De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par défini­tion les Mast­ers 1000 ont, de­puis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt re­specté le prin­cipe d’unité de lieu (rap­pelons que bien que Key Bi­scayne ait mué en Miami le tour­noi n’a pas changé de loc­alisa­tion, juste de spon­sor prin­cip­al), il est une ex­cep­tion, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous an­nuels.

De­puis vingt ans, l’ac­tuel Mast­er 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des for­tunes nationales ten­nistiques ; tour­noi his­torique dis­puté à Stockholm de­puis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champ­ions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Al­lemag­ne im­posant sa puis­sance, spor­tive et fin­an­cière, dans les années 1990 et dont le grand ar­genti­er fut Ion Tiriac. Et quand l’Al­lemag­ne s’es­souffle, le mous­tachu sent bien le vent : di­rec­tion l’Es­pagne, avant la pro­mo­tion en terre bat­tue qui per­met à Shanghai, désor­mais dépour­vu de Mast­ers Cup, d’or­ganis­er de­puis l’an de­rni­er son « grand » rendez-vous de ten­nis. Re­tour sur l’his­toire agitée de ce tour­noi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avène­ment des pom­peuses étiquet­tes « Super 9″, « Mast­ers Se­ries » ou en­core « Mast­ers 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du pal­marès : Stan Smith (deux tit­res), Arthur Ashe (deux tit­res), Bjorn Borg (un titre), John McEn­roe (quat­re tit­res… et ceci), Mats Wiland­er (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Ed­berg (deux tit­res)… Avec la décen­nie 1990, les bom­bardi­ers se re­ndent maîtres de la moquet­te suédoise et Boris Be­ck­er se tail­le la part du lion, égalant bientôt le quad­ruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, men­tion­nons égale­ment les vic­toires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fal­lait n’en re­tenir qu’une, ce serait l’édi­tion 1994, durant laquel­le Boum-Boum ef­fectuera un ex­ploit qui de­meurera inédit quin­ze ans durant : battre les trois meil­leurs mon­diaux en suc­cess­ion. Be­ck­er n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le clas­se­ment chez ce type de champ­ions… Il le démontrera en bat­tant tour à tour Mic­hael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des sur­faces in­door… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Must­er. Be­ck­er et Stich chez les hom­mes, Graf et la petite Huber chez les fem­mes, l’Al­lemag­ne du ten­nis rayon­ne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première for­tune de Roumanie, met sur pied un grand tour­noi al­lemand en in­door et prend la place de Stockholm au calendri­er. Et pour que cette uni­que re­présen­ta­tion dans la Ruhr reste in­oub­li­able, elle con­sac­rera un vain­queur in­at­tendu, Thomas Must­er, qui re­mpor­tait là le second de ses quat­re tit­res con­quis sur une sur­face autre que la terre bat­tue. 4 sur… 44 ! Bat­tant Mal­iVai Was­hington en fin­ale et avec égale­ment Ar­naud Boetsch dans le de­rni­er carré, l’édi­tion 1995 ne re­stera pas dans les mémoires, malgré tout de même une super­be demi-finale Must­er / Sampras. Dès l’année suivan­te, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les spon­sors, Stuttgart et sa vit­rine re­splen­dissan­te Porsche – 13 vic­toires aux 24H du Mans, 3 tit­res de champ­ion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années fol­les. Cinq ans durant, l’épreuve al­leman­de con­sac­rera un pal­marès assez bi­garré, entre vieux chevaux de re­tour et jeunes es­poirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il in­augurera en gran­de pompe l’évène­ment de Stuttgart. Boris Be­ck­er re­mpor­te là son 48e titre ATP, bat­tant en fin­ale Pete Sampras au bout de cinq sets end­iablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Mar­tin, si tu nous lis – quel­ques semaines plus tard en fin­ale du Mast­ers. L’Al­lemand con­clura sa faste saison (titré à Mel­bour­ne en début d’année) par une vic­toire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasi­ment achevée.

. 1997 : Le filifor­me Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de fin­ale à l’US Open (vic­toire sur Sampras au pas­sage). Son succès al­lemand, vic­toires sur Rios, Raft­er et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois de­puis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa fin­ale de Roland-Garros per­due con­tre Jim Co­uri­er.

. 1998 : Après s’être con­tenté du plateau de fin­alis­te l’année précédente, Ric­hard Krajicek s’ad­juge à l’unanimité le trophée. Nor­man, Agas­si, Ivanisevic, Sampras et Kafel­nikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras par­venant à lui chip­er un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient en­core, oui, le Hol­landais pouvait être énorme dès lors que son corps le lais­sait tran­quil­le. Problème, comme dis­ait Agas­si : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de ten­nis il se bles­se ».

