Tennis-JO : Les amants déchirés

By  | 21 juillet 2012 | Filed under: Histoire

D’aucuns préten­dent que le ten­nis n’a pas sa place aux Jeux Olym­piques. Le ten­nis n’aurait pas be­soin des JO car il possède déjà ses pro­pres gran­des com­péti­tions médiatiques et les Jeux se por­teraient comme un char­me sans le ten­nis, puis­qu’ils sont la com­péti­tion majeure pour la plupart des sports : que seraient en effet l’athlétisme, le judo ou le kayak sans la grand messe spor­tive quad­rien­nale ?

Le ten­nis et les Jeux Olym­piques sont en fait deux amants, aux per­son­nalités sans doute un peu trop for­tes…

Les amants fougueux

Pour tordre le coup à une idée fort répan­due, re­ntrons di­rec­te­ment dans le vif du sujet : n’en dépla­ise aux détrac­teurs du co­u­ple Jeux - Ten­nis, ce sport est l’une des plus an­cien­nes dis­cip­lines olym­piques puis­qu’il fut tout simple­ment l’un des… neuf sports pro­grammés lors des premières Olym­piades de l’ère moder­ne, or­ganisés à Athènes en 1896. Ce seul fait donne déjà une forte légitimité à la com­péti­tion ten­nistique au sein des Jeux. Tre­ize joueurs se sont alors dis­puté les médail­les du sim­ple et du doub­le ; et c’est, comme de bien en­ten­du, un An­glais du nom de John P. Boland qui re­mpor­te la première médail­le d’or olym­pique en ten­nis. A noter qu’il réussit même le doublé, as­socié à un Al­lemand (F. Traunet).

Lors des chaotiques Jeux de Paris en 1900 (étalés sur 5 mois ; ig­noran­ce de cer­tains athlètes d’avoir par­ticipé à des Jeux Olym­piques !), deux com­péti­tions ten­nistiques s’ajoutent au pro­gram­me : le sim­ple dame et le doub­le mixte. Plus im­por­tant, contra­ire­ment à l’édi­tion précédente, cette fois, tous les « meil­leurs mon­diaux » sont présents. Et les An­glais raf­lent une fois en­core la mise, les frères Doher­ty em­poc­hant notam­ment 4 médail­les d’or !

Les JO vont alors connaître un cafouil­lage : l’édi­tion de 1904, à New York, se révèle décevan­te, car les Européens ne font pas le voyage ; les Américains en pro­fitent pour trust­er les tit­res, notam­ment en ten­nis où Wright s’im­pose, en sim­ple comme en doub­le (il n’y a pas de com­péti­tion féminine).

Après deux édi­tions décevan­tes, le CIO décide d’or­ganis­er de nouveaux Jeux à Athènes en 1906 ; c’est le français Max De­cugis qui en pro­fite en ten­nis (sim­ple et doub­le)… mais pas pour très longtemps puis­qu’­en 1910, le CIO décide d’in­valid­er cette édi­tion des Jeux Olym­piques et tous les résul­tats sont annulés !

1908 voit l’introduc­tion d’une nouveauté, avec l’or­ganisa­tion d’un deuxième tour­noi olym­pique de ten­nis : à Londres, un tour­noi tradition­nel est or­ganisé sur gazon tan­dis qu’un second tour­noi a lieu en salle (serait-ce le pre­mi­er tour­noi in­door ?). Au total, 6 tour­nois sont or­ganisés et les Britan­niques re­mpor­tent notam­ment les 4 médail­les d’or des com­péti­tions de sim­ple.

A Stockholm en 1912, l’idée est con­servée ; comme, en plus, il y est réintroduit la com­péti­tion de doub­le mixte, de très nombreuses médail­les sont décernées en ten­nis durant ces Jeux Olym­piques (8 com­péti­tions). D’une cer­taine manière, c’est aussi une forme de re­con­nais­sance olym­pique en­v­ers ce sport.

Après guer­re, les Jeux de 1920 re­steront comme une édi­tion par­ticuliè­re pour le ten­nis : d’une part, c’est la première fois qu’un tour­noi de doub­le dames est or­ganisé ; d’autre part, sur­tout, c’est la star du ten­nis mon­di­al, Suzan­ne Lengl­en, qui s’im­pose. La légitimité du ten­nis aux JO ne fait alors pas un pli : il a été de toutes les édi­tions olym­piques, il n’a cessé de gagn­er en im­por­tance et les meil­leurs joueurs du monde s’y im­posent.

Un di­vor­ce douloureux

Hélas, Paris 1924 sera une édi­tion his­torique­ment tri­ste­ment décisive pour le ten­nis olym­pique. En effet, alors que l’or­ganisa­tion des Jeux est une réus­site, le tour­noi de ten­nis – dominé par les Américains avec le tradition­nel doublé simple-double – vire à la farce : les ar­bitres lais­sent re­ntr­er des spec­tateurs dans le stade pen­dant les échan­ges pour pre­ndre des photos ! La Fédéra­tion in­ter­nationale de Lawn-tennis réagit for­te­ment en de­man­dant au CIO de trait­er le ten­nis avec plus d’égard à l’avenir.

S’en­suit une ter­rible guer­re de cloch­ers. Les deux or­ganisa­tions ne sont pas d’ac­cord sur les règles d’amateuris­me con­cer­nant le ten­nis et le CIO, excédé, ose l’im­pens­able : il de­man­de à la Fédéra­tion In­ter­nationale de Lawn-tennis de… sup­prim­er le tour­noi de Wimbledon en année olym­pique ! En effet, le plus vieux tour­noi du monde se joue une semaine avant le début des Jeux et be­aucoup de joueurs ne font pas le voyage. La Fédéra­tion In­ter­nationale es­time que cette pro­posi­tion est ir­réalis­able et elle décide, tout simple­ment, de ne plus par­ticip­er aux Jeux Olym­piques. Le CIO tente de récupérer la main en ex­cluant le ten­nis du giron olym­pique. Chacun cam­pant sur ses posi­tions, c’est le début d’une lon­gue période sombre pour le co­u­ple.

