Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

By  | 18 mars 2010 | Filed under: Légendes

Il glis­se le long des bâches en grand écart, se frap­pe le torse en grimaçant et ban­dant ses bi­ceps tous neufs, in­vec­tive ses ad­versaires et haran­gue la foule, il fait le show. Gaël Mon­fils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spec­tacle, pour son pub­lic avec qui il aime se sen­tir en os­mose ; spec­tacle qui se pour­suit en salle d’in­terview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est ex­pan­sif, généreux et souhaite donn­er be­aucoup, mais qu’a-t-il à donn­er de si extra­or­dinaire fin­ale­ment ?

Gaël Mon­fils est de ces per­son­nages hauts en co­uleurs qui ne lais­sent per­son­ne in­différent ; on aime – rare­ment si on se fie ar­bitraire­ment à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Non­obstant le mal bien français d’haïr d’amour les champ­ions hexagonaux, l’autop­roclam­ée « Monf » semble davan­tage l’objet de rail­le­ries et quolibets de son pub­lic par­fois lapidaire, que de di­thyram­bes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclara­tions mal­heureuses et pre­sta­tions calamiteuses raquet­te en main.

Le pre­mi­er para­doxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flam­boyant et dis­posant d’un ab­at­tage physique et d’une force de per­cuss­ion ex­cep­tion­nels, est qu’il se con­ten­te d’une tac­tique de re­miseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et pan­neaux pub­licitaires. Si un Gil­les Simon a l’ex­cuse d’un physique de criquet, Mon­fils possède de ce côté des atouts que lui en­vierait 99% du cir­cuit ATP, tant en vites­se, soup­lesse, puis­sance, qu’en end­uran­ce ou en qualité de frap­pe. Com­ment avec un tel ar­sen­al peut-il se re­pli­er dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à at­tendre la faute ad­verse ?

La réponse à cette ques­tion est toute sim­ple : le ris­que zéro et le mar­quage à la culot­te sont la panacée de tous les stratèges spor­tifs ac­tuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gas­quet, avec De­blick­er aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moon­balls et lifts himalayens, his­toire comme dis­ait son coach de « poser son jeu ». Mon­fils a suivi une évolu­tion un peu similaire, fruit d’un cal­cul froid et ration­nel : un jeu sécuritaire s’ac­quiert plus facile­ment et se main­tient plus durab­le­ment qu’un jeu of­fen­sif et à ris­que. Pour le spec­tacle le pub­lic sera prié de re­pass­er et les tic­kets ne seront pas re­mboursés.

Cette ére­c­tion de la non-défaite et de l’ac­harne­ment défen­sif en nor­mes stratégiques ne sont pas des no­tions nouvel­les. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cor­des de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défen­sifs Bad boys des De­troit Pis­tons qui ratiboisent le génie pro­lifique des Chicago Bulls de Jor­dan et éteig­nent la magie des Los An­geles Lak­ers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champ­ions du monde de foot en Al­lemag­ne il y a quat­re ans avec l’équipe la moins bril­lante de tous les temps.

Aujourd’hui les dernières citadel­les of­fen­sives s’écroulent et des his­toires comme celle du FC Bar­celone cuvée 2009 pre­nnent des al­lures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu ex­is­te en­core et sur­tout qu’il peut tri­omph­er. Le ten­nis a eu son Barça avec Feder­er, mais même lui l’archan­ge mag­nifique fait pâlir sur la fin l’aveug­lante lumière de sa flam­boyan­ce, happée par le trou noir des années qui pas­sent et des dif­ficultés crois­santes à franchir par l’of­fensive les Mur(ray)s de­vant lui dressés. Wolfgang Amadeus Feder­er a ouvert une épicerie at­tenan­te à sa salle de con­cert, réguliè­re­ment fermée.

