Quand Ivan rime avec ciment (1/3)

By  | 10 septembre 2012 | Filed under: Histoire

Ivan aime New York et l’Amérique le lui rend bien. Le riant Tchèque fut non seule­ment fin­alis­te neuf fois de suite au Madison Square Gard­en, mais dis­puta sur­tout huit fin­ales con­sécutives à Flush­ing Meadows (pour trois tit­res). Re­tour sur son par­cours lors de ces huit édi­tions.

  • 1982-1984: le temps des pilules amères…

Quand débute l’US Open 1982, Ivan Lendl est le dominateur de la saison. Avec son jeu ex­plosif basé sur la puis­sance débor­dante de son coup droit, il a déjà re­mporté 11 tour­nois (il en re­mpor­tera 15 au total cette année-là) et a réalisé une série im­pres­sion­nante de 44 vic­toires con­sécutives. Man­que de bol pour lui, il n’a pas connu le même succès en Majeurs, ayant été éliminé dès les huitièmes à Roland-Garros par Wiland­er, et fait en­suite l’im­passe sur Wimbledon. Autant dire qu’il ab­or­de l’US Open avec la ferme in­ten­tion d’y re­mport­er son pre­mi­er Grand chelem et de con­firm­er qu’il est bien le nouveau boss du cir­cuit, un an après la re­traite de Borg. Les seuls ob­stac­les sur sa route vers la gloire sont les jumeaux gauch­ers en­nemis, McEn­roe et Con­nors, qui se sont par­tagés les tit­res de­puis le déménage­ment de l’US Open à Flush­ing Meadows. Cepen­dant on doute de leur capacité à con­trecarr­er Lendl: ce de­rni­er reste sur une série de 5 vic­toires con­sécutives con­tre McEn­roe (dont la dernière à Toron­to, 6/4 6/4) et vient de re­fil­er un cuisant 6/1 6/1 à Con­nors à Cin­cinnati. Il humiliera aussi Con­nors lors d’une sess­ion d’entraine­ment avant le début du tour­noi, se moquant de manière à peine voilée de l’Américain. Il ne sait ap­parem­ment pas qu’il ne faut jamais heurt­er l’ego sur­dimen­sionné d’un fauve aux abois.

A part une gros­se frayeur au deuxième tour face à Tim Mayot­te, qui mène 2 sets à 1 et se retro­uve à 3 points du match au tie-break (score final 6/4 3/6 4/6 7/6 6/4), Lendl démolit lit­térale­ment tous ses ad­versaires (y com­pris son bour­reau de Roland-Garros, Mats Wiland­er, qui ne lui prend que 6 jeux lors d’un match qui tour­ne carrément au car­nage tel­le­ment Lendl est débor­dant de puis­sance) pour at­teindre aisément les de­m­ies où l’at­tend McEn­roe, n°1 mon­di­al et tri­ple tenant du titre. Là en­core, le match tour­ne à la bouc­herie : foud­royant en re­tour, impérial en pass­ing shots, Lendl crucifie un McEn­roe com­plète­ment désabusé qui ne sait plus quoi faire pour re­ntr­er dans le match. Une statis­tique montre l’ampleur du désar­roi de McEn­roe face à la force brute d’Ivan: l’Américain n’a pas suivi au filet 30% de ses secon­des bal­les de ser­vice (16 sur 53) ! Cela montre à quel point les re­tours de ser­vice du Tchèque firent mouc­he ce jour-là, sur­tout dans la psyché de John.

Après cette démonstra­tion de­structrice (si on ex­clut le match con­tre Mayot­te, Lendl n’a perdu aucun set et a ab­an­donné seule­ment 43 jeux en 5 matchs), le seul enjeu con­sis­tait à de­vin­er le nombre de jeux que le vieux Con­nors al­lait mar­qu­er en fin­ale. Et pour­tant… Lendl ne semblait pas réalis­er qu’il était de­venu la cible de Con­nors de­puis cette humilian­te sess­ion d’entraî­ne­ment. Sa déclara­tion après le match con­tre McEn­roe n’améliora en rien la situa­tion. Au jour­nalis­te lui de­man­dant ce qu’il pen­sait de la fu­ture fin­ale face à Jimmy il répon­dit de façon laconique: « Ah bon, il a gagné [nda: en demie face à Vilas] ? »

