Andre Agassi 2010

By  | 1 novembre 2010 | Filed under: Regards

Longtemps Andre Agas­si fut une énigme lais­sant per­plexe et dubitatif. Jus­que récem­ment. Jus­que début sep­tembre quand un de mes nombr­ables amis m’offrit le numéro 98687 de l’édi­tion fran­cophone d’Open, l’autobiog­raphie écrite à quat­re mains, plus ex­ac­te­ment les pro­pos en­registrés d’Agas­si et l’ex­cellent travail de mise en forme du jour­nalis­te John Joseph « J.R. » Moer­hing­er. Deux ans d’ef­fort et de col­labora­tion in­ten­se entre les deux hom­mes. Dis­ponib­le de­puis décembre 2009 dans toutes les bon­nes quin­cail­le­ries de lan­gue française, de Montréal à Ab­id­jan espérons-le, en pas­sant par la FNAC Italie 2, Place d’Italie d’où pro­vient le numéro d’impress­ion 98687. J’at­tendis pre­sque deux mois pour en en­trep­rendre la lec­ture.

Bien m’en prit.

Ouv­rons Open et ex­aminons la struc­ture de l’ouv­rage volumineux.

La première de co­uver­ture en­tiè­re­ment re­mplie de l’ovale de la figure fait ad­roite­ment pens­er à un gros plan de Harry Dean Stan­ton dans Paris Texas, mais un peu plus lucide et éclairé, oc­cupe la totalité de la page et fait corps avec le titre qui pro­pose de s’ouv­rir.

La quat­rième de co­uver­ture re­laye le tissu d’âne­ries de­stiné à faire vendre l’objet. C’est bien là le but de la pub­lica­tion d’un livre : « …du chaos punk des années 1980… un homme qui a choisi d’utilis­er son succès pour chang­er le monde. » La soupe mon­diale pour que la ménagère achète est ser­vie. Agas­si était un punk de­venu père Thérésa, qui veut chang­er le monde en aidant les pauv­res.

Le livre ne dit évidem­ment rien de cela.

Pas­sons à l’intérieur.

A- Présen­ta­tion

D’abord une ex­er­gue de Van Gogh in­sis­te sur la néces­sité de trouv­er l’amitié et l’amour, uni­que chemin pour accéder à la li­berté et au bon­heur. Mal traduite et dif­ficile­ment com­préhen­sible, très lour­de, comme le reste de la traduc­tion, donne une fâcheuse première im­press­ion. On im­agine le peintre néer­landais s’exprimant dans une lan­gue fluide. Nous re­viendrons sur la traduc­tion calamiteuse.

Puis, avant le chapit­re 1, Agas­si com­m­ence par un autre in­titulé La fin. Sa dernière vic­toire, homérique con­tre Baghdatis, deux jours avant son de­rni­er match, est clas­sique et défend­able. Comme Et­tore Scola dans Nous nous som­mes tant aimés, Andre va présent­er son his­toire, à re­bours de l’épilogue. Com­ment est-il arrivé trente-six ans et un mois après sa nais­sance à ce match con­tre Mar­cos ? Nous al­lons voir la de­stin­ée d’un homme. Le thème du livre se trouve là, dans le de­venir, un Ecce homo nietzsché­en, com­ment l’homme de­vient ce qu’il est. Com­ment Andre tue le Kid de Las Vegas pour de­venir Andre Agas­si. A par­tir de 29 ans.

Au delà d’in­signifian­tes an­ec­dotes, des épiphénomènes mer­diques relayés ab­on­dam­ment par la pre­sse in­ter­nationale. Par des jour­nalis­tes qui doivent eux aussi gagn­er leur vie : il a joué avec une per­ruque jusqu’à 24 ans, critique une di­zaine de joueurs, n’aime pas le ten­nis et s’est même dopé. Et après, on s’en fout. Per­son­ne ne va voir ce que cela sig­nifie dans le con­tex­te des 500 pages, ni de l’évolu­tion de son rap­port à ce sport. Agas­si décide d’être Open, les jour­nalis­tes non.

Peu ont com­menté ce livre, le récit de vie d’un être humain en milieu de vie. Ni pro­posé un début de critique, ou d’analyse. La pub­lica­tion n’étant qu’un com­mer­ce, pour­quoi parl­er d’aut­res choses que de sa per­ruque ? On n’attrape pas les mouc­hes avec du vinaig­re. Il faut vendre.

Ten­tons donc un plan :

B- Dévelop­pe­ment

I- 1970 – 1987, en­fan­ce et adolesc­ence. Chap 1 à 8. Jusqu’à 17 ans.

La for­ma­tion du monstre, en­fant d’un hydre à deux têtes, son père puis Nick Bol­lettieri à par­tir de douze ans, est lon­gue autant qu’éloquen­te, étouf­fante. Néces­saire. Où l’on com­prend pour­quoi Agas­si doué pour ce sport, n’est qu’un pro­duit de con­som­ma­tion sans sub­stan­ce, n’ob­éissant qu’à des stimuli, sub­is­sant son ex­ist­ence tout en de­venant compétitif. Tout d’abord le père, fou, ayant fui l’Iran et la pauv­reté, pro­jetant sur son fils ses rêves de ten­nis. Une lon­gue et minutieuse de­scrip­tion de son ab­s­ence de li­berté. Un mill­ion de bal­les frappées an­nuel­le­ment de­vaient et l’ont amené à la première place…

Ac­hetant un ter­rain au milieu du désert dans le seul but de pouvoir y con­struire un ter­rain de ten­nis pour entraîner André alors âgé de trois ans.

Le désert. Le thème est om­niprésent. Agas­si a gran­di dans le désert. Agas­si est un en­fant du désert. Au sens pre­mi­er et figuré. Il ar­rive sur le cir­cuit en ne con­nais­sant que le désert avec un court de ten­nis au milieu et une balle à re­nvoy­er. Ce désert c’est la vie à laquel­le il avoue ne rien connaître que deux fol­ies com­plémen­taires le pous­sant jusqu’au som­met du ten­nis, son père par amour et pour la gloire, Bol­lettieri pour l’ar­gent.

Où on apprend que son père l’en­voie chez Bol­lettieri pour ne pas le détruire comme ses trois pre­mi­ers en­fants. L’école de Nick re­présen­tant une vers­ion allégée de Full metal jac­ket et de la première prison pater­nelle, où la déshumanisa­tion en­gendre des résul­tats pro­bants.

Andre a 17 ans, il com­m­ence à gagn­er quel­ques matchs, et entre dans les 100 pre­mi­ers mon­diaux.

II- 1988 – 1998, le jeune adul­te. Chap 9 à 21. 18 à 28 ans.

La con­struc­tion. Agas­si con­struit l’es­sentiel de sa carrière. Vie de jeune adul­te. Re­ncontre fon­damen­tale avec Gil Reyes, préparateur physique qui s’oc­cupe de lui avec af­fec­tion. Agas­si parle de lui comme d’un père de sub­stitu­tion. Je pense qu’il s’agit aussi d’une mère.

Erre aussi entre Wendy et Brooke Shields pour pass­er le temps. Un homme au bord de la crise de nerf. Un homme parmi les hom­mes. Cette par­tie est plus con­nue, des défaites et des vic­toires.

Une très lente évolu­tion vers l’âge adul­te.

III- à par­tir de 1999, Ecce homo, the Kid de­vient Andre Agas­si. Chap 22 à 29. 29 ans à aujourd’hui.

Le récit est bien mené. Le centre névral­gique de l’exist­ence, celui qui décide d’une ex­ist­ence est par­ticuliè­re­ment beau. Juin 1999, fin­ale de Roland-Garros con­tre An­drei Med­vedev. Le match qui décide d’une vie. Med­vedev peut pass­er de grand joueur à champ­ion pour une première vic­toire en Grand chelem, Agas­si de grand champ­ion à Im­mor­tel, re­mpor­tant le de­rni­er tour­noi qui lui man­que, dans ce qui sera sa dernière oc­cas­ion de le faire, mo­ment magique co­ïncidant avec ses débuts avec Stef­fi Graf qu’il co­urt­ise de­puis pre­sque dix ans.