Dans ces con­di­tions, Mon­fils suit l’évolu­tion logique du ten­nis ; avec son en­ver­gure, sa co­uver­ture de ter­rain, ses co­ur­ses fol­les, Gaël est Slider­man, le super héros dont per­son­ne ne rêve. Les bal­les mol­les et sans con­sis­tance, les échan­ges d’ac­tuaires à ris­que zéro entre re­v­ers con­sen­tants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les re­tours chopés en coup droit, Gaël nous fait visit­er au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logique­ment, pro­gres­se au clas­se­ment et frap­pe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait par­tie du reste). Comme Gil­les Simon ou leur modèle Mur­ray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de ration­nel. Ne pas per­dre, ne pas donn­er de point. Gaël Mon­fils est bien dans l’air du temps.

Il y a un fossé ab­yss­al entre la volonté de faire le spec­tacle et en­flamm­er la foule, et la tac­tique déployée sur le court pour y ar­riv­er. Le jeu défen­sif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un cal­cul stratégique, il dénote égale­ment un man­que de con­fian­ce dans son ar­sen­al of­fen­sif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sac­hant cap­able de co­uv­rir le ter­rain et plus en­core. A ce titre je re­tiens une image de l’ex­cellent documen­taire con­sacré par Canal+ aux nouveaux « Mous­quetaires », avec son coach Roger Ras­heed s’échinant même à l’entraî­ne­ment à es­say­er de le faire re­ntr­er dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La gran­de gueule bouc­li­er défen­sif con­tre une cer­taine timidité, voire un man­que de con­fian­ce en soi ?

Avec « La Monf » – son nom de scène je sup­pose – le spec­tacle a égale­ment lieu en salle de pre­sse. Dres­sez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rap­portera des sous. Mon­fils est ce qu’on ap­pelle un bon client pour les jour­nalis­tes, il parle be­aucoup et sans trop réfléchir, dans un refus can­dide et mal­habile de pratiqu­er la lan­gue de bois. Mon­fils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la généra­tion cail­lera qui est trop cool et s’en bat les bol­locks de l’es­tablish­ment et veut as­sur­er. As­sur­er au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un can­didat idéal au bon­net d’âne médiatique, ses déclara­tions étant rare­ment suiv­ies des vic­toires qui en légitimeraient le ton.

Com­ment ne pas se souvenir de son in­croy­able première ap­pari­tion à Roland-Garros lors de son match con­tre Guil­lermo Canas en 2005 ? La nouvel­le petite mer­veil­le du ten­nis français ar­rivait alors sapée comme un rap­peur, démarche chaloup­ée de tueur, œil du tigre qu’on de­vine seule­ment, la capuc­he de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la com­mis­sure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreil­les, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donn­er au pub­lic pour son ar­gent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ; pour qui ? Est-ce que ça a de l’im­portan­ce fin­ale­ment…

Le grand écart entre désir et réalité peut par­fois faire sourire. En al­lant plus en pro­fon­deur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show mas­que une réalité moins flas­hy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut cap­tiv­er, quels qu’en soient les moyens.

Les rap­pels à la réalité sont durs par­fois pour Mon­fils, d’autant plus qu’em­porté par son fol en­thousias­me, il se voit trop beau trop tôt, en témoig­ne l’épisode de sa défaite con­tre un demi Nadal au de­rni­er US Open, match qui l’avait re­nvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé im­men­se qui le séparait des tous meil­leurs. Avant le match c’était :

« Je ne fais aucun com­plexe physique. Je le pre­nds au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’im­pact physique. Il sait que je peux co­urir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan ten­nistique. Ce sera celui qui sera le plus ag­ressif, celui qui va mieux gérer les points im­por­tants. Ce sera ment­al, il est très fort men­tale­ment et je vais de­voir me mettre à son niveau voire mieux. »

Le con­stat après la re­ncontre don­nait :

« C’est vrai­ment dur con­tre lui. Même con­tre Fed (Ndlr : Roger Feder­er), je sors du match, je suis clean. Con­tre lui, ce sont de longs échan­ges avec une balle qui gicle, je tape la balle be­aucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je pro­gres­se physique­ment. »

