Joyeux Nole

By  | 5 mai 2011 | Filed under: Légendes

Reçu 5/5, c’est comme ça que Novak Djokovic pour­rait qualifi­er son début d’année 2011. Le Serbe a réussi la per­for­mance de re­mport­er les cinq pre­mi­ers tour­nois dans les­quels il s’est aligné, avec déjà dans sa gibeciè­re des pièces de choix en Grand chelem et Mast­ers 1000. Pareil­le mois­son eût tôt fait de repaître le Nole qu’on a connu auparavant, pas le Djoko nouveau. In­ter­view après in­ter­view, il nous déclare l’œil luisant et l’es­tomac gron­dant n’en être qu’aux hors-d’œuvre d’une année qui s’an­nonce pan­tagrué­lique.

Je lais­se à d’aut­res plus qualifiés le soin de nous dire com­bi­en et quels re­cords il aura tor­pillés avec ce départ à la Ben Johnson – aucune al­lus­ion phar­macologique, juste une ap­titude à jail­lir des start­ing blocks et tuer la co­ur­se dès les pre­mi­ers décamètres – pour me pench­er sur le com­ment d’une résur­rec­tion qui sonne le toc­sin pour ses rivaux effrayés.

On a déjà tout dit de Novak et de son éclos­ion re­mar­qu­able, de sa montée en puis­sance régulière et rapide à par­tir de 2006, qui a cul­miné à Mel­bour­ne en jan­vi­er 2008 avec une première vic­toire en Grand chelem. Sa vic­toire en trois sets sur Roger Feder­er en de­m­ies avait marqué les esprits, même si elle de­vait être tempérée plus tard par un bul­letin de santé mitigé chez le Suis­se. Issu d’une généra­tion de joueurs aussi talen­tueux que fébriles men­tale­ment, Novak semble alors se positionn­er derrière le Monstre de Man­acor comme second de cordée à la re­pr­ise du sceptre du Divin Helvète. Quand les Gas­quet, Be­rdych, Baghdatis et en­core à l’époque Mur­ray semblent se cherch­er une di­rec­tion, lui a déjà trouvé sa voie et com­pte bien la paver d’or.

Le show Djokovic se met en place pour le bon­heur des spec­tateurs (hystérie dans le camp serbe sur­tout) et l’agace­ment de l’es­tablish­ment AT­Pi­en (dont son Al­tes­se Federis­sime). Entre déclara­tions tonit­ruan­tes et im­ita­tions hilaran­tes, il se forge une jolie popularité qui n’est pas du goût de tous. Tour à tour ir­révéren­cieux, fan­tasque, culotté, hâbleur, van­tard, facétieux ou truqueur, il se joue des ad­versaires et des médias qui l’at­tendent au tour­nant. Il ne va d’ail­leurs par tard­er à sor­tir de la route, sur et hors du court.

Médiatique­ment, Novak subit de plus en plus la bron­ca d’un pub­lic schizophrène qui hésite toujours entre las­situde pour les lit­an­ies in­sipides débitées sur un rythme mono­cor­de par des joueurs sans am­bi­tion, et agace­ment par les pro­pos jugés ronflants de ceux qui osent af­fich­er et ex­prim­er des am­bi­tions. Ce pub­lic de maraich­ers voit des navets ou des melons par­tout et a du mal à cern­er le jeune Serbe.

Sur le court, la suite des événe­ments n’est pas à la hauteur des at­tentes sus­cit­ées par le Serbe après une année 2008 de très belle fac­ture. Les ex­er­cices suivants sont décevants et la con­fian­ce du joueur semble se lézard­er. Sa con­di­tion physique et sa dureté au mal sont douteuses, il s’égare entre ab­an­dons sus­pects et défaites louc­hes. Le prin­temps 2009 est cruel sur terre bat­tue, en trois tour­nois Rafael Nadal va l’es­sor­er morale­ment et semer le doute dans son esprit. Sur les trois Mast­ers 1000 joués sur ocre, Djokovic subit la loi d’un Nadal qu’il est pour­tant en passe de détrôner au clas­se­ment. Si près, si loin, il reste au tapis pour le com­pte.