. 1999 : Thomas En­qv­ist au pal­marès. Le grand frère de Tomas Be­rdych a toujours ex­cellé en in­door, au point d’ail­leurs de re­mport­er les deux Mast­ers Se­ries de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il ef­fectue une démonstra­tion de force à peine moins im­pres­sion­nante que Krajicek la saison précédente, avec des vic­toires sur quat­re mem­bres du Top 10 : Andre Agas­si (N°1), Gus­tavo Kuert­en (N°5), Ric­hard Krajicek just­e­ment (N°8), et Mar­celo Rios (N°9). Mal­heureuse­ment pour En­qv­ist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Fer­reira. Lorsque débute le Mast­ers Se­ries de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus re­mporté le moindre tour­noi de­puis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de fin­ale à Mel­bour­ne et Wimbledon per­son­ne n’imagine Fer­reira cap­able de re­mport­er le titre. Il écar­tera pour­tant comme un grand le tenant Thomas En­qv­ist, An­drei Pavel, Sébas­ti­en Gros­jean et en fin­ale Lleyton Hewitt pour re­mport­er le 14e tour­noi de sa carrière. Il at­tendra en­core trois ans pour qu’un quin­zième (Los An­geles) vien­ne définitive­ment clôturer une carrière bien re­mplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Al­lemag­ne at­tend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tom­beur notam­ment du bientôt N°1 mon­di­al Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette vic­toire son entrée dans le Top 10. Mais la sen­sa­tion pro­vient de l’iden­tité du fin­alis­te, plus habitué aux trophées de doub­le que de sim­ple : le Bi­élorus­se Max Mir­nyi. Pour en ar­riv­er là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quat­re bal­les de match lors de ce par­cours : deux con­tre Kuert­en, deux con­tre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne égale­ment le tour­noi en doub­le), il pre­ndra trois fois deux en fin­ale. Fin de l’his­toire pour Stuttgart : le tour­noi s’éteint com­plète­ment à l’ATP pour re­prendre un créneau WTA.

2002-2008 : Mad­rid, les années royales. En sept ans, le Mast­er 1000 de Mad­rid aura con­sacré sept vain­queurs différents, et quels vain­queurs : Agas­si, Fer­rero, Safin, Nadal, Feder­er, Nal­bandian et Mur­ray. Que du lourd, au point même que les cinq premières édi­tions con­sacrèrent cinq N°1 mon­diaux. Le détail :

. 2002 : Un pre­stigieux vain­queur, Andre Agas­si, qui grâce à ce troisiè­me Mast­er Se­ries de l’année en­tretenait l’es­poir de ter­min­er l’année N°1 (il se con­ten­tera du 2e rang, derrière Hewitt et de­vant Safin), mais pas de fin­ale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait dis­put­er sa première – et seule – fin­ale dans un tour­noi de cette im­por­tance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fab­rice San­toro sig­nait ici sa troisiè­me et dernière demi-finale en Mast­er Se­ries.

