Carlos Moya, un hidalgo à Paris

By  | 20 mai 2010 | Filed under: Légendes

Il était le plus vieux vain­queur d’un tour­noi du Grand chelem en­core en ac­tivité. Avec son Roland-Garros 1998, plus belle pièce d’une ar­moire à trophées re­mpl­ies de 20 breloques, il était même le de­rni­er vain­queur d’un Majeur dans les années 1990 à n’avoir pas raccroché. La dernière sur­vivan­ce d’une ère passée, quand les sur­faces ne dif­féraient pas que par leur co­uleur, quand l’Oncle Sam régnait en­core sur le ten­nis, quand le jeu ne s’en­combrait pas d’une quel­conque clas­sifica­tion d’un « plus grand joueur de tous les temps ». Avec la re­traite de Car­los Moya, c’est une page qui se tour­ne. Lleyton Hewitt de­vient le doyen des vain­queurs en Grand chelem, juste de­vant Juan Car­los Fer­rero, Roger Feder­er et Andy Rod­dick qui se tien­nent dans un mouc­hoir de poche. Et en même temps que ces gars-là de­vien­nent les papys du cir­cuit, c’est nous qui pre­nons un coup de vieux.

Comme la plupart des joueurs Es­pagnols, le Major­quin Car­los Moya a préféré faire ses clas­ses en Chal­leng­er plutôt qu’user ses fonds de culot­te sur le cir­cuit junior. A peine un an après être passé pro­fes­sion­nel, il réalise ses pre­mi­ers « coups » : titre à Buenos Aires, demi-finale au « Godo » de Bar­celone, fin­ale à Munich en bat­tant au pas­sage celui qui est alors l’ogre de la terre bat­tue, Thomas Must­er. De là à im­agin­er le séisme qu’il al­lait pro­voqu­er début 1997… Alors que l’Open d’Australie se déroule sous une canicule extrême, le genre de cag­nard dont seules les anti­podes ont le sec­ret, Car­los Moya éli­mine d’entrée le tenant du titre Boris Be­ck­er. Un soupçon plus frais que l’Al­lemand, il s’im­pose 6/4 au cin­quiè­me set. « Char­ly » » est en forme… et en con­fian­ce : tour après tour, il pro­gres­se dans le tab­leau, jusqu’à lamin­er en demi-finale le N°2 mon­di­al – et fin­alis­te 1996 – Michaël Chang. L’aven­ture Moya s’arrêtera en fin­ale. La marche est trop haute, l’ad­versaire trop rompu aux joutes pour le titre du de­rni­er di­manche ; Pete Sampras ne fait qu’une bouchée de lui.

De re­tour d’Australie, Moya réalise rapide­ment l’ampleur de ce qu’il a réalisé ; avec sa belle gueule, son pro­fil aquilin en­cadré de cheveux longs, l’at­tente sus­cit­ée est énorme en ces temps où « España » rime avec Bruguera, Arantxa et Con­chita. Car­los Moya amène la touc­he flam­boyan­te qui man­quait cruel­le­ment à ses aînés, un physique avenant apte à con­ver­tir les fil­les au ten­nis et sur­tout un jeu aux anti­podes de la lime chère à l’école es­pagnole : très bon ser­veur, doté de l’un des plus gros coups droits de sa généra­tion (ex­cel­lent en décalage notam­ment), pas mal­ad­roit au filet, seul son re­v­ers peut être taxé de coup « faib­le », bon coup de re­m­ise mais sur lequel il réalise peu de coups gag­nants. Bref, Moya n’a pas le pro­fil du ter­ri­en typique, celui qui balaye les lig­nes de fond de court et ne quit­te le court qu’à la nuit tombée, après avoir con­scien­cieuse­ment maculé de terre son short et trans­formé son T-shirt en un torchon détrempé. Il possède au contra­ire les caractéris­tiques du joueur polyvalent, au point que le voir brill­er sur le Re­bound ace australi­en n’a quand on y réfléchit rien d’une sur­pr­ise. Avec Moya et le Bar­celonais Alex Cor­ret­ja, les Es­pagnols com­pren­nent tout à coup que bien jouer par­tout ne sig­nifie pas forcément de­venir moins bon sur la sur­face mère, contra­ire­ment à ce qu’avait toujours clamé Sergi Bruguera quand il af­firmait « Je ne veux pas pro­gress­er sur sur­faces dures pour ne pas de­venir moins bon sur terre ».

L’exploit australi­en vite digéré, Moya se stabil­ise dans le Top 10 grâce à une vic­toire sur le ci­ment de Long Is­land et des fin­ales à In­dianapolis, Bour­nemouth, Amster­dam. Qualifié pour le Mast­ers de fin d’année, il perd en poules sur Pat­rick Raft­er (N°3), mais bat Thomas Must­er (N°9) et sur­tout le N°1 mon­di­al Pete Sampras, futur vain­queur du tour­noi (6/3 6/7 6/2). Qualifié pour les demi-finales, il échoue sur Ev­gueni Kafel­nikov.

