La relève… ma, qué relève !?

By  | 28 avril 2010 | Filed under: Regards

Début 2007 : Juan Mar­tin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Er­nests Gul­bis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nis­hikori, 18 ans. En l’es­pace de quin­ze mois, ce sont pas moins de quat­re sérieux es­poirs du ten­nis mon­di­al que l’on avait découvert.

Deux ans après l’éclos­ion de ces quatre-là, aucun autre jeune pro­met­teur n’est venu frapp­er à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gul­bis (ainsi que l’Uk­raini­en Dol­gopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pen­sion­naires du Top 100 mon­di­al. Sans aller jusqu’à de­mand­er des génies précoces à la Nadal ou à la Gas­quet, l’abs­ence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très pro­bab­le­ment une première dans toute l’his­toire du clas­se­ment ATP.

Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on re­mar­que d’abord l’inutilité totale du cir­cuit junior, qui de­puis Gaël Mon­fils en 2004 n’a plus donné un N°1 cap­able de se faire une place au sol­eil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Chal­leng­ers, Thiemo de Bakk­er (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son im­prob­able vic­toire sur Gaël Mon­fils en Coupe Davis l’an de­rni­er, et Ricar­das Be­ran­kis (N°1 en 2007) a at­tendu deux ans et demi pour sign­er, à San Jose cette année, son pre­mi­er quart de fin­ale sur le cir­cuit prin­cip­al. On a souvent parlé dans ces col­on­nes de la dif­ficile trans­i­tion juniors/seniors, mais là, après un début de décen­nie très con­vain­cant (Gas­quet, Baghdatis, Mon­fils numéros 1, Cilic, Mur­ray ou Waw­rinka vain­queurs de Grands chelems), on touc­he claire­ment le fond. Il y a claire­ment eu un pas­sage à la trap­pe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on at­tend toujours l’éclos­ion.

Fautes de nouvel­les de ceux-là, il nous donc re­port­er nos at­tentes sur les stars an­noncées, cel­les qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une généra­tion aussi dorée que la cuvée 80-82 (Feder­er, Hewitt, Fer­rero, Rod­dick, Safin, Nal­bandian, Coria, Davyden­ko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Mur­ray, Gas­quet, Mon­fils…), et qui com­men­cent tout douce­ment à ar­riv­er. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés re­présent­er la fu­ture tête de gon­dole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur clas­se­ment ATP cette semaine :

