 18 novembre 2012 at 18:10

    Almagro est paralysé par la trouille.

    Terrible de vivre dans un monde où Feliciano Lopez a raison.

  33. Antoine 18 novembre 2012 at 18:10

    Je pense de plus en plus que ce set va décider du match…le Mérou a gagné 7 points de plus dans ce set pour l’instant mais Almagro va servir pour aller au tie break..

    • Skvorecky 18 novembre 2012 at 18:16

      C’est peut-être même ce 12ème jeu qui pourrait tout décider. Stepanek peut-il gagner le tie-break derrière, après tant d’occasions manquées?

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