. 2003 : A ce mo­ment précis, Juan Car­los Fer­rero semble avoir posé sa patte sur le cir­cuit. Vain­queur à Roland-Garros, fin­alis­te à l’US Open, l’Es­pagnol vient de s’em­par­er de la première place mon­diale suite à sa vic­toire sur Agas­si à New York. Dans la foulée, il re­mpor­te à domicile son quat­rième Mast­er Se­ries. En chemin, il bat Roger Feder­er dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasi­ment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Mad­rid que l’on découv­re réel­le­ment un joueur qui fera parl­er la poud­re quel­ques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en fin­ale grâce à son grand coup droit (bat Kuert­en et Rod­dick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safini­en. Marat Safin en­tame à Mad­rid une marche en avant qui lui of­frira tit­res à Mad­rid, Pékin, Bercy, demi-finale au Mast­ers avec match énorme à la clé con­tre Feder­er, avant le som­met australi­en en début d’année suivan­te. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Ar­gentin David Nal­bandian, arrivé en fin­ale sans per­dre un seul set. Mais le match pour le titre tour­ne court : comme souvent à cette époque, Nal­bandian est fébrile dans ses fin­ales et il n’y aura pas réel­le­ment match : Safin s’im­pose 6/2 6/4 6/3 et débute le de­rni­er grand run de sa carrière, le plus ac­compli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se par­tagèrent les neuf Mast­ers 1000 : quat­re à Feder­er, quat­re à Nadal, un à Be­rdych (Bercy, où les deux pre­mi­ers cités étaient ab­sents). A Mad­rid, Rafael Nadal pro­uve dès 2005 qu’il est un ter­ri­en qui s’ex­porte. En fin­ale, il bat l’homme chaud du mo­ment, Ivan Ljubicic, qui re­stait sur 16 vic­toires con­sécutives (deux en Coupe Davis, avant des tit­res à Metz, Vien­ne puis le par­cours mad­rilène). Le Croate re­mpor­te pour­tant les deux pre­mi­ers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend ob­stiné­ment, s’accroc­he, pous­se l’ad­versaire à la faute, in­ver­se petit à petit la vapeur, jusqu’à re­mport­er le match au tie-break du cin­quiè­me set. Un grand mo­ment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une vic­toire à la Pyrrhus puis­que, exténué, le pied meurtri, Nadal met­tait dans la foulée un terme à sa saison, avant de loup­er l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Feder­er, qui re­mpor­te l’un des rares Mast­er Se­ries où il ne s’était jamais dis­tin­gué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu en­vieuse… Cette année-là, le Suis­se trace, au point d’explos­er sa bête noire David Nal­bandian en de­m­ies (6/4 6/0) puis le Chili­en Gon­zalez en fin­ale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivan­te, les deux hom­mes se retro­uveront en­core en fin­ale à Bâle, avant leurs retro­uvail­les à venir en fin­ale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Feder­er sans per­dre un set, tan­dis que le Chili­en se con­solera avec l’un des plus furieux par­cours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nal­bandian fait son Safin et s’ad­juge le doublé in­door Mad­rid – Bercy. Mais lui ne par­viendra pas à pro­long­er l’état de grâce jusqu’aux anti­podes. Sur­tout, David con­tribue à re­mettre au goût du jour un ex­ploit plus vu de­puis tre­ize ans et Be­ck­er à Stockholm : battre les trois meil­leurs mon­diaux sur un tour­noi. Djokovic avait initié le mouve­ment à Montréal (bat Rod­dick, Nadal, Feder­er), Nalby le fera à un mo­ment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Be­rdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retro­uv­er la clé du coffre-fort suis­se (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il re­mettra ça aux dépends du Top 2, bat­tant cette fois Feder­er en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en fin­ale, score à peine moins sec qu’à Mad­rid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapp­er timide­ment à la porte du ban­quet des géants. Il se nomme Andy Mur­ray, est Éco­ssais et re­mpor­te à Mad­rid son deuxième Mast­er 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mon­di­al, il a battu Cilic, Mon­fils et sur­tout Feder­er pour se hiss­er en fin­ale. Le de­rni­er ob­stac­le avant le titre est Français et a ex­plosé cette saison : Gil­les Simon. Déjà trois fois vain­queur en tour­nois, demi-finaliste à Cin­cinnati, le Niçois s’est fait à Mad­rid une spécialité des matchs marat­hons : trois sets con­tre An­dreev, trois sets con­tre Blake, trois sets con­tre Ginep­ri, trois sets con­tre Kar­lovic, et enfin trois sets con­tre le N°1 mon­di­al Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagar­re. Épuisé, le Français ne par­viendra pas réel­le­ment à faire trembl­er Mur­ray en fin­ale. Le tour­noi peut main­tenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du ten­nis, le ten­nis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est en­clenché : Ham­bourg, de­rni­er fleuron du ten­nis al­lemand, perd son statut de Mast­er 1000 ; Mad­rid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de per­dre le Mast­ers, ob­tient son gros tour­noi en guise de com­pen­sa­tion. Mais quel tour­noi ; après l’habituel­le série de for­faits (pour le coup Feder­er et Mur­ray), voici venir la lit­anie des ab­an­dons : Zverev et Acasuso au pre­mi­er tour, Haas, Rod­dick et del Potro au second, Mon­fils et Waw­rinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en de­m­ies… Vous avez bien compté : neuf ab­an­dons en une semaine pour des joueurs fatigués par les lon­gues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de récon­fort dans des tri­bunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vrai­ment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à salu­er car son par­cours ne dut rien à per­son­ne : Nikolay Davyden­ko, vain­queur de son troisiè­me Mast­er 1000 en carrière en bat­tant, sans ab­an­don aucun, Gon­zalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La suc­cess­ion du Russe est ouver­te.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Ulysse 15 octobre 2010 at 16:03

    Ouais Fed n°3 y a une faute de frappe. C’est surtout la frappe du coup droit en bout de course à ce qui me paraît.

  2. The-True-Class 15 octobre 2010 at 16:03

    Fed est IMPRESSIONNANT !!!!

  3. Sylvie 15 octobre 2010 at 16:03

    Drôle de match. Federer assure bien mais Soderling est à côté de la plaque. Il faut rester concentré pour ne pas le relancer. S’il passe ça devrait être une autre paire de manches face à Djokovic.

  4. William 15 octobre 2010 at 16:05

    Pas de winner de la part du Sod depuis 45 points.

  5. The-True-Class 15 octobre 2010 at 16:06

    Roger du feuuuuuuu aujourd’hui.

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 16:13

      Ne nous emballons pas. Fed est sérieux mais Robin est mauvais. Le point positif c’est qu’il a été sérieux et bien concentré. Et puis il ne sera pas trop crevé demain.

  6. Djita 15 octobre 2010 at 16:08

    Trop de fautes de la part de Sod. Ça fausse un peu le match à mon goût. Mais de très beaux coups de la part de FED.

  7. Oliv 15 octobre 2010 at 16:13

    federer donne vraiment l’impression de dire à Soderling : » bon à Roland, c’était un accident ! »

  8. The-True-Class 15 octobre 2010 at 16:14

    DÉMONSTRATION !!

  9. Chris 15 octobre 2010 at 16:14

    Le direct de l’equipe est assez enorme aujourd’hui…

    extrait:
    « Jeu Federer, 6-1, 3-0
    Le natif de Bâle confirme son break et fait cavalier seul dans cette deuxième et sans doute seconde manche. »

    mdr

    • Ulysse 15 octobre 2010 at 16:27

      Effectivement, le journaliste avisé ne prend pas de risque avec les informations non recoupées et utilise le conditionnel et toutes les précautions d’usage : « il semblerait selon certaines sources qui ne répondent pas pour le moment à nos demandes de confirmation que le deuxième set pourrait suivre le premier set et donc être également le second. Nous vous tiendrons au courant si ça se confirme. Quelle honneteté intellectuelle !