Le livre montre la cohérence de l’exist­ence. Il aurait pu re­ncontr­er Stef­fi Graf en 1990, de­vait battre An­dres Gomez la même année, mais le sens de sa trajec­toire en aurait été autre.

En 1999 à Paris, il s’en sort par chan­ce con­tre Clément, la folie Agas­si prend enfin, la vraie, plus le mar­ket­ing. Il racon­te bien ce point en fin­ale, la balle de break qui est pre­sque une de match con­tre lui mené deux sets zéro déjà.

Il la sauve sur un détail, un peu de réus­site. Et le match tour­ne.

La plus gran­de émo­tion de sa vie, qui n’a le ten­nis que comme ap­par­ence. Il a gagné pour lui et non pour les aut­res en même temps qu’il va re­ncontr­er autre chose qu’une actrice de série B pour pass­er le temps.

La con­clus­ion est splen­dide, li­mpide, re­nvoyant l’analyse fin­ale de Ted Tinl­ing dans les cor­des. En sub­stan­ce il dit : « Non je n’étais pas re­bel­le, il faut vrai­ment être con pour croire que jouer avec un short en jean est autre chose que du mar­ket­ing, pas plus que je suis un modèle main­tenant marié et doub­le­ment père. Je me suis juste trouvé. Cela me fait du bien de le co­uch­er sur le papi­er. » Agas­si n’est plus un pro­duit, il est de­venu un homme. Il ajoute même qu’il n’es­saiera pas de pouss­er ses en­fants au ten­nis, mais les in­citera plutôt à lire.

Les jour­nalis­tes con­tinuent en 2009 à vendre le short en jean de 1988. Qu’im­porte le livre ex­is­te. Et tout le monde peut le lire.

J’aimerais ne pas finir sur un tradition­nel bon mot mais il me semble définitive­ment juste.

Agas­si en 501 pages toutes ron­des nique son short en jean de merde, casse son mythe en car­ton pour con­struire un mythe, très américain, ou simple­ment un homme, arrivé au bout de sa route, comme les per­son­nages de Kerouac, mais lui à un début de réponse et d’achève­ment. En cela le livre est re­mar­qu­able, re­spect­able et ex­emplaire. Le pro­pre de l’autobiog­raphie est de com­muniqu­er avec l’autre. D’étab­lir un rap­port de con­niv­ence. Pour ma part, je crois avoir en­ten­du Agas­si. Comme lui j’ai eu un pater­nel spécial, je ne sais pas si je suis quel­qu’un de bien main­tenant, mais je sais pour­quoi j’étais un sacré trou-du-cul.

C- Com­men­taires et re­lec­tures d’Agas­si.

Ayant quitté sans re­gret aucun Agas­si en sep­tembre 2006 à l’issue de ses deux de­rni­ers matchs, et con­nais­sant les pas­sages crous­tillants du livre, je re­pris con­tact avec lui en oc­tob­re 2010, par­tant sur un a priori négatif, plutôt fermé de­vant l’opus Open – voilà la pre­uve qu’on peut avoir lu des mil­li­ers de li­vres sérieux et être toujours aussi con.

A ma déchar­ge néan­moins, je dois être le seul être humain à avoir par­couru et survécu à l’intégralité des écrits de Nat­halie Tauziat (Les de­ss­ous du ten­nis féminin), Ar­naud Clément (Pass­ing Potes), le livre du pre­mi­er coach de Be­ck­er et celui de Chris Evert, un petit bijou dont le nom m’échap­pe. De quoi avoir de sérieux doute sur la pos­sibilité d’une pro­duc­tion de qualité venant d’un joueur de ten­nis et en sor­tir avec quel­ques dom­mages in­tel­lectuels.

Pour­tant, com­parant cette lec­ture à un match en cinq sets com­mencé avec un break d’avan­ce en ma faveur, je di­rais que j’ai perdu de just­es­se 7/5 le pre­mi­er set, puis facile­ment le second 6/2. Et 6/0.

1 – Agas­si au com­men­ce­ment.

Re­venons vingt ans avant. Et même vingt-deux. 1988. Les jeunes sin­geaient Agas­si. Ac­hetant un short en jean en 1988 ou un panti fluores­cent quel­ques années plus tard. Comme on leur dis­ait de voter pour n’im­porte qui sauf Le Pen, de man­g­er McDonald puis bio dix ans plus tard, ils ac­hetaient égale­ment chers les vête­ments d’Andre. Docile­ment. Une éter­nelle his­toire de moutons et de Panur­ge. Je n’avais rien con­tre Agas­si, rien à lui re­proch­er par­ticuliè­re­ment, pas davan­tage qu’au Coca-cola ou au ham­burg­er re­mar­quez que je con­som­mais oc­casion­nelle­ment. Civile­ment adul­te, il faisait son boulot du mieux qu’il pouvait, avec son physique et sa con­sci­ence nulle des choses à ce mo­ment ; moi je me désintéres­sais méthodique­ment de la balle jaune, l’âge et l’abs­ence de re­transmiss­ions à l’époque favorisant égale­ment cette in­clina­tion.

Avant cette lec­ture, Agas­si re­présen­tait un phénomène in­téres­sant de par le jeu et le per­son­nage, mais davan­tage du fait qu’il représente la première étape de la dernière évolution-révolution du ten­nis. Sans re­tour pos­sible. Agas­si in­stigateur malgré lui du règne d’une puis­sance suggérée par Ivan Lendl et Boris Be­ck­er au mitan des années 1980, avec des styles in­imit­ables eux ; un ar­rachage quotidi­en des sour­cils et des poc­hes pleines de sciures de bois pour le Tchécos­lovaque, des shorts cein­ture ex­plosés par des cuis­ses wagnérien­nes pour l’Al­lemand.

Agas­si n’a rien à voir, il ne peut être qu’imit­able. Voilà la fin de toute poétique et du monde d’avant, le tri­omphe définitif de la force sur le di­let­tantis­me. Il y a un avant et un après Agas­si dans le ten­nis. Per­for­mance rare pour un sport de plus en plus populaire ex­is­tant de­puis 136 ans aujourd’hui, de­puis la nais­sance en An­gleter­re du ten­nis et de Churchill en 1874.

Je n’aimais ni ne détes­tais Agas­si, sans savoir pour­quoi. Grâce à son Open dans lequel il s’ouvre, je sais pour­quoi je n’avais jusqu’à présent rien écrit de près ou de loin sur un in­con­tourn­able con­tem­porain. Pour­tant même Arantxa Sanchez eut droit a mes faveurs.

Agas­si après Mon­taig­ne et deux trois aut­res va nous dévoil­er une part de son être, comme Mic­hel, de M, il es­saiera d’être open en­v­ers son lec­torat.

« C’est ici un livre de bonne foi. Il t’aver­tit dés l’entrée, que je ne m’y suis pro­posé aucune fin, que domes­tique et privée : je n’y ai eu nulle con­sidéra­tion de ton ser­vice, ni de ma gloire : mes for­ces ne sont pas cap­ables d’un tel de­ssein. Je l’ai voüé à la com­modité par­ticulié­re de mes parents et amis : à ce que m’ayant perdu (ce qu’ils ont à faire bien tôt) ils y puis­sent retro­uv­er aucuns traits de mes con­di­tions et humeurs, et que par ce moyen ils nour­rissent plus entiére et plus vive, la con­nais­sance qu’ils ont eu de moi. Si c’eut été pour re­cherch­er la faveur du monde, je me fusse paré de beautés em­pruntées. Je veux qu’on m’y voit en ma façon sim­ple, naturel­le et or­dinaire, sans étude et ar­tifice : car c’est moi que je peinds. Mes défauts s’y li­ront au vif, mes im­per­fec­tions et ma forme naïve, autant que la révérence pub­lique me l’a per­mis. Que si j’eusse esté parmi ces na­tions qu’on dit vivre en­core sous la douce li­berté des premiéres lois de na­ture, je t’as­sure que je m’y fusse trés-volontiers peint tout en­ti­er, et tout nu. Ainsi, Lec­teur, je suis moi-mesme la matiére de mon livre : ce n’est pas raison que tu em­plo­ies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. A Dieu donc. » Au lec­teur, Mon­taig­ne 1580, préface des Es­sais.