Ayant fait trésor des rous­tes reçues durant les­quel­les il a con­stam­ment été débordé et hors tempo, Con­nors avait préparé un plan de batail­le audacieux et adapté à son tempéra­ment de guer­ri­er des co­urts. La tac­tique était d’ag­ress­er con­tinuel­le­ment Lendl, mais en se focalisant de façon in­sis­tante sur le point fort du Tchèque, ce coup droit ravageur qui tétanisait le cir­cuit. Con­nors synthétisa cette stratégie de la manière suivan­te: « When you break a player’s strength down, you break him down. Tomor­row, that’s what I’m going to do against Lendl. I’m going to break down that forehand that every­body’s been talk­ing about. When I break it down, we’ll see how good he is”. Et c’est ce qu’il fit en dominant com­plète­ment Lendl lors des deux pre­mi­ers sets. Com­plète­ment débordé sur ses ap­puis à cause de l’ag­ressivité de l’Américain, Ivan ne réussit pas à mettre en place son jeu dévas­tateur, ne trouvant souvent pas le bon tempo pour plac­er ses coups droits ravageurs. Appuyé par un ser­vice en verve (qui avait déjà lar­ge­ment con­tribué à sa récente vic­toire à Wimbledon), après la perte du troisiè­me set Con­nors com­prit qu’il de­vait aug­ment­er en­core plus la pre­ss­ion sur Lendl sous peine de le voir re­venir dans le match. Il se mit à multi­pli­er les montées au filet et ter­rassa fin­ale­ment Ivan sur le score de 6/3 6/2 4/6 6/4.

Tan­dis que l’Américain savourait son tri­omph­al re­tour à la première place mon­diale, Lendl venait d’apprendre une amère leçon : on ne se moque pas impunément d’un vieux lion, qui plus est quand il joue dans son antre…

Un an plus tard, la donne a changé. McEn­roe est de nouveau sur le toit du monde suite à sa vic­toire à Wimbledon, Lendl déçoit toujours en Majeurs, tan­dis que Con­nors semble en perte de vites­se (éli­mina­tion en quarts à Roland-Garros face à Roger-Vasselin et en huitièmes à Wimbledon face à Curr­en). Big Mac est le grand favori de l’US Open mais, à la sur­pr­ise générale, dis­parait dès les huitièmes face à Bill Scan­lon, lais­sant la voie libre à ses deux rivaux qui se retro­uveront en fin­ale pour la re­vanche de 1982.

Comme en 1982, Lendl est le grand favori. Il a en­core humilié Con­nors aussi bien en tour­noi (6/1 6/3 à Montréal) qu’en en­traî­ne­ment avant le début du tour­noi, en ser­vant et re­tour­nant le feu (décidément, le Tchèque n’a toujours pas appris la leçon). De plus, il a été en­core plus im­pitoy­able qu’en 1982 pour at­teindre la fin­ale : aucun set perdu pour 44 jeux ab­an­donnés en 6 matchs (7,3 jeux par match) ! Le début de la fin­ale con­fir­me cette im­press­ion, tant Lendl prend claire­ment l’as­cendant à par­tir du deuxième set malgré la résis­tance de Jimbo. Au troisiè­me, il a une balle de deux sets à un à 5-4 sur son ser­vice. Quasi­ment une balle de match. Et c’est à ce mo­ment précis que se con­fir­me véritab­le­ment la légende du chick­en Lendl. Alors qu’il a le match en main, Ivan craque et réalise une doub­le faute. Con­nors sent l’odeur du sang et sait que pareil­le oc­cas­ion ne se présen­tera plus. Il jette tout ce qu’il a dans le ventre pour débreak­er. En fait, le match vient de se ter­min­er. Lendl ne mar­que plus le moindre jeu et s’incline 6/3 6/7 7/5 6/0. L’im­pens­able s’est pro­duit à nouveau, Jimbo con­ser­ve son titre à l’US Open. Plus in­croy­able en­core, il est modes­te dans la vic­toire. Pas d’exul­ta­tions à la Con­nors, juste un humble bras levé en signe de vic­toire.