      Ca me rappelle cette vanne : trois journalistes traversent la Picardie dans un train. Soudain le chroniqueur du Figaro dit : « Tiens, il y a des vaches noires dans la région ! ». Le reporter du Monde a un sourire condescendant : « Non, il est plus juste de dire : il y a au moins une vache noire dans cette région ». L’envoyé du Courrier Picard Guillaume réfléchit deux secondes et dit : « Non, il y a au moins une vache dont au moins un des cotés est noir dans cette région ».

      • Djita 15 octobre 2010 at 16:37

        loool

      • Robin 15 octobre 2010 at 17:06

        Formellement, on utilise le terme « second » lorsqu’il n’y aura pas de troisième a priori (cf les discussions de Wikipedia sur l’article « Seconde Guerre Mondiale »), donc le journaliste réalise en fait un très bon mot. Du moins c’est comme ça que je l’ai lu :).

        • Djita 15 octobre 2010 at 17:24

          Oui je l’ai compris comme toi Robin. Quand il utilise second c’est pour montrer qu’il n y aura pas de troisième manche. ;)

  10. Ulysse 15 octobre 2010 at 16:16

    Fed a joué correectement mais difficile d’en dire plus. Match étonamment pauvre du Sod qui repart de Shangaï avec le cul tout rouge 6-1, 6-1.

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 16:21

      Je ne suis pas sûre que ce match donne grande indication à part qu’il a gagné.

  11. Antoine 15 octobre 2010 at 16:22

    Il s’en tire bien le Sod: il aurait pu prendre deux bulles vu son niveau de jeu aujourd’hui…Bon match du Suisse, mais pas exceptionnel non plus.

    Demain ce sera intéressant de voir si Djoko mérite vraiment d’être numéro deux et lui trois ou si la hiéarchie normale devrait vite reprendre le dessus, ce que je pense…

    • Djita 15 octobre 2010 at 16:38

      Oui on verra si Fed mérite d’être numéro 3 ou non!

  12. William 15 octobre 2010 at 16:23

    Bon, pas un grand match mais quand l’adversaire perd tout les points, nul besoin de tous les gagner !
    On a retrouvé l’espace d’un match le Sod pré RG09, la version du cyborg qui ne connait pas encore les coup gagnants.
    Le bilan chiffré est assez éloquent : Fed 15/13 (w/ue) Sod 6/21 et 75% de premières contre seulement 38.

    Des bonnes choses toutefois, avec notamment une belle présence au filet (100% des points gagnés), des amorties toujours aussi bien senties, aucune balle de break concédée et un bel enchainement ace-ace-ace-service gagnant sur seconde pour se sortir d’un jeu où il était mené 0-30. Petit souvenir du tie-break de RG09 ?

    Ah et puis on peut espèrer qu’il ne sera pas trop fatigué pour demain.

  13. Le concombre masqué 15 octobre 2010 at 16:29

    Capri,

    Enjoy la tof et détournes-la.

    C’est un ordre.

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20101015_090848_tsonga-trop-court.html

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 16:35

      Avec l’effet visuel du t-shirt bicolore j’ai cru qu’il y avait quelqu’un derrière lui au premier coup d’oeil.

  14. Ulysse 15 octobre 2010 at 16:35

    Au fait : Juan Monaco est le nouveau CDMO. Et le titre pourrait bien être écossais demain.

  15. The-True-Class 15 octobre 2010 at 16:40

    DÉMONSTRATION.
    que c’était beau!!!
    j’avais oublié que le tennis était un beau sport.
    maintenant les pronadals vont critiquer mais quoi?aujourdhui il ny a rien a dire c était top.

    Simply the Best !

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 16:46

      Tu sais ici on essaye de ne pas tomber dans « pro-Nadal » vs « pro-Federer ». Je pense que l’immense majorité des pro Nadal du site ne va pas critiquer. Après, il n’a pas eu besoin de sortir le grand jeu non plus. Soderling a mal joué, il faut l’admettre. Mais Fed a rendu une copie propre.

      • The-True-Class 15 octobre 2010 at 16:54

        Je m’abstiendrai next time sylvie,lol,promis.

      • Sylvie 15 octobre 2010 at 17:09

        On essaie d’éviter les dérives du site d’où tu viens. Mais ça demande à chacun d’y mettre du sien. En commençant par ne pas lancer les hostilités alors que personne n’a rien écrit.

        Mais ne t’inquiètes pas, tu vas prendre le pli comme tout le monde.

    • Le concombre masqué 15 octobre 2010 at 16:53

      C’est clair, tu vas voir ici, on écrit bien, on réfléchit avant d’écrire et on ne critique personne. Et pas de pro-machin ou pro-trucs, simplement des préférences.

