Ivan aime New York et l’Amérique le lui rend bien. Le riant Tchèque fut non seulement finaliste neuf fois de suite au Madison Square Garden, mais disputa surtout huit finales consécutives à Flushing Meadows (pour trois titres). Retour sur son parcours lors de ces huit éditions.
- 1982-1984: le temps des pilules amères…
Quand débute l’US Open 1982, Ivan Lendl est le dominateur de la saison. Avec son jeu explosif basé sur la puissance débordante de son coup droit, il a déjà remporté 11 tournois (il en remportera 15 au total cette année-là) et a réalisé une série impressionnante de 44 victoires consécutives. Manque de bol pour lui, il n’a pas connu le même succès en Majeurs, ayant été éliminé dès les huitièmes à Roland-Garros par Wilander, et fait ensuite l’impasse sur Wimbledon. Autant dire qu’il aborde l’US Open avec la ferme intention d’y remporter son premier Grand chelem et de confirmer qu’il est bien le nouveau boss du circuit, un an après la retraite de Borg. Les seuls obstacles sur sa route vers la gloire sont les jumeaux gauchers ennemis, McEnroe et Connors, qui se sont partagés les titres depuis le déménagement de l’US Open à Flushing Meadows. Cependant on doute de leur capacité à contrecarrer Lendl: ce dernier reste sur une série de 5 victoires consécutives contre McEnroe (dont la dernière à Toronto, 6/4 6/4) et vient de refiler un cuisant 6/1 6/1 à Connors à Cincinnati. Il humiliera aussi Connors lors d’une session d’entrainement avant le début du tournoi, se moquant de manière à peine voilée de l’Américain. Il ne sait apparemment pas qu’il ne faut jamais heurter l’ego surdimensionné d’un fauve aux abois.
A part une grosse frayeur au deuxième tour face à Tim Mayotte, qui mène 2 sets à 1 et se retrouve à 3 points du match au tie-break (score final 6/4 3/6 4/6 7/6 6/4), Lendl démolit littéralement tous ses adversaires (y compris son bourreau de Roland-Garros, Mats Wilander, qui ne lui prend que 6 jeux lors d’un match qui tourne carrément au carnage tellement Lendl est débordant de puissance) pour atteindre aisément les demies où l’attend McEnroe, n°1 mondial et triple tenant du titre. Là encore, le match tourne à la boucherie : foudroyant en retour, impérial en passing shots, Lendl crucifie un McEnroe complètement désabusé qui ne sait plus quoi faire pour rentrer dans le match. Une statistique montre l’ampleur du désarroi de McEnroe face à la force brute d’Ivan: l’Américain n’a pas suivi au filet 30% de ses secondes balles de service (16 sur 53) ! Cela montre à quel point les retours de service du Tchèque firent mouche ce jour-là, surtout dans la psyché de John.
Après cette démonstration destructrice (si on exclut le match contre Mayotte, Lendl n’a perdu aucun set et a abandonné seulement 43 jeux en 5 matchs), le seul enjeu consistait à deviner le nombre de jeux que le vieux Connors allait marquer en finale. Et pourtant… Lendl ne semblait pas réaliser qu’il était devenu la cible de Connors depuis cette humiliante session d’entraînement. Sa déclaration après le match contre McEnroe n’améliora en rien la situation. Au journaliste lui demandant ce qu’il pensait de la future finale face à Jimmy il répondit de façon laconique: « Ah bon, il a gagné [nda: en demie face à Vilas] ? »
Ayant fait trésor des roustes reçues durant lesquelles il a constamment été débordé et hors tempo, Connors avait préparé un plan de bataille audacieux et adapté à son tempérament de guerrier des courts. La tactique était d’agresser continuellement Lendl, mais en se focalisant de façon insistante sur le point fort du Tchèque, ce coup droit ravageur qui tétanisait le circuit. Connors synthétisa cette stratégie de la manière suivante: « When you break a player’s strength down, you break him down. Tomorrow, that’s what I’m going to do against Lendl. I’m going to break down that forehand that everybody’s been talking about. When I break it down, we’ll see how good he is”. Et c’est ce qu’il fit en dominant complètement Lendl lors des deux premiers sets. Complètement débordé sur ses appuis à cause de l’agressivité de l’Américain, Ivan ne réussit pas à mettre en place son jeu dévastateur, ne trouvant souvent pas le bon tempo pour placer ses coups droits ravageurs. Appuyé par un service en verve (qui avait déjà largement contribué à sa récente victoire à Wimbledon), après la perte du troisième set Connors comprit qu’il devait augmenter encore plus la pression sur Lendl sous peine de le voir revenir dans le match. Il se mit à multiplier les montées au filet et terrassa finalement Ivan sur le score de 6/3 6/2 4/6 6/4.