• Guil­laume Rufin.
Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins per­for­mants de sa généra­tion chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fiori­tures (très gros ser­vice, gros coup droit, re­v­ers de re­m­ise) lui a le plus vite per­mis de s’install­er chez les sen­iors : vain­queur de Schwank lors du de­rni­er Roland-Garros – alors 500e mon­di­al, il est de­venu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tab­leau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Chal­leng­er de Florianopolis, peuplé de sol­ides ter­riens sud-américains (il y a battu des Mar­cos Daniel ou Diego Jun­queira). En début d’année, il a signé son pre­mi­er quart de fin­ale sur le cir­cuit à Mar­seil­le. Sauf bles­sure, il est a priori lancé et de­vrait vite re­joindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Ar­gentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un clas­se­ment assez in­téres­sant, d’autant plus que ce jeune gauch­er doté d’un re­v­ers à deux mains a gagné plus de 700 places au clas­se­ment lors des six de­rni­ers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vain­queur de son pre­mi­er trophée en Chal­leng­er fin 2009, il vient d’en re­mport­er un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant sur­tout sur terre bat­tue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koel­ler­er, Flavio Cipol­la ou Potito Starace. A suiv­re.
• Ryan Har­rison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux es­poirs de cette généra­tion. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ail­leurs. En 2008, à seule­ment 15 ans, il bat­tait l’Uruguay­en Cuevas au pre­mi­er tour du tour­noi de Hous­ton, de­venant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagn­er un match sur le cir­cuit (le plus jeune de­puis Gas­quet en 2002 et Nadal en 2003). De­puis, il prend sciem­ment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop gros­se médiatisa­tion trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’in­vita­tions pour en­tr­er dans les grands tab­leaux et y per­dre systématique­ment face aux stars du jeu de­vant les caméras de télévis­ion… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus pro­che du Agas­si des jeunes années, Har­rison ar­rive douce­ment mais sûre­ment : cette saison, il s’est ex­tirpé comme un grand des qualifica­tions à Mem­phis et De­lray Beach, et a bien mis à pro­fit l’une des rares wild-cards qu’il ait ac­cepté lors du de­rni­er tour­noi d’In­dian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titill­er le futur vain­queur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Har­rison pour­rait à terme se déclin­er en deux vers­ions puis­que le petit frère, Chris­tian, 14 ans, est une ter­reur dans ses cat­égo­ries d’âges.
• Henri Kon­tin­en. Fin­nois, 19 ans, 262e mon­di­al. « Ouf » de soulage­ment, voici celui qui est censé re­donn­er le sourire aux désespérés du service-volée. At­taquant dans l’âme (donc tar­dif, comme le veut la tradi­tion des siens de­puis Raft­er ?), il s’est sign­alé fin 2009 sur le cir­cuit Chal­leng­er en bat­tant quel­ques valeurs sûres comme Jarkko Niemin­en ou l’énorme ser­veur – énorme tout court, d’ail­leurs – Michaël Be­rr­er en in­door. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un pre­mi­er tour de Coupe Davis où il a ap­porté le cin­quiè­me point décisif à son équipe face au Polonais Przysiez­ny qui, au-delà de son nom im­prononç­able, était tout de même classé aux por­tes du Top 100. Kon­tin­en l’a em­porté sur le genre de score qui vous forge un ment­al : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• An­drey Kuz­netsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fab­rice San­toro doit souhait­er un de­stin de N°1 mon­di­al. Auquel cas le Français pour­ra l’ajout­er à la lon­gue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Mos­cou et An­drey Kuz­netsov, le seul es­poir sérieux de Mère Rus­sie, de­venait ainsi le de­rni­er joueur que « le magici­en » aura vain­cu au cours de sa lon­gue carrière. Vain­queur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a de­puis bien pro­gressé au clas­se­ment, sur­tout grâce au cir­cuit Chal­leng­er. Une vic­toire à re­cens­er chez les « grands » : il a battu Mar­cel Granoll­ers lors du de­rni­er tour­noi de Saint-Pétersbourg. Rien de clin­quant donc, mais qui sait…
• Be­rnard Tomic. Australi­en, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son clas­se­ment ac­tuel : Be­rnard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est ac­tuel­le­ment le plus pro­che du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), re­mporté deux Chal­leng­ers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du de­rni­er Grand chelem austr­al (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son clas­se­ment cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puis­qu’il in­clut les mois dif­ficiles passés l’an de­rni­er suite à ses di­v­ers démêlés avec les ar­bitres ou avec ses com­pat­riotes Hewitt et Luc­zak… Joueur assez fluide, à la ges­tuel­le très épurée, il n’impres­sion­ne pas visuel­le­ment mais présente des temps de pas­sage tout à fait di­gnes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une poten­tiel­le al­ler­gie à la terre bat­tue à prévoir.
• Yuki Bhambri. In­di­en, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé pro­fes­sion­nel il y a un an après notam­ment un titre junior en Australie, il a de­puis joué les ter­reurs sur le cir­cuit Fu­tures (cinq tit­res) et se frot­te cette année aux qualifica­tions des tour­nois du cir­cuit prin­cip­al. Aucun fait de gloire à re­cens­er pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner réguli­er de Mario Ancic quand ce de­rni­er joue au ten­nis, il s’aguer­rit de­puis un mo­ment sur le cir­cuit satel­lites : Fu­tures puis Chal­leng­ers, sa co­ur­be de pro­gress­ion est régulière. Passé aux qualifica­tions de tour­nois Grand prix de­puis le début de la saison, il s’est déjà of­fert des Tiago Alves, Som­dev De­vvar­man, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un cer­tain Gas­ton Gaudio à In­dian Wells.
• Grigor Di­mit­rov. Bul­gare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kon­tin­en, l’autre « élu » des tren­tenaires – jeunes quad­ras nos­talgiques. Son sur­nom de « Mini-Federer » ex­plicite à lui seul les at­tentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgr­en en per­son­ne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chan­ti­er est grand, et que si le joueur est talen­tueux la tête est en­core loin de suiv­re. Nous avons pro­bab­le­ment tous eu oc­cas­ion de le voir en ac­tion l’an de­rni­er, quand il a battu Tomas Be­rdych à Rot­terdam avant de pre­ndre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gil­les Simon à Mar­seil­le puis au Queen’s. De­puis, il prend son temps et les in­ter­roga­tions s’ac­cumulent. Peter Lundgr­en lui-même ex­plique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura be­soin de temps : « Il a en­core tout à apprendre, sur et en de­hors du court. Il doit se stabilis­er, apprendre à jouer les bons coups au bon mo­ment »… ça vous rap­pelle quel­qu’un ?
• Brydan Klein. Australi­en, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et be­aucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le ten­nis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein ap­partient en­core pleine­ment à la nouvel­le vague. Il vient de gagn­er son pre­mi­er Chal­leng­er, a passé un tour à l’Open d’Australie (bat­tant Bjorn Phau), est sorti des qualifica­tions à Eas­tbour­ne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mon­di­al et en plein décol­lage. C’est là qu’il décide de se faire re­mar­qu­er en lâchant des pro­pos racis­tes à l’en­contre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaas­en au cours d’un match. Sus­pen­du quat­re mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonat­han Eys­seric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Ver­dasco français » par­tait de loin avec un sur­nom pareil. Gros­ses cuis­ses, énorme coup droit de gauch­er, le para­llèle n’était pas in­fondé. Peut-il suiv­re le modèle Es­pagnol, sac­hant que Ver­dasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Feder­er en 2007, N°1 mon­di­al junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eys­seric lais­se éclat­er son poten­tiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Mur­ray (10e mon­di­al) cinq sets durant. Il s’incline fin­ale­ment 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la cais­se physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui ter­minera l’année 4e mon­di­al. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tour­ne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’ac­cordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet de­puis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bos­seur, re­fusant dif­ficile­ment une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimen­ta­tion des bles­sures (poig­net gauc­he) et le sple­en d’un déménage­ment mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Ar­naud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvel­les, faisant état d’un Eys­seric qui se serait sérieuse­ment remis au boulot de­puis quel­ques mois.
• Javi­er Marti. Es­pagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Es­pagnol, Javi­er Marti ? Un Es­pagnol qui a plus re­gardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour re­st­er en Es­pagne, se serait plus in­spiré de Car­los Moya (pour le coup droit) et d’Alex Cor­ret­ja (pour le re­v­ers à une main et la capacité à mont­er au filet) que de l’école des ton­tons li­fteurs. Niveau résul­tats, c’est toutefois en­core un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et cir­cuit Fu­ture, sans y faire d’étin­celles.
• Tiago Fer­nandes. Brésili­en, 17 ans, 937e à l’ATP. Vain­queur junior du de­rni­er Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un cer­tain Lari Pas­sos. Forcément. Qu’at­tendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand cir­cuit est in­suf­fisan­te pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 prin­temps fêtés en jan­vi­er, il sera temps de faire un pre­mi­er bilan en fin de saison.
• Car­los Boluda. Es­pagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal an­noncé, pre­mi­er môme à re­mport­er deux années de suite le pre­stigieux tour­noi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la crois­sance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, con­jugué à un tour de tail­le made in mal­bouf­fe, pour­rait bien in­diqu­er un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferr­er… Deux ans déjà que Boluda ar­pente sans gran­de réus­site les Fu­tures es­pagnols : 1 vic­toire, 3 défaites en 2008 ; 6 vic­toires, 9 défaites en 2009 ; 2 vic­toires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas al­ar­mant en soit si ça n’était pas doublé d’une cer­taine régress­ion chez les jeunes, où il perd main­tenant con­tre des joueurs à qui il col­lait des rous­tes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus en­core que pour les aut­res.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fer­nandes, un clas­se­ment qui relève de l’anec­dote vu qu’au contra­ire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le cir­cuit junior (vain­queur de Roland-Garros en 2009). On est donc en man­que de référ­ences en ce qui le con­cer­ne. A suiv­re cette année.
• Devin Brit­ton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en re­vanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprud­ence du serveur-volleyeur tar­dif que pour Kon­tin­en ? Il avait pour­tant montré de be­lles choses con­tre Roger Feder­er au pre­mi­er tour du de­rni­er US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Raft­er (au pays d’Agas­si et de Sampras ça ne s’in­vente pas !) a mené de front études et ten­nis jusqu’à l’an de­rni­er, fin­is­sant d’ail­leurs champ­ion uni­ver­sitaire 2009. Pour le reste, il est très dis­cret de­puis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au pre­mi­er tour de San Jose il y a quel­ques semaines (défaite 6/4 7/6).

A titre de com­paraison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide pas­sage en revue de la dernière très faste généra­tion en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une gran­de carrière perce en moyen­ne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a ac­tuel­le­ment déserté le Top 100.

• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa vic­toire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout pre­mi­er tour­noi pro­fes­sion­nel. Il avait 16 ans et 10 mois et bat­tait en cours de route Andre Agas­si ainsi que ses aînés australiens Stol­tenberg, Wood­forde et Drap­er.
• Marat Safin. On le découv­re à 18 ans, quand il éjecte Agas­si et Kuert­en de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Feder­er. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mon­di­al Car­los Moya à Mar­seil­le. Il per­sis­te et signe en jouant aussi des quarts de fin­ale à Rot­terdam, Bâle et une demie à Vien­ne.
• Andy Rod­dick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue en­core chez les juniors, il met à pro­fit une wild-card à Was­hington pour battre Kucera et San­toro. Il con­fir­mera dès le début 2001 en sor­tant Sampras à Miami et en gag­nant deux tour­nois en quel­ques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Car­los Fer­rero. « Juan­qui » se révèle dès sa première saison pro­fes­sion­nelle, en 1999, re­mpor­tant le tour­noi de Major­que. Il con­fir­me de suite après ce pre­mi­er fait de gloire. Il n’a en­core que 19 ans.
• Guil­lermo Coria. Il ex­plose en 2001, à 19 ans : vain­queur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nal­bandian. Plus jeune de douze jours que Guil­lermo Coria, il décolle peu de temps après son com­pat­riote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, fin­ale à Paler­me, troisiè­me tour à l’US Open.
• Fer­nando Gon­zalez. Les mor­dus de ten­nis le découv­rent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tour­noi d’Or­lando à la faveur d’un tab­leau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vain­queur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cin­cinnati, quart de fin­alis­te à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davyden­ko. Un pro­fil de tar­dif. Pro­fes­sion­nel en 1999, il at­tend 2001 pour jouer ses pre­mi­ers quarts de fin­ale dans des tour­nois peu côtés. Mais c’est réel­le­ment en 2003 qu’il décolle, vain­queur à Adélaïde et Es­toril, puis fin­alis­te à Sankt Poelt­en : il s’apprête à fêter ses 22 ans !

Si l’on étend l’étude à quel­ques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très per­tinent, le monde du ten­nis ayant par trop changé en­tretemps) et que l’on prend le parti pris de ne re­gard­er que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décen­nie, le con­stat de­meure similaire :

• Andre Agas­si. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Strat­ton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son pre­mi­er tour­noi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce égale­ment, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenec­tady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Co­uri­er. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Char­leston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Ev­gueni Kafel­nikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sor­tant quasi­ment de nulle part pour gagn­er deux tour­nois (Adélaïde et Co­pen­hague) et faire fin­ale à Ham­bourg.
• Pat­rick Raft­er. Passé pro­fes­sion­nel à seule­ment 18 ans, il se man­ifes­te au plus haut niveau en 1993 : troisiè­me tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agas­si), demi-finale à In­dianapolis (bat le tout récent N°1 mon­di­al Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et at­tendra pre­sque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et re­mport­er dans la foulée son pre­mi­er Grand chelem !
• Gus­tavo Kuert­en. Un peu le même pro­fil que Raft­er pour le pas­sage tar­dif chez les pros (19 ans !). An­onyme pre­sque com­plet (un quart à Bucarest fin 1996 et des de­rni­ers carrés en Chal­leng­ers) jusqu’à sa vic­toire à Roland-Garros. Comme Raft­er, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.

On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le dis­ant : la tranche 18/20 ans est donc claire­ment l’âge clé. Les ex­cep­tions de jeunes hyper-précoces (Agas­si ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tar­difs (Raft­er ou Kuert­en, révélés alors qu’ils s’ac­heminent douce­ment vers leurs 21 ans) ne sont just­e­ment que des ex­cep­tions. Avant 18 ans le ris­que de « bur­nout » et de carrière in­ac­hevée de­meure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un cer­tain Ric­hard G. s’il con­tinue en ce sens). Après 21 ans, il faud­ra alors se con­tent­er de miet­tes, plus ou moins co­pieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Mast­er 1000, un Mast­ers pour Davyden­ko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alig­ne­ment des étoiles (Nikolay ?).

Qu’en con­clure ? Qu’en ter­mes d’âge, de poten­tiels et d’états de ser­vice ef­fectifs, les très gros poten­tiels de la généra­tion 90/92 re­stent Tomic, Di­mit­rov et Har­rison. Rien n’a donc changé de­puis leurs primes années. A suiv­re toutefois Berta et Fer­nandes, qui ne se sont pas en­core frottés à la dure vie du cir­cuit pro­fes­sion­nelle ; une sur­pr­ise sen­sation­nelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la pro­babilité n’est pas à ex­clure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours lar­ge­ment dans les temps de pas­sage de leurs pre­stigieux aînés et ont en­core gros­so modo un an de­vant eux pour réalis­er leurs pre­mi­ers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pour­tant à peine mieux classés, la pro­blématique est un peu différente : s’ils veulent s’imagin­er un avenir glorieux, il va fal­loir im­pérative­ment montr­er qu’ils en ont dans le ventre lors des douze pro­chains mois. En­suite il sera toujours pos­sible de faire une belle carrière, mais il ne faud­ra plus rêver à un de­stin de multi-vainqueur de Grand chelem…

Mais dans l’en­semble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur en­core per­turbé par la cuvée 1985/87, qui nous a of­fert quel­ques crus précoces (Nadal, Gas­quet,voire Djokovic). Ceux-là étant là de­puis longtemps, la tranche des Be­ran­kis, De Bakk­er, Young, Be­st­er… n’ayant rien montré, l’impress­ion est réelle d’être de­vant un clas­se­ment mon­fi­al figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et per­met notam­ment à une flopée de pre­sque tren­tenaires de toujours se main­tenir – voire de re­venir – en haut de l’af­fiche (Feder­er, Rod­dick, Fer­rero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes bles­sures…).
Mais il faut in­vers­er le miroir et se rap­pel­er que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gas­quet ou Nadal qui sont ex­cep­tion­nels, et non les aut­res qui traînent à ar­riv­er. En re­vanche, ce qui est assez éton­nant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démar­que en ar­rivant plus vite que les aut­res au top. Les 1970/72 ont eu leur Agas­si, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gas­quet et Nadal… Sauf ex­plos­ion de Tomic ou Har­rison cette année, per­son­ne ne semble as­sum­er ce rôle chez les 1990/92. Mais cette re­mar­que de­meure plus du re­gistre de l’anec­dote qu’autre chose.

Quel­les ob­ser­va­tions à tirer de cette étude…

• D’abord que cette généra­tion est bien moins stéréotypée que ce qu’on pour­rait craindre : des ter­riens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Har­rison, Kon­tin­en, Brit­ton) et du jeu au filet (Kon­tin­en, Brit­ton), des gauch­ers (del Bonis, Eys­seric), des re­v­ers à une main (Di­mit­rov, Kon­tin­en, Marti) …

• Sur un thème extérieur à l’ar­ticle, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son épar­pille­ment des meil­leurs : Di­mit­rov, Bhambri, Kon­tin­en, en voilà trois de plus qui pour­raient s’ajout­er à la liste des stars (Mur­ray, Baghdatis, Gul­bis…) traînant leur peine d’es­seulés dans les di­vis­ions in­férieures de la com­péti­tion. On notera en para­llèle que tous les pays phares du ten­nis, sans ex­cep­tion, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros poten­tiel sur un plan col­lec­tif), Etats-Unis, Fran­ce, Suède, Es­pagne, Ar­gentine, Rus­sie…

… et quel­ques pis­tes pour réflex­ion pour ter­min­er :

• Dans une société où l’adoles­cent re­ntre de plus en plus tard dans l’âge adul­te (études à ral­longe, avec pour cor­ol­laire l’envol du nid famili­al bien souvent re­poussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonn­er que le ten­nis peine à nous donn­er des champ­ions ac­complis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les re­cords de la catégorie étab­lis par Chang, Be­ck­er et Wiland­er tien­nent en­core longtemps.