Car­los Moya est am­bitieux et con­fir­me en 1998 qu’il vise ni plus ni moins que la première place mon­diale. Son troisiè­me titre ATP sera un Mast­er se­ries, et pas n’im­porte lequel : Monte-Carlo, l’an­tichambre de Roland-Garros. Thomas Must­er (6/3 6/0), Hic­ham Arazi (6/1 6/1), Ev­gueni Kafel­nikov (6/2 6/3), Alex Cor­ret­ja (6/3 6/2), Ric­hard Krajicek (4/6 6/1 6/4) et Cédric Pioline (6/3 6/0 7/5) se font tous roul­er de­ssus. Ab­or­dant Roland-Garros en par­tageant l’étiquet­te de favori avec Pete Sampras et Mar­celo Rios, l’en­tame de tour­noi du Major­quin est an­ec­dotique puis­que il n’affron­te pas le moindre joueur du Top 100 avant les quarts de fin­ale ! Mais l’af­fiche qui nous at­tend ce mercredi 3 juin 1998 est de na­ture à révéler les champ­ions : c’est ni plus ni moins que Mar­celo Rios, l’homme fort du début d’année (fin­ale en Australie, vic­toires à In­dian Wells, Key Bi­scayne et Rome), qui at­tend Car­los Moya. Pete Sampras de­puis longtemps déjà éliminé, on joue pre­sque pour le titre ce jour-là sur le Chat­ri­er. Mais comme souvent avec Rios il y aura tout dans ce match : les coups de génie (il re­mpor­te le second set 6/2, mène en­core 2/0 au troisiè­me), avant les coups de Trafal­gar : Moya a le mauvais goût de se battre, ce qui agace le Chili­en. Et c’est le re­bon­disse­ment comme seule la terre bat­tue en a le sec­ret : Moya al­ig­ne six jeux de suite, gagne le troisiè­me set 6/2. Rios est claire­ment frustré et s’inclinera en quat­re sets à l’issue d’un match décousu (6/1 2/6 6/2 6/4). Car­los Moya doit main­tenant as­sum­er le statut de grand favori du tour­noi… Ce qu’il va faire avec brio face à ses com­pat­riotes Félix Man­til­la, 15e mon­di­al et écarté en quat­re sets, et Alex Cor­ret­ja le de­rni­er di­manche, à l’issue d’une terne fin­ale bouclée en trois sets : Moya était trop fort et Cor­ret­ja trop bien élevé pour vouloir gâcher la fête de son ami (voir).

L’été qui suit ce pre­mi­er sacre en Grand chelem est laborieux. Moya subit le con­trecoup de l’évène­ment parisi­en, fête ce titre comme il se doit et répond favorab­le­ment à toutes les sol­licita­tions en Es­pagne. Il se découv­re à l’aise sur les plateaux télés, au point qu’il fera par la suite quel­ques ap­pari­tions dans des films et séries. Porté dis­paru sur les co­urts après Roland-Garros, il va pour­tant re­faire sur­face à la manière des grands : en Grand chelem. A l’US Open, il at­teint les demi-finales après avoir sorti Chang, Cor­ret­ja et Larsson. Il ter­minera sa saison par une fin­ale au Mast­ers, fin­ale durant laquel­le il mènera deux sets à rien mais qu’il per­dra pour­tant face à un Alex Cor­ret­ja qui avait ce jour-là ex­cep­tion­nelle­ment décidé de se révolt­er.

Une défaite qui relèvera fin­ale­ment de l’anec­dote car, fort de sa régularité dans les grands tour­nois, Car­los Moya de­vient au soir d’une fin­ale d’In­dian Wells 1999 le seizième N°1 mon­di­al de l’his­toire, le pre­mi­er venu d’Es­pagne. Une ac­cess­ion au trône qui se fête. Be­aucoup. Se doub­le d’une petite décompress­ion, aussi, l’ob­jectif suprême enfin at­teint. Dans ces con­di­tions, la suite de la saison ne peut être qu’en dents de scie : une belle demi-finale de Mast­ers se­ries à droite, (voir), des défaites prématurées à gauc­he, et au final un titre à Roland-Garros ab­an­donné dès les huitièmes de fin­ale à Andre Agas­si, match dans lequel il s’ef­fondre in­explicab­le­ment alors qu’il menait tran­quil­le­ment 6/4, 4/1 doub­le break, facile. Trop facile. L’Es­pagnol oub­lie d’en­fonc­er le clou, sort quel­que peu du match, perd fin­ale­ment ce set 7/5, ab­an­donne le troisiè­me sur le même score, et s’ef­fondre fin­ale­ment 6/1 au quat­rième face à un Agas­si qui ne ratait plus rien (voir). En quel­ques mois, Moya est passé de l’eup­horie au doute, découv­rant de manière ab­rup­te que le leadership est en­core plus dif­ficile à con­serv­er qu’à conquérir. Ou comme il dira plus tard, dans une ex­plica­tion de texte qui éclaire sans doute sur la trajec­toire de bien des joueurs : « « Il y a ceux qui veulent de­venir numéro 1, et ceux qui veulent le re­st­er pour mar­qu­er l’his­toire. Je n’entrais pas dans cette secon­de catégorie ». Il n’aura passé que deux semaines à la première place mon­diale.

Pis, il se bles­se sérieuse­ment au dos en fin de saison. L’opéra­tion est in­évit­able. Pas­sage sur le bi­llard, puis repos forcé, sa carrière plon­ge dans les pro­fon­deurs. 2000 est une année dif­ficile, ponctuée par la décep­tion de n’être pas sélec­tionné en Coupe Davis et de re­gard­er de­puis le canapé ses potes Cor­ret­ja, Costa, Bal­cells, des gars à qui il met­tait la misère peu de temps auparavant, ramen­er ce Saladi­er d’ar­gent espéré par tout un peu­ple de­puis près de cin­quan­te ans, emmenés par un petit jeune de 20 ans, Juan Car­los Fer­rero. Moya ex­pliquera bien plus tard avoir été blessé de n’être pas sélec­tionné pour pre­ndre part à l’aven­ture. Mais, blessé au mo­ment où une équipe se créait, il avait raté le train et le tri­um­virat Duar­te – Per­las – Aven­dano, qui se par­tageaient alors le capitanat de l’équipe es­pagnole, n’avait pas voulu le re­tenir.