Tandis que l’Américain savourait son triomphal retour à la première place mondiale, Lendl venait d’apprendre une amère leçon : on ne se moque pas impunément d’un vieux lion, qui plus est quand il joue dans son antre…
Un an plus tard, la donne a changé. McEnroe est de nouveau sur le toit du monde suite à sa victoire à Wimbledon, Lendl déçoit toujours en Majeurs, tandis que Connors semble en perte de vitesse (élimination en quarts à Roland-Garros face à Roger-Vasselin et en huitièmes à Wimbledon face à Curren). Big Mac est le grand favori de l’US Open mais, à la surprise générale, disparait dès les huitièmes face à Bill Scanlon, laissant la voie libre à ses deux rivaux qui se retrouveront en finale pour la revanche de 1982.
Comme en 1982, Lendl est le grand favori. Il a encore humilié Connors aussi bien en tournoi (6/1 6/3 à Montréal) qu’en entraînement avant le début du tournoi, en servant et retournant le feu (décidément, le Tchèque n’a toujours pas appris la leçon). De plus, il a été encore plus impitoyable qu’en 1982 pour atteindre la finale : aucun set perdu pour 44 jeux abandonnés en 6 matchs (7,3 jeux par match) ! Le début de la finale confirme cette impression, tant Lendl prend clairement l’ascendant à partir du deuxième set malgré la résistance de Jimbo. Au troisième, il a une balle de deux sets à un à 5-4 sur son service. Quasiment une balle de match. Et c’est à ce moment précis que se confirme véritablement la légende du chicken Lendl. Alors qu’il a le match en main, Ivan craque et réalise une double faute. Connors sent l’odeur du sang et sait que pareille occasion ne se présentera plus. Il jette tout ce qu’il a dans le ventre pour débreaker. En fait, le match vient de se terminer. Lendl ne marque plus le moindre jeu et s’incline 6/3 6/7 7/5 6/0. L’impensable s’est produit à nouveau, Jimbo conserve son titre à l’US Open. Plus incroyable encore, il est modeste dans la victoire. Pas d’exultations à la Connors, juste un humble bras levé en signe de victoire.
Ce qu’on ne sait pas, c’est que Connors est sérieusement blessé à l’orteil et joue depuis plusieurs jours sous infiltration. Le matin de la finale, la douleur est tellement forte qu’elle l’empêche de s’entraîner et courir. Pour pouvoir jouer, il a recours à une injection de xylocaine avant le début du match, mais le problème est que l’effet anti-dolorifique ne dure que 90 minutes. Au début du troisième set, on note que Connors boîte lourdement. Il demande un break pour pause toilette (« J’ai eu une attaque de diarrhée » dira-t-il lors de la conférence de presse) mais en réalité, contrevenant au règlement, Jimbo est allé se faire une deuxième injection pour lui permettre de poursuivre la rencontre. Vu le temps pris par Jimmy pour sa « pause pipi », Lendl sent bien qu’il y a anguille sous roche et presse le superviseur d’aller voir ce qui se passe. Celui-ci surprend Connors en pleine injection et entre dans une colère noire, menaçant le médecin de perdre sa licence. Cependant, il décida de ne pas suspendre le match et permit à Connors de retourner sur le court. On connait la suite…
En 1984, McEnroe survole la planète tennis. Il arrive à l’US Open avec seulement deux défaites au compteur depuis le début de la saison. Malheureusement pour lui, une de ses deux défaites a lieu lors de la finale de RG où super-chicken Lendl remporte enfin son premier titre majeur. On croit le tchèque finalement libéré de la pression mais on se trompe. A Wimbledon, il s’incline une nouvelle fois face au vieux Connors alors qu’il avait le match en main. Pire encore, il s’incline au premier de tour du tournoi de Toronto (son seul tournoi de préparation) face à l’obscur Francisco Gonzales, 91ème mondial. Malgré ces déconvenues, il fait partie des