L’année 2010 ne s’an­nonce pas mieux, la faute à des er­re­ments tech­niques et tac­tiques, dont une désastreuse ten­tative de re­construc­tion de son ser­vice avec la co­up­able com­plicité de Todd Mar­tin. Novak a pro­gres­sive­ment perdu le con­tact avec les cimes, dis­tancé par Roger et Rafa. Celui qui s’amusait ouver­te­ment de l’agace­ment qu’il sus­citait chez le Veau d’Or, re­ntre pro­gres­sive­ment dans le moule et comme tous et en vertu de la règle silen­cieuse­ment étab­lie, trans­for­me ses con­fér­ences de pre­sse en hagiog­ra­phies baveuses de leurs Di­vinités Feder­er et Nadal.

Semé par le duo égoïste, Djokovic ne stabil­ise pas sa chute pour autant et trébuche carrément du podium avec la montée en puis­sance de Mur­ray à par­tir de 2009, puis tremble plus en­core sur ses fon­da­tions en sen­tant dans son cou le souffle puis­sant de del Potro et Soderl­ing. On est à deux doigts de lui ad­ministr­er les de­rni­ers sac­re­ments et tirer le rideau sur ses rêves de gran­deur quand Rod­dick ou Tson­ga se met­tent à l’oc­cire plus souvent qu’à leur tour. Le soufflet est re­tombé, le ventre mou du top 5 se re­fer­me sur lui et l’entraine ir­rémédiab­le­ment vers la secon­de zone de l’élite mon­diale. En cette fin d’année 2010 toutefois, deux événe­ments majeurs re­ten­tissants vont pour­tant re­chauss­er à la cit­rouil­le Djokovic ses roues de car­rosse : l’US Open et sur­tout la Coupe Davis.

De­puis sa fin­ale per­due sur le Stadium Arthur Ashe en 2007, Novak Djokovic n’a connu qu’un seul et même bour­reau à Flush­ing Meadows en la per­son­ne de Roger Feder­er, Maître in­con­testé des lieux. Même s’il a déjà battu le Suis­se à plusieurs re­prises sur dur, sa vic­toire sur Roger dans le de­rni­er de ses bas­tions in­ex­pugn­ables va tiss­er les pre­mi­ers fils de la tunique de guer­ri­er in­vin­cible dont il va se drap­er définitive­ment à Be­lgrade. Novak re­stait sur trois éli­mina­tions suc­ces­sives dans ce tour­noi face au même homme, ce joueur avec lequel il en­tretient une re­la­tion ambigüe et qu’il rêve toujours de déboulonn­er, rêve caressé en sil­ence et loin des micro­s désor­mais. Pour ça il faut qu’il joue un peu mieux, et l’autre un peu moins bien. Chacun re­mplit sa part du contra­t, sur­tout Fed d’ail­leurs qui ne con­ver­tira pas deux bal­les de match et in­scrira une ligne de plus à son tri­ste tab­leau des matchs qu’il n’aurait jamais dû per­dre. Peu im­por­te le flacon pour­vu qu’on ait l’iv­resse, et pour Novak cette iv­resse est réelle et jouis­sive, à peine entamée par sa défaite en fin­ale con­tre Nadal. Nadal just­e­ment qui at­teint là un som­met de sa carrière, les deux joueurs ne sont visib­le­ment pas sur le même agen­da, l’un en phase de re­construc­tion, l’autre en phase de sac­ralisa­tion.