Alors qu’il fut l’un des neuf pre­mi­ers sports olym­piques, alors qu’il par­ticipa à toutes les Olym­piades entre 1896 et 1924 (y com­pris les vrais-faux Jeux de 1906), alors que le tour­noi olym­pique gag­nait en ampleur à chaque édi­tion, le ten­nis se retro­uve banni : le di­alogue ne fonction­ne plus dans le co­u­ple, chacun se re­nvoie la balle et la faute et l’amer­tume de­vient trop im­por­tante. Le di­vor­ce est con­sommé.

Dans une uchronie, on pour­rait s’in­terrog­er sur ce que serait de­venu le ten­nis s’il avait décidé d’ac­cept­er la pro­posi­tion du CIO. Quel­les seraient les valeurs re­spec­tives des Grands chelems et des Jeux Olym­piques ? Toutefois, le fait même que la Fédéra­tion In­ter­nationale ait refusé cette pro­posi­tion accrédite la thèse selon laquel­le le ten­nis n’avait pas be­soin de Jeux pour se développ­er.

Nouvel­les fian­çail­les

Après de très nombreuses années passées loin de l’autre, sans doute à se re­gard­er en chiens de faïence, le ten­nis et les Jeux Olym­piques vont finir par se rapproch­er à nouveau. Comme un co­u­ple se re­ndant com­pte qu’il payait moins d’impôts lorsqu’il était marié, la Fédéra­tion In­ter­nationale de Ten­nis et le Comité In­ter­nation­al Olym­pique ver­ront un intérêt com­mun à s’unir à nouveau.

Une ten­tative con­finant au ridicule est en­trepr­ise à Mexico en 1968 : les pros n’y sont pas auto­risés et, étran­ge­ment, pour toutes les cat­égo­ries de jeu, deux tour­nois sont or­ganisés, l’un of­ficiel à Guadalajara et l’autre of­ficieux à Mexico ; le Mexicain Osuna en re­ssort d’ail­leurs avec des médail­les dans les deux com­péti­tions ! Dans la vers­ion of­ficiel­le, c’est San­tana qui re­mpor­te l’or en fin­ale de­vant son com­pat­riote Oran­tes. Plus que le tour­noi toutefois, ce sont bien les an­ec­dotes qui sont savoureuses sur cette première récon­cilia­tion. Ainsi, seule­ment 5 paires de doub­les dames sont in­scrites (ou com­ment ob­tenir une médail­le olym­pique facile­ment) ; de plus, ces paires ne sont pas néces­saire­ment nationales… Bref, tout cela n’est pas très sérieux (quel­ques très brèves im­ages ici, dès 7mn40), le mari est en­core trop volage et il n’y a pas de re­mariage en vue.

C’est Philip­pe Chat­ri­er, le tout-puissant président de la Fédéra­tion in­ter­nationale de ten­nis qui va re­lanc­er, à la fin des années 70, l’idée d’une adhésion de son sport au mouve­ment olym­pique. A cette période, sous l’im­puls­ion de Björn Borg, le ten­nis est de­venu un sport majeur. Il jouit ainsi d’un levi­er de pre­ss­ion in­téres­sant vis-à-vis du CIO.

Les démarches de Chat­ri­er ab­outis­sent en 1981, lorsque le congrès du comité olym­pique décide de réintégrer le ten­nis dans le giron olym­pique, d’abord comme sport de démonstra­tion pour les Jeux de Los An­geles prévus en 1984. Il faut dire que tout le monde y gagne : le CIO voit re­venir l’un des sports his­toriques des JO, un sport qui, de plus, est de­venu majeur grâce à une star venue de Suède ; la FIT, quant à elle, y voit la pos­sibilité de développ­er le sport, de « l’in­ternationalis­er », notam­ment en per­met­tant aux fédéra­tions nationales de touch­er des sub­ven­tions étatiques que seules les dis­cip­lines olym­piques ob­tien­nent. Les bans sont donc publiés.

Après 64 ans d’abs­ence – 12 édi­tions – le ten­nis re­fait enfin une « vraie » ap­pari­tion aux Jeux Olym­piques, en tant que sport de démonstra­tion (comme si le ten­nis n’avait pas déjà fait ses pre­uves…). Quat­re tour­nois sont or­ganisés: sim­ples mes­sieurs et dames ; doub­les mes­sieurs et dames. Les pros y sont auto­risés mais… seule­ment s’ils ont moins de vingt ans. A ce petit jeu, ce sont deux futurs n°1 mon­diaux qui s’im­posent : Stefan Ed­berg et Stef­fi Graf, deux fu­tures légen­des du jeu. Voilà donc, a post­eriori, une bien beau re­tour du ten­nis olym­pique, qui retro­uve ainsi quel­ques lettres de nob­lesse.

En 1988, à Séoul, le ten­nis est enfin un sport of­ficiel­le­ment olym­pique. Les meil­leurs joueurs répon­dent présents bien que ni ar­gent ni points ATP ne soient dis­tribués : c’est la pre­uve que l’idéal olym­pique possède sa pro­pre aura, y com­pris pour les joueurs et joueuses pro­fes­sion­nels. Stef­fi Graf en pro­fite pour agrément­er son Grand Chelem d’une médail­le d’or (les JO se déroulant dans la foulée de l’US Open) con­tre Sabatini ; elle réussit ainsi, sans doute, la plus belle année ten­nistique toutes époques et toutes cat­égo­ries con­fon­dues (la balle de match). Chez les hom­mes, c’est « le chat » Mecir qui signe la plus belle ligne de son pal­marès, hélas vier­ge de tout Majeur.