• On re­mar­que aussi une prud­ence extrême de la part des en­viron­ne­ments (famil­les, co­achs) des jeunes pous­ses. Tout le monde bi­chon­ne ses petits jeunes par crain­te de les voir grillés trop vite. Même ton­ton Nick, qui de­puis son camp militaire de Floride s’oc­cupe de Bhambri et Krajinovic, les lais­se aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en con­viendra dans les habitudes de la maison. Plus générale­ment, quel­le que soit la stratégie adoptée – la fréquen­ta­tion ex­clusive du cir­cuit junior comme Berta ou l’appren­tissage pro­gres­sif chez les grands comme Har­rison – la for­ma­tion se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une con­séqu­ence des crashs re­ten­tissants vécus ces dernières années par des gamins qui de­vaient tout gagn­er (Donald Young, Al­exandre Sidoren­ko, Philipp Be­st­er…), pour qui le pas­sage chez les pro­fes­sion­nels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents en­core frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rap­pel­er qu’avant d’être un joueur de ten­nis leur in­ter­locuteur est un adoles­cent… Une carrière se con­struit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouve­ments. Donc mieux vaut ne pas précipit­er les choses.

• Et puis il faut simple­ment re­mar­qu­er que le niveau ne cesse de s’élever au som­met de la pyramide et que, là où l’élite se re­streig­nait au seul Top 100 il y a en­core peu de temps, elle s’est aujourd’hui éten­due aux 200 meil­leurs, voire mieux… Quel­le élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant ar­penté à un mo­ment ou un autre les tour­nois du cir­cuit prin­cip­al et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne com­pte plus les an­ciens mem­bres du Top 30 tombés en page 2 du « Rank­ing ATP ». Un œil sur ce clas­se­ment suf­fit d’ail­leurs à se faire une idée quant à la valeur de cette secon­de di­vis­ion du ten­nis : Nicolas Massu, Robby Ginep­ri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kief­er, Filip­po Volandri, Gil­les Mull­er, Kris­tof Vlieg­en… Dif­ficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi ex­périmentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à ob­serv­er et at­tendre ceux qui réus­siront à grimp­er tout en haut de la hié­rarchie…

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987 Responses to La relève… ma, qué relève !?

  1. benja 29 avril 2010 at 17:35

    Jo confirme sur terre, pas mal mais je ne le vois pas aller beacoup plus loin.

    Les 1/4 en général, c’est sa limite sur cette surface même l’opposition va être assez légère cette fois.

    Pourquoi pas une 1/2 donc mais plus impossible pour Jo.

  2. Jérôme 29 avril 2010 at 17:41

    Pour revenir à la Race, mon cher Vushnou ;-) , ce n’est pas de l’opportunisme de ma part mais du professionnalisme.

    La question aurait été qui vlulez-vous voir terminer l’année n°1, j’aurais tagué partout « Superbiquette » et j’aurais mis PZ en pronostique de dégringolade.

    Mais quand il s’agit de pronostiquer, pas de quartier. J’ai fait le calcul hyper-prudent que Federer ne ferait globalement pas mieux en 2010 qu’en 2009 alors que Nadal ferait forcément mieux qu’en 2009 parce qu’a priori cette fois pas blessé en juin/juillet.

    Et ça paie ! :mrgreen:

    Sur les H2H, tout a été dit quand on rappelle que le déséquilbre Nadal-Federer tient au fait que 11 des 20 matches ont eu lieu sur terre battue.

    Mettez à la place de Federer un Sampras qui n’arrive quasiment jamais en demi-finale ou en finale sur TB, et vous auriez un H2H non plus de 13-7 en faveur de Nadal mais de 5-4 en faveur de Federer.

    Quant à l’open d’Australie, impossible d’extrapoler avec l’US Open où le decoturf est différent et beaucoup plus rapide. Si Federer a été capable de battre Nadal en 2 sets à Madrid 2009 sur TB, qu’en aurait-il été sur dur ?

    Ce qui me paraît une approche plus intéressante, c’est qu’en général, contre les cadors, le suisse est un sprinter. Soit il laisse sur place son adversaire, soit ça finit très souvent mal pour lui.

    • Antoine 29 avril 2010 at 17:48

      Jérome, l’idée que le jeu est beaucoup plus rapide à l’US Open qu’à Melbourne n’est pas confirmée par les faits, loin de là. je te renvoie à mon article sur « les différences de vitesse dans les tournois du GC ». Flushing meadows est seulement très légèrement plus rapide que Melbourne…

    • Quentin 29 avril 2010 at 17:59

      Entièrement d’accord pour ta théorie du Federer sprinter. quand il gagne, soit il lamine sont adversaire en 3 set sec (Murray OA 2010, Djoko US open 2009), soit il serre se débrouille pour passer en 4 sets si c’est un peu chaud (Roddick Wimbledon 2004, Davidenko OA 2010).
      Après, en 5 sets, c’est souvent mal barré (Safin AO 2005, Nadal Wimbledon 2008 et AO 2009, DelPotro US Open 2009).
      Mais ce que je remarque, c’est qu’il semble gagner aussi un plus grand nombre de match en 5 sets maintenant, probablement l’expérience: Andreev US Open 2008, Haas et Del Potro RG 2009, Roddick Wimbledon 2009. Si tu regarde en 2009, Federer a gagné 3 de ses 5 matches en 5 set, dont 2 face a des cadors (Del Potro et Roddick)

    • May 29 avril 2010 at 19:05

      Du coup, Jérome, tu vires la TB à 100 % du circuit? C’est pas une surface digne pour gagner? Bcp des matches finalement perdus par Fed auraient pu être dans son sac à main. Ce n’est pas qu’une simple question de surface. Si Fed parvient a mener 4/0 dans un duel sur TB, c’est pas la surface qui l’empêche de conclure le set.
      Je pourrais ajouter aussi qu’avec des « si » que Nadal a battu Fed lors de leur 1ère finale de GC sur dur, qui te dit qu’il n’aurait pas pu en gagner d’autres.