On l’a lu et en­ten­du sur tous les médias intéressés au ten­nis, répété jusqu’à plus soif sur les forums, la vic­toire de la Ser­bie en Coupe Davis a bel et bien trans­formé un Djokovic top five éter­nel en pat­ron du cir­cuit en at­tente de co­uron­ne­ment. La char­ge tri­omphale de la bande de Be­lgrade a pansé les pla­ies de Novak et re­gonflé son moral, lui a re­donné des am­bi­tions légitimes et l’a re­positionné en out­sid­er numéro un de Rafael Nadal. La Coupe Davis joue une fois en­core son rôle de maïeuticien­ne, montre sa faculté à sond­er l’âme des joueurs et déchaîner en eux des for­ces par eux-mêmes in­soup­çonnées. N’a-t-elle pas fail­li faire de Ver­dasco un cador du cir­cuit?

L’effet Coupe Davis ex­is­te mais aucune autre na­tion mieux que la Ser­bie ne pouvait le matérialis­er avec autant de puis­sance. Les raisons du pat­riotis­me chevillé au corps et de la fibre nationalis­te ex­acerbée des re­ssor­tissants de ce pays s’expliquent par la genèse de la na­tion serbe, à l’instar des aut­res répub­liques nées de l’implos­ion de l’ex-Yougoslavie. Ces valeurs de dévoue­ment aveug­le à la cause nationale s’alimen­tent de la volonté d’af­firm­er une nouvel­le iden­tité chère­ment ac­qu­ise et le désir de se positionn­er et d’exist­er sur l’échiqui­er mon­di­al. A la re­cherche d’une thérapie de groupe nationale pour forc­er l’oubli d’heures trop sombres et en­core en­têtan­tes, le sport est l’exutoire rêvé pour jouer un rôle cat­har­tique et mes­sianique. Avec les ex­ploits de la bande à Novak c’est tout un peu­ple qui at­teint le Nir­vana et retro­uve sa fierté.

One man gang, c’est ainsi que les Anglo-Saxons nom­ment ces équipes qui n’exis­tent, gag­nent et meurent par le fait d’un seul homme. Sans faire of­fen­se à ses li­eutenants valeureux, l’équipe serbe de Coupe Davis est un one man gang, une es­couade de seconds co­uteaux fédérés auto­ur de Novak Djokovic. En ce mois de décembre 2010, Il ne peut pas rater l’op­portunité d’écrire l’His­toire et l’embras­se goulûment en of­frant à son pays des heures d’in­tense bon­heur. En tri­omphant de la Fran­ce à Be­lgrade, Nole trem­pe ses lèvres dans le Saint Graal et s’offre une lampée du précieux élixir de la con­fian­ce ab­solue. Comme Feder­er ou Nadal, il re­ntre désor­mais dans l’arène sûr de lui et de son ten­nis, auréolé du statut d’épouvan­tail. C’est lui qui sème désor­mais le doute dans l’esprit de l’op­posi­tion et lit dans ses yeux la crain­te qui naguère ob­scur­cissait sa pro­pre vis­ion. La con­fian­ce en soi, la foi ab­solue dans ses facultés, c’est elle qui sépare le bon grain de l’iv­raie, qui fait qu’en dépit d’un bras plus bril­lant, un Ver­dasco par ex­em­ple ne sera jamais qu’un pâle er­satz de Nadal.

De cette vic­toire en Coupe Davis il tire un second effet kiss cool lar­ge­ment passé sous les radars: dans le duel silen­cieux mâtiné de re­ssen­ti­ment qui l’op­pose à Feder­er, Djokovic réussit là où le Suis­se n’aura jamais en­trevu la lumière, faire tri­omph­er en Coupe Davis une na­tion naine du ten­nis. Novak à posé sur la map­pemon­de de cette com­péti­tion le drapeau nation­al au milieu des pre­stigieux éten­dards américains, australiens ou suédois. Pour des raisons historico-culturelles, cer­taine­ment Roger et la paisib­le Suis­se ne pouvaient-il pas vouloir ce trophée autant que Djokovic et ses fiévreux com­pat­riotes. Lui et ses co­équipi­ers se sont donné les moyens de réalis­er le rêve com­mun, loin des ater­moie­ments feutrés et val­ses hésitan­tes de la bande à Roger (est-ce réel­le­ment sa bande…).