Moya va mettre du temps à re­venir. Il se re­construit pas à pas. Le mo­ment char­nière, celui où il re­fait vrai­ment sur­face, c’est Monte-Carlo en 2002. Dans ce tour­noi qu’il a gagné quat­re ans plus tôt en laminant ce qui se faisait de mieux à l’époque, il man­que re­faire le coup, tom­bant Lleyton Hewitt, Alex Cor­ret­ja, Marat Safin et Tim Hen­man. Seul Juan Car­los Fer­rero, qui s’af­firme alors comme le meil­leur ter­ri­en du mo­ment, par­vient à l’arrêter en fin­ale. Battu en cinq sets par Guil­lermo Canas à Roland-Garros, il se con­sole en re­mpor­tant peu de temps après le Mast­ers se­ries de Cin­cinnati. En fin­ale, il bat de nouveau le N°1 mon­di­al Lleyton Hewitt. Une ten­dance qui ne va pas se démen­tir : Car­los Moya sera la bête noire du Hewitt période lead­er du ten­nis mon­di­al (trois vic­toires pour une seule défaite).

La secon­de période dorée de Car­los Moya vient de débuter : elle com­prendra un troisiè­me et de­rni­er titre en Mast­ers se­ries, à Rome ; un titre, forcément pre­stigieux à ses yeux, à Bar­celone ; une fin­ale à Miami ; une nouvel­le demi-finale au Mast­ers (voir) ; une place de quat­rième mon­di­al occupée plusieurs mois durant ; et sur­tout une Coupe Davis en 2004, re­vanche con­tre le sort et ab­outis­se­ment pour Moya, fer de lance de son équipe cette année-là (voir). A ses côtés dans l’équipe, on découv­re alors un jeune gauch­er venu comme lui de Major­que et qu’il a pris sous son aile : Rafael Nadal. Ils s’entraînent en­semble de­puis que « Rafa » est ado et c’est à l’aune de Car­los Moya que le neveu de Miguel Angel étalon­nera ses am­bi­tions fu­tures. Au point que l’élève dépas­sera plus tard le maître, mais c’est une autre his­toire…

Curieuse­ment pour­tant, Moya ne bril­le plus en Grand chelem ; sans qu’il y ait réel­le­ment une ex­plica­tion au phénomène, ce Moya qui ne quit­te guère le Top 5, qui bril­le en Mast­ers se­ries et en Coupe Davis, ne passe plus les quarts de fin­ale en Grand chelem, lui qui y était just­e­ment meil­leur que par­tout ail­leurs lors de sa « première carrière ». Il pour­ra notam­ment nour­rir des re­grets à Roland-Garros ; si la défaite con­tre Mar­tin Ver­kerk en 2003 peut être nuancée par le fait que per­son­ne n’aurait sans doute battu Juan Car­los Fer­rero cette année-là, il n’en va pas de même pour 2004. Fer­rero les­sivé par une varicel­le, le titre semble de­voir se jouer à trois, selon une con­figura­tion assez iden­tique à 1998 : un N°1 mon­di­al très at­tendu mais sans réelles référ­ences Porte d’Auteuil, Roger Feder­er re­mplaçant Pete Sampras ; un épouvan­tail des douze de­rni­ers mois sur la sur­face, Guil­lermo Coria end­os­sant le co­stume de Mar­celo Rios (en re­mar­quera que le para­llèle s’étend jusqu’au caractère des deux lous­tics), et Moya en ar­bitre de tout ça. Le tirage au sort choisit pour­tant de s’en mêler et place – comme en 1998 toujours – Moya et Coria dans le même quart de tab­leau. Feder­er éliminé prématurément – comme en 1998 enfin – l’on se retro­uve dans la con­figura­tion iden­tique lorsque le vain­queur de Monaco et celui de Rome se retro­uvent en quarts : le titre pour le vain­queur. Mais Coria sera simple­ment trop fort ce jour-là. Deux fois dans les deux pre­mi­ers sets, il re­prendra le ser­vice de l’Es­pagnol alors que celui-ci ser­vait pour le set : celui que l’on sur­nom­me « Mini-Moya » se qualifiait en trois sets pour les demi-finales et, vu son niveau à cette époque, semblait bénéfici­er d’une auto­route vers le titre…

Sa vic­toire en Coupe Davis ac­qu­ise, Moya re­cule assez net­te­ment dans la hié­rarchie dès 2005, ce que con­fir­mera en­core 2006. C’est donc une réelle sur­pr­ise de le voir s’offrir un re­tour dans le Top 20 en 2007, suite notam­ment à des quarts de fin­ale à Roland-Garros et l’US Open et à une dernière vic­toire en tour­noi, sa cin­quiè­me à Umag. Les bles­sures l’empêcheront hélas de s’offrir des adieux di­gnes de ce nom. En délicates­se avec son épaule dans un pre­mi­er temps, opéré en­suite à un or­teil, il n’a jamais pu réel­le­ment re­venir, malgré quel­ques ten­tatives à oub­li­er au début de cette saison. A pre­sque 34 ans, Car­los Moya s’apprête, selon ses pro­pres mots, à quitt­er le cir­cuit « heureux et très im­patient de pass­er à la suite. » La suite ? Le champ­ion es­pagnol, en co­u­ple avec une actrice es­pagnole, s’apprête d’ici peu à pouponn­er.

Champ­ion mar­quant du tour­nant de millénaire, ayant tutoyé tant Pete Sampras que Roger Feder­er au sein de l’élite mon­diale, Car­los Moya était un joueur at­tachant, un gars réputé sim­ple, pote avec un peu tout le monde sur le cir­cuit et dis­tin­gué plusieurs fois du prix Arthur-Ashe saluant les ac­tions humanitaires des spor­tifs. Sans doute aura-t-il au final trop peu gagné aux yeux des spec­tateurs les plus ex­igeants. Mais au-delà de ça le vain­queur de Roland-Garros 1998 re­spirait l’humilité et le charis­me. Ou en un mot comme en cent : juste la clas­se.

Pal­marès Car­los Moya :

• Roland-Garros 1998
• Monte-Carlo 1998
• Cin­cinnati 2002
• Rome 2004
• Buenos Aires 1995 – 2003 – 2006
• Umag 1996 – 2001 – 2002 – 2003 – 2007
• Long Is­land 1997
• Es­toril 2000
• Acapul­co 2002 – 2004
• Bas­tad 2002
• Bar­celone 2003
• Chen­nai 2004 – 2005

• Coupe Davis 2004

• Fin­alis­te Open d’Australie 1997
• Fin­alis­te Mast­ers 1998

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368 Responses to Carlos Moya, un hidalgo à Paris

  1. karim 21 mai 2010 at 18:04

    Je ne connaissais pas ce talent à Bjorkman, les moins de 35 ans zappez, les joueurs ne vous diront rien:

    http://www.youtube.com/watch?v=HRjLaL7XFYc&feature=related

    • Arno 21 mai 2010 at 18:09

      Je connais pas Gustavsson et Sanchez, mais le reste est fabuleux!!

      Edberg est génial!

  2. Arno 21 mai 2010 at 18:21

    La vache, pas un seul break du match; ça me rappelle Sampras-Agassi à l’USO 2001…

    Poussez pas, j’y vais.

  3. Ulysse 21 mai 2010 at 18:33

    La brute épaisse marque le pas et se fait mini-briser 6-4 dans le tie-bris du deuxième set. Balle d’égalisation pour Potito. Le suspense est à la limite du soutenable.

    Qu’à cela ne tienne ! La bête n’est jamais plus dangereuse que lorsqu’elle est blessée. Richie est incontrolable et marque quatre points pour s’offrir le match. Ah mais !

    Les joueurs se serrent la main. Soulagement général. On a pu éviter de recourir encore au fusil hypodermique sur Gasquet pour éviter les blessures graves à son malheureux adversaire.

  4. Valentin 21 mai 2010 at 18:33

    Gasquet gagne deux tie-breaks d’affilée, he’s BACK!

    • Djita 21 mai 2010 at 18:37

      Bravo Richard, il l’a voulait cette victoire.
      Une autre victoire contre Verdasco, et il arrive bourré de confiance et s’attaque à Murray. :D

  5. karim 21 mai 2010 at 18:45

    Moquez-vous de Gasquet, vous aurez l’air malins le 06 Juin, je vous le dis.

    • Djita 21 mai 2010 at 18:47

      Quoi? Il sera dans les tribunes le 6 juin?

  6. Geô 21 mai 2010 at 18:50

    Vu dans mes boules de cristal ce soir. Le choc cocoricouillu des quarts sera CDM contre CDC. Tout y est pour ressusciter le Noah-Leconte en huitièmes de Roland 1985. Un leader métis risque-tout d’un côté, un benêt poissard bras magique de l’autre. Le vainqueur se fera bien évidemment étaler au tour suivant.

    • karim 21 mai 2010 at 19:07

      Tu travailles pas en bourse toi des fois dans le « civil »?

  7. Arno 21 mai 2010 at 19:06

    En fait, Gasquet c’est le running-gag de ce forum depuis 1 an, j’ai l’impression.

    On parle de Fed, de Nadal, mais tapi dans l’ombre, toujours présent, il y’a Richard Gasquet, aka « The Line », aka « French Kiss », aka « The Dead Man’s (back)hand ».

    J’arrive toujours pas à comprendre si c’est un gâchis monumental ou juste un mec normal perdu dans un costard trop grand pour lui. Peut-être bien les deux, en fait.

    • Quentin 21 mai 2010 at 19:09

      C’est l’agneau de panurge, comme qu’il dirait

      • Arno 21 mai 2010 at 19:25

        C’est vrai que cet article était génial.

    • karim 21 mai 2010 at 19:11

      Gasquet n’est rien de tout ça. C’est juste un joueur de tennis qui essaye de faire son boulot et casser sa croûte, de rester en vie à l’abri des moqueries de la foule coprophage. C’est juste un p’tit gars ordinaire qui fait un boulot extraordinaire avec des moyens d’ordinaire extraordinaires.

  8. Geô 21 mai 2010 at 19:12

    Rien à voir, qui arrive à plier ses doigts comme Carlos sur la photo?

    • karim 21 mai 2010 at 19:24

      Moi!!

      Crak, crak! aïe aîe!!

  9. Sylvie 21 mai 2010 at 19:38

    A noter que dans sa conférence de presse, Federer monte au créneau pour défendre Djokovic. Il le met dans les favoris et quand on lui pose la question sur Gulbis, il dit que , certes il joue bien bla bla bla mais qu’il a tout à prouver à la différence de Djokovic qui a toujours fait des bonnes saisons sur terre et qu’on enterre déjà juste parce qu’il n’a pas joué Madrid et a fait une saison moyenne pour l’instant.

    • Arno 21 mai 2010 at 19:41

      De toute façon, il est connu que Federer ne respecte vraiment que les joueurs qui ont fait leurs preuves en GC.

      Et Djoko, malgré son état actuel, a bel et bien fait ses preuves, au contraire de Gulbis (qui se fera battre par Superkrisprolls en 1/8èmes, enregistrez bien ça!!).

    • Sylvie 21 mai 2010 at 20:17

      Ses propos exacts :

      In English you were talking about other players like Novak. Would you say that Gulbis, who played very well lately, would you say that he could be a bit of a problem?

      ROGER FEDERER: Many top seeds have the opportunity of doing well here, then in semifinals you have only four. So at one stage some of us will lose, some people will have to lose, because they’re not in the best shape or because they’re facing someone who is just better, stronger, or because their day didn’t go as they wanted it to go.

      Gulbis is one of the players with great potential, but it’s not always easy for him to play so many matches in a row in five sets, and he was better playing in three sets.

      He has a lot to prove, but he’s a very good player. I don’t understand why he was ranking so far down over the last years, but now things are going fine for him. He’s improved a lot. And then the other players, all of a sudden no one is talking about Novak because he was not playing in Madrid. So, you know, in tennis things change very quickly, the way media see you, and then who’s the favorite, who is not.

      I think that’s very extreme.

  10. Jérôme 21 mai 2010 at 19:39

    C’est un très bon article, original comme à l’habitude de son auteur qui fait de la variété une de ses marques de qualité. Moya était un beau champion. Il n’était juste pas un monstre comme peuvent l’être les quelques phénomènes historiques dont on n’arrête pas de se rebattre respectivement les oreilles.

    Je n’ai qu’un point anecdotique de désaccord avec Guillaume, à savoir quand il écrit que Sampras était au nombre des favoris de l’édition 98 de Roland Garros. Ca n’était clairement pas mon impression. En 1997, alors que l’année précédente Sampras avait atteint la demi-finale de RG et qu’il arrivait avec en poche l’USO 96 et l’OA 97, là oui, j’étais de ceux certainement très nombreux qui se disaient que Sampras avait peut-être une chance à RG et pourrait peut-être même s’engager sur la voie d’un Grand Chelem à cheval sur 2 années.

    Quand je l’ai vu se faire sortir sèchement au 3ème tour, j’ai définitivement été convaincu que jamais Pete ne gagnerait RG et qu’il n’y aurait jamais une chance sérieuse.

    Sur le tirage du tableau de RG 2010, plusieurs impressions.

    D’abord, avec le nombre d’éclopés forfait, ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas eu un tableau aussi pelé. Tout étant relatif, les malchanceux ne sont en réalité que les moins chanceux.

    Le gros veinard, c’est bien évidemment Nadal qui a une autoroute, que dis-je, une piste de décollage jusqu’en demi-finale où il pourrait rencontrer théoriquement … Djokovic dont seul un réveil mmiraculeux pourrait lui donner le début du commencement d’une chance de bousculer le majorquain.

    Le Rafa ne perdra pas un set avant la demi. Et vraisemblablement il ne perdra pas avant la finale, … voire de tout le tournoi sans même qu’il ait besoin de rejouer en mode 2008.

    Federer est relativement plus malchanceux vu qu’il a devant lui … Monfils (bof ! j’ai du mal à y croire), mais surtout Gulbis qui était le seul à pouvoir menacer la belle marche de Nadal. Ce match contre Gulbis, ça sent a plein nez le traquenard potentiel, le coup de tonnerre historique tel qu’on n’en a pas vu depuis un sacré bout de temps. Ce sera effectivement du 50/50.

    Et vu le boulevard que Nadal a devant lui, il arrivera en finale frais comme un gardon. Donc, et si le Fed arrive en finale, il faudrait qu’il joue le match de sa vie pour battre ce Nadal car il sait qu’à l’endurance et au choc physique de fond de court, c’est l’impasse.

    • Quentin 21 mai 2010 at 19:56

      Pour Gulbis, je trouve qu’il y a emballement. Je doute qu’il soit aussi redoutable au meilleur des 5 sets qu’en 2 sets gagnants. Après, il ne tient qu’a lui de me prouver le contraire, mais je crois sincèrement qu’il est loin d’être assuré d’une victoire contre Soderling, et que si il rencontre le fed en quart, il ne devrait pas lui prendre plus d’un set.

      Quant au fait que Nadal à une autoroute, de toute façon à Roland il a toujours une autoroute vu sa domination là bas, ça n’empêche pas les sorties de route comme l’année dernière.
      Et je doute, là encore, que Gulbis l’ai beaucoup gêné si il l’avait rencontré.

      • Arno 21 mai 2010 at 19:57

        Quentin, peut-être y’a t’il une connexion paranormale entre nous??

    • Franck-V 21 mai 2010 at 19:57

      Bon ben comme d’hab alors, on passe directos à Wimbledon , y’a plus qu’à attendre le tableau :mrgreen:

      Next.

      PS: les hirondelles nichent à ma fenêtre, je répète, les hirondelles nichent à ma fenêtre.
      Oncle Fernand est rentré à Montauban, Oncle Fernand est rentré à Montauban.

      • May 21 mai 2010 at 20:07

        Je dirais même mieux qu’on peut attendre l’USO n’est-ce pas Mr V(ert)?

    • May 21 mai 2010 at 20:23

      Vous aurez l’air malin si il … je ne le dis pas mais il y a un an quand je me suis installée devant ce fameux 1/8 de finale, je ne m’attendais pas à une défaite mais à une boucherie (remember Rome). Donc on peut continuer à parler au conditionnel, dans le sport les certitudes n’existent pas.
      Vous étalonnez le match de Gulbis à Rome contre Nadal pour en faire son future boureau? c’est un peu limite. Il a gagné un set et pour l’instant c’est tout! Fed partira aussi favori contre Gulbis, il l’a battu à Rome mais n’a pas confirmé à Madrid et Fed n’était pas encore au niveau d’aujourd’hui.

  11. Arno 21 mai 2010 at 19:53

    Vous êtes tous cinglés avec Gulbis. Pour ma part, je le vois faire un bon tournoi, mais sans plus.
    Qu’est-ce qui vous fait croire que ce mec va être performant sur 5 sets? Je veux bien qu’il ait du talent, mais de là à en faire le seul qui puisse gêner Nadal…

    Il craquera au premier adversaire qui lui donnera des difficultés; c’est mon prono, j’assume pleinement.

    PS: pour l’avenir, j’y crois pas non plus. Gagnera peut-être un GC, à la limite. Mais il est trop dilettante, un peu à la Safin auquel on le compare souvent.

    • Arno 21 mai 2010 at 19:56

      M’étonnerait même pas que Benneteau le sorte d’entrée, tiens! (J’en rajoute, l’huile sur le feu, la marque du côté obscur…)

    • Quentin 21 mai 2010 at 19:57

      Tu m’as pris de vitesse!

  12. Lionel 21 mai 2010 at 20:06

    « Je pense que Richard va le battre parce qu’il est en forme.Il n’y a pas beaucoup de monde qui l’attend, il joue bien en ce moment. Il y a forcément un moment où il va faire quelque chose parce que c’est un grand joueur de tennis. Pourquoi pas cette année ? » Tsonga.

    Oh putain Jo arrête la skunk. Ils vont te le mettre en prime time Mardi pour qu’il souffle avec un Chamoulaud gonflé à bloc, pour le retour de Richard sur son tournoi. Et on sera tous derrière. Si Murray joue à son niveau, décide qu’il peut bien jouer sur terre, il lui met 3 sets ceci dit.

  13. David 21 mai 2010 at 20:08

    Et Gina, vous l’avez oublié ? Parce que Nadal l’a dit, et moi je crois toujours Nadal : « Là, on parle du premier tour. Je rencontre un Français qui a reçu une wild card et pour l’instant, il s’agit de mon adversaire le plus difficile. Je ne le connais pas, je ne peux pas en dire grand chose mais j’ai entendu qu’il avait disputé le finale juniors l’an passé. Je suis sûr que ce sera difficile car un premier tour, contre un jeune joueur, n’est jamais facile ».
    Je peux vous dire que l’espagnol peut commencer à se faire des cheveux blancs !
    Personne pour parier sur l’espoir tricolore ? Vraiment ?
    Bon alors je vous propose de passer à la seconde côte hyper intéressante de ce premier tour : la victoire en trois manches de l’australien Luczak ( tiens ça ferait un beau score au scrabble !) sur le quasi inconnu Federer.

    • Nath 21 mai 2010 at 20:41

      Ah ben voilà, le pauvre Gianni Mina, pour son premier RG, se voit affublé du doux surnom de Gina, joli mais un peu efféminé, non :mrgreen: ?
      Si avec ça il tape Nadal au premier tour, chapeau ! 8O

    • Franck-V 21 mai 2010 at 21:02

       » Je suis sûr que ce sera difficile car un premier tour, contre un jeune joueur, n’est jamais facile »

      Ah tout de même, Nadal ne considère pas son redoutable adversaire comme favori, c’est déjà ça…. sinon, Gemina :-) , on ne te demande pas l’exploit mais un simple bon match sans te poser question comme l’ami Dolgo à Madrid ferait l’affaire, alors prends exemple et fais-toi plaisir.

  14. Sylvie 21 mai 2010 at 20:56

    Gina n’a pas l’air d’y croire lui-même. On le comprend…

  15. Antoine 21 mai 2010 at 21:52

    Je vous trouve un rien médisant là, plus haut !..

    Rafa considère qu’il a un premier tour difficile contre Gianni Mina qui, il est vrai, est tout de même 654ème à l’ATP..Je me sens pleinement solidaire de ses inquiétudes car, comme il a eu l’occasion de le préciser lui même, il n’est pas favori de ce tournoi…

    Et oui, pas facile pour Rafa ce premier tour..

    Néanmoins, je me dis que cela ne risque surtout de n’être pas d’être facile pour Gianni Mina qui mettra les pieds pour la première fois de sa vie sur le Chatrier, pour se retrouver face à Nadal..

    • MarieJo 21 mai 2010 at 21:53

      il vont le lâcher sur le lenglen, ça ira sans doute mieux !

      • Antoine 22 mai 2010 at 09:54

        Je viens de voir sur le site de l’Equipe l’interview de Gina Manni qui a déclaré qu’il n’avait pas de chance de tomber contre Rafa.

        C’est vrai qu’il eut mieux valu pour lui tomber sur n’importe lequel des 126 autres joueurs mais il eut mieux valu déclarer que c’était une contraire une très grande chance pour lui de pouvoir être confronté au meilleur joueur de terre battue de l’époque; bref un message positif, plutôt qu’un message négatif et défensif ! Il a manifestement tout à apprendre Gina mais ça c’est normal. Il aura l’occasion d’apprendre sur le terrain aussi.

        Il y a d’autres jeunes joueurs qui comme lui, ils sont six français plus un australien et un américain, suite à accord entre FFT, USTA, Fédération australienne. Il est le moins bien classé de tous, sauf erreur, et il peut dire merci à la FFT parce qu’il y avait peu de chances qu’il parvienne à se qualifier. Résultat: il empochera 15 000 €, de quoi lui permettre d’aller disputer quelques tournois à l’étranger.

        Pas de chance, Mina ?

    • MarieJo 21 mai 2010 at 23:12

      check ton mail asap :)

      • Antoine 22 mai 2010 at 09:13

        je viens de le faire..

  16. MarieJo 21 mai 2010 at 22:11

    @ may : bien sur que j’aurrai aimé voir sod se faire corriger à RG face à nadal… mais bon, il subit déjà les effets de la pression de sa finale l’an passée, on va pas charger son fardeau :mrgreen:

    @ franck : montanes la kriptonite de fed ? t’y vas fort ! la perf d’un jour, ne rime pas avec toujours ! qu’il demande au scot ;)
    s’il arrive a passer il a un tableau dantesque non ? robert le saigneur-soderling l’équarrisseur-gulbis le triturateur ou cilic l’éperoneur… à mon avis il pourait arrivé carbonisé et haché menu pour servir d’apéro à fed au lieu de kryptonisé !! lol

    c’est sur qu’un davy en jambes ou un delpo manquent pas mal… mais les absents ont toujours tort, c’est bien connu.

    dans les qualifiés on aura : bolleli, gabashvili, devaarman, jesse witten yeeessss !
    et… paire et patience ! c’est par où la sortie ???

  17. Alex 22 mai 2010 at 00:20

    Voici un petit pense bête concernant le programme télévisé de France 2,3,4 (vous savez avec Chatmulot et les frenchies obligatoires du premier tour et demi) http://3.ly/0xbh

    Pour ceux qui ne veulent pas payer pour Eurosport et ceux que les streams aléatoires et pourris agacent encore plus que les commentaires creux :)

  18. Baptiste 22 mai 2010 at 04:32

    personne n’est insomniaque ici?

    • Bastien 22 mai 2010 at 05:46

      bah si moi, à force de rattraper leurs 500 commentaires par article après mes journées !

  19. Bastien 22 mai 2010 at 05:46

    Nike se fait des films de plus en plus mégalo. Mégabiquette se prête avec humour – et à n’en point douter philanthropiquement – au jeu (à 1’40) :
    http://www.nike.com/nikefootball/home/?locale=fr_FR

    Sinon, l’idée pour le jubilé des vieillards aurait pu être d’organiser un match entre les deux hommes-bras Grosjean/Moya… mais bon, tout le monde ne peut pas se payer le luxe du dernier baroud d’honneur.

    Bravo pour l’article sur cet altier et sympathique bombardier qui entretînt la tradition des vainqueurs de RG ayant un coup réellement transperçant durant cette période post-Muster pré-Nadal (sauf Costa l’usurpateur).

    Et merci encore de m’avoir remémoré le croustillant Korda et ses entrechats de mulot défoncé au krack (cf dans la vidéo de Clemency à 6’28, après un point très gouleyant :
    http://www.youtube.com/watch?v=D9DLyMp9acM ).

    Pinaiz’, z’avez vu sa fille golfeuse Jessica à Petr-la-foudre ? Un mélange de son père, de Radek et de Susan Boyle… woah !

  20. Antoine 22 mai 2010 at 09:36

    Richard est donc en finale contre Verdasco après avoir gagné à Bordeaux un challenger la semaine passée et je me demande qui est le plus au bout du rouleau des deux…? Cela tombe peut être moins bien pour Richard que pour Verdasco parce qu’il doit jouer Murray d’entrée, tandis que Verdasco doit jouer Kutisyn. En tout cas, Gasquet a deux matchs importants de suite à jouer.

    Ce génie qu’est Fernando parait avoir callé sa programmation de la saison sur la première partie tant il a l’air carbonisé en arrivant à Roland Garros. S’il arrive en quarts, après avoir battu, sans doute très difficilement, Almagro ou Gonzo, celà risque d’être une boucherie version Monte Carlo contre Nadal. Je pense que l’un des deux quart de finaliste dans le dernier quart du tableau, contre Rafa, ne sera pas Verdasco qui aura explosé avant mais le vainqueur du match entre Almagro et Gonzo et que ce sera Almagro….comme en 2008.

    Richard a une occasion en or. Le deuxième match est le plus important mais il a plus de chances de le gagner s’il bat Verdasco que s’il perd la finale de Nice. Tant qu’à faire, il doit désormais viser la victoire dans chacun de ces deux matchs. Au bout, il y a un vrai retour. S’il bat Murray, il y a aura ensuite Chela, puis sans doute Baggy. Pour atteindre les quarts, il y aurait ensuite Berdych ou Isner. En dégommant d’entrée une grosse tête de série, la récompense c’est que l’on hérite des avantages de sa position et on s’ouvre sérieusement le tableau, au point que viser ensuite une place en quarts est dans la logique des choses..Un quart dont l’autre joueur sera sans doute Jo, à moins que Youzhny ne le batte. Si Richard devait battre Murray, tout le monde lui en sera gré parce que cela ouvre plus sûrement la porte d’une demie à Jo..pour une revanche de Melbourne contre le Suisse ou un match contre celui qui l’aura fait tomber..

    Pour Richard, ce sera cependant sa troisième semaine consécutive de compétition, celle de trop, normalement..Après arrive l’herbe et ça , c’est bon pour lui..

    • Franck-V 22 mai 2010 at 11:27

      C’est Verdasco que Richard doit penser à taper en priorité.
      Sa victoire à Bordeaux (challenger) l’a fait grimper de 14 places, si il double à Nice 250, il remonte encore de 25 places pour passer 43°….

      Il n’a aucun intérêt à balancer sa finale pour se braquer sur son 1er tour contre Murray à RG, d’autant qu’il sera cuit probablement et que pour toucher les dividendes d’une victoire à Nice 250, il doit viser plus qu’un 1/8 (180), voire un 1/4 (360)à RG.
      Sachant que pour y arriver, comme tu dis, il devrait passer sur Murray, Chela, Baggy, Berdych ou Isner; le calcul est vite fait.

      Son objectif actuel n’est pas de perfer mais de remonter au classement et de récupérer des points.

      Ainsi, il aurait un peu de repos, et de quoi se préparer sur gazon pour aborder Queen’s (ou Halle) et Wimbledon dans de bonnes conditions.

  21. MarieJo 22 mai 2010 at 11:56

    ah zut mon comm’ est parti en fumée :( bon, en résumé richie peut attendre jusque mardi pour son entrée en lice, avec 2J de repos, pas top mais si une victoire le gonfle à bloc sait-on jamais ! la programation des matchs du premier tour s’étalant de dimanche à mardi, permet sans doute d’offrir un minimum de repos aux joueurs venant de nice et d’allemagne, sachant que seuls les frenchies et dans une moindre mesure qques têtes de séries seront favorisées avec une à 2 journées de repos.

    Verdasco est un couillon, il va se rétamer avant les 1/4 en arrivant cramé.

    je suis curieuse de voir la prog de dimanche, il feront sans doute jouer des llodra et clément sur les grands courts !

    pour richard, c’était pas le tirage cadeau, mais vu que murray sera frais et dépourvu du bouton « self destruction on big point » comme le pauvre starace hier… ça sera bien plus dur pour l’ami richie.

    pour les allergiques france neueneu 2, 3 et 4, il reste l’alternative d’orange tv, pour ceux qui ont l’abonnement tv+internet. ils proposent une mosaique avec 6 courts à visioner : central, lenglen, N°1-2-3-7, si ma mémoire est bonne. il y a malheureusement aussi des commentaires fait par des journalistes de foot, rallie ou autre ça donne parfois du 2è degré amusant :mrgreen:

  22. Pierre 22 mai 2010 at 15:00

    Je viens de regarder quelques minutes de Gasquet-Verdasco. Richie a l’air en pleine forme, son revers fait mouche et est très giclant et il frappe fort en coup droit, il revient à un excellent niveau et accumule des victoires qui vont lui faire le plus grand bien vu sont tirage à RG. En face, on a un Verdasco cuit et archi-cuit… Un set à rien pour l’idole des jeunes français.

    • Lionel 22 mai 2010 at 15:28

      Tu mates aussi Richarde GasqueYYYYY sur http://www.fromsport.com/video-253983.html , il montre du beau tennis parfois, sûr quand on a 9 victoires d’affilées ça aide à être bien.

      Un set et debraek et revient à 3-3 blanc. Quel mental tout d’un coup. Ah, s’il avait un physique… on rigolerait pas de lui depuis si longtemps.

      • Franck-V 22 mai 2010 at 15:32

        C’est l’effet casquette off

        • Lionel 22 mai 2010 at 15:39

          Cong j’avais pas vu. C’est vrai. 2-3 coups avec de la chagatte pour Richie. Nando dans sa connerie lache l’affaire, comprend qu’un 3ème set le condamnerais sûr pour Roland.

          Et le public fait la ola 3 minutes… cette sympathique et jeune ville de Nice colle bien à Richard je trouve. 4 points encore! 0-40 ouh la la… il va pas le faire

        • Franck-V 22 mai 2010 at 15:41

          En attendant, vieux débris à l’instant dans la jeune ville de Nice.. tout est à refaire…

        • Ulysse 22 mai 2010 at 17:18

          La jeune ville de Nice… Ouarff !

  23. Arno 22 mai 2010 at 15:35

    Et deux balles de bris, comme dirait Ulysse!

  24. Franck-V 22 mai 2010 at 15:36

    Sony MC Gachassin approuve

  25. Arno 22 mai 2010 at 15:37

    Et bris pour Gasquet!!! C’est un bris qui sent bon, messieurs-dames, un bris bien fait!

    Je sors.

  26. Arno 22 mai 2010 at 15:41

    La pression terrible et conjointe du public et du résultat est venue à bout de Gasquette sur ce jeu.
    Mais faut comprendre, c’est quand même une finale de GC,… Quoi, ATP 250??

  27. Baptiste 22 mai 2010 at 15:44

    Et oui juste au moment ou je me dis: c’est pas possible ritchie c’est vraiment un joueur de tennis! voila qu’il nous refait ca gasquette

  28. MarieJo 22 mai 2010 at 15:44

    bris et debris, retour à la case comment garder son brie :mrgreen:

  29. Arno 22 mai 2010 at 15:51

    Une pure Gasquette: il sert pour le match et s’écrase comme… comme… Ben, comme un Gasquet, hein, je vois que ça.

    Fabuleux. Et le plus incroyable, c’est que tout le monde y croit à chaque fois!! Enorme, je vous dis.

  30. Baptiste 22 mai 2010 at 15:54

    sans compter que verdasco n’est pas non plus réputé pour son mental de tueur

  31. Franck-V 22 mai 2010 at 15:55

    Verdasco s’accroche, il tient à ces 250 pts, il a raison.

    Il a vu son tableau de RG et a compris… les dernières cartouches doivent être usées à Nice, car même si il arrive à genoux jusqu’au nadalothon, le même chiffre de jeu (pas de x)que lors de la finale de MC n’est pas à exclure.. et cette fois en 3 sets :roll:

    • Arno 22 mai 2010 at 15:59

      Faut vraiment qu’il croie pas une seule seconde en ses chances à RG pour se tuer à la tâche dans un 250, quand même…

      Et Richard qui balance, maintenant. C’est juste un géant.

  32. MarieJo 22 mai 2010 at 15:59
    • Arno 22 mai 2010 at 16:03

      Effectivement, de très belles affiches pour l’ouverture! Tsonga, Soderling, Gulbis,… Et Cirstea, faut pas oublier Cirstea.

      Le haut du tableau joue donc en premier et aura un jour de repos supplémentaire en cours de tournoi. Vous me direz que c’est pas grand chose, mais y’a pas de petits profits.

      • Franck-V 22 mai 2010 at 16:08

        Ça serait une excellente nouvelle si il y a avait quelqu’un en bas pour emmener au moins au tie break, Nadal dans un des 3 sets :-)

        Et puis bof..depuis l’AO 09, vous voyez, quoi…

      • Arno 22 mai 2010 at 16:09

        Ben, et Chardy?

        • Franck-V 22 mai 2010 at 16:12

          Chardy, on verra contre Hewitt qui a choppé un virus à Düsseldorf :mrgreen:

  33. Alex 22 mai 2010 at 16:03

    Mal aux genoux…rejouera-t-il un jour à Roland ?..le tournoi aura déménagé d’ici là..

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