C’est sur la terre bat­tue que les meil­leurs joueurs du monde en découd­ront pour l’attribu­tion des médail­les en 1992 à Bar­celone. Face à l’ar­mada es­pagnole, c’est l’inénarr­able Suis­se Marc Ros­set qui l’em­porte, comme raconté dans cet ar­ticle (et vidéo ici).

Ces deux premières édi­tions of­ficiel­les après la réintroduc­tion du ten­nis se sont par­faite­ment déroulées : les meil­leurs étaient présents et motivés, les matchs au meil­leur des 5 man­ches ont été souvent haletants et les vain­queurs méritants. Rien ne lais­se donc présager les problèmes que re­ncontrera le co­u­ple JO - Ten­nis.

Il n’y a pas d’amour heureux

Car à At­lanta, en 1996, les six pre­mi­ers mon­diaux décident de ne pas par­ticip­er aux JO ! Privilégiant leur carrière per­son­nelle, leurs points à défendre ou leur porte-monnaie, ils se re­fusent à al­our­dir leur calendri­er pour une com­péti­tion – pour­tant allégée avec désor­mais des matchs en deux sets gag­nants – dont l’intérêt est es­sentiel­le­ment pat­riotique. Alors que la médail­le d’or olym­pique de­vrait re­présent­er le sum­mum de la carrière d’un spor­tif, elle se retro­uve snobée par les meil­leurs joueurs de la planète : c’est un vérit­able coup dur pour la crédibilité de cette com­péti­tion. Pour « sauv­er les meub­les », tout est fait pour écrire une vérit­able « suc­cess story » dont les Américains raf­folent : la rédemp­tion d’Agas­si, son re­tour au 1er plan qu’on veut co­uronn­er. A tout prix. Même à celui de toute morale ou équité spor­tive : en demi-finale, con­tre Wayne Fer­reira, quel­ques er­reurs d’ar­bitrage émail­lent la par­tie, toujours en faveur de Dédé ; sur­tout, dans une fin de match au co­uteau, Fer­reira se retro­uve monumen­tale­ment floué. Dans un jeu in­ter­min­able, une balle d’Agas­si sort de plusieurs cen­timètres – comme le démontrera la caméra placée dans le pro­lon­ge­ment de la ligne, ancêtre du hawk eye – ce que ni le juge de ligne, ni l’ar­bitre ne semblent avoir vu. Quel­ques points plus tard, le jeu est en poche. Agas­si s’im­pose 7-5 au 3e set et ne lais­sera pas pass­er l’oc­cas­ion con­tre Bruguera en fin­ale. Pen­dant le reste de sa carrière, Agas­si bran­dira cette médail­le d’or pour démontr­er à quel point son pal­marès est com­plet ; en cela, il a été le meil­leur pan­neau pub­licitaire pour donn­er un cer­tain pre­stige au ten­nis olym­pique. Mais c’est un peu la poule et l’œuf : est-ce Agas­si qui don­nait du pre­stige aux JO ou l’in­verse ? Plus per­fide­ment, on peut même se de­mand­er si Agas­si n’a pas sur­exploité cette médail­le d’or, gagnée un peu au rabais, pour se mettre lui-même en avant vis-à-vis de son meil­leur en­nemi Sampras.

L’édi­tion 2000 con­fir­me le man­que d’intérêt des meil­leurs pour les Jeux. Ceux-ci récla­ment une dota­tion de points ATP pour ce tour­noi. Après une lon­gue batail­le, ils ob­tien­nent gain de cause : 400 points seront attribués au vain­queur (à une époque où une vic­toire en Grand chelem en rap­portait 1000). Pas assez, toutefois, pour que le numéro 1 mon­di­al, Pete Sampras, ne se déplace jusqu’à Syd­ney. Le tenant du titre Andre Agas­si ne tient pas non plus à défendre son titre. Le récent vain­queur de l’US Open et numéro 2 mon­di­al Marat Safin fait, lui, bien le déplace­ment mais est balayé au pre­mi­er tour par sa bête noire San­toro. Autre poids lourd du cir­cuit, le Russe Kafel­nikov prétend ne pas y pre­ndre part – au point qu’il ne par­ticipe pas à la cérémonie d’ouver­ture – avant de se ravis­er. Bien lui en prend, puis­qu’il re­mpor­te l’or olym­pique, au bout de 5 sets in­ten­ses con­tre Tommy Haas que vous retro­uvez ici dans son in­tégralité. Un jeune Suis­se pro­met­teur, lui, échouera de peu dans l’ob­ten­tion d’une médail­le, per­dant les deux matchs – con­tre Haas et Di Pas­quale – qui auraient pu lui of­frir une breloque ; mais il n’a pas tout perdu pour autant, puis­qu’il y aura trouvé l’amour. Ce qui pour­rait pass­er pour une an­ec­dote aura pour­tant plus tard son im­por­tance dans la place occupée par le tour­noi olym­pique de ten­nis.