Mais Gaël n’est pas un sim­ple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égare­ments lyriques. Son émo­tion lors de sa réhabilita­tion vic­torieuse au Grand chelem de Metz l’an de­rni­er en dis­ait long sur ce qu’il a pu vivre après sa pre­sta­tion d’anthologie face à Thiemo De Bakk­er en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de pail­le) quel­ques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauc­hemar. Ce jour-là con­tre le Batave, point de danse de Sioux, Mon­fils était ap­paru nu, fragile, écrasé par l’événe­ment. Après l’hal­lali, il ne s’en re­met­tait pas en salle d’in­terview, lui qui est « sup­posé » ador­er et vivre pour ce genre de défis et d’am­bian­ces :

« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une am­bian­ce chaude, avec un pub­lic un peu à dos. J’aime être at­tendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est re­venu et a été champ­ion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travaill­er. Si j’ai la chan­ce de faire un pro­chain match, il faut que je re­met­te tout de suite les pen­dules à l’heure. »

Vrai­ment ? La vic­toire à Metz son­nera comme une ab­solu­tion de cette contre-performance, une sor­tie vic­torieuse du con­fes­sionn­al. Il avait eu mal et était en quête de rac­hat auprès de ce pub­lic auquel il veut tel­le­ment plaire.

Metz avait lavé l’hon­neur du champ­ion, mais son solde de com­pte re­stait débiteur face à la Coupe Davis. La re­vanche sur cette com­péti­tion sera en­core une fois homérique et glorieuse, comme en témoig­nait son ex­plos­ion de joie lors de sa vic­toire tantôt con­tre un succédané de Kohlschreib­er au bout d’un match sans sus­pen­se. L’équipe de Fran­ce, aidée par la pre­sse, avait tenté de faire pass­er pour péril­leuse cette re­ncontre l’op­posant à une Al­lemag­ne en plas­tique, et ce succès logique ne fera pas pass­er des vess­ies pour des lan­ternes. On pour­rait d’ail­leurs craindre l’arrêt car­diaque pour Gaël en cas de vic­toire un di­manche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Mon­fils joue petit, Mon­fils gagne petit, mais Mon­fils parle et tri­omphe gros !

Mon­fils titré à Roland-Garros ? N’im­porte quel amateur de ten­nis en con­viendra, c’est poten­tiel­le­ment du domaine du pos­sible, quand on ne prend en com­pte que des données mécaniques et lais­se au ves­tiaire les con­sidéra­tions d’ordre psyc­hologique. Con­crète­ment ce n’est juste pas de­main la veil­le qu’il s’y im­posera ; mais qu’im­porte, le pub­lic ne de­man­de que de l’es­poir et du rêve, vibr­er pen­dant une di­zaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mous­quetaires et, en grand poète, le fait savoir en al­exandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa per­for­mance sans date de péremp­tion, comme Noah 1983 ou Zidane Fran­ce 1998.

Alors oui Gaël Mon­fils est vain et ir­ritant ; oui il n’a rien gagné de re­mar­qu­able qui en tout cas ex­cuserait son at­titude par­fois cavaliè­re voire ar­rogan­te. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des mill­ions qui rêve de gloire à la Paris Hil­ton, pas de re­con­nais­sance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas in­utile qui s’inscrit par­faite­ment dans son époque. Si jouer au doc­teur avec DJ dans une pis­cine en plas­tique et sous l’œil des caméras per­met à une dan­seuse de strip d’accéder au statut de star et oc­cup­er les médias pen­dant deux ans, re­mport­er les tour­nois de Sopot et Metz de­vrait re­ndre pos­sible une entrée au Hall of Fame du ten­nis. Je suis avec toi Gaël.

Tags:

584 Responses to Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

  1. DIANA 19 mars 2010 at 23:22

    Je me demande si A Rod n’a pas encore son problème d’épaule :M. Aceman n’en a sorti que 4 avec un pourcentage de 67% en 1ères, lui qui tourne habituellement aux environs de 80%, c’est étrange.

    • Yaya 19 mars 2010 at 23:28

      en tout cas il rest la bête de Robredo. Je vois rarement le barcelonais commettre de telles fautes grossières.