La tête désor­mais bien faite et le cœur bien plein, c’est en conquérant que Djokovic a démarré l’année 2011, accélérateur soudé au planch­er. S’il main­tient son régime moteur, seul Nadal pour­ra lui con­test­er la suprématie en fin d’année, et dans cette opt­ique la saison sur terre bat­tue jouera cer­taine­ment les juges de paix. Comme de­puis 2005, Rafa y a pris ses quar­ti­ers, prêt à in­gur­git­er tous les gros points ATP à dis­tribu­er sur ocre, avec une chan­ce non néglige­able de faire de même sur herbe. Au di­able les cal­culs d’épici­er, Djokovic devra gard­er le con­tact avec lui en revêtant le dos­sard de numéro deux des ter­riens et en avalant le moins de pous­sière pos­sible dans le sil­lage du taureau lâché sur son auto­route de latérite. L’après-Wimbledon de­vrait lui sourire plus qu’à Rafa, mais la con­curr­ence sur dur sera cer­taine­ment plus rude qu’entre jan­vi­er et avril. Sans re­tir­er à Novak le mérite des trophées ac­quis, il est fort peu pro­b­able que la secon­de moitié de l’année trouve le reste du Top 10 autant à la rue qu’il a pu l’être en ce prin­temps. Feder­er, del Potro, Mur­ray, Nadal, Soderl­ing, le dang­er viendra de par­tout.

Désor­mais dévêtu de ses oripeaux de clown as­thmatique et re­looké en Super­man des co­urts, Djokovic est une menace sérieuse qui ne fait plus rire per­son­ne. « Novak is a (D)joke »; plus per­son­ne n’oserait une telle sen­t­ence aujourd’hui, même assis sur un matelas de seize capes d’épais­seur. Le pub­lic d’en­fants gâtés que nous som­mes a beau jeu de râler de­vant le côté peu spec­taculaire de son jeu et son man­que de génie ou de folie, chacun voit Feder­er ou McEn­roe à sa porte. Novak n’en a cure et lorgne avec cupidité vers l’ar­gent éclatant de la Coupe des Mous­quetaires, pro­chain ob­jec­tif majeur à la hauteur de ses nouvel­les am­bi­tions. Si la manière séduit peu, au moins peut-on se réjouir de la per­spec­tive d’une fin d’année à sus­pen­se, la première de­puis 2003.

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564 Responses to Joyeux Nole

  1. Alexis 6 mai 2011 at 20:54

    Abin c’est fini le temps d’écrire mon (intéressant voire capital) com. Bien joué Rog’ (eh ouais j’t’appelle par ton p’tit nom).

    • Djita 6 mai 2011 at 21:19

      Tu es marrant Alexis quand tu commentes les matches. Je te suivrais avec plus d’attentions. ;)

    • Alexis 6 mai 2011 at 21:41

      C’est gentil ;)

  2. Cochran 6 mai 2011 at 20:55

    Et voilà. Si Fed maintient ce niveau au service demain et continue à jouer agressif et intelligent, il peut clairement gêner Rafa demain.
    Pas mal d’UE, surtout en début de match, mais les conditions en sont un peu responsables, de part et d’autres.
    En tout cas,j’espère que Fed n’arrivera pas trop cuit demain et qu’ils ne programmeront pas son match en tout premier !

    • Jeanne 6 mai 2011 at 20:57

      Le match n’a pas été si long 1h40, il aura récupéré.

  3. Oluive 6 mai 2011 at 20:56

    C’est bien ce que je pensais : 62 fautes directes à eux deux sur deux sets !

    Sinon, dans le genre « Fed la classe », même la signature sur la cam il la fait parfaitement centrée (là où beaucoup débordent, signent trop haut, etc.)