      Pour animer le forum, les petites piques sont les bienvenues mais tout en subtilité (Franck V :mrgreen:)

      • The-True-Class 15 octobre 2010 at 16:56

        « Le concombre masqué
        15/10/2010 à 16 h 20 min

        Sinon, ça fait plaisir d’avoir un fan de Fed qui en veut comme à la belle époque, sincèrement!

        Le top du top serait que tu relises tes posts avant d’envoyer, tu laisses quand même passer de sacrées fautes! »

        merci beaucoup pour ta gentillesse je l’avais déjà souligné plut haut dans les comms.

      • Djita 15 octobre 2010 at 17:23

         » Pour animer le forum, les petites piques sont les bienvenues mais tout en subtilité (Franck V :mrgreen: ) »
        mdr

    • Kristian 15 octobre 2010 at 16:57

      ben.. c’est juste un quart a Shanghai quoi… Les vrais tournois, c’est de Mai a Septembre.

    • David 15 octobre 2010 at 16:57

      Je crois qu’il n’est pas nécessaire de répéter les mêmes écrits que sur un certain site.

  16. benja 15 octobre 2010 at 16:58

    Fed deviendrait-il l’homme des masters 1000?

    Laissant maintenant les GC au maître Ibérique?

    • fieldog 15 octobre 2010 at 17:12

      bla bla bla… J’admire ta persévérance trollesque mon cher Benja mais dans le genre « je n’apporte rien au débat » tu te places là quoi…!

      Sur ce je file lire l’article de Guillaume pour essayer d’un peu mieux comprendre la discussion ci-dessus.

  17. Antoine 15 octobre 2010 at 16:59

    Sur ce site tout en subtilité, on tolère cependant quelques critiques ad hominem dès lors que les intéressés les méritent, je veux parler de la Murène et de feu le souriant Ivan !

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 17:03

      En toute objectivité bien sûr ;)

      • Antoine 15 octobre 2010 at 17:17

        Comment pourrait il en aller autrement ?…

  18. Kristian 15 octobre 2010 at 17:05

    Ceci etant dit la demi-finale de demain entre Djokovic et Federer a tout pour etre un super match.
    Et puis je suis bien content de ne pas avoir lacher Juan Monaco apres la saison sur terre battue dans ma team odyssee.

    • Le concombre masqué 15 octobre 2010 at 17:19

      Celui-là c’est un de tes plus beaux coups, tous posts confondus.
      Si Monac gagne Shanghai et que Roddick finit l’année n°11 ATP, tu auras le prix du jury de l’odyssée, à défaut de recevoir la palme promise à ceux qui avaient flairé le Nadal…

  19. Antoine 15 octobre 2010 at 17:25

    La malédiction s’est abattue sur Melzer. Tellement content d’avoir battu Rafa qu’il perd ensuite contre Monaco qui n’est quand même pas le cador de l’année..

    Pour Jo, je n’ai pas vu la match mais il a pris une raclée et Murray est des trois cadors qui restent celui qui a le plus de chances de gagner le tournoi; il va sans doute aller tranquillement en finale et sera bien placé pour battre le survivant de l’autre demie. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pressentiment pour Djoko, peut être parce qu’il va se faire rattraper par le nombre de matchs qu’il a joué depuis dix jours, peut être aussi parce que le Suisse doit avoir furieusement envie de lui en coller une bonne…

    • DIANA 15 octobre 2010 at 17:35

      Je suis extrêmement déçue pour Melzer, mais cette victoire d’hier lui a fait perdre la boule. Le break d’entrée de second set lui aura été fatal : il n’avait plus de jus, d’autant qu’hier, son match a duré 2 fois plus que celui de Monaco.

    • The-True-Class 15 octobre 2010 at 17:37

      Bizarre sa défaite et surtout il semblait totalement épuisé et ce dés le premier set.
      En tout cas une stat de plus pour Fed ,car généralement les joueurs contre qui ils perd sont finalistes ou vainqueur.

  20. The-True-Class 15 octobre 2010 at 17:30

    Je vois pas comment certains sont en train de diminuer la performance de Fed ,sert Robin était archi mauvais mais de la a prendre un 6-1 6-1.
    Aucune excuse possible ,a l’USO c’était le vent la ça sera quoi ?les souchies !!!

    • Kristian 15 octobre 2010 at 17:32

      ecrit comme ca, c’est sur que ca peut rendre malade, meme un viking..:)

    • Djita 15 octobre 2010 at 17:35

      On attendra la réaction de Soderling pour expliquer cette correction.

    • Antoine 15 octobre 2010 at 17:35

      Je trouve que Federer a été meilleur contre Isner..Il avait fait deux fois moins de fautes directes en particulier.

      • The-True-Class 15 octobre 2010 at 17:47

        Les 2 matchs ne sont pas comparable,y a des balles que même Le sod d’aujourd’hui a ramener et que Acener ne ramènera jamais lol.

        • David 15 octobre 2010 at 17:58

          La manière dont tu écris pique non seulement les yeux mais est très agressive. Si tu pouvais faire un effort… D’autre part, je crois qu’on a tous compris que tu étais fan du Suisse, mais ramener sans cesse les débats sur la guéguerre Nadal/Federer n’est guère productif. Ce site est un lieu où l’on essaie davantage d’argumenter et de s’ouvrir l’esprit sur divers sujets concernant le tennis tout en tentant de rester respectueux des opinions de chacun.