Ce qu’on ne sait pas, c’est que Con­nors est sérieuse­ment blessé à l’or­teil et joue de­puis plusieurs jours sous in­filtra­tion. Le matin de la fin­ale, la douleur est tel­le­ment forte qu’elle l’empêche de s’entraîner et co­urir. Pour pouvoir jouer, il a re­cours à une in­jec­tion de xylocaine avant le début du match, mais le problème est que l’effet anti-dolorifique ne dure que 90 minutes. Au début du troisiè­me set, on note que Con­nors boîte lour­de­ment. Il de­man­de un break pour pause toilet­te (« J’ai eu une at­taque de di­arrhée » dira-t-il lors de la conférence de pre­sse) mais en réalité, con­trevenant au règle­ment, Jimbo est allé se faire une deuxième in­jec­tion pour lui per­mettre de pour­suiv­re la re­ncontre. Vu le temps pris par Jimmy pour sa « pause pipi », Lendl sent bien qu’il y a an­guil­le sous roche et pre­sse le super­viseur d’aller voir ce qui se passe. Celui-ci sur­prend Con­nors en pleine in­jec­tion et entre dans une colère noire, menaçant le médecin de per­dre sa li­c­ence. Cepen­dant, il décida de ne pas sus­pendre le match et per­mit à Con­nors de re­tourn­er sur le court. On con­nait la suite…

En 1984, McEn­roe sur­vole la planète ten­nis. Il ar­rive à l’US Open avec seule­ment deux défaites au com­pteur de­puis le début de la saison. Mal­heureuse­ment pour lui, une de ses deux défaites a lieu lors de la fin­ale de RG où super-chicken Lendl re­mpor­te enfin son pre­mi­er titre majeur. On croit le tchèque fin­ale­ment libéré de la pre­ss­ion mais on se trom­pe. A Wimbledon, il s’incline une nouvel­le fois face au vieux Con­nors alors qu’il avait le match en main. Pire en­core, il s’incline au pre­mi­er de tour du tour­noi de Toron­to (son seul tour­noi de prépara­tion) face à l’obscur Fran­cisco Gon­zales, 91ème mon­di­al. Malgré ces décon­venues, il fait par­tie des favoris du tour­noi américain. De plus, le sort a mis McEn­roe et Con­nors du même côté du tab­leau, si bien qu’Ivan n’aura à affront­er aucun des deux avant la fin­ale. Son par­cours jusqu’en demie est comme d’habitude aisé et son futur ad­versaire, le jeune Pat Cash, ne semble pas en mesure de l’inquiéter sérieuse­ment. On pense qu’il fera tout au plus un bon match, comme celui livré en demie de Wimbledon face à McEn­roe. Et pour­tant, à la sur­pr­ise générale le match sera éblouis­sant. Etin­celant au filet et au ser­vice, Pat Cash réussit à pouss­er à Lendl au 5ème set. Le tchèque ob­tient plusieurs bal­les de match sur le ser­vice de l’Aus­sie, mais n’ar­rive pas à les concrétiser. Pire, il se fit break­er à 5-5 et voit Cash ser­vir pour le match! A 40-30, Pat ob­tient sa première balle de match. Il sert extérieur sur le re­v­ers de Lendl qui réussit un bon re­tour croisé. Mais tel un lynx, Cash est déjà au filet pour déposer une belle volée pro­fon­de dans le côté droit du court. Tout le monde voit le match déjà fini mais c’est sans com­pt­er sur la ténacité d’Ivan: en bout de co­ur­se, il réussit à faire un in­croy­able lob défen­sif qui finit sur la ligne de fond court! Loin de se démont­er, Cash passe un ace…ou du moins le croit-il. L’ar­bitre an­non­ce (pro­bab­le­ment à tort) la balle faute! Hors de lui, l’australi­en se décon­centre et se fait débreak­er dans la foulée. Il per­dra fin­ale­ment le match au tie break (3-6, 6-3, 6-4, 6-7, 7-6). Ivan ne sait pas en­core qu’un cer­tain di­manche de juil­let 1987, l’australi­en pre­ndra sa re­vanche…

L’autre demie-finale est tout aussi com­bat­tue, et McEn­roe n’élimine Con­nors qu’au bout de la nuit après cinq sets de joute ac­harnée (6-4, 4-6, 7-5, 4-6, 6-3). Mac est tel­le­ment éprouvé physique­ment qu’il pense n’avoir aucune chan­ce pour la fin­ale. Mais, selon ses dires, c’est dans les ves­tiaires qu’il com­prit que le match ne pouvait lui échapp­er: « j’étais com­plète­ment vidé et me de­man­dais com­ment j’al­lais pouvoir affront­er ce match. C’est alors que j’ai vu Lendl s’échauff­er et tent­er de touch­er le bout de ses pieds. En fait il ar­rivait à gran­de peine à dépass­er ses genoux et je com­pris qu’il était plus cuit que moi physique­ment. Le voir dans cet état me fit l’effet d’une piqure d’adrénaline. Deux heures de bon ten­nis de ma part suf­firaient pour le battre. Je suis resté con­centré comme jamais et me suis retro­uvé à mener 2 sets à 0. Le souvenir de RG me hanta à ce mo­ment. Mais cela ne fit que décupl­er en­core plus mon éner­gie. Il était hors de ques­tion que je perde à nouveau. Je fis un pre­mi­er break mais cela ne me suf­fisait pas, j’en fit un autre pour mener 4-0. Contra­ire­ment à 1983 Lendl ne bais­sa pas les bras mais son re­tard était désor­mais im­pos­sible à re­mont­er. J’ai fin­ale­ment gagné 6-3, 6-4, 6-1« .