    Je ne sais pas pour vous, mais j’ai l’impression que le Suisse revient à ses retours de revers slicés + attaque moins long de ligne (ce qui est pourtant nécessaire contre Nadal).

    • Nath 6 mai 2011 at 21:06

      Je l’ai vu faire un décalage coup droit long de ligne qui ne lui a pas permis de faire le point. Encore ce déficit de puissance. Dans ces conditions là, il me semble que jouer long de ligne est plus risqué.
      D’accord pour les retours en tout cas, j’aime pas.

  4. William 6 mai 2011 at 20:57

    C’est fini, 7/6 6/4.
    Beau match, un Robin fracassant et un Roger bondissant, amorties et autres lobs à la clé : on prend !
    On a pas eu notre Nadal/Del Potro, on aura bien notre clasico. Ca devient une habitude à Madrid ! Nadal sort de deux cadeaux de suite, en huitièmes et en quart, si demain Federer joue aussi vite qu’aujourd’hui l’Espagnol risque d’y laisser des plumes…

  5. Coach Kevinovitch 6 mai 2011 at 20:59

    Et Federer gagne de manière assez convaincante à mon goût face à Soderling!

    Prochain match: Celui dont le bras est invaincu mais non invincible contre celui qui a une invincibilité sur terre contre lui et qui est presque invaincu sur terre. Le gagnant de ce match sera de source sûre, un invaincu.

    • Julie 6 mai 2011 at 21:15

      Vouspouvezrepeterlaquestionnnnn?

      En tt cas , je vais avoir mon classico moi demain! Et meme si rafa est clairement favori, moi j’y crois!

  6. Nath 6 mai 2011 at 21:00

    Fed a l’air d’aimer jouer à Madrid. Il a haussé son niveau de jeu en fin de set à chaque fois. Pourtant, ça n’avait pas bien commencé avec pas mal de fautes, mais je pense qu’il y avait plus de vent en début de match qu’à la fin.

  7. Jeanne 6 mai 2011 at 21:03

    Je viens de voir les highlights de Bellucci. Ce gars-là est impressionnant. Son lift est aussi énorme que celui de Nadal, et il a un meilleur revers.

    • Oluive 6 mai 2011 at 21:06

      Et il a pris de la masse musculaire depuis 2008.
      Il joue également avec un peu plus de marge, et appuie davantage quand il le faut.
      Ce type va faire mal sur TB. Si c’est pas cette année, c’est l’année prochaine.
      ça ferait du bien d’avoir un match entre vrais terriens disputés avec Nadal dedans (Nadal/Belucci ou Nadal/Del Potro en cinq sets à Roland par ex).

      • Coach Kevinovitch 6 mai 2011 at 21:13

        Del Potro, un vrai terrien????!!!!!!!

        Au secours!!!

        • Oluive 6 mai 2011 at 21:14

          Oui, c’est vrai que dans le genre lift on fait mieux, t’as raison je m’emballe.

          • Oluive 6 mai 2011 at 21:18

            Alors euuh, disons euh… Cinq sets euh… Ben non, je vois pas.
            Où sont les putains de terriens ?!

    • William 6 mai 2011 at 21:09

      Bellucci est pour moi un Verdasco-like. Reste à voir s’il a un peu plus de cervelle.

      • Oluive 6 mai 2011 at 21:10

        Justement, je trouve que oui, qu’il joue moins fou fou qu’il y a deux ans, dose ses risques, et ne tremble pas aux moments chauds.

        • William 6 mai 2011 at 21:13

          C’était flagrant à Monte Carlo contre Simon : Bellucci faisait le jeu, prenait les risques, mais perdait le point en prenant la mauvaise décision ou en s’énervant. Il avait pourtant toutes les cartes en mains ! Tant mieux s’il y a eu déclic. Il n’avait pas été ridicule à RG contre Nadal l’année dernière.