favoris du tournoi américain. De plus, le sort a mis McEnroe et Connors du même côté du tableau, si bien qu’Ivan n’aura à affronter aucun des deux avant la finale. Son parcours jusqu’en demie est comme d’habitude aisé et son futur adversaire, le jeune Pat Cash, ne semble pas en mesure de l’inquiéter sérieusement. On pense qu’il fera tout au plus un bon match, comme celui livré en demie de Wimbledon face à McEnroe. Et pourtant, à la surprise générale le match sera éblouissant. Etincelant au filet et au service, Pat Cash réussit à pousser à Lendl au 5ème set. Le tchèque obtient plusieurs balles de match sur le service de l’Aussie, mais n’arrive pas à les concrétiser. Pire, il se fit breaker à 5-5 et voit Cash servir pour le match! A 40-30, Pat obtient sa première balle de match. Il sert extérieur sur le revers de Lendl qui réussit un bon retour croisé. Mais tel un lynx, Cash est déjà au filet pour déposer une belle volée profonde dans le côté droit du court. Tout le monde voit le match déjà fini mais c’est sans compter sur la ténacité d’Ivan: en bout de course, il réussit à faire un incroyable lob défensif qui finit sur la ligne de fond court! Loin de se démonter, Cash passe un ace…ou du moins le croit-il. L’arbitre annonce (probablement à tort) la balle faute! Hors de lui, l’australien se déconcentre et se fait débreaker dans la foulée. Il perdra finalement le match au tie break (3-6, 6-3, 6-4, 6-7, 7-6). Ivan ne sait pas encore qu’un certain dimanche de juillet 1987, l’australien prendra sa revanche…
L’autre demie-finale est tout aussi combattue, et McEnroe n’élimine Connors qu’au bout de la nuit après cinq sets de joute acharnée (6-4, 4-6, 7-5, 4-6, 6-3). Mac est tellement éprouvé physiquement qu’il pense n’avoir aucune chance pour la finale. Mais, selon ses dires, c’est dans les vestiaires qu’il comprit que le match ne pouvait lui échapper: « j’étais complètement vidé et me demandais comment j’allais pouvoir affronter ce match. C’est alors que j’ai vu Lendl s’échauffer et tenter de toucher le bout de ses pieds. En fait il arrivait à grande peine à dépasser ses genoux et je compris qu’il était plus cuit que moi physiquement. Le voir dans cet état me fit l’effet d’une piqure d’adrénaline. Deux heures de bon tennis de ma part suffiraient pour le battre. Je suis resté concentré comme jamais et me suis retrouvé à mener 2 sets à 0. Le souvenir de RG me hanta à ce moment. Mais cela ne fit que décupler encore plus mon énergie. Il était hors de question que je perde à nouveau. Je fis un premier break mais cela ne me suffisait pas, j’en fit un autre pour mener 4-0. Contrairement à 1983 Lendl ne baissa pas les bras mais son retard était désormais impossible à remonter. J’ai finalement gagné 6-3, 6-4, 6-1« .
Malgré sa première victoire en majeur, les choses ne semblaient pas beaucoup changer pour Lendl. Sa série noire continuait: 5 finales de majeur perdues, dont trois consécutives à l’USO. On pouvait sans hésiter affirmer que pour le moment Ivan se prenait le ciment dans les dents….
Prochain épisode (2/3) : Le rideau de fer
Tags: Connors, Lendl, McEnroe
Celui qui gagne le set gagne le match.
Andy gagnera alors. Je vous laisse, je vais dormir, la partie me transporte trop peu pour que je reste jusqu’au bout.
J’espère qu’Andy gagnera.
Quand on voit comment Andy a laissé filer deux breaks dans ce deuxième set pour être rattrapé, j’ai déjà peur quand il va servir pour le match.
Yessssssssssssss. 2 sets à zéro pour Andy. Il fallait le gagner celui-là.
Et voilà ! 2 sets zéro pour Murray grâce à Djoko qui se remet à aligner les fautes après une belle remontée.
Cette fois, c’est pas loin d’être plié.
Ce qui reste surprenant, c’est que c’est Andy (52%) qui s’en sort mieux que Navak sur sa 2° balle (32%).