En effet, ce jeune Suis­se n’est autre que Roger Feder­er. Quat­re ans plus tard, il est le nouveau maître de la planète ten­nis. Numéro 1 mon­di­al bien établi, réalisant une saison ex­cep­tion­nelle, il n’a pas pour autant oublié les souvenirs de Syd­ney. A ses yeux, les JO sont à la fois syn­onyme de bon­heur, mais égale­ment d’échec. Et ce mauvais souvenir, il veut l’ef­fac­er : l’or olym­pique, en sim­ple ou en doub­le, est claire­ment son ob­jec­tif à Athènes et il le clame haut et fort. Comme le très sol­ide numéro 2 mon­di­al d’alors, Andy Rod­dick, tient le même dis­cours, les JO se retro­uvent valorisés auprès des suiveurs du ten­nis. C’est pour­tant un assez mauvais Feder­er qui évolue à Athènes : gêné par le vent, s’étant mis trop de pre­ss­ion, il tire la tête des mauvais jours, tant au pre­mi­er tour où il finit par se tirer pénib­le­ment des grif­fes de l’en­core in­con­nu Davyden­ko en trois sets, qu’au second tour où il est ter­rassé par un grand Tchèque 79e mon­di­al, 7-5 au 3e. Roger a claire­ment craqué dans les mo­ments chauds face à un jeune Tomas Be­rdych décomplexé. Et comme le sosie de Stifl­er se fait battre par Gon­zalez au 3e tour, le tour­noi est désor­mais ouvert. C’est un autre Chili­en, Nicolas Massu, qui en pro­fitera, s’im­posant sur le plagis­te Fish. Cette édi­tion, toutefois, mar­que une sorte de re­nouveau, tant les meil­leurs en ont fait un ob­jec­tif. Fin­ale­ment, elle re­ssemblera à celle de 1992 : les meil­leurs étaient là, motivés, mais ont été bat­tus par des out­sid­ers.

A Pékin en 2008, cet intérêt des meil­leurs est ô com­bi­en con­firmé, puis­que ce n’est ni plus ni moins que le tout nouveau numéro 1 mon­di­al qui l’em­porte : Rafael Nadal. En fin­ale, il s’im­pose con­tre Gon­zalez qui complète sa col­lec­tion de médail­les (l’or en doub­le en 2004, l’ar­gent en sim­ple en 2008 et le bron­ze en sim­ple en 2004). La dernière médail­le est ar­rachée par Djokovic, le numéro 3 mon­di­al. Comme, par ail­leurs, le numéro 2 mon­di­al Feder­er re­mpor­te l’or en doub­le aux côtés de son pote Stan, le pre­stige du tour­noi se retro­uve très net­te­ment à la haus­se : les 3 pre­mi­ers mon­diaux ont glané un métal, ce qui n’était jamais arrivé. Chacun des trois, d’ail­leurs, a son co­up­let à la bouc­he pour énon­c­er à quel point les JO sont à leurs yeux im­por­tants, même si Nadal – peut-être dans son humilité légen­daire – émet un petit bémol, énonçant qu’il plaçait ce tour­noi en 6e posi­tion, derrière les Grands chelems et le Mast­ers de fin d’année. Mais les lar­mes de Feder­er, champ­ion olym­pique pour­tant seule­ment de doub­le, con­fir­ment à quel point l’or olym­pique est im­por­tant aux yeux d’un spor­tif. Ces lar­mes seront d’ail­leurs, d’après Jac­ques Rogge, l’image de ces Jeux (hymne nation­al dès la 5e minute). Il semble loin, le temps où les 6 pre­mi­ers mon­diaux ne pre­naient pas même la peine de se déplac­er…

D’autant plus loin, d’ail­leurs, que l’édi­tion lon­donien­ne de 2012 pro­met d’être stratosphérique. D’une cer­taine manière, la bouc­le sera bouclée : c’était suite à une guer­re con­tre Wimbledon que le CIO avait décidé d’exclure le ten­nis des JO ; ce sera en ce lieu myt­hique même qu’aura lieu le tour­noi olym­pique de 2012. A n’en pas dout­er, aucun joueur ne peut sérieuse­ment désirer rater cet événe­ment ! Comme pour montr­er un peu plus les liens uni­ssant à nouveau ten­nis et JO – un re­mariage est-il pro­che ? – le CIO a entériné le présence d’un 5ème tour­noi, celui de doub­le mixte.

Valeur du tour­noi olym­pique

Le tour­noi olym­pique a testé différents modes de com­péti­tion : il a duré une ou deux semaines ; il s’est joué en 2 ou 3 sets gag­nants ; il a établi des tab­leaux al­lant de 10 à 64 joueurs ; il a aussi attribué des médail­les de bron­ze aux demi-finalistes, puis in­stauré une petite fin­ale ; il s’est, enfin, joué sur dif­féren­tes sur­faces (dur, terre bat­tue et gazon).

Fluc­tuant, mouvant, sa place n’était donc pas claire­ment définie et les joueurs, eux-mêmes, ont souvent eu de la peine à savoir com­ment con­sidér­er ce tour­noi : n’offrant aucune garan­tie fin­an­cière, il de­vient fatale­ment moins in­téres­sant pour les « pro­fes­sion­nels » du genre Davyden­ko, en re­gard des tour­nois clas­siques ric­he­ment dotés ; dénués de points ATP jusqu’à Athènes, les joueurs à la re­cherche d’un clas­se­ment l’ont un peu boudé.

Mais le tour­noi olym­pique com­m­ence à se stabilis­er. Pour la 3e fois con­sécutive, il con­ser­vera une forme quasi iden­tique. Désor­mais doté de 750 points ATP pour le vain­queur, le tour­noi olym­pique de­vient dès lors in­téres­sant d’un point de vue com­pt­able : tous les quat­re ans, il sup­plan­te les ATP 500 et de­vient le 15e tour­noi le plus re­nt­able de l’année en ter­mes de points dis­tribués.

Quin­zième tour­noi ? Est-ce là sa place ? Et si tel était le cas, ne pourrions-nous ef­fective­ment pas dire qu’il n’y aurait guère d’intérêt, dans une année déjà sur­chargée, à rajout­er un tour­noi qui ne com­pte, au final, que peu en re­gard des 8000 points attribués en Grand chelem et des 9000 donnés dans les Mast­ers 1000 ?