Malgré sa première vic­toire en majeur, les choses ne semblaient pas be­aucoup chang­er pour Lendl. Sa série noire con­tinuait: 5 fin­ales de majeur per­dues, dont trois con­sécutives à l’USO. On pouvait sans hésiter af­firm­er que pour le mo­ment Ivan se pre­nait le ci­ment dans les dents….

Pro­chain épisode (2/3) : Le rideau de fer

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325 Responses to Quand Ivan rime avec ciment (1/3)

  1. Jérôme 11 septembre 2012 at 00:33

    Celui qui gagne le set gagne le match.

    • Coach Kevinovitch 11 septembre 2012 at 00:39

      Andy gagnera alors. Je vous laisse, je vais dormir, la partie me transporte trop peu pour que je reste jusqu’au bout.

      J’espère qu’Andy gagnera.

    • MacArthur 11 septembre 2012 at 00:40

      Quand on voit comment Andy a laissé filer deux breaks dans ce deuxième set pour être rattrapé, j’ai déjà peur quand il va servir pour le match.

  2. MacArthur 11 septembre 2012 at 00:37

    Yessssssssssssss. 2 sets à zéro pour Andy. Il fallait le gagner celui-là.

  3. Jérôme 11 septembre 2012 at 00:38

    Et voilà ! 2 sets zéro pour Murray grâce à Djoko qui se remet à aligner les fautes après une belle remontée.

    Cette fois, c’est pas loin d’être plié.

  4. Nath 11 septembre 2012 at 00:40

    Ce qui reste surprenant, c’est que c’est Andy (52%) qui s’en sort mieux que Navak sur sa 2° balle (32%).

  5. Antoine 11 septembre 2012 at 00:42

    Revenu au score, le Djoker se tend à nouveau et refait des fautes Et il y en a deux là sur un smash et ce revers qui lui coûtent le set…

    En tout cas, une chose me parait claire, ce sont les progrès d’Andy en coup droit parce que non seulement il tient bien contre le Djoker dans cette diagonale mais il le pousse souvent à la faute…

    Mentalement, ce n’est plus une lavette non plus: il ne s’est pas frustré de toutes les balles de set perdues au premier et a fini par le gagner. Il ne s’est pas non plus frustré de se faire remonter alors qu’il menait 4-0 au 2ème…

    Côté Djoker, le bilan n’est pas brillant..Contrairement à ce qu’il a raconté, il avait beaucoup à perdre et son parcours jusqu’en finale ne voulait pas ddire grand chose vu qu’il n’a rencontré personne à part Del Po…

    Tout cela est tout bon pour Roger qui doit regarder cela en riant…

  6. MacArthur 11 septembre 2012 at 00:43

    Novak devrait gagner ce set. Mais j’espère pas. Ce qu’il ramène comme balle le djoker.

  7. MacArthur 11 septembre 2012 at 00:46

    Il n’y a pratiquement plus de vent c’est ça?

    La nature a dit: Andy j’ai apporté ma pierre à l’édifice. À toi d’aller chercher ta victoire comme un grand maintenant.

  8. Jérôme 11 septembre 2012 at 00:47

    Murray qui sort 4 gros services d’affilée pour sauver 2 balles de break et gagner le 1er jeu du 3ème set. Solide. Certainement galvanisé par le fait d’avoir fait les 2/3 du chemin.

  9. Skvorecky 11 septembre 2012 at 00:47

    2 sets 0, c’est tout bon ça. Si on m’avait dit il y a un an que je soutiendrais Murray en finale d’un grand chelem!

    Comme je ne vois pas Djokovic craquer et jeter l’éponge si facilement, ça risque cependant d’aller en 4 sets, voire en 5. Mais Murray DOIT gagner maintenant.