Revenu au score, le Djoker se tend à nouveau et refait des fautes Et il y en a deux là sur un smash et ce revers qui lui coûtent le set…
En tout cas, une chose me parait claire, ce sont les progrès d’Andy en coup droit parce que non seulement il tient bien contre le Djoker dans cette diagonale mais il le pousse souvent à la faute…
Mentalement, ce n’est plus une lavette non plus: il ne s’est pas frustré de toutes les balles de set perdues au premier et a fini par le gagner. Il ne s’est pas non plus frustré de se faire remonter alors qu’il menait 4-0 au 2ème…
Côté Djoker, le bilan n’est pas brillant..Contrairement à ce qu’il a raconté, il avait beaucoup à perdre et son parcours jusqu’en finale ne voulait pas ddire grand chose vu qu’il n’a rencontré personne à part Del Po…
Tout cela est tout bon pour Roger qui doit regarder cela en riant…
Novak devrait gagner ce set. Mais j’espère pas. Ce qu’il ramène comme balle le djoker.
Il n’y a pratiquement plus de vent c’est ça?
La nature a dit: Andy j’ai apporté ma pierre à l’édifice. À toi d’aller chercher ta victoire comme un grand maintenant.
Murray qui sort 4 gros services d’affilée pour sauver 2 balles de break et gagner le 1er jeu du 3ème set. Solide. Certainement galvanisé par le fait d’avoir fait les 2/3 du chemin.
2 sets 0, c’est tout bon ça. Si on m’avait dit il y a un an que je soutiendrais Murray en finale d’un grand chelem!
Comme je ne vois pas Djokovic craquer et jeter l’éponge si facilement, ça risque cependant d’aller en 4 sets, voire en 5. Mais Murray DOIT gagner maintenant.
En confiance Murray là: balle de break et il sort trois grosses premières dont un ace et claque la porte au nez du Djoker…1-0
Cela va être dur pour ce dernier..Il peut encore gagner ce match mais ses chances sont évidemment réduites. Vu la physionomie du match jusqu’ici, on peut toujours imaginer qu’il revienne au score mais il se ferait alors sans doute aligner au cinquième…Bref, mal, très mal barré le Djoker…
Quel coup d’oeil tactique quand même Andy!
Bon, Djokovic vient de commencer son match. Rien n’est encore gagné pour Andy.
Enorme point de Djoko pour gagner son jeu de service. 2 coups droits delpotroesques suivis de 2 volées. Il peut hurler.
Sur le fameux site de streaming http://www.sportlemon.tv/, le premier lien de tennis proposé, c’est Falla-Barrientos au Challenger de Cali, Djokovic Murray n’apparaissant qu’en deuxième position.
De là à considérer que c’est un jugement sur la qualité de cette finale…
Ordre chronologique, n’en fais pas trop quand même…
La simple juxtaposition: Challenger de Cali / finale de l’US Open, sans hiérarchisation aucune, est malgré tout savoureuse.
« Et pendant ce temps là, à Vera Cruz… »
Et break Djoker après cette double d’Andy, puis ce super retour…
Les 2 premiers sets ont oscillé entre le moyen et le pénible. Mais là, en ce début de 3ème set, Djokovic joue vraiment à son meilleur niveau. Il envoie du très lourd et attaque à fond.
Encore heureux qu’il arrive à jouer une séquence correcte dans ce match…
A 1-3 au 3ème set, Roger a aussi joué une bonne séquence: en 13 minutes, il avait bouclé le set 6-3..Cela ne l’a pas empêché de perdre le quatrième…
En tout cas, tout ceux qui ont prédit que le Djoker gagnerait sans coup férir se sont bien plantés…Je vais dresser les listes, cela peut toujours servir…
N’oublie pas de t’y inclure, Antoine. N’oublie pas.
Non, ce n’est pas mon cas, relis mon post d’hier soir…
Non seulement je vais relire ton post d’hier soir, mais aussi le précédent où tu disait expressément que les 2 participants au RYSC qui ont misé sur une victoire du Djoker en finale avaient fait un choix très judicieux. :p:
Je l’avais dit, il était normal que Djoko gagne ce set. Les conditions se sont améliorées et Andy devait décompresser mentalement.