Mais les Jeux Olym­piques, à l’instar de la Coupe Davis, jouis­sent d’un pre­stige, d’un éclat qui dépas­sent lar­ge­ment le décompte de points ATP. Être médaillé olym­pique est le rêve de tous les spor­tifs. Or, ce sont bien les meil­leurs ten­nism­en qui don­nent de l’intérêt et du pre­stige aux tour­nois aux­quels ils décident de par­ticip­er. Et à voir avec quel­le envie ceux-ci vien­nent de­puis une décen­nie aux Olym­piades, on ne peut guère dout­er de l’im­portan­ce du tour­noi olym­pique : cer­tes pas au niveau d’un Grand chelem, le sim­ple vaut cer­taine­ment plus qu’un vul­gaire Mast­er 1000 de par sa rareté et de par le pre­stige dû au vain­queur ; on pour­rait donc, assez aisément le plac­er aux côtés du Mast­ers de fin d’année en terme de renom ou de la Coupe Davis pour son caractère nation­al. Quant aux com­péti­tions de doub­les et de doub­les mix­tes, snobées par tous ou pre­sque tout au long de l’année, elles gag­nent tout à coup en crédit : une médail­le olym­pique reste une médail­le olym­pique, quel­le que soit la dis­cip­line où elle est glanée.

Alors bien sûr, le ten­nis et les Jeux pouvaient vivre leur vie l’un sans l’autre sans trop de dom­mage. Mais leur vie n’est-elle pas plus agréable avec ces agréables retro­uvail­les quad­rien­nales ?

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502 Responses to Tennis-JO : Les amants déchirés

  1. Jérôme 26 juillet 2012 at 22:21

    Je ne suis pas vraiment d’accord avec vos appréciations du tableau pour le simple messieurs.

    Toutes choses égales par ailleurs of course, le quart de tableau de Federer n’est pas scandaleusement plus faible que les quarts de Djokovic et Murray.

    Fed commence par Falla qui peut être un client.
    Ensuite, le vainqueur du Benneteau/Youzhny. Or Julien est tout sauf à prendre à la légère, en particulier sur un format en 2 sets (cf. Bercy 2009 où il sort le suisse).
    Bon, effectivement, son 3ème tour contre au choix Ungur, Muller, Istomin ou Verdasco, devrait être de la rigolade.
    Mais en quart, il devra vraisemblablement se colleter Isner.
    En demi, peut-être bien Kohly, c’est vrai que ce n’est pas la perspective la plus effrayante qui soit. Et d’ailleurs, ça me plairait bien que le petit Dimitrov nous fasse enfin quelque chose et vienne enfin croiser le fer avec le Maestro dans un grand événement.

    En réalité, le principal et important avantage dont Federer bénéficie dans son tableau, par rapport à Djoko et Murray, c’est que s’il se hisse en demi-finale, il y rencontrera un joueur issu du quart de tableau le plus faible du tableau, et de loin. Nadal n’aurait pas été forfait, les choses auraient été tout autres.

    Passons maintenant au tableau du point de vue de Murray.

    Hormis son quart très probable contre Berdych qui a un parcours de rose les 3 premiers tours, je trouve que vous noircissez vraiment le « tableau » de l’écossais.
    Wavrinka ? Franchement, sur gazon, c’est quoi les performances de Wavrinka depuis son 1/8ème de finale perdu à Wimby en 2009 contre un Murray qui jouait alors moins bien qu’aujourd’hui sur gazon ? Stan est un joueur potentiellement très dangereux sur terre battue ou sur dur, mais sur gazon, désolé ça ne me paraît pas tenir.
    Qui ensuite ? Au 2ème tour le vainqueur de Nieminen-Dewarman. Nadal serait là, il dirait vraisemblablement « oh la la ! Y’auré oun match trè difficile. Yé né souis pas favori. » :lol:
    3ème tour vraisembleblament contre Gasquet ou Baggy, là oui il faudra être solide.

    Au tour du Djoker enfin.

    Fognini pour commencer. Sur gazon ? Sans déc ? On n’est pas sur la TB de Rome, quand même.
    Au 2ème tour, en revanche, oui, Roddick c’est potentiellement du très lourd. A potential global killer asteroïd, qui peut sur un match en 2 sets percuter la Serbie d’une manière fatale.
    Au 3ème tour, Cilic. Il faudra être solide, mais pas plus : on joue sur gazon.
    Et enfin, le quart de la mort contre Tsonga, voire Raonic, car il n’est pas dit que Jo parvienne avec son retour à maîtriser le service du canadien.

    Et tout cela serait bien vain si on se retrouvait avec une finale du tournoi olympique opposant Isner et Raonic.

  2. Ulysse 27 juillet 2012 at 06:41

    Tss ! Si Antoine était là il nous assènerait les cotes des sites de paris pour montrer que le tableau de Fed est perçu comme favorable. Pour l’évaluation de la difficulté je ne m’intéresse pas aux premiers tours. Je me borne à constater que dans un torunoi auquel Federer tient et poour lequel il s’est préparé sérieusement, il n’y a qu’une poignée de joueurs qui peuvent réellement l’emmerder et ils sont tous en bas de tableau.

    Federer n’a qu’un match incertain: la finale. Encore faudra-t-il la gagner contre le survivant du panier de crabes. Pour les crabes, l’ensemble des 3 derniers tours sera dur. Le pire parcours potentiel est celui de Tsonga.

    • Remy - Karim d'Or RYSC RG 27 juillet 2012 at 07:57

      Oui le tableau du Suisse est très favorable et lui donne toutes les chances de revenir avec une médaille.
      Cependant, il faut faire attention aux premiers tours, surtout que Federer s’était mis tellement de pression lors des éditions précédentes qu’il s’est fait sortir par des adversaires bien moins redoutables.

      • Ulysse 27 juillet 2012 at 08:31

        Aucun match n’est facile, tralala, tout ça, il peut toujours trébucher mais ce serait un grave accident. Il était dans une dynamique de merde après sa défaite contre Nadal en 2008.