      • DIANA 19 mars 2010 at 23:31

        Dommage pour Robredo, c’est sans doute l’Espagnol que je préfère.

  2. DIANA 19 mars 2010 at 23:30

    C’est fait pour Roddick, Antoine, tu peux préparer ton jogging…

  3. DIANA 19 mars 2010 at 23:38

    Nadal joue en ce moment pour se qualifier pour la finale du double : j’ai du mal à comprendre qu’un joueur aussi fragilisé enchaîne ainsi le simple et le double : il vient de confirmer le break sur Aspeln/Hanley

    • Djita 20 mars 2010 at 00:08

      Soderling a lutté mais il est parvenu à obtenir son jeu, et breaké derrière, j’espère qu’il va le conserver.
      Sinon Diana que dire? Nadal n’est pas un être humain comme nous autres, il récupère très facilement et devient très vite injouable. J’avoue que joué un double pour un retour de blessures c’est assez inédit. Nadal c’est Nadal.

      • DIANA 20 mars 2010 at 00:17

        et double break : c’est sûr que ce Murray là contre Nadal n’a aucune chance.
        Pour une fois qu’il monte à la volée, pan, le Soder le passe royal…

    • Yaya 20 mars 2010 at 00:13

      Nadal doit surement être un diesel. Il a besoin d’enchainer les matchs pour trouver son niveau dejeu optimal et pour engranger de la confiance. Et de toute façon en général la saison de Nadal commence mi-mars et se termine en juillet. Après juillet il sera en apnée.

      par ailleurs le double peut peut-être l’aidé à améliorer son service en testant des trucs sans que cela porte à conséquence.

  4. Jérôme 20 mars 2010 at 00:12

    Yes. Des pains suédois dans la face de PZ. Je souhaite moi aussi une finale Nadal-Soderling. Le Sod mérite de gagner enfin un MS.

    • Franck-V 20 mars 2010 at 00:18

      J’aime bien la transition après le  » Je souhaite moi aussi une finale Nadal-Soderling. » :mrgreen:

      • Jérôme 20 mars 2010 at 00:22

        Ca s’est vu ? ;-) Caramba ! Encore raté.

      • DIANA 20 mars 2010 at 00:22

        Ben jérôme a raison, car Nadal va remporter le double, pas mal, non? Il en faut pour tout le monde,les hold ups ne sont pas de mon goût.

  5. DIANA 20 mars 2010 at 00:13

    A ce rythme là, il va tenir jusque quand? c’est sûr qu’il n’est pas comme nous autres, mais souvent blessé quand même. Il ne doit pas connaître ses limites, et y va à fond jusqu’à ce que son corps lui dise stop. Je ne comprendrai jamais, cela fait 4 ans que je dis qu’il est sur le fil du rasoir.

    • Djita 20 mars 2010 at 00:21

      Je pensais que la saison 2009 lui avait laissé beaucoup de remords et qu’il allait avancer à reculons en 2010. Il n’a rien tiré comme leçon et s’amuse à s’inscrire à chaque tournoi de TB et autres. A ce moment là, comme dirait Yaya sa saison se termine en juillet ou quand son corps dit stop ( à savoir juillet aussi)
      Soderling est en train de mettre une petite fessée à notre petit Meeeuhhray, aie!
      J’adorerais un Soderling-Nadal!!!

  6. Jérôme 20 mars 2010 at 00:16

    Murray joue comme le PZ qu’il est et il se fait transpercer par Sod.

    Karim a peut-être bien raison sur les fissures psychos laissées par l’OA. Ca sent le double-break.

  7. Jérôme 20 mars 2010 at 00:16

    ca y est.

  8. Franck-V 20 mars 2010 at 00:17

    Diantre le départ de Robin, hummmmmm

    • Chewbacca 20 mars 2010 at 00:24

      J’ai bien fait de le prendre celui là et je croquerai bien sa brunette.Elle est où d’ailleurs je ne la vois pas.