          • Robin 15 octobre 2010 at 18:08

            Un peu d’indulgence David, quand on sait d’où il vient, on peut comprendre. Laissons le temps au temps.

            • David 15 octobre 2010 at 18:12

              Peut-être suis-je sévère, mais rappeler les règles du jeu me paraît important, histoire de recadrer les choses.

              • The-True-Class 15 octobre 2010 at 19:36

                Rappeler les règles d accord,mais la méchanceté gratuite non merci.
                ps:merci Robin.

            • Robin des bois 15 octobre 2010 at 19:47

              C’est moi qui l’ai élevé :mrgreen:

          • Sylvie 15 octobre 2010 at 21:43

            D’accord avec Robin. Un peu d’indulgence. Il arrive d’un site où tout est permis et où les discussions normales et les échanges entre les deux camps sont impossibles.

        • Antoine 15 octobre 2010 at 19:12

          En deux lignes, cela fait tout de même deux fautes d’ortographe et deux fautes de syntaxe et le tout ne fait pas vraiment « True Class ». Tu dois arriver à faire nettement mieux que cela, non ?

          • Sam 15 octobre 2010 at 19:20

            « Nadal ai bête »

  21. DIANA 15 octobre 2010 at 17:30

    Et le Fed qui nous bat encore un record, comme s’il n’en avait pas assez :oops :

    Record du match le plus rapide de la semaine : 53mn 44s :mrgreen:

    Murray le talonne cependant (comme toujours, mais n’arrive toujours pas à le dépasser :) ) 54mn 32s

    William, j’attends :)

    • William 15 octobre 2010 at 18:14

      Et bien je ne tombe malheureusement que sur des vidéos très courtes, du style « last game of the match », pas de quoi te faire une idée précise de la physionomie du match.
      Sache que Söderling a accumulé les fautes et que Roger a assuré le coup, sans casser la baraque. Comme le dit Antoine, moins « in » que fasse à Isner. Il n’en avait cependant pas besoin aujourd’hui et cette réserve d’énergie pourrait lui être précieuse demain.

      • DIANA 15 octobre 2010 at 18:22

        Merci William :)

    • DIANA 15 octobre 2010 at 18:42

      Si ça t’intéresse, deux liens :

      http://v.youku.com/v_show/id_XMjE1MDA2NTcy.html 2ème set

      http://www.youtube.com/watch?v=ESEP6ljFHIs highlights du 2ème set

      • William 15 octobre 2010 at 18:44

        J’ai pu voir le match, mais merci quand même !

  22. fieldog 15 octobre 2010 at 17:43

    Du bien beau travail que voilà Guillaume.

    J’ai beaucoup aimé le clin d’oeil à Porsche et les métaphores qui ont suivi : « Stuttgart et sa vitrine resplendissante Porsche…l’épreuve allemande consacrera un palmarès assez bigarré, entre vieux chevaux de retour et jeunes espoirs fougueux… » ;)

    Concernant le débat filiation/pas filiation entre ces différents tournois, je propose un macth nul, les 2 parties détenant une part de vrai (comment ça je suis frileux :mrgreen: . J’aimerais vous y voir entre les goulags promis par le boss et la sulfateuse d’Antoine…). Je m’explique : là où je suis d’accord avec toi Guillaume, c’est que leur situation particulière dans le calendrier confère à ces tournois un lien certain par rapport au reste des masters 1000, lien sur lequel se base d’ailleurs l’ATP pour l’histoire des palmarès.

    En revanche, là où je comprends la réflexion d’Antoine, c’est qu’avec ce cheminement, on associe au sein d’un même palmarès Mc Enroe et Davy ou Nadal. Même si je ne trouve pas la comparaison infamante pour le 1er nommé, cela peut faire tiquer. Mais ce n’est pas un cas unique, et Nadal a bien gagné Wimby, qui était il y a quelques années la chasse gardée des serveurs-voleyeurs. Cela souligne simplement un peu plus le changement des surfaces même au sein des tournois indoor avec la disparition de la « carpet »…

  23. Yaya 15 octobre 2010 at 17:46

    Je veux revenir à la polémique entre Guillaume et Antoine. Allez encore une bonne louchée tien!

    Guillaume fait bien de citer la NBA.

    Par exemple la franchise des Lakers a gagné quelque chose comme 18 titres. Or cette franchise a gagné ses 5 premiers titres lorsqu’elle était dans la ville de Milwaukee. Et oui il n’y a pas de lacs à Los Angeles, ville dans laquelle la franchise a remporter le reste de ses titres. J’en conclus que les Los Angeles Lakers sont les successeurs des Milwaukee Lakers. Cela reste le même club. L’équivalent en tennis serait le tournoi de Madrid par exemple car malgré le changement de surface et de date, on a toujours le même promoteur et c’est dans la même ville.