Andre a le même pro­jet. Nous al­lons pouvoir re­lire les évène­ments de sa vie.

2 – Pro­duc­tion hol­lywoodien­ne et révolu­tion.

La raison de ma lon­gue per­plexité, agaçante concédons le à la fin, venait du fait que le per­son­nage sor­tait d’une pro­duc­tion hol­lywoodien­ne au schéma in­vari­able, in­téres­sante car nouvel­le cette pro­duc­tion, mais sans sur­prises, à l’opposé des œuvres européennes, inégales, mais in­dividuel­les et originales. Voilà qui m’in­terdisait une quel­conque pass­ion en­v­ers le pro­duit. Le pro­duit just­e­ment. Bridant le per­son­nage. L’an­nihilant à coup de filières mécaniques répétitives et in­éluct­ables : ser­vice ex­centré avec effet, coup droit dans l’angle opposé avec prise de balle le plus tôt pos­sible, frap­pe très lour­de, temps de re­place­ment entre les frap­pes et entre les points minimes, sur­tout im­pos­er un rythme trop rapide pour l’ad­versaire re­ndant définitive­ment obsolète un siècle de jeu, fait de nuan­ce et de chan­ge­ments de rythme. Plus de chan­ge­ment de rythme. Une accéléra­tion per­manen­te du rythme ou, main­ti­en d’un rythme élevé re­ndant im­pos­sible tout autre rythme.

Le stupéfiant temps Agas­si est en marche. Noah par­lait du rythme à trouv­er, de la musique in­térieure à re­cherch­er. En ten­nis comme en lit­téra­ture ou tout autre art, tout est une ques­tion de rythme. Agas­si mar­que pro­bab­le­ment la fin du ques­tion­ne­ment de l’ap­partenan­ce du ten­nis à l’art. Car un seul rythme sera pos­sible, re­ssemblant à la fan­fare du 14 juil­let.

Révolu­tion.

3 – Agas­si Ter­minator comme anti­cipa­tion.

Quelque-chose de fas­cinant dans le chevelu de 18 ans de 1988 : un Fran­kenstein séduisant fab­riqué par son père et Nick Bol­lettieri. Agas­si tient plus du phénomène de foire que du joueur tradition­nel. De là une inquiétude sour­de né à l’aune des années 1990, se vérifiant par­tiel­le­ment en 2010, celui du règne de la tech­nologie.

Dans un para­llèle his­torique cinématog­raphique avec l’époque d’Andre, Agas­si serait la vers­ion première bal­butian­te du Ter­minator, fail­lible, Nadal sa vers­ion achevée. La mort du ten­nis. Le règne de l’Ennui. Le ten­nis est – ou était – com­muné­ment con­sidéré comme un sport in­tel­ligent, faisant appel à des re­ssour­ces morales ou psyc­hologiques in­soup­çonnées, très différent d’un sport col­lec­tif. Ainsi, Lecon­te sera le nouveau Rod Laver. Dix ans après le même jour­nalis­te cor­rigea sa prédic­tion en sor­tant ce mot resté fameux « La différence entre les Lecon­te et Laver est entre les deux oreil­les. » Le monde jaune bien avant Agas­si. Aujourd’hui, il sera pos­sible d’être un par­fait an­onyme et d’être un des plus grands – au mini­mum – joueur de l’his­toire. Que la fuer­za te acom­pana Rafa.

Nadal n’est pas méchant bien sûr. Un quidam quel­conque, qui durant sa vingtaine d’heures quotidien­nes de li­bres sup­por­te le Real Mad­rid, cherche pub­lique­ment à co­pul­er avec Shakira, et sur­tout joue à la Play Sta­tion. Comme tout hétérosexuel mâle qui se re­spec­te. Il ne semble être que cela. Et de­puis sept à huit ans que nous le fréquen­tons, cela vire à la cer­titude. Tri­ste règne du com­mun.

Quel autre grand ten­nisman peut être de banalité affligean­te ? Le vrai problème Nadal c’est la mort de l’imagerie chevaleres­que as­sociée à la chose ten­nis et de toute sub­tilité.

C’était ça en creux la crain­te sour­de pro­voquée par Agas­si. L’ère du Nadal et du Be­rdych. C’est bien là la li­mite de l’ac­tivité ten­nis, sa face cachée. Le fils de Sarah Con­nor, Roger le Bâlois bal­lot par­fois, re­pous­sa longtemps l’avène­ment. C’est ex­ac­te­ment ce que dit Agas­si en filig­rane, par­lant juste de la puis­sance de Nadal qui le balaye lors de son de­rni­er Wimbledon 2006, alors qu’il évoque avec in­sis­tance la per­fec­tion uni­que de Feder­er qui l’écrase naturel­le­ment plusieurs fois.

Soulagé de ne pas faire école Andre.

A trav­ers Agas­si, je découv­re le problème que j’éprouve en­v­ers Nadal, le fait qu’il re­met­te en cause mes con­vic­tions, là où Agas­si ne fit que les ébranl­er. Il ne reste bien que la lit­téra­ture pour nous con­sol­er, ou l’écri­ture du moins, l’Open d’Agas­si par ex­em­ple, il l’a bien com­pris. Tout le pro­pos d’Agas­si fut de cherch­er puis de re­transcrire l’humain.

Les jour­nalis­tes n’ont pas lu ou rien com­pris car au-delà de sa per­ruque, de ses haines, c’est cela qui ex­plique Open.

D’ail­leurs le chapit­re final qui s’in­titule Début, le montre heureux de taper la balle avec sa femme.

4 – Critique de l’édi­tion.

La critique à faire de ce livre con­cer­ne l’édi­tion française. La précipita­tion de la pub­lica­tion due à l’arrivée des dernières fêtes de 2009 ex­plique mais n’ex­cuse en rien cer­taines fautes, que l’on ne trouverait même pas dans une revue échan­giste de la région PACA.

Première er­reur. Les deux traduc­teurs sont nul­lissimes, con­nais­sent les sub­tilités du ten­nis et du français autant que moi l’hébreu. Là où un Nel­son Mon­fort eût par­faite­ment fait l’af­faire, les édi­tions Plon ont dégotté Suzy Borel­lo et Gérard Meud­al pour la be­sog­ne. Ex­em­ple d’in­compét­ence, l’express­ion « Kick my ass » traduite une bonne cen­taine de fois lit­térale­ment par un « Bott­er le cul » pour­tant assez rare de par chez nous, rend le texte d’une lour­deur in­diges­te. Quel­qu’un aurait-il l’idée crétine de traduire mot à mot l’express­ion « col­l­er une danse », ou « mettre son poing sur la gueule » dans la lan­gue de Barack Obama ?

Second problème. Le nombre de co­quil­les et d’oub­lis de mot rend la lec­ture fas­tidieuse. Si la co­quil­le fait par­tie de l’édi­tion, son om­niprés­ence est un phénomène in­con­nu à cette échel­le de pub­lica­tion. On apprend que Agas­si a été choqué « shock­ing » à tout bout de champ, pour tout et rien. Rap­pelant que si le mot shock­ing est co­urant aux États-Unis, choqu­er en Fran­ce ne s’util­ise que dans quel­ques usages spécifiques. Les sub­stituts at­tendus comme « étonné », « per­turbé » ou « dérangé » sont des mots pour­tant usuels.

Les édi­tions Plon qui ef­fectuent là un de leurs plus gros coups de fric ont réalisé un travail in­dig­ne. Un boulot de merde pour un livre qui ne l’est pas. Un mas­sacre. Im­aginons qu’il ne s’en vende que 100 000 ex­emplaires pour l’édi­tion française. Chiffre hal­lucinant et rare dans le milieu. A 22 euros l’unité, 2.2 mill­ions d’euros de chiffres d’af­faires méritent autre chose qu’une traduc­tion de soudards in­cul­tes. C’est dom­mage car le récit – même mas­sacré – est in­téres­sant. Si je m’énerve un peu c’est que j’en ai par­couru des ouv­rages, des petits des gros, des chefs-d’œuvres, des daubes, sur tous les sujets, mais je n’avais jamais vu ça. Pas à ce niveau de pro­duc­tion. In­croy­able venant d’un livre générant des re­venus col­os­saux. Cer­tains d’entre vous pen­seront peut-être « Mais qu’est-ce qu’il nous fait chier avec son style ? , on veut lire la vie d’ Agas­si nous aut­res, on s’en fout de Pro­ust et de Molière. » Er­reur je pense. La forme doit être in­tel­ligib­le pour ex­prim­er le fond du pro­pos.