  8. Oluive 6 mai 2011 at 21:13

    Bon, perso je ne crois pas que Fed passe demain (sauf stats de folie au service, comme contre Lopez mais contre Nadal…), mais pour gagner le tournoi, on ne peut pas dire qu’il ait un tableau facile : se taper Sod / Nadal / Djoko ou Ferrer à la suite sur TB et en trois jours, c’est pas ce qu’on fait de plus cool.

  9. Alexis 6 mai 2011 at 21:19

    Ce troisième point que Djoko a failli gagner… il est écoeurant de grinta, même contre Ferrer!

  10. Alexis 6 mai 2011 at 21:22

    Chaussures blanches + chaussettes noires = non. Il a plus de classe en slip le Djoko.

  11. Jeanne 6 mai 2011 at 21:25

    Toujours ces balles qui tombent à 5cm de la baseline. Il est incroyable

    • Oluive 6 mai 2011 at 21:28

      Tu m’as coupé l’herbe sous le post…

  12. Oluive 6 mai 2011 at 21:27

    On dit souvent que Djokovic n’est pas spectaculaire, c’est un peu vrai.
    Qu’il n’a pas de coup exceptionnel, oui bon d’accord.
    Bon, il y a ses glissades.
    Mais, il y a aussi un élément exceptionnel dans son jeu : sa longueur de balle.

    • Alexis 6 mai 2011 at 21:28

      Je suis d’accord avec toi.

  13. Nath 6 mai 2011 at 21:27

    Le point que Djoko a failli gagner sur l’amortie de Ferrer ! Et break de Ferrer, je crois qu’il y en aura d’autres entre ces 2 excellents retourneurs.

  14. William 6 mai 2011 at 21:28

    Djoko breaké d’entrée. Je sens gros comme une maison la finale Nadal/Bellucci, ou pire : Nadal/Ferrer. On se réveille Novak !

  15. Jeanne 6 mai 2011 at 21:28

    C’est avec cette longueur de balle qu’il démolit tout le monde, c’est unique

  16. Jeanne 6 mai 2011 at 21:29

    C’est tout Ferrer ça, il breake Djoko, et sur son service, trois fautes directes.

  17. Jeanne 6 mai 2011 at 21:31

    Debreak propre, efficace. Rien à dire !

  18. Alexis 6 mai 2011 at 21:31

    Mais c’est l’enfer vert ce Serbe! Comment il nous a fait exploser le Ferrer sur la balle de break…

    • Jeanne 6 mai 2011 at 21:37

      Une machine !

    • Alexis 6 mai 2011 at 21:43

      Il a un petit côté cyborg, ou plutôt le T 1000 adversaire de schwarzie dans Terminator 2 : souple, puissant et implacable. Et pas drôle.

  19. Jeanne 6 mai 2011 at 21:39

    Ferrer est obligé de prendre des risques terribles. Ca va jouer contre lui dans le money time

  20. Alexis 6 mai 2011 at 21:45

    Aaargh! Ce point de tordu!

    • Jeanne 6 mai 2011 at 21:48

      incredible !

  21. Alexis 6 mai 2011 at 21:47

    En revanche, une qualité : il applaudit régulièrement les beaux points de son adversaire. A moins que ce ne soit un fourbe calcul de son conseiller en communication?

    • Jeanne 6 mai 2011 at 21:49

      Il le fait depuis longtemps. J’ose le croire sincère

    • Julie 6 mai 2011 at 22:12

      un fourbe calcul de son conseiller en communication

    • Alexis 6 mai 2011 at 22:21

      Je te sens à la limite de l’objectivité là.

    • Julie 6 mai 2011 at 22:46

      tout à fait.