  10. Antoine 11 septembre 2012 at 00:49

    En confiance Murray là: balle de break et il sort trois grosses premières dont un ace et claque la porte au nez du Djoker…1-0

    Cela va être dur pour ce dernier..Il peut encore gagner ce match mais ses chances sont évidemment réduites. Vu la physionomie du match jusqu’ici, on peut toujours imaginer qu’il revienne au score mais il se ferait alors sans doute aligner au cinquième…Bref, mal, très mal barré le Djoker…

  11. MacArthur 11 septembre 2012 at 00:50

    Quel coup d’oeil tactique quand même Andy!

  12. MacArthur 11 septembre 2012 at 00:52

    Bon, Djokovic vient de commencer son match. Rien n’est encore gagné pour Andy.

  13. Jérôme 11 septembre 2012 at 00:52

    Enorme point de Djoko pour gagner son jeu de service. 2 coups droits delpotroesques suivis de 2 volées. Il peut hurler.

  14. Skvorecky 11 septembre 2012 at 00:55

    Sur le fameux site de streaming http://www.sportlemon.tv/, le premier lien de tennis proposé, c’est Falla-Barrientos au Challenger de Cali, Djokovic Murray n’apparaissant qu’en deuxième position.

    De là à considérer que c’est un jugement sur la qualité de cette finale…

    • Nath 11 septembre 2012 at 01:06

      Ordre chronologique, n’en fais pas trop quand même…

      • Skvorecky 11 septembre 2012 at 01:17

        La simple juxtaposition: Challenger de Cali / finale de l’US Open, sans hiérarchisation aucune, est malgré tout savoureuse.

        « Et pendant ce temps là, à Vera Cruz… »

  15. Antoine 11 septembre 2012 at 00:56

    Et break Djoker après cette double d’Andy, puis ce super retour…

  16. Jérôme 11 septembre 2012 at 00:58

    Les 2 premiers sets ont oscillé entre le moyen et le pénible. Mais là, en ce début de 3ème set, Djokovic joue vraiment à son meilleur niveau. Il envoie du très lourd et attaque à fond.

    • Antoine 11 septembre 2012 at 01:01

      Encore heureux qu’il arrive à jouer une séquence correcte dans ce match…

      A 1-3 au 3ème set, Roger a aussi joué une bonne séquence: en 13 minutes, il avait bouclé le set 6-3..Cela ne l’a pas empêché de perdre le quatrième…

  17. Antoine 11 septembre 2012 at 00:59

    En tout cas, tout ceux qui ont prédit que le Djoker gagnerait sans coup férir se sont bien plantés…Je vais dresser les listes, cela peut toujours servir…

    • Jérôme 11 septembre 2012 at 01:03

      N’oublie pas de t’y inclure, Antoine. N’oublie pas. ;-)

      • Antoine 11 septembre 2012 at 01:05

        Non, ce n’est pas mon cas, relis mon post d’hier soir…

        • Jérôme 11 septembre 2012 at 01:10

          Non seulement je vais relire ton post d’hier soir, mais aussi le précédent où tu disait expressément que les 2 participants au RYSC qui ont misé sur une victoire du Djoker en finale avaient fait un choix très judicieux. :p:

      • MacArthur 11 septembre 2012 at 01:23

        Je l’avais dit, il était normal que Djoko gagne ce set. Les conditions se sont améliorées et Andy devait décompresser mentalement.

        J’espère qu’il va repartir au boulot dans le 4ème.

    • Patricia 11 septembre 2012 at 08:31

      Dans le genre « oups », je crois que la palme revient à l’affirmation renouvelée « murray ne gagnera pas s’il s’engage dans des rallyes du fond » (piiiiinaise, il y en a eu…!)

  18. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:02

    Il y a un truc qu’Andy n’a pas encore fait pour battre avec la manière le record actuellement codétenu avec son mentor : perdre une 5ème finale de GC consécutive après avoir mené 2 sets à 0 dans la 5ème édition.

    :lol:

    • Antoine 11 septembre 2012 at 01:06

      Là, je crois qu’il peut se pendre tout seul s’il y arrive…

  19. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:19

    Djoko fait le trou dans le 3ème set : double break.

    Mais ça n’est pas déterminant. Il est normal que Murray ait pu ressentir le besoin de souffler après avoir enquillé les 2 premiers sets.