Voilà vive Andre. Un livre qui peut être mis entre toutes les mains, même non amat­rices de sport.

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656 Responses to Andre Agassi 2010

  1. Nath 2 novembre 2010 at 19:27

    Bon, ben ce match n’a pas dérogé à la règle des raclées du jour finalement. Le Ferrer-GGL qui s’est terminé en même temps était bien plus serré, mais les ratios W/UE sont dignes d’un match de WTA (Ferrer : 16/48 8O ).

  2. Chewbacca 2 novembre 2010 at 19:35

    Francky t’es où?Antoine t’as refilé des adresses pour la Grèce?Si t’as pécho tiens moi au courant ,je veux tout savoir.

    A+

    Vive Zizou!Je t’aime!

  3. Diana 2 novembre 2010 at 19:50

    Beau programme demain à Bâle :)

    http://www.atpworldtour.com/posting/2010/328/op.pdf

    N’est-ce pas Chewi ? Toi aussi tu cherches Franckie ? Visiblement, on ne sera pas trop de 2 :oops:

  4. MarieJo 2 novembre 2010 at 19:52

    bonsoir la troupe… et merci à lionel pour cette revue d’agassi.

    pour avoir un apperçu de l’oeuvre originale, je vous conseille ce lien, qui remprend pas mal de passages clés du bouquin en VO :
    http://sportsillustrated.cnn.com/vault/article/magazine/MAG1161984/1/index.htm

    je partage comme bcp d’autres le fait qu’il n’y a pas eu un avant ou après agassi en tennis, sauf en ce qui concerne nike. la marque s’est emparée des joueurs pour en faire des tops modèles, en les rhabillant à foison, façon barbie et ken… j’avoue que ce côté marketing poussé à l’excès est le pire héritage d’agassi.

    mais en ce qui concerne le jeu, l’héritier direct s’appelle davydenko ou nalby, nadal reste dans une filière de fond de court, mais c’est bien tout ce que je leur trouve en commun.

    « Le vrai problème Nadal c’est la mort de l’imagerie chevaleresque associée à la chose tennis et de toute subtilité. »
    la dessus je te trouve complètement réac, ou nostalgique des aventures du roi Arthur et son excalibur avec roger en rôle titre ?
    http://www.lifelounge.com/resources/IMGRELATED/AnnieLeibowitz_FedererKingArthur.jpg

    le tennis n’est pas une histoire de preux chevaliers, partis conquérir un graal… le tennis est une histoire de talent au service d’une volonté d’être un champion… certains partent avec l’armure au complet, bénéficient des meilleurs enseignements, se plantent magistralement ou repartent glorieux ! tout est possible.
    d’autres se forgent leurs armes en fonction du même objectif : gagner.

    et comme l’ont bien souligné certains, gagner est une affaire de pragmatisme et de réalisme. Et quoi qu’on en dise, federer ne manque ni de l’un ni de l’autre.

    pour en revenir à agassi et à son héritage, le sponsoring a commencé a prendre une nouvelle dimension, là ou ses ainés avaient encore du mal a percevoir des sommes importantes en dehors des tournois et des garanties, agassi a gagné largement autant de fric avec ses contrats.
    le revers de la médaille, c’est que tout le monde n’est pas loti à la même enseigne, quand fed ou sharapova signent pour des millions, davydenko rame pour un malheureux sponsor de fringues…
    les écarts dans ce domaine sont devenus criants, et indécents parfois. le tennis bling bling me gêne.

    la trajectoire de l’homme reste presque plus intéressante que celle du sportif, j’aime pas énormément le gendre idéal.

    • Diana 2 novembre 2010 at 20:00

      Moi aussi il me gêne ce tennis là, mais en fait, ça gêne tout le monde, sauf qu’on est assez cons pour continuer de s’y intéresser, entretenant ainsi le côté détestable.

      En ce qui me concerne, je suis cependant décidée à contester cela dès.. fin 2012 on va dire :mrgreen:

      PS : il n’y a pas que Fed ou Sharapova qui signent pour des millions, mais m’étant engagée, je ne citerai pas de nom :)

      • Chewbacca 2 novembre 2010 at 21:16

        Oui ,Nadal aussi effectivement ,sauf que lui ça ne fait bling bling ,par contre ça provoque des sècheresses oculaires.

      • MarieJo 2 novembre 2010 at 22:03

        je pense que les contrats de fed et sharapova ont battu des reccords, tu voudrais pas enlever un reccord à fed, hein ;) maintenant, tout numéro un qui se respecte a un tarif minimum, obligé non ;)

        2012??? je pense que fed a signé pour plus longtemps avec nike, compte au moins 2016 :)

        par contre pour les filles, je ne sais pas mais les récents come backs en cascade me font penser que finalement ça doit bien marcher la wta :)

    • Duong 3 novembre 2010 at 00:13

      Nalby à la volée c’est autre chose qu’Agassi… et il fait autre chose que du droite-gauche.
      Tu n’es pas sensible au talent du crooner argentin ?
      Moi si : http://www.youtube.com/watch?v=0iRFFssZ7Qo
      Non sans blague j’adore le jeu de l’Argentin que je trouve hyper-créatif (et de bras, il est à mon avis plus doué que Federer, c’est le corps qui lui manque :lol: ) alors qu’Agassi bof.
      Davydenko ça serait déjà plus l’héritage d’Agassi, même si cette fois c’est Agassi qui était plus doué.

  5. fieldog 2 novembre 2010 at 22:18

    Pas grand-chose à ajouter au florilège de commentaires sur ton article Lionel, donc je vais me limiter à un simple bravo.

    Kontinen, second poulain de l’écurie 15LT vient lui aussi de se faire sortir au challenger d’Eckental. Après Dimitrov, triste journée pour nos espoirs :(

    • Duong 3 novembre 2010 at 00:20

      on n’a quà prendre Harrison à la place :lol: : il vient de battre Sweeting, un très bon joueur tout près du top-100 mondial 63 64.
      Et Yuki Bhambri, le 4e joueur prometteur de la génération 92, a passé son premier tour de challenger 76 au 3e après s’être qualifié pour le tableau final. Pourtant lui a passé une mauvaise année, mais ça revient.

      Pour ceux qui n’ont jamais vu jouer Harrison :

      http://www.youtube.com/watch?v=OFwLpg57LT0

    • Duong 3 novembre 2010 at 00:23

      Harrison a du toucher, un peu à la Gasquet, mais a l’air plus costaud mentalement

    • Duong 4 novembre 2010 at 07:33

      Harrison a perdu cette nuit contre un obscur qualifié

  6. hamtaro 2 novembre 2010 at 22:47

    intéressant comme article, je me suis un peu perdue au milieu mais bon…

  7. Duong 3 novembre 2010 at 00:15

    Tiens pour parler d’Agassi, vous savez que depuis longtemps il y a un jour qui m’intrigue : Andrea Agazzi http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Ag/A/Andrea-Agazzi.aspx
    le pire c’est que né en 82, ses parents n’ont même pas fait exprès !
    il joue régulièrement en tournois futures.

  8. Elmar 3 novembre 2010 at 01:26

    ATTENTION!!!

    Ceci est un SOS désespéré. Y a-t-il des experts informatiques ici?

    J’ai un souci de taille pour mon prochain article qui devrait normalement comprendre un tableau (sous openoffice) très lourd (au point que je ne parviens même plus à le conserver avec le texte; j’ai donc un fichier texte et un fichier tableau). Mais impossible d’assembler cela sur l’éditeur de 15LT de manière satisfaisante…

    Vu le nombre d’heures à concevoir le tableau en question, je suis totalement au fond du gouffre. Si qqn pense pouvoir m’aider, il peut me contacter par email.