    Autre exemple NBA : une franchise disparait – Seattle Supersonics – et une autre prend sa place – Oklahoma Thunder. Oklahoma n’hérite pas du palmares de Seattle mais prend l’un des sièges laissé vacant sur 29 ou 30. En tennis cela nous ramène au cas de Metz qui a remplacé Toulouse.

    J’aime l’article de Guillaume car il montre bien que cette partie de la saison est le maillon faible avec la période post AO et pré-Indian Wells. Le fait que le Masters de fin de saison change souvent de lieu, le fait que certaines nations soient en perte de vitesse, nous conduit à cette valse du 8e M1000. En fait depuis 30 ans le seul tournoi vraiment stable et qui n’ait jamais été menacé c’est Bâle. C’est lui le vrai 8e M1000. Paris, Stuttgart, Madrid indoor, stockholm, c’est avant tout une fleur faite à des pays ayant dominé le tennis, mais cela ne suffit pas à donner un fondement solide au tournoi.

  24. Le concombre masqué 15 octobre 2010 at 18:09

    Guillaume,

    Bel article, ça change, on ne parle pas d’un tournoi en cours, ou d’un joueur, mais de l’histoire d’un (ou de plussieurs, je ne refais pas le débat) tournoi(s). J’aime beaucoup cette approche..quelqu’un nous fait l’US Open, ou mieux, le Masters?

  25. DIANA 15 octobre 2010 at 18:21

    La consolante pour Melzer, qui vient de battre en double (avec Paes) la paire indo-pakistanaise, et va avoir le redoutable honneur d’affronter les Bryan twins demain : 32 ans, les frangins, qui ont tout de même un fichu palmarès sur cette fin de saison : Toronto, Cincinnati, US Open et Beijing.

  26. The-True-Class 15 octobre 2010 at 19:13

    Si quelqu’un veut des Highlight excellent avec un excellent commentateur ,aller sur le site juve26 chercher sur google vous le trouverez ,c’est très complet vous verrez.

  27. Sam 15 octobre 2010 at 19:40

    Sinon,
    Ca c’est très bien aussi,

    http://www.tv-rennes.com/

    Pour voir Dancevik – Clement.

    • Djita 15 octobre 2010 at 19:44

      Merci d’avoir précisé! :lol:

      • Sam 15 octobre 2010 at 19:50

        Pourquoi ?

        Sinon, tant qu’on y est, on apprend de belles choses
        - Que « Piopio » (…) est un surnom usité pour le Sieur Pioline.

        - Que, (Guillaume …) Nous apprenons la naissance en février de l’Open de …Quimper !

      • Djita 15 octobre 2010 at 20:10

        d’avoir précisé… parce qu’on aurait pu croire que tu donnais suite au message au dessus du tien.
        Bref…

  28. DIANA 15 octobre 2010 at 21:04

    Le calendrier 2012 sera voté fin novembre, nous allons vers une révision, un petit lien avec les opinions de joueurs. Intéressantes pour certaines :)

    http://bleacherreport.com/tb/b6rxP

  29. Cochran 15 octobre 2010 at 21:06

    http://www.youtube.com/watch?v=ESEP6ljFHIs

    Les 2 derniers jeux de Fed/Sod. C’est moi où au moment de la poignée de main, Rog’ adresse un « sorry » à Robin ?

    • Djita 15 octobre 2010 at 21:16

      On croirait qu’il dit ça. M

    • Djita 15 octobre 2010 at 21:16

      On croirait qu’il dit ça. Mais je ne suis pas sure.

    • DIANA 15 octobre 2010 at 21:20

      Il a déclaré en interview « I know he didn’t have one of his best days. » » alors sorry que tu sois malade, peut-être .

  30. Quentin 15 octobre 2010 at 21:09

    Bonsoir tout le monde!

    Très bon article, Guillaume. Comme toujours, tu nous gâte trop ;)

    Le match Federer/Djokovic sera LE match de demain! Je parie sur le suisse, pas parce qu’il sera remonté (il en voulait déjà beaucoup à l’US Open), mais parce que Djoko sera peut-être un peu moins motivé et qu’il enchaîne les matchs alors que le natif de Bâle (pour Cochran ;) ) est reposé.

    La rencontre qui m’intéresserait beaucoup, ce serait une finale Murray/Fed. Je serai bien incapable de donner un favori… Je crois que je laisserai juste le coeur parler :)

    Où est passé Karim? :(

    • Cochran 15 octobre 2010 at 21:49

      Et Chewie ?

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 22:07

      Et Franck ?

    • Ulysse 15 octobre 2010 at 22:46

      Et Colin ?

    • Antoine 15 octobre 2010 at 22:47

      Et Benoit XVI ?

    • Sylvie 15 octobre 2010 at 22:52

      Cherchez l’intrus

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 00:10

      Et Charlie?

    • Colin 16 octobre 2010 at 00:40

      Et ta soeur?

  31. Clemency 15 octobre 2010 at 23:17

    Bah puisqu’on cherche toujours dans les matchs comme on cherche dans les entrailles de quelque malheureux des enseignements sur le présent ou le futur, on peux quand même affirmer que Fed reste assez compétitif pour être un taulier du top 4. On juge toujours Fed à l’aune de sa goatitude mais comptablement parlant je constate qu’il a mis une belle tartine au n° 5 atp, diminué ou pas (il n’était pas moribond non plus). On peut donc en déduire qu’il est toujours dans le top de la crème du gratin, qu’il a envie, et que donc il faut compter sur lui pour essayer de se trancher de belles parts dans les gâteaux à venir. Je dis ça je dis rien, s’pas…

  32. Colin 16 octobre 2010 at 00:25

    Salut tout le monde, semaine abominable au taf; donc pas trop le temps d’échanger avec vous.

    Super article Guillaume, le fil choisi étant, je pense, pertinent, même si la notion de « 8ème MS » est quand même un peu à prendre avec des pincettes. Sans aller aussi loin qu’Antoine dans l’intégrisme, je rappelle que l’ATP fait ce qu’elle veut avec son histoire et ne se gêne pas pour faire du révisionnisme.

    Exemple: le tournoi « Eurocard Open » de Stuttgart qui était au début des 90′s disputé en indoor au mois de février, a obtenu en 93-94-95 le statut de MS (à l’époque, ça s’appelait les « Championship Series » et il y en avait donc 10). En 1996, ils ont décidé de n’en garder que 9, qui ont été renommés en « Mercedes Super 9″. Stuttgart a été déplacé de février à octobre et a pris la « place » de Essen dans le calendrier comme Guillaume l’a raconté.

    Pendant des années le site web de l’ATP faisait le lien vers un site « frère » appelé http://www.atpmastersseries.com (qui a été fermé depuis) et qui présentait des statistiques « officielles » sur les victoires en MS, incluant les éditions de Stuttgart 93-94-95.

    Et puis, récemment, en me promenant sur le site web de l’ATP, et tombant sur la nouvelle page de statistiques sur les victoires en MS, j’ai constaté avec surprise que les vainqueurs de Stuttgart 93-94-95, à savoir Stich, Edberg et Krajicek, avaient subitement perdu une unité dans leur décompte de victoires en MS, par rapport au décompte que j’avais relevé précédemment. L’ATP a tout simplement décidé, un jour, abruptement, et a posteriori, de dégrader ce tournoi.

    Aujourd’hui elle considère que c’est plus propre de faire comme s’il y avait toujours eu 9 MS. Tant pis pour les stats de Stich, Edberg et Krajicek (qui se consoleront assez facilement sachant qu’à l’époque Stuttgart était le tournoi Championship Series le plus doté, très loin devant les 9 autres).

    Tout ça pour dire que puisque l’ATP ne recule devant rien pour réécrire l’histoire comme ça l’arrange, on ne peut pas lui faire confiance pour assurer la moindre « continuité » des tournois même « historiques ». À part les GC, qui n’appartiennent pas à l’ATP, les autres peuvent sauter à tout instant; pire, ils peuvent même changer de statut rétroactivement, 15 ans plus tard.

  33. Colin 16 octobre 2010 at 00:37

    Autre discussion: je n’ai toujours pas compris en quoi le fait que Davydenko serait le successeur de McEnroe serait si choquant (Antoine, repris par Fieldog).
    Après tout, si on se rappelle que McEnroe a été finaliste du tournoi de Toulouse en 1989, tandis qu’en 1990 c’était Santoro, on peut donc, si on le souhaite, écrire sans sourciller que Santoro est le successeur de McEnroe.
    Rien de choquant à cela, « just facts ».

    • Antoine 16 octobre 2010 at 10:39

      Ce que tu écris plus haut démontre amplement l’inanité du concept de premier, deuxième, huitième ou nième MS de l’année…

      Le commentaire sur Mc Enroe et Davydenko était une tentative (non réussie visiblement) de plaisanterie..

      Ce tournoi de Shangaï n’est l’héritier de rien du tout: c’est cela la réalité. Il s’agit d’un tournoi tout neuf, sans histoire pour l’instant autre que l’édition précédente et auquel on voudrait bien, l’ATP en tête, en faire le successeur d’autres tournois plutôt que de reconnaître cette simple réalité. La seule chose que j’ai voulu tenter de faire comprendre par mon comm d’origine est cela et c’est pour cette raison que j’ai critiqué le principe même sur lequel repose l’article de Guillaume, par ailleurs excellent; rien de plus et rien de moins..Je ne vois pas bien en quoi cette position raisonnable mérite d’être qualifié d’intégriste..

    • Colin 16 octobre 2010 at 11:32

      Je n’avais pas saisi la plaisanterie, désolé.

      Ce que je qualifie d’ « intégrisme », par plaisanterie également, c’est le refus de pouvoir envisager qu’un tournoi puisse se balader d’une ville à l’autre, voire, à l’extrême, d’un pays à l’autre (selon le principe de la franchise évoqué pour les équipes de basket NBA, valable aussi pour le hockey ou le base-ball). Ce n’est pas que j’aime ça, au contraire, mais vu que c’est courant dans les sports nord-américains, ça pourrait arriver au tennis. Ça deviendrait une sorte de tennis « hors sol ». Mais je suis d’accord avec toi que la notion d’héritage ne signifierait plus rien dans ce cas.

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