      • Clément 27 juillet 2012 at 13:51

        Tout pareil que toi Ulysse, et puisqu’on parle paris, voici les cotes :

        - sur bwin : Fed est à 2,2, Djoko à 2,6 et Murray à 6. Derrière les 3 furieux, le premier est Tsonga à… 19. Viennent ensuite Berdych (23), Ferrer et Del Po (26), Raonic (34) et Isner (41)

        Autrement dit les cotes se sont inversées depuis le tirage au sort, étant donné que Djoko était donné vainqueur jusque-là. Mais pas partout car…

        - sur betclic : Djoko est à 2,5, Fed à 2,75 et Murray à 6. Puis viennent Tsonga (18), Del Po et Ferrer (25), Berdych (30), Raonic (40) et Isner (50 !)

        Bref si on se donne la peine d’utiliser les 2 sites c’est pari gagnant à tous les coups pour la circonstance.
        Isner paraît sous-évalué tout de même, surtout sur betclic. Il paie sans doute son Wimbledon pourri. C’est oublier qu’il a gagné à Newport il y a 2 semaines…

  3. May 27 juillet 2012 at 15:44

    Sans analyse du tableau.

    My gold list

    Pour l’ensemble de leur carrière : Berdych ou Roddick
    Mon choix : Murray
    Bonus : Serena W

    My silver list

    Parce qu’ils le valent bien : Tsonga mais surtout Gasquet
    Mon choix : Khohlschreiber
    Bonus : Agnieska R

    My bronze list:

    Parce qu’ils peuvent le faire : Isner ou Raonic
    Mon choix : Stepanek
    Bonus : Petra K

    Je ne verrais certainement aucun match mais j’aurai une pensée pour eux!
    Bons jeux à tous et que les meilleurs gagnent!

  4. John 27 juillet 2012 at 15:47

    Je crois que j’ai trouvé le FFF ultime: http://espn.go.com/tennis/story/_/id/8160374/is-roger-federer-greatest-athlete-ever

    Ne me remerciez pas: plaisir de donner, joie de recevoir…

    • Djita 27 juillet 2012 at 21:35

      Very impressive! Thanks

  5. MacArthur 27 juillet 2012 at 17:40

    Tirage très très déséquilibré. Pour un évènement qui ne me motivait particulièrement pas, ce n’est pas ce tirage qui va me donner le goût de me mobiliser.

    C’est marrant comment Jerome arrive à relativiser les parties de tableau de Djokovic et Murray en brandissant comme argument « on joue sur gazon » en même qu’il attire l’attention sur le fait que certains adversaires de Federer sont des clients tout en omettant, cette fois-ci de relever qu’ »on est sur gazon ».

    Si on suit ta logique de « on joue sur gazon », c’est quoi les références de Falla et Benneteau sur gazon?

    Fed-Falla: Falla un client? C’est quoi ses références sur gazon? Juste parce qu’il a poussé Fed en 5 sets à Wimb? D’ailleurs, il prend un 6-0 dans le 5ème. Bilan: Fed-Falla: 5-0 dont 3-0 sur gazon. Inutile de parler de « et si…….. ». On s’entend suffisamment ici pour dire que les « et si……. » ne veulent rien dire.

    Fed-Benneteau: Benneteau, « tout sauf à prendre à la légère ». On est d’accord. Mais c’est quoi les références de Benneteau sur gazon pour suivre ta logique? Un 5 sets face à Fed cette année à Wimb? Des victoires face à Russell et Tatsuma Ito et des défaites face Yen-Hsun Lu…? Wawrinka aussi a déjà fait un 5 sets face à Murray à Wimb. Benneteau a enregistré une seule victoire face à Fed sur dur rapie en 2009 en 6 confrontations en carrière? Wawrinka de son côté a gagné 3 fois contre Murray en 9 confrontations dont, entre autres, une fois sur dur rapide en 2010.

    • Jérôme 27 juillet 2012 at 21:00

      Tu te contredis, Mac puisque tu cites toi-même ce qui fonde mon appréciation.

      Ne penses-tu pas que le type capable de pousser Federer aux 5 sets sur gazon ou Nadal aux 5 sets sur terre battue n’est pas potentiellement un joueur dangereux sur cette surface ?

      • MacArthur 27 juillet 2012 at 22:41

        Je constate juste que l’argument « on est quand même sur gazon » n’est valable que pour les adversaires de Murray et Djokovic et qu’il est subtilement occulté pour les adversaires de Federer. En même temps, ce n’est pas très étonnant hein… :-)

      • Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 27 juillet 2012 at 22:58

        Ben, non, il est tout aussi valable pour les adversaires de Federer : c’est quand même sur le même gazon londonien, qu’il y a seulement un mois, Benetteau a mené deux sets à zéro (donc en format deux sets gagnants, ça fait match) contre Fed, non ?
        Alors, oui, le tableau de Djoko avec en théorie Tsonga dès les quarts (par parenthèse, qu’il soit dans les 5-8 alors que Ferrer est dans les 1-4 montre à quel point Wimb a raison d’ajuster son système de TS par rapport au classement ATP !!) est plus relevé que celui du Suisse ; mais dire que les deux premiers tours de celui-ci sont _a priori_ (a posteriori, on verra bien) une promenade, c’est grandement exagéré.

  6. Coach Kevinovitch 27 juillet 2012 at 20:09

    C’est bête qu’au moment où on défendait la présence des JO, le tableau soit autant déséquilibré.

    Le tableau de Roger est une farce. Si j’avais été lui et que j’avais truqué le tableau, le résultat serait presque le même.

    En tenant compte du fait qu’on est sur herbe:

    -TS 3/4: Il a Ferrer et non Murray
    -TS 5-6-7-8: Il a Tipsarevic (directement) et Del Potro en non la doublette dangereuse Tsonga-Berdych
    -TS 9 à 16: Verdasco-Nishikori-Simon-Isner pour lui et non Almagro-Gasquet-Cilic-Monaco: Presque kif kik entre les deux possibilités même si Gasquet et Cilic pris seuls sont surement meilleurs que les quatre « de » Roger sur herbe.

    Quand tu constates que Djoko et Murray ont respectivement Tsonga et Berdych , on ne parle pas la même langue.

    Même Nadal sur terre battue à Roland-Garros a des tableaux plus compliqués!

    Si Roger n’a pas de médaille en simple, ce sera pour deux causes:

    -blessure
    -match de double de la veille qui dure 7 heures

    Je ris quand je lis que vous avez peur de Falla et de Benneteau! Vous vouliez quand même pas qu’on donne à Rog’, Montanes et James Goodall? :mrgreen:

    • MacArthur 27 juillet 2012 at 22:59

      « Je ris quand je lis que vous avez peur de Falla et de Benneteau! Vous vouliez quand même pas qu’on donne à Rog’, Montanes et James Goodall »

      Si on part du principe que Montanes a déjà enregistré une victoire contre Federer (cf Estoril 2008), alors, tout comme Benneteau, il ne faut pas le prendre à la légère :-).

      Tu devrais choisir un autre exemple.

    • Coach Kevinovitch 28 juillet 2012 at 09:58

      Estoril se joue sur TERRE BATTUE. Les JO se déroulent sur herbe cette année ce qui justifie qu’avoir Montanes sur herbe serait un tirage cadeau.

  7. Quentin 28 juillet 2012 at 14:43

    Défaite de Berdych au 1er tour contre Steve Darcis 6-4 6-4
    Sincèrement désolé pour MacArthur qui souhaitait la victoire du tchèque dans ce tounoi.
    Ce match montre bien que sur herbe et au meilleur des 3 sets, les surprises risquent fort de se multiplier au cours de la semaine.
    Je ne m’attends pas à voir les trois premières têtes de série réunies en demi-finale, il y en aura au moins une qui va sauter, et ça peut-être n’importe laquelle.
    Ca montre aussi que les réflexions sur le tableau dans ces conditions (herbe, 2 sets gagnants) sont très théoriques.

  8. Clément 28 juillet 2012 at 15:25

    Je regarde un peu là : http://lsh.lshunter.tv/streams/1/lsh1.html.

    Le gazon a l’air de se désagréger à toute vitesse…
    Défaite de Berdych d’entrée et Kohly qui finalement ne participe pas car en finale à Kitzbühel ; eh bien ! Ça commence fort.

  9. MarieJo 28 juillet 2012 at 16:39

    http://2012.itftennis.com/olympics/home.aspx
    pour info le lien du site web des JO se trouve aussi ds la blogoliste

  10. Julie 28 juillet 2012 at 16:51

    Ca va bien vous autres?

    Alors je laisse federer à 3-3 le temps d’aller donner des clés, je reviens 5 minutes apres et set? Que s’est il passé? Le colombien s est desagregé?

    Je suis en italien, je vais peut etre finir apr apprendre cette langue…

    • John 28 juillet 2012 at 17:16

      Julie ! Ca faisait longtemps !

      Ben écoute, 6-4, 5-4, service à suivre. Mais bon début de jeu du Colombien…

    • Julie 28 juillet 2012 at 17:19

      mais c est quoi cette tambouille? Il a trois match points et dans la foulée on se fait débreaker? Mirka reviens!

    • Julie 28 juillet 2012 at 17:21

      oui ça fait longtemps je suis sous l’eau des exams et tout mais j ai quand meme fait 2 heures de marche sous le cagnard pour aller voir, toute seule, la demie et la finale de wimby… ahhhh (d ailleurs le lundi j etais à paris et par hasard pas rasé je suis apssé devant le collins, c est balot)

      Joli! Le coup droit! Mais de tte facon dps wimby (ou meme avant) c est festival

  11. MarieJo 28 juillet 2012 at 17:01

    oh vinokourov qui tape une médaille d’or, les larme du mec !
    il prend sa retraite cette année non ?

    et bennet qualifié ! allez les bleus !

  12. John 28 juillet 2012 at 17:20

    Eh ben, c’est qu’il se débrouille bien, Falla. Debreak et 5-5 au deuxième set…

  13. John 28 juillet 2012 at 17:23

    Mener deux fois 0-40 et se faire remonter: si Fed perd le set après ça, je parierais bien sur le jet de raquette…

    • Jérôme 28 juillet 2012 at 17:25

      C’est la pression : il n’a pas gagné un match aux JO depuis 4 ans. :lol:

  14. Julie 28 juillet 2012 at 17:25

    « Impression de déjà-vouuuu »

    0-40 une 2eme fois de suite et il n’arrive pas à breaker? Je suis désolée, j’ai failli, et je ne suis pas allée « fatiguer » Falla la nuit dernière…

    (Roger n’est drogué qu’à moi!)

  15. Jérôme 28 juillet 2012 at 17:30

    Faut quand même le faire : 5/3 et 0/40. 3 balles de match sur service adverse. Puis 3 autres balles de break.

    Et 4 jeux perdus d’affilée rien que sur des fautes directes.

    • John 28 juillet 2012 at 17:34

      A ce stade d’absurdité, on touche presque la performance artistique: Roger, la biennale de Venise t’attend de pied ferme !

  16. NTifi 28 juillet 2012 at 17:32

    Comme quoi les JO sont pas aussi facile. Quelle pression il a Federer…

  17. Julie 28 juillet 2012 at 17:37

    plus dilettante sur ce point tu meurs, et il met quand meme une volée magnifique, après avoir pris un coup de fond de court un peu chelou sur le point d’avant mais magnifique

    je suis 1/3 figue 2/3 raisin

  18. Julie 28 juillet 2012 at 17:38

    ah j aime bien quand ca frappe, sec, comme sec, du genre, maintenant c est fini les conneries (enfin on espere)

    Beau point de falla by the way just now

  19. John 28 juillet 2012 at 17:45

    Bon, ça commence à ne plus sentir bon du tout pour le Rodge: et une élimination au premier tour des JO, ça ferait tout de même franchement tâche…

  20. John 28 juillet 2012 at 17:52

    3-3, dernier set, et un Fed extrêmement fébrile. Falla, lui, joue parfaitement le coup tactiquement: il donne peu d’angles à Federer, pilonne son revers en mid-tempo – ni trop lent, ni en rythme – et l’oblige à jouer le coup de trop. Une petite leçon tactique en somme.

  21. John 28 juillet 2012 at 17:56

    Coach, je crois que certains avaient finalement bien fait de pointer les risques de ce premier tour. /:

    • NTifi 28 juillet 2012 at 18:07

      Non c’est Federer qui s’est sabordé tout seul, il avait le match en main en ayant 3 balles de matchs sur 3 deuxième balles adverses et après il a servi pour le match.

      Il a eu la pression c’est tout.

  22. Julie 28 juillet 2012 at 17:56

    je suis désolée je ne poste pas (et pourtant je tremble et je crie) mais qu’est ce que je me poile à lire votre dernier article

    « J’ai oublié de préciser qu’objectivement 1 Coupe Davis cela vaut deux Masters et 1 JO cela vaut 4 Masters. »

    cqfd.

    Heureusement que colin precise que le double des JO vaut 3.14 coupe davis (à savoir le nombre pi…) sinon on ferait une grave erreur historique…

  23. Julie 28 juillet 2012 at 18:00

    pfiou…

    un break, conservé, ca faisait longtemps.

    Vous avez vu! Pierre Paganani dans le boxe! On ne le voit jamais. On dirait Voldemort vous ne trouvez pas!!! C’est ca le secret de federer, the dark side of the moon is with him

  24. Julie 28 juillet 2012 at 18:02

    Défebse de malade à 0-15!!

    Et encore trois match points!!!

    Allez doudouuuu

  25. John 28 juillet 2012 at 18:30

    Ce qui est choiuette avec les JO, c’est qu’on a droit au double en prime. Et là, un match coquignolet comme tout entre la Grande-Bretagne et l’Autriche.

  26. Patricia 28 juillet 2012 at 18:43

    Je découvre le fameux tableau ! Avec les sorties du 1er tour, ça pourrait donner Fed/Isner, Dimitrov/Tomic, Almagro/Murray et Djoko/Tsonga.
    Mur

    • Patricia 28 juillet 2012 at 18:46

      Murray va devoir travailler pour démantibuler Almagro avec Stan et Richard ou Baghda avant…Djoko itou, avec Roddick et Cilic en principe.
      En tous cas, que ce soit ici ou à wim, Murray n’avait pas le tableau le plus simple !

  27. Colin 29 juillet 2012 at 01:02

    C’est bien les J.O.; ça nous a permis de retrouver Julie dans un Fed-match-calling all by herself.

    Finale de Kitzbühel aujourd’hui, Haase bat Kohly en 3 sets sur terre battue puis prend dans la foulée un avion pour Londres où il doit jouer son premier tour demain contre Gasquet…
    Quant à Kohly il a préféré renoncer. Pas très motivés par ces J.O. les allemands?

  28. Quentin 29 juillet 2012 at 10:38

    Réflexions de Federer sur la différence entre Wimbledon et ces JO:

    « Ce n’est pas le Wimbledon que je connais, observe-t-il. Le gazon est d’une couleur différente, un rien fluo. Le public est surexcité. Et puis, je suis entré sur le court en musique, ce qui est impensable dans les coutumes du Club. »

    http://www.lematin.ch/sports/tennis/federer-convoque-garde-rapprochee-jeux/story/24244299

  29. Patricia 29 juillet 2012 at 10:55

    J’ai trouvé un super lien pour suivre les JO : http://www.francetv.fr/sport/les-jeux-olympiques-2012/direct

    En ce moment c’est le tir à l’arc féminin qui a lieu au Queen’s !(allez les japonaises !)

  30. Patricia 29 juillet 2012 at 16:17

    Je mate Murray/Wawrinka sur le Central. fed a raison, le gazon est fluo. Sinon, c’est très accroché et ça fait plaisir de voir un autre tournoi avec des top joueurs sur herbe et du monde après Wim !
    Ca manque vraiment un M1000 sur la surface…

    Murray est parti pour en baver !

  31. Jérôme 29 juillet 2012 at 16:54

    En baver ? Face à Wawa sur gazon ? Stan a un mental en carton pâte. Il faudrait vraiment que Murray dévisse pour qu’il soit menacé par le petit suisse.

    • Jérôme 29 juillet 2012 at 16:56

      Et j’ai oublié d’ajouter que si le revers à 1 main de Wavrinka est splendide, son coup droit est vraiment faiblard, en plus d’être bien sûr moins régulier que celui du scot.

  32. Jérôme 29 juillet 2012 at 17:27

    6/3-6/3 Murray, et sans avoir eu besoin de forcer tant Wawrinka a été nul. Sur ce que j’ai vu (de la fin du 1er set à celle du match), Stan n’a pas été capable de faire 2 coups droits d’affilée, sauf à les mettre mi-court et plein centre. Sur sa 2ème frappe de coup droit, c’était soit filet soit dehors.

    Wawrinka à ce niveau et Berdych dehors, le tableau de Murray n’est pas plus relevé que celui de Federer. La réalité c’est que seul Djoko a un tableau de la mort.

  33. Patricia 29 juillet 2012 at 19:48

    Moi j’ai juste vu jusqu’à 3-3 et ça jouait encore !
    Tsonga vient de perdre le premier set au TB contre Bellucci qui bourrine terrible !

    Un détail quand même : Murray a Djoko ou Jo en 1/2, Fedou a Ferrer….

    • Patricia 29 juillet 2012 at 19:52

      …et oserais-je ajouter Richie ou Baghy, un chouia plus costaud sur herbe a priori que Muller/Istomin ?

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