      Fed peut bien être the greatest of all time. Djoko c,est the greatest anti-fairplay player of all time. Il fait tt ce qu’il peut pour avoir des avantages:

      - des pseudo-imitations pour essayer de se mettre le public ds la poche, ce qui peut joueur au moment important
      - simuler qu’il est au bord de l evanouissement, quil ne voit plus rien, et paf envoyer des mega-parpaings au pauvre ancic qui se faisait du soucis pour son adversaire, 5eme set de Wimby
      - faire des choses pas classe (famille et tout) pour enerver bébé
      - et autre

      je suis archi-objective. na

    • Alexis 6 mai 2011 at 23:05

      Je m’incline devant un tel déferlement d’arguments.

  22. Jeanne 6 mai 2011 at 21:53

    Un indice qui ne trompe pas : Djoko gagne beaucoup plus facilement ses jeux de service

  23. Alexis 6 mai 2011 at 22:05

    Premier point du 2e set : 3 balles sur 3 à 5 cm de la ligne de fond.

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:07

      Et cela continue, je ne vois personne capable de tenir face à ça

  24. Alexis 6 mai 2011 at 22:17

    Là ça rigole pas des 2 côtés. Un beau match pour l’instant.
    Malgré tout, belle toile de David (le tennisman) à l’instant.

  25. Kaelin 6 mai 2011 at 22:21

    Et dire que ma connexion ets trop pourrie pour que je mate le match. Ca me rend fou.. Bon en même temps c’est pas plus mal pour mes révisions de partiels mais bon vous me faite envie là ! :D

  26. Oluive 6 mai 2011 at 22:23

    Ferrer est un étalon (au sens d’étalonner voyons).
    Djokovic s’étalonne. Et bien.
    Et s’étalonne le genou apparemment…

  27. Alexis 6 mai 2011 at 22:25

    Le public tourne un peu limite envers Djokovic vous ne trouvez pas?

    • Nath 6 mai 2011 at 22:28

      Ça va encore. Mais il est plus bruyant que pendant le Fed-Lopez. Et puis Djoko dominait tellement !

    • Alexis 6 mai 2011 at 22:35

      N’empêche ça va être encore du boulot pour le conseiller en comm’…

  28. Nath 6 mai 2011 at 22:25

    Break en début de set implique débreak à un moment ou à un autre…

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:27

      génial on dirait un dicton météorologique

      • Nath 6 mai 2011 at 22:30

        Les jeux se suivent et ne se ressemblent pas…

  29. Oluive 6 mai 2011 at 22:31

    Quand je vois le niveau moyen de Ferrer, sa régularité à ce niveau (et donc, un niveau moyen pas si loin du meilleur niveau, l’anti-Gulbis quoi), je me dis que lui mettre 11/0 en ne lui laissant en tout et pour tout que 3 sets (stat de Fed face à lui), c’est très fort.

  30. Alexis 6 mai 2011 at 22:33

    Qu’est-ce qu’ils espèrent avec leurs gros plans sur la cheville tordue? Détecter un morceau d’os qui dépasse?

    Sinon Ferrer commençait à prendre feu mais Djokovic l’a un peu douché.

  31. Oluive 6 mai 2011 at 22:35

    Qu’est-ce qu’il fait parfois Ferrer avec les balles avant de servir ? Il les embrasse, leur souffle dessus ?

    • Nath 6 mai 2011 at 22:42

      Tu n’as jamais soufflé sur les dés pour te porter chance avant de les lancer ? ;)
      (je dis ça, j’ai pas fait gaffe)

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:47

      il les pelote avec tendresse

    • Oluive 6 mai 2011 at 22:49

      C’est comme s’il soufflait dessus pour enlever la terre battue, comme on tape les chaussures.

  32. Oluive 6 mai 2011 at 22:48

    Et vous avez remarqué la petite danse des orteils de Djokovic avant de servir ?

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:51

      oui hommage pédestre à Tsonga

      • Oluive 6 mai 2011 at 22:54

        bien vu ! ;)

  33. Alexis 6 mai 2011 at 22:52

    Ferrer ne recule pas d’un pouce, il joue un tas de balles en demi-volée. Il aurait perdu depuis longtemps sans ça. Esprit de Federer, souffle sur la caja magica!

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