    • Antoine 11 septembre 2012 at 01:25

      Ouiap ! Il y a beaucoup de chemin à faire pour le Djoker et je ne le vois pas y arriver sauf si Murray sombrait physiquement mais il n’y a aucune raison pour..

  20. Antoine 11 septembre 2012 at 01:24

    103 points chacun..Mais deux sets à un pour Andy…

    Cela commence à me lasser sérieusement ce match…

  21. MacArthur 11 septembre 2012 at 01:29

    C’est pas vrai. Ou est passe Andy le passeur?

  22. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:30

    Il n’y a que 2 points sur lesquels Djokovic est supérieur à Murray, mais ces 2 points sont suffisamment décisifs pour lui permettre (je ne dis pas lui garantir, loin de là) de retourner ce match :

    - primo, il est à mon sens légèrement supérieur à Murray sur la qualité de retour de service en ce sens que ses retours de services sont plus offensifs, plus tonitruants quand ceux de Murray sont davantage en contre.

    - secundo, et là la marge est très importante, c’est sur l’attitude face au jeu. Djoko a une attitude, un état d’esprit offensif qui fait qu’il dicte bien plus l’échange que Murray et cherche bien plus à construire des coups gagnants.

    Et cela se confirme à l’instant puisque Djoko breake d’entrée Murray dans le 4ème set en attaquant et en concluant au filet.

    • Antoine 11 septembre 2012 at 01:39

      C’est bien d’avoir une attitude offensive, encore faut il que l’exécution soit correcte…

      Il ne domine par ailleurs les échanges que depuis ce troisième set. Dans les deux premiers, c’est lui qui était sur la défensive la plupart du temps…

    • Jérôme 11 septembre 2012 at 01:53

      Oui, dès que le vent a baissé, l’exécution s’est améliorée. Sur le plan de la variété et de la richesse de la palette technique, Murray est nettement mieux doté que Djokovic, mais c’est son approche attentiste qui le plombe, quand bien même ne lui interdit-elle bien sûr pas de gagner malgré tout le match. Mais cette attitude le met vraiment en danger.

  23. Skvorecky 11 septembre 2012 at 01:30

    Murray gagnera au tie-break du 5ème set.

    Retenez bien ça, comme dirait l’autre, moi je vais me coucher.

  24. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:35

    Et en plus, depuis maintenant une bonne demi-heure, Murray nous fait un rejet de la greffe de coup droit de Lendl.

    J’ai comme le début d’une démangeaison dans les zygomatiques et j’ai ma petite idée sur la cause de cette sensation.

  25. Antoine 11 septembre 2012 at 01:35

    Il est de plus en plus souvent en retard sur la balle Andy et le Djoker a pris le dessus désormais…

    Je vais aller me coucher. Bonne fin de match à vous….

  26. MacArthur 11 septembre 2012 at 01:38

    J’en reviens pas comment Andy est sorti du match.

  27. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:42

    Il a eu chaud Murray. Heureusement qu’il s’est repris au service parce qu’il était tout proche de la syncope avec la balle de double break devant lui. Langage corporel mauvais, coup droit en goguette, attentisme.

    Tiens, je ne serais qu’à moitié surpris si, en cas de victoire de Djoko en 5 sets, le Hulk serbe qui avait déchiré sa chemise à Melbourne mettait cette fois son short et son slip en charpies.

  28. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:58

    Ah ! le clan écossais qui applaudit avec insistance la faute directe de Djoko. Dans la plus pure tradition roastbeef.

  29. Jérôme 11 septembre 2012 at 01:59

    Point extraordinaire de Murray pour revenir à égalité dans le jeu. Des attaques de malade.

    • Jérôme 11 septembre 2012 at 02:01

      Djoko a fini à terre, laissant Murray porté le coup de grâce, mais pour autant il conserve son break d’avance.

  30. MacArthur 11 septembre 2012 at 02:01

    Incroyable. Le match prend une autre tournure.

  31. Jérôme 11 septembre 2012 at 02:03

    Disons plutôt que Murray a de nouveau montré qu’il était de nouveau capable d’écraser la pédale d’accélérateur. Ce qui fait qu’en cas de 5ème set ce sera très ouvert.

  32. MacArthur 11 septembre 2012 at 02:05

    Andy risque de regretter ce 2ème set qu’il n’a pas su boucler rapidement.

  33. MacArthur 11 septembre 2012 at 02:09

    Djokovic est désormais en totale contrôle de ce match. Il sert incroyablement bien

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