    • Guillaume 3 novembre 2010 at 08:32

      Je crois qu’il faut que tu transformes ton fichier en image, ça sera moins lourd et permettra de l’adapter aux bonnes dimensions. Le logiciel GIMP est très bon pour ça. Colin, ai-je bon ?

    • Colin 3 novembre 2010 at 09:40

      Oui, le mieux est d’en faire une image.
      Tu peux par exemple l’afficher intégralement dans ton écran, puis utiliser la fonction « imprimer écran » de ton PC ou de ton mac, puis « coller » l’image ainsi obtenue dans un gratuiciel de gestion d’image (irfanview, xnview, gimp… tous des freeware) pour nettoyer l’image de ses bordures inutiles.
      Si tu n’y arrives pas, envoie le moi, j’essaierai de t’aider.

      • Elmar 3 novembre 2010 at 12:36

        Mon tableau fait presque 2 pages pleines sur Open Office, du coup, impossible de l’afficher en plein écran.
        J’ai tenté de le transformer en jpeg via pdfcreator, mais franchement, le résultat est dégueulasse. Je me doute qu’on devra s’en contenter, mais je suis dégoûter après tout le boulot que je me suis coltiné…
        Je vais tenter le coup avec gimp.

        Vraiment aucun moyen de le conserver comme tableau plutôt que comme image?

        • Robin 3 novembre 2010 at 13:01

          Tu as essayé de l’exporter en pdf depuis OpenOffice ? Je pense que la qualité sera meilleure.

        • Elmar 3 novembre 2010 at 13:18

          Essayé. Ca a pas marché.

          C’est un vrai casse-tête. Mais j’ai refilé la patate chaude à Colin, j’en avais trop marre.

    • Le concombre masqué 3 novembre 2010 at 10:08

      Plu simple peut-être? : tu sélectionnes ton tableau, puis tu fais « Copier ».

      Tu vas dnas ton Word , tu fais « Edition » « collage spécial » ouis tu choisis « Image (métafichier amélioré) ».

      Tiens nous au jus

      La bise

      • Le concombre masqué 3 novembre 2010 at 11:19

        J’ai les doigts carrés moi ce matin…en même temps, sans bras, j’aimerais vous y voir…

      • Colin 3 novembre 2010 at 12:34

        Oui sauf que cette méthode donne souvent des résultats pas jolis à l’oeil. Et en plus Elmar n’a pas l’air d’avoir Word mais OpenOffice, et là je ne sais pas ce que ça donne.

        • Elmar 3 novembre 2010 at 12:51

          You’ve got a mail.

        • Colin 3 novembre 2010 at 13:57

          J’ai fait une version « image » pas trop moche. J’essaierai ce soir de faire une version « tableau » (j’ai essayé vite fait mais pour l’instant c’est très laid!).

        • Elmar 3 novembre 2010 at 14:10

          T’es mon héros!

          Pour récompense, t’as l’article en primeur!

          Merci 1000 fois.

        • Colin 3 novembre 2010 at 14:25

          Oui, d’ailleurs j’ai des commentaires à faire, tu les veux en primeur ou tu préfères attendre la publication? :lol:

          • Elmar 3 novembre 2010 at 14:34

            Ca dépend. C’est en bien ou en mal? Lol.

            Allez, je suis pour la critique, si ca peut me permettre d’améliorer le papier… tant que ça ne concerne plus le tabeau que je ne toucherai plus!

            J’attends ton mail!

            • Jean 3 novembre 2010 at 14:36

              Il veut tes sources !

  9. Robin des bois 3 novembre 2010 at 06:37

    BREAKING NEWS : conf de presse de tsonga à 11h
    J’attends un petit cadeau de Santa Claus pour Novak ;)

    • Arno 3 novembre 2010 at 08:56

      Saison terminée pour Jo.

      Toute la pression va être sur Monfils. Soit il s’écroule, soit il sort le week-end de sa life tellement il les prend tous au 100m en devenant plus malin que lui-même.

    • karim 3 novembre 2010 at 09:32

      Les plus de 35 ans, qui a connu la BD des « démontables » dans le journal de Tintin? Jo c’est le joueur de tennis démontable.

    • Sylvie 3 novembre 2010 at 09:41

      C’est tout de même dommage. Le choix de Forget pour le deuxième simple ne va pas être facile. Les deux tournois à venir vont être cruciaux

      • Arno 3 novembre 2010 at 09:54

        De toute manière, Djoko sera imprenable en simple. Je le vois d’ailleurs bien faire de la figuration au Masters histoire de récupérer un peu.

    • Duong 3 novembre 2010 at 11:08

      oui l’Equipe dit « saison terminée » même si la conf n’a pas encore eu lieu
      Ceci dit, c’est pas fini, car Simon joue bien aussi.
      Problème : on a encore beaucoup de doutes sur le double, Benneteau sera t-il rétabli ? et même Llodra donne des doutes car il accumule les petits pépins.

      • Arno 3 novembre 2010 at 11:10

        Llodra-Clément, pour le double. Ils se connaissent et offrent suffisamment de garanties de succès contre la paire Serbe.

        Le double, c’est pas le principal souci, je pense.

    • Duong 3 novembre 2010 at 11:16

      ça y est c’est officiel.
      Bon on a Llodra-Clément, c’est vrai, mais quand même c’est un point crucial, et en face Tipsarevic-Zimonjic par exemple (car maintenant je vois Troicki jouer le simple), c’est du solide.

      • Arno 3 novembre 2010 at 11:22

        C’est solide en face, c’est vrai. Mais un Llodra libéré de la pression du simple peut être monstrueux en double à Belgrade.

        C’est pour ça que si j’étais Forget, je ferai jouer en simple Monfils et Simon, qui peuvent tous les deux battre Troicki.

        Pour le double, la seule hypothèse effrayante, c’est que le capitaine Serbe décide d’aligner Djoko. Gros risque, mais il est le seul capable d’éteindre les services de Mika, je le crois suffisamment solide pour jouer 3 matches.

        • Le concombre masqué 3 novembre 2010 at 11:22

          Pas mieux.

        • Le concombre masqué 3 novembre 2010 at 11:23

          A sa place, je le ferai. Djoko ne sera jamais cramé chez lui en finale de CD.

        • Chewbacca 3 novembre 2010 at 14:36

          Un Djoko pas très frais c’est à la portée de monsieur tout le monde,reste a savoir jusqu’où ira la Clio à Bâle.

          • Chewbacca 3 novembre 2010 at 14:37

            Oups, elle se joue quand la finale de CD?

            • Chewbacca 3 novembre 2010 at 14:42

              Zé zappé Bercy et la MC sa race,une année à oublier très vite.

          • Nath 3 novembre 2010 at 15:00

            C’est la première fois que tu nous parles de « Clio », c’est Djoko?
            Et surtout, pourquoi?

      • Duong 3 novembre 2010 at 11:28

        oui oui il peut faire jouer Djoko, plus fort en retour que Tipsarevic, mais un peu moins solide à la volée à mon avis.
        Et puis Djoko va être hyper-motivé, c’est vrai, mais pas sûr qu’il faille lui faire confiance à 100%.
        Cette année il n’a pas du tout donné une impression de solidité mentale absolue contre les USA (Querrey et Isner) et même contre les Tchèques (il se gauffre en double et il est à l’article de la mort contre Berdych, ce qui aurait coûté la finale à son équipe).
        Evidemment il peut y avoir eu des probs physiques, pas au mieux à ce moment-là, mais j’ai eu l’impression que la pression de son peuple pouvait aussi lui peser.
        Alors que Tipsarevic m’a l’air d’être un roc et se dépasser dans ces matches cruciaux.
        De toute façon, ils seront sûrement très forts dans tous les points et sont nettement favoris.

      • Duong 3 novembre 2010 at 11:41

        Dans l’absolu, Djoko me semble le joueur à très bien jouer quand très bien préparé et motivé.
        Mais la pression de la coupe Davis dans un pays aussi jeune et nationaliste que la Serbie semble dépasser tout ce qu’il a connu jusque là, c’est ce que j’ai cru voir dans ses matches précédents.
        Et là en finale, devant son public, avec la fatigue d’une saison peut-être des Masters, il peut avoir des moments difficiles.
        Même si je le vois surmonter tout ça bon an mal an en simple, ça serait plus dur en double, où il a moins d’expérience et même de technique, et je vois plus son sélectionneur sélectionner Tipsy.