      J’entends ton point de vue mais les faits sont les faits.
      Et comme dit plus haut avec Franck-V(aillant) le H2H c’est du pipi de chat.
      Et Nadal il n’a pas empêcher Fed de détenir 16 GC ce qui est déjà hallucinant, on ne peut pas lui reprocher de lui en avoir pris 5 c’est à peine le tier…

      Je ne lis pas trop les interviews mais les joueurs font-ils régulièrement référence au H2H?

    • Quentin 29 avril 2010 at 19:30

      Certain font référence au H2H, oui: Federer avant d’affronter Roddick à Wimbledon en 2009, Murray avant de jouer contre Federer aux masters 2009.
      Les H2H ne sont pas a négliger, ils donnent de la confiance.
      Néanmoins, il faut voir de quoi est fait ce H2H.
      Par exemple, del Potro est mené 6 à 2 contre Federer mais a gagné les deux derniers matches.
      Murray mène 6 à 5 contre Federer mais a perdu 2 finales de GC a chaque fois en 3 sets.
      Bref, le H2H n’est pas à écarter d’un revers de la main, mais il peut être trompeur.

  3. Antoine 29 avril 2010 at 18:04

    Déception, Ivan vient de décaler forfait alors que je comptais sur lui…Il me reste encore trois poulains dans le haut du tableau: Gulbis, Stan et Sod; j’espère qu’il y en a un qui va cartonner au moins…

    Je me demande combien de jeux ce pauvre Hanescu va pouvoir prendre à Rafa ? un, deux, trois ? pas plus je pense…

    • Franck-V 29 avril 2010 at 18:11

      ça dépendra comment Nadal a digéré la défaite du Barça..

      Si il est fâché: un jeu avec le regard noir

      Si il est content : un jeu avec le sourcil relax.

      En fait, ça ne dépend pas :-) C’est comme ça!!

      Ah, toi aussi, t’as tous tes poulains en haut?

    • Guillaume 29 avril 2010 at 18:19

      Bizarrement, Nadal est fan du Real. Il est insulaire, pourrait aimer l’équipe de son île (Majorque a eu de bons résultats en foot il y a quelques années, avec un certain Eto’o à la pointe de l’attaque), pourrait aussi aimer l’équipe de tonton Miguel Angel… Et pis non. Il préfère Madrid. Pff. Ca et les goûts vestimentaires douteux ça commence à faire beaucoup :lol:

      Donc ce soir c’est le sourcil relax. Ce qui n’empêche qu’Hanescu va morfler grave. Il risque de ne plus savoir comment il s’appelle à la fin de la journée (comprend qui peut).

      • Valentin 29 avril 2010 at 18:22

        Pas compris, tu m’éclaires? :)

      • Franck-V 29 avril 2010 at 18:24

        D’où l’expression :  » Are you Victor Hanescu? » :mrgreen:

        • Guillaume 29 avril 2010 at 18:41

          Foilà. Franck je te l’ai jamais dit mais t’es mon GOAT du calembour !

      • DIANA 29 avril 2010 at 19:12

        Le match était annoncé sur le scoreboard, puis résultat : Lopez winner sans avoir disputé 1 jeu.

    • Sylvie 29 avril 2010 at 18:34

      Il a quoi, Ivan ? c’est dommage, il avait une bonne chance.

  4. DIANA 29 avril 2010 at 18:10

    C’est Almagro qui doit être bien vénère après le forfait de Ljubicic face à Lopez qui se retrouve ainsi en 1/4 : J’avais vu le match dudit Lopez contre Sod la semaine passée, pitoyable :oops:

    Le Gulbis semble avoir vidé son réservoir aujourd’hui, j’aimerais qu’il passe Lopez tout de même qui sera frais comme une rose demain :oops: J’ai donc des doutes, la fatigue aidant, son service sera moins performant (déjà aujourd’hui, il est passé à 63% pour près de 80 il y a 2 jours) et ses vieux démons risquent fort de prendre le relais.

  5. Ulysse 29 avril 2010 at 18:26

    Des nouvelles de Tomic : c’est pas la gloire, il a perdu au deuxième tour du Future de Vicenza. De toutes façons depuis que j’ai vu sa photo, je n’y crois plus à ce type. Le délit de faciès c’est moche, mais là sa tête et son expression … c’est vraiment trop.

    Par contre Gianni Mina (né en 1992 comme Tomic) a passé brillamment ce même deuxième tour. J’aimerais qu’il aille au bout histoire que ce succès d’estime lui procure une WC à RG, qu’on le voit jouer un peu.

    • Guillaume 29 avril 2010 at 18:38

      Ce qui me fait penser que j’ai dû oublier de te répondre. Mina était prévu et puis il m’est sorti de la tête quand j’ai entamé la rédaction. Mais bon dès qu’il gagnera un match à l’Open de Moselle tout le monde nous bassinera avec lui et il bien sera temps d’en parler. Baseilashvili-machin-chose j’avais jamais entendu parler avant, malgré toutes mes recherches de ces derniers temps. Pour lui je m’en tiendrai donc aux jurisprudences Przysieszny, Gremelmayr et Brezricki : les mecs aux noms à coucher dehors ne font jamais carrière.

      Eysseric L’Equipe lui a consacré un papier il y a quelques semaines et effectivement il paraîtrait qu’il s’est remis sérieusement à l’entraînement, motivation retrouvée.

  6. Antoine 29 avril 2010 at 18:27

    30% de premières pour la Murène et break Ferrer 4-2..S’il n’est pas foutu de mieux servir, le compte de la Murène va être vite réglé..! Quand je pense que Tonton Toni avait montré des cassettes de la Murène en train de servir à Nadal l’année dernière pour l’inciter à l’imiter, je me dis qu’il aurait pu trouver mieux quand même…

    • DIANA 29 avril 2010 at 18:36

      Non, c’est vrai ça ? incroyable.

  7. fieldog 29 avril 2010 at 18:41

    Guillaume, comme les autres avant moi, je te félicite pour ton brillant travail journalistique qui ferait pâlir bon nombre de tes confrères. C’est quasi-exhaustif, chapeau! :shock: . Comme beaucoup, j’espère que Kontinen percera pour que Jean et d’autres continuent à s’intéresser au tennis sinon on les perdra d’ici peu, lol .
    Ravi de t’avoir fait rire avec Acacuco :mrgreen: . J’avoue que sur le coup j’ai failli m’étrangler : le mec est blessé depuis 3 mois et ne me rapporte aucun point et voilà qu’il recommence à jouer la semaine où j’aurais pu le remplacer, le con! :evil:

    @ Ulysse : merci pour l’odyssée même si j’ai l’impression de m’être fait couillonner puisque la mise à jour post-Miami n’ayant pas eu lieu, personne n’a pu admirer ma très très probable (en tout cas plus probable que pour Elmar ;) ) 1ère place à cette période.
    Du coup je suis seulement 2nd derrière l’usurpateur Jérôme :evil:

    @ Elmar : est-ce que tu as vu que les Caps (leader de la saison régulière) se sont faits sortir au 1er tour des playoffs :roll: ). Avec notamment 3 performances stratosphériques de Halak côté Canadiens sur les derniers matchs…

    • fieldog 29 avril 2010 at 18:44

      PS : la tronche de Tomic ressemble à un croisement entre Djoko et PZ :shock: . Parfois mère nature est sacrément dure :mrgreen:

  8. Lionel 29 avril 2010 at 18:41

    Ferrer représente tout ce que le tennis peut engendrer de plus laid. Quand je pense qu’on se moque tous de Murray, le pauvre.
    Tout ses joueurs – souvent espagnols en ce moment – sont un pensum. l’ennui mortel personnifié.
    Murray ne sait pas quoi faire de la balle.

    Le cauchemar possible, demies finales de Roland : Verdasco/Lopez – Ferrer/Ferrero.

    • fieldog 29 avril 2010 at 18:47

      T’y vas fort de café quand même! Lopez n’a pas du tout un jeu typique de terrien puisqu’il monte très souvent à la volée et possède un revers à une main.
      Dommage qu’Almagro n’arrive pas à confirmer sur terre car il a clairement l’un des jeux les plus plaisants du gratin mondial.

    • Valentin 29 avril 2010 at 18:47

      Lopez il est plutôt sympa à voir jouer!! Puis c’est quand même le bellâtre du circuit dixit Davydenko.
      Son huitième (ou quart) de l’US Open en 2005/6 contre Fedo reste l’exemple type du mec qui joue à 120%, un match magnifique avec un grand Federer en face.

    • DIANA 29 avril 2010 at 18:48

      Le public ne s’y trompe pas : il y a i MMM de fois plus de monde -je crois- sur le Pietrangeli :mrgreen:

  9. Antoine 29 avril 2010 at 18:49

    Et voilà, 6-3 pour Ferrer !

    Ce qui est intéressant, c’est que lorsque la première balle de l’un ou de l’autre passe, ils gagnent le point avec la même fréquence: 70%; idem lorsqu’il s’agit de leur deuxième: en gros 50% pour l’un et l’autre..

    la grosse différence, c’est que Ferrer a passé 80% de premières sur le set et la Murène 30% seulement..

    Ce dernier est donc, comme souvent, exclusivement plombé par son pourcentage misérable de premières. Il suffirait qu’il soit correct pour que le jeu s’équilibre mais pour l’instant, et probablement pour la suite du match, c’est mal parti pour la Murène qui doit être l’un des très rares types du circuit à être capable, très régulièrement de tomber à 30% en moyenne…

  10. DIANA 29 avril 2010 at 19:13

    Break de Waw, mais Sod fait du grand n’importe quoi sans service en plus. Fatigue de Barcelone ?

  11. karim 29 avril 2010 at 19:19

    Pourquoi on nuance le H2H Fed vs Nadal par le fait que la moitié des rencontres aient eu lieu sur TB?

    C’est comme Gino qui ne voulait considérer le H2H entre Djoko almighty et Fed la danseuse qu’à partir du moment où Djoko a eu de bonnes stats face à lui.

    Moi je propose qu’on ne retienne pour le H2H Fed vs Nadal que les deux derniers sets de leur finale d’Hambourg y’a trois ans. Voilà un H2H qui aurait de la gueule non? Ah mince c’est sur TB ça compte pas!!!

    On se console comme on peut.

    Le Yo’ (qui n’est pas mort contrairement à ce que dit la rumeur).

    • Sylvie 29 avril 2010 at 19:25

      On nuance juste pour ceux qui pensent que ça signifie que Nadal est supérieur à Federer. Il l’est sur terre battue sans aucun doute mais dans l’absolu, comme toute stat’ elle peut s’interpréter ou se nuancer.

      Après,je suis d’accord qu’une victoire et une victoire et, même sur dur ou gazon, Nadal peut battre Federer on est bien d’accord. Mais disons que si les rencontres s’étaient faites de façon plus équilibrée par rapport aux surfaces, le score serait peut-être différent ou plus équitable. Contrairement à ce que tente de prouver des Gino justement.

      Mais bon c’est ainsi.

      • Sylvie 29 avril 2010 at 19:56

        « une victoire est une victoire »

      • Coach Kévinovitch 29 avril 2010 at 20:49

        Oui mais même la nuance n’est pas justifiée!!
        Dans un H2H, on compte tous les matches officiels, on n’a pas à enlever des matches selon leur surface, ce n’est pas légitime!!!

        N’empêche Soderling qui se fait rouster par Wawrinka!! Tout fout le camp ou quoi?

        D’accord, c’est Roland-Garros qui compte vraiment mais je constate que le suédois a rencontré deux joueurs de standing plaisants sur TB et il a perdu les deux matches!!!

        Cela veut-il dire quelque chose? Réponse à Paris!!

        • Sylvie 29 avril 2010 at 21:34

          Si elle est justifiée. Il ne s’agit pas de dire que les victoires sur terre doivent être minimisées ou qu’elles ne comptent pas mais juste qu’un H to H avec une majorité de victoires acquises sur LA surface fétiche de l’Espagnol prouvent qu’il est supérieur sans contestation possible sur cette surface pas forcément dans l’absolu.

          Si Federer n’avait rencontré Murray que sur herbe ou que sur terre, il menerait peut-être largement en confrontation directe alors que sur dur, c’est l’inverse.

          ça relativise.

          • Ulysse 29 avril 2010 at 22:22

            Laisse tomber Mimine…

            • Sylvie 29 avril 2010 at 23:29

              message reçu 5 sur 5 :)

          • Coach Kévinovitch 29 avril 2010 at 23:51

            Ouais, mais un H2H ne sert pas à prouver qui est plus fort que l’autre donc on n’a pas à relativiser quoi que ce soit!!!

            Après que certains se basent sur un H2H pour dire qui est plus fort qui, c’est un autre problème!!

            • Sylvie 30 avril 2010 at 00:03

              Ben c’est juste dans cette optique là qu’on nuance. Pour ceux qui utilisent juste le chiffre pour en déduire une vérité absolue, C’est tout.
              Sinon, effectivement, ça n’a pas à être nuancé;

  12. Sylvie 29 avril 2010 at 19:26

    Et Waw qui remporte le premier set en jouant très bien;.

    • DIANA 29 avril 2010 at 19:34

      Il joue plutôt bien depuis le début du match, mais doit être relativement maso, car au prochain tour, il rencontrera le roi de l’ocre :mrgreen: A moins que Sod lâche le match pour éviter une confrontation avec Nadal ??? car excuse moi, mais il balance là, le Suédois.

      Pour Ljubicic, il s’est blessé à l’échauffement.

      • Sylvie 29 avril 2010 at 19:44

        ça fait déjà deux fois qu’il abandonne récemment, non ?

      • May 29 avril 2010 at 19:48

        Il faut d’abord que Nadal se débarrasse de Victor

      • DIANA 29 avril 2010 at 19:52

        Il se ménage le papy :mrgreen:

        Pauvre Victor, je le plains, d’ailleurs, je ne veux même pas assister à la boucherie ce soir :oops:

  13. Sylvie 29 avril 2010 at 19:47

    Bye bye Murray. Je n’ai pas vu le match c’est du bon Ferrer ou du mauvais Murray ?

    • DIANA 29 avril 2010 at 20:12

      J’ai regardé le match du Suisse :)

      Je vois bien une finale Djoke / Nadal, n grand classique en somme, avec victoire sans surprise de l’Ibère.

  14. Elmar 29 avril 2010 at 20:16

    Stan est un des joueurs qui peut opposer une vraie résistance à Nadal sur TB. Je ne le vois pas perdre 6-0 6-1 en tous cas. Allez, je parie sur 8 jeux marqués par le Suisse.

    • DIANA 29 avril 2010 at 20:25

      J’aimerais penser comme toi, mais Nadal va le martyriser avec son lift sur son revers à 1 main : aujourd’hui, Stan n’a pas commis bcp de fautes, il était très appliqué, tu verras que demain, ce sera une toute autre histoire.

    • Elmar 29 avril 2010 at 22:51

      Le lift de Rafa arrivera sur le coup fort de Stan. Mais évidemment, celui-ci va commettre son lot de fautes bêtes sur des attaques tentées de n’importe où.

  15. DIANA 29 avril 2010 at 20:22

    Franck, je t’informe que Fed joue à 15h demain, il est monté en grade depuis hier, court Pietrangieli :mrgreen:

    • Franck-V 29 avril 2010 at 23:40

      Merci Yves

  16. David 29 avril 2010 at 21:00

    Hanescu réalise un bon début de match : 7 winners o fautes. 4 balles de break effacées dans le premier jeu !
    A voir s’il va tenir !

    • DIANA 29 avril 2010 at 21:13

      On a vu :oops:

      • David 29 avril 2010 at 21:19

        Oui mais je ne trouve pas Nadal si impressionnant. Je demande vraiment à voir contre un Top 5 en forme

        • Jeanne 29 avril 2010 at 21:28

          Il me paraît moins survoler son sujet qu’à Monte Carlo

        • Oliv 29 avril 2010 at 21:29

          Oui moi aussi. Je me demande si poussé un peu, Nadal ne nous ferait pas comme en demie D’IW/Miami

  17. DIANA 29 avril 2010 at 21:03

    J’aimerais, si vous le pouvez, que vous m’expliquiez comment Nadal peut se constituer une telle masse musculaire en si peu de temps : il fait de l’althéro ? car autant il avait maigri en fin d’année, autant là, je trouve qu’il est sacrément costaud du haut du corps .

    • Oliv 29 avril 2010 at 21:20

      1,5 kg de taureau matin, midi et soir !

    • Valentin 29 avril 2010 at 22:11

      Comme je l’avais noté il ya deux semaines, il donne vraiment l’impression de craquer de partout maintenant…

  18. DIANA 29 avril 2010 at 21:05

    Hanescu a marqué le jeu syndical, il peut se détendre maintenant :) bon début de match je trouve, mais je crains fort que le Roumain n’ait à baisser les bras rapidement face à la violence de l’opposition. Un beau passing en bout de course de Nadal.

  19. Jeanne 29 avril 2010 at 21:19

    et comment il fait pour frapper des winners aussi liftés qui avancent aussi vite ? Ce coup droit est sûrement le coup le plus violent de tout le circuit.

  20. David 29 avril 2010 at 21:24

    C’est tout de même un match très plaisant pour l’instant avec de beaux points de part et d’autre.

    • Jeanne 29 avril 2010 at 21:26

      oui et pas si déséquilibré. Le service de Hanescu sous lumière artificielle marche plutôt bien

      • David 29 avril 2010 at 21:27

        C’est d’ailleurs un peu bête qu’il l’ait lâché blanc.
        On va voir au deuxième mais Nadal ne domine pas outrageusement.

  21. May 29 avril 2010 at 21:29

    Match très solide de Hanescu, du grand Nadal. Les échanges finissent très souvent avec un beau point gagné par l’un ou l’autre.

  22. May 29 avril 2010 at 21:30

    je veux dire avec de beaux points gagnés…

  23. Jeanne 29 avril 2010 at 21:31

    Hanescu n’a fait que 3 erreurs au premier set, il fait son match sans être impressionné

    • David 29 avril 2010 at 21:32

      Et zut break d’entrée. Ca va être plié.
      J’attends avec impatience le match contre Wawrinka.

  24. Oliv 29 avril 2010 at 21:38

    Ca marche pas si mal que ça le service volet contre Nadal sur terre ! Des idées pour Fed, enfin s’il se décide à redevenir un joueur de tennis.

  25. Jeanne 29 avril 2010 at 21:43

    tain les passings !

  26. Franck-V 29 avril 2010 at 22:01

    Pendant ce temps, à Rhodes où l’on suit Kontinen de près, le petit frère d’Andy se distingue en double, atteignant les 1/2 avec un partenaire qui doit faire le bonheur de l’arbitre, comme dirait Colin.

    J.Murray/J.Marray qui pourraient rencontrer en finale.. S.Ratiwatana/S.Ratiwatana :-)

    Faudrait intervertir les partenaires..

  27. Oliv 29 avril 2010 at 22:03

    D’après mes calculs Murray malgré sa défaite aujourd’hui reprend la quatrième place à Del Potro.

  28. Oliv 29 avril 2010 at 22:06

    Fin de match pas si sereine que ça !

  29. Quentin 29 avril 2010 at 22:07

    Tiens, je vens de lire ceci sur sportvox:

    « Je constate avec plaisir qu’il règne ici une ambiance assez saine, pas comme l’an dernier où des gens cultivés sur le tennis profitaient de la supériorité de leurs connaissances tennistiques pour se mettre au-dessus des autres, pour nous mépriser… Inutile d’insister ! »

    Curieux, je n’ai pas cette impression ici, mais en tout cas votre talent semble reconnu même par vos détracteurs.

    • Ulysse 29 avril 2010 at 22:26

      Ouais ! Alors camembert nos tracteurs !

    • Quentin 29 avril 2010 at 22:28

      ???
      C’est à dire?

      • Ulysse 29 avril 2010 at 22:48

        Rien c’est une citation de Jean-Pierre Papin.

  30. Quentin 29 avril 2010 at 22:12

    5 balle de break sauvée, 78% de premières balles, 31 coups gagnants pour 11 fautes directes: du très bon Nadal.
    Avec 16 coups gagnants pour 10 fautes directes, Hanescu n’a pas a rougir de son match.

  31. Sylvie 29 avril 2010 at 22:18

    Nadal impressionnant. Franchement, pour l’instant je ne lui vois aucun rival sur cette surface.

    • Quentin 29 avril 2010 at 22:32

      A Madrid, Nadal sera plus prenable (l’altitude).
      Et de toute facon, Nadal n’a toujours pas gagné contre un top 10 (hors Tsonga), or son problème de confiance n’aparait que contre ces joueurs.
      Donc, wait and see…

  32. Franck-V 29 avril 2010 at 22:24

    Acasuso est bel et bien de retour, il vient de passer 2 tours les doigts dans le nez à Tunis.
    Et va donc rapporter des points à je ne sais plus qui :-) .

    • Jeanne 29 avril 2010 at 22:26

      le circuit n’était plus le même, tant mieux

    • Franck-V 29 avril 2010 at 22:30

      Ben vu les MS TB , c’est le moment idéal pour s’intéresser un peu aux challengers, il doit y avoir des matchs sympas et cette semaine, y’a le choix, Tunis, Rhodes, Ostrava, Manta :-)

      Dommage que ça ne soit pas streamé, j’aurais fait l’effort.

  33. karim 29 avril 2010 at 22:45

    Nadal n’a rien à voir avec le rachitique lifteur de carré de service de l’automne dernier. Il est redevenu un killer surpuissant, a repris du volume et de la force musculaires, il est très impressionnant. Vivement une rencontre contre… ben contre qui pour le jauger? Quentin dit à juste titre qu’il coince contre le top 10, mais je nuance avec Fed qui dont la poupée vaudoue brûle en Australie, Davy pas là, JMDP cherche un poignet bionique, Andy(s) tournent de l’oeil quand ils voient de l’ocre, Sod se cherche, Tsonga est le seul qui avait la courtoisie de le laisser gagner contre un top 10 avant même la TB, il reste qui? Verdasco a un poster Nadal dans sa chambre. Comme l’an dernier, son seul petit challenge pourrait être Djoko.

    En tout cas l’état des lieux actuels de l’élite confirme le diagnostic théorique pour l’instant: la via apia jusqu’à RG, et plus si affinités.

    Comment vous voyez ça?

    • Quentin 29 avril 2010 at 22:55

      Il reste Djoko et Federer, je pense. Et encore…
      Djoko ne m’a pas vraiment convaincu contre Bellucci.
      Federer, il faut voir, il a encore le temps de se reprendre avant RG.
      Mais après tout, n’était-ce pas la raison qui avait poussé certain d’entre nous a parier sur un éventuel grand chelem du suisse: l’effondrement du top 10, déjà un peu visible en Australie et aujourd’hui très clair?
      Federer et Nadal ont juste inversé leur roles sur terre.
      Attention, les choses vont vite en tennis.
      Mais je le répète, à part le serbe et superbiquette, je ne voit pas d’adversaire a Nadal. Et même Djoko, j’y croit pas trop. Federer au top peut-être, mais ce n’est pas vraiment le cas pour l’instant.

      • karim 29 avril 2010 at 23:44

        Pour moi Fed est au moins autant à la ramasse que Murray. Je ne le vois pas du tout, du tout battre Rafa. Depuis leur finale australienne les deux ont des résultats médiocres. On a beaucoup dit que la défaite avait plombé le moral de Murray, mais pour Roger on dirait une victoire à la Pyrrhus non? C’est du Ali-Frazier qui passent un mois à l’hosto chacun au sortir du thrilla in Manilla non? Et dont finalement on se demande qui a payé le plus lourd tribut.

        • Sylvie 30 avril 2010 at 00:06

          oui, sauf que lui il a gagné 16 GC donc la pression est moindre et les conséquences d’une défaite le sont aussi.

        • Franck-V 30 avril 2010 at 00:11

          Une victoire à la Pyrrhus, c’est Nadal-Djokovic Madrid 09.

          L’AO 10 pour Hannibal Federer, ce serait plutôt… les délices de Capoue :-) , ou s’endormir sur ses lauriers, pour César…. puisqu’on est à Rome.

    • Sylvie 29 avril 2010 at 23:50

      Comme toi. Qu’il ait ou non coincé contre top 10 avant, ne changera rien à la donne. On est sur terre, il est en confiance, il a renoué avec la victoire et fera le rouleau compresseur pendant un petit moment, j’ai l’impression. je ne vois personne pour l’arrêter sauf blessure ou niveau retrouvé d’un cador mais ça semble mal parti.

      Sur terre, il est injouable, ça casse un peu le suspense et l’intérêt des tournois, enfin pour moi, devrais-je préciser, mais c’est une réalité.

      Dans l’état actuel des choses , chaque joueur tente de battre le nombre de jeux gagnés du précédent. Wawrinka doit donc essayer de gagner 6 jeux minimum pour être le nouveau leader au jeu du meilleur Nadal loser.

    • Nath 30 avril 2010 at 00:25

      Au final, je pense que c’est les non « cadors » qui seront le plus décomplexés cette saison. Une fois qu’ils ont marqué un jeu, ils savent qu’ils ont fait au moins aussi bien que Verdasco à Monte Carlo :mrgreen:

      Je l’ai pas encore vu jouer cette semaine, le Rafa. En tout cas, beaucoup de joueurs censés être meilleurs sur surfaces rapides parmi les rescapés du tableau, c’est assez net cette année. Et 4 espagnols en quart, chacun sur un match différent, vont-ils nous faire une performance proche de celle de Barcelone ? C’est-à-dire un seul en demie (Nadal, au hasard), allez, je dis oui !

      Sinon, pour tenter de répondre, Nadal est la seule valeur sûre du top 10 actuellement (avec Verdasco). Mais j’espère le voir jouer contre Djoko, ce dernier a l’air de reprendre des couleurs d’après ce que j’ai lu. Et je dois dire que parmi les matches que j’ai vu de Nadal sur TB, ses duels avec le serbe font partie de ceux que j’ai pris le plus de plaisir à regarder :P

      • Nath 30 avril 2010 at 00:28

        décomplexés contre Nadal, j’ai oublié de préciser dans mon premier paragraphe.

      • Franck-V 30 avril 2010 at 00:34

        Tu pouvais même préciser décomplexés contre Nadal cette saison…sur TB.. ;-)
        car le top 10 a bien négocié l’affaire ailleurs.

        Sinon, je vois bien Lopez sortir Gulbis pour nous « offrir » un remake de la passionnante 1/2 de Shanghaï :mrgreen:

      • Nath 30 avril 2010 at 01:12

        Méheuuu, t’as vu l’heure ?!

        Lopez n’a absolument rien à faire, selon moi, en demi-finale d’un M1000 sur TB. Et s’il a lieu, je ne regarderai certainement pas son match contre Nadal :roll:

        Quant à demain, je vais peut-être me regarder le Wawa-Nadal

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