J’espère qu’il va repartir au boulot dans le 4ème.
Dans le genre « oups », je crois que la palme revient à l’affirmation renouvelée « murray ne gagnera pas s’il s’engage dans des rallyes du fond » (piiiiinaise, il y en a eu…!)
Il y a un truc qu’Andy n’a pas encore fait pour battre avec la manière le record actuellement codétenu avec son mentor : perdre une 5ème finale de GC consécutive après avoir mené 2 sets à 0 dans la 5ème édition.
Là, je crois qu’il peut se pendre tout seul s’il y arrive…
Djoko fait le trou dans le 3ème set : double break.
Mais ça n’est pas déterminant. Il est normal que Murray ait pu ressentir le besoin de souffler après avoir enquillé les 2 premiers sets.
Ouiap ! Il y a beaucoup de chemin à faire pour le Djoker et je ne le vois pas y arriver sauf si Murray sombrait physiquement mais il n’y a aucune raison pour..
103 points chacun..Mais deux sets à un pour Andy…
Cela commence à me lasser sérieusement ce match…
C’est pas vrai. Ou est passe Andy le passeur?
Il n’y a que 2 points sur lesquels Djokovic est supérieur à Murray, mais ces 2 points sont suffisamment décisifs pour lui permettre (je ne dis pas lui garantir, loin de là) de retourner ce match :
- primo, il est à mon sens légèrement supérieur à Murray sur la qualité de retour de service en ce sens que ses retours de services sont plus offensifs, plus tonitruants quand ceux de Murray sont davantage en contre.
- secundo, et là la marge est très importante, c’est sur l’attitude face au jeu. Djoko a une attitude, un état d’esprit offensif qui fait qu’il dicte bien plus l’échange que Murray et cherche bien plus à construire des coups gagnants.
Et cela se confirme à l’instant puisque Djoko breake d’entrée Murray dans le 4ème set en attaquant et en concluant au filet.
C’est bien d’avoir une attitude offensive, encore faut il que l’exécution soit correcte…
Il ne domine par ailleurs les échanges que depuis ce troisième set. Dans les deux premiers, c’est lui qui était sur la défensive la plupart du temps…
Oui, dès que le vent a baissé, l’exécution s’est améliorée. Sur le plan de la variété et de la richesse de la palette technique, Murray est nettement mieux doté que Djokovic, mais c’est son approche attentiste qui le plombe, quand bien même ne lui interdit-elle bien sûr pas de gagner malgré tout le match. Mais cette attitude le met vraiment en danger.
Murray gagnera au tie-break du 5ème set.
Retenez bien ça, comme dirait l’autre, moi je vais me coucher.
Et en plus, depuis maintenant une bonne demi-heure, Murray nous fait un rejet de la greffe de coup droit de Lendl.
J’ai comme le début d’une démangeaison dans les zygomatiques et j’ai ma petite idée sur la cause de cette sensation.
Il est de plus en plus souvent en retard sur la balle Andy et le Djoker a pris le dessus désormais…
Je vais aller me coucher. Bonne fin de match à vous….
J’en reviens pas comment Andy est sorti du match.
Il a eu chaud Murray. Heureusement qu’il s’est repris au service parce qu’il était tout proche de la syncope avec la balle de double break devant lui. Langage corporel mauvais, coup droit en goguette, attentisme.
Tiens, je ne serais qu’à moitié surpris si, en cas de victoire de Djoko en 5 sets, le Hulk serbe qui avait déchiré sa chemise à Melbourne mettait cette fois son short et son slip en charpies.
Ah ! le clan écossais qui applaudit avec insistance la faute directe de Djoko. Dans la plus pure tradition roastbeef.
Point extraordinaire de Murray pour revenir à égalité dans le jeu. Des attaques de malade.
Djoko a fini à terre, laissant Murray porté le coup de grâce, mais pour autant il conserve son break d’avance.
Incroyable. Le match prend une autre tournure.
Disons plutôt que Murray a de nouveau montré qu’il était de nouveau capable d’écraser la pédale d’accélérateur. Ce qui fait qu’en cas de 5ème set ce sera très ouvert.
Andy risque de regretter ce 2ème set qu’il n’a pas su boucler rapidement.
Djokovic est désormais en totale contrôle de ce match. Il sert incroyablement bien