  9. Jean 20 mars 2010 at 00:23

    Ca fait longtemps que Nadal est assidu en double (l’an dernier je ne sais pas) et je ne saurais lui reprocher d’être le seul cador à jouer dans cette discipline. Cela m’étonnerait qu’il y améliore son service, cela serait déjà fait, mais sans en faire un Edberg, j’ai déjà eu l’occasion de dire qu’il me semblait être le volleyeur le plus propre techniquement du Top10, et croyez bien que ça m’arrache les doigts de l’écrire. C’est vrai que tenter de définir un meilleur volleyeur du Top 10 relève de la perversion, en tout cas, c’est pas Roddick, quelle quiche !

    Mais c’est vrai que je pensais également qu’il arrêterait cette pratique après avoir accéder à la première place, c’est généralement ce qui se passe.

    Je vais regarder un peu Robin, il a l’air d’être en mode Chatrier.

    • Jérôme 20 mars 2010 at 00:38

      J’ai du mal à te suivre Jean. Le meilleur volleyeur, ce n’est selon moi pas celui qui claque bien une volée inratable après une grosse attaque de coup droit. C’est le gars qui a du toucher, qui fait de belles volées y compris quand agressé par un passing, voire des volées de fond de court.

      Ce n’est donc clairement ni Djoko, ni Nadal, ni Murray, ni Del Potro, ni Davydenko, ni Roddick, ni Gonzalez.

      Je ne pense pas non plus que ce soit Soderling ou Cilic.

      Mais un Edberg, un Cash, un Mac, un Rafter, ça n’existe clairement plus à la volée. Même le Federer de la plus grande époque, quand il montait plus souvent, ne valait pas ces hyper-spécialistes de la volée.

    • Franck-V 20 mars 2010 at 00:42

      Le volleyeur le plus propre, c’est Richard, comme l’a si bien dit Capri.

    • Jean 20 mars 2010 at 00:49

      Oui, oui, c’est sûr, il n’y a pas de meilleur volleyeur du Top 10, c’est juste que je l’ai vu réaliser parfois quelques beaux gestes, surtout en volée basse de revers, et que je lie ça à son assiduité. En volée haute, il est aussi généralement plus compact que les autres, mais j’avoue qu’il faudrait créer un bureau d’études spécial, un truc super pointu. Je peux dire aussi que Sizzla est le meilleur chanteur de reggae actuel…

      Il n’y a de bons volleyeurs que ceux qui savent enchaîner derrière un service et effectuer cette première volée, et aujourd’hui je ne pourrais citer que Stepanek (les autres sont loin).

  10. Franck-V 20 mars 2010 at 00:24

    Today, le Sod a la tête du guerrier Berserk prêt à désosser sévère.

    J’ai vu ça à sa coiffure hérisson.

  11. Oliv 20 mars 2010 at 00:26

    C’est quoi ce sale cuissard ! Il se prend pour un footeux des années 90.

  12. Franck-V 20 mars 2010 at 00:26

    A mon avis, il commence à flairer le Rafa, c’est pas possible autrement mdrr

    • Chewbacca 20 mars 2010 at 00:29

      Mon lien rame un peu t’as du matos de bonne qualité toi là mdr?

      • DIANA 20 mars 2010 at 00:31

        6/1 pour Soder, je crois effectivement qu’il a pris un coup derrière la tête, notre ami Andy, après sa finale australienne. Et peut-être aussi manque t il de tournois. Il devrait jouer le double, tiens, une idée à travailler.

      • Yaya 20 mars 2010 at 00:32

        moi j’ai canal + sur mon grand écran.

        • Franck-V 20 mars 2010 at 00:32

          Tu te tapes Viard aux comm’? Malheureux!

          • Yaya 20 mars 2010 at 00:36

            je l’entend mais je ne l’écoute pas.

    • Franck-V 20 mars 2010 at 00:32

      C’est betfair, faut t’inscrire, c’est très stable

      http://www.betfair.com/

      • Chewbacca 20 mars 2010 at 00:44

        Merci Francky l’image est parfaite.