        • Elmar 3 novembre 2010 at 14:44

          Je pense qu’il n’ira pas au Masters. Ou qu’il y ira en chaussettes.

  10. Djita 3 novembre 2010 at 11:46

    Dommage pour Tsonga. Les chances françaises de gagner la CD se rétrécissent à vue d’oeil et c’est vraiment dommage. Cela dit, c’est vraiment le défaut de Jo et c’est très frustrant pour lui-même d’abord et aussi pour son public. On ne sait jamais si on peut compter sur lui. La CD sera Serbe et ce sera mérité. :cry:

  11. Duong 3 novembre 2010 at 11:51

    un bon article qui résume pas mal des propos de Forget :
    http://www.lefigaro.fr/tennis/2010/11/02/02004-20101102ARTSPO00545-simon-derriere-monfils-et-tsonga.php

    on a l’air parti pour Monfils, Simon en simple, Llodra/Clément en double.

    En face le plus solide pour le capitaine serbe me semble Djoko-Troicki en simple, Tipsarevic/Zimonjic en double.
    Tipsarevic a le plus souvent joué le double, même si le capitaine serbe a essayé Djoko au tour précédent (pour une gamelle).

    Ceci dit, Tipsarevic a une bonne historique contre Monfils (cette année à l’US Open il ne pouvait pas l’attaquer à cause du vent, mais on voyait qu’il savait le prendre) et pourrait donc jouer le premier jour à la place de Troicki.

    • Duong 3 novembre 2010 at 11:53

      moi je pense que s’il y en a un qui peut ennuyer un Djoko qui ne serait pas au top, c’est bien Simon le premier jour.
      Leurs matches ont souvent été très serrés (par exemple quand Djoko gagne Dubai 2009), même si il fallait que Simon joue bien et Djoko pas au top.
      Et Simon me semble tout à fait sur la bonne voie. Il lui manque quelques victoires pour la confiance, c’est pour ça que c’est important pour Forget que Simon batte Verdasco aujourd’hui.

    • Duong 3 novembre 2010 at 11:56

      En revanche les deuxièmes simples sont très loin d’être gagnés.
      Aussi bien Tipsarevic contre les Tchèques que Troicki contre les USA ont donné leur meilleur à domicile, et Troicki a l’air aussi très en forme, Tipsarevic un peu moins mais quand même (il était proche de battre Kukushkin, futur vainqueur du tournoi, la semaine dernière), on va voir ce qu’il va donner contre Federer à 18.00.

    • Duong 3 novembre 2010 at 12:06

      Tipsy et Troicki avaient non seulement donné leur meilleur à domicile, mais en plus très costauds mentalement dans les moments chauds (Troicki c’était contre Isner, le type contre lequel il faut vraiment être hyper-costaud quand il joue bien comme ce week-end là, et Tipsarevic est arrivé sur le court en demie après la défaite de Troicki, Djoko étant malade).
      Pour dire qu’ayant suivi ces matches, la pression du match de coupe Davis à domicile avait l’air très positive pour Tipsarevic et Troicki, mais plutôt négative pour Djoko.
      Même si le type est costaud.

    • Duong 3 novembre 2010 at 12:17

      un dernier truc (oui bavard le type …) : c’est vraiment dommage a posteriori qu’il y ait eu ce cirque à Belgrade qui a empêché que la finale se joue sur terre battue, car nos chances auraient été bien plus fortes sans Tsonga, Djoko revenant du Masters sur rapide contre un Simon qui renvoie tout, et Troicki et Tipsarevic jouant un tennis plutôt offensif dernièrement.

  12. Arno 3 novembre 2010 at 12:34

    Et là… Simon se blesse à nouveau. Gasquet est appelé: sans pression, il atomise Djoko, Troicki, et survole même le double avec Llodra.

    Sur la lancée, il remporte l’Open d’Australie et finit 2011 numéro 1 mondial.

    Là, vous rigolez, hein?? Ben vous avez bien raison.

    • Colin 3 novembre 2010 at 12:36

      Ou plutôt:
      Sur la lancée, il remporte l’Open d’Australie puis, victime d’un burnout, annonce la fin de sa carrière.

      • Chewbacca 3 novembre 2010 at 14:58

        Je confirme Colinette,ici on dit bien Œil de Faucon.

        On dit aussi beaucoup de connerie:

        Lexique du tennis Quebecois:

        Balle de Bris:balle de break
        Balle de manche:balle de set
        Court long croisé:aucune idée.peut être un café.
        Ostie de criss:Nadal
        Tee-shirt:chandail,sa race!
        La blonde de …:la copine de…
        le jeu est barré:le jeu est fermé.Murray par exemple.
        Je « capote » quand je regarde Fed:j’adore.

        en avoir par-dessus la tête :un lob,non je rigole.

      • Colin 3 novembre 2010 at 17:27

        ‘barnâââc !!!

    • Arno 3 novembre 2010 at 12:43

      Ouais, mais c’est moins drôle, c’est presque crédible (sauf pour l’OA, hein, faut pas déconner…).

  13. Nath 3 novembre 2010 at 14:54

    Youzhny remplacé par Ramos-Vinolas :(
    3 LL à Bâle (forfait de Melzer 12°, Ljubi 17° et Baghda 20°), 2 à Valencia (à la place de Youyou 10° et Tsonga 13°), c’est l’hécatombe cette semaine dans le top 20 (et accessoirement parmi les finalistes de la semaine dernière).

  14. Guillaume 3 novembre 2010 at 16:28

    Une anecdote qui a autant à voir avec cet article que le précédent de Jean et ses « enfants du rock » : si les personnalités sortant du cadre tennis ne sont plus légion parmi les joueurs les mieux classés, les caractères hors du commun survivent encore… il faut juste les chercher un peu plus loin : Nicolas Coutelot, dont je vous parlais en février (http://www.15-lovetennis.com/?p=2423), est ainsi un grand fan de zik et lui aussi taquine la six-cordes. On peut même parfois le croiser en concert dans des bars de la capitale.

    Quant au forfait du jour, il complique certes la tâche de l’équipe de France, mais c’est encore loin d’être perdu d’avance : Monfils et Simon en simple, ça reste du costaud et ça peut encore amener 2 points sur 4. Ce qui m’inquiète plus, c’est le double, avec Clément qui ne gagne pas beaucoup de matchs depuis la demi-finale de DC, et surtout, surtout, Llodra chez qui se succèdent les petits bobos. Autant même sans Tsonga on peut toujours gagner – ça sera plus difficile, mais c’est toujours possible – autant si Llodra n’est pas au top et que l’on n’a plus de double, c’est juste cuit. Llodra bouillu, équipe de France foutue.

    • Duong 3 novembre 2010 at 16:41

      complètement d’accord : Llodra est crucial car en face il y aura un bon double, autant pour battre Tipsarevic et Troicki, Monfils et Simon ne sont pas loin d’offrir autant de garanties que Tsonga, autant sans Llodra c’est cuit pour le double.
      D’ailleurs Simon mène 4-0 dans ses confrontations avec Troicki, 1-0 contre Tipsarevic … donc si on arrive à 2-2, Simon pourrait devenir un « héros national » :lol: non pas que ça me réjouisse pour être tout à fait honnête :lol:
      Le seul point crucial changé par le forfait de Tsonga c’est que supporter Monfils et Simon devant la télé bof pour grimper au plafond :lol:

    • Nath 3 novembre 2010 at 17:18

      En voyant le tirage au sort, j’avais pensé (pas sûre de l’avoir écrit) que la coupe était pour la Serbie cette année. Je reste du même avis :mrgreen:
      J’étais plus optimiste qu’une bonne partie d’entre vous sur les chances françaises en quart et en demie, mais là, je vois plutôt les Serbes, et j’avoue que ça ne me déplairait pas.

      @ Duong qui anticipe le fait de « devoir » supporter Monfils et Simon en finale, j’ai résolu ce problème en n’étant pas spécialement patriote en sport (je ne me suis pas forcée, hein!). Mais si Simon affronte Troicki ou Djoko, je serai pour lui vu qu’il ne me dérange pas plus que ça. Par contre, quand « être plus malin que moi-même » sera sur le court, je serai plutôt pour son adversaire. Le principal pour moi étant de voir de beaux matches, et une rencontre serrée, d’autant que les français ne nous ont pas vraiment gâtés cette année sur ce dernier point.

      • Duong 3 novembre 2010 at 19:19

        oui en fait je crois que je serai assez détaché, ça aurait été différent avec Tsonga.
        Par contre moi c’est supporter Simon que j’aurais plus de mal que Monfils.
        Supporter Simon ça revient pour l’essentiel à espérer la faute de Djokovic ou Troicki, un peu rude, même s’il lui arrive parfois de faire des beaux points mais c’est rare, plus qu’à Monfils.

      • Nath 3 novembre 2010 at 19:51

        Si je préfère Simon à Monfils, c’est pour leurs différences en interview, mais aussi question puissance : voir une montagne comme Monfils s’arracher pour remettre la balle dans le court et jouer tout mou, ça me tape sérieusement sur les nerfs… Alors que le jeu de Simon, d’une part est plus mûr, maîtrisé (contrairement à GM, il sait pourquoi il accélère ou envoie une balle molle), mais en plus est parfaitement adapté à son gabarit. Et puis j’aime bien son déplacement tout en souplesse.
        En fait, le choix d’endormir son adversaire et d’accélérer au moment adéquat ne me dérange pas du tout, et Simon fait ce qu’il y a de mieux pour tirer parti de ses capacités, ce qui est un très bon point pour moi.

        Aïe, j’espère que je ne vais pas me faire virer du site!

        Tant que j’y suis, j’aime bien Ferrer aussi, puisqu’il fait au mieux avec ses moyens. Là, le jeu n’est pas le même, lui frappe aussi fort qu’il le peut, vise souvent les lignes…

        J’ai failli faire un paragraphe sur Hewitt mais je pense que ça aurait été la goutte d’eau pour Guillaume :?
        Si je venais finalement à me faire virer du site suite à ce post, je tiens à dire avant que je suis contente d’avoir pu faire partie de l’aventure 15-lovienne, et d’avoir conversé avec vous tous.

      • Duong 3 novembre 2010 at 20:08

        oui oui tout est assez vrai,, mais il attend quand même pas mal la faute.
        Ferrer est aussi souvent considéré comme ce genre de joueurs, ce qui est assez faux en vérité car Ferrer attaque pas mal dans ses matches en fait.
        Ferrer va beaucoup plus essayer de marcher sur l’adversaire avec constance, alors que Simon attend le moment juste pour placer une attaque qui ressemble souvent à un contre.
        Ceci dit oui il fait avec ses moyens, et oui il a diversifié son jeu, très rarement même je l’ai vu faire un match enthousiasmant comme contre Ancic en Australie en 2009.

    • Diana 3 novembre 2010 at 20:16

      J’aime bien Simon en interview, c’est un mec réfléchi avec une analyse souvent très juste, et beaucoup de lucidité.
      Son jeu me barbe assez, je n’ai jamais trop bien supporté (support en anglais)les joueurs défensifs, ils m’endorment (merci à eux de me permettre de conserver mon quota d’heures, indispensable à mon équilibre :mrgreen: ).
      Il est sans doute le seul défensif d’ailleurs qui ne me hérisse pas le poil. Sans doute parce que je sais qu’il a une caboche, ça l’excuse à mes yeux :)

  15. Duong 3 novembre 2010 at 16:44

    Bonne nouvelle : Paulo a gagné 63 63 contre Florian Mayer !
    Autant je n’aime pas Monfils et Simon, autant Paulo m’a toujours touché.
    Il rencontrera Troicki au prochain tour, on ne sait jamais c’est prémonitoire des fois qu’on aurait une cascade de forfaits en équipe de France ;)

    • Arno 3 novembre 2010 at 17:02

      Paulo et Gasquet en héros nationaux!!! Je signe le scénario.
      Et si Llodra se blesse, on rappelle Santoro!

    • Guillaume 3 novembre 2010 at 17:31

      Déconnes pas, je ne sais pas ce que j’ai depuis 2 jours, mais à chaque fois que j’en parle je dis Santoro/Llodra au lieu de Clément/Llodra !!! Lapsus révélateur et regret de la meilleure paire de double que l’on ait jamais eu ????

      • Arno 3 novembre 2010 at 17:35

        Ah, souvenirs… Une des paires les plus complémentaires que j’aie vue jouer.

        C’en était presque une caricature de double idéal!

    • Diana 3 novembre 2010 at 20:18

      Je suis contente pour lui aussi, il a vécu trop de galères, et s’en est pris plein la gueule pour pas un rond de toutes parts. La défense de l’opprimé, ça me connaît.

      S’il pouvait nous faire une Haider-Maurer, j’en serais ravie.

  16. Quentin 3 novembre 2010 at 16:57

    Sinon, Roddick a remporté le premier set 7-5 contre Querrey

    • Arno 3 novembre 2010 at 17:05

      Et Murray est breaké par Monaco à Valence. Heureusement que j’ai affirmé que le tableau offrait quasiment le tournoi à PZ… Mais je le sous-estime toujours!! Il peut rater. Tout le temps.

      • Djita 3 novembre 2010 at 17:16

        En effet 1er set 6/2 Monaco

  17. May 3 novembre 2010 at 17:06

    Etat des lieux d’un colosse en argile et aux os de verre.
    Pourtant ce n’est pas dans son cas qu’on ressasse qu’il joue « que au physique » et est dépendant uniquement de celui-ci, lui, il n’a pas de pot à la naissance dame nature l’a juste dotée d’une fragilité corporelle.

    http://www.europe1.fr/Sport/Articles/Tsonga-le-roi-de-la-casse-302404/

    • Arno 3 novembre 2010 at 17:23

      Ah, mais si!! Il joue que au physique, le Jo, pas de problème!

      La différence avec Rafa (si c’est bien à lui que tu fais référence dans ton post), c’est exclusivement en terme d’image: Jo est le chevalier attaquant son adversaire sans relâche, alors que Rafa, c’est le gagne-petit qui profite de sa puissance pour lâchement user l’adversaire…

      Bien sûr, les amateurs avisés faisant vivre ce merveilleux site (oui, je nous lance des fleurs, ça fait du bien) savent bien que ça relève de l’imaginaire collectif, mais la majorité a souvent raison. Même quand elle a tort.

    • Ulysse 3 novembre 2010 at 18:22

      Y a pas que la fragilité corporelle. Jo Will est trop lourd pour ses articulations. Il faut qu’il change de morphotype sinon ça sera toujours pareil quand arrive la saison sur dur.

      • Arno 3 novembre 2010 at 18:25

        Mouais. Mais un amaigrissement l’obligerait à changer son style de jeu.

        Et s’il ciblait mieux son calendrier?? Nadal l’a fait, c’est à la portée de Tsonga.

    • Yaya 4 novembre 2010 at 01:00

      Il faut comparer ce qui peut l’être. Tsonga et nadal n’ont rien en commun. Tsonga a plutôt les symptômes d’un Philippousis. Il n’est pas usé par son style de jeu. Il n’en n’a même pas le temps car il est trop vite blessé.

  18. Arno 3 novembre 2010 at 17:28

    Et Isner vient de se prendre un 6/2 par Haase. Je l’ai jamais vu jouer, mais vaut apparemment mieux l’éviter en Indoor, ce garçon. Quel come-back!

    Le tableau lui promet Djoko au prochain tour (à moins que Nieminen, lui aussi en pleine bourre ne barre notre ami Serbe, mais bon…). En tout cas, ça promet.

  19. David 3 novembre 2010 at 17:49

    Je suis en train de regarder un bout de Querrey Roddick. Rien n’est esthétique chez Roddick, du revers à la volée en passant par le service (sans remettre en cause sa terrible efficacité). En plus, il gonfle ses joues comme un hamster. Quant à Querrey, je me souviens de Karim qui le comparait à une ampoule. C’est exactement ça.
    Voilà, j’ai fait ma réflexion inutile de la journée et Roddick vient de gagner 7-5 7-6. Un choc face à Nalbandian se profile.

    • Duong 3 novembre 2010 at 19:22

      en plus Roddick a le rythme d’un hamster, une vraie pile électrique, mais il a des côtés attachants.
      Querrey il est si calme au contraire, pas le genre à faire de mal, alors que Isner, par sa puissance, me fait assez peur :lol:

  20. Ulysse 3 novembre 2010 at 18:19

    A l’heure où je mets sous presse, match haletant de l’infâme Andy Murray qui, breaké dans le troisième set, risque de perdre sa couronne de CDMO acquise à Shangaï.

    • Arno 3 novembre 2010 at 18:22

      Un match haletant de Murray?? Où sont les modérateurs?

      • Ulysse 3 novembre 2010 at 18:23

        Oui bon OK je reconnais que ça peut être mal interprété. C’est l’enjeu d’une finale de CDMO qui est hâletant.

        • Arno 3 novembre 2010 at 18:26

          Je te laisse le bénéfice du doute parce que t’es un taulier.

  21. Nath 3 novembre 2010 at 18:32

    Tiens, encore un set express en double cette semaine : la paire Chela / Schwank a collé une bulle à une bonne paire polonaise (11°) en 16’54.
    Ce qui m’a permis de découvrir une nouveauté sur le site de l’ATP : quand un joueur est en train de jouer et qu’on va sur sa fiche, on a le score du match en cours qui s’affiche sur le profil avec les photos des joueurs.
    3-0 pour les polonais dans le 2° set…

  22. Arno 3 novembre 2010 at 18:39

    Qui a rappelé le Federer 2004-2007?? Parce que la seule chose qui lui manque par rapport à cette période, c’est la confiance face au top 4.

    C’est un peu de la provoc’, mais pas tant que ça. Il laisse une impression de facilité que je n’avais plus vue depuis assez longtemps.

    • May 3 novembre 2010 at 19:38

      Oui j’ai vu ça aussi il a retrouvé son service et surtout de l’efficacité en coup droit.
      Il devrait faire une fin de saison tonitruante, l’a l’air bien motivé le Fed.

  23. Djita 3 novembre 2010 at 18:40

    Federer a perdu son service aujourd’hui. C’est étonnant de voir à quel point son service peut varier d’un jour à l’autre. 46% de services dans ce 1er set… mais set remporté.

    • May 3 novembre 2010 at 19:44

      Djita il finit à 53 % en deça de son %tage moyen mais ce qui est marquant c’est qu’il gagne 100% des pts derrière sa 1ère… ça compense largement.

  24. Arno 3 novembre 2010 at 18:43

    Et Murray vient de perdre… Il va être tout frais pour gagner Bercy, j’en salive à l’avance…

  25. Diana 3 novembre 2010 at 18:43

    Je suis dégoûtée : tant d’encre a coulé au sujet de Fed et de la DC, je pensais donc que les Suisses lui en tiendraient rigueur, eh ben non, le stade est bourré à bloc, et il est soutenu comme pas permis.

    Beaucoup de simagrées pour pas grand chose :mrgreen:

    Hein, Elmar ? :)

    • Arno 3 novembre 2010 at 18:47

      Ouais, mais en même temps, c’est le plus grand sportif Suisse de tous les temps, ils peuvent pas décemment lui en vouloir… Et le Suisse est très décent.

      Sinon, y’a quoi à manger ce soir??

      • Diana 3 novembre 2010 at 18:50

        Bizarre cette association que tu fais : Fed joue, on bouffe chez Diana :mrgreen:

        It is is a very special tournament for me, reason why I haven’t made up my decision yet :mrgreen: will tell you a bit later. What about champagne to start with ?

        • Arno 3 novembre 2010 at 18:53

          C’est peut-être bizarre, mais sois flattée!! Quand as-tu eu l’occasion de te voir associée à Fed dans l’inconscient collectif (le mien, on est plusieurs)??

          Sinon, ok pour le champagne, si tu me prends par les sentiments…

        • Diana 3 novembre 2010 at 18:58

          to (coquille Guillaume) – fait mais c’est pas Guillaume haha !

  26. Arno 3 novembre 2010 at 18:58

    Pfff… Le demi-volée amortie en marchant. C’est pas normal.

    • Arno 3 novembre 2010 at 19:02

      Moi, pas de coquille. Fed, tellement il est fort, tellement il est génial, tellement il est beau, tellement il est Goat, réalise UN demi-volée.

  27. fieldog 3 novembre 2010 at 19:01

    J’aime quand doudou Rogé joue comme ça… :)

  28. Diana 3 novembre 2010 at 19:02

    Tu découvres seulement qu’il n’est pas normal?
    Il est… comment dirais-je… unique, irremplaçable :)

  29. fieldog 3 novembre 2010 at 19:03

    Chewbie j’espère que tu regardes ou lieu d’essayer de pécho??!!! :mrgreen:

    • Chewbacca 3 novembre 2010 at 19:13

      Je regarde saucisse mais j’en ai un peu marre de le voir triompher seulement contre des sans-grades,j’attends de lui à présent qu’il arrache la tête de PZ et fasse un gang bang avec sa reum.

      • fieldog 3 novembre 2010 at 19:14

        mdr, t’es con!

      • Diana 3 novembre 2010 at 19:15

        comme tu y vas : le Tipsi n’est jamais un cadeau, mais il faut qu’il soit dans un bon jour : visiblement pas aujourd’hui.

  30. Diana 3 novembre 2010 at 19:06

    Et Haase a réussi à terminer ce que LLodra a été dans l’incapacité de faire : quand je pense que le frenchie servait pour le match :oops:

    • Duong 3 novembre 2010 at 19:29

      Haase peut taper très fort, son classement pourrait être meilleur, car à 21 ans il avait fait un excellent début de saison 2008 pour arriver aux portes du top-50 puis s’est blessé et a passé presque toute l’année 2009 sur la touche.
      Normalement il devrait déjà être dans les 50 depuis un moment, et il a le potentiel pour faire top-30 de temps en temps.

      • Diana 3 novembre 2010 at 19:35

        J’ai souvenir de son dernier match impressionnant à Wimby, il avait bien failli créer la surprise :)

  31. Diana 3 novembre 2010 at 19:08

    Tipsi complètement pris de vitesse… par un mec de 29 ans :)

    • Ulysse 3 novembre 2010 at 22:51

      A t’entendre on a l’impression qu’avoir 29 ans c’est être un vieillard cacochyme perclu de rhumatismes. Les sprinteurs, les sauteurs, les marathoniens sont au top à 29 ans. Il n’y a que la récup, l’usure des articulations et de la motivation qui fait son chemin à cet age. D’ailleurs à 29 ans, la plupart des hommes n’ont pas fini de disséminer leur capital génétique. Il importe donc qu’ils conservent toutes leurs performances. Merci pour nous. Sans blague !

  32. fieldog 3 novembre 2010 at 19:10

    « Je suis dégoûtée : tant d’encre a coulé au sujet de Fed et de la DC, je pensais donc que les Suisses lui en tiendraient rigueur, eh ben non, le stade est bourré à bloc, et il est soutenu comme pas permis. »

    @ Diana : tu sais d’une manière générale les suisses sont « Lémant(s) » alors… :mrgreen:

  33. fieldog 3 novembre 2010 at 19:11

    Fed va-t-il terminer avec 100% de points gagnés derrière sa 1ère balle :shock: ?

    • fieldog 3 novembre 2010 at 19:13

      Eh bien oui!

      • Diana 3 novembre 2010 at 19:14

        tu as les stats? points gagnants, fautes directes aussi ?

      • fieldog 3 novembre 2010 at 19:17

        http://www.atpworldtour.com/Scores/Scores-and-Stats.aspx

        Après j’ai vu vite fait le ratio winners/UE à la fin du match : je crois que c’était 13 winners (sans compter les points gagnants sur le service) pour 4UE chez le suisse.

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