    • Yaya 20 mars 2010 at 00:34

      il a senti l’odeur du chorizo. :))

  13. Chewbacca 20 mars 2010 at 00:32

    Je l’ai vu elle porte un petit haut tout rose mhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

    • Franck-V 20 mars 2010 at 00:34

      Depuis RG, le rose excite Robin, elle sait y faire la gourgandine, ça ne lui a pas échappé huhu :mrgreen:

      • DIANA 20 mars 2010 at 00:37

        MDR !!!

        • Chewbacca 20 mars 2010 at 00:45

          Bien vu lol que t’es con!

  14. Oliv 20 mars 2010 at 00:41

    On dirait un cadet jouant contre un sénior. C’est énorme !

    • DIANA 20 mars 2010 at 00:43

      Il peut encore retourner la situation : il est assez diesel l’Ecossais.

  15. Oliv 20 mars 2010 at 00:45

    Ce slice !!!!!!!

  16. DIANA 20 mars 2010 at 00:46

    Bon c’est mal parti pour Murray, breaké dans ce second set.

  17. Jérôme 20 mars 2010 at 00:47

    Vu son niveau de jeu, ça me paraît hautement improbable. Son revers qui est pourtant son coup maître a été réduit au niveau de … de son Z. :mrgreen:

    Il se place mal. Son service est médiocre. Er son coup droit est son coup droit.

    Enfin, les rares fois où il sort des beaux coups, il se fait déborder par des coups incroyables de Soderling.

  18. Oliv 20 mars 2010 at 00:50

    Murray a attaqué et … gagné le point. Piste à creuser ?

  19. Jérôme 20 mars 2010 at 00:54

    Je hais l’anti-jeu consistant à faire des ronds.

  20. Jean 20 mars 2010 at 00:54

    Ce qui est sympa avec Söderling, c’est que quant il sent que les compteurs sont au vert, il n’hésite pas à rentrer dedans. Il n’a pas une réputation de génie comme Neness mais au moins il en met deux de suite et ça claque sévère. Le lâche pas, Robin, il bouge encore.

    Merde, ça commence à déconner.

    Trop fort Franck ce soir.

  21. DIANA 20 mars 2010 at 00:55

    Et Nadal vient de l’emporter, mais 1h30 de jeu tout de même : + sa 1/2 demain, + la finale de double, et dimanche, ça fait beaucoup, non?

    • Chewbacca 20 mars 2010 at 00:58

      Tu as fait une fixation sur Nadal Diana lol

  22. Franck-V 20 mars 2010 at 00:56

    Purée, la maîtrise pour sauver 3 bb, Magnus est passé par là.

  23. Oliv 20 mars 2010 at 00:56

    Bien sauvé.

    • Chewbacca 20 mars 2010 at 00:59

      Remarquablement sauvé !

  24. Franck-V 20 mars 2010 at 00:58

    Humm SWE d’aine

  25. Oliv 20 mars 2010 at 01:04

    La souplesse ne me semble pas être la qualité première du suédois !

  26. Chewbacca 20 mars 2010 at 01:04

    Putain il à vraiment une tronche de Pedzouille .

  27. DIANA 20 mars 2010 at 01:05

    Les carottes semblent cuites pour Murray, sauf si Sod tremble au moment de servir pour le match : il aurait tout intérêt à lui rentrer dans le lard sur son service.

  28. Oliv 20 mars 2010 at 01:06

    La murène est en train de se noyer !

  29. Jérôme 20 mars 2010 at 01:06

    Quel retour pour s’offrir 2 balles de match !

  30. Yaya 20 mars 2010 at 01:07

    vous ne trouvez pas que SOOO Der Ling a vraiment progressé : déplacement, chip de revers, coups de défense… ?

  31. Oliv 20 mars 2010 at 01:10

    Bon, on va voir s’il est solide.

    Vraiment aucun gout ces ricains.

  32. Chewbacca 20 mars 2010 at 01:11

    Cool il y a du Tom Jones !!!

    lalalala liellalalalal oh yééééééééééé laillllalala

  33. Oliv 20 mars 2010 at 01:13

    Le con !

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis